15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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GIBERVILLE

Canton de Troarn 

Les habitants de la commune sont des Gibervillais, Gibervillaises


Mai 1860   -   Un vol avec effraction.   -   Dimanche, dans l'après-midi,  un voleur à pénétré, à l'aide d'escalade et d'effraction, dans le domicile de M. Colette, à Giberville, et y a soustrait deux chaînes de montre en or, une médaille de mariage, un couteau, etc..., etc…, enfin jusqu'à une paire de bottes.

D'après les renseignements fournis, on espère que la justice ne tardera pas à mettre la main sur cet effronté coquin. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1860   -   La situation de l'agriculture.   -   On nous communique les détails suivants sur la situation de l'agriculture dans notre canton.

Quoique le défaut de chaleur nui à nos herbages, ils ont pourtant encore un aspect satisfaisant. Les blés, malgré les pluies abondantes, promettent beaucoup. Nos arbres à noyau ont eu belle floraison ; les poiriers ont également bien réussi et les pommiers qui ont été bien retardés par une température défavorable donnent de grandes espérances.

Il faudrait maintenant du beau temps et de la chaleur et l'année serait, nous assure-t-on, très fertile. ( Le moniteur du Calvados )

 

Janvier 1863   -   Un accident.   -   Le lundi 5 de ce mois, un bien douloureux accident est arrivé au village de Giberville. Plusieurs ouvriers étaient occupés à abattre des arbres sur la propriété de M. Rousselin ; l'un d'eux, le sieur Blin, journalier à Cagny, tirait sur la corde attachée à l'un de ces arbres, pendant que ses camarades coupaient les racines.

L'arbre étant venu à tomber tout-à-coup, le malheureux ouvrier n'eut pas le temps de se jeter de côté pour l'éviter et fut atteint à la tête, on le releva tout ensanglanté.

Quelques instants après il rendait le dernier soupir. Le sieur Blin laisse une femme avec plusieurs enfants en bas-âge. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1866   -   Un arrêté.   -   Par arrêté du 9 novembre, M. le Préfet a autorisé M. Decaen, instituteur à Giberville à ouvrir deux cours : l'un, pour les filles adultes, de 11 heures du matin à 1 heure du soir ; l'autre, pour les garçons, de 7 heures à 9 heures du soir.

 

Janvier 1874   -   Une bonne mesure. -  Aux termes d'une décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes, cartes géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……, seront mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque arrondissement, pour être ensuite livrées aux communes qui en feront l'acquisition, soit sur leurs propres ressources, soit au moyen d'allocations.

 

Janvier 1874   -   Vol de volailles.  -  L'approche des jours gras est signalée par des vols de volailles. Les environs de Caen ne sont pas les seuls exploités par les maraudeurs. On nous signale un vol de 50 volailles chez M. Bissonnais, fermier à Giberville, canton de Troarn.  Vol de 25 volailles chez M. de Vergnolles, à Bréville, même canton. Vol de 6 volailles chez le sieur Jean, à Lantheuil, canton de Creully. Vol de 5 poules au sieur Bouquerel, à Saint-Ouen-de-Mesnil-Auger (Mézidon).  

 

Février 1875   -   Le vin changé en eau.  -  Les sieurs Émile-Georges et Léon-Eugène Briard frères, couvreurs, demeurant à Giberville, étaient à faire des réparations à la toiture du château de Giberville, ayant appartenu à M. de Roncherolles et dont est maintenant propriétaire M. de Paul.

Ces ouvriers avaient la libre circulation à l'intérieur du château, afin de voir les endroits de la couverture qui exigeaient des réparations. En passant dans un couloir, ils aperçurent un panier rempli de bouteilles pleines, artistement arrangées, ils enlevèrent douze bouteilles du panier et substituèrent douze bouteilles pleines d'eau. Ils vidèrent une partie de ces bouteilles et emportèrent les autres, cachées dans les paillassons dont ils se servent pour appuyer leurs échelles contre les toits. Le panier dont il s'agit était destiné pour être adressé à M. de Roncherolles.

Deshoulles, gardien du château, ignorant la substitution, porta le panier à Caen et paya les droits d'octroi comme si toutes les bouteilles avaient été pleines de vin, mais on ne tarda pas à connaître la vérité, et procès-verbal fut dressé contre les voleurs.

 

Novembre 1876  -  La neige.  -  La neige a fait son apparition dans notre ville, il en est tombé mercredi soir et jeudi dans la nuit. Hier, les toits étaient entièrement couverts, et le froid  persistant l'a maintenue sur la terre. Aujourd'hui, le thermomètre est descendu à 6 degrés au-dessous de zéro.

 

Avril 1878   -  Découverte d’ossements humains.  -  A Giberville, des ouvriers, travaillant au chemin de fer de Caen à Dozulé, ont mis à découvert des ossements humains en faisant leurs travaux de terrassement. Jamais il n'a existé de cimetière aux endroits où ces ossements ont été mis à découvert.

 

Avril 1884  -  Incendie.    Lundi de la semaine dernière, le feu a consumé, à Giberville, près de 50 hectares de bois appartenant à M. Le Chartier de Sédouy.

 

Août 1885  -  Incendie.  -  La semaine dernière, à Giberville, un incendie a détruit une grange appartenant au sieur Mancel. Le feu s'est communiqué aux maisons voisines et tout un quartier était menacé quand on a pu le couper. La pompe de Mondeville a apporté un actif concours. La population de Giberville et celle de Démouville ont fait preuve du plus courageux dévouement. Les dommages s'élèvent à 18 000 fr. environ, en grande partie assurés. Le gros bétail et une  partie du mobilier ont été sauvés. Il n'y a pas d'accident à déplorer. On ignore la cause de cet incendie.

 

Septembre 1890  -  Chien enragé.  -  Un chien a été abattu dans le château que M. Etienne, marchand de vin à Caen, possède à Giberville. L'autopsie, pratiquée par M. Gallier, vétérinaire, a démontré que ce chien était atteint de la rage. Déjà, en janvier et en février, trois autres chiens appartenant à M. Etienne avaient contracté la terrible maladie. Chez celui qui vient d'être abattu, la période d'incubation a été d'au moins sept mois.

 

Janvier 1893  -  Tué par un train.  -  Mercredi matin, à l'arrivée du train de 8 h. 06, à la halte de Giberville (ligne de Caen à Dozulé-Putot), le sieur Alexis Huet, 70 ans, propriétaire à Démouville, en traversant la voie, a été frappé par le marche-pied de la machine. Relevé et transporté à la halte, il y est mort une demi-heure après. Il résulte de l'enquête que le malheureux Huet est mort victime de son imprudence. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1896  -  Lâche attentat.  -  Vendredi soir, le laitier de la fromagerie de M. Cingal, demeurant à Giberville, allait arriver à la Pyramide, lorsque son cheval tomba brusquement. Le laitier se hâta de descendre et s'aperçut qu'un gros fil de fer était tendu en travers de la route et attaché de chaque côté à des arbres. Un vélocipédiste, le sieur  Octave Cœuret, entrepreneur à Hérouvillette, arrivait du côté de Caen au même moment et lui aida à débarrasser son cheval qui lançait des ruades. Le sieur Cœuret aurait aperçu, fuyant dans la campagne, deux individus accompagnés d'un chien. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1897  -  Eau-de-Vie cher le litre.  -  André Boitard, 56 ans, cordonnier à Giberville, près Caen, ayant voulu passer en fraude deux litres à eau-de-vie de cidre, a été condamné à 700 francs d'amende. 350 francs le litre ! 

  Une nuit d'août, le sieur Bianki, cultivateur à St-Vaast, passait, en voiture, sur le pont de Trouville lorsque deux gendarmes lui apparurent. Au lieu de leur souhaiter la bonne nuit, Bianki cingla son cheval, prit la route de Pont-l'Evêque et s'arrêta devant l'entrepôt du sieur Fauquet, au domestique duquel Bianki remit un petit fût en lui criant : « Happe cha! y n'est qu'temps ». Il était trop tard cependant, car les gendarmes prévinrent les agents de la régie qui, trouvèrent derrière la porte deux petits barils contenant ensemble 106 litres d'eau-de-vie de cidre. Le sieur Fauquet prétendit que les fûts provenaient de son entrepôt et étaient destinés au sieur Josse, débitant à Trouville. 

A l'audience, l'avocat a plaidé la nullité des procès-verbaux. Rien n'y a fait. Le tribunal a condamné Fauquet et Bianki solidairement à 3 000 francs d'amende au profit de l'État et à 150 fr. pour l'octroi de Trouville, sans compter que les deux fûts ont été saisis. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1899  -  Qui a tort, qui a raison ?  -  M. Lepetit, cultivateur à Giberville, près Caen, avait exposé en vente à la foire Mi-Carême, à Caen, une vache que M. Gallier fît enlever comme atteinte de fièvre aphteuse et fit reconduire en voiture chez son propriétaire. La vache fut ensuite visitée par M. Gautier, vétérinaire à Mondeville, qui déclara qu'elle n'avait nullement la cocotte, mais une maladie de poitrine dont elle doit mourir. 

M. Gallier en appela aux lumières du grand maître sanitaire, et ils se rendirent ensemble à Giberville. Après mûre consultation. M. Brunet déclara l'animal atteint de fièvre aphteuse légère en voie de guérison. 

— Qui a tort, qui à raison ? C'est à la bête de décider. Si elle en réchappe, ce sera M. Brunet qui n'aura pas tort ; si elle claque, ce sera M. Gautier qui aura raison. Attendons. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1901    -   Noces de diamant.   -   M. et Mme Quesnée, habitant Giberville, près Caen, ont célébré leurs noces de diamant le 31 octobre, Mme Quesnée va avoir 81 ans ; son mari, 80. Ils sont mariés depuis le 30 octobre 1841, M. Quesnée travaille tous les jours à son jardin et la femme fait de la dentelle au métier, quelquefois même sans lunettes. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1901    -   Mère sans le savoir.  -  Augustine Lagrue (nom prédestiné), 21 ans, était servante à Giberville, près Caen, chez une dame Lalande dont la petite fille allait se marier. Augustine Lagrue, qui était sur le point d'accoucher, profita de la circonstance pour voler l'acte de naissance de la future et se rendit à l'hôtel-Dieu afin d'y faire ses couches. Elle présenta l'acte de naissance volé et fit inscrire son enfant sous le nom de Lalande.

Depuis, il est mort et la mère a disparu. Elle a été condamnée à huit mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Assassinat.   -   Abel Cordier, 42 ans, était un fabricant d'allumettes de fraude bien connu. Il était marié, mais sa femme l'avait quitté il y a cinq ans. Depuis, elle a eu deux enfants. Cordier habitait Giberville, route de Troarn, où une veuve Ballon venait souvent lui rendre visite.

Dimanche, après avoir passé une partie de l'après-midi à jouer à la « carambole », à Démouville, il avait pris le train qui arrive à Caen à 8 heures et demie, n'ayant en poche qu'une douzaine de sous, car, peu de temps auparavant, il avait demandé à emprunter une petite somme qui lui avait été refusée. Il était un peu pris de boisson.

Vers trois heures du matin, un journalier trouvait son cadavre non loin de la grille du château de M. Etienne. Il avait été tué d'un coup de couteau porté violemment de haut en bas dans la région du cœur, qui avait été traversé. Il portait au front une trace de coup, mais ses vêtements n'étaient pas en désordre et n'étaient pas maculés de sang, il tenait encore son chapeau dans sa main. Ses poches avaient été retournées et, sur le chemin, on ramassa quelques bouts de cigarettes et une médaille de la Délivrande que Cordier portait toujours comme porte-bonheur. Le cadavre est resté sur la berge jusqu'à trois heures.

Le parquet s'est rendu mardi sur les lieux. Il a entendu la femme Cordier et la veuve Ballon, qui se trouvaient au café du « Petit Paradis ». Elles ont été laissées en liberté.

L'inhumation a eu lieu le soir, on a remarqué l'absence des deux femmes restées, sans doute, à se consoler. Un individu, ayant des relations avec la femme Cordier, va être interrogé. Un témoin a vu Cordier à 11 heures rue Saint-Jean, il venait de chez la veuve Ballon, qu'il n'avait pas trouvée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  L’assassinat de Giberville.   -   L'assassin du malheureux Cordier, tué sur la route de Caen à Giberville, n'est pas encore découvert.

Des témoins ont été entendus lundi par le juge d'instruction. Des malfaiteurs, voyant que c'est un bon coin pour faire de mauvais coups, se sont introduits avec effraction, samedi soir, dans le pavillon de Mme Delaville, près duquel le crime a été commis, ils avaient fait des paquets de linge qu'ils se disposaient à emporter lorsqu'ils ont été dérangés par quelques passants. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1903  -   L’impunité.   -   On n'a pas encore découvert l'auteur de l'assassinat du malheureux Cordier, à Giberville, près Caen. Forts de cette impunité, les malfaiteurs s'y croient tout permis et, l'autre nuit, ils ont encore pénétré dans la gare en brisant un carreau. Au bruit, quelqu'un s'est levé, qui les a mis aussitôt en fuite. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1906  -  Déjà célèbre pour ses altercations avec le maire, le curé  est condamné à 15 jours de prison ferme...  pour avoir tiré deux coups de revolver en direction de la voiture (à cheval) d'un adjoint, le soir des élections. L'adjoint est ses amis criaient " vive Chéron ! ", selon eux, "à bas la calotte ! " selon le prêtre, que l'évêché envoie méditer à la trappe à sa sortie de prison.

 

Juin 1906  -  Un prête trop irascible.  -  C'est assurément l'abbé Massieu, curé de Giberville. Le succès obtenu par M. Chéron lui avait mis la cornette à l'envers. En effet le soir de l'élection il revenait de bicyclette lorsqu’il fut dépassé par une voiture, dans laquelle on chantait la Marseillaise et on criait vive Chéron.

L'abbé Massieu, que personne ne provoquait crut devoir prendre la mouche et tira trois coups de revolver dans la direction de la voiture, en outre s'adressant à un des voyageurs il  ajouta : j'ai encore cinq balles à votre service. Personne ne fut atteint, mais plainte fut portée par M. Thomasse, adjoint à Giberville. Ce haut fait a conduit le prêtre trop irascible en correctionnelle.

Malgré ses dénégations énergiques et en dépit de quelques certificats en sa faveur, M. le curé de Giberville à attrapé 15 jours de prison. Il ne les avait pas volé. En effet si tous les prêtres appliquaient ainsi la morale évangélique ce serait bientôt fait de la religion et les libres penseurs auraient beau jeu.

L'abbé Massieu du reste avait un passé qui était loin de plaider en sa faveur. En outre sa conduite laissait à désirer, car il ne suffit pas de prêcher la meilleure manière, c'est de prêcher d'exemple.

 

Octobre 1906  -  Prêtre amnistié.  -  On se souvient que l'abbé Massieu, alors curé de Giberville, prévenu d'avoir tiré un coup de revolver sur la voiture d'un passant pendant la nuit du 6 mai dernier, fut, il y a quelques mois, frappé d'interdit par l'évêque de Bayeux et condamné par le tribunal correctionnel de Caen a quinze jours d'emprisonnement. L'ex-desservant vient d'être amnistié. Faisant une large application de la loi du 6 juillet, la chancellerie a considéré l'acte de M. Massieu comme une conséquence de l'effervescence électorale.

 

Mai 1914  -  Un conducteur écrasé  -  Le sieur Raymond Caron, 29 ans, domestique de M. Lepargnéux, propriétaire à Giberville, a été trouvé l'autre soir étendu sur la route de Caen à Rouen, près du château de M. de Suin. Revenant de Caen en conduisant une charrette chargée de sacs d'engrais et attelée de trois chevaux, il 

  était tombé sous la roue, qui lui avait écrasé la poitrine, la colonne vertébrale et le thorax. La mort dut être foudroyante. On ne peut préciser d'une façon certaine comment l'accident s'est produit, le malheur n'ayant pas eu de témoins.  

 

Février 1920  -  Commutation de peine.  Aux dernières assises, un Espagnole, François Essenal, demeurant à Giberville, avait été condamné à cinq ans de réclusion pour tentative de meurtre. 

Les jurés, trouvant la peine appliquée hors de proportion avec la gravité des faits retenus, signèrent un recours en grâce en faveur du condamné qui par décret du 11 février dernier, a vu réduire sa peine à dix-huit mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Mauvaise rencontre.   -   Deux russes qui suivaient le coté droit de la route de Cabourg, ont été renversés près du pont de Giberville, par l'automobile de MM. Dumont et Jaussaud, que conduisait M. Tiéchaut, chauffeur, place St-Sauveur à Caen.

L'une des deux victimes qui portait de nombreuses blessures, dont une fracture de la cuisse, a été transporté à l'hôpital de Caen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1932   -   L’arme prohibée.   -    Passant dans un champ de sainfoin, M. Felix Beuchet, propriétaire et adjoint au maire de Giberville, canton de Troarn, y surprenait un individu sarclant à l'aide d'une faucille.

Interpellé, l'homme s'avançait menaçant. Sortant alors de sa poche son étui à lunettes, M. Beuchet le braquait dans sa direction. Croyant que le propriétaire était armé d'un revolver, l'individu s'enfuit précipitamment, enfourcha une bicyclette et disparut. M. Beuchet a porté plainte. (Bonhomme Normand)

 

Janvier 1936  -  Légion d’Honneur.  -   Nous relevons avec plaisir, dans la promotion du Ministère de l'Agriculture, les nominations au grade de chevalier de la Légion d'honneur, de MM. Le Pargneux, agriculteur à Giberville, ancien président de la Société d'Agriculture de Caen ; Laisney, maire de Gueron, conseiller d'arrondissement de Bayeux.  Nos bien sincères félicitations. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1936  -  Une manifestation de sympathie.  -   A l’occasion de la récente nomination au titre de Chevalier de la Légion d'Honneur de M. Le Pargneux, maire de Giberville, la municipalité ayant à sa tête ses deux adjoints MM. Beuchet et Montagne, dans un geste vraiment touchant a tenu à témoigner en une réunion intime sa sympathie à son maire.

Dans une improvisation aussi amicale que bien exprimée, M. Geuchet a souligné indépendamment de ses titres: agricoles, ses qualités d'administrateur et son dévouement à une tâche parfois délicate, et pour perpétuer ce sentiment de bonne entente, tous les membres du Conseil lui ont offert un superbe bronze représentant, le « Génie du Travail ». symbole de l'union étroite qui doit présider à l'activité laborieuse d'une population agricole et industrielle. 

Très touché de cette manifestation aussi cordiale, que spontanée M. Le Pargneux a chaudement, remercié ses collaborateurs du Conseil, dans lequel il ne compte que des amis et pour terminer cette fête toute intime où le Champagne ne fut pas oublié, porta un toast aux membres de la Municipalité, à leur famille et à la population de Giberville. (Source : Le Moniteur  du Calvados)

 

Mai 1936  -  Une fillette de dix-huit mois est tuée par une auto.  -  Vers 18 h., rue du Bois, à Giberville, M. Lemoine, boulanger à Hérouvillette, qui effectuait une tournée de livraison en automobile, démarrait après avoir remis un pain à un enfant de 14 ans, Yvon Gentillette, qu'accompagnait sa jeune sœur, Yolande, âgée de 18 mois, lorsqu'à la suite d'une  circonstance encore indéterminée, il renversa cette dernière. 

Après avoir reçu les premiers soins à l'infirmerie de la S.M.N., la fillette qui était atteinte d'une fracture du crâne fut transportée d'urgence dans une clinique de Caen où elle est décédée. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1936  -   Un terrassier est grièvement blessé par une auto.  -  Dans la nuit, revenant de Caen en automobile, M. Alexandre Delforge, 36 ans, brocanteur à Giberville, suivait le chemin vicinal de Mondeville lorsqu'à proximité du pont du chemin de fer minier, il aperçut, sur la route, une masse qu'il prit pour une botte de paille et qu'il accrocha au passage. Il ne s'agissait pas d'une botte de paille mais d'un homme étendu en travers de la chaussée. S'apercevant immédiatement de sa méprise, M. Delforge stoppa et, après avoir transporté sur la berne l'homme qu'il croyait mort, courut chercher les gendarmes. A son retour en compagnie de ceux-ci, il constatait que la victime avait disparu. Celle-ci, Joseph Canivet, 26 ans, terrassier à Giberville, s'était relevée et, bien que blessée sérieusement à la tête et aux reins, s'était mise en devoir de regagner son domicile. 

Rejoint, Joseph Canivet, qui paraissait ivre, fut transporté à l'infirmerie de la S.M.N. où il reçut les premiers soins, puis à l'hôpital de Caen. 

Interrogé, il a déclaré qu'il n'était pas couché sur la route lorsque l'accident s'est produit, mais qu'il avait été renversé par M. Delforge dont la voiture était dépourvue d'éclairage. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1937  -  Une inauguration à Giberville.  -   Demain 12 septembre, à 10 heures 30, aura lieu à Giberville l'inauguration d'un groupe scolaire et de la voirie municipale. 

Cette cérémonie sera suivie d'un banquet populaire au Restaurant du « Bon Accueil ».  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1937  -   Élargissement d’un chemin à Giberville.      Par arrêté préfectoral en date du 15 novembre 1937, une enquête est ouverte, dans la commune de Giberville, sur le projet de modification des alignements du chemin de grande communication n° 230. 

A cet effet, le projet sera déposé à la Mairie, du 22 novembre 1937 au 1er décembre 1937 inclusivement, pour chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures (dimanches et jours fériés exceptés). 

A l'expiration de ce délai, un Commissaire-enquêteur recevra à la Mairie, les 2, 3, 4 décembre 1937, de 14 heures à 17 heures, les déclarations qui pourront être faites sur l'utilité du dit projet. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1937  -  Un ivrogne matamore est rossé par ceux qu’il menaçait.   -   Vers 20 h., un nommé Gino Tecchini. demeurant chemin des Carlettes, se présentait dans un débit où se trouvaient trois habitants de Giberville, MM. Georges Lhomme. terrassier, André Vauclair et Pierre Lamare. Comme il était en état complet d'ivresse, la débitante lui refusa l'entrée.

Tecchini, rendu furieux, gagna sa maison, sise non-loin du débit, et guetta la sortie des trois hommes qu'il rendait responsables de l'affront qu'il venait de subir.

Lorsque, vers 23 heures, ils sortirent du débit, il prit son revolver, et se portant au devant d'eux, il les mit en joue.

Sans s'émouvoir, M. L'Homme se jeta sur lui et, avec l'aide de M. Vauclair, réussit à le désarmer. Après quoi, l'ivrogne reçut la solide correction qu'il méritait.

En venant apporter le revolver à la gendarmerie de Colombelles, MM. Vauclair et L'Homme ont déposé une plainte contre Tecchini pour menaces de mort, mais celui-ci a porté plainte à son tour pour coups.  (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Une grange est la proie des flammes.  -   Un incendie s'est déclaré hier matin dans une grange dépendant de la propriété de M. Durand et adossée à la maison d'habitation.

Dès que l'alarme fut donnée les secours s'organisèrent et les pompiers de Caen, qui avaient été mandés, se rendirent à Giberville, sous les ordres du capitaine, Bonza et du lieutenant Foucher.

En raison du nombre important de lances d'incendie dont la commune est pourvue, le sinistre a été rapidement conjuré mais les dégâts sont néanmoins importants, la grange  renfermant une certaine quantité d'instruments aratoires. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1938   -   Fête communale.   -   Comme chaque année et plus encore peut-être, la fête de Giberville, a obtenu un magnifique succès. Les organisateurs et principalement M. Rousseau, furent très justement récompensés de leurs efforts et nous leur adressons des compliments sincères.

Cette fête commença par le réveil en fanfare avec le concours de la musique communale.

Tout l'après-midi, jeux divers et il y eut foule aux attractions nombreuse.

La marche à pied fut menée à bonne allure, sur tout le parcours de 10 kilomètres qu'elle comportait et sur les 8 partants, Mottais, en sortit le vainqueur.

Enfin, la fête se termina par un bal à grand orchestre, qui se termina tard dans la soirée et fut aussi parfaitement réussi. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1938  -  Comment on se défend contre l'invasion étrangère.  -  Les gendarmes de Colombelles ont arrêté, à Giberville, le polonais Joseph Jedruszek, 39 ans, objet d'un arrêt d'expulsion en date du 21 mars 1927, qui lui avait été signifié le 26 suivant.

Jedruszek a déclaré qu'après être retourné dans son pays d'origine, il était régulièrement rentré en France le 28 octobre 1928, par les ponts du Rhin. A l'appui de ses dires, il présenta d'ailleurs un passeport polonais portant visa du Commissariat spécial et une carte d'identité renouvelée le 12 mai 1936 par la Préfecture du Calvados et valable jusqu'au 31 décembre 1938. Jedruszek n'en a pas moins été écroué. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -   Une ménagère ébouillante son mari.   -   Une violente querelle s'élevait l'autre soir, à leur domicile, rue des Carlettes, à Giberville,  entre Wladimir Bachkopoff, 41 ans, maçon, et sa femme, ouvrière d'usine, âgée de 27 ans.

Menacée d'abandon, cette dernière s'empara d'une bassine d'eau bouillante placée sur un fourneau et en jeta le contenu dans la direction de son mari qui fut gravement brûlé au  visage, à la poitrine et au bras droit.

Bachkopoff a porté plainte. Sa femme, qui se prétend fréquemment victime de mauvais traitements, a de son côté déposé une plainte entre les mains des gendarmes de Colombelles.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Les calamités agricoles.   -   Vœu de M. Radulph et plusieurs de ses collègues : l'année 1938 peut être considérée comme tenant le record des calamités agricoles.

Après une sécheresse persistante qui a réduit de 70 K la récolte des fourrages destinée à la nourriture du cheptel pendant l'hiver, les dégâts causés par le doryphore, le vers de terre et la fièvre aphteuse, qui a sévi avec une violence et ure durée inaccoutumées, et causé aux cultivateurs des pertes incalculables, n'ayant aucun rapport avec le crédit de 40 millions  octroyé par l'État pour venir en aide aux sinistrés.

Considérant qu'il est paradoxal et inadmissible de réclamer un impôt sur les bénéfices de l'exploitation agricoles à des cultivateurs qui sont, soit extrêmement gênés, soit ruinés par la mortalité et la dépréciation de leur cheptel, le Conseil Général émet le vœu que remise soit faite de l'impôt sur les bénéfices d'exploitations agricoles, à tous les agriculteurs ayant rempli leurs obligations légales par la déclaration prescrite à la mairie de leur commune pour les années 1937 et 1938. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Par désespoir d’amour un jeune homme tente de se suicider.   -   Depuis neuf mois, un jeune homme de Giberville, Georges F…….., âgé de 17 ans et demi, courtisait une jeune fille de la localité, sa cadette d'un an.

Ces temps derniers, celle-ci fit la connaissance d'un autre jeune homme, Yves C…....., également âgé de 17 ans et demi, qui supplanta si bien Georges F…..... dans le cœur de sa belle qu'un mariage, auquel les parents donnèrent leur consentement, fut décidé et sa date fixée.

Georges F…..... ne put surmonter le chagrin de se voir repousser par celle qu'il aimait et, de désespoir de la perdre, il s'est tiré un coup de revolver dans la région du cœur.

Des passants le relevèrent grièvement blessé et le transportèrent à son domicile. Après avoir reçu les premiers soins du docteur Lafond, de Mondeville, Georges F…….. a été transporté d'urgence à l'hôpital de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un cycliste fait une chute grave.   -    Lundi soir, des passants trouvaient étendu sur la berne, évanoui et ensanglanté un cycliste qu'on crut d'abord victime d'un  accident d’automobile.

Transporté à l'infirmerie des Hauts-Fourneaux, il y reçut les soins du docteur Serre. Revenu à lui, il déclara se nommer Nicolas Kurnietoff, 41 ans, russe naturalisé français et chef  d'équipes aux Hauts-Fourneaux. C'est en regagnant son domicile à bicyclette, vers 19 h. 30, qu'il fit une chute dans des circonstances dont lui même ne se souvient pas.

Le blessé, qui portait une profonde blessure à l'arcade sourcilière.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  L’école de la fraternité !    L'autre après-midi, le jeune Jean Matola, 10 ans, de Giberville, partait avec quelques camarades pour aller jouer dans un bois. Au cours du trajet, l'enfant aurait été frappé et jeté dans un ruisseau par une bande de garnements. La mère du garçonnet a porté plainte.  ( Le Moniteur du Calvados )

 

Mai 1941   -   Un exemple à ne pas suivre.   -   A la suite de nouveaux sabotages de câbles à Mondeville et Giberville, le Feldkommandant de Caen a publié ce qui suit :

« Depuis le 10 janvier 1941, ont été commis, dans la circonscription des communes de Mondeville et de Giberville, quatre actes de sabotage de câbles. Outre l'ordre de fournir une  garde par les deux communes déjà exécutées, j'ordonne ce qui suit : La commune de Mondeville ne doit déposer, le 10 mai, à la trésorerie de la Feldkommandantur, une caution de  6000 Reichsmark, c'est à dire 120 000 francs, pris sur les moyens de la commune ; La commune de Giberville, 4000 Reichsmark, c'est à dire 80 000 francs. En cas de nouvelle action  hostile (actes de sabotage, etc...) sur le territoire des communes de Mondeville et Giberville, cette somme échoit au Reich allemand.

Les Administrations municipales de Mondeville et Giberville, devront recouvrer immédiatement ces sommes auprès des habitants des communes, selon leurs moyens. Les maires sont  responsables de l'exécution de cet ordre ».  

 

Mai 1941   -  Avis à la Population.   -   La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.

 

Juin 1941  -  A propos de sanctions.  -  M. le Feldkommandant. vient de rendre au maire de Mondeville la somme de 120.000 fr. déposée en cautionnement le 10 mai, par cette commune. Il a été spécifié qu'en cas de nouvel acte de sabotage à Mondeville, cette somme serait versée à nouveau au Reich, mais cette fois définitivement.

Pareillement, et sous les mêmes réserves, l'Autorité allemande a restitué à la commune de Giberville la somme de 80.000 fr. déposée en caution le 10 mai dernier.  

 

Mars 1943   -   Distribution de pâtes.  -   La mise en distribution des 750 grammes de pâtes alimentaires prévus au titre des suppléments nationaux pour le mois d e février, aura lieu à partir du lundi 15 mars.

Elle sera effectuée contre remise du ticket DW de février de la carte de denrées diverses (impression rouge) et aux seuls consommateurs de Caen, Mondeville, Colombelles, Giberville, Cormelles, Venoix et Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.  

 

Janvier 1944    -   Ravitaillement.  -  Beurre. 1er quinzaine de janvier : 60 gr. pour Caen, Colombelles, Mondeville, Giberville, Venoix, Cormelles, St-Germain-la-Blanche-Herbe, Lisieux, St-Jacques, St-Désir, Petit-Bon-Dieu ; 40 gr pour les autres centres. Collectivités : bons honorés à 50 % , Malades, régimes, grossesse : rations honorées â 100 %. Un nouveau  communiqué fixera le taux pour la 2eme quinzaine. Les rations des travailleurs de force ne pourront être honorées qu'avec de la margarine et au fur et à mesure des arrivages.

Fromage  -  1er quinzaine de janvier : 60 gr pour Caen et les mêmes localités que ci-dessus ; 40 gr. pour les autres centres.   

 

Juin 1944  -  Un avion anglo-américain se déleste de ses bombe.  -  Hier soir, un bombardier anglo-américain s’est délesté de ses bombes sur l’agglomération de Giberville et sur des fermes des environs. Une personne a été grièvement blessée : Mme Andrée Collet, qui a été transportée à la Miséricorde, et dix autres plus ou moins atteintes. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)  

 

Juin 1944  -  Les heures de camouflage.  -  Le Directeur Urbain de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin 1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15. (Source : La Presse Quotidienne Caennaise)

 

Juillet 1944   -   Sur le front de la guerre.  -   De Londres, 21 Juillet.

Front de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à une série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens.

Après s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ; Colombelles ; Sannerville ; Cagny ; Grentheville ; Louvigny ; Fleury ; Cormelles et Ifs, le Alliés ont formé un arc de cercle de Troarn à Bourguébus.

On annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La même pression pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues ont même commencés dans cette localité. 12 ponts ont été détruits sur l'Orne.

Les Américains ont atteint la Vire au nord ouest de St-Lô et amélioré leurs positions au sud de cette ville, ( Liberté de Normandie )

 

Octobre 1946  -  Une récompense méritée.  -  Le gouvernement britannique vient de faire remettre un diplôme d’honneur à M. Collet, conseiller municipal de Giberville et président  du syndicat local des sinistrés, en reconnaissance de l’aide qu’il apporta, en plusieurs occasions, à des parachutistes anglais. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1947  -  Les récompenses mérités.  -   Le Gouvernement britannique a fait parvenir deux diplômes d’honneur à MM. Louis Daon et François Leboulche, de Giberville, en témoignage de gratitude pour l’aide qu’ils apportèrent à des aviateurs anglais durant les combats de Juin-Juillet 1944. Nos félicitations à nos courageux compatriotes. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1947  -    Les jeux dangereux.     En jouant avec des allumettes, les jeunes C…., 16 ans, et D…., 5 ans, de Giberville, ont mis le feu à la meule appartenant à M. Pierre Collet, 20 tonnes de paille d’avoine ont été la proie des flammes. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Août 1947  -    Tué dans une collision.    Mercredi matin, un jeune homme de Giberville, M. Georges Liard, 18 ans, se rendait en vélo à son travail. Il ne vit pas arriver une camionnette que lui masquait une maison et se jeta sur le véhicule. Il fut tué sur le coup. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   Le bien d'autrui.   -   Théophile Alphonse, machiniste à Giberville, a été déféré au Parquet pour vol d'une montre-bracelet d'une valeur de 10 000 francs au préjudice de M. Louis Jouan, employé à l'usine d'engrais de Mondeville. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Nos communes sinistrées à l'honneur.  -  Dimanche également, 16 nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de 1944-45.

Selon le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire général de la préfecture accompagné de M. Rophe, conseiller général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces communes.

M. Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les belles citations que voici :

Giberville. Commune détruite à plus de moitié au cours des combats de la Libération en 1944.

À supporté avec courage ses deuils et ses ruines. S'est remise au travail avec ardeur.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1949   -   Tout se retrouve.   -   Enquêtant au sujet d'un vol de pommes de terre, les gendarmes ont découvert les auteurs d'un vol de charbon commis en mai dernier au préjudice de M. Louis Allio, à Giberville. Il s'agit des nommés Pierre Lebourlay, 26 ans, forgeron à Démouville, et Pierre Marie, 25 ans, manœuvre, même lieu.

Leurs épouses seront poursuivies pour recel. ( Le Bonhomme Libre )

 

Novembre 1949   -   La municipalité de Giberville approuve le nouveau tracé communal.   -    Le conseil municipal réuni sous la présidence du maire, M. Besson a émis un avis favorable au tracé du périmètre de reconstruction sous réserve que les maisons frappées d'alignement soient reconstruites par ailleurs avant leur destruction. Accepte le classement et le déclassement des voies urbaines, et d'autre part la prise en charge des dépenses à dater de la remise qui lui en sera faite par l'État après achèvement des travaux. ( Le Bonhomme Libre )

 

Mars 1950   -   Aux habitants de Giberville.   -   Le maire fait savoir que deux plaques portant les noms des victimes militaires et civiles de la guerre 39-45 vont être apposées sur le Monument aux Morts.

Les personnes qui désireraient ne pas y voir figurer les noms des leurs sont invitées à se faire connaître sans délai au secrétariat de la mairie.

Ci-dessous le libellé des inscriptions prévues :

Guerre 1939-1945.

Quollin Julien, Legors Alphonse, Boccou Joseph, Lieutenant Lavarde René, Bréant Marcel, Travaille Joseph, Lavarde René, Alcala Richard.

Membres de la Résistance.

Bécherel Bernard ; Roger Jean ; adjudant Delforge Alexandre.

Fusillé.  -  Godderidge Daniel.

Victimes civiles.  -  Houdinet Albert, Mme Giommi, Mlle Giommi, Langevin Marie, Mme Dzygryminck, Tirard Marcel, Enguerrand Paul, Colas Rene, Jeanne Jules. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juillet 1950   -   Tragique accident à Giberville.   -   Circulant sur un vélomoteur, M. Claude Genest, 24 ans, entrepreneur à Démouville, est entré en collision, au carrefour de la route de Rouen et du chemin reliant celle-ci à Colombelles, avec un camion de l'entreprise Mertz et Gonin, de Pont-l'Évêque. Transporté à l'hôpital de Caen, M. Genest a succombé aux blessures dont il avait été atteint à la tête et à l'abdomen. (Le Bonhomme Libre)

GIBERVILLE (Calvados) -  L'École

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