Janvier
1840 -
Nouvelles locales. -
Un crime
affreux, est venu jeter l'épouvante dans la commune de Friardel, près
d'Orbec : Hier au soir, à sept heures , le nommé Pierre Legendre,
célibataire aisé, auquel la renommée donne des trésors, venait de
souper et regagnait sa chambre située sous le comble de sa maison. Pour
parvenir à cette chambre, il était obligé de sortir de sa cuisine et
de monter une espèce d'échelle de meunier, à peine avait-il fait
quelques pas que trois hommes s'élancent sur lui le pistolet au poing,
en lui criant qu'il eût à leur donner son argent ou qu'il était mort.
Effrayé,
Pierre Legendre recule, un des brigands l'atteint à la tête d'une
balle qui glisse sur le côté droit de l'os frontal, un second coup
chargé de gros plomb lui déchire la joue, et le troisième est venu,
dit-on, se loger dans les chairs du bras, quoique blessé cruellement,
Legendre rentre dans sa maison, profite de l'obscurité, traverse deux
salles, et pendant que les assassins se heurtaient aux meubles, le
blessé soulève la porte de son pressoir et s'élance avec rapidité
dans la direction de la vieille abbaye de Friardel, comme il quittait
son verger, il entendit un des assassins prononcer ces paroles :
« il est sauvé le b…… ! mais il est trop blessé pour
aller loin, il va mourir au bout de son sang ».
Cependant
Legendre parvint, avec un grand courage, a gagner le moulin de la
commune où il reçut les premiers secours de l'art, et fit sa
déclaration en présence de M. le commissaire de police d'Orbec qui s'y
était transporté immédiatement avec deux gendarmes.
De
forts soupçons s'élèvent sur quelques individus qui ne tarderont pas,
dit-on, à être entre les mains de la justice.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1854 -
Réunion de Cerqueux à Friardel,et de La Vespière à Orbec.
-
Sur la proposition de sa Commission des affaires diverses , le
Conseil émet l'avis qu'un travail d'ensemble soit étudié, afin de
réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel, Orbec et La
Vespière.
Les
tableaux d'assemblage des communes d'Orbec et de La Vespière,
délivrés par M. le Directeur des contributions directes. La
délibération du Conseil municipal d'Orbec, du 11 juin 1854, celle de
La Vespière, à la date du 25 du même mois. Le rapport de M. le
Sous-Préfet, L'avis du Conseil d'arrondissement de Lisieux, sur les
deux projets de réunion. Le rapport de M. le Préfet, considérant que
les habitants de la commune de Cerqueux s'opposent énergiquement à
leur réunion à la commune de Friardel, ils se fondent principalement
sur ce que l'église de Friardel ne serait pas centrale, que les
villages de la section B, en sont éloignés de 5 à 6 kilomètres, que
les deux communes réunies présenteraient une configuration
disgracieuse et incommode, l'église
de Cerqueux est en bon état et plus grande que celle de Friardel, et
qu'elle a de grandes chances
d'être érigée en succursale, qu'enfin, une maison presbytérale
fort convenable est gratuitement offerte à la commune, par Mme
Desmoutis.
Qu'en
faveur de la réunion, on dit que Cerqueux est déjà réuni à Friardel,
pour le culte, que les deux communes isolées ne peuvent construire une
mairie et une maison d'école, dont la nécessité se fait vivement
sentir, et qu'après la réunion, les ressources réunies permettraient
d'atteindre ce but. Les enquêtes ne sont pas favorables à la réunion,
que la configuration des communes réunies serait évidemment mauvaise,
qu'une partie de Cerqueux serait beaucoup trop éloignée de l'église,
où, dans l'état actuel des choses, les habitants de la section B ne
vont jamais, que le Conseil d'arrondissement a conclu au rejet du
projet, qu'il y a donc lieu de se prononcer contre la réunion telle
qu'elle est projetée,
sauf à examiner s'il ne serait pas possible de concilier les intérêts
civils et religieux de ces deux communes, par un remaniement général
des quatre communes
de Cerqueux, Friardel,
Orbec et La Vespière.
La
réunion de La Vespière à Orbec a été demandée par cette dernière
commune, mais qu'elle a soulevé une opposition sérieuse, même parmi
les habitants d'Orbec, que tous les habitants de la Vespière protestent
contre cette réunion, que l'opinion du Juge de paix, qui a procédé à
l'enquête, est favorable à la réunion, mais que le Conseil
d'arrondissement s'est prononcé contre. Cependant, il faut reconnaître
que la réunion d'au moins une partie de la commune de La Vespière à
Orbec devient une nécessité, puisque ces deux communes sont déjà
réunies pour le culte, les enfants de La Vespière reçoivent
l'instruction à Orbec, moyennant une faible rétribution, il n'y a
qu'un cimetière pour les deux communes, qu'à ce moyen La
Vespière profite de tous les avantages d'Orbec sans en supporter les
charges. Mais cette affaire ne paraît pas non plus suffisamment
instruite, la simultanéité des demandes de réunion de Cerqueux à
Friardel et de La Vespière à Orbec doit porter le Conseil général à
demander une nouvelle instruction, afin de savoir s'il ne serait pas
plus convenable, dans l'intérêt de l'Administration et des
populations, de faire un remaniement général des quatre communes, que
de repousser ou d'adopter des projets qui ont soulevé tant de
réclamations diverses. Est d'avis qu'un travail d’ensemble soit
étudié, afin de réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel,
Orbec et La Vespière.
Mai
1860 -
Un vol. -
- Le 24 du mois d’avril,
la brigade de gendarmerie d'Orbec a constaté le vol qualifié d'une
montre en argent, d'un fusil et d'un pistolet, le tout estimé à 50
francs, au domicile et au préjudice du sieur Bernard Isidore, à
Friardel. . ( L’Ordre et la Liberté)
Mai
1860 - Cours d'assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Piquet. : Le
fauteuil du ministère public est occupé par M. Fargas
avocat-général.
Audience
du 8 mai.
-
Crépin Michel, 49 ans, garçon meunier, demeurant à la
Folletière-Abenon.
Crépin
est un très mauvais sujet qui a abandonné sa femme et ses quatre
enfants pour se livrer plus facilement à l'ivrognerie et à la
débauche.
Entré
au mois de janvier 1857, comme domestique chez un sieur Daubernet,
meunier à Friardel, il s'est rendu coupable, au préjudice de son
maître, d'un grand nombre d'abus de confiance. Chargé de porter de la
farine ou du son à des pratiques, il recevait l'argent et se
l'appropriait. Neuf crimes de ce genre étaient reprochés à Crépin,
qui s'en reconnaît coupable.
Crépin
a été condamné à trois années d'emprisonnement, grâce à
l'admission de circonstances atténuantes. Défenseur : Me Delsalle. ( L’Ordre et la Liberté)
Août
1871 -
Condamnation.
- Eugène
Lefèvre, âgé de 42 ans, journalier à Friardel, pour avoir maltraité
sa femme, 3 mois de prison.
Juin
1889.
-
Entre époux.
-
Des procès-verbaux
ont été dressés contre le sieur Octave Lebonnois, de Crevecœur, pour
avoir battu sa femme, et contre la dame Beaucerf, demeurant à Friardel,
pour avoir rossé son mari. ( Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Bris de boite aux lettres. -
Des individus restés inconnus ont brisé la boite aux lettres de
la commune de Friardel, desservie par le bureau de poste d'Orbec. On
ignore si cette boîte renfermait des correspondances. Une
enquête est ouverte.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1897 -
Empalé.
-
Le
sieur Livet, maître couvreur, à Orbec, devait réparer la couverture
de la maison de la dame Bellière, à Friardel. Son échelle étant trop
courte, Livet la rallongea avec une vieille échelle trouvée dans la
cour. Mais, à peine monté, cette échelle se rompit sous le poids de
Livet et le malheureux vint s'empaler sur la grille qui se trouve devant
la maison. Un bicycliste, qui passait, l'aida, avec le secours de la
dame Bellière, à sortir de sa cruelle position. Les blessures de Livet
sont graves.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Retrouvée. -
On
avait, il y a quelque temps, signalé la disparition inexpliquée d'une
jeune fille de 23 ans, Marie Duval, domestique chez le sieur Prudent, à
Meulles.
Le corps de cette malheureuse vient d'être
retrouvé, au fond d'une mare, sur la propriété de M. Périer, de
Friardel. On attribue son suicide à un accès de folie.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1899 -
Victimes du travail. -
Le
sieur Casimir Maurice, 19 ans, domestique à Cuverville-la-Grosse-Tour,
près Troarn, a eu un bras pris dans une moissonneuse qu'il conduisait
et de sur laquelle il est tombé. Relevé assez grièvement blessé, il
a été transporté à l'hôtel-Dieu de Caen.
—
La dame Eugénie Harel, âgée de 35 ans, demeurant à Orbec, ouvrière
rubanière à l'usine de Friardel, a eu un doigt de la main droite pris
dans un métier. L'amputation a dû être faite. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Mari reçu à coup de trique.
-
François Beaucerf, 44 ans, est cantonnier à Friardel, près
Orbec, sa iemme, Juliette Drutey, a quatorze ans de moins. Par la faute,
ou plutôt par « les fautes » de son mari, dit la femme, les époux
font deux lits depuis longtemps.
Cependant,
le mari a quelquefois des envies d'aller reprendre sa place dans le lit
conjugal. Armée d'un gourdin, sa femme en défend l'accès.
L’autre
soir, notre Beaucerf ayant voulu prendre d'assaut le lit occupé par sa
femme, celle-ci lui a donné un tel coup de bâton qu'il est allé
montrer son front endommagé aux gendarmes, qui ont dressé
procès-verbal.
La
blessure n'aura pas de suites, le procès-verbal non plus, dit-on.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Vol de juments. -
Deux juments estimées 420 fr. ont été volées à Friardel,
près Orbec, au sieur Armand Deshayes, propriétaire. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1901 - Truc ingénieux. -
Depuis
quelque temps, les poules de la veuve Motte, cultivatrice à Friardel,
prés Orbec, disparaissaient une à une.
Son
fils résolut de faire bonne garde. Bien lui en prit, car, la semaine
dernière, il voyait s'avancer près de la haie de la cour la veuve
Bérard, née Amante Guet, 45 ans, journalière à Orbec. Lui mettre la
main au collet fut l'affaire d'un clin d'œil.
La
veuve Bérard avait des
hameçons recouverts de boulettes de pain qu'elle jetait aux volailles.
C'est par ce moyen qu'elle les faisait, une à une, passe à
la casserole. Les
gendarmes l'ont arrêtée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Terrible accident.
- La
dame Aupoix, 39 ans, à Friardel, près Orbec, était montée, avec son
enfant de 12 ans, dans une voiture attelée d'un âne pour aller porter
le déjeuner à son mari travaillant dans les champs. Comme elle
traversait la voie ferrée, la machine d'un train de ballast allant à
une assez grande vitesse culbuta la voiture qui fut lancée à sept
mètres dans le talus. La dame Aupoix fut violemment projetée sur le
sol, se brisant les deux clavicules, son enfant tomba sur la voie et les
roues de la locomotive lui
passèrent sur les deux jambes. On transporta les blessés à l'hospice
d'Orbec.
La
dame Aupoix y est morte une demi-heure après son arrivée. Quant à
l'enfant, il a subi l'amputation des deux jambes, mais il succombait
dans la nuit. Ce terrible accident ne serait pas arrivé si les
barrières du passage à niveau avaient été fermées. L'enquête
établira à qui en incombent les responsabilités.
(Source :
Le Bonhomme Normand
Mars
1903 - Viol. -
La gendarmerie d'Orbec a arrêté le nommé Lucien Cussy, 18 ans,
cultivateur à Friardel, où il demeure chez ses parents, pour viol, sur
une fillette de 10 ans, la
petite A. M…..., qu'il avait attirée dans un herbage. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Affaires de mœurs.
- Albéric
Catherine, 34 ans, né à Loucelles, journalier à Frénouville, près
Caen, convaincu d'avoir abusé de sa petite fille de 8 ans et de sa
belle-fille de 13 ans, a été condamné à 6 ans de travaux forcés.
— Défenseur : Me Roger.
—
Achille Cussy, 18 ans, journalier à Friardel, rencontrait, au
sortir de l'école, une fillette de 10 ans qu'il connaissait, il
l'emmena dans un herbage et se livra sur elle à des actes
répréhensibles. En raison de son âge et de ses bons antécédents,
Achille Cussy a été acquitté. — Défenseur : Me
Méheudin. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Vol de vaches.
- On
avait volé dans un herbage, à Litteau, près Balleroy, une vache
appartenant à la dame Pannier, propriétaire à Bérigny.
L'animal
a été retrouvé au marché de Villers-Bocage, où il avait été mis
en vente par un cultivateur de Cormolain, qui l'avait lui-même acheté
au marché de Saint-Lô.
—
Une vache de 350 fr., appartenant au sieur Lesufleur, cultivateur à
St-Ouen-le-Pin, près Cambremer, a été volée, la nuit, dans un
herbage.
—
A Saint-Contest, près Caen, on a volé une génisse de 3 ans, estimée
400 francs, appartenant à la dame veuve Viel, cultivatrice.
—
Une vache de 350 francs a été volée, pendant la nuit, dans l'herbage
du sieur Arsène Callouet, cultivateur à Friardel, près Orbec.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Bouilleurs de cru.
- Au
ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les
propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous
bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et
seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Adultères pardonnables.
- Les
époux Beaucerf, dont le mari est cantonnier à Friardel, ne pouvaient
pas s'accorder. Le mari, voulant se débarrasser de sa femme, lui
délivra un certificat de capacité, légalisé par le maire, sur lequel
il prenait l'engagement de laisser faire à son épouse, Juliette Butey,
39 ans, tout ce qu'elle voudrait.
Se
croyant dans son droit, elle accepta l'hospitalité de Jules Morel, 47
ans, journalier à Orbec. Mais le mari, reniant sa signature, a fait
pincer les coupables qui ont été condamnés à 25 fr. d'amende, mais
avec le bénéfice de la loi Bérenger.
—
25 fr. et la loi Bérenger ont été aussi infligés à Paul Cauchard,
facteur à Lisieux, et à la femme Marie Allaire, 44 ans, qui vivaient
ensemble. Il y a aussi des circonstances atténuantes
dans cette affaire, car le mari est un brutal qui a été condamné à
quatre mois de prison pour coups à sa femme et c'est pour se venger
qu'il l'a faite pincer en adultère. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1915
- Les
désespérés. -
Un sieur Louis Auguste dit Sophie, 57 ans, à Friardel, près
Orbec, s'est pendu dans le bûcher des époux Heubert,
cultivateurs, même commune. Auguste souffrait de violents maux de tête
et il disait souvent que, le jour où il n'en pourrait plus, il se
suiciderait.
Janvier
1920 - Commune
sans maire. - Le conseil municipal était convoqué en
deuxième séance pour nommer sa municipalité. M. Chandora, élu maire
au premier tour, déclina cet honneur et il en fut de même de M. Girbal,
élu au deuxième tour, et M. Alexandre Durand, élu au troisième. Le
conseil a dû s'ajourner sans avoir réussi à faire accepter les
fonctions de maire à un de ses membres.
Août
1920 -
En famille. - Au
service de son beau-père, M. Picot, cultivateur à Friardel, canton
d'Orbec, Roger Hunout, 17 ans, profita de l'absence de celui-ci pour
s'introduire dans la maison familiale et faire main base sur une somme
de 1 445 fr., qui formaient les économies de sa sœur. Il se rendit
ensuite à Orbec, et de là, dans la direction de Bernay, où il fut
rejoint à l'arrivée du train de la Trinité-de-Réville. Fouillé, on
retrouva sur lui la somme volée. Il fut ramené à Orbec. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1921 -
Pour devenir berger. -
Un incendies dont les causes étaient restées inconnues s'était
déclaré dans une grange faisant partie de la ferme de M. Raoul
Lefèvre, à Friardel, canton d'Orbec, causant ainsi une perte de 15 000
fr., dont une partie seulement était assurée.
Le
fermier, qui n'avait aucun soupçon, s'aperçut que son domestique,
Henri Sophie, 18 ans, cherchait à détourner la conversation chaque
fois qu'il était question de l'incendie. Les
gendarmes interrogèrent le domestique qui avoua, au bout d'un instant,
avoir mis le feu à la grange parce que son patron lui refusait de
conduire le troupeau de moutons, il a été écroué à Lisieux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1922 -
Une scène de violence.
- Se trouvant sans travail, Alphonse Lecanteur, employé dans
une tréfilerie au Havre, arrivait, il y a quelques jours à Friardel,
canton d'Orbec, pour y chercher de l'occupation.
Il
se rendit chez le père de sa maîtresse, Ferdinand Butet, 57 ans,
charron. Il fut entendu que Lecanteur mangerait et coucherait chez cet
homme en attendant un emploi. On improvisa un lit dans la chambre même
de Butet et de sa maîtresse, une fille Albertine Trouette, 47 ans, et
cela marcha pendant quelques jours.
Un
soir, étant ivre, Butet rentre chez lui et trouve, du moins
prétend-il, la fille Trouette dans un tête-à-tête trop intime avec
Lecanteur. Une discussion s'engage. Pris de colère, Butet décroche son
fusil et tire à bout portant sur Lecanteur qui
est atteint à l’épaule.
Ce
dernier, malgré sa blessure, réussit à saisir le fusil et à
décharger le second coup qui partit au hasard. Furieux, Butet injuria
sa victime et la frappa avec violence. La fille Trouette, témoin de la
scène, aida Lecanteur à se sauver et courut prévenir les gendarmes
qui bientôt arrêtèrent Butet. L'état de Leanteur est assez grave. Il
a été transporté à l’hôpital. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1924 -
Vol. -
Des malfaiteurs se sont introduits dans la basse-cour de Mme
veuve Chennevière. cultivatrice et ont dérobé six lapins, une dizaine
de poules et poulets, un coq, une pintade et un canard. Mme Chennevière
estime son préjudice à 300 francs environ et a porté plainte à la
gendarmerie qui recherche les voleurs. ( Source : Ouest-éclair )
Février
1924 - Fraude de lait. -
La
femme Ambourg, 28 ans. cultivatrice à Friardel. est inculpée de fraude
de lait par mouillage.
Ces faits lui rapportent 15 jours de prison, 100 francs d'amende
et, le tribunal ordonne, en outre, l'insertion et l'affichage du
jugement.
Mars
1924
- Falsification du
lait.
- A la suite, d'une
plainte porté contre Mme veuve Toutain née Julienne Urset, 35 ans,
cultivatrice, laquelle livrait du lait falsifié à la fromagerie du
Merle, à Friardel, des prélèvements furent faits à son domicile. Un
écrémage de 43% a été constaté à l'analyse.
Interrogée la veuve Toutain. très embarrassée, à d'abord avoué,
avoir, en effet, prélevé un litre de crème sur deux traites, pour les
besoins de sa cuisine. Ensuite, elle déclaré qu'ayant écrémé deux
terrines de lait pour nourrir sept petits veaux, une erreur avait été
commise par la bonne, laquelle aurait donné aux veaux le lait destiné
à la fromagerie, non
écrémé alors qu'elle aurait livré chez M. du Merle le lait
écrémé.
Les réponses
de la
bonne, Lucie
Aubry ont
paru très
suspectes et
les faits
ont démontré
l'inexactitude des dires
de Mme
Toutain. Cette
dernière est
condamnée à
10 jours
de prison,
600 francs d'amende,
l'affichage et
l'insertion du
jugement sont,
en outre,
ordonnés.
Avril 1926 - Recensement.
- 85
maisons,
70 ménages,
272 habitants
contre
270 en
1921.
Avril 1927 -
Écrasé par sa voiture. -
Un employé de la fromagerie du Merle, à Friardel, M.
Gustave Paul, 29 ans, conduisait un chargement de bois sur un terrain
très en pente, lorsque la voiture s'est renversée. Pris
sous la charge, l'infortuné domestique a eu la tête écrasée et a
été tué sur le coup.
Juillet
1931 -
Inauguration de l’électricité.
-
L'inauguration
de l'électricité
du Syndicat
Intercommunal de
Meulles, Cerqueux,
Familly, Friardel
et Préaux
a eu
lieu dimanche
après une
messe célébrée
en l'église
de Meulles,
par M.
l'abbé Moussier,
curé de
Cerqueux.
Une nombreuse
affluence se
rendit à
midi sur
la place
de la
mairie où
arrivèrent bientôt
M. Henry
Chéron, sénateur,
ancien ministre,
M. Boivin-Champeaux,
sénateur, M.
Noël, sous-préfet
de Lisieux,
M. Henri
Laniel, député,
M. le
Comte de
Colbert-Laplace, conseiller
général, M.
Ozanne, conseiller
d'arrondissement, etc…
Une aimable
fillette, Mlle
Renée Jobey,
adressa un
charmant compliment
à M
Henry Chéron
et lui
remit une
gerbe de
fleurs, pendant
que Mlles
Marguerite Pitard
et Jacqueline
Courtois
offraient d'autres
gerbes de
fleurs à
M. le
Sous-Préfet.
Le cortège
se rendit
au Monument
aux morts
où les
gerbes furent
déposées.
Ensuite les
personnalités et
les invités
de la
Municipalité de
Meulles assistèrent
au Banquet
présidé par
M. Henry
Chéron.
On reconnaissait
à ses
côtés MM.
Boivin-Champeaux, sénateur ;
Henri Laniel,
député ; Noël,
sous-préfet de
Lisieux et,
en face
de lui,
Pitard, maire
de Meulles ;
Pitard, fils,
maire de
Familly, et
Heubert, maire
de Cerqueux ;
de Cobert-Laplace ;
Ozanne ; Haimet,
maire de
Préaux ; Vattier,
de la
Folletière-Abenon ; Lanquetot,
maire de
Saint-Martin-de-Bienfaite ;
Duvé, adjoint
au maire
d'Orbec ; Leloup,
ingénieur ;
Boudin-Desvergers, les
ingénieurs
de la
compagnie électrique,
un grand
nombre de
maires et
d'adjoints des
communes voisines
Moulin, percepteur ;
Hamon, directeur
des Échos
d'Orbec ;
Jean Bertot,
du Lexovien.
Au
discours d'éloquents
discours furent
prononcés par
M. Noël,
sous-préfet,
Pitard, maire
de Meulles,
Boivin-Champeaux,
sénateur, Henry
Chéron, sénateur,
Laniel, député.
Août
1937 -
Le télégramme à bon marché.
- L'Administration
des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage
du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon
marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en.
Pour
3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements
limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier
en toutes circonstances : relations d'affaires, de famille, de
courtoisie, d'amitié, etc...
Télégraphiez,
pendant vos vacances. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
La jeune domestique avait dérobé la bague de fiançailles de sa
maîtresse. -
La
gendarmerie„ d’Orbec a mis en état d'arrestation, la fille
Deceuninck Marguerite-Elisabeth, belge, 20 ans, au service de M.
et Mme Barabé, cultivateur à Friardel, pour vol au préjudice de ses
patrons d'une bague en platine, et brillants d'une valeur
de 2 500 francs et de différents autres objets de moindre valeur.
La servante indélicate avait placé le tout dans sa malle, qui a été
soigneusement visitée par les gendarmes d'Orbec. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Un retraité meurt tragiquement.
- Dimanche
après-midi, M. Julien, 67 ans, retraité des Chemins de Fer, demeurant
au hameau de la Madeleine, à Orbec, s'était rendu chez son ami M.
Lebarbey, cultivateur à Friardel. Alors que M. Julien s'employait à
enfoncer des pieux à l'aide d'une masse, celle-ci se démancha et le
marteau vint le frapper violemment à la tête.
Gravement
blessé, il fut transporté à son domicile où il est décédé des
suites d'une fracture du crâne.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Octobre
1938 -
Trois blessés dans un accident d’auto.
- Un
accident s'est produit vers 19 heures, sur la route de Rouen à Falaise,
territoire de la commune de Friardel,
lieu dit « La Bourdonnière ».
Une
auto conduite par M. Robert Thoumy, 31 ans, mécanicien-garagiste, 123,
rue Grande à Orbec, qui était accompagné de MM. Albert Cruchaudeau,
46 ans, directeur des Contributions Indirectes, rue Saint-Rémy, à
Orbec, et M. Baptiste Cardonnel, 35 ans. vérificateur principal des
Contributions Indirectes, 231, rue Grande, à Orbec, a heurté avec
son avant, l'arrière d'une voiture hippomobile appartenant à la
Maison Coquelin, et conduite par M. Robert Derouault, 32 ans,
livreur-camionneur.
Le
choc fut si fort que M. Derouault fut projeté sur la chaussée et que
le cheval qui tirait la voiture fut dételé, ses harnais étant
brisés.
MM.
Cardonnel
et Cruchaudeau furent légèrement atteints sur différentes parties du
corps.
Quant
à M. Thoumy, qui était coincé entre son siège et le volant, il fut
retiré de sa fâcheuse
position non sans mal, car il avait perdu connaissance. Il ne revint à
lui qu'à son domicile, le lendemain de l'accident, vers 5 heures du
matin. Son état cependant ne paraît pas grave.
Quant
aux deux véhicules ( surtout l'auto, dernièrement achetée ) ils ont
subi de graves dégâts.
L'enquête
sur place a été faite par les gendarmes d'Orbec qui ont verbalisé
contre le conducteur de la voiture hippomobile pour son défaut de feu
rouge. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Un charretier à la tête écrasée entre deux véhicule.
Lundi
soir à 19 h. 30, Michel Bosanski, domestique chez M.
Vauquelin, propriétaire à Friardel, rentrait chez son patron avec une charrette
dont il dirigeait le cheval, en marchant à pied près de la
voiture, quand il rencontra dans le chemin n° 46, un camion conduit par
M. Deschamp, chauffeur chez M. Bisson, marchand de porcs, à Bernay.
Bosanski
fut serré entre la roue de
la charrette et le camion, à tel point qu'il eut le crâne écrasé. Le malheureux
tomba sur le sol, et passa ensuite sous les roues de la charrette.
La mort parait avoir été instantanée.
La
gendarmerie d'Orbec, prévenue,
a fait les premières constatations. Le Parquet de Lisieux a été avisé.
La victime de ce cruel accident était âgée de 42 ans.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1944 -
AVIS -
Frlardel -
Suivant instruction reçues, les postes de T. S. F. doivent être
remis à la mairie, a cet effet la mairie sera ouverte jeudi 30 mars de
15 h. à 17 h. pour les recevoir.
-
La distribution des titres d'alimentation aura lieu pour les
producteurs de blé le jeudi 30 mars de 9 h. 1/2 à
11 h., et vendredi 31 mars aux mêmes heures pour les autres
catégories. (Les Échos du Calvados)
Mars
1944 -
Ce qu'il faut savoir.
- Tout
Français qui change de domicile est tenu de le déclarer, même si ce
changement a lieu à l'intérieur de sa commune.
Cultivateurs
qui, à l'époque des affermages, changez de domicile ou vous, citadins,
qui déménagez pour la période de Pâques, n'oubliez pas de vous
mettre en règle avec la Loi, sinon vous seriez passibles d'une amende.
La
déclaration doit être faite an Commissariat de Police (ou s'il n'y a
pas de Commissariat de Police, à la Mairie) avant le départ, dans la
Commune du domicile que l'on quitte, et, dans les huit jours de
l'arrivée, dans la commune où l'on s'installe. (Les Échos du
Calvados)
Mai
1944 - Vol de beurre. -
La
gendarmerie
enquête sur
un vol
de 42
kilos de
beurre, commis
il y
a quelques
jours au
préjudice de
la laiterie
Didier-Petit.
Novembre
1946 -
Un grave accident d’auto à Friardel.
- Une
voiture automobile conduite par M. Norbert Pigache, camionneur, à
Pont-l’Evêque, dans laquelle avaient pris place son gendre, M. Robert
Fouquet, instituteur et Fernand Popinel, débitant, tous deux
domiciliés à la Folletière-Abenon, circulait sur la route d’Orbec
au Sap, lorsque arrivée au lieu dit
l’Abbaye, la direction s’étant brusquement bloquée le véhicule
tomba dans un fossé. M. Pigache a été grièvement blessé à la
poitrine et M. Popinel a eu une cuisse fracturée, quant à M. Fouquet,
il en a été quitte pour l’émotion. Secourus par les occupants d’une
voiture qui suivait, les blessés ont été transportés à l’hôpital
de Bernay. Les dégâts sont importants, mais couverts par une
assurance. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Les renards. –
Des
malfaiteurs se sont introduits durant la nuit dans la basse-cour de M.
René Martin, cultivateur à Friardel. Ils ont fait main basse sur dix
poules, deux dindes, trois canards, deux coqs et deux lapins. Le montant
du vol s’élève à 15 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
– Il
est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des
prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de ceux-ci
sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de main-d’œuvre.
Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois
des pourparlers pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer les
P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants agricoles employant des
allemands doivent dés maintenant en faire la demandes et remplir les
contrats de travail qui sont à leur disposition au Bureau de main-d’œuvre
agricole, à caen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Ah ! il a des bottes. –
Robert
Le Nouaille, 22 ans, ouvrier agricole à Friardel, exhibait une superbe
paire de bottes. Les gendarmes, ayant de fortes raisons de douter qu’il
en était le légitime propriétaire, interrogèrent le jeune homme, qui
dut reconnaître qu’elles provenaient d’un cambriolage commis avec
la complicité de deux domestiques de la localité, R…. T….., 18
ans, et A….. H….., 16 ans, au domicile de M. Barrat, actuellement à
Nice. Le Nouaille s’est également emparé d’une couverture
échangée avec M. Poussier, de Meulles, qui en ignorait l’origine. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Au feu !
–
Un incendie qui s’est déclaré dans le bois de M. Le Désert,
de Friardel, a ravagé cinq hectares de jeunes pousses. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Les voleurs ne manquaient pas d'appétit.
- M.
Petyt, fromager à Friardel, à signaler la disparition à son domicile
de 480 kg de beurre et de deux gigots. Les
malfaiteurs se sont introduits dans la place en décelant trois carreaux
de fer fraîchement posés et quittèrent les lieux en sortant par une
porte donnant sur la route. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Sur la route. - A
Friardel, un camion chargé de primeurs, appartenant à M. Gourdel, de
Vimoutiers est entré en collision avec un camion de la laiterie Didier
Petit, piloté par M. Eugène Poussard, Orbec. Dans l'accident, M. et
Mme Gourdel ont été assez sérieusement blessé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Un
incendie à Friradel. -
Un sinistre attribué à un échauffement du fourrage qui y
était entreposé, s'est déclaré dans le grenier d'un garage
dépendante du presbytère.
On
déplore la destruction de la charpente et de la toiture du bâtiment
ainsi que 2 550 kilos de foin. Les dégâts sont dévalués à 300 000
francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
L'approvisionnement clandestin.
- Claude
Marcel, 41 ans, forain à Bois-Colombes (Seine), a été surpris par les
gendarmes comme il sortait de la ferme de Mme Louise Bouaye, à Friardel,
avec 14 kilos 500 de beurre qu’il déclara avoir acheté au prix de
500 francs le kilo. Le trafiquant en était à son troisième voyage en
trois semaines. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Les colis indésirables.
- A
la suite de la saisie de plusieurs colis, le commissaire central
rappelle qu'il est formellement interdit d'envoyer par la Poste des
munitions de chasse. Des sanctions sévères sont prévues contre les
délinquants.
(Source : Le Bonhomme Libre)
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