Août
1848 -
Nouvelles Normandes.
- Au moment où un terrible fléau exerce ses ravages
dans l’Europe orientale, nous ne saurions trop recommander à nos
concitoyens les mesures d'hygiène habituellement en usage à I’époque
des fortes chaleurs.
Nous
voulons parler du nettoiement des rues et de l'arrosage, soit par les
soins de la ville, soit par ceux des particuliers. La propreté de
l'intérieur des maisons des rues et des places doit être exigée dans
un intérêt de salubrité publique ; aussi appelons-nous sur ce point
l'attention et la sollicitude de l'autorité municipale.
Nous
l'invitons également à donner à la police urbaine les ordres les plus
sévères pour empêcher la vente des fruits encore verts ou gâtés :
l'usage immodéré des fruits malsains et indigestes a toujours été
considéré comme une des causes les plus fréquentes de nos maladies,
surtout dans la saison où nous sommes. (source Journal de Honfleur)
Avril
1867 -
Un décret. -
Par décret impérial du 6 avril, la commune de
Grainville-sur-Odon est autorisée à emprunter la somme de 1000 francs
pour le paiement de terrains incorporés au chemin d'intérêt commun
n° 22 et au chemin vicinal ordinaire n° 3.
Juin
1868 -
Un suicide. -
Vendredi 4 juin, le sieur Félix Jeanne, dit Vincent, âgé de 60
ans, journalier, à Grainville-sur-Odon, s'est brûlé la cervelle à
l'aide d'un fusil. La cause de ce suicide et dit-on, un affaiblissement
du cerveau.
Septembre
1869 -
Fait
divers.
- Un
incendie dont la cause est inconnue a éclaté lundi dernier à
Grainville-sur-Odon, vers minuit, et consumé deux corps de bâtiments
à usage d'habitation, deux étables et une cave, appartenant à MM.
Charles Tirard, journalier, à Joseph Asse, fabricant de dentelles, el
à la veuve Pierre Hue. La perte approximative est
évaluée à 4,000 francs. Le tout était heureusement assuré.
Décembre
1869 -
Fait divers.
- Dans
la nuit de mercredi à jeudi, un incendie a éclaté à
Grainville-sur-Odon, dans une maison d'habitation, composée d'un
rez-de-chaussée, chambre au premier, grenier au-dessus, et de deux
autres compartiments.
Des
renseignements recueillis, il résulte que l'incendie a pris naissance
dans un grenier placé au-dessus d'une des caves et dans lequel il y
avait des objets de chauffage. L'immeuble appartient à M. Félix
Godefroy, et le mobilier à MM. Eléonore et Alfred Marguerie. Cet
incendie laisse ces familles dans la plus affreuse misère.
Février
1870 -
Fait divers.
- Le
4 de ce mois, vers minuit, un incendie dont la cause est inconnue, a
éclaté à Grainville-snr-Odon et consumé un corps de bâtiment à
usage d'écurie,
cave, etc..., etc., appartenant aux nommés Michel Le Val, maçon, et
Madeleine Rozée, veuve Mesnil, tricoteuse.
Mars
1873 -
Tirage au sort.
-
On procède en ce
moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service
militaire obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une
certaine importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus
élevés ne feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils
passent avec succès, au corps leurs examens.
Les jeunes gens qui tireront les numéros les plus bas, 1, 2, 3,
etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à la guerre fixera
suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque année, feront
cinq ans de service.
Mai
1873
-
Les Événements.
- Samedi
soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République
française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE
MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Août
1873 -
Glanage.
- Au
moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de
cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et
fermiers pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres
de la commune qu'ils habitent râteler et grappiller après
l'achèvement de la récolte.
C’est
une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce
n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir
qu'ils accomplissent.
Août
1873 -
Incendie.
- Le
22 du courant, vers 4 heures 1/2 du soir, à Grainville-sur-Odon, un
incendie a consumé un corps de bâtiment servant de maison
d'habitation, grange, étable et écurie, appartenant à la nommée
Marie Geneviève Duras, veuve Leval, propriétaire. Les pertes
s'élèvent à la somme de 5.340 fr. Cet incendie est dû à
l'imprudence du jeune Louis Hamel, âgé de 7 ans, petit-fils de la
veuve Leval, qui, en jouant avec des allumettes, a mis le feu à de la
paille de colza qui se trouvait dans la cave.
Août
1873
- Condamnation.
- Joseph-Ernest
Mesnil, 41 ans, épicier à Grainville-sur-Odon, 100 fr. d'amende pour
l'ouverture, sans autorisation, d'un débit de boissons à consommer sur
place. L'inculpé attirait les pratiques en les prenant au collet, ce
qui a déplu à certaines qui l'ont vendu.
Décembre
1875
-
Incendie. -
Jeudi
soir, un incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à
Grainville-sur-Odon et a consumé la toiture et le plancher de trois
maisons, une partie du mobilier et du bois de chauffage qu'elles
contenaient, le tout au préjudice de MM. Abraham-Pierre Marie et Joseph
Mesnil, propriétaires. Perte 6 000 francs.
Décembre
1875
-
La neige. -
Le
froid est rigoureux partout, en France c'est la région du Midi qui est
la plus éprouvée. Marseille, Agen, Nimes, Montpellier, Limoges sont
sous la
neige.
Dans
le Calvados, du côté de Bayeux, la neige a atteint dimanche, une
épaisseur de 55 centimètres, région de Caen, 20 centimètres ; de
Lisieux, 8 centimètres. Plus on avance vers Paris, plus la couche
diminue, à partir de Serquigny, elle couvre à peine le sol.
Novembre
1878
-
Une triste noce. -
M.
Charles Duclos, âgé de 72 ans, propriétaire à Caen, rue d'Auge, 40,
s'était rendu le 28 octobre, à Grainville-sur-Odon, pour assister au
mariage d'une de ses nièces. Le maire, pour procéder à cet acte
civil, n'ayant pas le papier timbré nécessaire, retint les invités
jusqu'à 7 heures et demie du soir, dans la salle de la
mairie, éclairée par une chandelle à la baguette. En sortant dans
l'obscurité, M. Duclos tomba dans le vide d'une hauteur de 2 m. 10, et
se brisa la colonne
vertébrale. Trois jours après,
il expirait.
Juin
1889. -
Tentative d’assassinat.
- Le
nommé Joseph Blanchet, 21 ans, demeurant à Grainville-sur-Odon
attendait la fille Clain à la porte de son domicile. Ne la voyant pas
sortir, il s'introduisit de force chez elle et la frappa avec un couteau
à la poitrine.
Heureusement,
son corset put amortir le coup, et ses vêtements furent seuls
déchirés. Blanchet a été aussitôt arrêté et écroué. (Bonhomme
Normand)
Mars
1893 -
Enfant noyé. -
Samedi
l'après-midi,
les époux Lepetit,
journaliers à Grainville-sur-Odon, étant à leur domicile,
s'aperçurent tout à coup que leur petit garçon, Desirè-Léopold, qui
jouait dans la cour, à peu de distance de leur maison, venait de
disparaître. S'étant mis aussitôt à sa recherche, ils le
découvrirent dans une mare située à 20 mètres de leur domicile, où
il s'est noyé. (Source
B.N.)
Décembre
1894 - Le froid.
-
Il fait un froid glacial
depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est
tombé et le froid a déjà fait des victimes. (source
B. N.)
Décembre
1894 - Un écrasé.
-
Le sieur Émile Lair, 40 ans, cultivateur à Tracy-Bocage, était
allé, à Cheux, chercher de la paille avec le cheval et la voiture de
l'un de ses amis. En revenant, il étais assis en avant, sur le
brancard. En passant à Grainville-sur-Odon, le cheval prit le galop et
Lair tomba sous l'une des roues qui lui broya la tête. (source
B. N.)
Avril
1896 -
Précoce voleuse. -
Dimanche matin, la
nommée Louise Bertheaume, 16 ans, de Grainville-sur-Odon, profitant de
l'absence de la sœur Saint-Bernardin, institutrice, s'introduisit dans
l'école par effraction et déroba divers objets, notamment un drap, des
serviettes, foulard, des pots de confitures, un crucifix.
Elle a été arrêtée.
Août
1897 -
Terribles accidents. -
La meunière
du moulin de Méhot, à Grainville-sur-Odon,a été prise dans les
engrenages du moulin et a eu un bras broyé en entier et la tête
contusionnée. Son état est grave.
—
Une vachère, de Sainte-Honorine-des-Pertes, allait traire, quand sa
voiture a versé, la roue lui a passé sur le cou et a lésé la colonne
vertébrale. L'état de cette femme est très grave.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Incendies. -
D'un
corps de bâtiment de 50
mètres de Iong, au sieur Louis Yon, à Grainville-sur-tidon. 2 700
gerbes de paille ont été brûlées. La cause du sinistre
doit être attribuée à un enfant qui jouait avec des allumettes.
Pertes, 7 000 fr.
—
D'un bâtiment au sieur Lafosse, à la Bigne. Pertes. 700 francs. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Vols d’animaux. - Une
jument de 800 fr. a été
volée au sieur Morel, propriétaire à Sainte-Marguerite-des-Loges,
près Livarot. On lui a volé en même temps 44 francs de lapins.
—
Un cheval de 150 fr. a été volé au sieur Pierre Quintaine,
propriétaire à Aignerville, près Trèvières.
—
On a volé, la nuit, dans un herbage,
à Grainville-sur-Odon, près Tilly-sur-Seulles, une génisse de 400 fr.
au préjudice du sieur Edmond Daudeville, cultivateur à Cheux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Suicides.
-
Le
sieur Auguste Lemarchand, 31 ans, cultivateur, demeurant chez son père,
à Grainville-sur-Odon, canton de Tilly-sur-Seulles, a été trouvé,
couché sur son lit et baignant dans le sang. L'infortuné s'était
tiré un coup de revolver dans la bouche. Le palais était troué par la
balle. Il tenait encore dans la main son arme chargée de cinq autres
coups. La mort a été instantanée. On ne connaît pas les motifs qui
ont déterminé le malheureux à mettre fin à ses jours.
—
Le sieur Lassalle, âgé de 42 ans, ouvrier couvreur en chaume à
St-Philbert des-Champs, prés Blangy, s'est pendu, à Norolles, dans le
grenier d'un bâtiment où il travaillait. C'est un faneur qui, en
montant se coucher dans le grenier, a trouvé le cadavre du
désespéré.
—
Le sieur Edouard Reniondin, journalier à Touques, s'est pendu. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 - Suicides. - Le sieur Louis Lemoine,
79 ans, cultivateur à Grainville-sur-Odon, près Tilly-sur-Seulles,
s'est donné la mort avec une arme à feu. La cause de ce suicide est
inconnue.
—
Le sieur Jacques Delamare, propriétaire à Rubercy, près Trévières,
a mis fin à ses jours en se tirant un coup de revolver dans la tête.
On ignore la cause de ce suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Incendies. -
Un
violent incendie, dont les
causes sont inconnues, s'est déclaré à Livry, près Caumont, et a
consumé deux bâtiments à usage de grange. L'un, de 20 mètres de long
sur 6 de large, était exploité par le sieur Marais ; l'autre, de 28
mètres de long sur 6 de large, appartenait à la dame Vaussy, qui en
jouissait. Ils contenaient 13 000 kilos de foin, 2 000 gerbes de blé et
d'avoine et divers outils aratoires.
Les
pertes s'élèvent, pour le sieur Marais, à 3 000 fr. ; pour le
propriétaire, le sieur
Folliot, à St-Georges-Montcoq (Manche), à 10 000 fr. ; pour la dame
Vaussy, à 4 000 fr. Le tout est assuré.
—
Par la foudre, d'une maison d'habitation au sieur Martin, à
St-Pierre-la-Vieille. Pertes, 9 500 fr. Assuré.
—
De 400 bottes de paille et de bourrées au sieur Goubin, à
Grainville-sur-Odon. Pertes, 300 francs.
—
D'une machine à battre au sieur
Thomas, à Mouen. Pertes, 1 800 fr. Assuré. — D'un bâtiment à usage
de grange au sieur Madeleine, à Saint-Pierre-de-Mailloc. Pertes, 3 000
francs. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Suicide. -
Michel Lemasson, 57 ans, domestique à Grainville-sur-Odon,
s'est tué d'un coup de fusil sur son lit.
Quand
on l'a trouvé, il avait encore entre les mains le fusil dont il avait
enlevé le fût pour atteindre plus facilement la détente avec son
pied.
On
a trouvé un billet par lequel il laissait à une bonne, Marie Soucy, 15
ans, sa montre, son linge et son fusil.
Le
midi, en dînant, Lémasson avait dit : « Je vais envoyer le fils de
mon père dans le champ du repos ». Il avait menacé de mort un autre
domestique qui avait voulu lui enlever son fusil. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1914 - Les
monuments historiques du Calvados. - Voici,
d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les
monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre
1913, pour le département du Calvados :
Grainville-sur-Odon,
Clocher et le chœur de l'église ;
Grisy : Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy ; Honfleur :
La Lieutenance, Église Sainte-Catherine. Portail de l'église
Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye : Parois de la voûte
du transept gauche de l'église, revêtues de fresques classées ;
Jurques : Dolmen dit " Pierre Dialan " ; Langrune : Église ;
Lion-sur-mer : Clocher de l'église ; Lisieux : Église Saint-Pierre,
Église Saint-Jacques, Maison dite " le Manoir de François 1er
", rue aux Féves, Maison dite " le manoir de salamandre
", rue aux Féves. Maison dite " le manoir du pâtissier
", dans l'ancienne rue Basse-Boucherie ; Longues :
Église de Marigny ; Louvières : Église ; Luc-sur-mer : Clocher
de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière ;
Maizières :
Église, etc....
Mars
1916 -
Le temps qu’il fait. -
Depuis
trois jours, on est
entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver commence. De
l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que
d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus
que des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué
autour de nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres
bourgeonnent, les oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux,
fleuronne, car il a un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui
légendaire des Tuileries va en dessécher de
jalousie.
Avril
1916 -
Pour faire sauter. -
Georges
Lemazurier,
17 ans, journalier à Grainville-sur-Odon, entrait, l'autre jour, chez
l'adjoint d'Amayé-sur-Orne, M. Lefèvre, et lui déclarait qu'il était
envoyé par un commandant du 36e pour faire des essais
d'abatage d'arbres au moyen de cartouches de dynamite. Sur ces
entrefaites, arrivèrent un militaire nommé Beluet et M. Thomasse fils,
qui apprirent à M. Lelèvre que l'individu qui l'entretenait
venait de faire sauter une borne kilométrique et deux arbres, près du
Pont-du-Coudray. M. Lefèvre fit aussitôt fouiller Lemazurier, qui fut
trouvé porteur de vingt-neuf cartouches de dynamite, de dix-neuf
détonateurs, de vingt mètres de cordon Brikford et de divers autres
objets. Interrogé sur la provenance de ces explosifs, Lemazurier
prétendit qu'il s'était approvisionné, la nuit, au dépôt de la mine
ouvert, suivant son expression, à tout venant. L'affirmation de
Lemazurier est certainement exagérée,
car nous sommes persuadés que l'administration des mines de Saint-Rémy
a dû prendre les précautions nécessaires pour empêcher l'accès de
son dépôt d'explosifs.
Novembre
1917 -
La fraude du lait.
-
Encore
une !
La veuve
Langlois,
née
Esther
Lamoureux,
55 ans,
cultivatrice
à Grainville-sur-Odon,
ne s'est
pas contentée
de vendre
son lait
fort
cher.
Elle
a voulu
réaliser
un bénéfice
illicite
et malhonnête
en mettant
de l'eau
dans
son lait,
dans
la proportion
de 14
%.
Le
tribunal
correctionnel
l'a condamnée
à 300
francs
d'amende
et à
l'insertion
du jugement
dans
trois
journaux.
Février
1921 -
Un cinquième d’eau !
-
La
dame Marie Morin, veuve Patrice, 52 ans cultivatrice à
Grainville-sur-Odon ayant mouillé son lait, dans la proportion de 20 a
22 % est
condamnée par le Tribunal de Caen a 15 jours de prison et 1 000 francs
d’amende plus l'insertion dans le Bonhomme Normand et l'affichage
pendant 7 jours à son domicile et à la mairie de Grainville.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Les désespérés.
- Un
ouvrier de la minoterie Bunel, à Grainville-sur-Odon, Théophile L'Olivier,
56 ans, s'est pendu dans une pièce du deuxième étage du moulin.
Lorsque M. Bunel l'a découvert, le corps du désespéré était froid
et sa mort remontait à plusieurs jours.
—
Dans une crise de neurasthénie, M. Albert Etasse, 64 ans, cultivateur
au Theil, canton de Vassy, s'est pendu dans son grenier à foin. Il
était célibataire.
—
M. Émile Dolorme, 60 ans, cultivateur à Maisoncelles-sur-Ajon, canton
de Villers-Bocage, profitant de l'absence de sa femme, s'est suicidé
d'un coup de fusil dans la tête.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1927 -
Enfoncez-vous ça dans la tête. -
Une discussion a éclaté entre une
domestique de ferme, Marie Leroy, 15 ans, et une journalière, la femme
Poret, 40 ans.
À
bout d'arguments, cette dernière saisissant brusquement une bouteille
la brisait sur la tête de son adversaire, qui a été assez
sérieusement blessée.
Février
1928 - La
cambriole.
- Un
vol
par
effraction
a
été
commis
mardi
dernier
7
courant
à
Grainville-sur-Odon
dans
une
maison
inhabitée
appartenant
à
Marie
Bertheaume
institutrice,
demeurant
à
Saint-Martin-de-Fontenay.
Les
auteurs
du
cambriolage
sont
deux
gamins,
13
ans
et
12 ans
dont
les
parents
habitent
Grainville-sur-Odon
et
qui
accomplissent
depuis
quelques
temps
des
méfaits
semblables
en
faisant
l'école
buissonnière.
Ils
se
sont
introduits
dans
la
dite
maison
mardi
dernier
pour
la
seconde
fois,
après
avoir
descellé
un
contrevent
et
brisé
plusieurs
carreaux.
Ils ont
fouillé
plusieurs
meubles
et dérobé
différents
objets.
Il y
a six
mois
déjà,
ils avaient
visité
cet immeuble
sans
rien
y voler.
Le jeune
Soucy,
parait
avoir
agi par
entraînement
et sans
préméditation,
tandis
que Leroy
convoitait
un butin
qu'il
désirait
posséder
avant
de se
mettre
à travailler
au sortir
de l'école.
Les parents
des deux
garnements
ignoraient
ces agissements.
Mlle
Bertheaume
estime
son préjudice
à 200
francs.
Avril
1931 -
Subvention.
- Le Conseil
général, et la commission des travaux publics, donne acte à M. le
Préfet de la répartition de la subvention de 60.000 fr. accordée par
le département aux communes s'imposant des sacrifices pour l'entretien
des édifices classés. Il estime que ce crédit de 60.000 fr. est
notoirement insuffisant pour un département qui contient tant de
richesses artistiques et invite la commission des Finances à prévoir
une augmentation de crédit dans l'établissement du prochain
budget.
Subventions
pour la ville de Grainville-sur-Odon.
— Réfection de la
couverture du clocher et du versant sud de l'église 1.500 fr.
Janvier
1932 -
Accident d’auto à Grainville.
- Le
29 décembre, à 22 heures, les gendarmes de Langannerie étaient
prévenus qu'une automobile était couchée sur le côté droit
de la route nationale de Falaise à Caen, et que des personnes, prises
sous l'auto, appelaient au secours. MM. Lemercier et Lemaître,
gendarmes se rendirent immédiatement sur les lieux et prévinrent, en
passant, M. Laitier, médecin à Langannerie, qui les accompagna.
En
arrivant sur les lieux, les gendarmes de Langannerie y trouvèrent leurs
collègues de Potigny, et aidés de ceux-ci, dégagèrent le conducteur,
M. Vanderschuren Henri, demeurant à Caen, rue Caponière, 172, et M.
Montreuil, débitant à Ifs. Ce dernier a été légèrement blessé ;
M. Vanderschuren a été simplement contusionné. Ils ont reçu les
soins de M. Laitier. La voiture a subi peu de dégâts. Les
automobilistes venaient de Falaise et allaient à Caen. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1936 -
Sur la route. -
Sur
la route de Caen à Grainville, un cycliste, M.
Paul Dubosq. journalier, sans domicile fixe, obliquant brusquement sur
sa gauche, s'est jeté contre
une automobile pilotée par M. Moulin, boucher à
Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Blesse
a la tête, le cycliste a été transporté à l’hôpital de
Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Deux autos se
retournent. -
Vu
accident s'est produit sur la route de Caen à Vire, sur le territoire
de la commune de Grainville-sur-Odon.
M.
Maurice Savin, demeurant à Caen 5, rue de l'Ancienne-Comédie,
conduisait sa voiture automobile dans laquelle se trouvaient, à ses
côtés, Mme Poitier, et deux amis, M. et Mme Marie, de Caen, lorsqu'il
fut obligé de se ranger pour laisser le passage à une voiture qui
voulait le doubler.
Au
cours de cette manœuvre, cette voiture, qui était pilotée par M.
Camille Chauvin, 55 ans, épicier à Cahagnes, fut vraisemblablement
accrochée par la voiture de M. Savin, qui alla culbuter dans le fossé,
a une quinzaine de mètres du lieu du dépassement. Continuant sa route,
la voiture de M. Chauvin décrivit plusieurs courbes prononcées sur la
route, allant de droite à gauche, pour revenir sur la droite
complètement en travers de la chaussée et finalement, se coucher sur
le côté, à 54 mètres de l'auto de M. Savin. Dans cette position,
la voiture se déplaça encore d'une dizaine de mètres avant de
s'immobiliser complètement.
Les
occupants des deux voitures étaient tous plus ou moins sérieusement
blessés. Aux côtés de M. Chauvin, se trouvaient sa fille et son
gendre. Mme et M. Georges Martin, et un ami, M. Léon Françoise,
de Honfleur. Un bébé de trois mois se trouvant dans la voiture de M.
Chauvin, est seul sorti indemne de l'accident.
Les
blessés ont été transportés par des automobilistes de passage à la
clinique de la Miséricorde, à Caen, où ils ont reçu des soins
empressés. Leurs blessures ne présentent, sauf complications, aucun
caractère de gravité. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Aux producteurs de betteraves.
-
MM.
les Agriculteurs du Département qui ne croient pas pouvoir se procurer,
dans leur région, la main d’œuvre nécessaire pour le
binage et le démariage des betteraves, sont priés de faire connaître
à l'Office Départemental de Placement et de main-d’œuvre, rue
Georges-Lebret, à Caen, avant le 21 mars courant, le nombre d'ouvriers
devant être occupés à ces travaux, ainsi que les conditions de
salaires.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1937 -
Un cycliste est grièvement blessé.
-
Hier soir, vers 19 heures, sur la R. N. 175, une automobile
pilotée par M. Arthur Testulat, 28 ans, clerc d'avoué à Dieppe, a
heurté et renversé un cycliste, M. Moisson, marchand de peaux de
lapins à Maltot. Grièvement blessé au visage, M. Moisson a été
transporté à l'hôpital de Caen. La gendarmerie a ouvert une enquête.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1939 -
Tribunal correctionnel. –
Le 13 juin 1939, Léger Alfred, 38 ans, cultivateur à Éctot,
a heurté avec sa voiture automobile, l'auto conduite par M. Deslandes
dans un carrefour, à Grainville-sur-Odon. M. et Mme Vauvrecy ont été
blessés. Léger, assisté de Me Lebonnois a été condamné
à 25 fr. d'amende avec sursis et à 5 fr. d'amende pour infraction au
Code de la route. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Une femme est sérieusement brûlée dans une rixe.
– Le
nommé Lepage, marchand forain, sans domicile fixe, a porté plainte à
la gendarmerie de Tilly-sur-Seulles contré le nommé Léon Fint,
demeurant à Évrecy, et son frère Marcel, demeurant à Grainville. Ces
deux personnages avaient eu une discussion avec le forain et l'avaient
frappé.
Mme
Lepage qui attend un bébé reçut également des coups et dut être
transportée à l'hôpital de Caen. Une enquête a été ouverte. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1948 -
Un traversin bien rembourré.
- S'étant
absenté de son domicile avec sa famille,
M. Camille Boulon, cultivateur à Grainville-sur-Odon, avait placé sous
son traversín de son lit un
cheque et une liasse de billets de banque d’une valeur de 35000
francs. A son retour le magot avait disparu, (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Tilly-sur-Seulles.
- Tilly-sur-Seulles
(D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ;
Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ;
Juvigny (R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville (R) ;
Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu (R) ;
Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes (R).
(Source : Le Bonhomme Libre) |