15 Octobre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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FRIARDEL

Canton de Orbec

Les habitants de la commune de Friardel sont des  ....

Janvier 1840   -   Nouvelles locales.  -  Un crime affreux, est venu jeter l'épouvante dans la commune de Friardel, près d'Orbec : Hier au soir, à sept heures , le nommé Pierre Legendre, célibataire aisé, auquel la renommée donne des trésors, venait de souper et regagnait sa chambre située sous le comble de sa maison. Pour parvenir à cette chambre, il était obligé de sortir de sa cuisine et de monter une espèce d'échelle de meunier, à peine avait-il fait quelques pas que trois hommes s'élancent sur lui le pistolet au poing, en lui criant qu'il eût à leur donner son argent ou qu'il était mort.

Effrayé, Pierre Legendre recule, un des brigands l'atteint à la tête d'une balle qui glisse sur le côté droit de l'os frontal, un second coup chargé de gros plomb lui déchire la joue, et le troisième est venu, dit-on, se loger dans les chairs du bras, quoique blessé cruellement, Legendre rentre dans sa maison, profite de l'obscurité, traverse deux salles, et pendant que les assassins se heurtaient aux meubles, le blessé soulève la porte de son pressoir et s'élance avec rapidité dans la direction de la vieille abbaye de Friardel, comme il quittait son verger, il entendit un des assassins prononcer ces paroles : « il est sauvé le b…… ! mais il est trop blessé pour aller loin, il va mourir au bout de son sang ».

Cependant Legendre parvint, avec un grand courage, a gagner le moulin de la commune où il reçut les premiers secours de l'art, et fit sa déclaration en présence de M. le commissaire de police d'Orbec qui s'y était transporté immédiatement avec deux gendarmes.

De forts soupçons s'élèvent sur quelques individus qui ne tarderont pas, dit-on, à être entre les mains de la justice. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1854  -  Réunion de Cerqueux à Friardel,et de La Vespière à Orbec.  -  Sur la proposition de sa Commission des affaires diverses , le Conseil émet l'avis qu'un travail d'ensemble soit étudié, afin de réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.

Les tableaux d'assemblage des communes d'Orbec et de La Vespière, délivrés par M. le Directeur des contributions directes. La délibération du Conseil municipal d'Orbec, du 11 juin 1854, celle de La Vespière, à la date du 25 du même mois. Le rapport de M. le Sous-Préfet, L'avis du Conseil d'arrondissement de Lisieux, sur les deux projets de réunion. Le rapport de M. le Préfet, considérant que les habitants de la commune de Cerqueux s'opposent énergiquement à leur réunion à la commune de Friardel, ils se fondent principalement sur ce que l'église de Friardel ne serait pas centrale, que les villages de la section B, en sont éloignés de 5 à 6 kilomètres, que les deux communes réunies présenteraient une configuration disgracieuse et incommode,  l'église de Cerqueux est en bon état et plus grande que celle de Friardel, et qu'elle a de grandes chances d'être érigée en succursale, qu'enfin, une maison  presbytérale fort convenable est gratuitement offerte à la commune, par Mme Desmoutis.

Qu'en faveur de la réunion, on dit que Cerqueux est déjà réuni à Friardel, pour le culte, que les deux communes isolées ne peuvent construire une mairie et une maison d'école, dont la nécessité se fait vivement sentir, et qu'après la réunion, les ressources réunies permettraient d'atteindre ce but. Les enquêtes ne sont pas favorables à la réunion, que la configuration des communes réunies serait évidemment mauvaise, qu'une partie de Cerqueux serait beaucoup trop éloignée de l'église, où, dans l'état actuel des choses, les habitants de la section B ne vont jamais, que le Conseil d'arrondissement a conclu au rejet du projet, qu'il y a donc lieu de se prononcer contre la réunion telle qu'elle est projetée, sauf à examiner s'il ne serait pas possible de concilier les intérêts civils et religieux de ces deux communes, par un remaniement général des quatre communes de  Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.

La réunion de La Vespière à Orbec a été demandée par cette dernière commune, mais qu'elle a soulevé une opposition sérieuse, même parmi les habitants d'Orbec, que tous les habitants de la Vespière protestent contre cette réunion, que l'opinion du Juge de paix, qui a procédé à l'enquête, est favorable à la réunion, mais que le Conseil d'arrondissement s'est prononcé contre. Cependant, il faut reconnaître que la réunion d'au moins une partie de la commune de La Vespière à Orbec devient une nécessité, puisque ces deux communes sont déjà réunies pour le culte, les enfants de La Vespière reçoivent l'instruction à Orbec, moyennant une faible rétribution, il n'y a qu'un cimetière pour les deux communes, qu'à ce moyen  La Vespière profite de tous les avantages d'Orbec sans en supporter les charges. Mais cette affaire ne paraît pas non plus suffisamment instruite, la simultanéité des demandes de réunion de Cerqueux à Friardel et de La Vespière à Orbec doit porter le Conseil général à demander une nouvelle instruction, afin de savoir s'il ne serait pas plus convenable, dans l'intérêt de l'Administration et des populations, de faire un remaniement général des quatre communes, que de repousser ou d'adopter des projets qui ont soulevé tant de réclamations diverses. Est d'avis qu'un travail d’ensemble soit étudié, afin de réduire à deux les communes de Cerqueux, Friardel, Orbec et La Vespière.

 

Mai 1860   -   Un vol.   -  - Le 24 du mois d’avril, la brigade de gendarmerie d'Orbec a constaté le vol qualifié d'une montre en argent, d'un fusil et d'un pistolet, le tout estimé à 50 francs, au domicile et au préjudice du sieur Bernard Isidore, à Friardel. . ( L’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1860   -   Cours d'assises du Calvados.   -  Présidence de M. le conseiller Piquet.  :  Le fauteuil du ministère public est occupé par M. Fargas avocat-général.

Audience du 8 mai.

-   Crépin Michel, 49 ans, garçon meunier, demeurant à la Folletière-Abenon.

Crépin est un très mauvais sujet qui a abandonné sa femme et ses quatre enfants pour se livrer plus facilement à l'ivrognerie et à la débauche.

Entré au mois de janvier 1857, comme domestique chez un sieur Daubernet, meunier à Friardel, il s'est rendu coupable, au préjudice de son maître, d'un grand nombre d'abus de confiance. Chargé de porter de la farine ou du son à des pratiques, il recevait l'argent et se l'appropriait. Neuf crimes de ce genre étaient reprochés à Crépin, qui s'en reconnaît coupable.

Crépin a été condamné à trois années d'emprisonnement, grâce à l'admission de circonstances atténuantes. Défenseur : Me  Delsalle. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Août 1871   -  Condamnation.   -   Eugène Lefèvre, âgé de 42 ans, journalier à Friardel, pour avoir maltraité sa femme, 3 mois de prison.

 

Juin 1889.   -   Entre époux.   -   Des procès-verbaux ont été dressés contre le sieur Octave Lebonnois, de Crevecœur, pour avoir battu sa femme, et contre la dame Beaucerf, demeurant à Friardel, pour avoir rossé son mari. ( Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Bris de boite aux lettres.  -  Des individus restés inconnus ont brisé la boite aux lettres de la commune de Friardel, desservie par le bureau de poste d'Orbec. On ignore si  cette boîte renfermait des correspondances. Une enquête est ouverte. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1897  -  Empalé.  -  Le sieur Livet, maître couvreur, à Orbec, devait réparer la couverture de la maison de la dame Bellière, à Friardel. Son échelle étant trop courte, Livet la rallongea avec une vieille échelle trouvée dans la cour. Mais, à peine monté, cette échelle se rompit sous le poids de Livet et le malheureux vint s'empaler sur la grille qui se trouve devant la maison. Un bicycliste, qui passait, l'aida, avec le secours de la dame Bellière, à sortir de sa cruelle position. Les blessures de Livet sont graves. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1899  -  Retrouvée.   -   On avait, il y a quelque temps, signalé la disparition inexpliquée d'une jeune fille de 23 ans, Marie Duval, domestique chez le sieur Prudent, à Meulles. Le corps de cette malheureuse vient d'être retrouvé, au fond d'une mare, sur la propriété de M. Périer, de Friardel. On attribue son suicide à un accès de folie. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1899  -  Victimes du travail.   -  Le sieur Casimir Maurice, 19 ans, domestique à Cuverville-la-Grosse-Tour, près Troarn, a eu un bras pris dans une moissonneuse qu'il conduisait et de sur laquelle il est tombé. Relevé assez grièvement blessé, il a été transporté à l'hôtel-Dieu de Caen. 

— La dame Eugénie Harel, âgée de 35 ans, demeurant à Orbec, ouvrière rubanière à l'usine de Friardel, a eu un doigt de la main droite pris dans un métier. L'amputation a dû être faite. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1900   -   Mari reçu à coup de trique.  -  François Beaucerf, 44 ans, est cantonnier à Friardel, près Orbec, sa iemme, Juliette Drutey, a quatorze ans de moins. Par la faute, ou plutôt par « les fautes » de son mari, dit la femme, les époux font deux lits depuis longtemps.

Cependant, le mari a quelquefois des envies d'aller reprendre sa place dans le lit conjugal. Armée d'un gourdin, sa femme en défend l'accès.

L’autre soir, notre Beaucerf ayant voulu prendre d'assaut le lit occupé par sa femme, celle-ci lui a donné un tel coup de bâton qu'il est allé montrer son front endommagé aux gendarmes, qui ont dressé procès-verbal.

La blessure n'aura pas de suites, le procès-verbal non plus, dit-on. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1900   -   Vol de juments.  -   Deux juments estimées 420 fr. ont été volées à Friardel, près Orbec, au sieur Armand Deshayes, propriétaire. (Source  : Le Bonhomme  Normand)

 

Février 1901   -   Truc ingénieux.  -  Depuis quelque temps, les poules de la veuve Motte, cultivatrice à Friardel, prés Orbec, disparaissaient une à une.

Son fils résolut de faire bonne garde. Bien lui en prit, car, la semaine dernière, il voyait s'avancer près de la haie de la cour la veuve Bérard, née Amante Guet, 45 ans, journalière à Orbec. Lui mettre la main au collet fut l'affaire d'un clin d'œil.

La veuve Bérard avait des hameçons recouverts de boulettes de pain qu'elle jetait aux volailles. C'est par ce moyen qu'elle les faisait, une à une, passe à la casserole. Les gendarmes l'ont arrêtée. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Terrible accident.  -  La dame Aupoix, 39 ans, à Friardel, près Orbec, était montée, avec son enfant de 12 ans, dans une voiture attelée d'un âne pour aller porter le déjeuner à son mari travaillant dans les champs. Comme elle traversait la voie ferrée, la machine d'un train de ballast allant à une assez grande vitesse culbuta la voiture qui fut lancée à sept mètres dans le talus. La dame Aupoix fut violemment projetée sur le sol, se brisant les deux clavicules, son enfant tomba sur la voie et les roues de la locomotive lui passèrent sur les deux jambes. On transporta les blessés à l'hospice d'Orbec.

La dame Aupoix y est morte une demi-heure après son arrivée. Quant à l'enfant, il a subi l'amputation des deux jambes, mais il succombait dans la nuit. Ce terrible accident ne serait pas arrivé si les barrières du passage à niveau avaient été fermées. L'enquête établira à qui en incombent les responsabilités.

(Source : Le Bonhomme Normand

 

Mars 1903   -   Viol.  -  La gendarmerie d'Orbec a arrêté le nommé Lucien Cussy, 18 ans, cultivateur à Friardel, où il demeure chez ses parents, pour viol, sur une  fillette de 10 ans, la petite A. M…..., qu'il avait attirée dans un herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Affaires de mœurs.  -   Albéric Catherine, 34 ans, né à Loucelles, journalier à Frénouville, près Caen, convaincu d'avoir abusé de sa petite fille de 8 ans et de sa belle-fille de 13 ans, a été condamné à 6 ans de travaux forcés. — Défenseur : Me  Roger.

— Achille Cussy, 18 ans, journalier à Friardel, rencontrait, au sortir de l'école, une fillette de 10 ans qu'il connaissait, il l'emmena dans un herbage et se livra sur elle à des actes répréhensibles. En raison de son âge et de ses bons antécédents, Achille Cussy a été acquitté. — Défenseur : Me  Méheudin. . (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Vol de vaches.   -   On avait volé dans un herbage, à Litteau, près Balleroy, une vache appartenant à la dame Pannier, propriétaire à Bérigny.

L'animal a été retrouvé au marché de Villers-Bocage, où il avait été mis en vente par un cultivateur de Cormolain, qui l'avait lui-même acheté au marché de Saint-Lô.

—  Une vache de 350 fr., appartenant au sieur Lesufleur, cultivateur à St-Ouen-le-Pin, près Cambremer, a été volée, la nuit, dans un herbage.

—  A Saint-Contest, près Caen, on a volé une génisse de 3 ans, estimée 400 francs, appartenant à la dame veuve Viel, cultivatrice.

— Une vache de 350 francs a été volée, pendant la nuit, dans l'herbage du sieur Arsène Callouet, cultivateur à Friardel, près Orbec. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1903  -   Bouilleurs de cru.   -   Au ministère des finances, on a décidé que, pour le Calvados, les propriétaires de 35 pommiers ou 20 poiriers et au-dessous bénéficieraient de l'amendement à la loi sur les bouilleurs de cru et seraient dispensés de toutes formalités. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1903  -   Adultères pardonnables.   -   Les époux Beaucerf, dont le mari est cantonnier à Friardel, ne pouvaient pas s'accorder. Le mari, voulant se débarrasser de sa femme, lui délivra un certificat de capacité, légalisé par le maire, sur lequel il prenait l'engagement de laisser faire à son épouse, Juliette Butey, 39 ans, tout ce qu'elle voudrait.

Se croyant dans son droit, elle accepta l'hospitalité de Jules Morel, 47 ans, journalier à Orbec. Mais le mari, reniant sa signature, a fait pincer les coupables qui ont été condamnés à 25 fr. d'amende, mais avec le bénéfice de la loi Bérenger.

—   25 fr. et la loi Bérenger ont été aussi infligés à Paul Cauchard, facteur à Lisieux, et à la femme Marie Allaire, 44 ans, qui vivaient ensemble. Il y a aussi des circonstances atténuantes dans cette affaire, car le mari est un brutal qui a été condamné à quatre mois de prison pour coups à sa femme et c'est pour se venger qu'il l'a faite pincer en adultère. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1915  -  Les désespérés.  -  Un sieur Louis Auguste dit Sophie, 57 ans, à Friardel, près Orbec, s'est pendu dans le bûcher des époux Heubert, cultivateurs, même commune. Auguste souffrait de violents maux de tête et il disait souvent que, le jour où il n'en pourrait plus, il se suiciderait.

 

Janvier 1920  -  Commune sans maire. -  Le conseil municipal était convoqué en deuxième séance pour nommer sa municipalité. M. Chandora, élu maire au premier tour, déclina cet honneur et il en fut de même de M. Girbal, élu au deuxième tour, et M. Alexandre Durand, élu au troisième. Le conseil a dû s'ajourner sans avoir réussi à faire accepter les fonctions de  maire à un de ses membres. 

 

Août 1920   -   En famille.   -   Au service de son beau-père, M. Picot, cultivateur à Friardel, canton d'Orbec, Roger Hunout, 17 ans, profita de l'absence de celui-ci pour s'introduire dans la maison familiale et faire main base sur une somme de 1 445 fr., qui formaient les économies de sa sœur. Il se rendit ensuite à Orbec, et de là, dans la direction de Bernay, où il fut rejoint à l'arrivée du train de la Trinité-de-Réville. Fouillé, on retrouva sur lui la somme volée. Il fut ramené à Orbec. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1921  -   Pour devenir berger.   -  Un incendies dont les causes étaient restées inconnues s'était déclaré dans une grange faisant partie de la ferme de M. Raoul Lefèvre, à Friardel, canton d'Orbec, causant ainsi une perte de 15 000 fr., dont une partie seulement était assurée.

Le fermier, qui n'avait aucun soupçon, s'aperçut que son domestique, Henri Sophie, 18 ans, cherchait à détourner la conversation chaque fois qu'il était question de l'incendie. Les gendarmes interrogèrent le domestique qui avoua, au bout d'un instant, avoir mis le feu à la grange parce que son patron lui refusait de conduire le troupeau de moutons, il a été écroué à Lisieux. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1922  -  Une scène de violence.    -   Se trouvant sans travail, Alphonse Lecanteur, employé dans une tréfilerie au Havre, arrivait, il y a quelques jours à Friardel, canton d'Orbec, pour y chercher de l'occupation.

Il se rendit chez le père de sa maîtresse, Ferdinand Butet, 57 ans, charron. Il fut entendu que Lecanteur mangerait et coucherait chez cet homme en attendant un emploi. On improvisa un lit dans la chambre même de Butet et de sa maîtresse, une fille Albertine Trouette, 47 ans, et cela marcha pendant quelques jours.

Un soir, étant ivre, Butet rentre chez lui et trouve, du moins prétend-il, la fille Trouette dans un tête-à-tête trop intime avec Lecanteur. Une discussion s'engage. Pris de colère, Butet décroche son fusil et tire à bout portant sur Lecanteur qui est atteint à l’épaule.

Ce dernier, malgré sa blessure, réussit à saisir le fusil et à décharger le second coup qui partit au hasard. Furieux, Butet injuria sa victime et la frappa avec violence. La fille Trouette, témoin de la scène, aida Lecanteur à se sauver et courut prévenir les gendarmes qui bientôt arrêtèrent Butet. L'état de Leanteur est assez grave. Il a été transporté à l’hôpital. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1924   -  Vol.   -  Des malfaiteurs se sont introduits dans la basse-cour de Mme veuve Chennevière. cultivatrice et ont dérobé six lapins, une dizaine de poules et poulets, un coq, une pintade et un canard. Mme Chennevière estime son préjudice à 300 francs environ et a porté plainte à la gendarmerie qui recherche les voleurs. ( Source : Ouest-éclair )

 

Février 1924   -   Fraude de lait.   -   La femme Ambourg, 28 ans. cultivatrice à Friardel. est inculpée de fraude de lait par mouillage. Ces faits lui rapportent 15 jours de  prison, 100 francs d'amende et, le tribunal ordonne, en outre, l'insertion et l'affichage du jugement.

 

Mars 1924  -  Falsification du lait.  -  A la suite, d'une plainte porté contre Mme veuve Toutain née Julienne Urset, 35 ans, cultivatrice, laquelle livrait du lait falsifié à la fromagerie du Merle, à Friardel, des prélèvements furent faits à son domicile. Un écrémage de 43% a été constaté à l'analyse.
Interrogée la veuve Toutain. très embarrassée, à d'abord avoué, avoir, en effet, prélevé un litre de crème sur deux traites, pour les besoins de sa cuisine. Ensuite, elle déclaré qu'ayant écrémé deux terrines de lait pour nourrir sept petits veaux, une erreur avait été commise par la bonne, laquelle aurait donné aux veaux le lait destiné à la fromagerie,
non écrémé alors qu'elle aurait livré chez M. du Merle le lait écrémé. Les réponses de la bonne, Lucie Aubry ont paru très suspectes et les faits ont démontré l'inexactitude des dires de Mme Toutain. Cette dernière est condamnée à 10 jours de prison, 600 francs d'amende, l'affichage et l'insertion du jugement sont, en outre, ordonnés.  


Avril 1926  -  Recensement.  -  85 maisons, 70 ménages, 272 habitants contre 270 en 1921.

 

Avril 1927  -  Écrasé par sa voiture.  -  Un employé de la fromagerie du Merle, à Friardel, M. Gustave Paul, 29 ans, conduisait un chargement de bois sur un terrain très en pente,  lorsque la voiture s'est  renversée. Pris sous la charge, l'infortuné domestique a eu la tête écrasée et a été tué sur le coup.

 

Juillet 1931   -  Inauguration de l’électricité.  -   L'inauguration de l'électricité du Syndicat Intercommunal de Meulles, Cerqueux, Familly, Friardel et Préaux a eu lieu dimanche après une messe célébrée en l'église de Meulles, par M. l'abbé Moussier, curé de Cerqueux.
Une nombreuse affluence se rendit à midi sur la place de la mairie arrivèrent bientôt M. Henry Chéron, nateur, ancien ministre, M. Boivin-Champeaux, sénateur, M. Noël,
sous-préfet de Lisieux, M. Henri Laniel, puté, M. le Comte de Colbert-Laplace, conseiller général, M. Ozanne, conseiller d'arrondissement, etc…  
Une aimable fillette, Mlle Renée Jobey, adressa un charmant compliment à M Henry Chéron et lui remit une gerbe de fleurs, pendant que Mlles Marguerite Pitard et
Jacqueline Courtois offraient d'autres gerbes de fleurs à M. le Sous-Préfet.
Le cortège se re
ndit au Monument aux morts les gerbes furent déposées.
Ensuite les personnalités et les invités de la Municipalité de Meulles assistèrent au Banquet présidé par M. Henry Chéron.
On reconnaissait à ses côtés MM. Boivin-Champeaux, sénateur ; Henri Laniel, député ; Noël, sous-préfet de Lisieux et, en face de lui, Pitard, maire de Meulles ; Pitard, fils, maire de Familly, et Heubert, maire de Cerqueux ; de Cobert-Laplace ; Ozanne ; Haimet, maire de Préaux ; Vattier, de la Folletière-Abenon ; Lanquetot, maire de Saint-Martin-de-Bienfaite ; Duvé, adjoint au maire d'Orbec ; Leloup, ingénieur ; Boudin-Desvergers, les ingénieurs de la compagnie électrique, un grand nombre de maires et d'adjoints des communes voisines Moulin, percepteur ; Hamon, directeur des
Échos d'Orbec ; Jean Bertot, du Lexovien.
Au discours d'éloquents discours furent prononcés par M. Noël, sous-préfet, Pitard, maire de Meulles, Boivin-Champeaux, sénateur, Henry Chéron, sénateur, Laniel, député.

 

Août 1937  -  Le télégramme à bon marché.  -  L'Administration des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en. 

Pour 3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier en toutes circonstances : relations d'affaires, de famille, de courtoisie, d'amitié, etc...

  Télégraphiez, pendant vos vacances. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

 Août 1937  -  La jeune domestique avait dérobé la bague de fiançailles de sa maîtresse.  -  La gendarmerie„ d’Orbec a mis en état d'arrestation, la fille Deceuninck Marguerite-Elisabeth, belge, 20 ans, au service de M. et Mme Barabé, cultivateur à Friardel, pour vol au préjudice de ses patrons d'une bague en platine, et brillants d'une valeur de 2  500 francs et de différents autres objets de moindre valeur. La servante indélicate avait placé le tout dans sa malle, qui a été soigneusement visitée par les gendarmes d'Orbec. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1938   -   Un retraité meurt tragiquement.  -  Dimanche après-midi, M. Julien, 67 ans, retraité des Chemins de Fer, demeurant au hameau de la Madeleine, à Orbec, s'était rendu chez son ami M. Lebarbey, cultivateur à Friardel. Alors que M. Julien s'employait à enfoncer des pieux à l'aide d'une masse, celle-ci se démancha et le marteau vint le frapper violemment à la tête.

Gravement blessé, il fut transporté à son domicile où il est décédé des suites d'une fracture du crâne.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Trois blessés dans un accident d’auto.   -   Un accident s'est produit vers 19 heures, sur la route de Rouen à Falaise, territoire de la commune de Friardel, lieu dit «  La Bourdonnière ».

Une auto conduite par M. Robert Thoumy, 31 ans, mécanicien-garagiste, 123, rue Grande à Orbec, qui était accompagné de MM. Albert Cruchaudeau, 46 ans, directeur des Contributions Indirectes, rue Saint-Rémy, à Orbec, et M. Baptiste Cardonnel, 35 ans. vérificateur principal des Contributions Indirectes, 231, rue Grande, à Orbec, a heurté avec son  avant, l'arrière d'une voiture hippomobile appartenant à la Maison Coquelin, et conduite par M. Robert Derouault, 32 ans, livreur-camionneur.

Le choc fut si fort que M. Derouault fut projeté sur la chaussée et que le cheval qui tirait la voiture fut dételé, ses harnais étant brisés.

MM. Cardonnel et Cruchaudeau furent légèrement atteints sur différentes parties du corps.

Quant à M. Thoumy, qui était coincé entre son siège et le volant, il fut retiré de sa fâcheuse position non sans mal, car il avait perdu connaissance. Il ne revint à lui qu'à son domicile, le lendemain de l'accident, vers 5 heures du matin. Son état cependant ne paraît pas grave.

Quant aux deux véhicules ( surtout l'auto, dernièrement achetée ) ils ont subi de graves dégâts.

L'enquête sur place a été faite par les gendarmes d'Orbec qui ont verbalisé contre le conducteur de la voiture hippomobile pour son défaut de feu rouge. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Un charretier à la tête écrasée entre deux véhicule.   Lundi soir à 19 h. 30, Michel Bosanski, domestique chez M. Vauquelin, propriétaire à Friardel, rentrait chez  son patron avec une charrette dont il dirigeait le cheval, en marchant à pied près de la voiture, quand il rencontra dans le chemin n° 46, un camion conduit par M. Deschamp, chauffeur chez M. Bisson, marchand de porcs, à Bernay.

Bosanski fut serré entre la roue de la charrette et le camion, à tel point qu'il eut le crâne écrasé. Le malheureux tomba sur le sol, et passa ensuite sous les roues de la charrette. La mort parait avoir été instantanée.

La gendarmerie d'Orbec, prévenue, a fait les premières constatations. Le Parquet de Lisieux a été avisé. La victime de ce cruel accident était âgée de 42 ans. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1944   -   AVIS  -   Frlardel   -   Suivant instruction reçues, les postes de T. S. F. doivent être remis à la mairie, a cet effet la mairie sera ouverte jeudi 30 mars de 15 h. à 17 h. pour les recevoir. 

-  La distribution des titres d'alimentation aura lieu pour les producteurs de blé le jeudi 30 mars de 9 h. 1/2  à 11 h., et vendredi 31 mars aux mêmes heures pour les autres catégories. (Les Échos du Calvados)

 

Mars 1944   -   Ce qu'il faut savoir.   -   Tout Français qui change de domicile est tenu de le déclarer, même si ce changement a lieu à l'intérieur de sa commune.

Cultivateurs qui, à l'époque des affermages, changez de domicile ou vous, citadins, qui déménagez pour la période de Pâques, n'oubliez pas de vous mettre en règle avec la Loi, sinon vous seriez passibles d'une amende.

La déclaration doit être faite an Commissariat de Police (ou s'il n'y a pas de Commissariat de Police, à la Mairie) avant le départ, dans la Commune du domicile que l'on quitte, et, dans les huit jours de l'arrivée, dans la commune où l'on s'installe. (Les Échos du Calvados)

 

Mai 1944  -  Vol de beurre.  -  La gendarmerie enquête sur un vol de 42 kilos de beurre, commis il y a quelques jours au préjudice de la laiterie Didier-Petit.

 

Novembre 1946  -  Un grave accident d’auto à Friardel.  -   Une voiture automobile conduite par M. Norbert Pigache, camionneur, à Pont-l’Evêque, dans laquelle avaient pris place son gendre, M. Robert Fouquet, instituteur et Fernand Popinel, débitant, tous deux domiciliés à la Folletière-Abenon, circulait sur la route d’Orbec au Sap, lorsque arrivée au lieu dit  l’Abbaye, la direction s’étant brusquement bloquée le véhicule tomba dans un fossé. M. Pigache a été grièvement blessé à la poitrine et M. Popinel a eu une cuisse fracturée, quant à M. Fouquet, il en a été quitte pour l’émotion. Secourus par les occupants d’une voiture qui suivait, les blessés ont été transportés à l’hôpital de Bernay. Les dégâts sont importants, mais couverts par une assurance. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Les renards.     Des malfaiteurs se sont introduits durant la nuit dans la basse-cour de M. René Martin, cultivateur à Friardel. Ils ont fait main basse sur dix poules, deux dindes, trois canards, deux coqs et deux lapins. Le montant du vol s’élève à 15 000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  Le remplacement des P.G. allemands.     Il est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de ceux-ci sont employés, le rapatriement va poser un grave problème de main-d’œuvre. Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois des pourparlers pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer les P.G. Pour obtenir ces ouvriers, les exploitants agricoles employant des allemands doivent dés maintenant en faire la demandes et remplir les contrats de travail qui sont à leur disposition au Bureau de main-d’œuvre agricole, à caen. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  Ah ! il a des bottes.     Robert Le Nouaille, 22 ans, ouvrier agricole à Friardel, exhibait une superbe paire de bottes. Les gendarmes, ayant de fortes raisons de douter qu’il en était le légitime propriétaire, interrogèrent le jeune homme, qui dut reconnaître qu’elles provenaient d’un cambriolage commis avec la complicité de deux domestiques de la localité, R…. T….., 18 ans, et A….. H….., 16 ans, au domicile de M. Barrat, actuellement à Nice. Le Nouaille s’est également emparé d’une couverture échangée avec M. Poussier, de Meulles, qui en ignorait l’origine. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    Au feu !     Un incendie qui s’est déclaré dans le bois de M. Le Désert, de Friardel, a ravagé cinq hectares de jeunes pousses. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1948   -   Les voleurs ne manquaient pas d'appétit.   -   M. Petyt, fromager à Friardel, à signaler la disparition à son domicile de 480 kg de beurre et de deux gigots. Les malfaiteurs se sont introduits dans la place en décelant trois carreaux de fer fraîchement posés et quittèrent les lieux en sortant par une porte donnant sur la route. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Sur la route.   -   A Friardel, un camion chargé de primeurs, appartenant à M. Gourdel, de Vimoutiers est entré en collision avec un camion de la laiterie Didier Petit, piloté par M. Eugène Poussard, Orbec. Dans l'accident, M. et Mme Gourdel ont été assez sérieusement blessé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Août 1948   -   Un incendie à Friradel.   -   Un sinistre attribué à un échauffement du fourrage qui y était entreposé, s'est déclaré dans le grenier d'un garage dépendante du presbytère.

On déplore la destruction de la charpente et de la toiture du bâtiment ainsi que 2 550 kilos de foin. Les dégâts sont dévalués à 300 000 francs. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   L'approvisionnement clandestin.   -   Claude Marcel, 41 ans, forain à Bois-Colombes (Seine), a été surpris par les gendarmes comme il sortait de la ferme de Mme Louise Bouaye, à Friardel, avec 14 kilos 500 de beurre qu’il déclara avoir acheté au prix de 500 francs le kilo. Le trafiquant en était à son troisième voyage en trois semaines. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Les colis indésirables.   -   A la suite de la saisie de plusieurs colis, le commissaire central rappelle qu'il est formellement interdit d'envoyer par la Poste des munitions de chasse. Des sanctions sévères sont prévues contre les délinquants. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Abbaye de FRIARDEL
FRIARDEL, par Orbec (Calvados)  -  Vieux manoir de Douville

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