Septembre
1844 -
Police correctionnelles.
- Audiences
des 7 et 9 septembre.
—
Six mois de prison
ont été prononcés contre Jean-Baptiste Dubosq, journalier à St-Lô,
pour rupture de ban et escroquerie exercée envers les époux Levieux,
cabaretiers à Osmanville.
—
Louis-Gustave Jeanne, tourneur en bois à Bayeux, convaincu de
plusieurs escroqueries, a été condamné en treize mois de prison.
—
Le tribunal a condamné Gabrielle Fontaine, Jacques Lange, la
femme Lange, Auguste Duclos, la femme Duclos, la femme Leglinel, la
femme Bertrand, la femme Jacques Louis, Jules Damour et enfin Gabriel
Cosne, tous de Littry, en une amende, pour les uns de 8 fr., pour les
autres de 5, de 3 et de 1 fr. pour voies de fait et violences exercées
contre le sieur Ravenel, de la même commune. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1844 -
Avis aux maires. - L'administration
préfectorale vient d'adresser à MM. les maires du Calvados la
circulaire suivante : Caen, le 12 septembre 1844.
Messieurs,
je crois utile d'appeler votre attention sur la disposition de l'article
34 du décret du 23 juin 1806, concernant la police du roulage. Cet
article est ainsi conçu :
Tout
propriétaire de voitures de roulage sera tenu de faire peindre sur une
plaque de métal, en caractères apparents, son nom et son domicile :
cette plaque sera clouée en avant de la roue et au côté gauche de la
voiture, et ce, à peine de vingt-cinq francs d'amende : l'amende sera
double si la plaque portait, soit un nom, soit un domicile faux ou
supposé.
Quoique
cette disposition soit aussi claire que précise, il arrive
journellement qu'on s'en écarte. Des propriétaires font clouer la
plaque au collier du cheval de limon ; d'autres la remplacent par une
bande de papier portant leur nom et leur domicile. En agissant ainsi,
non-seulement ils se mettent en contravention avec les prescriptions du
décret, mais encore ils appellent sur ces infractions l'attention des
agents chargés de les constater. De là une foule de procès-verbaux
nécessairement suivis de condamnations.
Je
vous engage, Messieurs, à profiler de vos relations avec vos
administrés pour leur rappeler qu'il est indispensable, pour prévenir
les poursuites, que la plaque soit en métal, qu'elle soit clouée sur
la partie de la voiture indiquée par le décret, et que l'inscription
qu'elle porte soit lisible et apparente. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juin
1846 -
Nouvelles locales. - Le
27 mai, à Fontenay près Isigny, une jeune mère de trois petits
enfants est tombée dans un abreuvoir et y a péri faute de secours.
Lorsque ce malheur a été connu, il était trop tard pour rappeler la
victime à la vie. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1847 -
Nouvelles locales. -
Le 11 de ce mois, la nommée Justine Roger, sur laquelle pesait
des soupçons de vol et de vagabondage par le garde-champêtre de
Geffosses, et remise entre les mains de la gendarmerie d'Isigny. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1847 -
Police correctionnelle de Bayeux.
-
Audience du 13 septembre 1847.
—
Le nommé Jacques Le
Courtois, journalier, demeurant à Geffosses, a été condamné par
défaut en 3 jours d'emprisonnement pour vol de poisson dans un étang.
—
Pour avoir injurié M. le
maire de Baynes, dans l'exercice de ses fonctions, Victoire Bernière,
journalière à Cerisy-la-Forêt, a été condamnée en 15 jours d'emprisonnement.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1848 -
Nouvelles Maritimes.
-
Un sloop anglais monté de deux hommes seulement a fait naufrage
dans la nuit du 11 au 12 novembre sur la côte de Gefosses (
arrondissement de Bayeux ). Le navire était sur lest, on ignore sa
destination et à quel port il appartient.
Les
cadavres ont été retrouvés le 13, l'un parait âgé de 55 à 60 ans,
l'autre d’environ 50 ans.
—
Le brick français l’ « Artilleur », du Havre, allant de
Newcasle à Toulon, a été abordé en mer par un navire anglais qui a
fait de fortes avaries à ses voiles et à son gréement, et cassé son
beau-pré et son grand mat de hune. Ce navire a pu relâcher à
Cherbourg, faisant beaucoup d'eau.
BOULOGNE,
17 novembre. — Un bateau pécheur, en arrivant ce matin à l'entrée
de la passe a chaviré, et l'équipage composé de sept personnes a
été entièrement noyé.
FÉCAMP,
22 Novembre. — Le brick terre-neuvier « Amitié », cap,
Magnan, est entré ce matin, de seconde pêche, avec un chargement de 15
000 morues. Les mauvais temps sont cause de ce peu de réussite. (source
Journal de Honfleur)
Juillet
1853 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 6 juillet 1853.
Un
autre vol de volailles, commis en la commune de Geffosses par
Victor-Constant Fauconnier, âgé de 21 ans, journalier, né à Longues,
demeurant à Maisy, et Louis-Théodore Travers, âgé de 22 ans,
domestique, né à Cardonville, demeurant à Geffosses, a été
réprimé contre le premier, par un emprisonnement de 3 mois, et contre
le second , par un mois de la même peine. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Février
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Courtoise.
- Audience du 7
février.
Marie
( Michel-Victor ), 37 ans, journalier, né à St-Clément demeurant à
Fontenay-sur-le-Vey ; Lebourgeois ( Marie-Jacqueline ), âgée de 18
ans, domestique, née à Osmanville,
demeurant à Maizy ; Duclos ( Marie Jeanne Michelle ), veuve Marie, 70
ans, journalière née à St-Clément, demeurant à Fontenay-sur-le-Vey.
La
fille Lebourgeois et la veuve Marie, étant en service chez la dame
Iemarchand, lui volèrent une somme de 5 000 fr., et une grande
quantité d'objets mobiliers. Une somme d'argent assez importante fut
saisie chez le sieur Marie qui reconnut que cet argent lui avait été
remis par sa mère et par la fille Lebourgeois, et qu'il l'avait reçu
sachant bien qu'elle en était l'origine.
Marie
et la fille Lebourgeois ont été condamnés, l'un à quatre ans l'autre
à trois ans d'emprisonnement, par suite de l'admission de circonstances
atténuantes, quand à la veuve Marie, le jury lui a refusé la même
faveur, elle a été, en conséquence, condamnée à 6 ans de
réclusion.
(source
Le Journal de Honfleur)
Mars
1854 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
- Audience
des 15 mars 1854. Ont été
condamnés :
—
Farcy Hubert-Pierre, âgé de 52 ans, Farcy Charles-Antoine, âgé de 25
ans, Farcy Auguste-François, âgé de 16 ans, maçons, demeurant en la
commune de Monceaux, et Bréard Engène-Désiré, âgé de 18 ans,
domestique, demeurant à Fontenay-sur-le-Vey, chacun en
trois francs d'amende, pour avoir, dans le mois d'août 1853, à
Fontenay, pêché à l'aide d'un instrument de pèche prohibé.
—
Thouraille Françoise Joséphine, femme de Joachim-Michel Nicolle,
âgée de 47 ans, Nicolle Joséphine Marie, âgée de 24 ans, et
Nicolle-Alexandrine-Emélie, âgée de 22 ans, cultivatrices, demeurant
à Saint-Loup-Hors, la première, en 25 francs d'amende, et les deux
autres, chacune en 5 francs de la même peine, pour détournement de
meubles saisis. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1855 -
Nouvelles locales. -
Un violent incendie a eu lieu, lundi denier, vers la fin du jour,
en la commune de Geffosses, à 4 kilomètres d'Isigny. Deux maisons
habitées, appartenant l'une à M. Quesnel, l'autre à M. Bacon, et un
cellier appartenant à M. Picard, ont été la proie des flammes, avec
la plus grande partie de leur mobilier.
La
perte est estimée à près de 3 000 fr. Une partie seulement des
bâtiments était assurée.
Tous,
dans cette douloureuse circonstance ont fait leur devoir : M. le curé,
M. le maire, les habitants de Geffosses et des communes voisines, le
commissaire cantonal, la gendarmerie d'Isigny, les brigades des douanes
de Maisy, de Fontenay, de Saint-Clément et d'Isigny, M. le curé d'Osmanville,
M. Lenormand fils et beaucoup d'autres personnes dévoués dont nous
regrettons de ne pouvoir citer les noms, ont rivalisé de courage et
d'énergie.
Le
feu a pris par l'imprudence de jeunes enfants qui, pendant l'absence de
leurs parents, avaient allumé, au rez-de-chaussée, un brasier dont la
flamme ne tarda pas à se communiquer à l'étage supérieur et à la
couverture.
Par
suite de cet incendie, deux pauvres familles, sept enfants en bas age
restent sans asile et sans pain, mais la charité publique, nous
l'espérons bien, ne les abandonnera pas. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1855 -
Tribunal de Police Correctionnelle.
-
Audience du 1er août 1855.
—
Pierre André, cultivateur, demeurant à Geffosses, paiera une amende de
vingt-cinq francs, pour avoir conduit sur les moulières de Maisy une
voiture attelée d'un cheval.
—
Pareille condamnation a été prononcée contre Jean-baptiste Vautîer,
patron de barque, demeurant aux Veys, pour avoir embarqué un individu
qui ne figurait pas sur le rôle d'équipage de son bateau.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1860 -
Réunion de communes. -
Réunion de la commune de Fontenay à celle de Géfosse, le
Conseil général, prescrivant d'instruire le projet de réunion de la commune
de Fontenay à celle de Géfosse, une enquête administrative, un plan
d'ensemble des deux communes, et l’avis de Mgr l'évêque de Bayeux et
de Lisieux favorables au
projet de la réunion, est incontestablement favorable aux intérêts
municipaux des deux communes, que la situation topographique de Géfosse
et son importance
relative désignent cette commune comme chef-lieu de la nouvelle
circonscription communale, il y a lieu de réunir la commune de Fontenay
à celle de Géfosse, sous le nom de Géfosse-Fontenay.
Septembre
1860 - Conseil Général du Calvados. -
Séance du 29 août. A
3 heures, les président, secrétaire, ainsi que M. le préfet, sont au
bureau.
Voici
le résumé des principales délibérations admises sans discussion par
le Conseil général, sur la proposition de ses diverses commissions :
-
Réunion de la commune de Fontenay à celle de Geffosses.
Le Conseil est d'avis qu'il y a lieu de réunir la commune de Fontenay
à celle de Geffosses, sous le nom de Geffosses-Fontenay.
-
Allumelles dites amorphes. Le Conseil renouvelle le
vœu que l'administration prohibe l'emploi des allumettes chimiques
ordinaires.
-
Échardonnage. Le Conseil prie M. le préfet de
renouveler ses instructions relatives à l'échardonnage, en invitant
les maires et les gardes-champêtres de veiller à la stricte exécution
de ses arrêtés.
-
Bureau de distribution de Saint-Julien-le-Faucon. Le Conseil
renouvelle le vœu que le bureau de ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1879
-
Secours et subventions. -
Le
gouvernement vient d'accorder
25 000 fr. pour achever les travaux d'assainissement de la Dives.
- Des secours ont été accordés aux communes ci-après
: Maisons, pour construction d'une école mixte, 600 fr.
- Saint-Jean-des-Essartiers,
pour restauration du presbytère, 600 fr.
- Cesny-aux-Vignes,
pour restauration de l’église, 500 fr.
- Geffosses-Fontenay,
pour acquisition d'un autel, 300 fr.
- Saon, pour
acquisition de mobilier à l'église, 300 fr.
Juillet
1879
-
Les pluies d’aujourd’hui et les pluies d’autrefois.
- Dimanche
dernier,
on a lu dans toutes les églises une circulaire de Mgr l'évêque
de Bayeux ordonnant des prières publiques pour la cessation de la
pluie. Il faut remonter à plus d'un siècle et demi, à 1725, pour
trouver une année aussi pluvieuse que 1879.
En
1725, la pluie ne cessa de tomber trois mois
durant,
on fit également des prières publiques et on promena dans Paris la
châsse de sainte Geneviève. La pluie cessa deux jours après. Nous,
sommes moins heureux en 1879, car depuis que les prières publiques sont
commencées, la pluie tombe de plus belle, sans aucun égard pour les
circulaires et les prières épiscopales.
Mars
1881 -
Un
homme noyé.
-
Vendredi, le nommé
Victor Dubois, âgé de 62 ans, jardinier à Maisy, s'est noyé à la
mer en péchant aux moules. Son corps a été trouvé sur la côte, à
Geffosses-Fontenay. Cet homme a dû se laisser surprendre par la marée
montante.
Mai
1894 -
Tué par un taureau. -
Le sieur Magloire, 61 ans, gardien d'herbages, a été mutilé
par un taureau appartenant au sieur Delphin Hue, à Gefosse-Fontenay, canton
d'Isigny. Le malheureux,
qui avait été horriblement mutilé, est mort de ses blessures. Le
propriétaire, à différentes reprises, l'avait prévenu de ne pas
passer dans l'herbage où se trouvait le taureau qu'il savait
très méchant. Magloire, pour abréger son chemin, persistait à y
passer. Il est donc mort victime de son imprudence. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Tribunal de
Bayeux. -
Victorine
Lévêque, 52 ans, journalière à Cricqueville-sur-Mer, 4 mois et
Louise Lévêque, femme Jeannette, 29 ans, 2 mois, vols à Cricqueville.
—
Angeline Marie, femme Mahier, 29 ans, servante à Englesqueville,
s'était louée à une dame Petit Dulongpré, qui lui a versé 12 fr. de
vin, à un sieur Pain, cultivateur à Longueville, qui lui a donné 11
fr., enfin, au sieur Mouillard, cultivateur à Grandcamp, qui lui a
remis 15 fr., mais elle ne s'est pas présentée chez ces personnes, 15
jours.
—
Jules Yvon, 36 ans, et Jean Dupont, 37 ans, vol de cidre chez le maire
de Montfiquet, chacun 6 Jours de prison.
—
Victor Perrier, 29 ans, bris de clôture chez le sieur Chouquard,
restaurateur à Bayeux, 2 mois
—
Aimé Victoire, 25 ans, journalier à Caenchy, vol de cages à pommiers
au sieur Hébert. 15 jours.
—
Alfred Mahier, coups à la dame Marie, demeurant à Caenchy, 2 mois.
—
Léon Gouet, 27 ans, journalier à Gefosses-Fontenay, vol de deux
chiens au sieur Ravenel,
1 mois. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Un nouveau mode de strangulation.
- Un
cheminot, sans domicile, nommé Victor Paris, 58 ans, né à Cahan (Orrne),
pour se donner la mort, avait tordu en
corde son mouchoir,
et, après l’avoir mis à son cou, comme une cravate, il prit son
bâton de voyage qu'il passa dedans, et fit cinq tours. Ce fut dans cet
état qu'il fut trouvé inanimé route d'isigny à Géfosses-Fontenay.
Sur
une feuille de son livret, il avait écrit au crayon : « Je me suicide,
parce que, je n’ai pas d'ouvrage ! » (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Danger des armes à feu.
- Un jeune
domestique de 21 ans, à Gèfosses-Fontenay, près Isigny, se servait
d'une arme à feu, lorsque le coup partit lui enlevant l'index de la
main droite. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1899 - Une noyée.
- Mercredi, une jeune fille de Saint-Germain-des-Pert, nommée
Mlle Hamel, s'est noyé en prenant un bain, sur la plage de Géfosses,
petite commune située sur le littoral, entre Isigny et Grandcamp.
Le
corps de cette malheureuse a été trouvé le même jour devant le
casino. Les effets de la fille Hamel étaient à 300 mètres en aval de
cet établissement, endroit où elle avait dû se baigner. On
suppose qu'elle a succombé aux suites d'une congestion. Des formalités
d'usage ont eu lieu pour constater cette mort.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Noyé dans un fossé. -
On a découvert, à Géfosses, près Isigny, dans un fossé où
il était tombé accidentellement, et la tête enfoncée dans quelques
centimètres d'eau, le sieur Magloire Coubrun, tisserand.
Coubrun,
dont la santé était très mauvaise, avait souvent des éblouissements.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - Incendies. -
A Géfosse-Fontenay, au lieu dit le
« Casino », d'un bâtiment en planches de 18 mètres de
longueur, appartenant au sieur Manier, débitant à Maisy. Des vins,
eaux-de-vie et liqueurs ont été brûlés. Pertes, environ 7 000 fr.
Assuré.
—
A Saint-Martin-de-la-Lieue, dans une cave renfermant des bourrées et
appartenant au sieur Castelain, journalier. Non assuré.
— D'une maison à usage de
café, au sieur Breux, chaussée de Colombelles. Pertes, 3 000 fr.
Assuré.
— Dans le grenier du sieur Lemonnier,
boulanger à Honfleur. Pertes, 4 500 fr. Assuré. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - La poste fermée le dimanche.
- A
partir du 1er novembre, les guichets des postes, télégraphes et téléphones seront
fermés à midi les dimanches et jours fériés. La remise des lettres
poste restante et le paiement des mandats télégraphiques seront
assurés l'après-midi par les agents des guichets télégraphiques.
—
Quant aux malheureux facteurs, ils continueront à trimer toute
l'après-midi, les dimanches comme les autres jours.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Mort accidentelle.
- Le
sieur Isaïe Marie, boulanger, épicier et débitant de boissons à
Saint-Sauveur-Lendelin (Manche), était venu à Géfosses, près Isigny,
avec une voiture attelée de deux chevaux, pour y prendre de l'engrais
de mer.
La
voiture à moitié chargée, Marie voulut accrocher les chaînes des
côtés de la maringote, mais les chevaux, pris de peur, partirent au
galop, Marie fut renversé brusquement et tomba, se blessant gravement
au côté.
Transporté
à son domicile, le malheureux y est mort après d'horribles
souffrances. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Le temps probable (6
– 12 mai).
- Le
temps d'abord probablement assez froid dans la nuit du 5 au 6 mai veut
ensuite se réchauffer rapidement, ce qui amène des pluies orageuses du
6 au 8, puis, après s'être refroidi les deux jours suivants, le temps
se reprend à se réchauffer et enfin devient couvert ou pluvieux du 12
au 13 mai. Albert
Barthot, Aublgny (Cher). (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Accidents mortelles.
- La
veuve, Quintaine, journalière à Montbertrand, près Bény-Bocage,
était montée sur une échelle, d'où elle passait des bottes à une
autre personne qui les tassait dans un grenier. Soudain, perdant
l'équilibre, elle fut précipitée sur le sol, se brisant la colonne
vertébrale. Elle est morte sur le coup.
—
Le sieur Prosper Chartes, 27 ans, domestique à Géfosses-Fontenay, est
tombé sous la roue de sa voiture. Il n'a survécu que quelques minutes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Sans concurrent. -
M. Hue, maire de Géfosses, a été élu conseiller
d'arrondissement d'Isigny, en remplacement de M. Demagny, nommé
conseiller général. M. Hue n'avait pas de concurrent. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Tamponné.
- Un sieur François
Harivel, 35 ans, journalier à Maisy, voulait prendre le train pour
Isigny. Comme il était complètement ivre, il n'attendit pas l'arrêt
et tomba sur la voie, près du garage de Géfosse.
Un
autre train arriva avant qu'il ait pu se relever et, malgré les efforts
du mécanicien, Harivel fut atteint à la tête par la locomotive et un
wagon. Ses blessures ne sont pas mortelles. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Animaux volés. - Une
jument de 500 fr. au sieur Touyon, cultivateur, a été volée dans un
herbage, à la Graverie, canton de Bény-Bocage.
—
On a volé, la nuit, dans
un herbage où il était au pâturage un bœuf de 350 fr., à M. Laisné
des Hayes, propriétaire à Mesnil-Simon, près Lisieux.
—
Une vache au sieur Albert
Fouchet, à Gefosses-Fontenay, près Isigny, a disparu lundi
dernier du champ de foire de Carentan.
—
Le sieur Pierre Lecouturier,
cultivateur à Meuvaines, près Ryes, allant visiter six veaux au
piquet, n'en a retrouvé que cinq, sans licols ni chaînes. Une génisse
de 230 fr. n'a pu être retrouvée.
—
A Lieury, près Saint-Pierre-sur-Dives, trois vaches, d'une valeur de 1
100 francs, au sieur Raphaël Guillemine. cultivateur à Morières, ont
été volées dans un herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1907 -
Important
vol de bois. - M Gustave Hue,
propriétaire à Géfosse-Fontenay, s'apercevait depuis environ deux
mois que des malfaiteurs dévalisaient journellement ses clôtures et
lui volaient du bois.
M.
Hue ne dit rien tant que les voleurs ne s'attaquèrent qu'au petit bois,
mais, depuis huit jours, s'étant aperçu qu'on s'attaquait aux jeunes
arbres et que 50 frênes, ormes et chênes,
avaient disparu, il a porté plainte. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1921 -
Une hécatombe de renards.
- Une
battue au renard organisée chez M. Carabeuf, à Géfosse-Fontenay,
canton d'Isigny, sous la direction de M. Poincheval, a
donné de bons résultais : 2 mâles, 5 femelles et 12 renardeaux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1924 -
Un drame sanglant .
- Dans la
soirée
de samedi un drame sanglant s’est déroulé dans
une
ferme située
sur
le
territoire
de
la
commune
de
Geffosse-Fontenay,
près
d'Isigny.
M. Lesouef,
cultivateur,
avait à son
service trois
domestique, les nommé
Hautemanière Lecornichon et
Bonaparte. Ces
deux derniers
étaient animés
d'une jalousie
féroce contre
leur camarade
Hautemanière, devenu
l'homme de
confiance du
fermier. Des
discussions fréquentes
éclataient, entre
eux. Samedi
dernier, Hautemanière
était dans
la boulangerie de la ferme
lorsqu'un coup
de fusil
tiré à bout
portant l'atteignit.
Il s'écroula
dans une
mare de
sang, la
mort fut
presque instantanée.
On accourut
au bruit
de la
détonation et
l'un des employé
Lecornichon, avait
encore à
la main le
fusil qui
avait servi
au meurtre.
Il expliqua au
personne, de
la ferme
et au
fermier que
coup était
parti accidentellement.
Mais ces
explications parurent
invraisemblable. La gendarmerie
d'Isigny fut
informée
et procéda
à une
enquête.
D'autre part,
le Parquet
de Bayeux
s'est transporté,
hier sur
les lieux
et, après
avoir entendu
les domestiques Lecornichon
et Bonaparte,
il a procédé,
à l'arrestation de
ces deux
̃hommes dont,
la culpabilité
parait certaine.
Ces deux
hommes nourrissaient
un profond
ressentiment
contre leur
camarade qui
avait la
confiance du
patron. Ce
serait donc
la jalousie
qui aurait
inspiré le
crime.
Avril
1924 -
Ce n’était pas un crime.
- Nous
avons raconté
comment, le
5 avril,
M. Charles
Hautemanière, journalier
chez M.
Albert Souef,
cultivateur à
Géfosse-Fontenay,
avait été
tué
d'un coup
de fusil
par un
domestique de
la ferme,
Maurice Lecornichon,
19 ans,
originaire d'Omansville,
avec lequel
était un
autre domestique,
Georges
Bonaparte, 19
ans.
Comme Lecornichon
vivait en
assez mauvais
termes avec
M. Hautemanière,
et qu'il
avait dû
proférer des
menaces à
son endroit,
on crut
tout d'abord
à un crime
et on
arrêta
les deux
domestiques qui
furent écroués
à la prison
de Bayeux.
Mais à
la suite
de l'enquête
menée par
le Parquet, on
a reconnu
que la
mort de
M. Hautemanière
était bien
le résultat
d'un accident
et non
d'un crime.
En conséquence,
Georges Bonaparte
a été
remis en
liberté. Quant
à Maurice
Lecornichon,
qui est
toujours détenu,
il sera
poursuivi
pour homicide
par imprudence.
Août
1931 -
Travaux de défense du littoral.
- Commune de
Géfosse-Maisy. Le syndicat des propriétaires a continué la
construction d'épis en bois pour consolider les dunes limitant le
rivage de la mer.
(Source
: Conseil Général du Calvados)
1933
- Travaux de
défense du littoral.
- Communes de Géfosse-Fontenay,
Maizy..—- Les travaux
de construction
d'épis en
bois effectués par un
syndicat de propriétaires
sur le
rivage de
la mer ont été achevés.
(Source : Conseil Général
du Calvados)
Février
1936 -
Auto contre piéton. -
M.
Émile Carabeuf, cultivateur à Géfosse-Fontenay, se rendait au marché
de Carentan, lorsque, vers 8 heures, en passant à l'extrémité de
la rue de Cherbourg, ébloui, a-il déclaré à la gendarmerie,
par la lumière d'un cycliste, il ne vit pas marchant devant lui, M.
Henri Lasnon, ouvrier agricole, et son beau-père, M. Sachet,
cultivateur à Osmanville, qui conduisaient une vache à Carentan.
L’auto
de M. Carabeuf heurta M. Lasnon, qui fut renversé sur la chaussée.
Relevé aussitôt, M. Lasnon, qui porte des blessures assez sérieuses
à la tête, a reçu les soins de M. le docteur Touraille, qui l'a
fait transporter à l'asile Saint-Joseph.
MM.
Lasnon et Sachet tenaient leur droite. Une enquête est ouverte par la
gendarmerie d'Isigny-sur-Mer. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1937 -
Subvention
diverses. -
Une
subvention d’extrême urgence de 10 000 francs a été accordée à
l'Association syndicale de Gefosses-Fontenay, pour travaux de défense
à effectuer contre la mer.
Sur
le rapport de M. le docteur Gosselin, une subvention de même valeur,
soit 10 000 francs, a été accordé, pour les mêmes raisons à
l'Association syndicale de Bernières-sur-Mer Rive-Plage.
Conformément
aux conclusions du rapport de M, le docteur Dausac, une subvention
exceptionnelle de 162 000 fr. est accordé à la Société générale
des transports départementaux. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Un journalier abat son frère d’un coup de fusil.
- Samedi
matin, un journalier de Geffosses-Fontenay, près d'isigny, Jules Le
Petit, 31 ans, qui habite avec sa femme et, ses cinq enfants une petite
maison à cinquante mètres du rivage, trouvait sur la grève une grosse
barrique pleine de vin. Il signala sa trouvaille aux douaniers, tout en
emportant une partie du contenu.
L'après-midi,
son frère Louis, qui habite Maisy, lui-même marié et père de trois
enfants, vint le chercher pour aller à la chasse, il ne trouva à la
maison que sa belle-sœur, dont le mari était parti à
Isigny. En l'attendant, il déposa son fusil, après l'avoir déchargé,
et but quelques verres du vin provenant de l'épave.
A
un moment donné, probablement sous le coup de l'ivresse, il brutalisa
l'un des enfants, son filleul, qui lui donna une gifle. L'oncle, devenu
furieux, voulut la lui rendre. C'est alors qu'arriva Jules L.e Petit,
qui rentrait d’Isigny, et lui reprocha à son frère sa brutalité.
Une
discussion éclata entre les deux hommes. Mme Le Petit s'accrochait à
son mari, qu'elle dut finalement lâcher. Louis sortit précipitamment
de la maison, après avoir saisi son fusil. Il dut à ce moment, sur le
seuil de la porte, remettre des cartouches et il visa son frère qui s’apprêtait
a sortir derrière lui. Quoique gravement blessé au bas-ventre, le
malheureux eut la force de monter les trois marches pour sortir de sa
maison et fit environ deux mètres dans l'herbage, avant de s'effondrer
face contre terre, sans
connaissance.
Devenu
comme fou à ce moment le meurtrier retourna sa victime et s'agenouilla
sur lui pour tenter de l'étrangler, criant : « Il n'y a rien à faire,
il faut qu'il y passe ! »
Mme
Le Petit se précipita sur lui et réussit à lui faire lâcher prise,
bien que Je criminel l'ait, à son tour, saisie par les cheveux et lui
ait porté plusieurs coups de poing au visage.
Puis,
subitement calmé, il ramassa son arme que sa belle-sœur avait jetée
dans Je jardin et il partit chez lui où les gendarmes d'Isigny devaient
l'arrêter un peu plus lard.
Voyant
que son mari, toujours sans connaissance, perdait son sang en abondance,
Mme Le Petit alla, d'elle-même, chercher du secours au débit Ménage.
C'est la qu'on prévint les gendarmes et le docteur Veaudelle, de La
Cambe, qui, après avoir examiné la victime, ordonna son transport
immédiat à l'hôpital de Bayeux, où le docteur Jeanne a juge
son état désespéré.
Le
meurtrier a passé des aveux complets, mais il raconte les choses d'une
façon toute différente de sa belle-sœur. II dit, qu'en effet, avait
bien attendu son frère pour aller à la
chasse, en buvant les deux verres de vin offerts par sa belle-sœur, ce
qui l'avait déjà un peu « ému », mais que las d'attendre, il était
reparti. C'est au milieu de l'herbage qu'il rencontra son frère
qui, selon lui, était déjà ivre. Il accepta, malgré tout, pour ne
pas le contrarier, de faire demi-tour pour reprendre encore un verre. Au
lieu d'un, ils en burent trois où quatre au moins, et à partir de ce
moment, il reconnaît s'être trouvé, lui aussi, en état complet
d'ivresse et il affirme ne plus se souvenir de rien.
Il
a été placé sous mandat de dépôt et transféré à Caen. (source
le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Les
travaux de défenses contre la mer.
- L'Assemblée
syndicale, de Geffosses-Fontenay a formulé des demandes de subventions
pour l'aider à continuer les
travaux de protection de son littoral, dont le projet s'élève à
deux millions 450 000 francs. Une somme de cinq mille francs a été
accordée par le Conseil général.
(source le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Après le drame de Géfosses-Fontenay. -
Jules
Le Petit, qui fut grièvement blessé d'un coup de fusil par son frère
Louis, dans les circonstances que nous avons relatées et qui avait
été transporté à l'hôpital de Bayeux, a repris un peu de force au
point d'être opère par le docteur Jeanne.
Le
praticien a dû procéder à l'amputation de la jambe malade.
L'opération semble avoir parfaitement réussi.
Aux
dernières nouvelles, la température du blessé ayant considérablement
diminué, son état est aussi satisfaisant que possible.
(source le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1938 -
L'offensive du froid.
- Les
froids intenses signalés ces derniers jours en Russie et en Allemagne
taisaient présager l'arrivée d’une vague glaciaire dans nos
régions. Elle a arrivée dans la nuit de samedi à dimanche, faisant
éclore sur nos fermes une riche floraison de givre, et surprenant
autant par son apparition soudain que par sa rigueur inaccoutumée.
Le
thermomètre avait, en effet, marque 7 degrés sous zéro. Mais il ne
devait pas s’arrêter en si beau chemin, et cette nuit, il est
descendu aux environs de 12, ce qui ne s'était pas vu depuis 1929.
il
en est résulte de graves inconvénients pour la circulation et pour
la vie ménagère. Nombreuses sont les habitations où l'eau et le gaz
sont coupés, par suite du gel des canalisations
ou des compteurs. Le vent reste à l’Est, et le froid peut durer. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938
- Le
cambrioleurs de Geffosse-Fontenay sont arrêtés.
- Nous
avons relaté le vol de 6 800 francs dont fut victime, le 22 novembre
dernier, M. Hébert, à Géfosses-Fontenay. Des inspecteurs de la police
mobile de Rouen, venus sur les lieux pour débrouiller cette affaire, se
sont livrés à une enquête serrée qui les a amenés a procéder,
hier, à l'arrestation d'un nommé Raymond Béhot, 33 ans, ouvrier
mécanicien aux Ifs, et André Morin marchand de volailles à
Saint-Rémy.
Les
deux hommes ont été amenés devant M. Caille, juge d'instruction de
Bayeux, qui a ouvert une information. Interrogé, Béhot a avoué être
l'auteur du vol, quant à Morin, il a reconnu simplement avoir touché
quatre bons de 1 000 francs, mais affirme en avoir ignoré la provenance
frauduleuse.
Toutefois,
d'après l'enquête, il résulte que s'il n'a pas participé au vol, il
s'en est du moins rendu complice. En conséquence, M. le Juge
d'instruction a placé Morin et Béhot sous mandat de dépôt.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
Une fillette de 8 ans meurt à la suite des coups infligés par
ses parents . -
Cette
petite commune vient d'être !e théâtre d'un drame de l'enfance
martyre. Le nommé Gustave Lepleux, 33 ans, et sa femme, née Célestine
Lepleux, 31 ans, sont gardiens d'herbage pour le compte de M. Fauvel.
Les époux Lepleux avaient cinq
enfants dont la petite Germaine, 8 ans, qu'ils maltraitaient, exigeant
que la fillette travaille comme une grande personne.
Lepleux,
et surtout sa femme, frappaient souvent la petite Germaine avec un
bâton. Lorsque la femme s'absentait, elle attachait la fillette au pied
d'une table avec une chaîne et un cadenas. C'est là que, dimanche
dernier, en rentrant chez elle, la mère trouva, la fillette étendue
morte sur le sol.
Ce
n'est que lundi soir que le Parquet de Bayeux fut informé des faits et
hier matin M. Caille, juge d'instruction, s'est transporté à
Géfosse-Fonteuay et a interrogé les époux qui sont restés
impassibles, donnant l'aspect de véritables brutes. La mère a remis au
juge la chaîne et le cadenas qui servaient à attacher l'enfant.
Le
docteur Dietz, médecin légiste, a pratiqué l'autopsie du corps de la
fillette. Il semble que la mort serait due à des coups portés sur le
crâne. On a d'ailleurs relevé sur le corps de la petite victime de
nombreuses traces de coups. ( Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Les sauveteurs du Calvados à l’honneur. - Nous
relevons au
Journal Officiel
des promotions
à la médaille
d'honneur pour
faits de
sauvetage accomplie
dans les
eaux maritime
au nom de Charles Duval, 39 ans, inscrit à Caen ; de Mlles Thérèse
Belhache, 16
ans ; de
Madeleine
Belhache, 18
ans, domiciliées
l'une et
l'autre à Osmanville
auxquelles a
été décernée
la médaille
de bronze.
On
se rappelle
que le
11 août dernier
quatre jeunes
filles trouvaient
une mort
tragique au
cours d'une
baignade à Geffosse-Fontenay,
près d'Isigny.
C'étaient : Mlles
Marguerite Leclerc,
fille d'un
marin
de l'endroit ;
Georgette Merkel,
12 ans,
de Bois-Colombes ;
Simone
Pillon, 12
ans, d'Isigny
et Geneviève
Loueslier qui
s'était courageusement
portée a
leur secours
et devait
périr avec
elles.
Dans
cette tragique
baignade, deux
jeunes filles
Mlles Thérèse
et Madeleine
Belhache s'étaient
particulièrement distinguées,
en sauvant
deux autres
fillettes qui
se seraient
infailliblement noyées
sans leur
courageuse intervention.
Leur
brillante
conduite vient
de recevoir
une récompense
mérités à
laquelle nous
sommes heureux
de joindre
nos félicitations
les plus
vivres.
Janvier
1940 -
Une fillette
de 8
ans est
morte à la
suite des
coups que
lui portaient
ses parents.
-
Dans la
salle des
assises, que
des bouches
dispensant une
parcimonieuse
chaleur n'arrivent
pas à rendre
habitable, règne
une atmosphère
lourde de
réprobation lorsque
sont introduis
les deux
accusés.
La
femme
Lepleux se
présente, malgré
son jeune
age (puisqu'elle
n'accuse que
32 ans)
sous toutes
les apparences
d'une petite
vieille au
regard fuyant,
les épaules
tombantes sous
son minable
manteau noir
au col
de lapin
rasé et
où des
épingles de
nourrice tiennent
lieu de boutons.
Ses cheveux
pâles et
rares, mal
maintenus
à l'arrière par
un chignon
hâtivement
bâti ajoutent
encore à
la détresse
physique que
peignent, sur
son visage
sans expression,
les traits
fatigués et
les rides
précocement
marquées.
Lui,
au
contraire, semble
garder en
ce lieu
où il devrait
faire triste
figure le
désir de
jouer encore
au conquérant,
sous la
mèche épaisse
qui, avec
application, est
ramenée
sur le
coin droit
du front,
les yeux
restent particulièrement
vifs. C'est
avec une
rare acuité
qu'il dévisage
tour à tour
les magistrats
de la
Cour et
les membres
du jury
qui, l'un
après l'autre,
s'installent
aux places
que leur
désigne
le sort.
Une impression
de force,
de bestialité
même, se
dégage
de toute
sa personne.
Entendant
la
lecture des
faits qui
lui sont
reprochés, tels
que les
reproduit l'acte
d'accusation, la
femme Lepleux
laisse échapper
quelques larmes.
Son mari
qui s'en
aperçoit immédiatement
lui en
fait brutalement
le reproche
et tout
rentre aussitôt
dans l'ordre.
Le
18 décembre
1938, M.
le docteur
Vaudelle, de
La Cambe
était appelé
pour donner
des soins
à la jeune
Germaine Lepleux,
malade au
domicile de
ses parents,
journaliers
agricoles à
Geffosse-Fontenay.
A son
arrivée, le
docteur ne
put que
constater le
décès de
la fillette
âgée de
8 ans.
Mais le
praticien ayant
remarqué
des traces
de coups
sur le
petit
cadavre, refusa
le permis d'inhumer,
et en
informa M.
le Maire
de La
Cambe. Ce
magistrat alerta
aussitôt la
brigade de
gendarmerie
d'Isigny-sur-Mer qui
commença
immédiatement son
enquête. Devant
la gravité
des faits,
M. Paysant,
chef de
brigade, mit
le Parquet
au courant.
Les parents
tortionnaires et
meurtriers, le
mot hélas,
n'est pas
trop fort,
devaient être
arrêtés le
soir même
et écroués.
Depuis
lors, les
langues se
sont déliées
et peu
à peu
a pu
être retracé
l'épouvantable calvaire
subi par
la malheureuse
enfant. L'instruction
ouverte par
le parquet
de Bayeux
a permis
d'établir contre
les parents
indignes les
charges suivantes :
Lorsque au
mois d'avril
1936, les
époux Lepleux
entrèrent en
qualité
de gardiens
d'herbages au
service de
M. Bucaille, cultivateur
à Canchry,
ils avaient
six enfants,
cinq vivaient
avec eux.
La deuxième
née aveugle
de naissance
était soignée
dans un
établissement
spécial.
Dés
leur arrivée
dans la
commune,
les époux
Lepleux, firent
une très
mauvaise impression.
En très
peu de
temps, la
maison
qui leur
servait d'habitation
se trouva
dans un
état de
saleté épouvantable.
La misère
régnait au
foyer. Malgré
cet état
de choses,
les quatre
plus jeunes
enfants se
trouvant à leur
charge apparaissaient
aux voisins
comme ne
manquant de
rien et
jouissant d'une
bonne santé.
Par contre,
ceux-ci ne
tardèrent pas
à s'apercevoir
que l'aînée,
la petite
Germaine
alors
âgée
de 6
ans environ,
était
maltraitée
par ses
parents
et particulièrement
par la
mère,
née
Célestine
Leclerc,
originaire
de Picauville
(Manche).
De
tempérament
chétif,
cette
fillette
était
contrainte
d'exécuter
les travaux
les plus
durs
et que,
bien
souvent,
on hésite
à faire
exécuter
par une
servante.
Elle
devait,
depuis
5 heures
le matin,
jusqu'au
soir,
vaquer
à tous
les soins
du ménage.
Et si
comme
cela
arrivait
souvent,
la mère
n'était
pas satisfaite
du travail
accompli,
elle
recevait
des corrections
particulièrement
sévères.
Comme au
début
de l'enquête,
les magistrats
s'étonnaient
de tels
agissements
de la
part
d'une
mère,
la femme
Lepleux
les expliqua
avec
un cynisme
révoltant,
précisant
qu'elle
détestait cette
enfant.
Devant
les actes
de cruauté
de sa
femme,
non seulement
Lepleux
Gustave,
qui est
né
à Vouilly,
le 4
mai 1905,
restait
impassible,
mais
il ajoutait
encore
à la
fréquence
et à
la violence
des coups
reçus
par la
petite
martyre.
La
malheureuse
enfant
ne partageait
pas la
nourriture
de ses
frères
et sœurs,
et en
aucune
circonstance
n'était
autorisée
à s'asseoir
à la
table.
Elle
devait
commencer
par servir
les autres
et, ceci
fait,
allait
ensuite
dans
un coin
de la
pièce
manger
les restes
qu'on
voulait
bien
lui donner.
A défaut
de restes,
sa mère
(nous
hésitons
à donner
ce nom
à une
telle
femme) l'obligeait
à avaler
des escargots
crus
ou
à manger
des pommes
pourries.
A
de nombreuses
reprises,
des voisins
compatissants,
la voyant
souffrir
de la
faim,
lui donnèrent
des tartines
de pain,
sur lesquelles
elle
se jetait
avec
voracité.
Peut-être,
ces voisins,
qui faisaient
ainsi
preuve
d'un
sentiment
d'humanité
bien
compréhensible,
auraient-ils
pu alors
informer
les autorités
de ce
qui se
passait
a leur
porte
?
Le
père
et la
mère
tortionnaires
se rendaient
tellement
compte
de l'état
déficient
dans
lequel
se trouvait
la pauvre
enfant,
que pour
l'empêcher,
en leur
absence,
de boire
si peu
que ce
soit
du lait
destiné
aux autres
enfants,
ils l'attachaient
avant
de partir
travailler,
au pied
de la
table, avec
une corde
à vache
ou même
une chaîne
cadenassé.
En outre,
sous
le prétexte
d'incontinence
d'urine,
la petite
Germaine
couchait
par terre,
même
par les
plus
grands
froids, n'ayant
pour
l'isoler
du sol
que des
sacs
ou un
vieux
manteau.
Elle
n'avait,
bien
entendu,
ni draps
ni couverture.
C'est
en Janvier
1938
que les
accusés
quittèrent
la ferme
de M.
Bucaille
pour
entrer
au service
de M.
Fauvel,
cultivateur
à Geffosse-Fontenay,
qui mit
à leur
disposition,
comme
habitation,
une maison
délabrée
et isolée
au milieu
des champs.
Une seule
pièce
composait
le logement.
Ne craignant
plus
les regards
indiscrets,
les époux
Lepleux
redoublèrent
de cruauté
vis-à-vis
de leur
fille.
Les coups
lui furent
portés
avec
plus
de violence
que jamais
et lorsque
la malheureuse
enfant était
tombée
sous
ceux-ci,
elle
était
relevée
à coups
de pied
pour
recevoir,
dès
debout,
des gifles
sous
la violence
desquelles
elle
retombait
à nouveau.
Elle
était
alors
obligée
de se
relever
par la
force
des coups
de pied
et la
scène
se renouvelait
jusqu'à
ce que
l'un
et l'autre
des tortionnaires
soient
fatigués
de frapper.
C'est
alors
que la
femme
Lepleux
se trouvait
ainsi
lasse
de porter
des coups
qu'elle
lui brisa
un biberon
sur la
tête.
Un
autre
jour,
la malheureuse
gamine
fut complètement
déshabillée
pour
être
fouettée.
La bonne
de M.
Fauvel,
qui était
présente,
prise
de frayeur
devant
l'attitude
particulièrement
bestiale
des parents,
s'enfuit
précipitamment.
Les
mêmes
faite
se renouvelèrent
à de
nombreuses
reprises,
jusqu'au
14 décembre.
Ce Jour-là,
sous
le prétexte
que la
petite
Germaine
avait,
malgré
la défense
qui lui
en avait
été
faite,
tiré
de l'eau
au puits,
la femme
Lepleux
s'acharna,
sur elle.
Trois
jours
plus
tard.
la pauvre
enfant,
la figure
tuméfiée,
souffrait
de violents
maux
de tête,
mais
elle
ne reçut
aucun
soin
et comme
coutume
coucha
par terre.
Le 18
décembre,
au matin,
la tortionnaire
trouva
la fillette
assise
dans
l'âtre
prés
d'un
petit
feu qu'elle
avait
allumé
pour
se réchauffer.
Sans
se préoccuper
de l'état
dans
lequel
se trouvait
la malheureuse
enfant,
elle
lui porte
de nouveaux
coups
et comble
de cruauté,
éteignit
le feu.
C'est
en
rentrant
vers
14 heures
avec
son mari
qu'elle
trouva
la petite
Germaine
étendue
dans
le cellier,
les dents
serrées,
les mains
et les
pieds
gonflés
par le
froid.
Ils essayèrent
alors,
dirent-ils
de la
réchauffer
et n'y
parvenant
pas,
c'est
à ce
moment
là qu'ils
appelèrent
le docteur
Vaudelle.
La suite,
nos lecteurs
la connaissent.
Après la
mort
constatée
le Parquet
de Bayeux
fit pratiquer
l'autopsie
du petit
cadavre.
M. le
docteur
Dietz
a déclaré
dans
son rapport
qu'un
coup
récent
porté
sur la
voute
du crâne,
à
gauche
avait
provoqué
une rupture
des branches
de l'artère
méningée
et causé
la mort.
Au cours
de l'instruction,
l'attitude
des époux
Lepleux
fut particulièrement
révoltante.
Ils ont
toujours
cherché
à se
rejeter
l'un
sur l'autre
la responsabilité
du coup
mortel.
Le
verdict : les époux
Lepleux ont
été condamnés ;
la femme
vingt ans
de travaux
forcés, le
mari à
cinq ans
de réclusion.
Mars
1940 -
Feu de cheminée.
- Un
violent
feu de
cheminée s'est
déclaré chez
M. Rauline,
maire de
Géfosse, éleveur.
Malgré l'intervention
rapide
des voisins,
le feu
était si
violent
que M.
Rauline dut
faire appel
aux pompiers
d'Isigny, qui
arrivèrent
quelques instants
plus tard
sur les
lieux, sous
les ordres
du lieutenant
Duchesne. Après
2 heures
d'efforts tout
danger était
écarté.
Mars
1940 -
Une domestique pas gênée.
- Mme
Maurice
Jouane,
31 ans,
cultivatrice
à Geffosse-Fontenay,
a pour
domestique
une jeune
fille
de 20
ans,
Marcelle
Bréard,
dont
la chambre
située
au rez-de-chaussée
de l'habitation
est éclairée
par une
fenêtre
protégée
par des
grilles
de fer.
A deux
reprises,
déjà,
ces grilles
furent
arrachées.
Lors
de sa
récent
permission,
M. Jouane
les remit
en état.
Or
à peine
avait-il
effectué
ce travail,
que Mme
Jouane
vient
de s'apercevoir
qu'elles
étaient
arrachées
une fois
de plus.
Justement
excédée,
elle
porta
plainte
auprès
des gendarmes.
Ceux-ci
n'eurent
pas
de
mal
à découvrir
que
le
coupable
n'était
autre
que
le
fiancé
de
la
jeune
bonne,
Aimé
Lefèvre,
de
Surrain,
qui,
avec
de
simples
pesées
exercées
avec
un
morceau
de
bois,
supprimait
l'obstacle
le
séparant
de
sa
belle.
Juin
1940 -
Un bavard. -
Le général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de
Londres, et qui ne fait plus actuellement partie du gouvernement,
n'avait aucune mission pour
faire des communications en public. Il a été rappelé de Londres
et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se tenir aux ordres de ses
chefs. Ses déclarations doivent être
regardées comme nulles et non avenues.
Ce
trop grave général et « jusqu'au-boutiste »
et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à
gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré
l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal
Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est
vraiment bien regrettable.
Juin
1940 -
L'heure allemande. -
On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par
conséquent, le soleil s'y
lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart
d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer
nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions
déjà pourtant à l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison
que nous lever une heure plus tôt !
Juin
1940 -
La mort vient vite. -
prés de Grandcamp, des soldats allemands ont trouvé un homme
étendu sans connaissance au bord d'un ruisseau.
Il
s'agissait du nommé Pierre Mouchel, 51 ans, sans profession ni
ressources, recueilli par sa sœur, Mme Martine, à Géfosse. Le
malheureux expirait peu après.
Juin
1940 - Couvre-feu à 21 heures. - Le
Calvados étant désormais, avec toute la Normandie, dans la zone des
Armées, le projet du Calvados après instructions ministérielles
et décisions du général commandant la 38e
Région, a pris un arrêté aux termes duquel :
1e
Les cafés sont consignés jusqu'à 18 heures aux officiers et à la
troupe, à quelque nationalité qu'ils appartiennent ; 2e Les
établissements publics, cafés, restaurants, théâtres, cinémas sont
fermés à 21 heures dans toute l'étendue du département.
(source : le Moniteur du
Calvados)
Août
1940 -
Déclaration des récoltes.
-
Tout détenteur, à quelque titre que ce soit, d'une quantité
supérieure à cinq quintaux d'avoine, de maïs, d'orge ou de seigle,
est tenu d'en faire la déclaration à la mairie de sa résidence, avant
le 1er septembre 1940.
La
libre circulation des céréales : avoine, maïs, orge et seigle, est
interdite. Elle ne pourra être autorisée que dans les conditions qui
seront fixées dans un arrêté ultérieur.
Août
1940 - Interdiction
des battages.
- La
Feldkommandantur du Calvados a changé la direction des services
agricoles de faire connaître que l'autorité militaire allemande a
décrété une interdiction générale des battages.
Les
battages de la récolte de cette année ne commenceront qu'après un
ordre formel des autorités militaires allemandes. Il est seulement
permis actuellement de battre l'avoine nécessaire aux troupes
d'occupation.
Septembre
1940 -
Les cabines de bains. - Les
cabines de bains édifiées en bordure de mer, à Géfosse-Fontenay, ont
été ouvertes et en majeure partie vidée de leur contenu. Les volets
ont été arrachés et les vitres brisées.
Divers
objets, provenant de ces vols, ont été retrouvés dans des maisons
particulières. Des enfants les auraient trouvés abandonnés.
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des
Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des
départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces
pigeons avec des nouvelles.
Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie.
A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche.
Je
compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne
qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans
délai aux autorités allemandes ».
Janvier
1943
- Faits
divers.
-
M. Pierre Bachelet, 55
ans, marin-pêcheur à Grandcamp, péchait un soir, sur un « picoteux
», devant Geffosse-Fontenay, avec son fils Fernand,
24 ans, récemment
rentré de captivité, et la femme de celui-ci, âgée de 21 ans.
Surpris
par l'obscurité, les trois pêcheurs durent s'égarer et leur bateau,
touchant au rocher et sombra. Des appels furent perçus par d'autres
marins mais, dans la nuit profonde, on ne put les localiser. Ce n'est
que deux jours après, que les trois corps ont été retrouvés sous les
rochers de Maisy.
Détail
navrant : La jeune Mme Bachelet avait reçu le matin même, son permis
pour pêcher. Ce drame, qui frappé une famille très estimée, a jeté
la consternation dans la région grandcopaise.
Juillet
1944 - Le maire est suspendu. -
Par arrêté n° 158 du 13 juillet 1944 de M. le Commissaire Régional
de la République, M. Louis Rauline, maire de la commune de Geffosses-Fontenay,
est suspendu de ses fonctions.
Janvier
1945 -
Un conducteur d’attelage est grièvement blessé. -
M. Pierre Alexandre, 52 ans, de Geffosse-Fontenay,
est passé sous les roues d’une voiture qui transportait
une barrique à eau. Blessé aux deux jambes, il a été
hospitalisé à Bayeux.
Novembre
1945 -
Toujours les mines. -
A
Geffosses-Fontenay, l’explosion d’une mine a tué un ouvrier, M.
Raymond Goujon, 22 ans, demeurant à Louviers, et deux prisonniers
allemands. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Pour la défense de littoral.
- Le
Syndicat de défense du littoral de Géffosse-Fontenay et de Maissy s’est
réuni à l’Hôtel de ville d’Isigny pour établir son budget de
1946.
L’assemblée
a émis le vœu que des subventions soient accordées par le
département et que l’État vienne largement en aide pour permettre l’exécution
rapide des travaux de protection du littoral, les faibles ressources
dont dispose le Syndicat ne lui permettant pas de les
entreprendre seul.
Il
s’agit de la réfection complète des digues dévastées, pour partie,
pendant l’occupation et, pour la plus large part, lors des opérations
de débarquement.
Un
appel urgent est lancé aux pouvoirs publics, car il s’agit de sauver
des centaines d’hectares d’excellents pâturages.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Toutes les terres exploitables doivent être utilisées.
– Toutes
terres incultes ou abandonnées peuvent faire l’objet d’une demande
de concession pour être remises en exploitation. Bien qu’en dehors
des terrains pas encore déminés ou non remis en état, les terres
incultes soient rares dans le Calvados, il est possible que certaines
parcelles ne soient pas utilisées. Les demandes de concessions doivent
être adressées à la Préfecture du Calvados, 4e division. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Un enfant tue son camarade.
– A
Gefosse-Fontenay, André Néel, 15 ans, se trouvait dans une étable de
la ferme de Mme Lepionnier avec l’enfant de celle-ci, Charles, âgé
de 7 ans. Une carabine de 6 mm. était accrochée à un mur. André
Néel eut la malencontreuse idée de s’emparer de celle-ci et d’appuyer
sur la gâchette,
l’arme était chargée et la balle atteignit le petit Charles à
l’abdomen. Transporté à l’hôpital de Bayeux, l’enfant y est
décédé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
La destruction des engins de guerre Gefosse-Fontenay. – La
circulation est interdite jusqu’à nouvel ordre sur le littoral, de la
pointe du Grouin à la Bizière, et en particulier sur la plage de
Géfosse, lieu de destruction des bombes,
obus et engins de guerre récupérés dans la région. La commune
étant en état de désobusage, il est recommandé de ne pas circuler
dans les petits chemins. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
La mort tragique d’un journalier.
- Deux habitants de
Gefosse-Fontenay, M. Albert Passot, 44 ans, journalier, et Pierre
Legouix, chassaient de compagnie. Au lieu dit « Le Grouin »,
sur le bord de la mer, ils se séparèrent pour se dissimuler derrière
des abris et y attendre le gibier. Peu après, une détonation se fit
entendre. N’apercevant plus son camarade, M. Leroux se rendit à l’endroit
qu’il devait occuper et découvrit son cadavre déchiqueté. On
suppose que M. Passot a été victime de l’explosion d’une boîte de
trinitrotoluène qu’il aurait voulu munir d’un détonateur à des
fins de que l’on s’explique mal. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Un militaire américain gravement blessé.
–
Au carrefour du Calvaire, à Gefose-Fontenay, un sergent
motocycliste de l’armée américaine s’est jeté contre un camion.
Grièvement blessé, le militaire a été transporté à l’hôpital
américain de Saint-Hilaire-Petitville. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Une cueillette qui s'impose
d'urgence. -
L'autre
nuit, par brume épaisse une barque d'Isigny, « Les Trois
Frères », montée par MM. Louis Ferdriel, son fils et M. Gustave
Duchesne, a heurté sous Gefosse, une « asperge Rommel » et
s'est enfermée sur celle-ci.
La
voie d'eau aveuglée tant bien que mal, il fallut que l'équipage
pompât à pendant deux heures pour maintenir à flot l'embarcation qui
fut enfin prise en remorque par deux autres barques et ramenée au port.
Quand
se décidera-t-on à débarrasser le littoral de nombreuses
« asperges » et des chevaux de frise qui s’y trouve
encore. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Mordu par un chien. -
En tentant de
retirer au chien de ses parents l'os qu'il rangeait, un enfant, Michel
Mouillard, de Gefosses-Fontenay, a été cruellement mordu au visage par
l'animal. Le bambin a dû être hospitalisé à Bayeux. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Les loups dans les bergeries.
-
Des chiens errants ont mis à mal deux troupeaux de moutons
appartenant à des cultivateurs de Gefosse-Fontenay.
Chez
Mme Auguste Renard, un agneau a été étranglé et deux brebis
blessés, l'une d'elles a dû être abattue. Préjudice 20 000 frs.
De
son côté M. André Rauline a subi dans les mêmes circonstances une
perte de 40 000 francs, deux de ses brebis ayant été à demi
dévorées tandis que deux autres étaient gravement blessées.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1949 -
Un enfant blessé par une vache. - A
Gefosse-Fontenay, le jeune Claude Mouillard, qui rentrait une vache dans
un champ a été bousculé par l'animal. Relevé avec plusieurs côtes
facturées, l'enfant a été hospitalisé à Bayeux. ( Le Bonhomme Libre
)
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