15 Février 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 1 |
|
![]() |
GOUVIX |
|
|
Canton de Bretteville-sur-Laize |
|||
|
|||
|
|||
Jusque-là cependant il n'a pas ouvert de souscription pour eux, et il ne les a pas recommandés au prône, probablement parce que ce sont des protestants. (Le Pilote du Calvados)
Juillet
1864
-
Nécrologie.
-
Jeudi dernier ont eu lieu, en l'église de Gouvix, les obsèques de
Mme la comtesse de Polignac, qui avait succombé, il y a quelques jours,
à Paris, victime d'un accident déplorable. Les
personnes de tous les rangs, de toutes les conditions s'étaient
empressées de venir payer le tribut de leurs regrets à une femme dont la
vie avait été si bien remplie. Chacun, en parlant d'elle, se rappelait
cette bonté, cette douceur incomparables empreintes sur ses traits. Dans
la vie intérieure comme dans la vie du monde, elle avait une aménité
parfaite. Pleine d'indulgence et de bienveillance pour tout le monde, elle
n'était jamais plus heureuse que lorsqu'elle avait pu faire quelque chose
d'agréable à tous ceux avec lesquels elle se rencontrait. C'était,
on peut le dire, le type de la femme intelligente et bonne. A une piété
sincère elle joignait un esprit orné, et le charme de sa conversation
révélait une intelligence des mieux cultivées. Cruellement
éprouvée depuis bien des années déjà par les pertes les plus
douloureuses, elle partageait son temps, tant à Paris qu'à la campagne,
entre les bonnes œuvres et la vie de famille. La mort l'a surprise dans le temple de Dieu, où elle allait chaque jour l'implorer. (l’Ordre et la Liberté)
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur
tout. Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger. Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en
aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule. La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins. Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,.. Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd
! Novembre
1871 - Fait divers. - Le
3 de ce mois, vers midi et demi, un incendie attribué à l'imprudence
d'un jeune enfant de 4 à 5 ans, qui jouait avec des allumettes, a
détruit une grange remplie de grain et divers effets mobiliers
appartenant au sieur Jean-Louis Mallet, propriétaire
Avril 1879 - Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Ce crédit, qui existe depuis longtemps, a toujours été employé en indemnités personnelles aux institutrices qui dirigent les écoles facultatives de filles, de manière à rapprocher le plus possible leurs émoluments de ceux déterminés par la loi pour les écoles obligatoires. Gouvix, 375 habitants, Mme Leroy (Modeste), 27 élèves payantes, 12 gratuites, 500 fr. de traitement en 1878, indemnité personnelle accordée. 20 fr. Ressources insuffisantes.
Mars
1890 -
Danger des chaufferettes. -
Vendredi,
à Gouvix, la veuve Maria Etienne, âgée d'environ 78 ans, se chauffait
les pieds sur une chaufferette. Le feu prit à ses vêtements. A ses cris,
plusieurs personnes accoururent, parmi lesquelles le sieur Désiré
Poulain. Mais il était trop tard. La dame Maries succombé peu de temps
après des horribles brûlures, ayant toute sa connaissance.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août 1892 - Le minerai du Calvados. - Nous avons demandé à l'administration de bien s'assurer si, dans les demandes de concession qui lui sont adressées, il ne se trouvait pas de prête-noms étrangers. Au nom des concessionnaires des gisements de May, Bully-Feuguerolles, Gouvix-Urville , M. Samson nous écrit pour nous déclarer que les cinq demandeurs de ces concessions sont français. Nous donnons à M. Samson acte de son affirmation, mais nous n'en maintenons pas moins notre cri d'alarme, tant pour le présent que pour l'avenir. En semblable matière, plus qu'en toute autre, la prudence est la mère de la sûreté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1892 - A propos d’influenza. - Sous ce titre : « l'Influenza à Caen et en Normandie au siècle dernier (1767-1775-1776) », le docteur Catois vient de publier une intéressante notice qui prouve qu'on a, ces temps derniers, donné un nouveau nom à une vieille maladie et que ce qu'on appelle aujourd'hui « influenza » n'est autre chose que la grippe qui malmena si fort nos aïeux il y a cent vingt ans. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1893 - On ne se gêne pas à la campagne. - Lors de l'adjudication des bancs à l'église de Gouvix, une dame, à coups d'enchères, a obtenu un banc convoité par d'autres. Comme c'était son droit, elle a fait mettre un cadenas à la porte. L'autre dimanche quelle n'a pas été sa surprise, en arrivant, de voir son banc occupé par quatre personnes et le cadenas enlevé. Elle nous demande si on a le droit de procéder ainsi. Évidemment non, et il pourrait en cuire à celui qui a commis cette effraction, (fût-il le curé lui-même), si la réclamante poursuivait l'affaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
Est-ce pour cela que l'abbé Lamy, les a avancées dimanche, ou pour ne pas manquer le coche qui devait le conduire vers des paroissiens moins grincheux que ceux de Gouvix. . (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1894 - Rosettes et rubans. - M. Gabriel Le Comte, avocat, conseiller général, délégué cantonal à Falaise, est nommé officier de l'instruction publique. — MM. Paul Le Bray, maire de Gouvix, président de la délégation Cantonale, et Arsène Michel, maire de la Rivière-St-Sauveur, délégué cantonal sont nommés officiers d'académie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1895 - Tribunal de
Falaise.
- Gérard
Poulain, 48 ans, journalier, né à Gouvix, outrages aux agents, 8
jours de prison. —
Victor Houssin, 38 ans, épicier à Mesnil-Villement, détention d'engin
de pêche prohibé. 10 francs d'amende. —
Victor Le Bailly, 67 ans, pêcheur à Mesnil-Hubert, détention d'engin de
pêche prohibé. 5 francs d'amende. —
Auguste Martin, 52 ans, journalier à Norrey, outrages envers un
commandant de la force publique, 24 heures de prison. —
Ernest Boutrois, 19 ans, journalier à Courcy. Pêche à la main, 5
francs. —
Jean Hamel, 32 ans, charpentier à Meslay, vol, 6 mois et relégation. — Henri Jardin, 26 ans, marchand forain â Falaise, coups et outrages aux agents, 2 mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1896 -
Sales farceurs. -
A Gouvix, près Bretteville, pendant la nuit on a rempli d'ordures
la boîte aux lettres. Les auteurs de cette sale farce sont
recherchés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1896 - Affaires de mœurs. - Julien Liard, 28 ans, garçon boulanger à Saint-Pierre-sur-Dives, attentat à la pudeur sans violences sur une petite fille de 8 ans, a été condamné à 6 ans de réclusion. Défenseur, Me Engerand. —
Georges Lemarinier, 23 ans , journalier à Gouvix, attentat à la pudeur
sans violences sur une enfant de moins de 12 ans 1/2, a été acquitté
grâce à l'énergie de son défenseur, Me Chéron,
du barreau de Lisieux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Cadavre retrouvé. -
Le
sieur Pierre Aubert, 72
ans, propriétaire à Saint-Germain-le-Vasson, dont nous avons annoncé la
disparition dans notre
Juin 1899 - Brûlé vif. - Le sieur Louis Davot, sacristain de Gouvix, près Bretteville-sur-Laize, se trouvant indisposé, dimanche, était resté au lit. En rentrant de la messe, sa femme l'a trouvé étendu près du foyer de la cheminée, le corps complètement carbonisé. Davot aura voulu se lever pour attiser le feu et, pris d'étourdissement, sera tombé dans l’âtre, sans pouvoir se relever, ayant été assommé par le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 - Mort de misère. -
Le nommé Gérard Poulain, né à Gouvix, âgé de 52 ans, a
été trouvé mort par le sieur Mary, fermier à la Vallée, près
Falaise, qui lui avait
donné l'hospitalité pour la nuit. Gérard Poulain était un braconnier
endurci, il ne comptait pas moins de 53 condamnations.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Les Saints de glace. - Les saints de glace, tant redoutés par les jardiniers, tombaient les 11, 12 et 13 mai. Ils se sont faits sentir par une recrudescence de froid, accompagné de tempête. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1900 - Grave affaire. - Il y a deux ans, le nommé Alphonse Gervais, 36 ans, journalier à Gouvix, avait été arrêté sous L’inculpation d'actes ignobles sur ses deux fillettes, Gabrielle et Louise, 10 et 7 ans. Gabrielle s'étant rétractée, il fut mis en liberté. Aujourd'hui, Gabrielle l'accuse de nouveau et déclare que c'est parce que son père l'avait menacée de la tuer qu'elle s'était rétractée il y a deux ans. Gervais a été écroué à Falaise. L'enquête dira si les accusations de la fillette sont fondées. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février 1907 - Les vols. - - Les vols de zinc et de tuyaux de descente se continuent dans cette contrée, mais on connaît maintenant les auteurs de deux délits semblables commis encore tout dernièrement au préjudice de deux propriétaires de Gouvix, les voleurs n'ont fait du reste aucune difficulté pour avouer. Le 19 janvier, le sieur Jules Marie constatait la disparition d'une feuille de zinc recouvrant un puits situé dans son jardin. N'ayant aucun soupçon, il ne porta pas plainte lorsque le 29, il était informé que cette feuille de zinc était en possession du sieur Legentil, marchand de chiffons à Bretteville-sur-Laize, qui déclara l'avoir achetée le 23 janvier pour la somme de 1 fr. 50 à un individu, domestique chez une veuve Lebray et ayant déclaré se nommer Bazin. Cet individu, qui se nomme en réalité Ernest Lenormand, âgé de 22 ans, avait cru bon de prendre ce nom de Bazin, qui est celui d'un ancien domestique de ferme parti depuis longtemps. Il n'a fait aucune difficulté pour avouer le vol en se reconnaissant, également l'auteur de la soustraction frauduleuse de 20 mètres de gouttières dans la propriété de la marquise de Champagne, à Gouvix. Il ajouta qu'il avait commis ces vols de complicité avec un nommé Jules Lebailly, âgé de 18 ans, journalier, demeurant actuellement à Cauvicourt. Il
se partageaient ensuite le produit de la vente. Ce dernier a pleinement
confirmé les aveux de son complice avec qui il aura à répondre devant
dame justice. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1913 - Est-ce le même ?
- Un sieur Anatole Garnier vient d'être
nommé lieutenant des pompiers de Gouvix, près de Bretteville-sur-Laize.
Nous aimons à croire que ce n'est pas le même Anatole Garnier,
condamné pour injures à un garde et pour chasse sur le terrain d'autrui.
Décembre 1914 - La suite de la suite. - Les unes après les autres, les possessions allemandes dans le Calvados sont placées sous séquestre. Quand il n'y en aura plus, ce sera fini, mais comme on en découvre tous les jours de nouvelles, cela peut durer longtemps encore. Voici celles que de récentes ordonnances de tribunaux viennent de placer sous séquestre : 1º Mines de fer de Barbery ; 2º mines de fer de Gouvix ; 3º mines de fer d'Urville ; 4º mines de fer de la Basse-Normandie. M.
Filåtre, inspecteur-adjoint des domaines à Caen, est nommé
administrateur. En outre, à la requête de M. le Procureur de la
République et en vertu d'ordonnance de M. Le receveur d'enregistrement de Trévières a été nommé séquestre de ces biens. - Une fois de plus se pose la question de savoir ce qu'on fera de tout cela. Le rendra-t-on à ses propriétaires ? Ce serait tout de même un comble ! A moins qu'il ne soit au pouvoir des Alboches de nous restituer ce qu'ils nous ont volé, de reconstruire nos villes et nos cathédrales, de rendre les membres à nos blessés et la vie à nos morts. (Bonhomme Normand)
Mars
1917
- L’avidité
allemande. -
Deux prisonniers
de guerre allemands, appartenant au détachement agricole de Gouvix, près
BretteviIle-sur-Laize,
mangèrent des racines de ciguë qu'ils avaient pris pour des racines de
gingembre. Ils ressentirent aussitôt de vives douleurs, et, malgré les
soins les plus empressés, l'un d'eux expira peu après, l'autre en sera
quitte pour quelques jours de soins.
Janvier
1920 -
Accident du travail. -
Un
surveillant des mines de Gouvix, M. Jules Marquer, 45 ans, a eu la main
gauche prise entre deux wagonnets. On l'a conduit à l'hôpital, où on a
dû amputer les doigts atteints.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1920 - Une terrible chute. - Un mécanicien-ajusteur, des Mines de Gouvix, canton de Bretteville-sur-Laize, Victor Lemonnier, âgé de 27 ans, travaillait à un four à griller, lorsqu'il perdit l'équilibre et tomba d'une hauteur de 30 mètres sur une plate-forme. Dans
sa chute, il se se fit de nombreuses blessures. Transporté à l'hôpital,
ce malheureux jeune homme est mort le lendemain, après d'atroces
souffrances. II devait se marier ces jours-ci. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre 1922 - coup de fusil. - Un entrepreneur de Gouvix, canton de Bretteville-sur-Laize, M. Garnier était occupé à atteler, ses chevaux quand Florent Gaugain, journalier à Gouvix, vint lui chercher querelle. L'entrepreneur réussit à se débarrasser de lui à coups de manche de fouet, et continua son travail. Quelques heures après, comme M. Garnier conduisait des tombereaux vides à la carrière, le journalier, qui se tenait derrière une haie, tira deux coups de fusil dans la direction de l'entrepreneur, qui, heureusement, ne fut pas atteint. Interrogé, Gaugain nia avoir tiré. Cepenbant
il reconnaît s'être servi de son arme, mais... pour tuer un chat.
L'enquête continue. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Reconnaissance nationale.
- La médaille d'or de la
Famille française a été accordée aux mères de famille suivantes :
Mmes Fay, à Estry, (13 enfants)
Novembre 1923 - Idée d’ivrognes. - Deux ivrognes de Barbery, canton de Bretteville-sur-laize, Jules Lefresle, 40 ans, propriétaire, et Auguste Blin, 29 ans, journalier, se trouvaient près le calvaire de Gouvix, lorsque passa la voiture de Mme Caroff, d’Ernes, qu'accompagnaient sa fille et Mlle Huet. Soudain
l'idée vint aux poivrots d'arrêter la voiture. Se disant agents de la
police volante, ils fouillèrent tout, cherchant de la fraude. Ne
trouvant, rien, ils menacèrent les dames et voulurent se faire remettre
de l'argent. Ils reçurent 30 fr. de Mme Caroff. Mais, à ce moment
arrivèrent des gendarmes. A leur vue les deux hommes se troublèrent. Ils
rendirent l'argent à Mme Caroff qui requit les gendarmes et fil arrêter
les deux hommes. Leur méfait pourrait bien avoir des suites.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1926 -
Attaqué et volé.
-
Il y
a environ
un mois,
M. Paul
Arthur,
domestique
chez M.
Filmant,
fut attaqué
sur la
roue de
Gouvix
par un
groupe
de trois
individus
qui lui
enlevèrent
sa montre
et sa
chaîne.
N'ayant
du parvenir
à reconnaître
ses agresseurs,
M. Arthur
ne porta
pas plainte.
Or, ces
jours derniers,
il fit
la rencontre
de M.
Hays, bijoutier
à Bretteville-sur-Laize,
qui lui
demanda
s'il avait
perdu ou
vendu
sa montre,
car on
la lui
avait apportée
à réparer. M. Arthur est rentré en possession de son bien. L'enquête continue.
Mars
1927 -
Cheval méchant. -
En soignant des chevaux, M. Norbert Filmont, cultivateur à Gouvix,
a été cruellement mordu par l'un deux qui lui a fait une grave blessure
avec arrachement des chairs.
Mai 1930 - Encore un mineur tué ! - Aux mines de Gouvix, six ouvriers , sous les ordres de M. Sthephin, surveillant, soulevaient un chariot pour le replacer sur les rails, quand l'un des ouvriers dut actionner la commande d'un taquet d'arrêt et la berline se renversa. L'ouvrier polonais Wadislas Karmiski, 33 ans, soit touché par un bloc tombé de chariot, soit ayant glissé sur le sol, fit une chute de 75 mètres et se tua. Le malheureux était marié et père de deux enfants.
Avril
1937 -
Des carriers se mettent en grève.
-
Les
vingt-cinq ouvriers carriers de l'Entreprise Raux, à Gouvix et
Saint-Germain-le-Vasson se sont mis en grève par solidarité avec un
ouvrier congédié pour s'être absenté de son travail durant un jour
sans autorisation. (Source :
Le Moniteur du
Octobre
1937 -
On
a inauguré hier un monument à la mémoire des victimes des Ancrais. –
Il y a
un an que se produisit, aux Aucrais, dans la carrière dont le nom sonne
maintenant comme un glas, la terrible explosion qui coûta la vie à vingt
ouvriers . C 'étaient : Ambroise
Decroix, Norbert Decroix, frère du précédent ; Clair Guérin, Lurovie
Luno, Arthur Ducrocq, Maurice Arrhien, Arthur Pannel, Lucien Mesure, de
Cauvicourt. Gaston
Vivien, Gustave Furet, Léon Lamotte, de Gouvix. Eugène
Dorel, de Soumont-Saint-quentin. Julien
Dumas, de Potigny. Maurice
Marie, Georges Laidet, de Maizières. Roger
Suriray, Noël Fray, Jules Hébert, de Langannerie. Georges
Lamotte, de Bretteville-sur-Laize. Constant
Lemarié, de Saint-Germain-le-Vasson. Tous
Français, à l'exception de Luno, Sarrois réfugié, en instance de
naturalisation. Leurs
camarades de travail eurent la pieuse pensée de commémorer le souvenir
des victimes en érigeant un monument sur le lieu de leur tragique destin.
La Société Métallurgique
de Normandie tint à s'associer à ce projet et offrit le terrain où
devait s'élever le monument, constitué par un monolithe en granit de
Vire, portant gravés les noms
des victimes, avec l'inscription suivante : «
Aux victimes de la catastrophe des Aucrais, 22 octobre 1936 ». Il
se dresse en bordure de la route nationale n° 158, de Caen à Falaise, à
une centaine de mètres du lieu de l'accident. L'inauguration en a eu lieu
hier matin, avec la plus grande
simplicité, mais avec toute la dignité que commandait un tel souvenir.
L'invitation, faite par le délégué ouvrier, avait été adressée aux
maires des communes endeuillées par la catastrophe et à leur conseil
municipal, à l'exclusion de toute personnalité politique ou
syndicaliste. Dans
l'église de Cauvicourt, que remplissait une foule émue débordant jusque
dans le cimetière, un catafalque avait été dressé. M.
le chanoine Hédé, vice-chancelier de l'évêché de Bayeux, célébra le
service funèbre chanté par la maîtrise locale et rehaussé par des
morceaux de circonstance, exécuté, par l'excellente harmonie de la
S.M.N., de Mondeville dirigée par M. Delarue. Mgr Adam, vicaire
général, spécialement délégué par Mgr Picaud, évêque de Bayeux,
donna l'absoute. Et un imposant cortège se forma sous le soleil clair
pour gagner l'emplacement du monument. L'harmonie
ouvrait la marche, suivie du clergé comprenant outre les personnalités
citées, MM. le chanoine Renouf, doyen de Saint-Sylvain ; l'abbé
Romen, curé de Langannerie ; l'abbé Ranvillet, curé d'Urville,
desservant de Cauvicourt ; les enfants des écoles de Cauvicourt ;
les veuves et les familles des victimes ; les personnalités. Les
prières liturgiques dites, le monument béni, Mgr Adam prononça une
délicate allocution. M.
Rouër, au nom de la S.M.N. dit son émotion de se retrouver, en ce
tragique anniversaire, au milieu de ceux qui pleurent de chers disparus,
et dont la fidélité à leur souvenir est attestée par le monument
destiné à le perpétuer. Après avoir remercié toutes les
collectivités, toutes les personnalités qui au lendemain de la
catastrophe, apportèrent à ceux qu'elle avait éprouvés le témoignage
de leur sympathie et de leur solidarité, le directeur général de la
Société Métallurgique de Normandie remercia les camarades de travail
des victimes de leur pieuse initiative, à laquelle la S.M.N. a tenu à
s'associer, il remercia aussi les ouvriers des usines de Colombelles dont
les M.
Puges. au nom de M. le Préfet, s'associa à cette manifestation du
souvenir et s'inclina devant le monument érigé à ceux qui ont donné
l'exemple du travail consenti jusqu'au sacrifice, devant les familles
inconsolées. Il associa les morts du travail des Aucrais à tous les
morts pour de nobles causes. La
musique joua des airs funèbres, puis des couronnes furent déposées au
pied du monument. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1937 - Un septuagénaire est écrasé entre une auto et un
tombereau.
–
Un peu
avant 19 heures, un tombereau rentrant des champs suivait la route d'Urville,
conduit par son propriétaire, M. Blet, cultivateur à Gouvix qui marchait
à hauteur de la tête du cheval et tenait à la main un feu rouge.
Immédiatement derrière le tombereau suivait l'ouvrier agricole Léon
Brunet, 72 ans, travaillant chez M. Blet. Survint dans le même sens, une automobile conduite par son propriétaire, M. Devardon, boucher à Saint-Germain-le-Vasson. Apercevant devant lui le feu rouge oscillant tenu par M. Blet, le boucher crut avoir affaire à un cycliste, reprenant sa place sur la droite de la route, il mit ses phares en code pour doubler et se trouva tout à coup en présence du tombereau roulant à quelques mètres devant lui. M.
Devardon freina, mais la distance était trop courte pour que la collision
puisse être évitée. Elle se produisit donc, peu violente, puisque M.
Blet continua sa route sur une cinquantaine de mètres sans se
rendre compte de l'accident. Celui-ci cependant avait causé la mort de M.
Brunet qui avait eu le bassin broyé entre le derrière du tombereau
et l'arrière de l'automobile. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Déserteur
du 39e d’infanterie.
- René
L…….., incorporé depuis le 20 octobre dernier au 39e
Régiment d'Infanterie, à Rouen, quitta le 30 décembre ses parents, qui
sont domiciliés à Gouvix, pour rejoindre son corps, après avoir passé
près d'eux une permission de sept jours. Il arriva à la caserne, un peu
pris de boisson, resta un quart d'heure seulement dans la chambre et,
escaladant le mur du quartier, alla se promener en ville. Le lendemain,
il prit le train en gare d'Oissel et descendit à Caen. De là, il vint à
Gouvix, mais il n'osa pas entrer chez ses parents et pendant plusieurs
jours se cacha dans la campagne, couchant dans une meule de paille et
vivant de pain et de conserves. Les gendarmes de
Bretteville-sur-Laize l'ont arrêté. Il a été reconduit à son corps. L……..
met son acte sur le compte de l'ivresse et du chagrin qu'il avait eu de
quitter ses parents. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril 1938 - La second Babel du Calvados - Comme Potigny, Babel du Calvados, la commune de Gouvix possède sur son territoire des mines de fer qui ont attiré de nombreux travailleurs étrangers. Le dernier recensement a donné les chiffres suivants : Espagnols
: hommes 7, femmes 3, enfants 14 ; Italien : homme 1 ; Lithuaniens : homme
1, femme 1, enfants 2 ; Russes : hommes 5, femme 1, enfants 9 ;
Février 1939 - On liquide à bon marché les gares du Calvados. - Le Conseil général du Calvados, par les soins de sa commission départementale, a fait procéder ces derniers temps, par adjudication, devant des notaires, à des ventes des gares de l'ancien réseau du chemin de fer du Calvados. Jusqu'à
présent, ces ventes ont produit la somme de 264 350 fr., et le détail
s'établit de la façon suivante : Falaise-État, 51 .300 fr. :
Falaise-route de Caen, 10 600 fr. ; Urville,
4 200 fr. ; Saint-Germain-le-Vassy, 14 800 fr. ; Fontaine-le-Pin, 4 500
fr. ; Gouvix, 4 500 fr. ; Ifs, 5 000 fr. ; Villers-Canivet, 4 300
fr. ; Saint-Martin-de-Fontenay,
4 000 fr. ; Balleroy-Bourg, 6 000 fr. ; Balleroy-Pont, 7 000 fr. ;
Saint-Loup-Hors, 10 100 francs ; Subies, 5 500 fr. ; Noron, 7 700 fr. ; Le
Tronquay, 3 600 fr. ; Castillon, 5 000 fr.
; Planquery, 7 100 fr. ; Sully, 10 000 fr.; Commes, 10 500 fr. ; St-Vigor,
20 300 fr. ; Graye-sur-Mer, 24 000 fr. ; St-Jean-des-Essartiers, 7 000 fr.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Le Canton de Bretteville-sur-Laize a été ravagé. - L'orage de mercredi a causé dans la région de Bretteville-sur-Laize un véritable désastre. Plantations et cultures ont été littéralement anéanties par la chute de grêlons, dont nous avons parlé hier et dont la densité était telle qu'au plus fort de l'orage, il était impossible de distinguer quoi que ce soit à une distance de quinze mètres, ont déclaré des témoins. Parmi les communes les plus atteintes, on cite : Cesny-Bois-Halbout, Meslay, Acqueville, Barbery, Fresney-le-Vieux, Moulines, Bretteville-sur-Laize, Gouvix, Saint-Germain-le-Vasson, Urville. Fontaine-le-Pin, Cinteaux, Langannerie, Cauvicourt, Rouvres, Maizières. Estrées-la-Campagne, Bretteville-le-Rabet, Soignolles, Saint-Sylvain, Fierville-la-Campagne, Bray-la-Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Condé-sur-Ifs, Vieux-Fumé, Magny-la-Campagne, Ernes, Escures-sur-Favière, etc... D'innombrables vitres ont été brisées dans les agglomérations : aux Mines de Gouvix, on en compte plus de 500. Quantité de volailles et plusieurs bestiaux, surpris par la montée rapide des cours d'eau — qui, en certains endroits atteignent près d'un mètre —. ont été noyés. La tornade, qui suivait la direction S.-O.-N.-E., s'est abattue sur une largeur de sept kilomètres environ, envahie en dix minutes par une trombe d'eau. Les dégâts sont particulièrement importants à la Fromagerie Bourdon à Barbery. Portes et fenêtres ont été arrachées, les meubles emportés, un coffre-fort, pesant plus de 200 kilos, a été soulevé du sol et renversé, dans la maison d'habitation. Dans la fromagerie elle-même, 12 000 camemberts en cours de fabrication, ont été perdus, des moules à fromages ont été retrouvés à plus de 3 kilomètres de l'établissement. Surprises dans une cuisine, deux femmes ne réussirent à se sauver qu'en se hissant, l'une sur un fourneau, l'autre sur un évier. A Moulines, chez M. Flais, un mur de 25 mètres de long sur 80 centimètres d'épaisseur, a été abattu. Routes
et chemins ont été partout défoncés et plusieurs rendu s
impraticables. (Source
: Le Moniteur du
Juin 1939 - Les dégâts de l’orage du 7 juin. - Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 miilion ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr. Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été
faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000
fr. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février 1940 - Turbulente jeunesse. - Pendant que le journalier Maurice Duval, 51 ans, demeurant à Gouvix, montait un pressoir sur la place du village des gamins du quartier, qui auraient été beaucoup mieux à l'école, chipaient des pommes. A le chipaient des pommes. A leur tête était le jeune M…. qui a 14 ans et use plus de souliers que d'outils. Un
sac
ayant crevé,
il fut
invité à
ramasser les
pommes qui
s'échappaient mais,
il le fit
d'une seule
main, en
se payant
la tête
de Duval,
lequel lui
envoya un
bout de
bois dans
les jambes,
dit l'inculpation.
Décembre 1940 - Occupation. - Fin 1940, Gouvix est occupé par les Allemands d'un détachement de la 21e Panzerdivision.
Janvier
1943
- Un
drame à Gouvix.
- En face de l'église
de Gouvix, presque au bout d'une cote abrupte, habitait Mlle
Hélène Peschet, 50
ans, épicière et débitante, sœur
et belle-sœur de Mme et M. Prestavoine, le sympathique chef de la
rubrique sportive de « La Presse Caennaise ». Dernièrement,
sa voisine, Mme Pensibis, surprise de ne pas la voir et de constater que
ses volets restaient clos, alerta le maire. Celui-ci fit ouvrir la porte
par un serrurier. Dans la salle du débit, rien d'anormal ; mais dans la
chambre à coucher, un affreux spectacle attendait les visiteurs :
Mlle
Peschet gisait,
morte, sur le sol, les pieds contre la porte d'entrée.
L'enquête et l'autopsie ont révélé que la commerçante avait reçu sur
le nez un violent coup de poing qui l'a fait tomber à la renverse, mais
cette chute sur le pavé n'a probablement, pas provoqué la mort, par
suite d une fracture du crane : le décès serai du, en effet, à la
frayeur de Mlle Peschet qui, se voyant attaquée,
aurait été victime d'un arrêt du cœur, il a été établi que la
malheureuse victime (dont une main portait des traces de boue) avait
expiré peu de temps après son Or,
ce soir-là, quand les derniers consommateurs quittèrent, le débit, il
n'y avait plus personne avec Mlle
Peschet. Celle-ci,
qui jouissait de l'estime générale, passait aussi pour riche.
Peut-être l'appât d'un « bon coup » à faire, a-t-il tenté le
meurtrier : rôdeur, ivrogne ou individu de moralité douteuse, de toute
manière un consommateur attardé. Mais alors, on ne s'explique pas
qu'aucune marchandise n'ait disparu, pas même le tabac et les cigarettes
: de plus, on a retrouvé 18 500 fr. cachés en divers endroits. La
seule explication plausible jusqu'à présent est la suivante : voyant
Mlle Peschet s'en aller dans sa chambre, ou elle ramassait sa caisse,
l'agresseur qui venait de consommer
l'y aura suivie et assommée pour s'emparer de l'argent. Mais pris de peur
devant la mort, subite de sa victime, il se sera enfui sans rien prendre,
refermant, soigneusement la porte derrière lui et emportant la clé.
C'est sur ces vagues données que la gendarmerie poursuit ses recherches
pour identifier puis arrêter l'auteur de cet acte horrible, qui a
soulevé dans la région un émoi bien compréhensible. On
recherche, notamment, un jeune habitant de Gouvix, disparu depuis le soir
du drame.
Août 1944 - Bataille de Normandie. - À la mi-août, la 1re division blindée polonaise et des éléments d'infanteries polonais, des détachement d'unités canadiennes prennent le hameau de Cité. Les Allemands retranchés dans la Kommandantur, au château d'Outrelaize, font barrage pour la progression sur les communes d'Urville et de Barbery. Les Polonais lancent une offensive et prennent le bourg de Gouvix, lancent un assaut contre le château et ne rencontrent presque aucune résistance. Les Allemands ont fui. Ils continueront les combats deux kilomètres plus loin à Urville. Les Polonais ont ouvert un passage dans le mur défensif de la forêt de Cinglais.
Septembre
1947 -
Un tragique accident de chasse.
–
Le jour de l’ouverture, M. Georges Noury, 40 ans, demeurant à
Gouvix, qui manipulait imprudemment son fusil en présence de M. Émile
Peschard, commerçant au même lieu, a tué celui-ci d’une balle en
plein cœur. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Un camion capote. - Au lieu-dit « le Calvaire », à Gouvix, en donnant un brusque coup de volant pour éviter, dans un tournant une dame Beaufort, 57 ans, servante au château de d'Outre-Laize, M. Louis Motte, 36 ans, transporteur à Dives, a provoqué le dérapage du camion qu’il pilotait et qui capota. M.
Motte et sa femme qui l'accompagnait sont sortis indemnes de l'accident,
par contre, un autre occupant du véhicule, M. Jean Pierson, de la
Délivrande a été légèrement blessé, il a reçu les soins du docteur
Galmot de Bretteville-sur-Laize. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Un échange de mauvais procédés.
- Mme
Allais, de Gouvix, a signalé aux gendarmes qu'elle avait été blessée
à la tête de deux morceaux de brique lancés par sa voisine Mme Yvon
Plekam. Celle-ci soutient qu'elle a été provoquée par la plaignante qui
lui aurait jeté des cailloux. (Source : Le Bonhomme
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Falaise. Canton de Bretteville-sur-Laize. - Bretteville-sur-Laize (C. A.) ; Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1949 -
On découvre un stock d'explosifs.
-
Une importante quantité d'explosifs a été découverte au
domicile d'un ouvrier métallurgiste de Gouvix, Henri Pannel, 28 ans.
Pannel à déclaré qu'il voulait les utiliser pour fendre des bûches. Il
sera poursuivi. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1949
-
Un grave accident aux mines de Gouvix.
-
Un
bloc d'un mineur, s'étant détaché de la galerie des fours a écrasé la
jambe droite de M. Etienne Marie, 38 ans, de Laize-la-Ville. Le blessé a
été conduit à l'hôpital de Caen. On craint une amputation de la jambe.
( Le Bonhomme Libre ) |
|||
|
|||
![]() |
![]() |
||
Environs de Bretteville-sur-Laize (Calvados) GOUVIX - Porte d'entrée du Château d'Outrelaize |
|||
|
|
||
|