1er Juillet 2025 |
EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS |
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GARCELLES - SECQUEVILLE |
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Canton de Bourguébus |
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Louis Marie, dit Thérèse, est âge de 33 ans, et marié. Il demeure à
Garcelles, pendant l'hiver, son occupation est de raccommoder des vans, et
il travaille à la moisson en été. Ses mœurs ne sont rien moins que régulières,
et deux crimes de viol, tentés ou consommés avec violence sur de jeunes
filles, l'une de 14 et l'autre de 8 ans, lui sont imputés. Les débats ont eu lieu à huis-clos. Le jury l'a déclaré seulement coupable d'attentats à la pudeur avec violence, et il a été condamné à dix ans de travaux forcés et à l'exposition. (Mémorial du Calvados)
Novembre 1849 - Tremblement de terre. - Il y a quelques jours, de violentes secousses, accompagnées de détonations souterraines, et ayant la plus grande analogie avec les tremblements de terre, se sont fait sentir dans plusieurs communes voisines de la ville de Caen : à Bretteville-sur-Odon, à Carpiquet, à Saint-Contest, à Garcelles, etc… Dans une foule d'habitations, des meubles on été violemment agités, déplacés même. Du reste, aucun accident n'est a citer. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1861 - La vigilance de la gendarmerie. - Une véritable expédition vient d'être dirigée, à la grande satisfaction des disciples de Saint-Hubert, contre plusieurs tribus de Nemrod de mauvais aloi, et, hâtons-nous de le dire, elle a été couronnée d'un magnifique succès. Lundi dernier, vers deux heures du matin, notre vigilante gendarmerie, dirigée par son adjudant, et accompagnée de quelques agents de police, que M. le commissaire central avait mis à sa disposition, se rendait, munie de pleins pouvoirs, à la Maladrerie, où elle procédait à une perquisition dans le domicile de certains Individus qui étaient signalés à l'autorité comme étant des filetiers de la plus dangereuse espèce. Le
lendemain, nos agents, continuant leur opération, se rendirent
successivement à Garcelles-Secqueville, à
Fontenay-le-Marmion, à Clinchamps, à Mondeville, et firent dans toutes
ces communes une razzia complète : vingt-deux filets, un nombre Cette
première expédition ne sera pas isolée, et nous espérons bien que le
gibier continuera d'être placé sous l'égide toute paternelle de
l'autorité.( Ordre et la Liberté )
Octobre 1862 - Le temps qu'il fait. - Une succession de tempêtes et de giboulées, mêlées de coups de tonnerre, cause, depuis plusieurs jours, de notables dégâts aux toitures de nos maisons et aux arbres de nos campagnes. Nous apprenons que, dans les vergers du Bessin et du Pays-d'Auge, beaucoup de pommiers ont été renversés ou au moins fort endommagés par la violence du vent du sud-ouest. Le baromètre, qui était descendu, ces jours-ci, au-dessous de 745 millimètres, est remonté, la nuit dernière, au-dessus de 752. Néanmoins, une pluie diluvienne est venue encore déconcerter, ce matin, les personnes qui espéraient une trève dans cette continuité de mauvais temps. Les colzas, dont on a planté cette année une quantité exceptionnelle, doivent avoir et au-delà l'eau nécessaire à leur reprise. Nos rivières ont considérablement grossi, mais nous n'avons jusqu'ici reçu la nouvelle d'aucune"inondation. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1862 - Par arrêté, en date du 31 octobre. - M. le préfet du Calvados a nommé M. Lahousse (Joseph) adjoint de la commune de Garcelles-Secqueville, en remplacement de M. Bouquet, démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet
1863 - Un accident.
- Dernièrement,
les nommés Bellenger (Paul), âgé de 28 ans, et Buquet (Florentin),
scieurs de long, demeurant à Garcelles-Secqueville,
Octobre 1863 - Deux incendies malveillants. - Depuis quelque temps, les incendies causés par la malveillance se multiplient dans notre contrée, de façon à jeter une certaine inquiétude dans la population rurale. Déjà nous en avons enregistré plusieurs dans nos précédents numéros. Aujourd'hui, on nous écrit encore de Garcelles-Secqueville, canton de Bourguébus, que, vendredi soir, 25 octobre, un sinistre de cette nature, attribué à une main criminelle, a dévoré dans cette commune une meule contenant 4 400 gerbes d'orge, appartenant au sieur Larue (Gustave), cultivateur. La perte s'élève à 3 300 fr., qui sont couverts par une assurance. La justice s'est transportée sur les lieux. - Le même jour, à huit heures du matin, un autre incendie, occasionné cette fois par des enfants qui s'amusaient à allumer du feu avec de la paille, a dévoré, à Verson, canton d'Évrecy, une maison d'habitation, une grange, une étable et une cave, appartenant à un sieur Tillard ; plus, 500 bottes de paille, appartenant aux époux Douville, locataires des immeubles incendiés. La perte est évaluée à 1 055 fr. Le tout était, dit-on, assuré. (l’Ordre et la Liberté)
Octobre 1863 - Les journaux de Paris publient la note suivante. - On sait qu'un décret du 4 septembre dernier affecte une partie des fonds destinés aux constructions de maisons d'école à l'ameublement du logement personnel des instituteurs et des institutrices, sous la condition que les communes contribueront pour une moitié à l'acquisition de ce mobilier, qui sera leur propriété. Le
ministre de l'instruction publique a décidé, en conséquence, que tout
projet de construction soumis à son approbation devra, à dater du 1er
janvier prochain, comprendre cette dépense évaluée à 600 fr., et au
moyen de laquelle les objets suivants seront achetés : -
2 lits, 2 tables de nuit, 8 chaises, 2 tables rondes, une commode,
une armoire, le tout en noyer ciré. -
2 toiles à paillasse, 4 matelas, 2 traversins, 2 oreillers, 2
couvertures en laine, 2 couvertures en coton. -
1 table de cuisine et 4 chaises de cuisine en bois blanc, 1
marmite en fonte, 3 casseroles, un seau. Toutefois,
l'acquisition d'un mobilier devra être faite, dès à présent, dans les
communes où la direction de l'école serait confiée à un instituteur ou
à une institutrice qui débuterait dans son emploi. Les
localités où il n'y a pas de mutation d'instituteur ou d'institutrice
recevront également la subvention de 300 fr., dès qu'elles se
décideront à acquérir le mobilier à l'usage
Mars 1873 - Tirage au sort. - On procède en ce moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront cinq ans de service.
Mai 1873 - Les Événements. - Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal De Mac-Mahon, duc De Magenta. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Août
1873 -
Glanage.
- Au
moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de
cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers
pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la
commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la
récolte. C’est une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils accomplissent.
Août 1873 - Mort accidentelle . - Jeudi, dans l'après-midi, la dame Tribouillard, âgée de 69 ans, demeurant à Secqueville-la-Campagne, était montée sur un grenier dont le plancher consistait en traverses de bois placées sur le sommier et non assujetties, les traverses sur lesquelles elle était placée s'étant écartées, elle fut précipitée sur le sol d'une hauteur de plusieurs mètres, et tomba sur les pieds, mais la secousse qu'elle éprouva fut si violente, qu'elle expirait quelques instants après.
Février
1875
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Mort par immersion. - Lundi,
vers 7 heures du matin, la nommée Félicité Palais, veuve Jean-Charles
Quesnel, âgée de 61 ans, journalière, demeurant à
Garcelles-Secqueville, a été trouvée noyée dans une mare de sa
commune. La levée et la constatation du cadavre ont fait connaître que
la mort était le résultat d'un suicide, que l'on attribue à la misère
et à un dérangement de ses facultés.
Juillet
1877
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Secours. -
A
Garcelles-Secqueville, 800 fr. pour restauration de son église ;
au Mesnil-Simon, 3 000 f pour restauration de son église ; 900 fr. à
St-Omer, pour son école ; 5 000 fr. à Espins,
pour construction d'une école.
Juillet
1880
- Blessure par à feu.
- Jeudi,
à Garcelles-Secqueville,
un enfant de onze ans et demi, Émile Lepelletier, jouait dans la boutique
de son père avec le fusil de ce
dernier, ce fusil était chargé. Un autre enfant, nommé Victor Martine,
âgé de sept ans et demi, qui se trouvait dans cette boutique, reçut
dans le ventre une partie de la
Janvier
1882
- Les
braconniers vont bien.
- La semaine
dernière, à Garcelles-Secqueville, les deux gardes particuliers de Mme
Dursus de Courcy surprirent en flagrant délit de braconnage le nommé
Thomasse, âgé de 47 ans, carrier à la Maladrerie, et ses deux fils,
Charles et Henri, âgés de 19 et 16 ans. Une lutte s'engagea entre eux et
les gardes, dont l'un, le nommé Lebreton, reçut de très graves
blessures. Les trois braconniers purent se sauver, mais ils avaient été
reconnus et viennent d'être arrêtés. L'état de Lebreton est très
inquiétant.
Octobre 1885 - Crime du braconnage. - Il y a six mois, Thomasse, braconnier de la pire espèce, sortait de prison, où il avait passé deux années pour coups et blessures au garde de M. d'Ursus. Aussitôt sorti, Thomasse a recommencé ses exploits de braconnier assisté de ses enfants et d'un nommé Achille Quinot. Tilly, Garcelles, Saint-Aignan et Cintheaux ont été pillés par ces misérables, qui ont été heureusement arrêtés, samedi la nuit, par les gendarmes de Bretteville-sur-Laize et deux des gardes de M. Bunouf. Ils ont été trouvés porteurs de plus de « huit cents pieds de filets ».
Juin 1887 - Les fortes chaleurs. - Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.
Juillet
1887 -
La
sécheresse.
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Si
le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux
céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse
prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les
vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se
développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer.
Juillet
1887 -
Révoqués.
-
Tandis
que le ministère laisse le désordre et la révolution s'étaler en
pleines rues à propos de M. Boulanger (n'ose dire un mot) il continue sa série de révocations,
retour de Jersey. Le
suffrage universel, qu'on foule indignement aux pieds saura remettre les
choses en l'état. Ce sera une honte de plus pour les proscripteurs. Ont été révoqués, dans le Calvados : MM. de Cornulier, député, maire de Fontaine-Henry, et de Saint-Quentin, maire de Garcelles-Secqueville.
Décembre 1887 - Le drame de Garcelles. - La semaine dernière, au début de la soirée, le sieur Germain Valette, garde de M. Dursus de Courcy, à Garcelles, surprit, à la sortie d'un bois, deux individus occupés à tendre des collets. L'un d'eux, à la vue du garde, tira sur lui un coup de fusil à 10 mètres, sans l'atteindre. A 200 mètres plus loin, ces mêmes individus, qui avaient pris la fuite, aperçurent le chien, du garde qui marchait devant son maître, firent feu sur le chien et le blessèrent. Puis les deux braconniers s'élancèrent sur le garde. Valette tira cinq coups de revolver et les deux individus prirent la fuite, chacun dans une direction différente. Quelques
heures plus tard, on trouvait sous bois un blessé qui déclara se nommer
Julien Renault, demeurant à Fresney-le-Puceux, que son compagnon se
nommait Léon-Jules Guillemette, 23 ans, tanneur, et que c'est lui
qui avait tiré les coups de feu. Guillemette fut arrêté le lendemain,
malgré une vive résistance. Renault a été blessé, par le garde, à la
partie supérieure du sternum par une balle de revolver qui n'a pu
directement pénétrer dans la poitrine. Elle a du contourner les parties
osseuses et se loger dans
une région inconnue. Trois autres balles dans le bras gauche, dont une a
traversé l'avant-bras en pénétrant dans les hanches. Le blessé a été
transporté à Caen, dans un état désespéré.
Mars
1888
- Gardes
et braconniers. -
Le 29
novembre dernier, Léon-Jules Guillemette, 23 ans, et François-Jules
Renault, 37 ans, tous deux journaliers à
Octobre 1893 - Pauvre vieille. - La veuve Ducellier, 80 ans, propriétaire à Garcelles-Secqueville, a mis le feu à ses vêtements, en se chauffant avec une chaufferette. Sa fille venait de sorti, lorsque, en rentrant, elle vit la malheureuse vieille entourée de flammes. Son état est très grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1894 - Accès de fièvre. - Dans la nuit de jeudi à vendredi, le sieur Félix Bisson, 64 ans, cordonnier à Garcelles-Secqueville, qui, depuis longtemps, souffre d'une maladie intérieure, s'est, dans un accès de fièvre, jeté par la fenêtre. Des voisins sont venus à son secours et l'ont relevé et transporté sur son lit. Son état est grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Chien enragé. - Un chien, qui a été reconnu atteint de la rage, s’est jeté sur un nommé Perrine, domestique de Mme Dursus de Courcy, propriétaire à Garcelles-Secqueville, et l'a mordu gravement à la main. Cet homme est parti à Paris pour suivre un traitement à l’institut Pasteur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Incendie. - Un incendie, dont la cause est inconnue, a éclaté dans les meules de paille appartenant au comte de St-Quentin, député, propriétaire à Garcelles-Secquevilles, le feu a détruit en outre 2 500 bottes de paille et une batteuse appartenant à M. Heusé, entrepreneur à Moult. Pertes : pour M. de St-Quentin, 625 fr., et pour M. Heuzé, 3 000 fr., le tout assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Les hannetons. - Le conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour être détruits. Ces hannetons devront être apportés à la personne déléguée par le maire, pour être détruits. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 - Fuyez les arbres
pendant l’orage. - Nous
sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos
lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous
les arbres pendant la tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de
cette imprudence la semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à
Chambles.
(Source :
Le Bonhomme
Mai 1896 - Mort accidentelle. - Samedi l’après-midi, un domestique de M. de Saint-Quentin, député et maire de Garcelles, connu sous le nom Piqueur 28 ans, est tombé d'un banneau chargé de sacs de grains, et une des roues lui a passé sur le corps. Il est mort après trois heures de souffrance. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Réserve territoriale. - Les hommes des classés de 1872, 1873, 1874, 1875, 1876, 1877, sauf ceux classés dans les services auxiliaires, sont prévenus qu'ils devront déposer leur livret individuel, soit à la mairie, soit à la gendarmerie de leur domicile ou de leur résidence, d'ici le 15 février. Ils doivent réclamer un récépissé lorsqu'ils remettent leur livret. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Morts subites. - Le sieur Jules Bapt, 38 ans, voyageur de commerce, originaire du Puy-de-Dôme, est mort, à la suite d'une hémorragie, à l'hôtel-Dieu, à Vire où il était en traitement pour une congestion pulmonaire. Le défunt, dont le frère habite Pont-d'Ouilly, mesurait deux mètres de haut. — Le sieur Jean Lemonnier, 73 ans, propriétaire à Courseulles, a été trouvé mort dans son lit. — Le sieur Victor Leneveu, 60 ans, journalier à Garcelles-Secqueville, venait de prendre son repas du matin, lorsqu'il se Leva pour se rendre à son travail et tomba mort frappé d'une apoplexie foudroyante. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1899 - Commencement d'incendie. - Un commencement d'incendie s'est déclaré dans le grenier de M. Armand Marie, matelassier à Garcelles-Secqueville. La toiture de la maison a été brûlée. Les causes de cet incendie sont inconnues. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1899 - La neige. - Lundi la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très vif. Les arbres à fruits ont souffert. (source M. du C.)
Avril
1899 -
Morts subites. - Le
sieur Charles Legrand, 47
ans, régisseur des fermes de M. le comte de Saint-Quentin, à
Garcelles-Secqueville, est mort subitement dans un champ. —
On a trouvé dans un vieux chemin, à Beuvron-en-Auge, le cadavre du sieur
Jéhanne, 46 ans, tonnelier à St-Aubin-Lebizay, près Cambremer. Jéhanne
était disparu de son domicile depuis plusieurs jours. Comme il était
adonné à la boisson, il a succombé à une congestion cérébrale. — Le sieur Victor Marie, 37 ans, épicier et débitant à Condé-sur-Noireau, souffrant depuis quelques jours, se sentant pris de faiblesse, monta à sa chambre pour s'y reposer. Il y était à peine arrivé qu'il expirait. (source M. du C.)
Juin
1899 -
Attentats à la pudeur.
- Le
bruit court que le sieur Richer, cultivateur à Mosles, aurait trouvé
dans un de ses herbages, à Monceaux, près Bayeux, deux — Dimanche soir, le nommé Marcel Angué, 34 ans, domestique depuis 15 jours chez M. le comte de Saint-Quentin, à Garcelles-Secquerille, a été arrêté à Moult comme auteur d'un attentat à la pudeur sur une fillette de 11 ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Coup de pied de cheval.
- Le
sieur Stéphane Lefèvre, 26 ans, domestique chez le comte de
Saint-Quentin, propriétaire à Garcelles-Secqueville, près Bourguébus,
a été blessé grièvement à la tête par une ruade d'un cheval qu'il
soignait. Son état est des plus inquiétants. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1901 - Mort de ses blessures. - Nous avons annoncé que le sieur Stéphane Lefèvre, 20 ans, domestique chez le comte de Saint-Quentin, propriétaire à Garcelles-Seçqueville, près Bourguébus, avait été gravement blessé à la tête par la ruade d'un cheval qu'il soignait. Cet homme est mort à l'hôtel-Dieu de Caen, où il avait été transporté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Outrages publics à la pudeur. - Procès-verbal a été dressé contre le sieur Jules Bisson, 29 ans, cultivateur à Garcelles-Secqueville, et la femme Marie Denise, 39 ans, journalière, rue du Ham, pour avoir été surpris prenant librement leurs ébats sur le Grand-Cours, à Caen. — La gendarmerie de Honfleur a dressé procès-verbal au nommé Amand Desson, 51 ans, journalier, aussi pour outrage public à la pudeur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - La passion d’une vieille fille. - Valérie Leclerc est une vieille fille de Garcelles-Secqueville qui a dépassé 45 ans. Elle est enragée de ne pas avoir trouvé de preneur. En dernier ressort, elle avait jeté son dévolu sur le sieur Eugène Lair, cultivateur. Celui-ci faisant la sourde oreille, la vieille fille a d'abord essayé de le tenter, en lui chuchotant tout bas un tas de tendres propos. Mais il faut croire que le cœur de maître Eugène est de pierre, car il est resté indifférent. La pauvre Valérie s'en est vengée, en lui criant à tue-tête des propos qui feraient supposer qu'il est un homme incomplet. Afin de pouvoir se les faire répéter par les témoins, le tribunal de Caen à du prononcer le huis clos. L'enragée vieille fille a été condamnée à six semaines de prison et 16 fr. d'amende. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1903 - Incendies. - Chez le sieur Georges Leroy, directeur de la fabrique de boites à fromages, à Livarot. Pertes 1 50O fr. Assuré. — D'une maison appartenant au sieur Bénard, charpentier à Courtonne-la-Ville, et louée aux époux Adeline, détenus à la maison d'arrêt de Bernay. Pertes pour le propriétaire, assuré, 1 500 fr. ; pour les locataires, dégâts non encore estimés. — D'une meule de 1 200 bottes de paille au sieur Pierre Lesaulnier, cultivateur à Garcelles-Secqueville. Pertes 400 fr. Assuré.
Août 1912 - Cheval volé - Un inconnu a dérobé un cheval bai brun, entier, de 30 mois, appartenant à M. Le sénateur de Saint-Quentin. Toutes les recherches faites pour les traces du voleurs sont jusqu'ici restées infructueuses.
Juillet
1913 - Le feu - Un incendie dont les
causes sont accidentelles a détruit une grange au milieu du bourg et
renfermant du foin. Le feu a été mis par une lampe qui éclairait la
dame Lesaulnier et ses quatre enfants en train de ramasser du foin,
laquelle lampe se décrocha accidentellement. Les pompiers de
Fontenay-le-Marnion n'ont pu inonder
que les décombres. Octobre 1913 - Incendie - Un incendie qu'on croit allumé par un cheminot se vengeant d'avoir été éconduit, a détruit en partie la ferme de M. Jules Quesnel, cultivateur. Février
1922 -
Une ruade mortelle. -
En
passant derrière, un cheval qu’il venait de ferrer, M. Paul Marie, 31
ans, maréchal à Garcelles-Secqueville canton de Bourguébus a reçu une
ruade violente qui l'a atteint en pleine poitrine. On le releva aussitôt
mais il est mort peu après. (Source : Le Bonhomme Normand) Mars
1947 -
La reconstruction. –
Ont été déclarés communes sinistrées les localités de :
Bretteville-sur-Odon, Garcelles-Secqueville, Hubert-Folie,
Tilly-la-Campagne et Vierville. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Le voisin se servait. - En rentrant chez elle vers 22 h. 30, Mme veuve Leroux, 65 ans, commerçante à Garclles-Secqueville, s'aperçut que des lueurs éclairaient sa boutique. Parvenue à pénétrer dans son magasin, sans attirer l'attention du voleur, Mme veuve Leroux ouvrit brusquement la lumière électrique et se trouva nez à nez avec son voisin Alfred Quesnel, 29 ans, ouvrier à la S.M.N. Ahuri, Quesnel qui tenait des boîtes de conserves, les lâcha précipitamment et s'enfuit par le jardin. Mme veuve Leroux appela à l'aide. Retrouvé
par la gendarmerie, Quesnel a reconnu les faits, précisant qu'il avait
agi sous l'empire de la boisson il a été arrêté. (Source : Le
Bonhomme Libre) |
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GARCELLES (Calvados) - Le Village |
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