15 Avril 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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GIBERVILLE |
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Canton de Troarn |
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D'après
les renseignements fournis, on espère que la justice ne tardera pas à
mettre la main sur cet effronté coquin. ( L’Ordre et la Liberté) Mai
1860 - La situation de l'agriculture.
- On nous
communique les détails suivants sur la situation de l'agriculture dans
notre canton. Quoique
le défaut de chaleur nui à nos herbages, ils ont pourtant encore un
aspect satisfaisant. Les blés, malgré les pluies abondantes, promettent
beaucoup. Nos arbres à noyau ont eu belle floraison ; les poiriers
ont également bien réussi et les pommiers qui ont été bien retardés
par une température défavorable donnent de grandes espérances. Il faudrait maintenant du beau temps et de la chaleur et l'année serait, nous assure-t-on, très fertile. ( Le moniteur du Calvados )
Janvier 1863 - Un accident. - Le lundi 5 de ce mois, un bien douloureux accident est arrivé au village de Giberville. Plusieurs ouvriers étaient occupés à abattre des arbres sur la propriété de M. Rousselin ; l'un d'eux, le sieur Blin, journalier à Cagny, tirait sur la corde attachée à l'un de ces arbres, pendant que ses camarades coupaient les racines. L'arbre étant venu à tomber tout-à-coup, le malheureux ouvrier n'eut pas le temps de se jeter de côté pour l'éviter et fut atteint à la tête, on le releva tout ensanglanté. Quelques
instants après il rendait le dernier soupir. Le sieur Blin laisse une
femme avec plusieurs enfants en bas-âge. (l’Ordre et la
Liberté)
Novembre 1866 - Un arrêté. - Par arrêté du 9 novembre, M. le Préfet a autorisé M. Decaen, instituteur à Giberville à ouvrir deux cours : l'un, pour les filles adultes, de 11 heures du matin à 1 heure du soir ; l'autre, pour les garçons, de 7 heures à 9 heures du soir.
Janvier
1874
-
Une bonne mesure.
-
Aux termes d'une
décision de M. le Préfet, les fournitures scolaires, telles que globes, cartes
géographiques, tableaux d'histoire sainte, livres, etc……, seront
mises, à l'avenir, en adjudication au chef-lieu de chaque arrondissement,
pour être ensuite livrées aux communes qui en feront l'acquisition, soit
sur leurs propres ressources, soit au moyen d'allocations.
Janvier
1874
- Vol de volailles.
- L'approche
des jours gras est signalée par des vols de volailles. Les environs de
Caen ne sont pas les seuls exploités par les maraudeurs. On nous signale
un vol de 50 volailles chez M. Bissonnais, fermier à Giberville,
canton de Troarn. Vol de 25 volailles chez M. de Vergnolles, à Bréville,
même canton. Vol de 6 volailles chez le sieur Jean, à Lantheuil, canton
de Creully. Vol de 5 poules au sieur Bouquerel, à
Saint-Ouen-de-Mesnil-Auger (Mézidon).
Ces ouvriers avaient la libre circulation à l'intérieur du château, afin de voir les endroits de la couverture qui exigeaient des réparations. En passant dans un couloir, ils aperçurent un panier rempli de bouteilles pleines, artistement arrangées, ils enlevèrent douze bouteilles du panier et substituèrent douze bouteilles pleines d'eau. Ils vidèrent une partie de ces bouteilles et emportèrent les autres, cachées dans les paillassons dont ils se servent pour appuyer leurs échelles contre les toits. Le panier dont il s'agit était destiné pour être adressé à M. de Roncherolles. Deshoulles, gardien du château, ignorant la substitution, porta le panier à Caen et paya les droits d'octroi comme si toutes les bouteilles avaient été pleines de vin, mais on ne tarda pas à connaître la vérité, et procès-verbal fut dressé contre les voleurs.
Novembre
1876 -
La neige. - La neige a
fait son apparition dans notre ville, il en est tombé mercredi soir et
jeudi dans la nuit. Hier, les toits étaient entièrement couverts, et le
froid persistant l'a maintenue sur la terre. Aujourd'hui, le
thermomètre est descendu à 6 degrés au-dessous de zéro.
Avril
1878
-
Découverte d’ossements humains.
- A
Giberville, des ouvriers, travaillant au chemin de fer de Caen à Dozulé,
ont mis à découvert des ossements humains en
faisant leurs travaux de terrassement. Jamais il n'a existé de cimetière
aux endroits où ces ossements ont été mis à découvert.
Avril 1884 - Incendie. – Lundi de la semaine dernière, le feu a consumé, à Giberville, près de 50 hectares de bois appartenant à M. Le Chartier de Sédouy.
Août 1885 - Incendie. - La semaine dernière, à Giberville, un incendie a détruit une grange appartenant au sieur Mancel. Le feu s'est communiqué aux maisons voisines et tout un quartier était menacé quand on a pu le couper. La pompe de Mondeville a apporté un actif concours. La population de Giberville et celle de Démouville ont fait preuve du plus courageux dévouement. Les dommages s'élèvent à 18 000 fr. environ, en grande partie assurés. Le gros bétail et une partie du mobilier ont été sauvés. Il n'y a pas d'accident à déplorer. On ignore la cause de cet incendie.
Septembre 1890 - Chien enragé. - Un chien a été abattu dans le château que M. Etienne, marchand de vin à Caen, possède à Giberville. L'autopsie, pratiquée par M. Gallier, vétérinaire, a démontré que ce chien était atteint de la rage. Déjà, en janvier et en février, trois autres chiens appartenant à M. Etienne avaient contracté la terrible maladie. Chez celui qui vient d'être abattu, la période d'incubation a été d'au moins sept mois.
Décembre
1896 -
Lâche
attentat. - Vendredi
soir, le laitier de la
fromagerie de M. Cingal, demeurant à Giberville, allait arriver à la
Pyramide, lorsque son cheval tomba brusquement. Le laitier se hâta de
descendre et s'aperçut qu'un gros fil de fer était tendu en travers de
la route et attaché de chaque côté à des arbres. Un vélocipédiste,
le sieur Octave Cœuret, entrepreneur à Hérouvillette, arrivait du
côté de Caen au même
moment et lui aida à débarrasser son cheval qui lançait des ruades. Le
sieur Cœuret aurait
aperçu, fuyant dans la campagne, deux individus accompagnés d'un chien.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre 1897 - Eau-de-Vie cher le litre. - André Boitard, 56 ans, cordonnier à Giberville, près Caen, ayant voulu passer en fraude deux litres à eau-de-vie de cidre, a été condamné à 700 francs d'amende. 350 francs le litre ! — Une nuit d'août, le sieur Bianki, cultivateur à St-Vaast, passait, en voiture, sur le pont de Trouville lorsque deux gendarmes lui apparurent. Au lieu de leur souhaiter la bonne nuit, Bianki cingla son cheval, prit la route de Pont-l'Evêque et s'arrêta devant l'entrepôt du sieur Fauquet, au domestique duquel Bianki remit un petit fût en lui criant : « Happe cha! y n'est qu'temps ». Il était trop tard cependant, car les gendarmes prévinrent les agents de la régie qui, trouvèrent derrière la porte deux petits barils contenant ensemble 106 litres d'eau-de-vie de cidre. Le sieur Fauquet prétendit que les fûts provenaient de son entrepôt et étaient destinés au sieur Josse, débitant à Trouville. A
l'audience, l'avocat a plaidé la nullité des procès-verbaux. Rien n'y a
fait. Le tribunal a condamné Fauquet et Bianki
solidairement à 3 000 francs d'amende au profit de l'État
et à 150 fr. pour l'octroi de Trouville, sans compter que les deux fûts
ont été saisis. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars 1899 - Qui a tort, qui a raison ? - M. Lepetit, cultivateur à Giberville, près Caen, avait exposé en vente à la foire Mi-Carême, à Caen, une vache que M. Gallier fît enlever comme atteinte de fièvre aphteuse et fit reconduire en voiture chez son propriétaire. La vache fut ensuite visitée par M. Gautier, vétérinaire à Mondeville, qui déclara qu'elle n'avait nullement la cocotte, mais une maladie de poitrine dont elle doit mourir. M. Gallier en appela aux lumières du grand maître sanitaire, et ils se rendirent ensemble à Giberville. Après mûre consultation. M. Brunet déclara l'animal atteint de fièvre aphteuse légère en voie de guérison. —
Qui a tort, qui à raison ? C'est à la bête de décider. Si elle en
réchappe, ce sera M. Brunet qui n'aura pas tort ; si elle claque, ce sera
M. Gautier qui aura raison. Attendons. (Source :
Le Moniteur du
Novembre 1901 - Noces de diamant. - M. et Mme Quesnée, habitant Giberville, près Caen, ont célébré leurs noces de diamant le 31 octobre, Mme Quesnée va avoir 81 ans ; son mari, 80. Ils sont mariés depuis le 30 octobre 1841, M. Quesnée travaille tous les jours à son jardin et la femme fait de la dentelle au métier, quelquefois même sans lunettes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Depuis, il est mort et la mère a disparu. Elle a été condamnée à huit mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Assassinat. - Abel Cordier, 42 ans, était un fabricant d'allumettes de fraude bien connu. Il était marié, mais sa femme l'avait quitté il y a cinq ans. Depuis, elle a eu deux enfants. Cordier habitait Giberville, route de Troarn, où une veuve Ballon venait souvent lui rendre visite. Dimanche, après avoir passé une partie de l'après-midi à jouer à la « carambole », à Démouville, il avait pris le train qui arrive à Caen à 8 heures et demie, n'ayant en poche qu'une douzaine de sous, car, peu de temps auparavant, il avait demandé à emprunter une petite somme qui lui avait été refusée. Il était un peu pris de boisson. Vers trois heures du matin, un journalier trouvait son cadavre non loin de la grille du château de M. Etienne. Il avait été tué d'un coup de couteau porté violemment de haut en bas dans la région du cœur, qui avait été traversé. Il portait au front une trace de coup, mais ses vêtements n'étaient pas en désordre et n'étaient pas maculés de sang, il tenait encore son chapeau dans sa main. Ses poches avaient été retournées et, sur le chemin, on ramassa quelques bouts de cigarettes et une médaille de la Délivrande que Cordier portait toujours comme porte-bonheur. Le cadavre est resté sur la berge jusqu'à trois heures. Le parquet s'est rendu mardi sur les lieux. Il a entendu la femme Cordier et la veuve Ballon, qui se trouvaient au café du « Petit Paradis ». Elles ont été laissées en liberté. L'inhumation a eu lieu le soir, on a remarqué l'absence des deux femmes restées, sans doute, à se consoler. Un individu, ayant des relations avec la femme Cordier, va être interrogé. Un témoin a vu Cordier à 11 heures rue Saint-Jean, il venait de chez la veuve Ballon, qu'il n'avait pas trouvée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - L’assassinat de Giberville. - L'assassin du malheureux Cordier, tué sur la route de Caen à Giberville, n'est pas encore découvert. Des témoins ont été entendus lundi par le juge d'instruction. Des malfaiteurs, voyant que c'est un bon coin pour faire de mauvais coups, se sont introduits avec effraction, samedi soir, dans le pavillon de Mme Delaville, près duquel le crime a été commis, ils avaient fait des paquets de linge qu'ils se disposaient à emporter lorsqu'ils ont été dérangés par quelques passants. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1906 - Déjà célèbre pour ses altercations avec le maire, le curé est condamné à 15 jours de prison ferme... pour avoir tiré deux coups de revolver en direction de la voiture (à cheval) d'un adjoint, le soir des élections. L'adjoint est ses amis criaient " vive Chéron ! ", selon eux, "à bas la calotte ! " selon le prêtre, que l'évêché envoie méditer à la trappe à sa sortie de prison.
Juin
1906 - Un prête trop irascible. -
C'est assurément l'abbé Massieu, curé de Giberville. Le succès obtenu
par M. Chéron lui avait mis la cornette à l'envers. En effet le soir de
l'élection il revenait de bicyclette lorsqu’il fut dépassé par une
voiture, dans laquelle on chantait la Marseillaise et on criait vive
Chéron. L'abbé
Massieu, que personne ne provoquait crut devoir prendre la mouche et tira
trois coups de revolver dans la direction de la voiture, en outre
s'adressant à un des voyageurs il ajouta : j'ai encore cinq balles
à votre service. Personne ne fut atteint, mais plainte fut portée par M.
Thomasse, adjoint à Giberville. Ce haut fait a conduit le prêtre trop
irascible en correctionnelle. Malgré
ses dénégations énergiques et en dépit de quelques certificats en sa
faveur, M. le curé de Giberville à attrapé 15 jours de prison. Il ne
les avait pas volé. En effet si tous les prêtres
appliquaient ainsi la morale évangélique ce serait bientôt fait de la
religion et les libres penseurs auraient beau jeu. L'abbé Massieu du reste avait un passé qui était loin de plaider en sa faveur. En outre sa conduite laissait à désirer, car il ne suffit pas de prêcher la meilleure manière, c'est de prêcher d'exemple.
Octobre 1906 - Prêtre amnistié. - On se souvient que l'abbé Massieu, alors curé de Giberville, prévenu d'avoir tiré un coup de revolver sur la voiture d'un passant pendant la nuit du 6 mai dernier, fut, il y a quelques mois, frappé d'interdit par l'évêque de Bayeux et condamné par le tribunal correctionnel de Caen a quinze jours d'emprisonnement. L'ex-desservant vient d'être amnistié. Faisant une large application de la loi du 6 juillet, la chancellerie a considéré l'acte de M. Massieu comme une conséquence de l'effervescence électorale.
Mai 1914 - Un conducteur écrasé - Le sieur Raymond Caron, 29 ans, domestique de M. Lepargnéux, propriétaire à Giberville, a été trouvé l'autre soir étendu sur la route de Caen à Rouen, près du château de M. de Suin. Revenant de Caen en conduisant une charrette chargée de sacs d'engrais et attelée de trois chevaux, il
était tombé sous la roue, qui lui avait écrasé
la poitrine, la colonne vertébrale et le thorax. La
mort dut être foudroyante. On ne peut préciser d'une façon certaine
comment l'accident s'est
produit, le malheur n'ayant pas eu de
Février 1920 - Commutation de peine. Aux dernières assises, un Espagnole, François Essenal, demeurant à Giberville, avait été condamné à cinq ans de réclusion pour tentative de meurtre. Les
jurés, trouvant la peine appliquée hors de proportion avec la gravité
des faits retenus, signèrent un recours en grâce en faveur du condamné
qui par décret du 11 février dernier,
a vu réduire sa peine à dix-huit mois de prison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre 1922 - Mauvaise rencontre. - Deux russes qui suivaient le coté droit de la route de Cabourg, ont été renversés près du pont de Giberville, par l'automobile de MM. Dumont et Jaussaud, que conduisait M. Tiéchaut, chauffeur, place St-Sauveur à Caen. L'une
des deux victimes qui portait de nombreuses blessures, dont une fracture
de la cuisse, a été transporté à l'hôpital de Caen.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1932 - L’arme prohibée. - Passant dans un champ de sainfoin, M. Felix Beuchet, propriétaire et adjoint au maire de Giberville, canton de Troarn, y surprenait un individu sarclant à l'aide d'une faucille. Interpellé,
l'homme s'avançait menaçant. Sortant alors de sa poche son étui à
lunettes, M. Beuchet le braquait dans sa direction. Croyant que le
propriétaire était armé d'un revolver, l'individu s'enfuit
précipitamment, enfourcha une bicyclette et disparut. M. Beuchet a porté
plainte. (Bonhomme Normand)
Janvier 1936 - Légion d’Honneur. - Nous relevons avec plaisir, dans la promotion du Ministère de l'Agriculture, les nominations au grade de chevalier de la Légion d'honneur, de MM. Le Pargneux, agriculteur à Giberville, ancien président de la Société d'Agriculture de Caen ; Laisney, maire de Gueron, conseiller d'arrondissement de Bayeux. Nos bien sincères félicitations. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février 1936 - Une manifestation de sympathie. - A l’occasion de la récente nomination au titre de Chevalier de la Légion d'Honneur de M. Le Pargneux, maire de Giberville, la municipalité ayant à sa tête ses deux adjoints MM. Beuchet et Montagne, dans un geste vraiment touchant a tenu à témoigner en une réunion intime sa sympathie à son maire. Dans une improvisation aussi amicale que bien exprimée, M. Geuchet a souligné indépendamment de ses titres: agricoles, ses qualités d'administrateur et son dévouement à une tâche parfois délicate, et pour perpétuer ce sentiment de bonne entente, tous les membres du Conseil lui ont offert un superbe bronze représentant, le « Génie du Travail ». symbole de l'union étroite qui doit présider à l'activité laborieuse d'une population agricole et industrielle. Très
touché de cette manifestation aussi cordiale, que spontanée M. Le
Pargneux a chaudement, remercié ses collaborateurs du Conseil, dans
lequel il ne compte que des amis et pour terminer cette fête toute intime
où le Champagne ne fut pas oublié, porta un toast aux membres de la
Municipalité, à leur famille et à la population de Giberville.
Mai 1936 - Une fillette de dix-huit mois est tuée par une auto. - Vers 18 h., rue du Bois, à Giberville, M. Lemoine, boulanger à Hérouvillette, qui effectuait une tournée de livraison en automobile, démarrait après avoir remis un pain à un enfant de 14 ans, Yvon Gentillette, qu'accompagnait sa jeune sœur, Yolande, âgée de 18 mois, lorsqu'à la suite d'une circonstance encore indéterminée, il renversa cette dernière. Après
avoir reçu les premiers soins à l'infirmerie de la S.M.N., la fillette
qui était atteinte d'une fracture du crâne fut transportée d'urgence
dans une clinique de Caen où elle est décédée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1936 - Un terrassier est grièvement blessé par une auto. - Dans la nuit, revenant de Caen en automobile, M. Alexandre Delforge, 36 ans, brocanteur à Giberville, suivait le chemin vicinal de Mondeville lorsqu'à proximité du pont du chemin de fer minier, il aperçut, sur la route, une masse qu'il prit pour une botte de paille et qu'il accrocha au passage. Il ne s'agissait pas d'une botte de paille mais d'un homme étendu en travers de la chaussée. S'apercevant immédiatement de sa méprise, M. Delforge stoppa et, après avoir transporté sur la berne l'homme qu'il croyait mort, courut chercher les gendarmes. A son retour en compagnie de ceux-ci, il constatait que la victime avait disparu. Celle-ci, Joseph Canivet, 26 ans, terrassier à Giberville, s'était relevée et, bien que blessée sérieusement à la tête et aux reins, s'était mise en devoir de regagner son domicile. Rejoint, Joseph Canivet, qui paraissait ivre, fut transporté à l'infirmerie de la S.M.N. où il reçut les premiers soins, puis à l'hôpital de Caen. Interrogé, il a déclaré qu'il n'était pas couché sur la route lorsque l'accident s'est produit, mais qu'il avait été renversé par M. Delforge dont la voiture était dépourvue d'éclairage. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre 1937 - Une inauguration à Giberville. - Demain 12 septembre, à 10 heures 30, aura lieu à Giberville l'inauguration d'un groupe scolaire et de la voirie municipale. Cette cérémonie sera suivie d'un banquet populaire au Restaurant du « Bon Accueil ». (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Élargissement d’un chemin à Giberville. – Par arrêté préfectoral en date du 15 novembre 1937, une enquête est ouverte, dans la commune de Giberville, sur le projet de modification des alignements du chemin de grande communication n° 230. A cet effet, le projet sera déposé à la Mairie, du 22 novembre 1937 au 1er décembre 1937 inclusivement, pour chaque habitant puisse en prendre connaissance, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures (dimanches et jours fériés exceptés). A
l'expiration de ce délai, un Commissaire-enquêteur recevra à la Mairie,
les 2, 3, 4 décembre 1937, de 14 heures à 17 heures, les déclarations
qui pourront être faites sur l'utilité du dit projet. (Source :
Le Moniteur du
Décembre
1937 -
Un ivrogne matamore est rossé par ceux qu’il menaçait.
- Vers
20 h., un nommé Gino Tecchini. demeurant chemin des Carlettes, se présentait
dans un débit où se trouvaient trois habitants de Giberville, MM.
Georges Lhomme. terrassier, André Vauclair et Pierre Lamare. Comme il
était en état complet d'ivresse, la débitante lui refusa l'entrée. Tecchini,
rendu furieux, gagna sa maison, sise non-loin du débit, et guetta la
sortie des trois hommes qu'il rendait responsables de l'affront qu'il
venait de subir. Lorsque,
vers 23 heures, ils sortirent du débit, il prit son revolver, et se
portant au devant d'eux, il les mit en joue. Sans
s'émouvoir, M. L'Homme se jeta sur lui et, avec l'aide de M. Vauclair,
réussit à le désarmer. Après quoi, l'ivrogne reçut la solide
correction qu'il méritait. En venant apporter le revolver à la gendarmerie de Colombelles, MM. Vauclair et L'Homme ont déposé une plainte contre Tecchini pour menaces de mort, mais celui-ci a porté plainte à son tour pour coups. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Une grange est la
proie des flammes.
- Un
incendie s'est déclaré hier matin dans une grange dépendant de la
propriété de M. Durand et adossée à la maison d'habitation. Dès
que l'alarme fut donnée les secours s'organisèrent
et les pompiers de Caen, qui avaient été mandés, se rendirent à
Giberville, sous les ordres du capitaine, Bonza et du lieutenant Foucher. En raison du nombre important de lances d'incendie dont la commune est pourvue, le sinistre a été rapidement conjuré mais les dégâts sont néanmoins importants, la grange renfermant une certaine quantité d'instruments aratoires. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Fête communale.
- Comme
chaque année et plus encore peut-être, la fête de Giberville, a obtenu
un magnifique succès. Les organisateurs et principalement M. Rousseau,
furent très justement récompensés de leurs efforts et nous leur
adressons des compliments sincères. Cette
fête commença par le réveil en fanfare avec le concours de la musique
communale. Tout
l'après-midi, jeux divers et il y eut foule aux attractions nombreuse. La
marche
à pied fut menée à bonne allure, sur tout le parcours de 10 kilomètres
qu'elle comportait et sur les 8 partants, Mottais, en sortit le vainqueur. Enfin,
la fête se termina par un bal à grand orchestre, qui se termina
tard dans la soirée et fut aussi parfaitement réussi. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Comment on se défend contre l'invasion
étrangère. -
Les gendarmes de Colombelles ont arrêté, à Giberville, le polonais
Joseph Jedruszek, 39 ans, objet d'un arrêt d'expulsion en date du 21 mars
1927, qui lui avait été signifié le 26 suivant.
Octobre
1938 -
Une ménagère ébouillante son mari. - Une
violente querelle s'élevait l'autre soir, à leur domicile, rue des
Carlettes, à Giberville, entre
Wladimir Bachkopoff, 41 ans, maçon, et sa femme, ouvrière d'usine,
âgée de 27 ans. Menacée
d'abandon, cette dernière s'empara d'une bassine d'eau bouillante placée
sur un fourneau et en jeta le contenu dans la direction de son mari qui
fut gravement brûlé au
visage, à la poitrine et au bras droit. Bachkopoff
a porté plainte. Sa femme, qui se prétend fréquemment victime de
mauvais traitements, a de son côté déposé une plainte entre les mains
des gendarmes de Colombelles.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Les
calamités agricoles.
- Vœu
de M. Radulph et plusieurs de ses collègues : l'année 1938 peut être
considérée comme tenant le record des calamités agricoles. Après
une sécheresse persistante qui a réduit de 70 K la récolte des
fourrages destinée à la nourriture du cheptel pendant l'hiver, les
dégâts causés par le doryphore, le vers de terre et la fièvre
aphteuse, qui a sévi avec une violence et ure durée inaccoutumées, et
causé aux cultivateurs des pertes incalculables, n'ayant aucun rapport
avec le crédit de 40 millions octroyé par l'État pour venir en
aide aux sinistrés. Considérant qu'il est paradoxal et inadmissible de réclamer un impôt sur les bénéfices de l'exploitation agricoles à des cultivateurs qui sont, soit extrêmement gênés, soit ruinés par la mortalité et la dépréciation de leur cheptel, le Conseil Général émet le vœu que remise soit faite de l'impôt sur les bénéfices d'exploitations agricoles, à tous les agriculteurs ayant rempli leurs obligations légales par la déclaration prescrite à la mairie de leur commune pour les années 1937 et 1938. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Par désespoir d’amour
un jeune homme tente de se suicider.
- Depuis
neuf mois, un jeune homme de Giberville, Georges F…….., âgé de 17
ans et demi, courtisait une jeune fille de la localité, sa cadette d'un
an. Ces
temps derniers, celle-ci fit la connaissance d'un autre jeune homme, Yves
C…....., également âgé de 17 ans et demi, qui supplanta si bien
Georges F…..... dans le cœur de sa belle qu'un mariage, auquel les
parents donnèrent leur consentement, fut décidé et sa date fixée. Georges
F…..... ne put surmonter le chagrin de se voir repousser par celle qu'il
aimait et, de désespoir de la perdre, il s'est tiré un coup de revolver
dans la région du cœur. Des
passants le relevèrent grièvement blessé et le transportèrent à son
domicile. Après avoir reçu les premiers soins du docteur Lafond, de
Mondeville, Georges F…….. a été transporté d'urgence à l'hôpital
de Caen. (Source
: Le Moniteur du
Avril 1939 - Un cycliste fait une chute grave. - Lundi soir, des passants trouvaient étendu sur la berne, évanoui et ensanglanté un cycliste qu'on crut d'abord victime d'un accident d’automobile. Transporté à l'infirmerie des Hauts-Fourneaux, il y reçut les soins du docteur Serre. Revenu à lui, il déclara se nommer Nicolas Kurnietoff, 41 ans, russe naturalisé français et chef d'équipes aux Hauts-Fourneaux. C'est en regagnant son domicile à bicyclette, vers 19 h. 30, qu'il fit une chute dans des circonstances dont lui même ne se souvient pas. Le
blessé, qui portait une profonde blessure à l'arcade sourcilière.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
L’école de la fraternité !
– L'autre
après-midi, le jeune Jean Matola, 10 ans, de Giberville, partait avec
quelques camarades pour aller jouer dans un bois. Au cours du trajet,
l'enfant aurait été frappé et jeté dans un ruisseau par une bande de
garnements. La mère du garçonnet a porté plainte. (
Le Moniteur du Calvados )
Mai
1941 -
Un exemple à ne pas suivre. - A
la suite de nouveaux sabotages de câbles à Mondeville et Giberville, le
Feldkommandant de Caen a publié ce qui suit : « Depuis le 10 janvier 1941, ont été commis, dans la circonscription des communes de Mondeville et de Giberville, quatre actes de sabotage de câbles. Outre l'ordre de fournir une garde par les deux communes déjà exécutées, j'ordonne ce qui suit : La commune de Mondeville ne doit déposer, le 10 mai, à la trésorerie de la Feldkommandantur, une caution de 6000 Reichsmark, c'est à dire 120 000 francs, pris sur les moyens de la commune ; La commune de Giberville, 4000 Reichsmark, c'est à dire 80 000 francs. En cas de nouvelle action hostile (actes de sabotage, etc...) sur le territoire des communes de Mondeville et Giberville, cette somme échoit au Reich allemand. Les
Administrations municipales de Mondeville et Giberville, devront recouvrer
immédiatement ces sommes auprès des habitants des communes, selon leurs
moyens. Les maires sont responsables de l'exécution de cet
ordre ».
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche.
Juin
1941 -
A propos de sanctions. -
M. le Feldkommandant.
vient de rendre au maire de Mondeville la somme de 120.000 fr. déposée
en cautionnement le 10 mai, par cette commune. Il a été spécifié qu'en
cas de nouvel acte de sabotage à Mondeville, cette somme serait versée
à nouveau au Reich, mais cette fois définitivement. Pareillement,
et sous les mêmes réserves, l'Autorité allemande a restitué à la
commune de Giberville la somme de 80.000 fr. déposée en caution
le 10 mai dernier.
Elle
sera effectuée contre remise du ticket DW de février de la carte de
denrées diverses (impression rouge) et aux seuls consommateurs de Caen,
Mondeville, Colombelles, Giberville, Cormelles, Venoix et
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
Janvier
1944 -
Ravitaillement.
- Beurre. 1er
quinzaine de janvier : 60 gr. pour Caen, Colombelles, Mondeville, Giberville,
Venoix, Cormelles, St-Germain-la-Blanche-Herbe, Lisieux, St-Jacques,
St-Désir, Petit-Bon-Dieu ; 40 gr pour les autres centres. Collectivités
: bons honorés à 50 % , Malades, régimes, grossesse : rations
honorées â 100 %. Un nouveau communiqué fixera le taux pour la
2eme quinzaine. Les rations des travailleurs de force ne pourront être
honorées qu'avec
de la margarine et au fur et à mesure des arrivages. Fromage
- 1er quinzaine de
janvier : 60 gr pour Caen et les mêmes localités que ci-dessus ; 40 gr.
pour les autres centres.
Juin
1944 -
Un avion anglo-américain se déleste de ses bombe.
- Hier soir, un
bombardier anglo-américain s’est délesté de ses bombes sur l’agglomération
de Giberville et sur des fermes des environs. Une personne a été
grièvement blessée : Mme Andrée Collet, qui a été transportée
à la Miséricorde, et dix autres plus ou moins atteintes.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur Urbain
de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin
1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juillet
1944
-
Sur le front de la guerre.
-
De Londres, 21 Juillet. Front
de Normandie. Le territoire libéré a été élargi, hier, grâce à une
série d'attaques menées par les Anglais et les Canadiens. Après
s'être emparés, dans les journées de mercredi et de jeudi, des
localités de Touffréville ; Démouville ; Giberville ;
Colombelles ; Sannerville ; Cagny ; Grentheville ;
Louvigny ; Fleury ; Cormelles et Ifs, le Alliés ont formé un
arc de cercle de Troarn à Bourguébus. On
annonce la libération de Bourguébus et Frénouville. La même pression
pesant sur Troarn s'est accentuée, des combats de rues ont même
commencés dans cette localité. 12 ponts ont été détruits sur l'Orne. Les
Américains ont atteint la Vire au nord ouest de St-Lô et amélioré
leurs positions au sud de cette ville, ( Liberté de Normandie )
Octobre
1946 -
Une récompense méritée. -
Le
gouvernement britannique vient de faire remettre un diplôme d’honneur
à M. Collet, conseiller municipal de Giberville et
Janvier
1947
-
Les récompenses mérités.
-
Le
Gouvernement britannique a fait parvenir deux diplômes d’honneur à MM.
Louis Daon et François Leboulche, de Giberville, en témoignage de
gratitude pour l’aide qu’ils apportèrent à des aviateurs anglais
durant les combats de Juin-Juillet 1944. Nos félicitations à nos
courageux compatriotes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Les jeux dangereux.
– En
jouant avec des allumettes, les jeunes C…., 16 ans, et D…., 5 ans, de
Giberville, ont mis le feu à la meule appartenant à M. Pierre
Collet, 20 tonnes de paille d’avoine ont été la proie des flammes. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Tué dans une collision. –
Mercredi
matin, un jeune homme de Giberville, M. Georges Liard, 18 ans, se rendait
en vélo à son travail. Il ne vit pas arriver une camionnette
que lui masquait une maison et se jeta sur le véhicule. Il fut tué sur
le coup. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Le bien d'autrui.
- Théophile
Alphonse, machiniste à Giberville, a été déféré au Parquet pour vol
d'une montre-bracelet d'une valeur de 10 000 francs au préjudice de M.
Louis Jouan, employé à l'usine d'engrais de Mondeville. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949
-
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche également, 16 nouvelles communes du Calvados ont reçu la
Croix de guerre, en récompense à leur Selon le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire général de la préfecture accompagné de M. Rophe, conseiller général du canton de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces communes. M. Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les belles citations que voici : Giberville. Commune détruite à plus de moitié au cours des combats de la Libération en 1944. À
supporté avec courage ses deuils et ses ruines. S'est remise au travail
avec ardeur. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1949 - Tout se retrouve. - Enquêtant au sujet d'un vol de pommes de terre, les gendarmes ont découvert les auteurs d'un vol de charbon commis en mai dernier au préjudice de M. Louis Allio, à Giberville. Il s'agit des nommés Pierre Lebourlay, 26 ans, forgeron à Démouville, et Pierre Marie, 25 ans, manœuvre, même lieu. Leurs
épouses seront poursuivies pour recel. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
La municipalité de Giberville approuve le nouveau tracé communal.
- Le
conseil municipal réuni sous la présidence du maire, M. Besson a émis
un avis favorable au tracé du périmètre de reconstruction sous réserve
que les maisons frappées d'alignement soient reconstruites par ailleurs
avant leur destruction. Accepte le classement et le déclassement des
voies urbaines, et d'autre part la prise en charge des dépenses à dater
de la remise qui lui en sera faite par l'État après achèvement des
travaux. ( Le Bonhomme Libre )
Les personnes qui désireraient ne pas y voir figurer les noms des leurs sont invitées à se faire connaître sans délai au secrétariat de la mairie. Ci-dessous le libellé des inscriptions prévues : Guerre 1939-1945. Quollin Julien, Legors Alphonse, Boccou Joseph, Lieutenant Lavarde René, Bréant Marcel, Travaille Joseph, Lavarde René, Alcala Richard. Membres de la Résistance. Bécherel Bernard ; Roger Jean ; adjudant Delforge Alexandre. Fusillé. - Godderidge Daniel. Victimes
civiles. - Houdinet
Albert, Mme Giommi, Mlle Giommi, Langevin Marie, Mme Dzygryminck, Tirard
Marcel, Enguerrand Paul, Colas Rene, Jeanne Jules. ( Le Bonhomme Libre )
Juillet
1950
-
Tragique accident à Giberville.
-
Circulant
sur un vélomoteur, M. Claude Genest, 24 ans, entrepreneur à Démouville,
est entré en collision, au carrefour de la route de Rouen et du chemin
reliant celle-ci à Colombelles, avec un camion de l'entreprise Mertz et
Gonin, de Pont-l'Évêque. Transporté à l'hôpital de Caen, M. Genest a
succombé aux blessures dont il avait été atteint à la tête et à
l'abdomen. (Le Bonhomme Libre) |
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GIBERVILLE (Calvados) - L'École |
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