1er Juillet 2025 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE
DU CALVADOS |
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GRANDCAMP - MAISY |
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Canton de Isigny-sur-mer |
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« Des
actes dirigés contre les intérêts des forces d'occupation ont été
commis dans les régions côtières. Les coupables ont été punis ou
attendent leur punition, selon les droits de guerre qui prévoient la
peine de mort. Je préviens catégoriquement la population de la côte
de ne pas se laisser provoquer à des activités qui entraîneraient la
peine de mort, tant pour leurs auteurs comme pour toutes leurs
complicités. L'interdiction
de la pêche a été relevée, tenant compte de la situation économique
de votre région et du ravitaillement de la France, mais si ce geste
reste mal compris, ou si les actes précités se répétaient, la
population entière aurait à subir selon le droit de la guerre, les
représailles les plus dures. Méfiez-vous
des provocateurs irresponsables, qui ne sont pas des français, votre
sort et celui de votre pays est entre vos mains. Ne vous livrez pas à
des intêrets qui ne sont pas les nôtres, ne vous laissez pas
entraîner et proposez-vous à tous les actes dont vous auriez à
regretter les conséquences ».
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le
chef des Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a
pris l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent
depuis quelque temps au-dessus
des départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces pigeons
avec des nouvelles. Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie. A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche. Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».
Janvier
1942 -
Une inspection. -
L'amiral Denis de Rivoyre est venu inspecter l'École de Pêche
de Grandcamps, créée il y a quelques mois. Dans cette école, les
études seront réparties sur 3 ans et un examen sanctionnera les
études. Le diplôme de sortie sera indispensable à celui qui voudra
assurer le commandement d'une barque, quelle qu'elle soit. L'inspection
terminée, une réunion intime a réuni autour de l'amiral, MM. Gibrat,
Boutrois, Revelet, Longuemare, Lejeune, Le Ruyer, Letordinier, Ray,
Puillon. L'amiral s'est particulièrement intéressé au sort des
prisonniers et a insisté pour que les pécheurs se hâtent de
s'organiser en communauté, selon les modalités de la loi sur les
corporations. De
jeunes marins de Grandcamps, de la Jeunesse Maritime Chrétienne, sur
l'initiative de M. Jacques Le Ruyer, ayant obtenu un don de mazout de
divers patrons et
Janvier 1942 - L'entrée en zone interdite. - La préfecture rappelle que toutes les demandes d'autorisation d'entrée ou de séjour dans la zone côtière interdite du Calvados doivent être adressées par l'intermédiaire du maire de la commune, aux Kreiskmmandant compétentes. Par conséquent, les intéressés ne doivent en aucun cas s'adresser directement ou se présenter à la Feldkommandantur.
Janvier
1942 -
Grande pêche et pêche côtière.
- 1°
L'exercice de la grande pêche et de la pêche côtière est soumis à
l'autorisation écrite des Marinebefehlshaber Kanalkuste und
Westfrankreich (Commandant en chef de la Marine allemande sur la côte
de la Manche et de la France occidentale), qui, chacun pour sa
circonscription, établiront les permis de pêche par les soins
des services désignés par eux à cet effet. 2°
Ce permis entraînera les obligations suivantes : a) les
patrons des bâtiments doivent annoncer auprès du Service de
surveillance compétent ; le départ, en temps opportun et aussitôt
rentrés, le retour de leur bâtiment, en spécifiant le résultat de la
pêche. b) il est interdit de le garder à bord d'un bâtiment de
pêche des postes émetteurs de T. S. F.. c) La pêche ne peut
être exercée que pendant les heures fixées et au dedans des rayons
délimités par les « Marinebefehlshaber
Kanalkuste und Westfrankreich ». 3° Les Marinebefehlshaber Kanalkuste und Westfrankreich donneront les ordres détaillés pour leurs circonscriptions après s'être mis d'accord avec le Militaerbeflshaber in Frankreich.
Août
1942 -
Épaves de la mer. - Le « journal
officiel » contenant les ordonnances du
Militaerbefehlshaber in Frankreich publie le texte suivant : Ordonnance
du 15 juillet 1942, concernant la déclaration des épaves de mer. En
vertu des pleins pouvoirs qui m'ont été conférés par le Fuhrer und
Oberster Befehlshaeber der Wehrmacht. J'ordonne ce qui suit : 1°
Toute personne ayant connaissance d'une épave rejetée par la
mer devra la déclarer immédiatement à une autorité allemande.
Il faudra indiquer la nature de l'épave, le lieu où elle se trouve et
les circonstances de sa découverte. 2°
Dans les localités où il existe un bureau de Zollgrenzschutz
(service de douane frontière) ou une Hafenuberwachumgsstelle (service
de contrôle portuaire), la déclaration susvisée devra être
adressée à un de ces services. 3°
Toute personne qui, par défaut de déclaration, contreviendra
aux prescriptions de l'alinéa 1 du paragraphe premier sera punie
d'emprisonnement et amende ou de l'une de ces peines. La présente ordonnance entre en vigueur dès sa publication.
Août
1942 -
Sauveteurs récompensés. - Au
cours d'une réunion intime, en présence des membres du comité du
canot de sauvetage,. M. L. Boutrois a remis des Le prix Valère et Gabrielle Arnoult a été décerné à M. Louis Fiant ; le prix Raoul Guérin à M. Marcel Gosselin. Ces attributions de prix sont motivées par le motif suivant : « Le 23 novembre 1941, à Grandcamp-les-Bains, se sont jetés à l'eau pour secourir un enfant tombé à la mer, et, malgré un fort ressac, ont réussi à le sauver. » (Bonhomme Normand)
Août 1942 - Note aux commerçants. - La Préfecture a eu son attention attirée par les autorités d'occupation sur les faits suivants : depuis un certain temps des commerçants exigeraient des soldats de l'Armée allemande, des autorisations de la Feldkommandantur pour l'achat de diverses denrées telles que du papier à lettres ou d'emballage, ainsi que pour des objets de verrerie, etc… Il est rappelé aux commerçants que de semblables autorisations ne sont réclamées que pour la vente des marchandises contingentées dont la délivrance aux consommateurs est subordonnée à la présentation des cartes de rationnement. (Bonhomme Normand)
Octobre 1942 - L’accès en zone côtière. - Désormais, les habitants du Calvados qui n'ont pas leur domicile ou leur résidence habituelle dans la zone côtière interdite ne peuvent y accéder que munies d'un laissez-passer spécial, à l'exception toutefois des jeunes gens de moins de 16 ans. Les demandes de laissez-passer devront être présentées sur un formulaire spécial au Maire du lieu de résidence ; elles ne seront délivrées que pour une localité déterminée, et pour un court délai. Elles ne seront attribuées que pour des raisons impérieuses, à l'exclusion de toutes questions personnelles ou familiales. Les personnes résidant en zone côtière interdite qui délaissent leur domicile, même pour un laps de temps très court, doivent être en possession d'une carte d'identité et d'un certificat de résidence délivrés par le Maire de la localité ; ces certificats ne pourront être remis qu'aux personnes résidant en zone côtière interdite depuis plus de six mois. Les personnes de la zone côtière interdite qui transféraient leur habitation en dehors de cette zone ne peuvent y retourner qu'avec une autorisation de la Kreiskommandantur de Caen. Les personnes qui désirent changer de domicile à l'intérieur de la zone côtière interdite doivent solliciter l'autorisation préalable de la Kreiskommandantur. Seuls les habitants de la zone côtière interdite peuvent à l'avenir, et munis à la fois de leur carte d'identité et du certificat de résidence prescrites, se rendre dans les zones côtières des départements limitrophes. Toutes les autorisations spéciales pour l'exercice du commerce ambulant dans la zone côtière interdite sont annulées. Ces mesures sont rigoureusement appliquées a partir du 8 octobre, et toute personne qui se mettrait en contravention avec la présente réglementation se verrait infligée des peines sévères. (Bonhomme Normand)
Octobre
1942 -
L’accès en zone côtière. - Dans
le Calvados, la zone côtière interdite est délimitée de la façon
suivante, d'Est en Ouest : A la limite du Calvados et de l'Eure, le Sud
de la route nationale 815 jusqu'à l’intersection avec la route
nationale 179 et 834, Pont-l'Évêque (exclus) à la sortie ouest de
Pont-l'Évêque, sud de la route La ligne passe ensuite au Nord de l'agglomération de Troarn (exclus) puis, à la sortie de Troarn, le Nord de la R.N. 815 jusqu'à Démouville (exclus), Cuverville (inclus), Hérouville (inclus) et reprend le Nord de la R.N. 13 à la sortie ouest de l'agglomération de Saint-Germain-la-Banche-Herbe (exclus), au-dessus de St-Vigor-le-Grand (exclus) pour traverser la R.N. 13 à Vaucelles et aller rejoindre le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg en passant entre Cussy (inclus) et Barbeville (exclus) puis Cottun (exclus), Crouay (exclus), Blaye (inclus), à partir de ce point, le Sud de la voie ferrée Paris-Cherbourg jusqu'à sa sortie ouest du département. Cette
délimitation n'est donnée qu'à titre indicatif. Des écriteaux en
Français et en Allemand indiqueront de façon précise la délimitation
de la zone interdite. (Bonhomme Normand)
Janvier
1943
- Faits
divers.
- M.
Pierre
Bachelet, 55 ans, marin-pêcheur à Grandcamp, péchait un soir, sur un
« picoteux », devant Geffosse-Fontenay, avec son fils Fernand,
24 ans, récemment rentré de captivité, et la femme de celui-ci,
âgée de 21 ans. Surpris
par l'obscurité, les trois pêcheurs durent s'égarer et leur bateau,
touchant au rocher et sombra. Des appels furent perçus par d'autres
marins mais, dans la nuit profonde, on ne put les localiser. Ce n'est
que deux jours après, que les trois corps ont été retrouvés sous les
rochers de Maisy. Détail navrant : La jeune Mme Bachelet avait reçu le matin même, son permis pour pêcher. Ce drame, qui frappé une famille très estimée, a jeté la consternation dans la région grandcopaise.
Janvier
1943 -
Vols de bestiaux. -
Les
gendarmes d'Isigny ont arrêté Marcel Hue manœuvre à La Cambe, pour
vol de deux vaches à Grandcamp et à Cardonville, vendues 7 000 et 4
500 fr. au marché noir. Il a été écroue à Caen. (Bonhomme Normand)
Mai 1943 - Faits divers. - Dimanche dernier, M. Charles Chardon, 39 ans, patron pêcheur à Grandcamp, qui se trouvait à Isigny, s'apprêtait à regagner sa barque quand, à la suite d'un faux mouvement, croit-on, il tomba du haut du quai pour venir s'abîmer dans son bateau où il resta inanimé. Alerté, un médecin arriva avec le matériel de sauvetage, mais tous les soins furent inutiles : Le malheureux avait succombé à une fracture du crâne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1943 - Sauveteurs à l'honneur. - Lors de sa dernière réunion, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés a décerné le Prix Eugène-Degand, avec médaille de bronze, à deux marins-pècheurs de Grandcamp, MM. Louis Fiant et Marcel Gosselin, lesquels, le 23 novembre 1941, se sont jetés à l'eau tout habillés pour sauver un enfant de 6 ans, tombé à la mer. M. Boutrois, président du Comité de Grandcamp de la Société Centrale de Sauvetage, a remis aux sauveteurs les prix décernés, en les félicitant de leur dévouement.
J’ai l’honneur de vous faire connaître que des exercices de tirs auront lieu sur la côte le 6 juin 1944 de 7 heures à 9 heures, en direction de la mer entre Grandcamp-les-Bains et Manvieux. Les
habitants devront rester à l’abri et le bétail est à retirer des
herbages. La
présence de bateaux de pêche est interdite dans la zone maritime
dangereuse. (Source Arch. du Calvados)
Juin
1944 -
Les Forces anglo-américaines effectuent des opérations de
débarquement sur la côte normande.
- Les
forces anglo-saxonne a ont commencé hier matin des opérations et
débarquement sur les côtes normandes. Plusieurs
divisions de parachutistes ont été lancées sur le territoire
français. Elles ont été immédiatement attaquées, et des combats
acharnés se sont déroulés.
L'assaillant
a subi des pertes extrêmement lourdes. Les forées expéditionnaires
britanniques sont composées de troupes britanniques, américaines et
canadiennes, placées sous
le commandement du général Montgomery. Quatre
divisions de troupes parachutées ont été lancées sur les côtes, a
l'extrémité de la baie de la Seine. 33 chars lourds, que l'assaillant
avait débarqués, ont
été détruits. Dans
la région de Cherbourg, une contre-attaque
allemande s'est déroulée arec succès. Les pertes des Angla-Saxons ont
été très élevées. Des parachutistes ont été lancés sur
les îles de Jersey et de Guernesey, où de violents combats se sont
engagés avec les troupes de couverture, qui ont détruit toutes les
forces assaillantes. Les
Centres d'attaque. -
Les trois principaux centres de débarquement sont : 1° A
l'embouchure de l'Orne ; 2° A l'embouchure de la Vire ; 3° La région
de Carentan. Les
pertes britanniques. -
On apprend ce matin que, dans l'ensemble, les mesures de riposte
ont permis aux troupes allemandes
de maintenir tout leur dispositif de défense. De source britannique, on
évalue à 25 000 les pertes anglo-saxonnes pour la journée d'hier. Un
croiseur britannique coulé. -
Un croiseur britannique a été coulé au large de Saint-Vaast. Un ordre du jour du général Eisenhower. - Londres. - Le général Eisenhower a adressé aux troupes placées sous ses ordres un ordre du jour dans lequel il déclare : « Votre combat sera difficile, car vôtre adversaire est bien équipé, bien entraîné et se battra avec acharnement ». (Source : Cherbourg-Éclair)
Juin
1944 -
Un appel du maréchal Pétain au pays.
- Le
maréchal Pétain s'est adressé hier par la radio au pays. Voici
l’essentiel de l'appel du Chef de l'État : « Français ! »
Les forces anglo-saxonnes sont aux prises avec l'armée allemande
sur notre sol. Fonctionnaires,
cheminots, ouvriers, demeurez fermes à votre poste pour assurer la vie
du pays. Français,
obéissez aux ordres de votre Gouvernement légal et ne commettez aucun
acte susceptible d'attirer sur vous de tragiques représailles. La France ne se sauvera qu'en observant la discipline la plus rigoureuse. Les autorités allemandes vont être amenées à prendre des dispositions spéciales dans la sone de combat. Acceptes cette nécessité, je vous en conjure. (Source : Cherbourg-Éclair)
« Français,
Les
armée, angle saxonnes s'efforcent d'aborder notre territoire. C'est sur
notre sol qu'il veut porter le combat. Une
nouvelle épreuve est imposée à la France par ceux qui disent vouloir
la libérer, mais commencent par la détruire. Notre
pays n'a qu'une politique, celle conclue avec le vainqueur, d'une paix
dans l'honneur. C'était celle de Montoire. Certains
Français ayant quitté notre sol, ont préféré une politique plus
aventureuse. D'autres
ont livré la terre d'Afrique aux armées d'Invasion. Français, vous
êtes des victimes innocentes livrées aux Anglais. Notre pays va
connaître demain de nouvelles exodes
et
de nouveaux ravages. J'ai
éprouvé ce matin une grande tristesse. Un général américain s'est
adressé à vous et vous a donné des ordres. Les
Français n'ont a recevoir des ordres que du gouvernement français. Les
fonctionnaires ont reçu leurs directives. Elles se situent dans le
cadre de l'armistice de Montoire, dans celui des droits des gens
et fixent à chacun son rôIe. Français,
à cette heure où la guerre est portée à nouveau sur notre
territoire, montrez par votre attitude digne et disciplinée que vous
penser à la France et qne vous ne penser
qu'à elle ». (Source : Cherbourg-Éclair)
Décembre
1944 -
Le déminage des zones côtières.
- Les populations côtières sont invitées à donner aux
agents de l'Inscription Maritime dans les ports tous les détails sur
les zones minées par les allemands ainsi que sur
l'emplacement
des mines isolées qu'elles peuvent connaître afin que des mesures de
déminage soient entreprises.
Avril 1945 - Un dundee heurte une mine et sombre avec son équipage. - Mercredi matin, le dundee « Angelus » appartenant à Pierre Gouye, de Grandcamp-les-Bains, était parti au large avec la flottille du port. Vers 18 heures, une forte explosion était entendue de terre, c’était « l’Angelus » qui sautait sur une mine, engloutissant les six membres de son équipage. Le
patron, Pierre Gouye, 33 ans, les matelots Fiant, 35 ans, Marcel
Gosselin, 50 ans, Jacques Lemagnen, 26 ans, Louis Boudart, 20 ans,. Le
cadavre du mousse, le petit Pierre Gouye, 13 ans, a été retrouvé et
ramené par le bateau du patron Frédéric Gouye.
Mai
1945 -
Cinq enfants fauchés
par l’explosion d’un obus.
- Plusieurs enfants
de Grandcamp s’étaient rendus au fort Samson, à Maissy, où des
munitions ont été abandonnées par les allemands. Un obus de D.C.A.,
que l’un des imprudents dévissait pour se procurer de la poudre à
fait explosion tuant les jeunes Henri Léger, 11 ans, et
Septembre
1945 -
le charbon.
- Le coupon n° 2 de
la carte de charbon « chauffage » 1945-1946 pour foyers
domestiques sera mis en vigueur dans les communes bénéficiaires,
à compter du 24 septembre. Chacun de ces coupons n° 2 donnera
droit à l’achat des quantités ci-après : Carte S (1 personne),
50 kgs ; carte A (2-3 personnes)
100 kgs ; carte B (4-5 personnes) 150 kgs ; carte C ( 6-7
personnes), 200 kgs ; carte D (8-9 personnes), 250 kgs ; carte
E (10-11 personnes), 300 kgs ; carte F (12 personnes et plus), 350
kgs.
Octobre 1945 - Une distinction méritée. - M. Léon Le Bachelet, secrétaire de la mairie de Grandcamp, vient d’être nommé chevalier de la Légion d’Honneur. Grand mutilé de la guerre 1939-40, M. Le Bachelet était déjà titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre. Nos félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1945 - Est-ce le monstre du Loch-Ness ? - Un poisson, comme on n’en a jamais vu sur nos cotes, vient d’être capturé par M. Chardon, de Grandcamp-les-Bains. Il s’agit d’un poisson de quatre mètres de longueur et pesant une tonne semblant appartenir à la catégorie des dauphins. La gueule est édenté, les bronchies sont abritées dans cinq colliers, formant un volant autour du cou. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1945 - Après la catastrophe d’Asnières. - Chargé d’enquêter sur la catastrophe d’Asnières, M. le général Lee, de l’aviation américaine, a terminé son inspection en parcourant les localités de la région où sont entreposées les munitions. Un plan d’enlèvement accéléré de ce dangereux matériel a été établi, ce qui ne mourra être noyé dans les ports d’Isigny et de Grandcamp sera détruit, par explosions fractionnées, sur la plage entre Saint-Laurent et Fierville. Contrairement a ce qui avait été prévu, il n’est plus question d’ordonner l’évacuation de trois villages. Nous pouvons être certain que les mesures arrêtées par nos alliés, avec la collaboration des autorités françaises, seront activement menées et entourées de toutes les garanties de sécurité. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1946 - Fatale partie de chasse. - En franchissant un fossé, son fusil à la main, un chasseur, M. Joseph Guéroult, de Grandcamp, a actionné la gâchette de l’arme et a été mortellement blessé par la décharge qui l’atteignit à hauteur de l’épaule droite. Le malheureux est décédé à l’hôpital de Bayeux où il avait été transporté. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
A la mémoire de la « Jeune-Aimée ».
- Ces
jours derniers, le bateau de pêche « Paul-Alfred » a pris
la mer ayant a son bord M. le curé de Après une heure de navigation, le navire stoppa et le prêtre récita les prières des morts tandis que des fleurs étaient jetées sur les flots. Le « Paul-Albert » fit ensuite et par trois fois, le tour de la tombe symbolique puis regagna le port. A l’occasion d’un service funèbre célébré en l’église Notre-Dame par M. l’abbé Bernard, assisté de M. le curé de Maissy et de M. l’abbé Jaqueline, la population de Grandcamp s’est associée au deuil des familles des disparus. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1946 - Au Conseil municipal de Grandcamp. - Le Conseil municipal a habilité le maire pour les formalités d’achat du terrain de sports qui sera mis en vente le 17 octobre à l’audience des Criées du Tribunal civil de Bayeux. Après avoir discuté des réparations à effectuer au monument des victimes de la guerre. L’assemblée a examiné divers dossiers d’assistance et voté le réajustement des traitements des employés communaux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1946 - Bon débarras ! - A la fin du mois dernier, le déminage du territoire de Grandcamp a été terminé. Cet important travail qui a nécessité l’exploration de plus de 200 hectares, dont la majeure partie en labours, a été mené à bien, en une année exactement, par MM. Champeaux, Madeleine, Mariette, chefs démineurs, et leurs équipes, dont on ne saurait trop faire l’éloge. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1946 - La renaissance de la flottille grandcopaise. - Les chantiers Charles Chardon viennent de sortir deux navires jaugeant 10 tonneaux : le « Tumulte » et le « Surcouf ». Un bateau de pêche semblable, « L’Aiglon », a été lancé par les ateliers Louis Longuemare, qui procèdent à l’achèvement d’une autre unité de 15 tonneaux, le « Souviens-toi ». (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Un beau geste des marins de Grandcamp. - Pour remercier l’Entr’aide Française qui leur a fait parvenir récemment des bottes et des équipements divers, les marins-pêcheurs grandcopais ont expédié lundi au siége de l’Association à Caen, deux grandes caisses de raies offertes aux vieux que celle-ci parraine. Inutile de dire que l’envoi a été bien accueilli. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1946 - Un enfant meurt tragiquement. - Venu à Grandcamp, un mareyeur de Cherbourg, M. Boudard, avait installé son fils Paul, âgé de 4 ans, à ses côtés, sur le siége de sa camionnette. Par suite d’une circonstance mal établie, le bambin tomba de la voiture dont l’une des roues arrière lui passa sur le corps. La mort fut instantanée. (Source : Le Bonhomme Libre)
Nous nous associons à l’Entr’aide Française pour crier bravo aux généreux marins. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1947 - Quand les loups se mangent entre eux. – Un prisonnier allemand au service de M. Néel, cultivateur à Grandcamp, Algermusen Martin, possédait une montre en nickel, un médaillon en or et trois porte-feuilles. Il constata l’autre jour la disparition de son bien. Un autre P.G., le nommé Hole, interrogé, déclara tout d’abord qu’il n’était pour rien dans le vol, pressé de questions, il finit par reconnaître qu’il avait dépouillé son camarade et caché son butin dans un buisson où les objets ont été retrouvés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Aux mareyeurs et pêcheurs de Grandcamp. – Les mareyeurs-expéditeurs, Mareyeurs-ramasseurs-expéditeurs et Pêcheurs-expéditeurs titulaires au 1er août 1947 d’une carte professionnelle ou d’un récépissé de dépôts de dossiers sont priés de venir en mairie, avant le 30 août 1947, munis de ces cartes ou récépissés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Le temps qu’il a fait. – Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la météorologie et que nous garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de Vire. Le Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine particulièrement chaude du 11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés. La température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année. La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de ce jour s’est élevée à 325 mm., la plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er février 1946, date de remise en service de la station. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
La renaissance de la flottille grandcopaise.
- Trois
unités viennent de renforcer la flottille du port de Grandcamp :
la « Mathilde-Yvette », d’une longueur de 16 mètres,
venant de Boulogne ; la « Belle-Étoile », de la
Compagnie Harrache, prés d’Isigny, d’une longueur de 12
mètres ; le « Nordége I », longueur 16 mètres est
actuellement en construction dans les chantiers de M. Louis Longuemare,
charpentier de marine à Grandcamp. Il sera lancé avant la fin de l’année.
(Source :
Le Bonhomme
Janvier 1948 - Le lancement d’un chalutier. – On vient de lancer à Grandcamp, le bateau de pêche « Jacques-Henry », patron-armateur Henri Lecourtois et MM. Pelleray et Florina de Laigle, armateurs. Construit
dans les chantiers de M Louis Longuemare, charpentier de marine, le
bateau qui mesure 16 mètres de long et jauge 30 tonneaux sera doté
d'un moteur « Jupiter » à 4 cylindres. L'équipage se
compose de six hommes et un mousse. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - À l'abordage. - Au petit jour M. Jean Marion, patron-pêcheur, rentrait à Grandcamp avec sa barque « Claude Michel », ramenant un chargement de poisson. La mer étant basse, il dut accoster à l'extrémité du port. L'équipage
partie à terre, mais des vols ayant eu lieu récemment le fils Marion
resta à bord. Quelques instants plus tard il a entendu des bruits
suspects. Il se présenta sur le pont où il vit les nommés Ernest
Madelaine et Félix Doutressoulles, marin-pêcheurs, qui transportaient
le poisson dans leur barque accostée auprès du « Claude
Michel ». Interpellés
les deux individus prient la fuite et à force de rames s'éloignèrent.
Se sentant pris au piège ils jetèrent le poisson à la mer. Madelaine
et Anquetil nient les faits. Ils ont été laissés en liberté
provisoire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril 1948 - La renaissance de la flottille grandcopaise. - Un nouveau chalutier de 25 tonneaux le « Souvenez-Vous », construit par les chantiers Macario, de Trouville, vient de prendre rang dans la flottille de pêche de Grandcamp. Actionné par un moteur Dupleix de 100 CV, le bateau sous le commandement du patron Jacques Bouye, comprend un équipage de 6 hommes et un mousse. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Le compas dans l' œil.
-
7 marins grandcopais : MM. Alix Moncel, Roger Alix, Auguste
Fiant, Pierre Françoise, Auguste Lecieux, François Le Renard, et
Gaston Longuemare, ont passé avec succès à Port-en-Bessin, les
épreuves du certificat de capacité à la pêche. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai 1948 - Une heureuse initiative. - Les membres du syndicat des marins de Grandcamp se sont réunis à la Poissonnerie. D'accord avec les mareyeurs, ils comptent réorganiser prochainement le marché du poisson. A cet effet, il sera fait une vente régulière de 6 h. du matin à 9 h. et de 18 h. à 21 h. Dès
qu'une délibération du Conseil en fixera la date, l’avis en sera
donné et on espère que Grandcamp, port renommé de marée fraîche,
avant-guerre, reprendra vite son essor et verra les acheteurs revenir
nombreux s’y approvisionner. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Des récompenses méritées.
- La
Société Centrale de Sauvetage à décerné une médaille de bronze au
patron Auguste Coispel, de Grandcamp et le prix Ernest Hugot à l’armement
canot de sauvetage à l'aviron de la même localité, commandant Gareau.
(Source : Le Bonhomme
Juillet 1948 - Des sauveteurs grandcopais récompensés. - La Société Centrale de Sauvetage des Naufragés a décerné les récompenses suivantes aux marins de la station de Grandcamp : Une
médaille de bronze au sous-patron Coispel Auguste ; les prix Ernest
Hugot et Louise Courant, 1 000 fr., et Émile Robin, 500 fr., à
l'armement du canot de sauvetage « Commandant-Garreau » pour
le secours porté le 16 décembre 1947, au bateau de pêche « JH
Marcouf » échoué à l'entrée du port. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Des soldats du feu à l'honneur.
- Le
gouvernement a décerné des récompenses pour actes de courage et de
développement à plusieurs corps de sapeurs-pompiers de notre
département. La
médaille d'argent de 1er classe a été accordée à celui
de Caen qui perdit treize hommes durant la bataille et ne cessa au
milieu des incendies et des bombardements de faire
preuve des plus belles qualités de dévouement et d'abnégation. Avec
eux nous féliciterons tous leurs camarades du Calvados qui remplirent
avec courage leur périlleuse mission et figurent dans cette promotion
du devoir et de l'héroïsme : Médaille
d'argent de deuxième classe collective
: Les corps de sapeurs-pompiers d’Aunay-sur-Odon, Falaise et
Vire. Médaille
d'argent de deuxième classe à titre posthume
: MM. Chapelain, Grandry, Naudin. Médaille
de bronze collective :
Les corps de sapeurs-pompiers de Colombelles, Grandcamp, et Isigny,
Pont-l’Évêque, St-Pierre-sur-Dives. Médaille
de bronze à titre posthume :
M. Nicol. Mention au corps de sapeurs-pompiers de Bayeux, Beaumont-en-Auge, Courseulles, Deauville, Honfleur, Livarot, Orbec, Saint-Sever et Trouville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Un corps d'élite. - Au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée sur la place de la République, à Grandcamp, en présence de la municipalité, M. Destors, maire de Maisy, conseiller général du canton d'Isigny, a remis la fourragère tricolore aux sapeurs-pompiers de la compagnie de Grandcamp, en récompense de leur dévouement et de leur courageuse conduite durant les opérations du Débarquement. L'assistance se rendit ensuite en cortège au Monument aux Morts où une gerbe fut déposée. Puis un vin d’honneur réunit les personnalités et les héros du jour. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1948 - Deux garnements. - Deux jeunes gens de Grandcamp, Roland Bénard et Eugène Noël, I'un et l'autre sans travail, ont été arrêtés pour vol d’un corps de pompe en cuivre au préjudice de Mme Fafin, même localité. Ils
avaient vendu l'objet à un brocanteur d'Isigny, à qui ils avaient
déclaré qu'ils l'avaient trouve dans un fossé. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Le Comité a décidé d'adresser une demande aux « Courriers Normands » pour la déviation par Grandcamp de la ligne Caen-Carantan et pour le rétablissement des billets directs Paris-Grandcamp-les-Bains. Le Comité a réitéré une protestation près de la Fédération des Groupements Industriel et Commerciaux du Calvados au sujet des impôts excessifs qui écrasent artisans et commerçants. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - La renaissance de notre flottille de pêche. - Une nouvelle unité va bientôt prendre rang dans la flottille de Grandcamp. Un bateau de la Marine américaine acheté par M. Joseph Boudard a pris la mer ayant à son bord, outre le patron et l’équipage, MM. Auffray, inspecteur de la Navigation ; Legallon, Syndic des Gens de Mer, Marion maire de Grandcamp expert-mécanicien. Les essais ont donné entière satisfaction. Les
chantiers Allard de Port-en-Bessin, viennent de lancer pour le compte de
M. Camille Deschamps un bateau de 18 mètres de long, appelé à
renforcer prochainement la flottille
portaise. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - La renaissance de nos flottilles de pêche. - Construite à Boulogne-sur-Mer pour le compte de M. Pierre Cardron, la « Jacqueline-Jean-Paul » est arrivée à Port-en-Bessin où elle recevra ses derniers aménagements. Long de 16 mètres, ce solide bateau prendra définitivement la mer le mois prochain. A Grandcamp, M. l’abbé Delaunay, curé de Maisy, a béni un nouveau chalutier, le « Pierre-Josette », patron Joseph Boudard. Ancien bateau-pompe provenant des surplus américains, le navire a été transformé sur les chantiers Louis Longuemard ; il jauge 38 t. 99 et est propulsé par un moteur de 150 CV. M. Destors, conseiller général et maire de Maisy, et M. Jean Marion, maire de Grandcamp, assistaient à la cérémonie à l'issue de laquelle, selon la tradition, des brioches furent distribuées. On servit ensuite un vin d'honneur. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.
Canton d'Isigny : Isigny-sur-Mer (R) ; Asnières-en-Bessin (R) ; La Cambe (R) ; Grandcamp-les-Bains (R) ; Maissy (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - La renaissance de nos flottilles de pêche. - Construite à Boulogne-sur-Mer pour le compte de M. Pierre Cardron, la « Jacqueline-Jean-Paul » est arrivée à Port-en-Bessin où elle recevra ses derniers aménagements. Long de 16 mètres, ce solide bateau prendra définitivement la mer le mois prochain. A
Grandcamp, M. l'abbé Delaunay, curé de Maisy, a béni un nouveau
chalutier, le « Pierre-Josette », patron Joseph Boudard.
Ancien bateau-pompe provenant des surplus américains, le navire a été
transformé sur les chantiers de Louis longuemare, il jauge 38 t. 99 et
est propulsé par un moteur de 150 CV. M. Destors, conseiller général
et maire de Maisy, et M. Jean Marion, maire de Grandcamp, assistaient à
la cérémonie à l'issue de laquelle, selon la tradition, des brioches
furent distribuées. On servit ensuite un vin d'honneur. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Des énergumène. - Comme
il travaillait sur la route près de Grandcamp, M. Adrien Coquet, 49
ans, cantonnier, demeurant à La Cambe, a été assailli par
les frères Eugène et Jean Anquetil qui lui ont craché au visage et l’ont
roué de coups. Le garde-champêtre de Grandcamp et M. Adrien Legoupil
ont été porté secours à la victime. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Avril 1949 - On se remue à Grandcamp. - Reprenant un projet déjà approuvé avant la guerre par l'administration préfectorale un groupement réunissant les propriétaires de terrains situés en bordure de mer a été constitué sous le titre d' « Association Syndicale des Falaises de Grandcamp-les-Bains » au cours d'une réunion que présidait le maire de la localité et M. Ravelet, président du Syndicat d'Initiative. Ce dernier rappela les destructions causées par les Allemands et l'urgence de faire de nouveaux travaux pour mettre fin aux dégâts commis par l'action des marées. Sur proposition de M. Ravelet l'assistance a ratifié la désignation de M. Bénard, agent d'affaires, comme président du Syndicat. Il sera assisté de MM. Caudon et Longuemare, vice-président ; Mme Liard, secrétaire. M. Pailler, trésorier ; MM. Courtois, Tanquerel, P.-L. Chardon, Ravelet, membres du bureau ; Mme Couespel et M. Françoise, suppléants. En soulignant l'importance de la décision qui venait d'être prise, le maire a assuré le nouveau groupement de son entier concours. Par ailleurs le Syndicat d'initiative et l'Union Commerciale se préoccupent d'attirer les estivants. Un plongeoir et un radeau seraient mis à la disposition des baigneurs, deux concours de sable pour les enfants auraient lieu en juillet et en août. La publication d'un programme de fêtes avec annuaire des marées et indicateur des chemins de fer et autobus est à l'étude. Une
entente est intervenue entre le Syndicat et les Ponts et Chaussées pour
l'installation de panneaux indicateurs en faveur de Grandcamp, qui
seraient mis en place pour le
Avril 1949 - Une villa cambriolée. - Des malfaiteurs ont pénétré, en brisant une vitre, dans une villa de Grandcamp appartenant à M. de Geyer, conservateur des hypothèques à Versailles, et ont emporté pour 50 000 francs de vins, spiritueux et victuailles. Le cambriolage a été découvert par M. de Geyer venu à Grandcamp pour y passer les vacances de Pâques. Les
soupçons se portent sur deux jeunes gens de la localité, Roland
Binard, 18 ans, et Maurice Lebarbenchon, 20 ans, qui protestent
d'ailleurs de leur innocence. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Un sauveteur récompensé. -
La Société Centrale de Sauvetage à décerné une médaille de
bronze à un marin grandcopais, M. Marcel Cottard, patron du « Voyageur ».
Cette distinction lui a été remise dans les bureaux de l'Inscription
Maritime de Grandcamp par M. Boutrois, président de la station en
présence de MM. Jean Marion, maire ; Balouin, officier d'administration
; Le Gallon, Syndic des Gens de Mer. Nos
félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet 1949 - Et le port de Grandcamp. - La représentation parlementaire du Calvados a appelé l'attention du Ministère des Travaux Publics sur le port de Grandcamp, un des principaux port de pêche de la côte normande, qu'il n'est presque plus accessible, même aux barques de pêche. Par gros temps, les marins y risquent leur vie. Il suffit qu'il y ait chaque année perte d'hommes, par suite des mines restant en grande quantité sur les côtes du département, pour que l'on insiste afin que l'abandon du port n'augmente pas le danger et les craintes des familles des pêcheurs. Le ministre a répondu. « Il
est prévu 20 millions de francs pour l'aménagement du port de
Grandcamp, mais des difficultés d'ordre technique se présentent pour
trouver des engins de dragage appropriés aux conditions
locales. »
Août
1949
-
Le Bessin à l'honneur.
-
M. Lejoux,
sous-préfet, a remis dimanche la Croix de guerre à trois localités de
l'arrondissement. Il
s'est d'abord rendu à Asnières-en-Bessin, village presque entièrement
détruit en 1945 par l'explosion d'un dépôt de munitions qui fit 40
victimes dont des prisonniers de guerre allemands, des soldats
américains et cinq habitants de la localité. M. Lejoux à épingler la
Croix de guerre sur un coussin que tenait une fillette dont le père fut
fusillé par les Allemands. Le
sous-préfet a ensuite gagné Grandcamp-les-Bains, auquel
il a remis la même décoration. Ce port joua un rôle important lors
des opérations de débarquement au cours
Août
1949 -
L'armement grandcopais s'enrichit de deux unités. - Deux
nouvelles unités ont pris rang dans la flottille de Grandcamp ; le
lougre « Espérance », de 23 tonneaux, amateur et
patron Françoise Charles, et le dundee « Saint-Pierre »,
mesurant 14 mètres de long et 5 de large, mu par un moteur de 80
chevaux. Venant de Courseulles, ce dernier navire construit à Kiel
« Allemagne » en 1937 appartient à M. Gacouin qui en a
confié le commandement au patron Alexandre Fiant ; son équipage se
compose de cinq hommes et un mousse. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Un malentendu qui dure. - La dame Anquetil, née Suzanne Lachèze, 28 ans, ménagère à Grandcamp, a porté plainte contre son mari, Auguste Anquetil, 30 ans, marin-pécheur. qui l'aurait malmenée et mise à la porte à la suite d'une scène de ménage. Il y aurait parait-il sept ans que la bonne entente ne régnerait pas entre les époux. Anquetil se defend d'avoir exercé des violences mais a reconnu qu'un « malentendu » les séparait. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Une jeune mégère. - Il y a quelques jours à Grandcamp, Mme Vve Anquetil regagnait son domicile en compagnie de son fils Jean, 24 ans. En cours de route, elle fut prise à partie par deux femmes : Suzette et Pierrette Lécluse, 19 ans. Le fils Anquetil s'interposa et emmena sa mère mais bientôt Pierrette Lécluse s'armait d'une grosse pierre qu'elle lança en direction de la dame ; atteint à la tête par le projectile, le jeune homme perdit connaissance et fut transporté dans une maison voisine. En
raison de la gravité de son état il a été hospitalisé à Bayeux.
Pierrette Lécluse a été appréhendée puis remise en liberté
provisoire. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - Un chalutier grandcopais sauve un bateau désemparé. - La semaine dernière le chalutier « Reine-des-Flots », de Grandcamp, qui rentrait à son port d'attache a rencontré dans le N.O. de La Hève le bateau de pêche « Croix-de-Lorraine », de Saint-Vaast-la-Hougue, désemparé de ses voiles et en panne de moteur. Le mauvais temps rendit difficiles les opérations de sauvetage du navire qui dérivait depuis cinq jours et dont l'équipage n'avait plus de vivres depuis 48 heures. Nos félicitations aux courageux sauveteurs grandcopais. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - La valise à valse. - Un soir qu'il y avait bal à l'Hôtel Duguesclin, de Grandcamp, des inconnus ont fracturé la portière d'une auto garée dans la cour de l'établissement et enlevé une valise renfermant 70 000 fr. de tissus. Celle-ci a été retrouvée abandonnée sur la plage de Maisy ainsi que trois coupons. ( Bonhomme Libre )
Septembre 1963 - Des pirates dans la manche. - Un chalutier de Grandcamp prend en remorque un yacht britannique en perdition. A bord, un Australien, photographe à Londres, sa femme et 2 Canadiennes de 22 et 25 ans, qui passent sur le bateau de pêche. Mais, un peu plus tard, l'Australien largue l'amarre. Une barque qui lui propose de l'aide est accueillie à coup de carabine : blessé, l'un des marins tombe à l'eau, ne peut remonter, et doit être ramené à terre en remorque, une corde sous les aisselles... A la dérive, l'Australien passe la nuit à fusiller la côte, avant de s'échouer au matin et d'être arrêté par les gendarmes. Épuisé par 3 nuits sans sommeil dans la tempête, il avait pris les pêcheurs pour des pirates.
Février 1950 - La mauvaise graine. - En décembre dernier M. Maurice Gislard, 36 ans, boucher à Grandcamp, constatait qu'à plusieurs reprises une main mystérieuse avait puisé une somme totale de 7 000 francs dans son tiroir-caisse. Le commerçant ayant acquis la certitude que les larcins avaient été commis par sa jeune bonne, âgée de 14 ans retira la plainte qu'il avait portée. Prise de peur en se voyant découverte, la gamine aurait brûlé l'argent. Le mois dernier M. Gislard était encore victime de vols de 3 000, 1 600 et 1 100 francs mais cette fois la domestique indélicate, prétend être innocente de ces larcins. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - La renaissance de la flottille grandcopaise. - Une nouvelle unité vient de prendre rang dans la flottille de Grandcamp. Il s'agit d'une chaloupe à moteur avant pour armateur et patron M. Jean Chardon. Jaugeant 18 tonneaux, elle mesure 13 m. 34 de long et 4 m. 55 de large. ( Le Bonhomme Libre )
Février 1950 - Des aveux inconsidérés. - Nous avons relaté la semaine dernière qu'à la suite de divers vols d'argent commis au préjudice de son patron, M. Maurice Gislard, boucher à Grandcamp, une jeune bonne âgée de 14 ans avait reconnu un des larcins. De puis elle est revenue sur son aveu qu'aurait provoqué la crainte des gendarmes. La
domestique a repris son service tandis que l'enquête se poursuit. ( Le
Bonhomme
Mars 1950 - Le rétablissement de la criée. - Le comité local, en accord avec le Syndicat des Mareyeurs et le Syndicat des marins, a décidé de rétablir, à dater du 28, mars la vente du poisson aux enchères. La vente aura lieu tous les Jours, de 8 h. à 12 h., et le dimanche. de 6 h. à 9 h. La vente est ouverte à tous les mareyeurs et détaillants exerçant dans le Calvados et pour ceux habitant la Manche dans un rayon de 50 km du port de Grandcamp. Pour renseignements, s'adresser au secrétaire du comité local M. Thérèse, 21, rue Gambetta. ( Le Bonhomme Libre ) Mai 1950 - Des sauveteurs récompensés. - La Société Centrale de Sauvetage a décerné une médaille de bronze au patron Henri Vaudevire, et les prix François-Henry Provensal et Contre-Amiral Buret à l'équipage du canot à rames « Antoine-Thirion » d'Ouistreham qui les 23 et 29 mars 1949 s'est porté au secours de navires échoués. Une
autre médaille de bronze et les prix Echallié et Alfred-Lahire ont
été attribués au pаtron-pêcheur Louis Castel, de Grandcamp,
pour avoir le 17 octobre 1949 prêté assistance au bateau de pêche « Croix
de Lorraine » en difficultés graves depuis cinq jours. (Le
Bonhomme Libre)
Juin
1950
-
Un marin grandcopais reçoit la médaille militaire.
-
Un patron pêcheur de Cherbourg, M. Auguste Boudard,
originaire de Grandcamp où il résida jusqu'en 1926 et durant
l'Occupation, vient de se voir décerner la Médaille Militaire, pour
avoir participé, en mai 1940, comme commandant du chalutier « Isabelle
», au ravitaillement et à l'évacuation de Dunkerque. Nos vives
félicitations. (Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950 -
Pour le port de Grandcamp.
- La
Chambre de Commerce de Caen a appris avec satisfaction qu'à la suite de
ses démarches conjuguées avec celles de l'Administration des Ponts et
Chaussées, la Direction des Ports Maritimes venait d'accorder les
crédits nécessaires pour le désenvasement du Port de Grandcamp. (Le
Bonhomme Libre)
Septembre 1950 - Un canoë fait naufrage près de Grandcamp. - Au cours d'une promenade en mer, pris dans des remous, un canoë monte par un médecin âge de 62 ans, en villégiature à Grandcamp, s'est retourné. Après
avoir nagé pendant 2 heures, le naufragé qui avait tenté de remorquer
son embarcation à l'aide d'une corde, a réussi à atteindre le rivage.
(Le Bonhomme Libre)
Un prolongement du Perré-Promenade donnant même longueur d'accès à la circulation des piétons et des autos sera proposé à l'agrément des Pouvoirs Publics sur toute l'étendue du front de la falaise la plus menacée. (Le Bonhomme Libre)
Septembre
1950
-
Un amateur de fines bouteilles.
- A
Grandcamp, un inconnu a fait main basse sur plusieurs bouteilles de vin
et apéritifs qu'un étudiant parisien, M. Michel Hureau, avait
déposées dans le coffre de son auto en stationnement rue Jules-Ferry.
Préjudice : 15 000 fr. (Le Bonhomme Libre)
Septembre 1950 - Un nouveau chalutier grandcopais. - On vient de lancer à Grandcamp un nouveau bateau « La Providence », pour le compte de M. Ferdinand Leruyer. Le
navire qui a 14 m. 60 de long et 5 m. de large, va être armé pour
naviguer d'ici deux mois. Il a été construit par le charpentier de
marine Louis Longuemare. (Le Bonhomme Libre) |
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27. GRANDCAMP-les-BAINS - Les Barques de Pêche |
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