15 Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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GLOS s/ LISIEUX |
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Canton de Lisieux |
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Des
injures on en vint bientôt aux menaces et des menaces aux coups,
et le malheureux vieillard eut l'avant-bras fracturé par un coup que lui
porta son adversaire, avec le manche de sa faux. Ameline déclaré coupable, par suite de ces faits, de blessures ayant occasionné une maladie de plus de 20 jours, n'a été condamné qu'en 8 mois d'emprisonnement, le jury ayant répondu affirmativement une question de provocation qui lui avait été posée comme résultant des débats. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Janvier 1831 - On lit dans l' « Éclaireur », journal de Lisieux. - Dimanche dernier a été un jour de fête pour les gardes nationales de Lisieux, Glos et Beuvillers, elles ont fraternisé sur la commune de Glos. Une foule immense assistait à cette réunion, et s'est trouvée à même d'apprécier l'enthousiasme tout patriotique et le bon esprit qui anime les soldats-citoyens de la ville et de l'arrondissement, elle a dû applaudir surtout au zèle des habitants de Glos et de Beuvillers, la plupart étaient revêtus de l'uniforme rural, et manœuvraient avec une précision et un ensemble qui auraient fait honneur à des hommes plus fréquemment exercés. Les autorités municipales de ces deux communes étaient là revêtues de l'écharpe tricolore. Puisque M. Dupin, qui n'a pas permis que les gardes nationales s'organisassent par cantons, dans la crainte qu'elles ne fussent trop fortes, et ne s'entendissent trop bien en cas d'attaque, puisque M. Dupin, disons nous, n'a pas défendu aux localités limitrophes de fraterniser, il serait à désirer que ces petites fêtes eussent lieu de temps en temps, car elles ont pour effet d'accroître le patriotisme des citoyens, en leur donnant le sentiment de leurs forces, résultat nécessaire de la conformité de leurs principes et de leurs vœux. (Le Pilote du Calvados)
Septembre 1833 - Aides pour l'enseignement primaire. - Par décision de M. le ministre de l'instruction publique, il vient d'être accordé, à titre de secours, aux communes de Glos et de Beuvillers, une somme de 500 fr., destinée à la construction d'un local convenable à l'enseignement primaire. Par la même décision, les communes de Sainte-Marguerite-des-Loges et de Tonnancourt recevront pareille somme qu'elles emploieront à des réparations actuellement nécessaires. (Mémorial du Calvados)
La
violence de l'orage a commencé à se faire sentir à l'Hôtellerie, puis
il a suivi les vallons de Courtonne-la-Meurdrac, Mesnil-Guillaume, Glos
et St-Martin-de-la-Lieue ; une véritable trombe d'eau et de grêle est
tombée sur ces pays et les a dévastés ; les chemins étaient convertis
en torrents, entraînant tout ce qui s'opposait à leur passage, et
laissant à chaque carrefour des monceaux, de cailloux et de terre
entraînés des champs de blé et de melons. A St-Martin, l'eau couvrait
la route à une hauteur, d'environ un mètre ; à Beuvillers, le tonnerre
est tombé sur un arbre et l'a entièrement dépouillé de ses branches et
de son écorce. Enfin, le malheureux pays que ce cataclysme a parcouru,
est entièrement dévasté.
Nous apprenons, ce matin, que le moulin de Cordebugle a été entièrement enlevé par les eaux. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1854 - Cour d'Assises du
Calvados. -
Présidence
de M. Le conseiller d'Angerville. Audience
du 22 Novembre. —
Noël (Jacques-Amand), Noël (Toussaint-Florentin ), et Noël (Arnand-Augustin),
tous trois journaliers, demeurant à Hermival-les-Vaux. Le
11 juillet dernier, un vol avait été commis à Glos, arrondissement de
Lisieux, au préjudice d'un sieur Leprêtre, berger. On
était entré à l'aide d'une fausse clé dans l'appartement où il
couchait, on avait fracturé un buffet, et on lui avait pris divers objets
d’habillement et une somme de 5 fr. renfermée dans une bourse. Les
charges les plus fortes se réunissaient pour accuser de ce crime les
frères Noël, considérés depuis longtemps comme de forts mauvais
sujets. Les
voleurs, en sortant de chez Leprêtre, avaient laissé dans une pièce de
terre labourée, trois empreintes de pas différentes les unes des autres
; en suivant la direction de ces empreintes, on trouvait, à deux
kilomètres de là, deux paires de chaussures reconnues pour appartenir à
deux d'entre eux, et, enfin, le lendemain du vol, ils vendaient ou
tentaient de vendre à Pont-l’Évêque les objets volés au sieur
Leprêtre. Déclarés
coupables par le jury, deux des frères Noël ont été condamnés, savoir
: l'aîné, à 6 ans de travaux forcés, et le jeune à 2 ans de prison ;
le second a été acquitté. Cette
affaire étant la dernière inscrite au rôle, M. le président a
déclaré la session terminée. (Source : Le journal de
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours. Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с. Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune : Arrondissement
de Lisieux. Lieury.
- Réparations aux murs du cimetière.
100 fr. Glos.
- Réparations aux murs da cimetière.
50 fr. Prêtreville.
Couverture de l'église. 100
fr. Saint-Pierre-de-Mailloc.
- Réparation au presbytère. 50
fr. La
Houblonnière. - Réparation au presbytère.
50 fr. Prédauge.
- Réparation au presbytère. 50
fr. Saint-Pierre-des-Ifs.
- Réparation à l'église. 50
fr. Lessard-le-Chène.
- Réparation à l'église.
50 fr. Saint-Martin-de-la-Lieue.
- Clôture du presbytère. 60
fr. Saint-Jean-de-Livet.
- Réparations à la sacristie.
50 fr. Saint-Loup-de-Fribois.
- Réparations à l'église. 50
fr. Saint-Pair-du-Mont.
- Réparations à l'église. 60
fr. Castillon.
- Réparations à l'église. 100
fr. Saint-Julien-le-Faucon.
- Réparations à l'église. 100
fr. Saint-Michel-de-Livet. - Réparations à l'église. 100 fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Février 1862 - Par arrêtés préfectoraux. - Par arrêté préfectoral, en date du 8 de ce mols, M. Leneveu (Gustave) est nommé maire de la commune de Deux-Jumeaux, en remplacement de M. Etienne, démissionnaire. Par
un autre arrêté, en date du même jour, M. Hesbert (Eugène) est nommé
maire de la commune de Glos, en remplacement de M. Hamel,
démissionnaire. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1864
-
Par arrêtés en date des 12 et 24 mars.
-
M. le préfet du Calvados a nommé : -
Maire de la commune d'Esquay-sur-Seulles, M. Lefèvre, adjoint, en
remplacement de M. Lesueur, décédé. -
Maire de la commune de Saint-Pierre-Tarentaine, M. Canivet,
adjoint, en remplacement de M. Pannier, décédé. -
Adjoint de la commune d'Ellon, M. Fauchon, en remplacement de M.
Barey, décédé. -
Adjoint de la commune de Glos, M. Mouton, en
remplacement de M. Mourier, démissionnaire. (l’Ordre et la
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant
la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare
dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de
juillet. Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi : En
1702, le thermomètre monta à 39 degrés centigrades au dessus de
zéro. En
1753 et 1793, à 38 degrés. En
1825, à 37 degrés. En
1800 et en 1830, à 36 degrés. La moyenne de la chaleur des étés et de 30 degrés. Cette moyenne à presque été atteinte dans la dernière quinzaine de mai 1868.
Août 1868 - La récolte des pommes. - Il résulte des plus récentes communications faites à la Société centrale d'agriculture, que la récolte des pommes, dans les contrées à cidre, sera cette année, d'une abondance extraordinaire.
Août
1868 -
Un incendie. -
Lundi, à quatre heures du soir, un incendie dont les causes sont
inconnues, mais présumées accidentelles, a consumé à Glos, une meule
de 320 fagots, appartenant à M. Leproux, boulanger à Lisieux. La perte
est estimée approximativement à 240 francs.
Février
1869 -
Un incendie. -
Jeudi un incendie accidentel a éclaté dans l'établissement de M.
Fortier, foulonnier à Glos. Le feu s'est déclaré dans la maison
d'habitation. La maison et la foulonnerie ont été entièrement
consumées avec tout ce qu'elles renfermaient, mobilier, marchandises,
matériel, tout a été la proie des flammes, moins l'hydraulique qui,
paraît-il, a pu être préservé. Les
bâtiments appartiennent aux héritiers Bret et l'exploitation est faite
par M. Fortier, auquel appartient le mobilier, des marchandises et le
matériel. Pour lui la perte est évaluée à 29 000 francs ; pour les
héritiers Bret, elle serait de 15 000 francs.
Mars
1869 -
Un suicide. - Mardi,
un individu, reconnu depuis pour être le sieur Dutheil, boulanger à
Lisores, a été trouvé pendu dans un hangar attenant à l'auberge du
sieur Papillon, à Glos. Ce
malheureux, âgé de 45 ans environ, ne jouissait pas entièrement de ses
facultés mentales. On
présume qu'il se serait suicidé au retour d'une consultation qu'il
était venue demander à une femme de Glos, la veuve Marie, pour qu'elle
essayât, disait-il, d'éloigner de lui le diable qui le poursuivait sans
cesse. Cette femme, après lui avoir tiré son horoscope, lui avait remis
une longue prière, en lui ordonnant de la réciter pendant qu'elle, de
son côté, ferait tous ses efforts pour le délivrer des obsessions de
l'esprit malin. En
apprenant de semblables choses, ne se croirait-on pas transporté tout à
coup en plein moyen-âge ?
La perte est estimée approximativement à 240 fr., non assuré.
Juin 1872 - Recensement. - D'après les documents relatifs au recensement recueillis jusqu a ce jour, on, estime et que la population du Calvados a diminué de 25.000 habitants, depuis le recensement de 1866.
Juillet
1872 -
A votre bon cœur.
- On
se rappelle que le village de Bazeilles a été complètement incendié
par les Prussiens dans les journées des 1, 2 et 3 septembre 1870.
Sur les 2.200 habitants de Bazeilles, 89 ont été fusillés, noyés ou
brûlés, et plus de 200 ont succombé aux mauvais traitements qu'ils
avaient reçus. 450 habitations ont été incendiées. De l'église, du
presbytère, de la maison commune, des écoles et de la salle d'asile, il
ne reste plus rien.
M. Misset, curé de Bazeilles, autorisé par l'archevêque de Reims, fait appel à la charité publique pour pouvoir reconstruire l'église et l‘école. Nous engageons tous ceux de nos lecteurs qu'une si grande infortune a touchés, à adresser leurs offrandes à Bazeilles, soit à M, le maire soit à M. l'abbé Misset.
Juillet 1872 - Folie furieuse. - Un individu inconnu, atteint de folie furieuse a causé, dans le bourg de Glos, une pénible émotion en se livrant à des actes brutaux envers les individus qui se trouvaient sur son passage. Arrêté cependant, malgré sa résistance, par de courageux citoyens, il a été amené, vers 7 heures, à la gendarmerie de Lisieux, au milieu d'une foule nombreuse puis déposé provisoirement à la maison d'arrêt, en attendant que l'autorité se soit assurée de son identité.
Juillet
1875
- Inondations du Calvados.
- A
l'annonce du désastre qui vient de frapper Lisieux, nous nous sommes
rendu sur les lieux. Pendant,
une partie de la journée de mercredi, la pluie était tombée abondamment
et la foudre n'avait cessé de gronder. Vers
sept heures du soir, une trombe épouvantable s'est déchaînée sur
Courtonne, Glos et Lisieux. L'avalanche
d'eau a été si rapide que devant elle il était impossible de se sauver.
En essayant de fermer ses volets, le sieur Prisse a été emporté et
noyé. En quelques instants l'eau a atteint dans certains endroits
jusqu'à trois mètres de profondeur. Jusqu'à
présent, on ne compte que six morts : Deux à Lisieux. Quatre à Glos. Trois
des personnes noyées ont été entraînées par le courant au moment où
elles essayaient de quitter leur maison qui s'écroulait en même temps
que le pont de Glos. Une
femme a été emportée par la trombe et noyée au moment où elle
appelait ses enfants qu'elle croyait en danger. Des
maisons et des hangars sont effondrés, des murs et des ponts sont
renversés, plusieurs fabriques sont endommagées. Les
pertes sont considérables. On parle d'un million pour les fabriques. Il y
aura chômage. Encore des misères à soulager. Jeudi
matin, Pont-l'Evêque a été envahi par les eaux, qui ont atteint, dans
certaines rues,
une hauteur de 1 m. 50.
Juillet
1875
- Orages et tonnerre.
- Les
orages annoncés par le prophète Nick pour le mois de juillet ont
éclaté à leur heure. Paris et ses environs la Seine-lnferieure et l’Eure
en ont ressenti les effets. Notre
pays n'a pas non plus été épargné, il y a même eu morts d'hommes. Le
sieur Lefort, boulanger à Bernières, a été tué par la foudre au
moment où il sortait de son jardin avec une brouette, et 1e sieur
Ferdinand Séron, propriétaire à Tournay-sur-Dives, arrondissement
d'Argentan, a été frappé par la foudre, vendredi dernier, dans un pré
où il était à
faucher. L'arrondissement da Lisieux a eu beaucoup à souffrir : le vent,
l'eau et la grêle, dont certains grêlons atteignaient la grosseur d'un
marron, ont fauché les colzas, les blés et les pommiers. Une
grande consternation règne dans les communes de Moyaux, Fumichon, etc…..,
où en quelques heures, les cultivateurs ont vu anéantir l'espoir de
toute une année. —
La comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons.
En 1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut
abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même
en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par
hectolitre. A Marseille, le thermomètre
a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De
nombreux cas d'insolation sont signalés.
Juillet
1875
- Les inondations. -
Notre
département gardera un triste souvenir du mois de juillet 1875. Ce mois,
ordinairement le plus beau de l'année, est froid et pluvieux, de
fréquents orages ravagent et détruisent tout. Comme on le verra plus
loin, à dix jours de date un nouvel orage s'est abattu sur la malheureuse
ville de Lisieux. Voici
quelques détails complémentaires sur les inondations du Calvados : On
compte quinze communes de l'arrondissement de Lisieux qui ont eu à
souffrir de l'inondation. Toutes les routes sont ravinées, quelques-unes
complètement défoncées. Il y a dix ponts à refaire entièrement.
Partout, le foin coupé a été entraîné par les eaux. —La
voie du chemin de fer a été creusée de plus d'un mètre au-dessous des
rails, sur une longueur de 80 mètres environ. —
On peut juger de la quantité d'eau tombée à St-Mards-Orbec, en sachant
qu'aux abords des écuries de la Compagnie du chemin de fer, elle a
atteint quatre mètres de hauteur. A Courtonne-la-Meurdrac, la foudre est
tombée à dix ou douze endroits différents, sans qu'il en soit,
toutefois, résulté d'accidents notables. On
sait que les époux Viel, de Glos, ont été entraînés par la
courant avec la fille Angérard, leur domestique, au moment où ils
voulaient s'éloigner de leur maison. Un craquement qu'ils entendirent
dans la maison leur fit comprendre le danger qu'ils couraient et les
détermina à fuir. Le mari descendit le premier, recommandant à sa femme
et à sa domestique de ne venir que lorsqu'il les appellerait. Il
s'avança prudemment sur la première marche qu'il trouva solide, puis il
mit le pied sur la seconde qui résistait encore, mais à ce moment, un
second craquement, plus fort encore que le premières se fit entendre, les
deux femmes affolées accoururent à la porte et descendirent sur les
marches qui, maintenant descellées, cédèrent sous leur poids, et les
trois pauvres gens roulèrent dans l'abîme. Détail touchant !
Tandis que M. Viel avait songé à mettre dans sa poche une somme de 400
fr. pour subvenir à ses besoins en quittant sa demeura pour quelques
jours, la pensée de la pauvre mère s'était reportée uniquement sur son
fils absent, et elle Plusieurs
autres habitants de Glos ont, dans cette cruelle soirée couru, de
sérieux dangers. Il en est deux autres, M. Thomas, beau-frère de
M.Lenormand, adjoint, et son jeune enfant, âgé de quatre ans et demi,
qui ont failli périr et qui ne doivent leur salut qu'au dévouement de
leurs voisins. M. Thomas revenait du bourg de Glos, tenant dans ses bras
son enfant, lorsqu'en passant devant le chemin de Colandon, un torrent,
auquel le chemin servait de lit, le renversa et le fit rouler à quelques
mètres, il se releva, fût de nouveau culbuté, se releva encore pour
retomber une troisième fois, laissant échapper le pauvre petit qu'il
avait tenu jusqu'alors étroitement serré. Le père et l'enfant furent
entraînés chacun
de leur côté : le hasard fit que le père rencontra un cèdre et put s'y
retenir, quant à l'enfant, que le courant entraînait, il fut aperçu par
un brave ouvrier qui se jeta résolument à l'eau et parvint, après des
efforts inouïs, à le saisir et à le ramener en lieu sûr.
Novembre 1875 - Accident mortel. - Le 6, à 1 heure du soir, sur la ligne du chemin de fer de Paris à Cherbourg, au passage à niveau n° 43, commune de Glos, la nommée Adélaïde Régnier, veuve Chartier, âgée de 75 ans, qui se trouvait sur la voie, a été atteinte à la tête et rejetée de côté par la machine de l'express n° 15. La mort a été instantanée. Cet accident ne peut être attribué qu'à l'imprudence de la veuve Chartier.
Mai
1877
-
Parents veillez. -
Un
enfant de 4 ans, nommé Léon-Paul Paré, demeurant chez ses parents,
fermiers à Glos, est tombé accidentellement, le 24 mai, à 5 heures du
soir, dans une mare où il s'est noyé. Sa sœur, âgée de deux
ans, avec laquelle il jouait au moment de l'accident, a crié au secours.
Les voisins sont accourus, mais ils n'ont pu arriver
assez vite pour le sauver.
Janvier 1878 - Un homme broyé. - Le nommé Henri Bacon, âgé de 30 ans, domicilié à Glos, employé chez le sieur Perkins, déchireur de chiffons au même lieu, a été tué en voulant raccommoder une courroie de transmission qui l'a attiré dans un engrenage où il a été broyé.Janvier 1879 -
Appropriations
et réparations en 1878. -
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Lisieux :
Glos, école de garçons
et de filles ;
Hermival, école
de garçons ; L'Hôtellerie,
école mixte ;
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ;
Saint-Désir, école de garçons etc.....
Mars
1880
- Accident de voiture.
- Mercredi,
à une heure après midi, le docteur James de Lisieux, revenait en voiture
avec son domestique sur la route d'Orbec. En descendant la côte de Glos
et sur
le point d'arriver sur le pont du chemin de fer, le
cheval, effrayé par le passage du train express, s'emporta, et, malgré
les efforts de M. James pour le retenir, s'élança par-dessus le remblai
qui longe la propriété voisine du chemin de fer. Dans cette violente
secousse, M. James et son domestique furent lancés hors de la voiture et
tombèrent au bas du remblai. Le docteur James a eu la main abîmée et
quelques contusions sans gravité. Quant au domestique, il en a été
Mai 1880 - Les voleurs d’église. - Pendant la nuit de jeudi des malfaiteurs se sont introduits dans l'église de Glos en forçant la porte du grand portail de l'église, ils sont entrés dans la sacristie où ils ont également forcé un tronc et en ont enlevé une somme de 60 francs environ. Il fallait que ces individus connussent l'existence et la place de ce tronc qui était dissimulé dans un mur. En s'en allant, ils ont encore descellé et emporté un autre tronc dit de la charité, qui devait contenir une dizaine de francs. Ne
serait-ce point donner un bon conseil à MM. les curés que de les engager
à vider les troncs tous les soirs, par ce moyen ils écarteraient les
convoitises des voleurs qui, sachant qu'ils n'auraient rien à récolter,
ne s'en prendraient plus aux édifices religieux.
Juillet
1881
- Le
scandale de Glos.
- Jeudi, à Glos,
près Lisieux, on a retiré de la rivière d'Orbec le corps du nommé
Trottet, 40 ans, cordonnier à Beuvillers, ayant demeuré précédemment
à Glos. Trottet etait porteur d'une musette, dans laquelle il y avait du
pain, une boîte de fer-blanc renfermant des grosses fèves et un pot de
cidre. Ces provisions éloignent toute idée de suicide et indiquent que
la mort est purement accidentelle. Le garde champêtre fit avertir le
maire, et se mit en devoir de procéder à l'inhumation. Il
s'adressa
tout naturellement à M. le curé de Glos, qui refusa net au garde
champêtre et même à la famille, qui offrait de payer les frais de
l'enterrement. Il ne voulut même pas prêter un des draps mortuaires de l’église
pour couvrir le cercueil, et s'opposa à ce que les frères de charité
prêtassent leur concours. Ce fut un tailleur de Glos,
le sieur Vallée, qui offrit obligeamment un drap de lit pour remplacer le
drap mortuaire. Le garde champêtre requit deux ouvriers pour remplir les
fonctions de frères de charité, au lieu de deux, il s'en
présenta six. Le corps de Trottet a été porté au cimetière où il a
été inhumé civilement. Détail qui n'est pas sans intérêt : Trottet
était le cordonnier du curé de Glos.
Avril 1883 - Incendie. – Mercredi, à Glos, un incendie a détruit l'usine de M. Adeline, filateur. Cent cinquante ouvriers se trouvent sans ouvrage par suite de ce sinistre. Les pertes, assurées s'élèvent à 500 000 francs.
Mai 1896 - Condamnation à mort. - Célestin Fortin, âgé de 17 ans, né en Ille-et-Vilaine, homme d'équipe a la compagnie de l'Ouest, à Courtonne-la-Meurdrac, est d'un caractère haineux et sournois. Il a, depuis plusieurs années, conçu des sentiments haineux contre son père, avec lequel il habitait. Le père et le fils, tous deux employés à la compagnie de l'Ouest comme hommes d'équipe, étaient affectés aux travaux de la voie. Cette communauté de labeur et d'habitation paraissait exaspérer l'accusé, qui, sans motif, soulevait contre son père de fréquentes discussions, au cours desquelles, il l'injuriait et le menaçait odieusement. Un dimanche d'octobre 1894, ayant reçu de lui une légère réprimande, il prit un fusil chargé et en menaça son père, qu'il aurait tué sans l'intervention d'un voisin. Fortin
quitta le pays, puis il revint à Glos, armé d'un revolver qu'il avait
acheté à Lisieux. Le 21 décembre dernier, il s'engagea sur la ligne du
chemin de fer. Il y trouva bientôt l'équipe à laquelle appartenait son
père. Il s'avança vers lui, le mit en joue à cinq mètres en disant :
« Il faut que je te tue », et tira sur lui sans l'atteindre. Fortin
père prit la fuite. Son fils courut derrière lui et menaça de son
revolver un des ouvriers qui voulait intervenir. Il tira de nouveau sur
son père et le manqua encore. Celui-ci se retourna brusquement, Quelle tâche pour un défenseur ! Que dire pour excuser un misérable fils qui, pour la seconde fois, tente de tuer son père avec préméditation et qui ne manifeste aucun repentir. Me Roger Paris a cependant plaidé avec conviction et sentiment. Il n'a pas pu sauver la tête de ce jeune parricide, qui a été condamné à la peine de mort. Fortin a entendu la terrible sentence sans broncher. (source B. N.)
Juin
1888 -
Les orages.
-
On signale un peu partout des orages. Grâce
à la pluie tombée avec abondance dans l'arrondissement de Caen lundi,
mardi et mercredi, les récoltes sont sauvées. La pluie ne s'est pas
jusqu'à ce jour très étendue. Dans l'arrondissement de Lisieux, il
n'est pas tombé d'eau, mais la foudre a mis le feu aux bâtiments du
sieur Grente, cultivateur à Glos, perte, 8 000 fr. A Saint-Désir, près Lisieux, le tonnerre est tombé sur la cheminée de la maison des époux Belin, le mari a été jeté à bas de son lit par la commotion. Dans
le Pas-de-Calais, les dégâts sont incalculables. Le village de
Hervelinghem a le plus souffert. Des murailles entières ont été
enlevées et portées à plus de cent mètres ; une maison s'est
écroulée ; le torrent a emporté un cheval attelé et sa voiture ; un
troupeau de 200 moutons a été noyé. Calais a été submergé. Dans
les Vosges, une trombe d'eau a arraché de gros arbres, entraîné des
blocs de roches, détruit trois ponts de pierre et un pont de bois. En
Algérie, orage de grêle. Les grêlons étaient gros comme un oeuf de
poule et pesaient en moyenne 50 grammes. 400 moutons, 200 chèvres, 50 bœufs
et 25 poulains ont été tués dans le douai des Ouied-Derheim. Plusieurs
personnes ont été blessées. En Autriche, là foudre est tombée sur l'église de Brzezie. Trois personnes ont été tuées, 30 blessées et 200 contusionnées. Grâce au sang-froid de l'évêque qui officiait et qui a su immédiatement exhorter l'assistance au calme, un écrasement général a pu être évité.
Août
1891 -
Parents, veillez. -
Mercredi, M.
David, avocat à Lisieux, était installé dans sa propriété de Glos. En
rentrant d'une visite, M. David vit tout le monde en pleurs entourant le
corps de sa petite fille, âgée de deux ans et demi, qui avait échappé
à la surveillance de ses parents et était tombée dans un bassin. Comme
elle venait de manger, la mort a été instantanée.
Février
1892 -
Attaques nocturnes. - L'autre
lundi, vers 8 heures du soir, deux jeunes gens, le domestique du sieur
Pichard, de Firfol, et celui du sieur Lerable, de Glos, ont été
attaqués par deux charretiers sur la route de Paris, aux environs du lieu
dit « la Correspondance ». Les deux domestiques, qui venaient à
Lisieux, rencontrèrent les deux voitures. Le conducteur de l'une d'elles
heurta assez violemment le domestique du sieur Pichard, et sans aucun
motif lui envoya un coup de poing et deux coups de fouet qui le
blessèrent assez sérieusement. Quant au domestique du sieur Lerable,
il se sauva à toute jambes.
(source
le Bonhomme
Janvier 1893 - Quelle gourmande que la régie. - La dame Leforestier, débitante à Glos, était poursuivie à la requête de l'administration des contributions indirectes, pour transport d'eau-de-vie sans avoir acquitté les droits de circulation. L'administration avait proposé une transaction moyennant 700 fr., plus l'eau-de-vie confisquée estimée 360 fr. Mme Leforestier préféra s'en rapporter à la décision du tribunal, qui n'a condamné la prévenue qu'à 108 fr. d'amende qui, joints aux 360 fr. de l'eau-de-vie saisie, ne forment qu'un total de 460 fr. au lieu de 1 060. (source le Bonhomme Normand)
Décembre 1893 - Terrible accident. - Lundi soir à Glos, près Lisieux, à l'usine Bazin, un des tubes du générateur tubulaire a fait explosion. Le chauffeur Chevreuil a été contusionné, son camarade Duvieux a une forte brûlure à l’œil, une jeune fille de 17 ans, Louise Verrier, cardière dans l'établissement et demeurant à Mesnil-Guillaume avec sa mère et sa sœur, toutes deux aussi employées à la manufacture Bazin, a été atteinte par le jet de vapeur qui l'a renversée. Elle est restée étendue à terre exposée à l'action de la vapeur et recevant sur ses vêtements des charbons enflammés échappés du foyer. Quand on la retira de sa triste position, sa robe était en feu, elle-même. (source le Bonhomme Normand)
Mai 1894 - Jambe coupée. - Gaston Cordier, 20 ans, faisait chaque jour le transport du lait pour ton maître, M. Chalopin, propriétaire à Glos. Jeudi, il était du côté de l'Hôtellerie, lorsque ses guides vinrent à se rompre, n'étant plus maître du cheval, qui est passablement vicieux, le jeune homme essaya de descendre doucement de la voiture, mais à peine avait-il mis le pied sur le marche-pied, que le cheval lança une ruade, qui précipita à terre le jeune Cordier si rudement que la jambe droite fut brisée. Il a fallu la lui couper. (source le Bonhomme Normand)
Mai 1895 - Les victimes du travail. - Jeudi, à la filature Bazin, à Glos, près Lisieux, Victor Bisson, 20 ans, était occupé à monter des balles de laine. Pour se rendre la besogne plus facile, il se servait d'un arbre de transmission en mouvement autour duquel il avait enroulé une corde. A un moment donné, Bisson ne détacha pas assez promptement la balle de laine et son bras gauche fut pris entre la corde et l'arbre en mouvement. Le bras fut presque détaché. Le blessé a été transporté à l'hospice de Lisieux, où l'amputation a été faite. (source le Bonhomme Normand)
Décembre 1895 - Tentative de parricide. - Le sieur Charles Fortin, 47 ans, poseur de rails à la Compagnie de l'Ouest, habite à Glos, près Lisieux. Il est veuf et a un fils de 17 ans et demi, Célestin Fortin, mauvais sujet qui l'avait quitté il y a une quinzaine de jours. Samedi
matin, Célestin rentait à Glos, et descendait à la gare. En sortant, il
aperçut à une certaine distance son père qui travaillait sur la voie
avec une équipe d'ouvriers, il se dirigea vers lui et lui dit : « Il
faut, que je te tue ! » En même temps, il sortait un revolver et faisait
feu, deux fois sur son père sans l'atteindre. Un homme d'équipe, M.
Jules François, voulut se jeter sur ce parricide, mais ce dernier
l'ajusta en lui disant : « Si tu avances, je te tue ! » M. Fortin père
se sauva, son fils le rejoignit. Une lutte s'engagea. Les
Juillet
1896 -
Le drame de Glos. - La
veuve David, ancienne marchande à Lisieux ; sa sœur, et une jeune bonne
de 15 ans, habitaient à Glos une petite propriété. Depuis quelque
temps, ces dames avaient remarqué qu'un visiteur traversait, la nuit,
leur jardin, et venait frapper à la fenêtre du salon. Elles firent part
de leurs craintes au maire, qui les engagea a se munir d'un revolver. Mercredi,
vers onze heures et demie du soir, ces dames entendirent le bruit de pas
sur les allées pavées du jardin. Aussitôt elles gagnèrent leurs
appartements. Tout à coup l'une d'elles, la veuve David, remarqua que le
noctambule gravissait le perron composé de cinq marches se trouvant
derrière la maison et y donnant accès. S'emparant alors de son revolver,
elle passa son bras droit par une demi-fenêtre et fit cinq fois feu dans
la direction du visiteur. Un
cri de douleur retentit et la veuve David vit un homme s'enfuir à toutes
jambes dans la direction de l'écurie. Ces dames appelèrent au secours et
on trouva, blessé mortellement,
Auguste Prévost, 37 ans, originaire des environs de Vimoutiers. On voulut
le Questionner, mais il ne put répondre et rendit le dernier soupir. Auguste
Prévost ou Provost est un ancien soldat. Il est bourrelier de son état
et travaillait depuis un an à Glos. C'était un homme paisible, aucune
plainte n'avait jamais été formulée contre lui. Il paraissait quelque
peu fantasque, peu communicatif, il pouvait être quelque peu détraquée,
ce qui n’aurait rien d’étonnant,
car plusieurs membres de sa famille ont dû être internés pour cette
cause. Quelle
était l'intention de cet homme en pénétrant la nuit dans une
propriété où ne se trouvaient que des femmes ? On ne le saura
probablement jamais. Voulait-il voler ? C'est peu probable. Voulait-il,
sous l'empire de la boisson, s'approcher de la jeune servante ? Rien ne
l'indique. —
De nouveaux actes ont été découverts. Il y a quelques mois, un individu
avait pénétré dans le jardin de l'institutrice de Courtonne-la-Meurdrac,
et avait essayé de fracturer la serrure de la porte. Aperçu par la
religieuse, cet individu se sauva en laissant sa casquette. On l'a,
aujourd'hui, reconnue pour être celle de Prévost. On a appris aussi que
c'était lui qui avait rôdé autour de la maison de Mme Desclos, il y a
environ trois mois. Tout cela est grave. Quelles
que fussent les intentions de cet homme, elles ne pouvaient être bonnes.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1896 - Pris sous un baril de ciment. - Le sieur Julien Leroy, 65 ans, maçon à Glos, près Lisieux, emprunta à M. Dutheil, son voisin, sa jument et son banneau pour transporter un baril de ciment et divers matériaux. Avec lui monta le sieur Bazin, charron, qui prit les guides en main. A
1 300 mètres du bourg de Glos, par une circonstance inexpliquée, la
jument, au lieu d'avancer, recula, et fit chavirer le banneau par-dessus
le talus qui borde la route. Les deux hommes firent la culbute et le
malheureux Leroy eut la poitrine écrasée par le baril de ciment.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
La glace du train présidentiel.
-
Dimanche, entre Glos et Lisieux, une glace du
wagon-restaurant du train présidentiel a été brisée par une pierre.
L'enquête n'a rien fait découvrir. Cet accident est dû peut-être à
une pierre de la voie qui aurait été projetée, comme cela arrive
quelquefois, par une roue du train en marche. (Source : Le
Février
1897 -
Jeunes vauriens.
- Dans
chaque
commune, il y a toujours de jeunes vauriens qu'on hésite à dénoncer.
C'est à tort. Ainsi, à Glos, arrondissement de Lisieux, Albert et Joseph
Houssaye, l’un âgé de 15 ans, l'autre de 13, sont la terreur des
honnêtes gens. Non contents de voler et de frapper à coups de cailloux
leurs voisins, ils lançaient contre
eux un chien dressé à mordre. Ces deux vauriens ont été envoyés dans
une maison de correction jusqu'à 21 ans Quant à leur mère, pour
complicité de vol au préjudice du sieur
Ledoux, elle a été condamnée à 4 mois de prison.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1897 - Vol à Glos. - Auguste Peltier, 31 ans, cordonnier à Lisieux, a été surpris au moment où il s'était introduit à Glos, dans une maison appartenant au sieur Faucon. Peltier a tenté de se suicider en se portant un coup de rasoir à la gorge. Déjà condamné pour viol et pour vol, Peltier a été condamné à 5 ans de prison. (source le Bonhomme Normand)
Février 1898 - Vol d’une vache. - Une vache a été volée, la nuit, au sieur Wilfrid Moulin, exploitant de carrières à Glos, près Lisieux. (source le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Agression. – M. Lemoine, qui est receveur des contributions indirectes à Lisieux, en passant en voiture sur le pont-de-Glos, fut injurié grossièrement par des maçons revenant de leur travail. Pour faire taire ces individus, il mit, pied à terre, mais, ceux-ci se sont jetés sur lui et l'on frappé. (source le Bonhomme Normand)
Juillet 1898 - Les voleurs d’églises. – Des malfaiteurs ont vainement tenté, la nuit, de fracturer la porte de la sacristie de l'église de Glos, près Lisieux, mais ils ont réussi à forcer la serrure de la porte du chœur. Après avoir exploré l'église dans tous les sens sans rien découvrir, ils se sont rabattus sur la sacristie où ils se sont emparés d'une paire de pantoufles et d'une bouteille de vin. C'est la septième fois, depuis vingt ans, que des rôdeurs essaient de dévaliser l'église de Glos. (source le Bonhomme Normand)
Août 1898 - Accidents de travail. – Le sieur Beaudoin, ouvrier charpentier à Dozulé, est tombé d'une estrade qu'il montait et s'est brisé trois côtes. — Le sieur Jules Chalaux, jardinier à Arromanches, est tombé d'une échelle sur laquelle il était monté pour émonder des arbres, et s'est blessé assez sérieusement au dos. —
Le sieur Jean Christian, 16 ans, ouvrier d'usine à Glos, a eu le pied
écrasé par un camion, en marche, du sieur Crison, entrepreneur de
transports, sur lequel il essayait de se hisser, malgré la défense du
conducteur. (source
le Bonhomme
Août 1898 - Affaires de mœurs. - Le 25 mai, vers quatre heures, comme les petites filles sortaient de l'école du Plessis-Grimoult, Léon Harel, 20 ans, ouvrier carrier, entraînait dans les champs la petite Mary, 6 ans, et la petite Labbé, sous prétexte de leur donner un nid. Quand il fut éloigné du chemin, il renvoya la petite Labbé et se jeta sur la petite Mary qu'il renversa en la serrant fortement à la gorge. Puis, après lui avoir mis son chapeau sur la bouche pour l'empêcher de crier, en lui disant de rester tranquille ou qu'il allait la tuer, il se livra sur elle à de coupables attouchements. Plusieurs vols ont été relevés contre ce jeune vaurien qui a été condamné à 10 ans de travaux forcés. — Défenseur, Me Adam. — Joseph Bazin, 19 ans, domestique à Chouain, convaincu d'avoir commis un attentat à la pudeur sur une petite, fille âgée, de 9 ans, a été condamné à 4 ans de prison. — Défenseur, Me Guernier. — Jean Cangina est un jeune dépravé de 16 ans : il est né à Lisieux et était ouvrier fileur à Glos. Il est accusé d'attentat à la pudeur avec violence sur une petite fille de 10 ans. Il a été condamné à 5 ans de prison. — Défenseur, Me Levillain. — Louis Delarue, 20 ans, demeurant à Trouville, a, le 3 juillet, à Trouville, consommé avec violences un attentat à la pudeur sur une petite fille âgée de moins de quinze ans. Il est condamné à six ans de réclusion.— Défenseur. Me Delahaye. (source le Bonhomme Normand)
Février 1899 - Écrasé sous sa voiture. - Le sieur Eugène Jean dit Leblond, 20 ans, domestique chez le sieur Angué-Les-forgette, à Glos, près Lisieux, conduisait un banneau de fumier. En voulant s'asseoir sur l'un des brancards du véhicule, il fut accroché par sa ceinture et manqua son coup, il tomba sous l'une des roues qui lui broya la tête. La mort fut instantanée. (source le Bonhomme Normand)
Septembre
1899 -
Enlèvement. -
Une
fillette dé 3 ans, nommée Hélène Debout, a disparu de chez ses
parents, briquetiers à Glos, près Lisieux. On craint un rapt de la part
de nomades. (source le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
La cruche aux Louis d’or.
-
Un jour, Célina Juchors, 27 ans, servante chez le père Ledoux, 73
ans, propriétaire à Glos, dit à la femme Eugénie Masson et à Mathieu
Hynem qu'il y avait une potée de louis d'or à écrémer chez son
maître.
Le
père Ledoux, déjà volé de 800 fr. cachés dans sa cheminée, réunit
tout ce qui lui restait, 4 000 fr. environ, les mit dans une cruche et
s'en fut les cacher dans sa cave, derrière les tonneaux. Sa servante
l'avait épié et, une après-midi, pendant qu'Hynem faisait le guet, elle
se rendit à la cave avec la femme Masson et mit la main sur le magot. La
fille Juchors remit 5 fr. à chacun de ses complices et empocha le reste.
Le père Ledoux ne se doutait de rien, lorsqu'il apprit que son ancienne
servante menait une vie de richarde à Caen, à Trouville et à Lisieux.
Il alla alors à sa cachette. Plus rien. On arrêta la voleuse qui n'avait
plus que 320 fr. sur les 4 000 fr. volés. La
fille Juchors a été condamnée à treize mois de prison, sa complice, la
femme Masson, à quatre mois, et Hynem, pour avoir fait le guet, à quinze
jours et la loi Bèrenger. Alphonse
Émile, domestique à la Croupte, auquel la fille Juchors a fait cadeau
d'un complet en vue d'un mariage qui n'aura pas lieu, a été acquitté.
Le père Ledoux est rentré en
Février 1900 - Écrasé sous sa voiture. – Le sieur Eugène Jean dit Leblond, 20 ans, domestique chez le sieur Angué-Lesforgette, à Glos, près Lisieux, conduisait un banneau de fumier. En voulant s'asseoir sur l'un des brancards du véhicule, il fut accroché par sa ceinture et manqua son coup, il tomba sous l'une des roues qui lui broya la tète. La mort fut instantanée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1900 - Relations … verbales. - Le sieur Lemasson, demeurant à Glos, possède un poirier qui déplaît à son voisin, Auguste Rouet. Pour le griller, Rouet avait installé un poêle, dont le conduit donnait près de l'arbre. Pour ne pas avoir la douleur de voir son poirier fumé comme un simple jambon, le sieur Lemasson était en train de le préserver avec une palissade, lorsque son voisin accourut avec son râteau et le ratissa de deux coups si bien appliqués que c'est couvert de sang de la tête aux pieds que le battu arriva à la gendarmerie de Lisieux, à laquelle il porta plainte. De plus, Rouet est prévenu d'avoir roué de coups sa femme et sa belle-mère. Comme, excuse, il prétend que son épouse avait des relations... verbales avec Lemasson. Rouet a été condamné à six semaines de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1900 - Incendie. - A GIos, le feu a détruit la belle collection de tableaux de M. Daugats, professeur de dessin à Bernay. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Coups sur coups. -
Aux
mois de juin, Augustin
Rouet, 40 ans, journalier à Glos, avait été condamné à six semaines
de prison pour coups à sa femme et à un sieur Lemasson, sous prétexte
qu'ils avaient des « relations verbales » ensemble. Depuis, Rouet a de
nouveau frappé sa femme sans donner de raisons, cette fois, et le
tribunal de Lisieux l'a condamné à trois mois de prison et 50 fr.
d'amende à ajouter aux six semaines ci-dessus. (Source : Le
Bonhomme Normand) |
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GLOS (Calvados). - Le Bourg |
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