1er Juillet 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 1 |
|
![]() |
GONNEVILLE - en - AUGE |
|
|
Canton de Cabourg |
|||
|
|||
La
première session des assises du Calvados pour 1845 s'est ouverte le 17,
sous la présidence de M. le conseiller Regnault. Il est a remarquer
qu'aucun juré de l'arrondissement de Bayeux n’a été appelé par le
sort à siéger dans cette session. Nous
donnons un résumé succinct des affaires dont le compte rendu nous est
parvenu. Le
nommé Isidore-Stanislas Clémence, âgé de 21 ans, demeurant à
GonnevilIe-sur-Merville, était domestique en cette commune depuis trois
ans chez le sieur Thibout, cabaretier. Le
25 décembre dernier les époux Thibout entendirent du bruit dans
l'écurie où couchait Clémence, qui pour le moment ne se trouvait pas
dans la maison de Thibout. Quelques instants après les époux Thibout
s'aperçurent que le coffre de leur domestique avait été enlevé, on
rechercha ce coffre et on le trouva à quelques pas de la maison dans un
champ, il était ouvert, les époux Thibout y virent deux litres
d'eau-de-vie et dans une bourse une somme de 185 fr. Le maire fut prévenu
et Clémence interrogé par lui ne sut indiquer d'où lui venait cet
argent, aux débats il avoue que sur les ventes qu'il faisait pour son
maître, qui, dit-il, ne lui payait pas ses gages, il a retenu sou à sou
peut-être une somme de 20 à 30 fr., mais non pas les 185 fr. Le jury l'ayant déclaré coupable, avec des circonstances atténuantes, Clémence a été condamné à 3 ans d'emprisonnement et à la restitution des objets volés. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1861
-
Par arrêté préfectoral, en date du 25 octobre.
-
Ont été
nommés : -
Instituteur public à Gonneville-sur-Merville, M.
Laplanche, actuellement instituteur-adjoint à Condé, en remplacement de
M. Iamare. -
Institutrice suppléante de 2e classe à Bonnœil, Mlle
Diard, précédemment institutrice dans le département de Maine-et-Loire. -
Institutrice publique à Magny-la-Compagne, Mlle Raffin,
actuellement institutrice libre dans la même commune. ( L’Ordre et la
Liberté )
Novembre 1862 - Avis. - Le préfet du Calvados a l'honneur d'informer les institutrices du département que le Jury international de l'exposition de Londres a décerné une mention honorable collective aux écoles de filles du département, pour les travaux d'aiguille exécutés dans ces écoles. (l’Ordre et la Liberté)
Novembre 1862 - Tribunal correctionnel de Caen. Extrait de jugement. Suivant jugement rendu par le Tribunal correctionnel de Caen (Calvados), le vingt-sept octobre mil huit cent soixante-deux. Le nommé Jacques-Hippolyte Lemarchand, âgé de cinquante ans, né à Gonneville-sur-Merville, arrondissement de Caen, débitant de boissons, demeurant à Gonneville-sur-Merville, Déclaré coupable : 1°
D'avoir, le vingt-un
septembre mil huit cent soixante-deux, détenu sans motifs légitimes, à
la foire d'Amfréville, des bouteilles en grès servant à la vente des
boissons, ne 2° D'avoir, ledit jour et au même lieu, trompé sur la quantité des choses livrées les personnes auxquelles il vendait du cidre dans les appareils inexacts sus-indiqués. 3° D'avoir aussi, ledit jour et au même lieu, contrevenu à un règlement légalement fait par l'autorité administrative, en ayant négligé, alors qu'il se livrait à l'exercice de la profession de cabaretier, de se munir de l'assortiment de mesures de capacité en étain dont la possession lui était prescrite. A été condamné par corps à deux amendes, l'une de cinquante francs pour les deux délits, et l'autre de cinq francs pour la contravention, et aux dépens. Le Tribunal a déclaré confisquées les bouteilles saisies et en a ordonné la destruction, il a ordonné en outre que le jugement serait inséré par extrait dans les deux journaux politiques qui se publient à Caen, sous le titre du Moniteur du Calvados et de l'Ordre el la Liberté, et affiché également par extrait à la porte de la mairie et à celle de l'église paroissiale de la commune où Lemarchand est domicilié, et dans tous les chefs-lieux de canton de l'arrondissement de Caen, le tout aux frais du condamné. Le présent extrait certifié conforme et délivré sur la réquisition de M. le procureur impérial. Le greffier du Tribunal, A. Picот. Vu par nous, procureur impérial, à Caen, le 17 novembre 1862, soussigné. Pour
le procureur impérial : De Panthou. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1869
-
Un accident. - Le
samedi 20 mars dernier, dans l'après-midi, le sieur Eugène Martine,
cultivateur à Gonneville-sur-Merville, quitta le bourg de Troarn, où il
s'était rendu pour ses affaires commerciales, il s'en retournait chez
lui, il était monté dans sa charrette, attelée d'un cheval. Arrivé au
calvaire de Bures, l'animal s'emporta et le parti tout à coup, à fond de
train, sans que son maître put le retenir. Voyant
le danger qu'il courait, le sieur Martine parvint à sauter à terre sans
accident. Il poursuivit sa route à pied, jusque chez lui, sans avoir
aucun renseignement sur son attelage. Cependant, il apprit bientôt que
son cheval avait été recueilli par le sieur Auguste Lebray, cultivateur
à Bavent, il trouva l'animal dans un triste état et sa charrette
brisée.
Août
1871
-
Fait divers.
- Des
phénomènes atmosphériques singuliers se sont produits dans le
département de la Seine-Inférieure et du Calvados. A Elbeuf, une pluie
de fourmis ailées avait couvert de cette manne d'un nouveau genre les
toits des maisons et le pavé des rues à Caudebec, des hirondelles ont
été ramassées surchargées de ces insectes
qui s'étaient attachées à elles et avaient entravé leur vol. Une
véritable pluie de papillons s'est abattue aux environs de Paris.
Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en
aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd
! Septembre
1871 -
Fait divers.
-
On nous signale le départ
prématuré des hirondelles, malgré la température élevée à cette
époque de la saison. Il en reste cependant encore, mais peu dans nos
contrées. On peut voir dans ce phénomène un indice certain d'un hiver
précoce et rigoureux. Février
1875
-
La Cour. -
La
Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou
les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des
voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient
les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif
; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci
s'applique aussi aux pigeons.
Juin 1875 - Les blés. - Les blés augmentent, non pas que dans nos contrées la récolte soit compromise, au contraire, mais parce que les nouvelles du Sud et du Sud-Est font craindre une grande déception dans le rendement.
Juin 1875 - Récoltes. - Les pluies continuelles du mois de juin ont causé beaucoup de dommage aux récoltes sur certains points de notre département. Un grand nombre de pièces entières de blé et d'avoine ont été couchées et auront bien du mal à se relever. — La plupart des foins qui n'étaient pas encore bottelés ont beaucoup souffert. Le colza commence à souffrir. Les pommiers donnent toujours de belles espérances. —
S'il faut en croire le prophète Kick, il en sera à peu près de même en
juillet. D'après lui, le temps sera variable, agité, souvent couvert ou
brumeux, plutôt humide que sec dans l'ensemble.
Variations brusques. Beaucoup d'eau sur certains points, pas du tout sur
d'autres. Crues subites.
Février 1888 - Le mariage des prêtres. - La cour de cassation vient de décider que les prêtres pouvaient se marier, après avoir quitté la soutane.
Mai
1888
- Mort de faim.
- Un
individu, inconnu dans la contrée, est tombé malade sur la route, près
du domicile de M. Martine, maire de Gonneville-sur-Merville. Malgré les
soins empressés qui lui ont été prodigués, il est mort deux heures
après. Le médecin a déclaré que cet homme a succombé par suite de
faiblesse et de privations. Il a été trouvé
Septembre 1898 - Coup double. - A Gonneville-sur-Merville, la femme Fanet, née Pauline Lemarchand, et le nommé Ernest Anne, 40 ans, journalier, ont été pris en adultère. Au cours de la perquisition, deux collets servant à prendre le lièvre, ont été trouvés chez la femme Fanet, contre laquelle, pour ce fait, procès-verbal a été dressé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1899 - Mérite agricole. - Sont nommés officiers : MM. Perrinne, maire de Ste-Marguerite-de-Viette ; Pagny, conseiller d'arrondissement à Cartigny-l'Epinay. — Sont nommés chevaliers MM. Amand Leneveu, dresseur de chevaux d'attelage et de selle à Caen, 31 ans de services ; Lair, instituteur à Langrune-sur-Mer ; Postel, cultivateur à Vacognes ; Quesnel, propriétaire-cultivateur à Bonneville-la-Louvet ; Sabine, propriétaire à Sannerville ; Sebire, propriétaire-pépinieriste à Ussy ; Tricault, propriétaire à Vire: Vignioboul, directeur de la Société laitière des fermiers normands, à Morteaux-Couliboeuf ; Lemariey, cidres et eaux-de-vie à Paris, mise en valeur de terrains meubles dans le Calvados ; Martine, maire de la commune de Gonneville-sur-Merville. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
A qui le veaux ? - Deux
veaux écarts, dont un rouge brange et l'autre blond brange, ont été
remis, il y a huit jours, en fourrière chez Mme Dubois, débitante à
Gonneville-sur-Merville. Les y réclamer. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1912 - Tentative
de meurtre - Le 10 avril, Mme Quiguette, 47 ans,
débitante Gonneville, vit entrer dans son débit, vers 10 heures, un
individu dont elle ne savait pas le nom, mais qu'elle connaissait de vue.
Cet individu prit une consommation puis au moment de payer, déclara qu'il
avait perdu son porte-monnaie contenant 5 francs. Comme la femme Quiguette
était accroupie devant son feu, l'intrus sans aucune explication
tira sur elle deux coups de revolver qui l'atteignirent à
l'omoplate gauche et à la cuisse droite. La femme Quiguette se jeta sur
lui saisi le revolver et cria au secours. L'autre n'essaya pas de
résister. Alors Mme Quiguette le lâcha et couru au 1er étage
appeler un de ses pensionnaires, M. Pichot, qui redescendit avec
elle, mais l'agresseur avait disparu. Les deux blessures étaient heureusement peu graves ; les balles qu'on a retrouvées, ont fait ricoché. Après enquête on a su que le meurtrier était à nommé Émile Pergeaux, 21 ans, pupille de l'assistance publique. Il était parti le 6 avril de chez M. Heron, équarrisseur à Auberville, où il était comme domestique. Il s'était fait régler son compte, en disant qu'il allait chez les époux Bretenet qui étaient malades et avaient besoin de ses services.
Mai
1915 -
La guerre aux mouches. -
Il
est incontestable qu'un grand danger nous menace, cet été, qu'il faut à
tout prix détourner. Ce sont les maladies pestilentielles et, en particulier,
celle qui peuvent être transmises par les mouches. Dans nos plaines du
Nord gisent, hélas des milliers de cadavres en décomposition, plus ou
moins recouverts de terre. Des germes morbides vont se développer
dans cet effroyable charnier sous l'influence, de la chaleur, et, de
proche en proche, les mouches peuvent les propager. Le péril
Mai 1915 - Victimes de la guerre. - A la suite de la violente offensive que nous avons prise dans le Nord, offensive couronnée de magnifiques succès, il y a eu une recrudescence marquée dans les arrivages de blessés. Tous nos hôpitaux en ont eu leur part. Il en est venu sur la côte et Honfleur aussi en a reçu pas mal. Ceux envoyés dans cette ville étaient, comme au début de la guerre, atteints surtout dans le bas du corps, ce qui prouve bien qu'il y a eu enfin des combats hors des tranchées et en rase campagne. Tous ces blessés se trouvaient d'accord pour déclarer que les hostilités prennent maintenant une tournure nettement favorable à nos armes.
Mars
1929 -
Un beau geste et une bonne initiative.
-
M. Petitpas, instituteur, qui tout l'hiver par ses soirées et
conférences, a su intéresser toute la population et se créer un bon
matériel scolaire, a eu l'heureuse idée, le 17 février, de faire
soirée spéciale en faveur des sinistrés de La Guadeloupe. La quête
faite par Mlle Henriette Delasalle et M. René Desbledes, deux
grands jeunes gens de la commune, a rapporté 24 francs. La
très forte gelée avait arrêté pas mal de personnes.
Novembre 1936 - Attentat ou accident. - M. Henri Delasalle, cultivateur à Gonneville-sur-Merville se rendait vers 17 h. 30 à la ferme Houel en passant à travers champs. Il longeait une haie lorsque tout à coup, il entendit un coup de feu et ressentit aussitôt une douleur à la cuisse droite. M. Delasalle s'affaissa et s'évanouit. Lorsqu'il revint à lui, il faisait nuit et éprouva de grandes difficultés pour regagner son domicile, où il reçut les soins de M. le docteur Mole, de Cabourg. M. Delasalle qui ne se connaît pas d'ennemis, n'a pu fournir aucun renseignement qui puisse orienter les recherches. Plusieurs chasseurs de la localité ont été déjà entendus, ils ont affirmé ne pas être allés dans le quartier où M. Delasalle a été blessé. L'enquête continue. (source le Moniteur du Calvados)
Juin 1938 - La retraite des vieux travailleurs. - La Commission de Prévoyance Sociale s'est réunie et a étudié les conditions dans lesquelles pourrait, être instituée la retraite des Vieux Travailleurs. Elle a décidé de proposer que cette retraite soit fixée à 1 800 francs par an à partir de 65 ans. (source le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - Un
avion militaire fait un atterrissage forcé.
- Hier, vers 11 heures, dans la région de Ouistreham les
habitants virent un avion qui paraissait en difficultés et semblait
chercher à atterrir. Quelques minutes plus tard en effet, l'appareil
réussissait à ce poser dans un champ de blé de la ferme Delalande,
située sur la commune de Gonneville-sur-Merville.
Il
était monté par le capitaine Roudet, le pilote Fourcade et le
mécanicien Aucel. Il venait de Deauville et se dirigeait vers Cherbourg,
effectuant sur la côte des manœuvres d'observation.
Il se trouva en difficulté alors qu'il évoluait à 800 mètres
d'altitude, le moteur ayant des ratés par suite d'une mauvaise
alimentation d'essence. Les
aviateurs sont demeurés près de l'avion, en attendant son dépannage.
Ils espèrent pouvoir repartir par la voie des airs. Dans le cas contraire
l'avion sera ramené à Amiens par camion. La gendarmerie de Ouistreham, sous les ordres du maréchal-des-logis-chef Georget, assure la garde de l'appareil. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 - Une
émouvante cérémonie à Gonneville-sur-Merville.
- Suivant
une pieuse tradition, la section de Gonneville-Merville-VaraviIle du «
Souvenir Français » a rendu hommage aux morts pour la Patrie. La
cérémonie, que présida M. Albert Joly, Conseiller d'arrondissement,
débuta par une messe célébrée à la mémoire des soldats et marins,
tombés au Champ d'honneur, au cours de l'office, un sermon de
circonstance fut donné par M. l'abbé Laigle, curé de Merville. A
la sortie de l'église, un cortège se forma et se rendit au monument aux
Morts. A la section de Gonneville-Merville-Varaville, s'étaient jointes,
avec les drapeaux de leurs sociétés, des délégations des Invalides de
la Grande Guerre de Dives-Cabourg-Houlgate, des Anciens Combattants de
Cabourg, et du Souvenir Français de cette dernière ville. La
délégation des Invalides de la Grande Guerre était composée de MM.
Denize, président du groupement, et Colin, vice-président, celle des A.
C. Cabourgeais, de MM. Arnoulin, Derouault, Lecanu, Billot et Valet, et
celle du S. F. de Cabourg, de MM. Legoistre, Delaveau, Josse, Féray et
Morel. Une
absoute fut donnée devant le monument au pied duquel le S. F. de
Gonneville-Merville-Varaville déposa une couronne, puis, après un
éloquent discours de M. Gondamin, maire de Gonneville. et l'appel des
morts, les enfants des écoles récitèrent le beau poème de Victor Hugo
: « Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie ». Un vin d'honneur
termina cette émouvant manifestation. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940 -
La chasse au coq.
- A
son retour
du marché
de Caen,
Mme Lalevé,
domiciliée à
Gonneville-sur-Merville,
était prévenue
qu'un coq
avait disparu
de sa basse-cour
et qu'une
voisine, Mme
Marie-Louise
Bénard, avait
été vue
alors qu'elle
pourchassait le
volatile
dans son
Jardin.
Octobre 1948 - Une affaire de coups. - Rentrant ivre à son domicile, Jules Marie, de Gonneville-sur-Merville, s'est livré sur la personne de sa femme, née Marguerite Lecourtois, 47 ans, à des violences auxquelles mit fin l'intervention du fils des époux, M. Gaston Marie. Frappée d'un coup de cuiller à pot puis à coups de poing, la victime s'affaissa sans connaissance. Atteinte d'ecchymoses à la face, aux bras et à la jambe gauche, Mme Marie reçut les soins du docteur Guesdin, de Cabourg. Elle a porté plainte. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Canton de Troarn. – Troarn (D) ; Argences (R) ; Banneville-la-Campagne (D) ; Bavent (R) ; Bréville (R) ; Bures (R) ; Cagny (D) ; Colombelles (D) ; Cuverville (D) ; Démouville (R) ; Escoville (R) ; Giberville (R) ; Gonneville-sur-Merville (R) ; Hérouvillette (R) ; Janville (R) ; Merville-Franceville (R) ; Petiville (R) ; Saint-Pair (D) ; Saint-Pierre du Jonquet (R) ; Sannerville (D) ; Touffreville (R) ; Varaville (R) ; Vimont (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Nos communes sinistrées à l'honneur.
-
Dimanche également, 16
nouvelles communes du Calvados ont reçu la Croix de guerre, en
récompense à leur attitude pendant les combats libérateurs de 1944-45. Selon
le sobre et traditionnel cérémonial, M. Villatte, secrétaire général
de la Préfecture accompagné de M. Rophé, conseiller Général du canton
de Troarn, a remis la glorieuse décoration à ces communes. M.
Rophé, conseiller général lut dans chaque commune décorée, les belles
citations que voici : Gonneville-sur-Merville
— Village
détruit à 60 % au cours de la bataille de Caen en 1944. S'est remis au
travail avec ardeur.
janvier 1965 - Changement de nom. - Gonneville-sur-Merville prend le nom de Gonneville-en-Auge. |
|||
|
|||
![]() |
|
||
GONNEVILLE-sur-MERVILLE - L'Église |
|||
|
|
||
|