15 Février 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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GOUSTRANVILLE

Canton de Dozulé

Les habitants de la commune sont des Goustranvillais, Goustranvillaises


Janvier 1827  -  Une fusion.  -  En 1827, la commune de Saint-Clair est rattachée à Goustranville.

 

Septembre 1830    -    Les habitants de Goustranville unis pour célébrer la victoire.   -   Dimanche dernier, en même temps que l'on célébrait Goustranville la fête de la paroisse, on y proclamait le nouveau Roi des français. Après la prestation du serment de fidélité au Roi, les gardes nationaux ont assisté à l'office, et tous les habitants ont entendu avec plaisir quelques passages d'un sermon, fait par le desservant d'une paroisse voisine, de Basseneville, sermon qui avait pour texte l'oubli des injures, « oublions, a dit le prédicateur, oublions toutes nos querelles, toutes nos inimitiés, souvenons-nous que nous sommes les enfants de la même patrie, soumis aux mêmes lois, intéressés tous à la prospérité de notre beau pays. Et vous, gardes nationaux, ne perdez jamais de vue que si des armes sont remises en vos mains, c'est pour le soutien du trône, c'est pour vous en servir contre les étrangers, si jamais ils nous menaçaient, mais que vous devez éviter soigneusement de les tourner contre des français, vos concitoyens et vos frères. »

L'auditoire a su gré au curé de ces paroles que chacun voudrait entendre toujours sortir des bouches chargées de prêcher aux hommes la paix et l'union. Après le sermon, le frère du maire et la fille du capitaine de la garde nationale, ont fait, en faveur des victimes de juillet, une quête dont le produit s'est élevé à 58 fr.

Dans l'après midi, la garde nationale s'est réunie de nouveau pour l'inauguration du drapeau tricolore, et un bal champêtre s’est ouvert aux cris de vive Louis-Philippe.

Le sentiment de bonheur qui animait tous les habitants se peignait sur leur physionomie. Une nouvelle collecte a été faite par l'épouse de l'adjoint et a produit encore une somme de 52 fr., qui, jointe à celle reçue le matin et à des souscriptions particulières, va être envoyée de suite à Paris. (Le Pilote du Calvados)

 

Septembre 1830    -    Souscription.   -   En faveur des veuves et des orphelins des victimes tuées à Paris le 27, 28 et 29 juillet 1830.

Au bureau du Pilote( 9º. liste ).

MM. Jouin, maire de Verson, 5 fr. ; Jean-Baptiste Leduc, adjoint, 5 fr. ; Jean-Baptiste Mahyer, percepteur, 5 fr. ; Gambier,  officier retraité, 5 fr. ; Delaunay, capitaine retraité, 5 fr. Lejeune, P. J., capitaine, 5 fr. ; Paul-Alexandre Lepelletier, 5 fr. ; Marc, maire de Mathieu, 10 fr. ; Bellier fils, propriétaire à Cully , 5 fr. ; Castel géomètre du cadastre, 5 fr. ; Jobert père, propriétaire, 20 fr. 

Souscription ouverte à Argences, en l'étude de Me Hoguais, notaire, 103 fr.

Souscription ouverte à Villers, en l'étude de Me Langlois, notaire, 32 fr. 30 c. Gosse, huissier à Douvres, 5 fr. ; Daubert, directeur des postes à la Délivrande, 5 fr. ; Fournier, capitaine retraité, à Erne, 15 fr. ; Fitz-Gérald, écuyer irlandais, 10 fr. ; Révérend, chef de bataillon retraité, 5 fr. Collecte faite à Banneville, lors de l'inauguration du drapeau, déposée par M. Denis, maire, 44 fr. 30 c. Boullin jeune, 10 fr. ; Simon, J. B., et son petit fils Léon, 6 fr. La première compagnie de chasseurs de la garde nationale de Caen, produit d'une collecte faite à la suite d'un banquet, 88 fr.

Souscription ouverte à Goustranville-Saint-Clair, déposé par M. Hoybel, maire, 160 fr. ; François Lecael, garde champêtre, à Carpiquet, 3 fr. ; Laurent l'aîné, maire à Carpiquet , 10 fr. (Le Pilote du Calvados)

 

Décembre 1845   -  Nouvelles locales.   -  On lit dans le Journal de Caen : Il y a peu de jours, M. le curé de Goustranville, canton de Dozulé, voit arriver chez lui un confrère inconnu, il était déjà tard, et celui-ci demanda l'hospitalité de la nuit, ce qui lui fut accordé avec empressement.

La conversation s'engage entre M. le curé et son hôte, ce dernier semblait peu expansif, et très économe de paroles, il avait ses raisons pour garder le silence, car son langage inculte et grossier devait le trahir. Le maître de la maison étonné, lui demande dans quel collège et dans quelle grammaire il a appris le français. Celui-ci de s'excuser sur le laps de temps écoulé depuis la fin de ses études, d'ailleurs la faute principale en était à ses ouailles dont il avait adopté le langage pour se mettre à leur portée.

— Soit ! dit le curé, parlons latin maintenant.

— J'en ai perdu l'habitude, on ne parle pas latin dans ma paroisse.

— Mais vous dites votre bréviaire ?

— Certainement.

— Voulez-vous bien me le montrer ?

— Ce serait bien volontiers, mais je l'ai égaré hier.

—-Vos lettres de prêtrise ?

— Je ne les porte jamais sur moi pour ne pas les perdre.

— Vous êtes un imposteur, vous n'avez jamais été prêtre.

— Voyez cet habit.

— L'habit ne fait pas le moine.

— Vos papiers ?

— Je n'en ai pas.

A ces mots, par un mouvement d'extrême célérité, l'interrogateur saisit un fusil et le pointe de manière à tenir en respect celui qui n'est plus à ses yeux qu'un malfaiteur. 

Il ordonne à sa domestique épouvantée de courir chez le maire et chez le garde-champêtre, ils arrivent bientôt, et grâce à l'énergie, au sang-froid de leur pasteur, ils s'emparent de cet homme, ils le fouillent et trouvent sur lui, au lieu de bréviaire, deux pistolets chargés.

Il est maintenant en prison et ne pourra, d'ici à quelque temps du moins, renouveler ses visites à Messieurs les curés.

Nous savons de bonne source qu'un autre industriel, jouant le même personnage, a tenté d'exploiter le canton de Troarn, et a fait des dupes notamment à Ranville. ( L’Indicateur de Bayeux )

 

Juillet 1855   -   Les adjudications.  -   Il sera procédé, lundi prochain 10 juillet, en l'hôtel de la Sous-Préfecture, à l'adjudication des travaux à exécuter et des fournitures à faire pour entretien et réparation des chemins vicinaux dans les communes ci-après désignées :

Quetteville. 7 650 fr. —  Bénerville (chemin dit du Cid), 1 767 fr. 41 c.   Saint-Julien-sur-Calonne, 1 541 fr. 50 c.   Cricqueville, (le droit a été augmenté de 10 %, suivant autorisation de M. le Préfet), 1 100 fr. —  Cresseveulles, (même augmentation), 742 fr. 50 c.   Putot, (id.) 532 fr. 8 c.   Goustranville. 953 fr. 56 c.  — Danestal. 618 fr. 20 c.   Sureville. 442 fr. 40 c. ( Le journal de Honfleur )

 

Juin 1860   -   Une nomination.   -   Par arrêté préfectoral du 5 juin, Mme Bataille, religieuse actuellement chargée de la direction provisoire de l'école publique des filles de Goustranville et   Basseneville, est nommée institutrice communale, sans changer de résidence. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1860   -   Vol d’un cheval.   -   Un cheval estimé à 400 fr. et appartenant au sieur Vauquelin Théodore, cultivateur à Goustranville, a été volé dans un herbage situé en cette commune, dans la nuit du 5 au 6 courant. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Juin 1860   -   Inondation de la vallée de la Dives.   -   A la suite des pluies abondantes et continuelles qui sont tombées dans notre pays, une inondation considérable s'est produite dans la riche vallée de la Dives et l'a submergée dans toute son étendue, depuis Dives jusqu'à Corbon, c'est-à-dire dans une longueur de plus de cinq myriamètres. Tous les herbages, indistinctement sont ensevelis sous les eaux. On n'avait pas vu une semblable crétine, à l'époque où nous sommes depuis un long espace de temps.

Tous les cours d'eau qui coulent dans la vallée ont franchi leurs digues et se sont répandus dans les herbages voisins, on a constaté que les digues avaient été emportées par la crétine en plusieurs endroits. La belle vallée de la Dives, dont l'aspect présentait encore, il y a peu de jours un aspect tout à fait enchanteur, n'est plus qu'un immense lac d'eau bourbeuse. La route de Caen à Rouen, entre Troarn et Saint-Samson, est couverte par l'eau comme au mois de décembre dernier, lors de la crétine qui survint à la suite du dégel.

La vaste plaine marécageuse,  connue vulgairement sous le nom de Domaine, qui appartenait, avant la révolution de 89, à M. le duc d'Orléans, et qui est bordée par les communes de Saint-Samson et Saint-Pierre-du-Jonquet, Le Ham, Goustranville et Putot,  n'offre plus à l’œil qu'une immense nappe d'eau. Tous les herbages que l'on destinait à être fauchés, dans la vaste étendue de la belle vallée de la Dives, sont tellement couverts d'eau que l'on a peine à découvrir quelques vestiges d'herbe.

La situation exceptionnelle de la vallée de la Dives et la nature particulière du terrain dont elle est composée, rejettent toute espèce de travaux de dessèchement, elle ne prospère que par l'humidité naturelle du sol, ôtez lui cet élément indispensable à sa prospérité, elle se desséchera et ne produira plus rien, les rongeurs la ravageront complètement, et les bestiaux  qu'on y met au pâturage nous trouverons plus qu'une nourriture insuffisante, ces faits se produisent dans la vallée toutes les fois qu'une inondation ne l'a pas couverte pendant l'hiver.

La crétine que nous signalons est hors de saison, c'est un mal inévitable qu'il faut avoir la résignation de supporter, parce qu'aucun moyen ne peut être assez efficacement employé pour l'empêcher ou pour l'éviter, néanmoins, si le temps se fixait au beau et que les propriétaires et les fermiers de la vallée en profitassent pour couper leurs herbes telles quelles, en temps opportun, le regain qui croîtrait à l’arrière saison, s'il était favorisé par un temps convenable, les dédommagerait encore considérablement de leur perte actuelle, tant la fécondité de la vallée est grande et toute puissante après les inondations. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Décembre 1865   -  Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial occupant le siége du ministère public.

-        Pimont, journalier à Goustranville, prévenu du vol d'un pain de beurre à Caen, est traité avec indulgence par le Tribunal, malgré les explications invraisemblables par lesquelles il cherche à excuser son délit, mais parce que ses antécédents ne sont pas mauvais et que la valeur de la chose volée n'est pas considérable. Il subira la peine de 2 mois de prison et 25 fr. d'amende. (L’Ordre et la Liberté )

 

Février 1866   -   Une belle initiative.   -   Au moment où l'initiative éclairée de M. le Ministre de l'Instruction publique empreinte toutes les formes pour répandre l'instruction et surtout pour mettre la science à la portée des classes pauvres. Il importe de signaler toutes les tentatives qui sont faites dans le but de venir en aide à de si louables efforts.

On nous assure que l'autorité locale de la commune de Goustranville a décidé que tout enfant appartenant à une famille peut aisée et qui est en âge de fréquenter l'école, recevra, par jour de classe où il assistera, un demi-kilogramme de pain.

Voilà une sage et philanthropique idée qui mérite d'être délivrée à la publicité. Elle sera, nous n'en doutons pas, d'un utile et fécond exemple pour notre pays. ( Le Bonhomme Normand ) 

 

Octobre 1868   -   Un incendie.   -   On nous rapporte qu'un incendie a éclaté samedi dernier, à onze heures du soir, en la commune de Goustranville, hameau de la Chollerie, au domicile du sieur Lisse, marchand de fruits, et que le feu a dévoré l'habitation de ce dernier avec le mobilier qu'elle contenait. Les renseignements nous manque à ce sujet.

 

Juillet 1868   -   L'orage.    -   Samedi dernier, pendant l'orage qui est venu fondre dans l'après-midi, sur notre contrée, à la suite d'une chaleur accablante, tonnerre est tombé dans un herbage, situé à Saint-Clair-de-Goustranville, et a tué un bœuf appartenant, dit-on, à Mme Veuve Martine, propriétaire à Saint-Clair, ou à son gendre, M. Charles Denis.

A Chicheboville, de jeunes poulets ont été tués par des grêlons de la grosseur d'une petite noix.

La foudre est tombée à plusieurs autres endroits, mais sans occasionner aucun mal. Le lendemain, l'orage a éclaté avec plus de force que la veille, et a versé une pluie abondante qui était mêlée de gros grêlons.  

 

Août 1868   -   Un escroc.   -   Un procès-verbal a été dressé le 17 courant, contre le sieur Léonard Martin Desloges, propriétaire à Goustranville, inculpé de tromperie sur la qualité et la quantité de la marchandise vendue, en apportant sur le marché un pain de beurre de 10 kilogrammes, enveloppé d'une couche de trois centimètres de beurre de bonne qualité, recouvrant tout le reste d'un beurre d'une qualité très inférieur. Le beurre saisi a été remis aux Petites-Soeurs des pauvres.

 

Septembre 1869   -   Fait divers.   -   Le mardi 21 septembre dernier, vers huit heures du soir, le sieur Louis Langlois, de Goustranville, entendant un coup de fusil qu'on venait de tirer près de son habitation, sortit de chez lui pour en connaître la cause. Il ne fut pas peu surpris en voyant deux individus qui prenaient la fuite, emportant deux canards qu'ils avaient tués et qui lui appartenaient. Ces rôdeurs de nuit, croyaient, à la faveur des ténèbres, n'être pas reconnus, mais la nuit n'était pas si noire pour qu'on ne pût en reconnaître un. Aussi, le sieur Langlois écrivit, le lendemain, à celui-ci qui s'il ne se rendait pas auprès de lui pour lui payer ses canards, il allait le dénoncer alors à justice. Cette menace produisit un effet salutaire, car le délinquant se rendit aussitôt à l'invitation du sieur Langlois, et paya à celui-ci une somme de dix francs, à titre  d'indemnité, pour là perte de ses deux canards. Voilà, il faut en convenir, du gibier qui coûte un peu cher !

 

Mars 1872   -  Vol.   -  Dimanche pendant la grand'messe, des malfaiteurs se sont introduit dans le presbytère de Goustranville, canton de Dozulé, et y ont commis un vol assez important au préjudice de M. le curé. Pour pénétrer dans cette habitation, les voleurs ont percé un mur à l'aide d'un instrument en fer, et, après avoir fait un trou suffisant pour le passage d'une personne, se sont introduits dans la maison, où ils se sont emparés de différents objets qu'on évalue à 500 fr. On présume que les voleurs ne sont pas étrangers à la localité.

Une circonstance particulière s'est produite à cette occasion : M. le curé qui avait, il y a un an environ, été l'objet d'une tentative de vol, laissait, dans la principale pièce du presbytère, chaque fois qu'il s'absentait, un petit chien qui aboyait au plus léger bruit. Quand il rentra chez lui, il trouva son chien dehors. Comme sa provision de viande, avait disparu, on a conjecturé qu'elle avait servi en partie de pâture à l'animal qui avait été mis dehors par les voleurs, pour l'empêcher d'aboyer pendant qu'ils faisaient leur coup de main.

 

Mars 1872   -  Le gel.   -  Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.  

 

Février 1875   -   La Cour.  -  La Cour de Cassation a décidé : 1° que, seuls les propriétaires ou les fermiers avaient le droit exceptionnel de tirer sur les poules des voisins ; 2° qu'ils ne pouvaient les tuer qu'au moment où elles commettaient un dégât actuel et effectif ; 3° et sur les lieux mêmes où le dommage était causé. Ceci s'applique aussi aux  pigeons.

 

Février 1875   -   Grave question.  -  Des canaux de dessèchement ont été établis pour préserver de l'inondation les communes de Troarn, Saint-Samson, Basseneville,  Goustranville et Janville. Les marais de ces quatre premières communes sont sous l'eau depuis un mois, seul, Janville est à sec. Qui nous expliquera ce phénomène ?  

 

Décembre 1875   -  Taureau furieux.  -  Mardi, la dame Capitaine, âgée de 40 ans, demeurant à Goustranville, sortit de chez elle pour aller faire une commission à une certaine distance de sa maison. En passant dans un herbage où il y avait des bœufs au pâturage, l'un de ces animaux, qui est très méchant, se précipita sur elle et la terrassa en lui labourant tout le corps à coups de cornes. La malheureuse femme fut rapportée chez elle dans un état désespéré, les intestins lui sortaient du corps. Quelques moments avant cet accident, un homme qui passait par le même herbage, fut aussi assailli par l'animal en question, qui lui porta des coups de corne dans la cuisse et dans le dos, mais, grâce à un pommier dont il se trouvait peu éloigné, cet homme, qui s'empressa de monter dedans, parvint à se soustraire à la fureur de l'animal. 

 

Juillet 1880  -  Secours aux communes.  -  Un secours de 2 500 fr. a été accordé aux communes de Basseneville et de Goustranville pour l'acquisition d'une école de filles.  

 

Juillet 1880  -  Les orages.  -  Samedi soir, un orage 1épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du Calvados. A Caen, les rues de la ville ont été transformées en torrents et l'eau a envahi beaucoup de maisons. Des arbres ont été renversés par l'ouragan, notamment près de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny

Dans les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés, sarrasins, ont été broyés par la grêle.

Le canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés et hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins altérée, mais les sarrasins sont endettés et  absolument perdus. Les avoines n'ont plus d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui étaient coupés sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes pommiers est même détachée du tronc dans les endroits où les grêlons ont frappé. C'est un désastre complet. Les communes les plus frappées sont : Sainte-Honorine-du-Fay , Maizet, Avenay, Esquay, Vieux, Maltot  et Feuguerolles. A Hamars, les récoltes des quatre principales fermes sont complètement détruites et non couvertes par  assurances.

Dans le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les dégâts causés par la grêle.

A Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr.

A Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps, maître d'hôtel.  A Billy. elle est tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans lequel étaient couchées deux personnes, mais n'a fait que de légers dégâts. A Livarot, elle a brûlé une meule de foin. A Trouville, il y a eu un véritable déluge.

A Goustranville, la foudre a tué une jument appartenant à M. Gosselin. A Dozulé, les marronniers placés de chaque côté de l'église ont été rompus.

Cet orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy : la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy, deux personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire néanmoins de graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le feu a pris à une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf. Perte 600 fr. Assurée.

A Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville, l'orage a fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une petite fille a été renversée par la masse d'eau qui, de la côte, se précipitait par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un habitant du quartier qui fut assez heureux pour ressaisir l'enfant qui disparaissait entraînée par le courant, il est certain qu'elle n'eût pu d'elle même échapper au danger qui la menaçait.

Le préfet rappelle aux maires dont les communes ont subi des pertes, qu'ils doivent adresser à la préfecture une demande de secours, indiquant nominativement les cultivateurs sinistrés et la perte de Chacun. Dans la même pétition, ils feront connaître les noms de deux cultivateurs d'une commune voisine les plus aptes à assister les contrôleurs dans l’estimation des pertes.

 

Avril 1881  -  Du danger d’avoir la main trop prête d’aller.  -  Mamzelle Frisette, des environs de Goustranville, a, parait-il, l'allure légère et la main lourde. Ayant réclamé à sa blanchisseuse, Francine Rétif, des bonnets de lingerie qu'elle lui avait donnés à repasser, celle-ci ne voulut les remettre qu'à la condition que Frisette lui paierait le vieux dû, s'élevant à 18 fr.

Mamzelle Frisette, qui est très susceptible, et s'emporte pour un rien perdit patience, à cette réclamation et sauta sur sa blanchisseuse qu'elle frappa des pieds et des mains, d'une manière assez grave, sans pouvoir  obtenir la remise des bonnets, ce qui l'a privée d'aller voir sont amoureux. Procès-verba a été dressé.  

 

Octobre 1881  -  Les voleurs d’église.  -  Pendant la nuit de dimanche à lundi, de hardis malfaiteurs se sont introduits dans l'église de Troarn. Dans la sacristie ils ont fracturé une boîte dans laquelle il y avait une somme de 30 à 35 fr., provenant du prix des places de l'église. Ils ont pris divers autres objets. On estime à 60 fr. les vols et les dégâts. On soupçonne deux individus étrangers au pays, que les gendarmes de Troarn avaient rencontrés à Sannerville, dimanche dernier, vers 3 heures du soir, et auxquels ils avaient demandé leurs papiers. Ils répondirent qu'ils étaient ouvriers typographes à Caen, et qu'ils se rendaient à la fête de Saint-Richer, à Basseneville. 

Pendant la même nuit, on s'est introduit dans l'église de Goustranville, située sur le bord de la route, en ouvrant une porte latérale placée au bas du clocher, et l'on a fouillé l'église, dans laquelle on n'a pu prendre que diverses clefs. On présume que ce sont les mêmes malfaiteurs qui ont commis cet autre méfait. Enfin deux tentatives de vols, avec escalade et effraction, ont été commises dans l'église de Garnetot.  

 

Novembre 1888  -  Les voleurs d’église.  -  Encore une église pillée, c'est celle de Goustranville. Des malfaiteurs y ont pénétré la nuit. Ils ont pris un calice d'argent avec la patène, les burettes et le plateau de même métal, plus une dizaine de francs. Fracturant ensuite le tabernacle, ils ont dérobé un ciboire et une custode ' également en argent, cette dernière enveloppée dans un étui de velours rouge et renfermant les hosties consacrées qu'on n'a pas retrouvées. La valeur des objets soustraits est d'environ cinq cents francs.

 

Janvier 1889  -  Cheval tué.  -  Samedi matin, sur la ligne de Mézidon à Trouville, un train a culbuté, au passage à niveau n° 55, une voiture à quatre roues dite break, appartenant à M. Conard, herbager à Goustranville. Le cheval a été tué sur le coup par la locomotive. M. Conard, qui était dans la voiture, n'a pas été blessé.  

 

Juillet 1895  -  Une femme brûlée.  -  Dans la soirée du 14 juillet, une femme âgée, habitant Goustranville, aux suites de ses brûlures. Le cadavre ne fut découvert que le lendemain. Le haut du corps était carbonisé. Détail horrible un côté était ouvert et l'on voyait l'un des pouvons qui était brûlé. Le parquet de Pont-l'Évêque, prévenu de cette découverte, a fait une descente de justice. Dans le pays, de sinistres rumeurs circulaient. On ne parlait de rien moins que d'un assassinat suivi de viol, et l'on soupçonnait,  comme auteur du crime, un des rôdeurs de la contrée. Il n'en est rien dit-on. Cette femme serait tombée accidentellement dans le feu en faisant sa soupe. (source : le  Bonhomme Normand)

 

Juin 1896  -  Vols d’animaux.  -  A Blonville, près Trouville, un cheval a été dérobé au sieur Mabire, jardinier.

— La veuve Lecoq, débitante à Beaufour, accuse son fils Albert, marchand de poisson, de lui avoir détourné une vache.

— Un cheval a été dérobé au sieur Célestin Lafosse, cultivateur à Hermival-les-Vaux.

— Une jument a été volée au sieur Paul Cuiller, à Goustranville. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1898  -  Mort subite.   -  Le nommé Hardouin, 49 ans, de Laval est mort samedi la nuit à Goustranville, dans une grange où on lui avait donné asile. (source : le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899   -   Écrasé.   -   Le nommé Nicolas, 20 ans, domestique de M. Lemonnier, éleveur à Goustranville, passait à Pont-l'Evêqne, conduisant une lourde voiture chargée de paille et attelée de deux chevaux. 

Il glissa si malheureusement que la roue de la voiture lui passa sur la jambe, la lui broyant. Le malheureux perdait le sang en abondance et il ne tarda pas à succomber. (source le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1899   -   Une faiseuse d’anges.   -   Une femme de Goustranville, près Dozulé, se trouvant en état de grossesse, se serait adressée à une femme de Bretteville-sur-Odon, dont la spécialité serait de pratiquer des manœuvres abortives. La coupable aurait été dénoncée à la gendarmerie par une marchande ambulante de Goustranville. (source : le Bonhomme Normand)  

 

Février 1900   -   Les charbons.     Les charbons de terre devenant de plus en plus rares, la hausse continue.

Au début de la guerre du Transvaal, le gouvernement anglais ayant accaparé les mines de Cardiff et de Newcastle qui alimentent notre littoral, les arrivages deviennent de plus en plus rares.

Par suite de l'affluence des demandes, les charbons français sont sur le point de devenir aussi rares que les charbons anglais. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1900   -   Parents inhumains.     Célestin Delamare, 66 ans, estropié d'une jambe, exténué de faim et de froid, était venu demander asile à sa sœur et à ses  parents qui habitent Goustranville, canton de Dozulé.

Ils ont barricadé leurs portes. Le malheureux est allé se coucher dans un fossé, où il est resté jusqu'à sept heures du soir. Il y serait mort de froid, si une dame charitable de  la localité ne l'avait pas fait transporter chez elle. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1901   -   Noyé.  -  On a trouvé noyé dans le canal de dessèchement, où il était tombé accidentellement, le sieur Octave Langlois, fermier à Goustranville, près de Dozulé. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1903    -  Parents, veillez.   -  Le petit Maurice Barbey, 20 mois, en nourrice à Goustranvïlle, canton de Dozulé, est tombé dans un fossé et s'y est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Nouvelles plaques.   -    Les cyclistes sont obligés d'être, timbrés et plaqués ; c'est-à-dire que leur outil roulant doit porter un timbre ou un grelot et une plaque de contrôle. Or, les plaques de 1900 cessent d'être valables en 1904. On va leur en délivrer de nouvelles pour jusqu'en décembre 1907, et cela, moyennant finances, bien entendu. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Conseil dissous.   -    Depuis la mort du maire de Goustranville, près Dozulé, la municipalité n'a pu être reconstituée. Un décret du président de la République vient de dissoudre le conseil municipal. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Janvier 1904  -   Dissolution.   -   Par suite de la récente dissolution du Conseil municipal de Goustranville, la préfecture a nommé une commission spéciale composée de M. Hervieu, adjoint, président ; MM. Bonnement et Moussard,. conseillers municipaux. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1904  -   Accident d’auto.    -   Un ingénieur de la Société Peugeot, de Fives-Lille, essayant une automobile qu'il venait d'acheter à Caen, passait à Goustranville, près Dozulé. Le chauffeur Bertrand voulut éviter une voiture ; l'automobile versa, et les deux voyageurs, pris dessous, furent grièvement blessés. Le chauffeur, dont l'état était désespéré, a été transporté d'urgence à l'Hôlel-Dieu de Caen, où il est mort. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1909  -  Funèbres découvertes.  -  On a trouvé, dans le marais de Saint-Clair à Goustranville, près Dozulé, le cadavre de la dame Frénée, née Marie Lecomte. Elle aurait succombé à une congestion cérébrale. 

— On a découvert dans un vieux bâtiment abandonné à Auberville, le cadavre de la veuve Paisnel, née Julia Saunier, 57 ans, originaire de Courseulles, marchande de moules. Elle  avait succombé à une congestion. 

— Un charpentier de Honfleur, le sieur Alphonse Beaucour, 68 ans, a été trouvé mort près de la maison où il habitait seul. Il avait succombé à une congestion. 

— On a trouvé dans l'avant-port de Honfleur, le cadavre du sieur Paul Got, 51 ans, marin abord du « Souvenir ». Le canot du bateau ayant été retrouvé à la dérive, Got a dû tomber à l'eau en regagnant son bord. (source : le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1909  -  Le temps.  -  La perturbation est générale. Tempêtes sur terre et sur mer. Sur notre région, pluies abondantes, grêle et vents violents qui déracinent les arbres. (source : le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1913  -  Classement de monuments historiques. -  Sur la proposition de M. Le préfet du Calvados, et après avis favorable des municipalités intéressées, M. Le Sous-secrétaire d'état des Beaux-arts a inscrit sur la liste des monuments classés  :   Le chœur de l'église de Cagny, le clocher de l'église d'Allemagne-la-Basse, le clocher de l'église de Goustranville, le clocher et le Chœur de l'église de Villiers-le-Sec, le clocher de l'église  de Lion-sur-mer, le portail nord de l'église de Mutrécy, le clocher de l'église d'Ernes, le clocher et la façade occidentale de l'église de Thiéville, le clocher de l'église d'Ellon, l'église d'Huppain.

 

Avril 1914  -  Les monuments historiques du Calvados.  -  Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments historiques avant la promulgation de la loi  du 31 décembre 1913, pour le département du Calvados :

Fontaine-Etoupefour : restes du Château ; Fontaine-Henri : Église (sauf la nef) ; Fontenay-le-Marmion : Clocher et Chœur de l'église ; Formigny : Église ; Fresnes-Camilly (le) : Église ; Goustranville : Clocher de l'église ; Grainville-sur-Odon, Clocher et le chœur de l'église ; Grisy : Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy ;  Honfleur : La Lieutenance, Église Sainte-Catherine. Portail de  l'église Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye : Parois de la voûte du transept gauche de l'église, revêtues de fresques classées ; Jurques : Dolmen dit " Pierre Dialan " ; Langrune : Église ; Lion-sur-mer : Clocher de l'église ; Lisieux : Église Saint-Pierre, Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de François 1er  ", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de  salamandre ", rue aux Féves. Maison dite " le manoir du pâtissier ",  dans l'ancienne rue Basse-Boucherie ; Longues : Église de Marigny ; Louvières : Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église,  Etc...

 

Mars 1917  -  Macabre découverte.  -  On a découvert, ces jours-ci, sur la plage de Cabourg, le cadavre du jeune Augustin Gelée, 12 ans, demeurant chez sa mère, gardienne d'herbages à Goustranvllle. On croit que cet enfant, qui était disparu depuis le 31 janvier, est tombé dans le canal de dessèchement de la Dives et a été entraîné par le courant.

 

Juillet 1920   -   L’instinct du mal.   -   Pour se venger d'avoir été congédié par son patron. M. Niobey, cultivateur à Goustranville, canton de Dozulé, le jeune Alphonse Samson, 16 ans, a mis le feu à un bâtiment de la ferme de ce dernier. Il a, en outre, répandu dans la cave le contenu d'une barrique de cidre. 

Les pertes subies par M. Niobey s'élèvent à 12 000 fr. Le jeune incendiaire a été arrêté et écroué à Pont-l’Évêque. • - (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Juillet 1920   -   Les malfaiteurs précoces.   -   Nous avons relaté, dans un précédent numéro, l'arrestation du jeune Adolphe Samson, qui, pour se venger de son patron, M. Niobey, fermier à Goustranville, près de Dozulé, qui l'avait congédié, avait mis le feu à deux bâtiments de la ferme. Les jours suivant l'arrestation du jeune incendiaire, trois nouveaux incendies étaient allumés sur la même ferme. Deux autres bâtiments furent consommés, et la maison d'habitation fut atteinte. 

L'enquête aboutit à l'arrestation d'une jeune servante Madeleine Lepetit, 14 ans, qui, après beaucoup de difficultés, finit par passer des aveux.  (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Octobre 1920  -  Chronique de la Cour d’Assises.  -  Un jeune incendiaire.   -   Alphonse Samson, 17 ans, domestique à Goustranville, est poursuivi comme étant l'auteur de deux incendies, qui éclatèrent successivement dans un bâtiment à usage d'étable et de grenier de la ferme exploitée par[1]les époux Niobey, à Goustranville. Samson, qui nie être l'auteur du premier incendie, reconnaît seulement le second, est acquitté comme ayant agi sans discernement. Il sera placé dans une maison de correction jusqu'à sa majorité. — Défenseur : Me  Humbert, de Pont-l’Évêque.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1922   -   Mortel accident de voiture.   -   Trompée par l'obscurité en revenant de traire ses vaches, Mlle Thérèse Bourrée, 19 ans, cultivatrice chez ses grands-parents, les époux Niobey, à Goustranville, canton de Dozulé, a fait monter sur un talus le tombereau qu'elle conduisait.

La voiture s'étant renversée, Mlle Bourrée est tombée sous le cheval et s'est blessée gravement à la tête. Elle a succombé quelques instant après.

La jeune Louise Gancel, qui l'accompagnait, a été blessée au visage et au bras. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1925  -  Un drame à la ferme.  -  En rentrant de Dozulé, Raymond Langlois, 53 ans, cultivateur Goustranville, fit une scène épouvantable à sa femme, née Aubey.

Il l'injuria et la poursuivit jusque dans l'herbage d'un voisin, M. Coudraye. Là, armé d'une fourche, Il menaça d'embrocher sa malheureuse femme.

De retour à la maison, Langlois tourna sa colère contre sa petite-fille, Andrée Cyrille, 17 ans. Il s'arma d'un rondin et voulut l'en frapper.

Sa femme qui se tenait au dehors, à distance respectueuse, s'approcha pour protéger la pauvre enfant, et jeta un seau d'eau à la figure du cultivateur qui devint de plus en plus furieux. Après quoi, elle s'enfuit dans la campagne avec la petite-fille.

C’est alors que deux coups de feu retentirent. Langlois avait pénétré dans sa maison pour prendre son fusil, qui était toujours chargé, et il avait tiré sur sa femme et la petite  Andrée Cyrille. Elles furent atteintes toutes les deux, et se réfugièrent chez un voisin, M. Léon Guédon.

Les deux blessées, dont l'état ne présente pas de caractère de gravité, mais qui auront besoin d'un long repos, ont été soignées par M. le docteur Bougault, et transportées ensuite à l'hôpital de Pont-l'Evêque.
Le cultivateur meurtrier a déclaré avec cynisme que, son coup fait, n'avait pas cru devoir se préoccuper de ses victimes.

Ce drame n'a pas autrement surpris les habitants du quartier de Goustranville. Les scènes de violences, provoquées par l'ivresse, du mari, étaient fréquentes dans le ménage Langlois. Le mari qui, a jeun, était obligeant et serviable, devenait violent chicanier et querelleur dès qui avait bu.

 

Février 1926  -  Accident.  -  En voulant éviter l'attelage de M. Hardy, de Garcelles-Secqueville, qui tenait obstinément le milieu de la route, un camion appartenant à L. Digne, entrepreneur de transports à Bavent et conduit par le chauffeur Rémy Hervy s'est jeté dans le fossé. Dégâts matériels.

 

Mars 1926  -  Une vache contre une auto.  -  M. Gaston Bézière, mécanicien à Paris, passait en auto près de l'église de Goustranville, lorsqu'une vache, se détachant d'un troupeau, est venue se jeter sur l'auto, occasionnant des dégâts matériels.

 

Janvier 1936  -  Père indigne.  -   Racinais, Georges, 43 ans, né à Prêtreville (Calvados), gardien d'herbages à Goustranville, est accusé d'attentats à la pudeur, sur sa  fille. Il a reconnu partiellement les faits. 

 L'accusé n'a jamais été condamné et les renseignements recueillis sur son compte sont bons. Partout où il a passé, il a été considéré comme un homme sobre, honnête et consciencieux. (source : le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Tient-on l’auteur du crime de Goustranville ?  -  Le Parquet de Pont-l'Evêque croit tenir l'odieux assassin de Goustranville. Le lundi de la Pentecôte 1933, une fillette, Marie-Jeanne Olier, dont les parents sont gardiens de propriété, avait reçu quelques sous pour acheter des bonbons. Elle se rendit par la route de Caen à  Rouen jusqu'à une épicerie. Hélas ! on ne la revit pas vivante.

Dans un buisson en bordure d'un champ on découvrit le cadavre violé et mutilé. Les recherches n'aboutirent pas.

Or, il y a quelques mois, à Honfleur, une fillette fut attaquée par un individu, surpris avant d'avoir eu le temps d'accomplir son forfait. L'inconnu réussit à s'échapper. Son  signalement fut envoyé dans toutes les directions.

Dernièrement, près de Pont-Audemer, les gendarmes remarquaient un individu qui se promenait, tenant une bicyclette. L'inconnu avoua qu'il l'avait volée. Emmené à la brigade de gendarmerie, il fut interrogé longuement et l'on s'aperçut que son signalement correspondait à celui de l'agresseur de Honfleur.

Ce rôdeur, nommé Donatien, dirigé sur Pont-l’Evêque, interrogé par le juge d'instruction sur le drame de Goustranville, se troubla, avoua certains points, puis se rétracta,  invoquant des alibis, tous reconnus faux.

C'est dans ces conditions que le Parquet vient de décider qu'une reconstitution du crime de Goustranville aurait lieu cette semaine. Elle semble devoir amener les aveux complets du  misérable. (source : le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Le crime de Goustranville.  -  Nous avons annoncé hier l'arrestation d'un individu soupçonné d'être l'auteur de l'odieux attentat dont fut victime, à Goustranville, la jeune Marie Olier. Il se confirme qu'on est bien en présence de l’abominable satyre qui avait si longtemps échappé aux recherches de la justice.

Voici dans quelles circonstances il a été arrêté :

Récemment, venait aux oreilles des gendarmes de Blangy-le-Château que Mme veuve Paumier, demeurant à Saint-André-d’Hebertot, avait dit que son neveu Gaston Donatien lui avait avoué être l'auteur du crime de Goustranville.

Immédiatement, les gendarmes allèrent trouver Mme. Paumier qui, en effet, leur déclara que son neveu lui avait bien tenu les propos en question et que en 1933, le 9 juin,  jour de la Pentecôte, Donatien était venu la voir, et que deux jours après, le bruit se répandait qu'une tentative de viol avait été commise à Beuzeville sur une enfant de 7 ans et qu'à son avis,  Donatien n'y était, peut-être pas étranger.

D'après elle, c'est en effet un vaurien capable de tout. Munis de ces renseignements et du signalement de Donatien, la gendarmerie le transmit à toutes les brigades de  France et divers mandats d'arrêt furent lancés contre lui pour vol de bicyclette en autres méfaits.

Dernièrement, les gendarmes de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) apercevaient sur la route un individu dont l'allure correspondait étrangement au signalement de Donatien.

Ils l’emmenèrent à la brigade et établirent qu'en effet ils étaient bien en présence du criminel.

Le Parquet de Pont-1'Evêque, prévenu, délivra un mandat d'arrêt contre Donatien, qui fut transféré dans cette localité. Après trois jours d'interrogatoire serré, Donatien « lâchait le  morceau » et avouait qu'il était bien l'auteur du crime de Goustranville et qu'il avait transporté Marie Olier, son acte accompli, à l'endroit où on l'avait retrouvée, distant de 150 mètres environ de celui où le crime fut perpétré.

L'arrestation de Donatien a causé un vif soulagement dans la région de Pont-l'Evêque, où le souvenir du crime impuni de Goustranville était resté vivace.

La reconstitution du crime : La reconstitution du crime aura lieu demain jeudi, aux premières heures de la matinée, en présence du Parquet de Pont-l'Evèque. (source : le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  L’application de la semaine de quarante heures.  -  Les organisation patronales et ouvrières se rapportant aux professions suivantes :

1° Entreprises de manutention dans les ports accessibles ou non aux navires de hautes mer.

2° Aux hôpitaux, hospices, maisons de santé, asiles d’aliénés, sanatoriums, préventoriums.

Sont priées, conformément aux articles 7 et 9 du Livre II du Code du Travail (modifiés par la loi susvisée du 21 juin 1936, instituant la semaine de quarante heures dans les établissements industriels et commerciaux et fixant la durée du travail dans les mines souterraines) de faire parvenir leur avis sur les dispositions à introduire dans le décret  ci-dessus prévu, en signalant, le cas échéant, les accords intervenus entre les organisations patronales et ouvrières auxquels elles estiment que le décret à  intervenir sevrait se  référer et en communiquant à cet effet une copie conforme de ces accords.

Les organisations patronales et ouvrières intéressées devront donner leur avis dans le délai d'un mois.

Leurs communications devront être adressées au Ministère du Travail, Direction du Travail, 127, rue de Grenelle, à Paris (VIIe). Inutile d'affranchir. (source : le Moniteur du  Calvados)

 

Août 1936  -  Les gendarmes dont l'enquête permit l'arrestation de Donatien vont être récompensés.  -  A la suite de l'arrestation et des aveux de Donatien, l'assassin de Goustranville, les gendarmes Degoussé et Decaudin, de la brigade de Blangy-le-Château, qui, par leur enquête, permirent d'identifier le meurtrier, ont été proposés pour une récompense qu'ils ont bien méritée et qui leur sera, nous n'en doutons pas, accordée.

En les félicitant du succès de leur initiative, il serait injuste de ne pas rappelé, la part importante qui, dans l'épilogue de cette affaire, revient au chef d'escadron Brice, commandant la gendarmerie du Calvados.

Dès son arrivée dans notre département, le chef d'escadron Brice, (dont l'activité, alors qu'il commandait en Corse, fut à la base même de l'arrestation du fameux bandit Spada) s'était attaché à élucider le drame atroce de Goustranville. Ce fut sur ses indications que reprirent les recherches qui à trois ans d'intervalle, ont amené la  découverte de l'assassin, et il est probable que, sans lui, la mort effroyable de la petite Marie 0lier fût demeurée impunie. (source : le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1937  -  Le pourvoi rejeté.  -  Des faits nouveaux auraient été révélée Le pourvoi en Cassation formé par Donatien au lendemain du verdict qui l'avait condamné à mort pour assassinat de la jeune Marie-Jeanne  Ohier, vient d'être rejeté. L'assassin  de Goustranville ne peut donc espérer maintenant qu'en la clémence présidentielle.

On dit cependant qu'une autre solution favorable au condamné est fort possible. On parle de témoignages survenus depuis le verdict et qui tendraient à établir que Donatien, le jour du crime, était à 80 kilomètres du lieu où la pauvre petite Ohier fut sauvagement assassinée. D'autre part, les circonstances dans lesquelles Donatien a passé des aveux donnent à  penser qu'il est atteint d'un déséquilibre mental. ( Le Moniteur du Calvados )  

 

Juin 1937  -    Quel sera le sort de l’assassin de Goustranville.    Gaston Donatien, ce rôdeur qui, le 5 juin 1933, violenta et assassina à Goustranville une fillette de 8 ans, la petite Marie-Jeanne Ollier, et avait été condamné à mort le 23 janvier dernier par la Cour d'Assises du Calvados, va être incessamment fixé sur son sort. Son  pourvoi en cassation ayant été  rejeté, Donatien ne pouvait plus espérer qu'en la clémence présidentielle.

Son défenseur, Me Féquet, du barreau de Pont-l'Evêque, a été appelé par le Président de la République, près duquel il a tente hier après-midi une suprême démarche. (source : le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -    Une tête va tomber à Caen.   Le crime le plus odieux qui ait depuis longtemps ensanglanté les annales du Calvados aura demain son épilogue.

Donatien, l'assassin de la petite Marie Olier, paiera de sa tête son abominable forfait, ainsi que le faisait prévoir l'invitation faite avant-hier à son défenseur de solliciter la clémence présidentielle.

Celle-ci lui a été refusée.

La justice des hommes suivra son cours inexorable. Il ne reste plus à Donatien qu'à espérer en celle de Dieu.

Un crime atroce

C'est le 4 juin 1933, jour de la Pentecôte que fut commis le crime odieux dont la victime, Marie Olier, n’était âgée que de 8 ans.

Le cadavre de l'enfant fut découvert le lendemain, horriblement mutilé.

L'auteur de ce meurtre abominable ne put être retrouvé.

Durant l'après-midi, l'enfant avait été chargée d'une course par sa mère. Elle devait acheter des gâteaux dans une épicerie de Goustranville où d'ailleurs elle ne parut pas.

Vers 18 heures, inquiète de l'absence prolongée de sa fille, Mme Olier, en compagnie de son mari qui venait de rentrer de Cabourg où il avait passé la journée, se mettait à sa recherche. En vain, les malheureux parents s'efforcèrent-ils de retrouver leur fille. Désespérés, ils se rendirent à la gendarmerie de Dozulé. Immédiatement le chef de brigade et plusieurs de ses hommes se mirent en route et battirent la campagne. Vers deux heures du matin, on découvrit dans un champ le pantalon déchiré de la fillette. A 3 heures, les  gendarmes rentraient à la caserne. Deux heures plus tard, ils reprenaient leurs investigations et trouvaient dans une haie, à proximité de la route de Caen à Rouen, le corps de la jeune Marie L'enfant avait été étranglée et violée.

L’autopsie du cadavre révéla des détails inouïs. L'assassin s'était acharné à tuer la malheureuse enfant avec une rage telle que les cartilages du larynx avaient été brisés.

Des recherches entreprises durant de longs mois, ne devaient pas aboutir. Plusieurs pistes furent suivies sans résultat.

Toutefois les soupçons se portèrent sur un individu qui avait été vu circulant à bicyclette à 1 500 mètres environ du lieu du crime et dont l'allure suspecte avait attiré  l'attention de  trois personnes qui l'avaient rencontré. La bicyclette sur laquelle circulait cet individu correspondait au signalement d'une machine volée le même jour à Saint-Léger-du-Bosq. Il ne  fut pas possible d'identifier cet homme et après deux années, un non-lieu intervint le 22 août 1935, faute de charges suffisantes contre quiconque.

Trois ans après...

Il était dit néanmoins que ce crime ne resterait pas impuni.

Le 12 mai 1936, la gendarmerie de Blangy-le-Château fut prévenue que la dame Paumier, demeurant à St-André-d'Hébertot, avait tenu une conversation qui laissait prévoir qu'elle connaissait l'assassin de la petite Olier. Elle fut aussitôt entendue à ce sujet et elle n'hésita pas à dire que ses soupçons se portaient sur son neveu,  Donatien Gaston, qui était venu,  à cette époque, lui rendre visite.

L'enquête fut immédiatement reprise et la police mobile put se procurer facilement le signalement et la photographie de Donatien, qui avait été déjà condamné. Le signalement correspondait à celui de l'individu qui avait été vu circuler sur une bicyclette semblable à celle volée le jour de la disparition de la jeune Olier.

Une information fut ouverte contre Donatien du chef de vol de la bicyclette et un mandat d'arrêt fut décerné contre lui. II fut arrêté le 9 juillet en Seine-et-Marne.

Interrogé, il reconnut le vol de la bicyclette au préjudice du fils André, de Saint-Léger-du-Bosq. Lui ayant demandé des précisions sur l'emploi de son temps à la suite de ce vol, il a  fourni des alibis reconnus inexacts et ce n'est que le 29 juillet 1936 qu'il reconnut être l'auteur du meurtre et du viol de la jeune Olier. Il confirma à plusieurs reprises ses aveux, complétant ses premières déclarations.

Donatien a déclaré avoir commis son crime sous l'influence de l'alcool, mais les témoins qui l'ont vu avant le meurtre sont unanimes à dire qu'il n'était pas ivre.

Une reconstitution du crime eut lieu à Goustranville, le jeudi 6 août dernier.

Répondant brièvement, d'une voix sourde, aux questions du magistrat qui, se basant sur ses aveux et les renseignement recueillis lors de la première enquête, reconstituait la scène, Donatien revécut le drame atroce sans la moindre apparence d'émotion.

Aux Assises

C'est le vendredi 22 janvier que s'ouvrirent devant les Assises du Calvados, présidées par M. le Conseiller Cauvin, les débats qui devaient se terminer par une sentence de mort. Avec un talent et un courage dignes d'une meilleure cause et d'un meilleur sort, Me Féquet, s'acharna à disputer au Ministère public la tête de son triste client, Mais,  Donatien  semblait prendre à tâche de contrecarrer ses efforts. Il apparu comme un alcoolique sadique et brutal, dépravé jusqu'à l'extrême, et dut reconnaître que le viol de  la malheureuse  petite Marie Olier fut consommé en deux fois, ce qui amena le président à déclarer.

— Je retrouve là l'individu dont on a dit qu'il violait les mortes à la morgue de l'Hôpital du Havre... J'ajoute que votre crime accompli, vous avez pris l’enfant et vous l'avez jetée dans  un fossé, comme une ordure... A l'instruction, vous avez essayer d'apitoyer le juge en racontant que vous aviez des remords : vous ne m'apitoierez pas, moi, je vous en préviens. Je réserve ma commisération pour la petite martyre et ses malheureux parents.

C'est également le sentiment que l'on doit éprouver au moment ou Donatien va régler avec la société le compte terrible qu'il a ouvert le 4 juin 1933. (source : le Moniteur du  Calvados)  

 

Novembre 1937  -   Macabre découverte.      Un gardien d'herbages, demeurant non loin d'un sieur Lebâtard Maurice, inquiet de ne pas voir son voisin, se rendit à son domicile. Ne trouvant pas le propriétaire de la petite maison sise au lieu dit « Le Plein-Gruchet », il le chercha aux alentours, ses investigations ne demeurèrent point vaines, car il découvrit le malheureux Lebâtard étendu sur le sol. La mort avait fait son oeuvre. Le docteur Bougault, de Dozulé, déclara la mort naturelle par congestion, causée par le froid. (source : le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Une auto s’écrase sur l’arrière d’une voiture hippomobile.   -    M. Michel Aubrun, entrepreneur de travaux publics à Lille, se dirigeait en auto, le soir, vers Caen. Après le passage à niveau de Dozulé, il fut aveuglé par les phares d'une voiture venant en sens inverse.

Tout à coup, il aperçut devant lui un véhicule hippomobile, genre vachère, conduit par M Pitois, au service de M. Chauvel, cultivateur à Goustranville. Malgré tous ses efforts, M. Aubrun ne put éviter la collision, il donna en plein dans l'arrière de la voiture.

Les deux véhicules ont subi d'importants dégâts. Le charretier et le cheval ont été blessés. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Novembre 1938   -  Une femme se noie sous les yeux de son mari.   -   M. Alphonse Devresse, journalier audit lieu, revenait avec sa femme du domicile de M. Batard, chez lequel il avait été employé un certain temps. Passant près d'une mare, au hameau de Saint-Clair, Mme Devresse fit un mauvais pas et tomba à l'eau. 

Son mari fit l'impossible pour la secourir, mais malgré l'aide de voisins accourus à ses appels, lorsqu'on retira la malheureuse femme, elle avait cessé de vivre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1945  -  Une pêche clandestine se termine tragiquement.    M. Charles J……….., 18 ans, journalier à Goustranville, a été tué par l’explosion prématurée de l’un des pétards de dynamite qu’il utilisait pour pêcher dans la vieille rivière, à Varaville. Déchiqueté, le corps du malheureux jeunes homme fut projeté à l’eau.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Lisieux.               

Canton de Dozulé : Auberville (R) ; Goustranville (D) ; Saint-Samson (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   In memoriam.  -   Une émouvante manifestation du souvenir s'est déroulée dans l'église mutilée de Goustranville décorée aux couleurs nationales à l'occasion de l'inauguration d'une plaque à la mémoire des victimes civiles du Débarquement.

Aux premiers rang de la foule avaient pris place MM. Heusé, conseiller général du canton ; Hervieu, maire Goustranville ; Levoivenelle, adjoint entourés des membres du conseil municipal ; Mme Lecœur, maire de Cricqueville ; MM. Depaquit, de Dozulé ; Patrix de Putot ; Levannier, de Saint-Jouin ; Denis, adjoint de Basseneville ; Fauvel et Heux, de Putot ; Doublet de Saint-Léger-Dubosq, etc...

Au cours d'une messe célébrée par le R.P. François, le curé, M.  l'abbé Cruchon, évoqua le souvenir des heures tragiques où douze de ses paroissiens devaient payer de leur vie la libération du territoire et invita l'asistance à conserver pieusement le souvenir de leur sacrifice. M. le chanoine Levasseur, doyen de Troarn, donna une absoute solennelle et procéda à la bénédiction du mémorial.

Puis la foule alla fleurir les tombes des disparus. Précédé des drapeaux du Souvenir Français de Dozulé, Grangues et Cresseveuille et de celui des anciens P.G. de la région, un cortège gagna le Monument aux Morts où des discours furent prononcés par MM. Perron et Heuzé. (Source  : Le Bonhomme Libre)

Église de GOUSTRANVILLE, Dozulé- Putot (Calvados)

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