15 Octobre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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GENNEVILLE |
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Canton de Honfleur |
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Novembre
1841 -
Cour d'assises du Calvados.
- La session du 4e
trimestre de 1841 a commencé le 8 sous la présidence de M.
Daigremont-St-Manvieux. Voici le résumé des premières affaires qui ont
été jugées. —
Dans le mois de juin dernier, à la suite d'une escalade et d'effraction
extérieure, on vola, dans le domicile du sieur Poisson, demeurant à
Gonneville, près Honfleur, une somme de mille francs, une épingle en or,
une montre en argent et des mouchoirs. La montre fut, quelques jours
après, vendue par le nommé Arnaud Gaujard, charpentier à Honfleur. La
justice informée fit chez cet homme une visite domiciliaire qui amen à
la découverte des objets volés au sieur Poisson. Gaujard,
déjà deux fois, repris de justice, et signalé comme un homme dangereux,
n'a pas méconnu les charges de l'accusation. Il a été condamné à 20
ans de travaux et à l'exposition. (Source : L’indicateur de
Bayeux)
Août
1845 -
Nouvelle locale. -
Dans la nuit de mercredi
à jeudi, la scierie mécanique pour la fabrication des tonneaux, située
à Troussebourg, commune de Genneville et appartenant à M. de Manneville
de la Marche, a été la proie des flammes. Lorsque
le gérant, M. Tardif, réveillé en sursaut par une grande lueur, se
leva, l'incendie avait fait des progrès effrayants, et qui laissaient peu
d'espoir de rien sauver, en l'absence de toute espèce de secours. Cependant
les habitants du hameau s'empressèrent de se rendre sur le lieu du
sinistre, et parvinrent à préserver d'une destruction imminente un
moulin à blé situé à 7 ou 8 métres de l'usine et auquel le feu se
communiqua deux fois. Vers
2 heures et demie, un exprès arriva en toute hâte pour demander des
secours en ville, M. Dumont-Pallier s'empressa d'en informer M. le Maire,
qui donna des ordres pour qu'une pompe, avec les ustensiles nécessaires,
fût transportée promptement à Troussebourg. Il se rendit lui-même sur
les lieux à la tête d'un détachement de pompiers qui furent prévenus
à domicile, M. le Maire n'ayant pas jugé à propos de jeter l'alarme
dans toute la ville en faisant battre le rappel. La
distance qui sépare Troussebourg de Honfleur, fut parcourue en
trois-quarts d'heure, avec l'aide des deux chevaux que M. Collibert,
maître de poste, voulut bien mettre à la disposition de
l'administration, et grâce à l'empressement des pompiers qui partirent
au pas de course. Malheureusement
le feu trouva des aliments si nombreux et si propices à sa propagation,
que lorsqu'les secours arrivèrent, tout l’établissement de
Troussebourg, à l'exception de la maison du gérant et de deux magasins
était détruit, et ne présentait plus qu'une immense fournaise. Cependant
on s'empressa d'organiser une chaîne et de faire jouer la pompe sur un
brasier ardent, qui pouvait compromettre la sûreté d'un des magasins
restés debout, on parvint ainsi à éteindre tous les foyers qui
pouvaient présenter quelques dangers. Les
pompiers ont montré dans cette circonstance, comme toujours, un
dévouement et un zèle digne des plus grands éloges. Ils ont été
puissamment secondés par les habitants qu'ils ont trouvés réunis sur
les lieux de l'incendie, hommes, femmes, enfants, tous ont travaillé sans
relâche. M.. Thury, lieutenant de la compagnie d'artillerie, quoique
prévenu tardivement, s'est empressé de se rendre à Troussebourg, où il
est arrivé peu de temps après le détachement de pompiers, et a
puissamment contribué à maintenir l'ordre et la régularité dans le
service des
chaînes. La
pompe était rentrée en ville à huit heures. L'établissement et le
mobilier étaient assurés pour une somme de 30 000 fr. mais il parait que
cette somme est bien inférieure à la valeur On
pense que le feu se sera produit par la machine à vapeur dans le foyer
duquel on avait l'habitude d'entretenir du feu pendant la nuit, afin de
conserver l'eau de la chaudière à une certaine température.
(Source : Journal de honfleur)
Septembre
1847 -
Nouvelles locales. -
Vendredi dernier, dans la nuit, la femme
Bosselle de Pont-l’Évêque, avait commis un vol de douze poules, au
préjudice du sieur Le Grix, cultivateur à Genneville, et était venue
les vendre hier au marché de Honfleur, arrêtée par les soins de la
gendarmerie, cette femme a été mise à la disposition du procureur du
roi. (source : Journal de Honfleur)
Septembre 1847 - Conseil Général du Calvados. - Le Conseil d'arrondissement de Pont-l’Évêque avait demandé le classement de trois chemins de moyenne communication. 1° De Saint-Gatien à Bernay, par Formeville, le Theil et Saint-Benoit-d'Héberlot. 2° De Léaupartie à Laroque-Baiguard. 3° De Pont-l’Évêque à la grande communication de Dives à Lisieux par Saint-Hymer et Saint Eugène. Le conseil a dit que, n'ayant pas à s'occuper de pareilles demandes, il n'y avait lieu à délibérer. Non plus que sur l'opportunité du classement, comme chemin de grande communication, de celui de Blangy à Bernay. Il
a renvoyé à M. le préfet la demande du conseil d'arrondissement de
Pont-l'Évêque, tendant à obtenir un secours pour la construction d'un
pont, au lieu dit le « Moulin de Quesnay », et la réparation
d'un chemin vicinal sur la commune de Genneville, à l'endroit
appelé la « Broche à Rôtir ». (source : Journal de
Honfleur)
Novembre 1848 - Nouvelles Locales. - Le conseil d'arrondissement s'est réuni à Pont-l’Évêque, pour la première partie de sa session, les 20 et 24 septembre dernier M. Tullou remplissait les fonctions de président et M. Bréard celles de secrétaire. Voici, parmi les affaires soumises à ses délibérations, celles qui intéressent notre canton. Le conseil, par les motifs énoncés dans une délibération précédente, a sollicité, de nouveau le classement du chemin de moyenne communication de Saint-Gatien à Bernay par Fourneville, le Theil et Sainl-Bénoît-d'Hébértot, et a demandé pour cette voie de communication l'allocation d'un secours sur les fonds départementaux. Il
a formé les mêmes demandes pour le chemin de moyenne communication de
Honfleur à Cormeille par Genneville, en faisant valoir notamment les
travaux considérables exécutés sur ce chemin, par les communes d'Ablon
et de Genneville, auxquelles il est juste de venir en aide.
(source Journal de Honfleur)
Juillet 1857 - Une disparition. - Le nommé Mousset (Pierre), domestique au service du sieur Paul Ozerais, cultivateur à Genneville, a quitté le domicile de son maître le 6 avril dernier. Mousset avait passé au domicile, du sieur Herblin à Genneville, une partie du jour qui a précédé sa disparition et même la nuit. La justice s’est rendue chez Herblin, mais elle n’a rencontré aucun indice susceptible de la mettre sur la trace de Mousset, de telle sorte qu'on en est encore aux conjectures sur le sort de cet homme et sur les causes qui ont amené sa disparition.
Août 1859 - On nous écrit de Gènneville. - Dimanche dernier, la paroisse de Genneville célébrait la fête de St-Ouen son premier patron, Dans les campagnes, les fêtes patronales sont aussi des fêtes de famille. Ce jour-là, les habitants de la paroisse sont heureux de réunir à leur table, leurs parents et leurs amis des paroisses voisines, et se mettent volontiers en frais pour leur faire bon accueil. Toutefois, dans la paroisse de Genneville, encore bien chrétienne ces réunions fraternelles et tout à fait amicales n’enlèvent point à la solennité sa physionomie religieuse. Tout ce qu'il y a de gens honorable dans la paroisse se font un devoir, eux et leur société, d’assister aux offices de la journée. Aussi l’église, malgré l'état déplorable, où elle se trouve par suite d'importantes réparations commencées et non finies, était-elle remplie, à la grand'messe et aux vêpres, d'une assistance nombreuse et édifiante par sa bonne tenue, et le vénérable curé paraissait heureux comme un bon père au milieu d'une famille bien aimée. Ses bons paroissiens, on le voyait, partageaient son bonheur et lui donnaient un précieux témoignage de l'esprit religieux qui les anime, en répondant généreusement à l'appel fait à leur charité en faveur de l'œuvre si importante des petits séminaires diocésains. M. l'abbé Leneveu, curé de Muids et enfant de Gènneville, célébrait les offices et contribuait par sa présence aimée et quelques mots bien sentis, sur le ciel, à l'allégresse commune. Pour être vrai en tout ajoutons pourtant qu'on nous avait fait espérer la présence de M. le doyen que nous aimons tant à entendre, et que nous avons vivement regretté qu'il n'ait pu venir. (Source : Le journal de Honfleur)
Août 1859 - Un congé extraordinaire. - En commémoration des victoires de l'armée d'Italie et de la paix qui en a été la suite, M. le ministre de l'instruction publique a accordé aux lycées et collèges un congé extraordinaire de huit jours, lequel sera ajouté aux prochaines vacances. La rentrée des classes sera donc reculée de huit jours. (Source : Le journal de Honfleur) Août 1859 - Un orage. - Jeudi dernier, après une journée excessivement lourde, un orage a éclaté pendant la nuit. Le tonnerre a grondé plusieurs fois avec une violence extraordinaire, mais on n'a point de dégâts ni de malheurs à enregistrer. Une pluie abondante est venue rafraîchir la température et surtout la terre qui était si desséchée, il serait à désirer pour l'agriculture qu'elle continuât pendant quelques jours encore car nos campagnes ont besoin d'eau. (Source : Le journal de Honfleur)
On
ignore la cause de ce sinistre, la perte s'élève à environ 300 fr. ( Le
journal de Honfleur )
Janvier 1862 - Le Tribunal correctionnel de Pont-l'Evêque. - Dans son audience du 30 décembre 1861, a condamné : Triboult (Marie Rose), femme Hémery, 67 ans, sans profession, née à Equainville (Eure), demeurant à Genneville, à 50 fr. d'amende, pour vol de poules. Lerebourg
(Alfred-Louis), 19 ans, marin, né et demeurant à Honfleur, à un mois de
prison, pour outrage public à la pudeur. (Journal
de Honfleur)
Mars 1863 - Les secours. - A l'occasion du septième anniversaire de la naissance du Prince Impérial, Son Exc. M. le ministre de la maison de l'Empereur a accordé, au nom de Sa Majesté, des secours aux parents des enfants nés le 16 mars 1856, dont les noms suivent, savoir : A la dame Faride, demeurant à Genneville, pour le jeune Hardy, 100 fr. A
la veuve Agis, demeurant à Trouville, 100 fr. (l’Ordre et la
Liberté)
Février 1866 - Par décret impérial du 20 janvier 1866. - Les communes ci-après ont été autorisées à s'imposer extraordinairement, savoir : Saint-Martin-de-Mieux, 500 fr. en 1866, pour loyer de la maison d'école, traitement de l'instituteur et achat d'un mobilier pour l'école. Genneville, 1 060 fr. environ, en 1866, pour la construction d'un lavoir public. Le Ham, 1 140 fr. environ, en 1866 et 1867, pour dépenses de vicinalité et réparations à l'église et au presbytère. ( Le Bonhomme Normand )
Juillet
1866 -
Un attentat. - Un
attentat à la pudeur avec violence a été commis samedi dernier dans la
commune de Genneville, sur deux jeunes filles, âgées de huit ans
chacune, sortant de l'école et s'en allant chez elle en passant par un
chemin à travers champs. L'auteur
de cet acte honteux, qui est un nommé Lasery, domestique, âgé d'une
vingtaine d'années, a été arrêté par le maréchal des logis et un
gendarme qui ont eu connaissance de ce fait. Les
habitants de la commune de Genneville paraissent indignés et n'osent plus
laisser sortir leurs enfants seuls. Le coupable a été conduit mercredi, sous bonne escorte, devant M. le procureur impérial, a Pont-l'Evêque, où il aura à rendre compte de sa mauvaise action.
Février 1866 - Un incendie. - Un incendie, dont les causes sont inconnues, a, le 31 janvier dernier, détruit un petit bâtiment à usage d'étable, construit en pierre et galandage, couvert en chaume, situé cour Bucaille, commune de Genneville, et appartenant au nommé Caplain (Esprit), cultivateur même commune. La
perte, évaluée à 200 fr., n'est pas assurée. ( Le Bonhomme Normand )
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet,
répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr.
inscrit Ce crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles obligatoires. Genneville,
644 habitants, Mme Lequeux, sœur Sainte-Cécile,
25 élèves payantes, 40 gratuites ; indemnité personnelle accordée, 20
fr.
Mai 1891 - Incendie. - Incendie et vol Le 29 septembre dernier, les époux Houet, de Genneville, étaient réveillés en sursaut. Le feu était à leur ferme. Ils n'eurent que le temps de se sauver avec leurs enfants. Cet incendie était évidemment dû à la malveillance, les pertes s'élevaient à 5 000 fr. L'auteur n'en fut connu qu'en décembre. Le nommé Lucien Falaise, 20 ans, ancien domestique des époux Houet, et alors en service à Quetteville, avoua à un camarade que c'était lui qui avait mis le feu par vengeance. Falaise est inculpé, en outre, de deux vols de vin et d'eau-de-vie au préjudice, d'un de ses anciens maîtres, le sieur Bourdon, à Manneville-la-Raoult. Il a été condamné à 8 ans de travaux forcés.
Février 1893 - L’affaire de Genneville. - Le bruit court à Genneville que Ferdinand Sénécal, en ce moment à la prison de Ponl-l'Evêque, sous la prévention d'inceste sur ses deux filles, pourrait bien avoir commis un autre crime. Sa fille aînée, qui aurait actuellement 19 ans, serait morte dans un état de grossesse assez avancé. (source, le Bonhomme Normand)
Mars 1893 - Incestes. - Ferdinand Sénécal, journalier à Genneville, près Honfleur, arrêté sous la prévention d'inceste sur ses deux filles, est soupçonné d'avoir occasionné la mort de sa fille aînée, qui aurait aujourd'hui 19 ans, décédée dans un état de grossesse avancé. Sénécal a avoué une partie des faits. (source, le Bonhomme Normand)
Mai
1893 -
Attentat à la pudeur. -
Le nommé Sénécal, 50 ans,
journalier à Genneville, est accusé d'attentats à la pudeur sur ses
trois filles, âgées aujourd'hui de 25, 22
et 20 ans. Elles avaient été victimes pour la première fois des
actes abominables de leur père alors qu'elles étaient âgées de 10 ans
seulement. Condamnation : 20 ans de travaux forcés.
Juin 1893 - Récoltes dans le Calvados. - Blé d'hiver, bon ; seigle, bon ; avoine de printemps, assez bonne ; orge de printemps, passable ; foin, peu abondant par suite de la sécheresse, pommes, récolte moyenne sur certains points, presque nulle sur d'autre. (source, le Bonhomme Normand)
Juin 1893 - Accidents de vélocipèdes. - Dernièrement, M. Benoist, ingénieur à l'Usine de dynamite d'Ablon, descendait la côte de Genneville, monté sur une bicyclette, lorsqu'un choc le culbuta sur la route. On a dû reporter chez lui l'infortuné bicycliste, blessé assez sérieusement à la jambe. Un
accident semblable est arrivé, dimanche soir, à M. Pegoix fils comme il
rentrait à Caen. Son vélocipède ayant buté contre des cailloux, notre
compatriote a été brusquement précipité à Mme
Paysant, 69 ans, rentière à St-Désir de Lisieux, a été
renversée et assez sérieusement contusionnée par un vélocipède,
monté par un sieur Henri Bled, ajusteur à Lisieux.
(source, le Bonhomme
Normand)
Octobre 1893 - En lavant la salade. - Dimanche l'après-midi, le sieur Jacques Sénécal, 80 ans, était allé laver de la salade dans la mare de la cour où est située sa maison d'habitation à Genneville, près Honfleur. Quelques instants après, une fillette, Marguerite Meunier, étant venue pour, se laver les mains, aperçut le sieur Sénécal sans mouvement dans le fond de la mare. Elle appela sa mère et le corps du vieillard fut retiré. Bien, qu'il n'y eut dans la mare qu'une profondeur d'eau d'environ 15 centimètres, l'asphyxie était déjà complète. Le sieur Sénécal était sujet à des vertiges. On suppose que c'est à un accident de cette nature qu'il faut attribuer sa chute dans la mare. (source, le Bonhomme Normand)
Décembre 1893 - Un écrasé. - Le sieur Giraut, 37 ans, domestique chez le sieur Fiollet, farinier à Bonneville-la-Louvet, conduisait une voiture pesant environ 9 000 kilogrammes. En passant par Genneville, vers minuit, il voulut monter sur le siège placé sur le devant de la voiture. Malheureusement, il manqua son coup et tomba sur la chaussée. Une roue de la voiture lui passa alors sur un genou et sur une cuisse qui furent broyés. (source, le Bonhomme Normand)
Décembre 1893 - Les suites d’un accident. - Nous avons dit que le sieur Ferdinand Girault, 38 ans, domestique chez le sieur Fiollet, farinier à Bonneville-la-Louvet, conduisait, dernièrement, une voiture pesant environ 9 000 kilogrammes. En passant par Genneville, vers minuit, il voulut monter sur le siège placé sur le devant de la voiture. Malheureusement, il manqua son coup et tomba sur la chaussée. Une roue de la voiture lui passa alors sur le genou et la cuisse qui furent broyés. Il fut transporté à l'hospice de Pont-l'Evêque. Il y est mort des suites de ses blessures. (source, le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Les suite de l’ivresse.
- Lundi
l'après-midi, le sieur Ferdinand Marais, 55 ans, bûcheron à
Saint-Benoist-d’Hébertot, quittait les bois d'Ablon où il travaillait
pour retourner à son domicile. Marais était en état d'ivresse.
Arrivé près de la mairie de Genneville, il tomba dans un ruisseau
profond de 15 à 20 centimètres. N'ayant pu se relever, l'asphyxie ne
tarda pas à venir. Dans les poches des vêtements, on a retrouvé 472 fr.
(source,
le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Mort subite. - Le sieur Champagne, cultivateur à Genneville, a été trouvé mort dans sa grange. Il a succombé à une congestion. (source, le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - La rage. - La chienne du sieur Raux, cafetier, et le chien du sieur Martin journalier à Lisieux, ont été abattus et reconnus enragés. — Le chien du sieur Désiré Vicquelin, cultivateur à Genneville, ayant été aperçu mordant les barres de fer d'une barrière, a été abattu et reconnu atteint de la rage.
Janvier 1897 - Mesures contre la rage. - Un nouvel arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897, tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (source, le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Le tirage au sort. - L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (source, le Bonhomme Normand)
Avril 1897 - Citoyen pas commode. - Le sieur Théodore Hardy, 23 ans, journalier à Genneville, voyant passer devant son habitation le sieur Auguste Andrieux, 36 ans, propriétaire, lui cria : « Viens donc voir chez moi si j'ai du bois qui t'appartient ». Et aussitôt Hardy se précipitait sur Andrieux et lui bourrait le visage de coups de poing qui firent sortir un oeil de L'orbite. La figure d'Andrieux est, en outre, couverte d'ecchymoses. (source, le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 - Coup de couteau.
-
Albert Moulin, 11 ans 1/2, dont les parents habitent Quetteville,
canton de Honfleur, rencontrant, le soir, le jeune Honoré. Latimier, 9 ans,
demeurant
chez son père à Genneville, près Honfleur, s'est jeté sur lui et lui a
porté par vengeance un violent coup de couteau à la main. La blessure
est assez grave. (source, le Bonhomme Normand)
Novembre 1900 - L’ami des femmes. - C'est M. Tillaye, qui vient de faire voter par le Sénat qu'à l'avenir les femmes, munies des sacrements nécessaires, pourront se faire inscrire comme avocats et plaider. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 - La poste fermée le dimanche.
- A
partir du 1er novembre, les guichets des postes, télégraphes et téléphones seront
fermés à midi les dimanches et jours fériés. La remise des lettres
poste restante et le paiement des mandats télégraphiques seront assurés
l'après-midi par les agents des guichets télégraphiques. — Quant aux malheureux facteurs, ils continueront à trimer toute l'après-midi, les dimanches comme les autres jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Enfant brûlé. - La
femme Louise Laurent, 38 ans, journalière à Genneville, près Honfleur,
avait laissé son fils Albert, 7 ans, seul à la maison avec sa petite sœur
de 18 mois. En voulant monter sur une chaise, le petit Albert est tombé
dans la cheminée où il a été trouvé carbonisé.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre 1900 - Un homme brûlé. - Le sieur Pottier, 70 ans, cantonnier à Genneville, près Honfleur, n'avait pas été vu depuis quelque temps. Lundi, le garde champêtre pénétra chez Pottier, qui était célibataire et vivait seul. Il trouva dans la cuisine son cadavre complètement carbonisé et dont les chats avaient même mangé une partie de la figure. On
suppose que, placé sur une chaise, près du foyer, Pottier se sera
endormi et le feu aura pris à ses habits. (Source
: Le Bonhomme
Juin 1901 - Un polisson qui promet. - Albertine Cruchon, 16 ans, servante chez la dame Quidel, fermière à Genneville, près Honfleur, revenant du bourg, rencontra, près du Calvaire, Émile Destin, 15 ans et demi, qui lui tint des propos inconvenants. La jeune fille s'enfuit, mais le garnement la poursuivit et réussit à la rejoindre au bord d'un champ de seigle. Après l'avoir bousculée et terrassée, malgré ses cris et sa résistance, Destin se porta sur elle à des actes coupables. Mais, entendant des passants venir, il prit la fuite. Poursuivi
pour ces faits, le tribunal de Pont-l’Évêque, décidant que ce petit
polisson avait agi sans discernement, l'a acquitté et l'a rendu à son
frère ainé qui le réclamait.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre 1901 - Morts subites. - M. Fromage, maire du Mesnil-Durand, près Livarot, revenait de procéder à une adjudication pour le compte de la commune lorsqu'il s'est trouvé subitement malade. Quelques instants après, il rendait le dernier soupir. — La veuve Alexandrine Champagne se trouvait seule à son domicile, à Genneville, près Honfleur, lorsqu'elle se trouva prise d'un malaise subit. Quelques instants après, sa petite-fille rentrant à la maison et la voyant souffrante alla chercher du secours, mais à son retour elle la trouva morte. La défunte était agée de 70 ans. — La gendarmerie de Pont-l’Évêque a constaté la mort subite du sieur joseph Follebarbe, berger à Saint-Benoist, trouvé dans un champ, auprès de la cabane où il couchait. — La demoiselle Roinsart, 40 ans, servante chez le sieur Héron, fermier à Livarot, taillait le pain pour la soupe quand elle se sentit indisposée. Quelques minutes plus tard, elle expirait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Ce qu’un vol fait découvrir de choses. - Pendant l'absence du sieur Gimer, cultivateur à Genneville, près Honfleur, on lui a volé un billet de 50 fr. caché dans un sac déposé dans un caveau. Le voleur, qui n'a pas vu un billet de 100 fr. placé à côté, devait connaître la cachette. Le domestique du sieur Gimer a d'abord été questionné, puis, en faisant des perquisitions, les gendarmes ont trouvé un reste d'eau-de-vie vendu en fraude aux domestiques par une veuve Lemonnier, enfin, comme les gendarmes s'étaient rendus à Quetteville pour interroger un nommé Lemonnier, ils l'ont trouvé couché près de la veuve Moulin, et, à côté d'eux, le petit garçon de 8 ans de cette femme. Conclusion
: procès-verbal pour vol, contravention pour vente d'eau-de-vie en fraude
et poursuites pour excitation de mineur à la débauche. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Enfant brûlée. - Pendant une courte absence de la femme Dieuzy, à Genneville, près Honfleur, sa fillette de 17 mois, qu'elle avait laissée assise au coin du feu, a été brûlée vive. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Noyée accidentellement.
-
La dame veuve Manchon, née Rose Blot, 74 ans, cultivatrice à
Genneville, près Honfleur, a été trouvée noyée dans une mare. La
pauvre femme était souvent prise d'étourdissements. On suppose qu'elle
est tombée à l'eau en voulant retirer un sac qu'elle y avait mis tremper
quelques jours auparavant. (Source : Le Bonhomme
Décembre 1904 - Méchancetés. - Le sieur Auguste Paimparey, propriétaire à Englesqueville, canton d'Isigny, a trouvé, dans le parc où elle était au pacage, son ânesse portant à l'épaule gauche une blessure assez profonde. A
Genneville, près Honfleur, on a empoisonné un chien de chasse, estimé
150 fr., appartenant au sieur Alexis Foucu, charpentier. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre 1915 - Une victime de la guerre. - Blessé au combat de Neuville-Saint-Vaast, le soldat Louis Maquaire, 39 ans, soldat au 319e, était venu en convalescence dans sa famille, à Genneville, canton de Honfleur. Ces jours derniers, alors que son congé était sur le point d'expirer, Maquaire s'est pendu dans la grange de ses parents. On attribue cet acte de désespoir à une maladie nerveuse que Maquaire avait contractée sur le front.
Septembre 1915 - Ce que nous mangerons l’an prochain. - C'est en ce moment que va se décider, en grande partie, le sort de la prochaine récolte. La question des semailles est une question vitale, et si, à la rigueur, le premier venu, ou le second, peut ramasser une gerbe et la battre, lorsqu'il s'agit de préparer la terre et de l'ensemencer, c'est une autre affaire. A ce sujet, M. Blaisot, député, a écrit au ministre de l'agriculture, qui lui a répondu. Il résulte de leur correspondance qu'on va essayer d'accorder des permissions de labours et de semailles, de préférence à des cultivateurs. Espérons qu'on y parviendra. Il parait que, pour la moisson, on envoyait des notaires, des rémouleurs et des professeurs d'académie. Si ça recommençait pour les semailles, nous serions exposés, l'an prochain, à récolter des choux rouges au lieu de blé chicot et à faire de la galette de Sarrazin avec des navets d'hiver.
Mars 1917 - La fin des maux. - A Genneville, près Honfleur, un vieillard de 81 ans, M. Louis Legrix, s'est pendu dans un cabinet attenant à sa chambre. Ce pauvre vieux était souffrant depuis quelques mois mais, il n'avait jamais manifesté l'intention de se donner la mort.
Juillet 1920 - Et les mœurs ! ... - Une information a été ouverte par le parquet, de Pont-l’Évêque, contre un journalier de Genneville, près Honfleur, qui aurait tenté de violer sa nièce, âgée de 14 ans, demeurant au Theil. L'inculpé nie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1923 - Mort suspecte. - On a trouvé sur la route, à 100 mètres environ de Genneville, canton d'Honfleur, le cadavre de Gustave Toutain, 24 ans, de Genneville. Une rixe avait eu lieu la veille au soir entre ce Toutain, Albert Goujon, journalier à Quetteville et un autre habitant de Genneville, André Nicolas, 17 ans. Une
enquête est ouverte, pour établir si Toutain est mort des suites des
coups ou s'il a succombé à une congestion. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1923 -
Violent incendie. -
Un violent
incendie
s'est déclaré
à Genneville
dans un
bâtiment
à usage
de porcherie,
poulailler et
grenier
à fourrages
appartenant à
M. Georges Romy.
Quinze porcs
n'ont pu
être sauvés.
Les dégâts
d'élèvent à
plus de
20.000 francs.
Mars
1927 -
De fil en aiguille. -
Rentrant à la nuit de son travail, M. Albert Eudeline, 53 ans,
taupier à Genneville, canton de Honfleur, heurta près du château de
Prêtreville, un banneau Rejoint par l'un deux, il essaya de le calmer et continua son chemin. Mais les hasards de la route le remis un peu plus loin en présence des trois individus qui se ruèrent sur lui, le renversèrent et le frappèrent brutalement à la tête à coups de pied et de poing. Perdant son sang en abondance, le malheureux fut recueilli par M. Berson qui le ramena à son domicile ; ses blessures ont déterminé une congestion cérébrale et son état est grave. Les agresseurs Gustave Mézérais, 28 ans, couvreur à Genneville, et son beau-frère, Gaston Lefranc, 30 ans, ouvrier agricole, seront poursuivis pour ivresse, coups et blessures.
Novembre 1938 - Une cultivatrice se suicide. - Mme veuve Alphonse Moulin, 58 ans, cultivatrice à Genneville, près de Honfleur, s'est pendue dans l'escalier de sa maison. C'est le domestique de la désespérée qui a découvert le corps en rentrant de son travail, et qui a donné l'alarme. On
pense que Mme Moulin s'est donnée la mort dans une crise de
neurasthénie. Les gendarmes de Honfleur ont ouvert une enquête.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Un cantonnier meurt sur la route. - On a découvert inanimé sur le chemin communal où il effectuait son labeur quotidien, M. Célestin Hardy, 67 ans, cantonnier à Genneville. Malgré les soins qui lui ont été prodigués, le brave homme n'a pas repris connaissance, et M. le docteur Debeyre, d'Ablon, appelé, n'a pu que constater le décès qu'il a attribué à une congestion. M.
Hardy était né à Genneville, le 24 août 1871. II était veuf depuis
plusieurs années. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Un ouvrier agricole grièvement blessé par une ruade. –
M Albert Heutte, 41 ans, journalier
agricole au service de M. André Noël, fils, propriétaire à Beuzeville,
était monté sur le siège d'un rateau-fane. Au moment où il descendait
son travail terminé, le cheval qu'il conduisait lança une ruade qui
atteignit le journalier à la jambe droite. Portant une fracture ouverte
de la jambe, M. Heutte a été transporté à l'hôpital de Honfleur.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1941 - Au
feu ! -
Dans la nuit un incendie éclatait dans un bâtiment de la ferme
Mérieult, a Genneville. Quand l'alarme fut donnée, bâtiment ne formait
déjà plus qu'un immense brasier. Il ne fut même pas possible d'en
évacuer les animaux qui s'y trouvaient : 4 vaches, une génisse, un veau,
22 poules et 4 canards. Toutes ces bêtes ainsi que la paille et le foin
également détruit, constituent une perte de 25 000 francs pour M.
Mérieult. Le
bâtiment incendié appartient à Mme Veuve Le Det, propriétaire à
Fiquefleur. On ignore les causes du sinistre, peut-être la
malveillance.....
Mai 1948 - Une histoire de poules malgaches. - Dans le coin de Genneville où demeure justement le garde-champêtre, des vols d’œufs étaient fréquemment constatés dans les poulaillers, et, chose curieuse on ne volait que les oeufs des poules malgache.
Juin 1948 - Et les règlements ?. - M. Villey, cultivateur à Genneville, a été surpris par les gendarmes de Honfleur alors qu'il transportait dans une voiture hippomobile, sans pièces de régie ni bon de circulation, 120 kilogs d'orge et de blé. Le grain a été saisi et remis à M. Rivière, minotier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un hectare de bois incendié.
- Un feu que
M. Maurice Hue, ouvrier agricole à Genneville, avait allumé dans un bois
situé au lieu-dit Saint-Martin et appartenant à M. de Marolles, s'est
communiqué aux fougères et aux herbes sèches. L'incendie, qui fut
combattu par M. de Marolles, les membres de sa famille et plusieurs
journaliers occupés dans le voisinage, ne put être maîtrisé qu'après
une heure d'efforts. Un hectare a été ravagé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1950 - Un guet-apens à Genneville. - Mme Germaine Foucu, née Quetier, 41 ans, de Genneville, informait la maréchaussée qu'elle avait été blessée au visage ainsi que son fils par un voisin M. Marcel Villey, 40 ans, cultivateur. qui avait tenté de pénétrer chez elle. Mais la vérité devait apparaître aux enquêteurs sous un autre jour. En octobre dernier, la plaignante avait rempli en imitant la signature de M. Villey, ex-employeur de son mari, une attestation de travail pour les allocations familiales. Sachant que la feuille avait, été retournée à M. Villey, et désirant la reprendre pour la détruire, elle fit demander à celui-ci de venir chez elle et elle lui offrit 5 000 francs (remboursement d’un dommage antérieur). Mais elle avait préparé un bâton et placé son fils Joseph 17 ans, dans une pièce voisine, bien décidée à reprendre de vive force la feuille d'allocations familiales, tout en conservant les 5 000 francs offerts. M. Villey étant entré, Mme Foucu ferma rapidement la porte à clé, et appela son fils. Celui-ci se précipita sur le visiteur et le frappa à coups de bâton, tandis que sa mère se servait d'un tisonnier. Mais M. Villey se défendait énergiquement. La
bagarre permit à la dame Villey de s'emparer du panier qu'elle brûla.
Elle sera poursuivie pour coups et blessures volontaires avec
préméditation et faux en écriture. (Le Bonhomme Libre) |
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GENNEVILLE - L'Église |
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