15 Avril 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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GLANVILLE |
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Canton de Pont-l'évêque |
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MM. les maires sont donc engagés à prendre, en vertu des lois des 16-24 août 1790, 19-22 juillet 1791 et 18 juillet 1837, des arrêtés portant interdiction de cet abus, et à les faire exécuter après les avoir soumis à l'approbation préfectorale et publiés en la forme ordinaire. ( L’Ordre et la Liberté )
Novembre
1861 -
Des décrets impériaux.
- En
date du 23 octobre, autorisent les communes ci-après à s'imposer
extraordinairement, savoir : 1°
La commune de Glanville. 455 fr. environ, en 1862,
pour le salaire de son cantonnier. 3°
La commune de Cléville, 2 926 fr. environ en trois ans, à partir
de 1862, pour travaux de vicinalité. 4°
La commune de Rumesnil, 4 600 fr. en quatre ans, à partir de 1862,
pour travaux de
vicinalité. 5°
La commune de Bénerville, 929 fr. en dix ans, à partir de 1862,
pour travaux de vicinalité.
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les
guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de
l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une
récolte abondante. L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.
Mars 1867 - Une décision. - Par décision du 30 mars, M. le Préfet a autorisé à diriger des classes d'adultes : M. Yon, instituteur public à Mondrainville ; et Mme Gripon, institutrice à Glanville.
Janvier
1870 -
Le Canton.
- Voici les
noms des communes qui doivent faire partie du nouveau canton de Trouville,
si l’enquête n'y apporte aucun changement. Il se composerait des
communes de Trouville, Deauville, Villerville, Touques, Saint-Arnoult,
Bénerville, Tourgéville, prises aux dépens du canton de Pont-l’Evêque,
et des communes de Blonville et Vauville, détachées du canton de
Dozulé. Sa population serait de 10.115 habitants. Pour compenser la perte que subirait, le canton de Pont-l'Evêque, on lui attribuerait trois communes du canton de Blangy, Saint-Julien-sur-Calonne, Pierrefitte et le Vieux-Bourg, plus la commune de Glanville qu'on détacherait du canton de Dozulé. Les cantons de Honfleur et de Cambremer resteraient tels qu'ils sont actuellement.
Mai
1888 -
Neuf suicide.
- Jules-Albert
Guénet, 28 ans, occupé
chez ses parents, cultivateurs à Blonville, a été trouvé noyé dans
une mare. L'enquête a fait connaître que la -
Émile Baudel, 19 ans, domestique à Glanville, a été trouvé
pendu dans une haie sur le chemin d'Annebault à Bourgeauville. On ne sait
pas pourquoi il s'est donné la mort. -
Le sieur Jean-Louis Perette, 55 ans, demeurant à Cormolain, s'est pendu
à l'aide d'une corde, à une poutre, dans la boulangerie de son père,
propriétaire. On ignore la cause du suicide. -
Le sieur Julien-Esprit Marais, 50 ans, charpentier de navire à Trouville,
a été trouvé sans vie, pendu dans son bùcher. C'est encore un suicide
que l'on ne sait à quoi attribuer. -
Le sieur Louis Laville, 19 ans, domestique à Gavrus, a été trouvé
pendu dans un bois de M. de Lavau, sis à Missy. Il s'était servi de son
mouchoir de poche qu'il avait fixé à une
branche de
sapin, à 4 mètres de hauteur. C'était un bon sujet et l'on ne peut
comprendre les motifs qui l'ont poussé à ce suicide. -
Le sieur Gustave Dethan, 18 ans et demi, journalier chez ses parents, à
Colombiers, a été retiré de la rivière la Seulles. Ce jeune homme
avait été vu la Veille par des personnes qui n'ont pu le secourir, au
moment où il se jetait à l'eau. Dethap était sobre et bon travailleur,
rien ne faisait soupçonner qu'il était disposé à se donner la mort. -
Un ouvrier, descendu depuis deux jours à l'hôtel d'Alençon, à Lisieux,
s’est noyé en se jetant dans un fossé peu profond. Cet homme serait un
breton qui a travaillé 20 ans chez M. Parent, couvreur à Vimoutiers, où
il était connu sous le nom de Grand René. -
Louis Bacon, 56 ans, arrêté pour vol, à Caen, avait été conduit à la
chambre de sûreté, il s'y est pendu au moyen de ses bretelles. Cet
individu, qui ne vivait que de vols, avait subi de nombreuses
condamnations. -
La nommée Marie Londais, veuve Foucher, 65 ans, demeurant à
Périers-en-Auge, a été trouvée noyée dans une mare. Il résulte de
l'enquête que la veuve Foucher, étant en état d'ivresse, a voulu puiser
de l'eau dans la mare et s'y est noyée.
Juillet 1899 - Médailles d’honneur des cantonniers. - MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis Lecornu, à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault, à Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin, à Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (source le B. N.)
Juillet
1890 -
Suicide. -
Le
sieur Victor Gobille, 75 ans, demeurant à Glanville, a été trouvé mort
appuyé sur le bord de son lit tenant d'une main un fusil avec lequel il
s'est tiré un coup sous le menton. On attribue le suicide de cet homme à
un dérangement de facultés mentales.
Février
1891 -
Le froid et les récoltes . -
Les
dégâts causés aux récoltes par les grands froids de cet hiver ne
peuvent pas encore être appréciés d'une manière certaine. Les
contrées les plus éprouvées seraient la Beauce et le Nord. Le total des
surfaces à réensemencer en blé serait de 8 à 10 %. Dans ce cas, la
situation ne serait pas si mauvaise
Décembre
1893 -
L’immoralité à la campagne.
- Un jeune fille de 16 ans, servante à Glanville,
était dans un herbage en train de tirer les vaches de son patron, lorsque
le nommé Charles Baudel, 18 ans, né à Blonville, se jeta sur elle et
essaya de la renverser pour en abuser. La pauvre fillette se mit à
pousser des cris que
Baudel essaya d'étouffer en comprimant fortement la bouche de la jeune
fille. Baudel prétend ne l'avoir pas même touchée. Le tribunal de
Pont-l'Evêque l'a néanmoins condamné à trois mois de prison. Ce n'est
pas volé. (Source
B.N.)
Avril
1894 -
Suicides. -
Le sieur Lebey, âgé de 72 ans, propriétaire à Glanville, a
été trouvé, la semaine dernière, pendu à un arbre dans une de ses
propriétés. Dans une lettre,
l'infortuné, dont les facultés cérébrales étaient quelque peu
ébranlées, faisait connaître le motif de son suicide. Le sieur Lebey avait
été nommé gardien des scellés apposés
chez M. Lefort. Il craignait de ne point remplir convenablement sa
mission, pensant que cela pourrait le ruiner. C'est alors qu'il résolut
de se tuer. (Source
B.N.)
Août
1896 -
Cour d'assises du Calvados.
- Vols qualifiés. —
Dans le courant du mois de novembre 1895, le nommé Victor Alexandre, 23
ans, entra comme domestique chez le sieur Leroy, âgé de 83 ans,
propriétaire à Glanville. Quelques jours après, il prenait la fuite
après avoir volé à son maître une somme de 1 000 fr. Il a volé
également, par effraction, à Surville et à Fourneville. Il est
condamné à 8 ans de travaux forcés et à la relégation. Défenseur : Me
Pilan. —
Philibert Legendre, 40 ans, tailleur de pierres à Vire, habitait
en garni chez le sieur Robbe, aubergiste. Il en profita pour lui voler, à
l'aide d'une fausse clef, du vin et de l'eau-de-vie. Legendre, qui est un
repris de justice, a été condamné à un an de prison. Défenseur : Me
Vivien. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1907 - Incendie de foret. - Vendredi dernier, vers deux heures de l’après-midi, un incendie dont les causes sont inconnues, s'est déclaré dans les bois du Mont-au-Moine, appartenant à M. Lhérondelle et à M. l'abbé Hersent. Environ, quatre hectares de taillis ont été anéantis par le fléau, et c'est grâce à l'activité des pompiers de Beaumont que l'on a pas eu à déplorer un plus grand sinistre. (source M. du C.)
Septembre
1912 - L'inauguration de la Mairie.
- Les fêtes d'inauguration de la Mairie de Glanville ont été très
brillantes et ont attiré dans ce site pittoresque une affluence
considérable. M. Toulza, sous-préfet de Pont-l'évêque, a été reçu
par M. Charles Aizé, maire, entouré du conseil municipal. Une fillette,
Mlle Thérèse Doublet, fille de l'adjoint au maire, a lu un compliment au
sous-préfet, à qui fut offert également une gerbe de fleurs. Un banquet
de 40 couverts fut servi sous une vaste tente ; au champagne, des discours
furent prononcés par MM. Toulza, Aizé et M. Flandin, député de
l'arrondissement. Une fête champêtre très réussie s'est déroulée
ensuite
Septembre 1919 - A l’ordre du jour. - M. Henri Toutain du 37e colonial, a été cité à l'ordre du régiment : « Bon soldat qui a toujours fait preuve de courage et d'endurance. Blessé dans l'accomplissement de son devoir ». Son frère, M. Victor Toutain, soldat au 2e d'infanterie est décédé à l'ambulance de Ste-Menehould le 19 mai 1918, de suites de ses blessures. Il avait alors 23 ans.
Juillet 1920 - Les désespérés. - A Landelles prés St-Sever, M. Frédéric Debon, 48 ans, s'est tranché la gorge, puis est allé se jeter à la rivière, à 300 mètres de chez lui. On ignore les causes de ce suicide. — Mme Fallier, 61, ans, cultivatrice à Glanville, canton de Pont-l’Évêque, s'est pendue dans sa cave. Comme, elle s'enivrait fréquemment, On Croit qu'elle s'est suicidée sous l'influence de la boisson. —
Au Mesnil-Benoist, près Saint-Sever, un jeune homme de 17 ans, Camille
Kergal, demeurant avec ses parents à Clinchamps, s'est pendu dans une
grange. On ne sait à quoi attribuer ce suicide. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet 1950 - Trois jeunes gens en goguette incendie un pressoir . - Au cours de la nuit, un incendie se déclarait à Glanville dans un pressoir de 18 mètres de long sur 7 de large, appartenant à M. François Lefèvre de Tourgéville, dans lequel se trouvaient 10 cuves de 50 à 100 hectos renfermant 10 000 litres de cidre, un moteur électrique et un important matériel. Malgré la rapide intervention des pompiers de Beaumont-en-Auge, le bâtiment était la proie des flammes causant des dégâts évalués à 2 millions. L'enquête menée sous la direction du capitaine Lebrun, commandant la section de Pont-l’Évêque, ne tardait pas à amener l'arrestation par la brigade de Villers-sur-Mer, des responsables du sinistre : Claude Chrétien, 19 ans, cultivateur à Bourgeauville et de ses camarades, Serge Dubois, 21 ans, mécanicien, et Gérard Sorel, 18 ans, tous deux domiciliés à Annebault. Après avoir bu plus que de raison dans un débit de Bourgeauville, Chrétien qui connaissait les lieux aurait invité ses amis a aller faire un tour dans le pressoir de M. Lefèvre et à boire à la santé du propriétaire. Par un escalier extérieur, ils s'introduisirent dans le local ou ils brûlaient pour s'éclairer de nombreuses allumettes. Ayant découvert une lampe à acétylène ils s'en servirent et décidèrent de mettre en marche le moteur à essence qu'ils voulurent remplir avec un bidon contenant du carburant. Ce fut alors que dans leur maladresse ils provoquèrent la catastrophe, effrayés par les conséquences de leur méfait, le trio s'enfuit. Les
coupables s'efforcent de minimiser leur participation à l'incendie, Il
appartient maintenant au juge d'instruction de Pont-l’Évêque de déterminer
les responsabilités du trio. (Le Bonhomme Libre) |
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Château de GLANVILLE (Calvados) |
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Château de GLANVILLE (Calvados) |
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Château de VAUVILLE, dit de Glanville (Calvados) |
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