1er Mai 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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GONNEVILLE  s/ MER

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune sont des Gonnevillais, Gonnevillaises


Septembre 1860   -   Un suicide.   -   Le nommé Geffercy (Honoré), âgé de 42 ans, journalier, né et demeurant à Gonneville-sur-Dives, qui depuis quelque temps donnait des signes non équivoques d'aliénation mentale, a mis fin à ses jours, en se pendant dans un pressoir appartenant à sa mère.  ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1861   -   Sur la demande de M. le préfet da Calvados.   -   Par décision du 19 de ce mois, M. le ministre de l'instruction publique et des cultes a bien voulu accorder des secours aux communes ci-après :

     Commune de Soliers, pour l'aider à payer la dépense de restauration du presbytère.  800 fr.

     Commune de Marolles, pour l'aider à reconstruire son presbytère, 2 000 fr.

     Commune de Gonneville-sur-Mer, pour l'aider à réparer son église, 1 500 fr

     Commune d'Esquay-sur-Seulles, pour l'aider à réparer le clocher de son église, 1 200 fr.

     Commune de Heurtevent, pour l'aider à réparer son église,  1 400 fr.

     Commune de Guéron, pour l'aider à réparer son église,  1 500 fr.

     Commune d'Audrieu, pour l'aider à restaurer son église,  3 000 fr.

     Commune de Quétiéville, pour l'aider à réparer son église et à reconstruire son presbytère,  4 000 fr.

     Commune de St-Germain-la-Blanche-Herbe, pour l'aider à payer la dépense de consolidation de son église,  3 000 fr.

10°   Commune d'Ouffières, pour l'aider à payer la dépense de restauration de son église et de réparation de son presbytère,  1 500 fr.

11°   Commune de Lisores, pour l'aider à payer la dépense d'acquisition d'un presbytère,  1,000 fr.

12°   Commune de Montpinçon, pour l'aider à payer la dépense de construction d'un presbytère,  1 500 fr.

13°   Commune de Saint-Louet-sur-Seulles, pour l'aider à construire un presbytère,  2 500 fr. ( L’Ordre et la Liberté )

 

Février 1868   -   Un incendie.   -   Un corps de bâtiment, à usage de boulangerie, situé à Gonneville-sur-Dives, a été détruit par les flammes dans la nuit de vendredi à samedi.

On attribue la cause de ce sinistre au mauvais état de la cheminée, où l'on remarque plusieurs crevasses.

 

Octobre 1868   -   Une disparition annoncée.   -   Voici un détail qui prouve la rareté, pour ne pas dire la prochaine disparition du lièvre en France.

Dans deux des cantons les plus giboyeux de toute la Normandie et des plus favorisés sous le rapport de la production de ce gibier, à Villers-Bocage et à Aunay, les lièvres se vendent de 8 à 10 francs en moyenne. Ilya à peine cinq ans, on ne les payait encore que de 3 à 3 fr. 50.

 

Juin 1869   -   Fait divers.   -  Le 23 juin, à sept heures du soir, le sieur Jean Anne, dit Landais, 59 ans, cultivateur à Gonneville-sur-Dives, a été trouvé pendu dans son pressoir. Le suicide ne fait aucun doute, d'après la constatation d'un médecin.  

 

Septembre 1871   -  Fait divers.   -  Le 18 de ce mois, le cadavre du nommé Alfred Palis, âgé de 33 ans, célibataire, demeurant à Dozulé, a été retiré d'une mare sise en la commune de Gonneville-sur-Dives. Cet individu, qui avait quitté son domicile depuis plusieurs jours, ne jouissait plus de ses facultés intellectuelles.

 

Février 1875   -   Voies de fait.  -  Le nommé Auguste Hareng, journalier à Gonneville-sur-Dives, est poursuivi pour avoir pris au collet et bousculé le sieur Dequillebec, garde champêtre à Bavent, alors que ce fonctionnaire voulait savoir ce qu'il portait dans sa carnassière.  

 

Juillet 1875   -   Morts par immersion.  -  Le 11 de ce mois, vers sept heures du soir, un petit enfant de 23 mois, le petit Émile-Désiré-Marie, dont les parents habitent Morteaux-Couliboeuf, est tombé dans la rivière la Dantes. Il a été retiré immédiatement, il avait cessé de vivre.

— Un accident, semblable est arrivé à Gonnevillle-sur-Dives. Une petite fille de 3 ans deux mois est tombée dans une mare où il y avait à peine 40 centimètres d'eau. Retirée presque aussitôt par ses parents, elle n'a pas tardé à expirer. On attribue la mort à une congestion produite par la malpropreté de l'eau de cette mare.  

 

Octobre 1875   -  Assassinat.  -  Samedi matin, vers onze heures, à Gonneville-sur-Dives, un sieur Benjamin Leroy, propriétaire, âgé de 57 ans, né à Glanville, a tué sa femme d'un coup de couteau qu'il lui a porté à la gorge. La mort a été presque instantanée, la dame Leroy, née Rosalie Blin, était âgée de 56 ans. Les époux Leroy vivaient depuis quelque temps en très mauvaise intelligence, et la dame Leroy, qui demandait sa séparation de corps, s'était retirée chez le sieur Duval, son gendre, demeurant dans la même commune. C'est là que l'assassin est venu pour accomplir son sinistre projet. La gendarmerie de Dives, avertie, s'est aussitôt rendue sur le lieu du crime et a procédé à l'arrestation de l'assassin, que ses voisins avaient dû garrotter pour empêcher qu'il ne se fit justice à lui-même, néanmoins, il était parvenu à se faire à la gorge une blessure sans gravité avec le couteau qui avait frappé sa femme. Leroy possédait une belle fortune.

 

Janvier 1879  -  Construction d’écoles.  -   Pour le Calvados, 25 constructions nouvelles dans 22 communes, dans l’arrondissement de Pont-l'Evêque : Blangy, école de garçons ;  Le Ham, école mixte ; Gonneville-sur-Dives, 2 écoles.

 

Avril 1879   -  Pêche des moules.  -  L'exploitation des moulières ci-après désignées est autorisée, savoir : Quartier de Caen : Moulières de Gonneville, d'Auberville, de Villers, d'Hermanville, de Lion, de l'Aiguillon, de Tracy, de Port, de Longues, de Huppain, de Ste-Honorine. Sous-quartier de Courseulles : Moulières de Figar, de Lombay, de Creuhot, de Lihan, de la Folie, de la Home, de l'Escorbat, de l'Anguille, de Langrune, de Saint-Martin, de Valet, de Haut-Rocher, des Grouins, de la Vieille-Pouque, de la Roquette, des Essarts, de Bernières, de Maragnan, de Germain, de la Roquette, de la Tunelle: de Saint-Gerbaut, de l'Epecque. 

Les moules pêchées en contravention seront reportées par les délinquants sur les bancs d'où elles proviendront. Il est défendu d'arracher les moules à poignée et de les cueillir avec d'autres instruments qu'un couteau, et de circuler sur les moulières avec des voitures ou des bêtes de somme. Il est défendu de pêcher et d'employer à un usage quelconque, notamment à l'engrais, les moules n'ayant pas la dimension minimum de trois centimètres.  

 

Février 1888  -  Femme ivre et enfant brûlé.  -  Jeudi soir, à Gonneville-sur-Dives, le sieur Louis Thorel, en rentrant de sa journée, trouva son enfant, âgé de 4 mois, expirant sur le foyer de la cheminée. Près de l'enfant, qui râlait, la mère était étendue ivre-morte. L'enfant ayant crié, la mère  s'était levée, avait voulu donner le sein au bébé et elle l'avait laissé tomber dans le feu. La poitrine, les bras, le ventre, la gorge, les jambes et la tête étaient couverts de brûlures. Cette misérable a été arrêtée et va être poursuivie correctionnellement pour homicide par imprudence.

 

Août 1888  -  Mort accidentelle.  -  Le sieur Edmond Retout, maçon, 38 ans, revenait de Gonneville, il était monté dans le banneau de son patron, le sieur Victor Monnier, entrepreneur à Villers-sur-Mer. Sur la route, la pouliche s'est emportée et, par suite d'un choc violent, l'espagnolette du banneau s'est rompue et le véhicule a fait bascule. Dans la secousse, Edmond Retout, qui tenait une bouteille à la main, a été renversé, la bouteille a été brisée et la tête du malheureux a porté sur le verre et lui a pénétré fort avant dans le crâne. La mort a été instantanée.  

 

Avril 1891  -  Les voleurs de volailles.  -  Il se commettait depuis quelque temps, à Bréville et dans les communes voisines, une telle razzia de volailles et de lapins qu'une brigade entière de gendarmerie n'aurait pas suffi à les constater. Les voleurs viennent d'être arrêtés. Ce sont trois jeunes gens de la commune, dont l'un a été déjà condamné à plusieurs reprises. Ils sortaient chaque nuit pour dépouiller les basses-cours de Bréville, Merville, Petitville et Gonneville. Le nombre des vols commis par eux ne sera jamais connu.  

 

Avril 1894  -  Les voleurs de vaches.  -  Le nommé Mellion, arrêté pour avoir volé plusieurs vaches, avait en sa possession deux chevaux dont on rechercha l'origine. L'un d'eux a été reconnu par M. Seigneurie, cultivateur à GonnevilIe-sur-Dives, le propriétaire de l'autre est de Basseneville. 

Le sieur Léon Barbey, demeurant à Maisons, a déclaré à la gendarmerie de Port-en-Bessin qu'un inconnu lui avait volé une vache. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1894  -  Faux témoignage.   -  César Morel, 35 ans, journalier à Gonneville-sur-Dives, avait été condamné, par défaut, à 3 mois de prison pour délit de chasse à Heuland. Il a fait opposition à ce jugement. Le garde maintient qu'il a bien reconnu Morel. Celui-ci oppose deux témoins qui ont déclaré que Morel, au moment du délit, était à couper des chardons avec eux. 

Le jeune Adjacent, pressé de questions, a fini par avouer qu'il avait menti, l'autre témoin a maintenu sa déclaration.

Résultat : Morel, qui en est à sa 16e condamnation, s'en tire avec deux mois de prison et 50 francs d'amende, mais Giffard, son ami, le faux témoin, selon le tribunal, attrape quatre mois.  On dit que les deux condamnés ont porté appel. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1895  -  L’art de s’éviter du chemin.  -  Le bureau de poste de Dives employait de temps à autre, comme facteur intérimaire, Gustave Bouillard, 28 ans, maçon de son état. Il était  chargé de la tournée de Gonneville-sur-Dives. Mais, pour s'abréger du chemin, il brûlait des imprimés, des avis de percepteur et même des lettres. C'est ainsi qu'aurait disparu une lettre contenant un mandat de cantonnier de 62 fr. adressé au sieur Descelliers. 

Devant le tribunal, Bouillard reconnaît avoir supprimé des imprimés, mais pas de lettres. Il a été condamné à six mois de prison avec la loi Bérenger, plus 16 fr. d'amende et cinq ans d'interdiction de services publics. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1895  -  Coup double.  -  Alexandre Jeanne, 30 ans, et son ami Bouteiller, le jour de l'ouverture de la chasse, étaient plutôt en cache qu'en chasse, car, le 1er septembre, ils passèrent une partie de la journée à boire, à rire et à chanter chez Gustave Ledoux, 44 ans, propriétaire à Gonneville-sur-Dives, où, s'il faut en croire les on-dit, on ne s'embête pas. 

A la suite d'une discussion, Bouteiller aurait été frappé par Jeanne. Mais Bouteiller garda les coups et ne porta pas plainte. Ce fut Ledoux qui raconta la chose aux gendarmes. Ceux-ci firent une enquête et constatèrent les coups, mais ils découvrirent aussi que Ledoux vendait à boire sans autorisation. Total : 40 fr. d’amende à Jeanne pour les coups, et 40 fr. à Ledoux pour ouverture de débit clandestin. Peu s'en est fallu qu'une femme Mesnil, qui a de bonnes raisons pour soutenir Ledoux, n'ait été mise en état d'arrestation.

Bouteiller, le battu, a encore vu la chose de plus près. Comme il avait, à différentes reprises, crié du fond de l'auditoire : « Ch'est faux ! ch'est pas vrai ! » les gendarmes l'ont empoigné et l'ont amené devant, les juges auxquels il a dû faire des excuses pour reconquérir sa liberté. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1896  -  Mauvais moyen d’acquitter ses dettes.   -   Le sieur Jean Letellier, 45 ans, cultivateur à Gonneville-sur-Dives, devait 48 fr. à M. Plante, maréchal à Beuzeval. Il se rendit chez ce dernier et demanda sa note, qui lui fut remise. Il la ramassa sans en remettre le montant, puis il monta dans sa voiture, fouetta son cheval et partit. M. Plante porta plainte.

Les gendarmes de Beuzeval rejoignirent Letellier, dont l'attelage s'était accroché à un tournant de rue. Ils lui firent vider ses poches et on retrouva la facture que Letellier niait avoir en sa possession. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Vengeance d’un mari.  -  Le sieur Édouard Becmont, 37 ans, journalier à Gonneville-sur-Dives, est en instance de divorce avec sa femme, qu'à tort ou à raison il soupçonne d'entretenir des relations avec le sieur Constant Férard, 35 ans, maçon à Villers-sur-Mer. 

Samedi soir, il leur tira un coup de fusil dont les plombs atteignirent l'un et l'autre légèrement aux Jambes. Le mari prétend qu'il a trouvé sa femme et Férard en telle position qu'en déchargeant son fusil dans les jambes du couple il ne faisait que venger modérément son honneur outragé, et, comme preuve, le pauvre homme déclare que si sa femme a reçu du plomb dans les mollets, c'est qu'ils n'étaient pas préservés par ses jupons. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1897  -  Des juges gentils.  -   Nos lecteurs se rappellent qu'un sieur Édouard Becmont, cantonnier à Gonneville-sur-Dives, avait tiré un coup de fusil sur sa femme et sur le nommé Férard, qu'il avait trouvés dans une position qui ne lui laissait aucun doute sur la fidélité de son épouse. Comme preuve, le pauvre mari disait que si sa femme avait reçu des plombs aux  mollets et ailleurs, c’est que ses jupons étaient relevés. Malgré son infortune, Becmont a été condamné à un mois de prison par le tribunal de Pont-l'Evêque. C'est gentil de la part des juges, car, pendant ces trente jours, les deux amoureux vont pouvoir se payer de l'agrément tout à leur aise. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1899   -   Attentat à la pudeur.   -   Sur la dénonciation d'un domestique de Gonneville-sur-Dives, la gendarmerie a ouvert une enquête relative à un attentat à la pudeur qui aurait été commis par un individu de 20 ans, de la même commune, sur une fillette de 11 ans. (source le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1899   -   Attentat à la pudeur.   -   Nous avons annoncé que, sur la dénonciation d'un domestique de Gonneville-sur-Dives, la gendarmerie procédait à une enquête au sujet d'un attentat à la pudeur commis sur une fillette de 11 ans. Le coupable est arrêté. C'est le nommé Antoine Lemonnier, âgé de 20 ans, journalier aussi à Gonneville.  (source : le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1899   -   Le bulletin des parlers normands.   -   Langue et littérature populaire normande est entré dans sa troisième année.

Grâce à l'impulsion que lui a donnée son directeur, M. Ch.Guerlin de Guer, les collaborateurs y affluent de tous les points du département.

Abonnement : 3 fr. par an. Le numéro, 6 fr. 50. Conditions spéciales pour MM. les instituteurs. On s'abonne, à Caen, 111, rue Saint-Pierre. (source : le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1899   -   C’est fini de rire.   -   Le nommé Antoine dit Monnier, 20 ans, domestique à Gonneville-sur-Dives, a une très mauvaise réputation.

Rencontrant la petite Ternon, âgée de 10 à 11 ans, il l'emmena dans un petit bois où elle le suivit sans résistance. Il aurait sans doute abusé de l'enfant sans l'arrivée d'un témoin qui, voyant Monnier couché près de la petite fille, lui cria : « Qui qu'tu fais là ? »

Monnier se redressa et répondit qu'il « cherchait de l'herbe pour les lapins. »

A l'audience, le prévenu a soutenu la même thèse en ajoutant qu'il jouait avec la petite qui « le pinçait pour le faire rire. »

Monnier n'a plus ri quand les juges du tribunal de Pont-l'Evêque l'ont condamné à vingt jours de prison pour outrage public à la pudeur.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1900   -   Oh ! le femmes !.  -   Un ancien garçon boulanger, venu travailler à Gonneville-sur-Dives, comme terrassier, a fait la connaissance d'une veuve qu'il dit vouloir épouser.  On a beau répéter à la veuve que le gaillard s'est marié à Clécy, qu'il a deux enfants et que sa femme habite Caen, elle ne veut rien croire. 

Espérons qu'après la note que le maire de Clécy vient d'envoyer aux intéressés, cette mauvaise plaisanterie va enfin prendre fin. Comme on a bien raison de dire que ce que les femmes ont dans la tête, elles ne l'ont pas ailleurs. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1900   -   Gamineries criminelles. -  Les gendarmes de Dives ont arrêté le jeune Auguste Charnel, 14 ans, à Gonneville-sur-Dives, soupçonné d'être l’auteur d'une tentative de déraillement sur la ligne de Caen à Cabourg.

— Trois gamins ont brisé et enlevé pour plus de 200 fr. de couronnes dans le cimetière de Canchy, canton d'Isigny. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1901   -   Accouchements hors de prix.  -  Si les naissances diminuent, les frais d'accouchement augmentent, au point que les mères pauvres sont obligées d'avoir recours à des femmes complaisantes ayant quelques connaissances en l'art d'accoucher. 

C'est ainsi qu'une veuve Lemonnier, 63 ans, demeurant à Gonneville-sur-Dives, assistait les femmes d'ouvriers en couches moyennant 1 fr. par jour et la nourriture. 

La sage-femme de Dives, qui demande, dit-on, 30 fr. par accouchement, a porté plainte au parquet. Les femmes assignées ont toutes rendu hommage à l'habileté et au désintéressement de la prévenue. L'une d'elles a même déclaré qu'elle avait eu recours à elle parce qu'un médecin avait refusé de se déranger la nuit pour lui prodiguer les soins nécessités par son état. La veuve Lemonnier a été condamnée à 16 francs d'amende, mais avec la loi Bérenger.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1901    -   L’assassina de Gonneville.  -  Aimé Roch, 46 ans, était depuis trois ans au service de la veuve Duval, fermière à Gonneville-sur-Dives, non loin de Dozulé. Roch était un peu paresseux et s'enivrait. La veuve Duval avait, depuis six mois, pris un autre domestique, Arsène Levillain, 60 ans, sans doute pour remplacer Roch, qui en conçut une haine profonde pour Levillain.

Mercredi, Roch, après avoir bu, montait dans une chambre contiguë à celle où travaillait Levillain, et, armé d'un fusil, s'embusquait derrière une fenêtre. Il attendit quelques instants, épiant le moment où Levillain se trouverait dans une position lui permettant de le tuer avec certitude. Voyant celui-ci immobile, en train de peser de l'eau-de-vie, il épaula et fit feu sur le malheureux, qui tomba foudroyé.

Le personnel de la ferme, accouru au bruit de la détonation, trouva Levillain baignant dans son sang et ne donnant plus signe de vie. Roch, se rendant compte de l'énormité de son crime, a essayé de se faire justice lui-même et s'est tiré le second coup de son arme sous le menton, il n'a réussi qu'à se faire une horrible blessure à la mâchoire.

L'autopsie de la victime a démontré que la charge avait frappé au cœur, la mort a été instantanée. L'assassin est d'une bonne famille, il est veuf et a une fille de 16 ans. Il a été conduit dans une carriole, garnie de paille et de matelas, à l'hospice de Pont-l’Évêque.

 

Décembre 1901    -   Fraude.  -  La gendarmerie de Dives a saisi l'eau-de-vie que le sieur Louis Letroux, propriétaire à Gonneville-sur-Dives, transportait en fraude. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juin 1903   -   Suicides.  -  On a trouvé pendu à un arbre, à Banville, près Courseulles-sur-Mer, le sieur Daburon, jardinier à Caen, rue Caponière, 82.

Les causes, de sa funeste détermination ne sont pas connues.

 Le cadavre d'un individu, dont on a pu établir l'identité, âgé d'environ 45 ans, a été découvert sur la plage de Trouville.

Cet inconnu s'était tiré un coup de feu dans la bouche.

 Le sieur Charles Rocque, 72 ans, propriétaire à Gonneville-sur-Dives, s'est pendu dans sa cave. Le malheureux souffrait d'un mal incurable, il avait dit, à plusieurs reprises, qu'il se pendrait et avait même désigné l'arbre auquel il accrocherait la corde.

 Le sieur Victor Lecerf, 67 ans, propriétaire à Saint-Pair-du-Mont, canton de Mézidon, s'est pendu à une poutre de son grenier. Il était paralysé d'une main et se plaignait de ne plus pouvoir travailler. (Source : Le Bonhomme Normand

 

Décembre 1903  -   Incendies.   -   Dans la filature de Saint-Christophe, à Pierrefitte, arrondissement de Falaise, appartenant à M. Jules Germain, de Condé-sur-Noireau. Pertes : 5.000 fr. Assuré.

— Des magasins et des bureaux de M. Ellis, marchand de beurre à Thury-Harcourt. Les pertes, assez considérables, sont assurées.

— A Gonneville-sur-Dives, d'un bâtiment à la dame veuve Adjacent, Pertes, 3.000 fr. Assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1904  -   Suicides.   -   Rémy Loriot, 63 ans, journalier à Gonneville-sur-Dives, qui avait été arrêté pour vol de volailles le 24 décembre dernier, s'est pendu.

— Le nommé Julien Philippe, 33 ans, journalier à Douville, près Dozulé, a été trouvé pendu à une poutre de son grenier, à l'aide d'une ceinture de flanelle. Sa femme, qui va avoir, son troisième enfant, ne sait à quoi attribuer cette funeste résolution.

— A Angerville, près Dozulé, le sieur Auguste Roussot, 53 ans, cultivateur, s'est pendu dans son grenier. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1904  -   Triste métier.   -   Dernièrement, dame Régie de Caen, au grand complet, inspecteur en tête, contrôleur, vérificateur, employés de Dozulé, flanquée de la gendarmerie de Dives et accompagnée d'un serrurier, se présentait chez un propriétaire de Gonneville-sur-Dives pour rechercher, d'après une dénonciation, une certaine quantité d'eau-de-vie que ce propriétaire devait avoir transportée de son ancien domicile à son nouveau, sans acquitter les droits.

Après avoir fouillé tous les appartements, dame Régie a dû se retirer sans avoir trouvé aucune trace d'eau-de-vie. Les dénonciateurs sont connus, ils sont coutumiers du fait et doivent retirer un certain bénéfice de ce triste métier.   (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Suicides.   -   Un jeune homme de 17 ans, Victor Charuel, domestique du sieur Letellier, fermier à Gonneville-sur-Dives, près Dozulé, a été trouvé pendu dans un grenier de la ferme. Il s'est suicidé après une discussion avec son père qui lui reprochait un vol de poules, prises à son patron. 

— Pendant l'absence de sa femme, le nommé Piel, 50 ans, journalier à Monteille, canton de Mézidon, s'est pendu dans l'escalier de sa maison. Le malheureux était atteint d'un ramollissement du cerveau. C'est sa femme qui l'a trouvé mort en rentrant. 

— A Saint-Pierre-du-Mont, canton d'Isigny, on a retiré de la rivière du Véret le cadavre du sieur Pierre Delanoë, 52 ans, chaudronnier à Englesqueville. La mort récente était due à un suicide. Cet homme souffrait d'une maladie incurable et parlait souvent de se donner la mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1908  -  Incendie. -  Un incendie dont les causes sont inconnues, a détruit dans la nuit du 24 au 25 mars, une bergerie appartenant à M. Louis Letraux de Gonneville-sur-Dives. Les pertes sont évaluées à 4000 francs.  

 

Mai 1915  -  La fraude en bécane.  -  L'autre nuit, des gendarmes en tournée ont pincé un sieur Jean Daoulas, 42 ans, ouvrier d'usine à Gonneville-sur-Dives, qui transportait, à bicyclette,  sept litres d'eau-de-vie dont il avait omis d'acquitter les droits. Le fraudeur a été arrêté, et la bicyclette et l'alcool ont été saisis.  

 

Octobre 1916  -  Bébé noyé dans une mare.  -  A Gonneville-sur-Dives, canton de Dozulé, Mme Roussôt étendait du linge dans son jardin, ses deux enfants jouaient dans la cour à côté. En venant les rejoindre, elle constata que le plus jeune. Gabriel, 22 mois, avait disparu. Après de longues recherches, on retrouva son cadavre dans une mare voisine. Il avait échappée la surveillance de son aîné, 8 ans, qui, ne le voyant plus, avait cru qu'il était allé retrouver leur mère. 

 

Mai 1917  -  Une imprudence mortelle.  -  A Gonnevllle-sur-Dives, Mme Dosseville avait envoyé son petit garçon chercher un fusil qu'elle voulait montrer à une voisine, la veuve Diot, qui  se trouvait chez elle avec sa petite fille, âgée de 11 ans. Mme Diot fit observer qu'il était peut-être imprudent de laisser un gamin manœuvrer un fusil. Mme Dosseville répondit que l'arme  n'était pas chargée et, pour prouver qu'il n'y avait aucun danger, elle prit le fusil des mains de l'enfant. Mais aussitôt une détonation se fit entendre, et la charge atteignit la fillette au  sommet de la tête. On donna des soins immédiats à la pauvre petite, mais, son état s'aggravant, on la transporta à l'hôpital de Caen, où elle mourut du tétanos, le jour même de son  arrivée.

 

Août 1917  -  Le temps qu’il fait.  -  Après quelques journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout, dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici, s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise passe.

 

Août 1917  -  Macabre découverte. -  On a trouvé, ces jours-ci, sur la plage, à Gonneville, le cadavre d'un homme paraissant avoir séjourné longtemps dans l'eau. La tête manquait et les membres étaient en partie désarticulés. On n'a pu l'identifier.  

 

Septembre 1921  -   Une chapardeuse.   -  Ayant remarqué la disparition fréquente de certaines marchandises, les époux Louis, commerçants à Gonneville-sur-Dives, canton de Dozulé, portèrent leurs soupçons sur une couturière d'Annebault, la femme Hommel, qui travaillait chez eux chaque semaine. Ils n'eurent pas à la surveiller longtemps. Ces jours derniers, M. Louis la surprenait en flagrant délit au moment où elle se disposait a rentrer chez elle, après avoir eu le soin de garnir son sac.

Le préjudice causé aux époux Louis serait de 5 à 600 francs. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1926  -  Changement de dénomination.  -  Le Conseil général adopte les conclusions d'un rapport relatif au changement de dénomination de la commune de Gonneville-sur-Dives en Gonneville-sur-Mer.

La Commission des Affaires diverses propose au Conseil général de donner un avis favorable à la demande du Conseil municipal de Gonneville-sur-Dives, qui est justifiée par la situation géographique de la commune et approuvée par M. le Directeur des Postes et M. l'Archiviste.

 

Octobre 1937  -   Dans la nuit , un repris de justice assomme un cultivateur.  -  Vers 23 heures, M. René Fouchaux, 34 ans, cultivateur, sortant du café Lalevé, où il avait passé la soirée, effectuait une légère réparation à sa bicyclette, lorsqu'il fut assailli par un individu qui le frappa à la tête d'un violent coup de matraque. 

Relevé inanimé, M. Fouchaux fut transporté à Caen, où le docteur Guibé reconnut qu'il était atteint d'une fracture de la mâchoire inférieure et de diverses contusions. 

L'enquête de la gendarmerie a permis l'arrestation de l'agresseur : il s'agit d'un repris de justice, redouté dans la région, le nommé Gaston Lepaulmier, 26 ans, journalier à Bréville. 

Lepaulmier prétend qu'il avait été provoqué par sa victime. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1938   -   Pour éviter une collision une automobile se jette dans le fossé.   -   M. Léon Duchemin, demeurant à Paris, actuellement en villégiature à Gonneville-sur-Mer, suivait en automobile le chemin de mer, se rendant à Port-en-Bessin, lorsque, arrivé à 35 mètres environ du chemin de grande communication, au lieu dit « la Fontaine », au moment d'aborder le dernier virage, il se trouva en présence d'un autre véhicule attelé d'une remorque qui venait en sens inverse.

Pour éviter une collision, M. Duchemin se jeta sur sa droite dans le fossé, mais sa voiture, ayant heurté le talus, se renversa sur le côté gauche.

Seul, le conducteur fut blessé, d'ailleurs assez légèrement. Mme Duchemin et sa fille, qui l'accompagnaient, sortirent indemnes de l'accident.

L'automobile, par contre, a subi d'assez sérieux dommages. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Les vols de bestiaux continuent.   -   M. Guillaume Jean, 67 ans, propriétaire à Gonneville-sur-Mer, a constaté la disparition d'une génisse. Cette bête se trouvait dans un herbage près du sémaphore d'Houlgate, avec d'autres animaux. Le préjudice est d'environ 2 500 francs. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1939   -   Mort dans une crise d’épilepsie.   -   M. Rivière, propriétaire à Gonneville-sur-Mer, avait à son service M. Constant Chuque. Le 17 janvier, vers 11 h. 45, M. Rivière s'étant rendu sur les lieux du travail, eut la surprise de trouver son employé couché la face contre terre, semblant inanimé. Il fit aussitôt appeler le docteur Heurtaut, de Dives-sur-Mer, qui constata la mort des suites dune crise d'épilepsie. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1941   -   Plus d'estivants sur la côte.  -  Conformément aux instructions du chef de l'Armée d'Occupation en France et des Feldkommandanten locaux, l'interdiction des séjours d'estivants dans les régions côtières vient d'entrer effectivement en vigueur dans toute la zone du littoral dans la France occupée.

Des dispositions locales prises, il convient de retenir qu'est interdite pour toutes les agglomérations situées sur la côte ou à proximité de la cote, l'installation : des estivants ou baigneurs ; des propriétaires de villas ou maisons qui n'ont pas leur domicile dans la commune où est située cette dite villa ou maison. En conséquence, les personnes qui se  seraient déjà installées ont dû avoir quitté la zone côtière pour le 31 juillet 1941.

Dans chaque département, l'autorité fixe, par des dispositions précises, les cantons qui doivent être considérés comme zone côtière. Il est précisé que les contrevenants aux prescriptions édictées sont punissables en vertu de l'ordonnance allemande relative aux déclarations obligatoires et aux séjours interdits en date du 9 novembre 1940 (« Journal Officiel des Ordonnances », p. 143.)

En outre, sont interdits dans la zone côtière indiquée ci-dessus, les camps de tous genres, tels que camps de jeunesse, foyers pour enfants, colonies de vacances, etc., étrangers à la  commune, ainsi que les camps de travailleurs agricoles. Tous les camps existants doivent être fermés poulie 20 août prochain.

 

Mai 1942 - Aux habitants de la zone côtière. - Le Préfet du Calvados a fait connaître que toutes les personnes résidant en zone côtière interdite, doivent être pourvues d'une attestation de résidence. La vérification de ces permis de circuler est souvent effectuée.

De plus, une nouvelle mesure est appliquée depuis le 20 mai : Apposition d'une affiche sur le côté intérieur de la porte d'entrée de chaque maison indiquant : Le nombre total de ses habitants ; Leurs noms et prénoms ; leur profession ; La date et le lieu de leur naissance ; Leur domicile antérieur. Ces affiches doivent être tenues au fur et à mesure des  changements de domicile.

 

Janvier 1942   -   Tickets de sucre.   -   Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205).

 

Janvier 1942   -   Les tickets de charcuterie.   -   Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils seront utilisés en principe pour la charcuterie.

Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.

 

Mai 1942  -  Récolte avancée.  -  M. Loslier Victor, 51 ans, cultivateur chemin de la Montagne, ne voyant pas lever les 588 pieds de pommes de terre qu'il avait plantés trois semaines  auparavant, eut la curiosité de regarder en terre, il s'aperçut alors que 500 pieds avaient disparu. Enquête. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1942   -   Noces d'or sacerdotales.   -   Au cours d'une imposante cérémonie en la cathédrale de Bayeux, 12 prêtres du diocèse ont célébré leurs noces d'or sous la présidence de  Mgr Picaud.

C'étaient MM. les abbés Auguste Balley, chanoine honoraire, curé de Bonnebosq ; Arthur Cairon, curé de Formigny ; Louis Denis, chanoine honoraire, ancien doyen de Blangy ; Gustave Dobiche, chanoine honoraire, ancien curé de Saint-Jacques-de-Lisieux ; Jules Gohier, chanoine honoraire, doyen de Évrecy ; Paul Guesnon, chanoine titulaire ; Armand Lechartier, curé de Gonneville-sur-Mer ; Arthur Lefèvre, prêtre habitué à Lisieux ; Jean-Baptiste Lemasson, curé de Longues-sur-Mer ; Victor Madelaine, chanoine honoraire, ancien doyen de Notre-Dame-des-Victoires, de Trouville ; Louis Touchet, chanoine honoraire, curé de Mondeville ; Arthur Toutain, chanoine honoraire, aumônier des Bénédictines de Lisieux. Ils avaient été ordonnés prêtres le 29 juin 1892.

 

Mai 1944  -  La pêche aux moules.  -  La pêche des moules est autorisée du lever au coucher du soleil sur les moulières ci-après désignées du 30 avril au 31 octobre, L'Aiguillon, Lion-sur-Mer (partie salubre), Hermanville, la Ronde, Colleville du 1er mai au 30 septembre, la Fosse, Guinehaut-Est, Guinehaut West ; 1er mai au 30 novembre, Longues-sur Mer, Marigny, Commes, Huppain ; 15 mai au 15 septembre, Le Ratier; 15 mai au 30 septembre, Gonneville, Auberville, Villers (dite du Plateau).

L'exploitation est rigoureusement interdite sur les moulières ci-après Vierville, les Essarts, la Caillotuière, le Rocher, la Roque, le Pontiers, Port-en-Bessin Est et West, Sainte-Honorine-des-Pertes, le Figard, le Capet, le Vilain, la Folie, Villerville, le Quilhoc, L'Anguille, les Iles, le Gruin, l'Epée, Lion-sur-Mer (partie insalubre).

 

Mai 1945  -  Des patriotes à l’honneur.  -  Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal :

Pour leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le débarquement : MM. Antoine Tessier ; Vacher, libraire à Dives-sur-Mer ; Clouard Lucien, à Cabourg ; Lecuyer Yves, père et fils ; Lemesle ; Lefèvre Paul ; Bruneteau André ; Drouin, à Dives-sur-Mer ; Naver Julien, Lemoine Roger à Houlgate ; Frappier René, à Gonneville-St-Vaast. 

Tué à la tête de la première compagnie : Gardie Raymond, Bouin André à Cabourg.  

Nous pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes.  (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Juin 1947  -    L’aide aux aviateurs alliés    M. Hyacinthe Lecorf, cultivateur à Gonneville-sur-Mer, a reçu un diplôme d’honneur du gouvernement britannique pour avoir apporté son aide à un officier de la R.A.F. dont l’avion s’était abattu sur le territoire de la commune. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   70 000 francs ont disparu.   -   Il y a un certain temps, M. Godefroy, cultivateur à Gonneville-sur-Dives, avait déposé dans le tiroir d'un meuble une somme de 70 000 fr.

Il vient de constater la disparition de celle-ci. L'époque du vol ne pouvant être précisée, l'enquête s'avère difficile. (Source  : Le Bonhomme Libre)

La Normandie Pittoresque

La Vie aux Champs

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