Août
1733 - Fait divers. - Le 3 août,
baptisés une fille dont on ne connaît ni le père ni la mère par nous
curé de cette paroisse, ayant été trouvée ce jour d'huy sur les quatre
heures du matin, dans un panier qui était attaché avec une ficelle au
poteau droit de notre église, la dite fille couverte d’une mauvaise
couverture de laine et enveloppée de mauvais linges sales, sur l’estomac
de laquelle à été trouvé du sel dans un papier sur le dos duquel est
écrit monsieur Desmonts à Vimoutier chez monsieur Taillefe chapelier.
Le
parrain a été Louis Pluet, la marraine Adrienne Grosset qui l’ont
nommé Marie et ont signé avec nous curé de soussigné.
(Registre paroissial 1733)
Mai
1763 -
Bénédiction d’une
cloche.
– Le
21 mai 1763, nous prêtre curé de Grandmesnil avons béni la grosse
cloche de Grandmesnil, laquelle a été nommé Françoise par moi
Christophe Claude de Tirmois de Prétot, baron de Grandmesnil, conseiller
au parlement de Normandie, chevalier, seigneur de Grandmesnil. Noré, LES
Moutiers, Moulins, St Léger, et autres lieux et noble damoiselle
Françoise Élisabeth de Tirmois de Prétot sa sœur représentés par
Jacques Hugues, garde de la baronnie de Grandmesnil et Françoise Coisel
sa femme lesquels ont signé avec nous. (Registre paroissial 1733)
Novembre
1789 - Les limites respectives desdits départements sont les
paroisses. -
Il a été définitivement arrêter entre Messieurs les députés
du département de Caen et d'Alençon que les limites respectives desdits
départements sont les paroisses dont le détail suit, lesquelles feront
partie du département de Caen : Le
Petit et le grand Treiuttemer (Truttemer-le-Grand) ; Bernière (Bernières-le-Patry) ;
Ruilly (Rully) ; Vassi (Vassy) ; St Germain du Crissous (St
Germain du Crioult) ; Condé-sur-Noireau ; St
Christophe ; Ouilly ; Les Esles Bardel (Les Iles Bardel) ;
Fourneaux ; Cordey (Corday) ; Vignards (Vignats) ; Fourche
(Fourches) ; le Marais ; la Chapelle Chouquet (la Chapelle
Souquet) ; Grandmenil (Grandmesnil) ; Garnetot ; St
Geneviève ; St Germain
de Mongommery (St Germain de Montgommery) ; et la Halle Bourdière
(commune de familly) de sorte qu’au delà desdites paroisses du côté
du departement d’Alençon, celui de Caen ne pourra réclamer aucune
partie du territoire, mais il est entendu que les deux regards* (Voir dans
la marge) font partie de celui de Caen. Fait et arrêté ledit jour et an.
Signé le Cte Louis de Vassy et Belzais de Courmenil.
*
Les paroisses de St
Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau.
(Source : Archives Nationales)
Septembre
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. Lemenuet
de la Jugannière. Audience
du 9 septembre.
Gémi
( Eugène-Paul), journalier, demeurant à Grandmesnil, a commis, avec les
circonstances les plus aggravantes, divers vols d'argent, d'effets
d'habillement et de comestibles, au préjudice de personnes domiciliées,
les unes, à Saint-Germain-des-Sablons et à Garnetot ; les autres, à
Moutiers et à La Cambe.
Il
passe des aveux complets et est condamné à 8 ans de travaux forcés.
(Source :
Le journal de Honfleur)
Février
1860 - Cour d’Assises du Calvados. -
Présidence de
M. le Conseiller Adeline. Audience du mardi 7 février.
—
La fille Baudoin, qui demeure en qualité de servante chez les époux
Bourgel, à Grandmesnil, possède dans la même commune une partie de
maison où elle ne se rend qu'à d'assez
rares intervalles. Le 30 octobre dernier à son retour chez elle, elle
s'aperçut qu'on s'était introduit dans son domicile pendant son absence
et qu'on lui avait soustrait une somme d'environ 460 fr. cachée dans la
paillasse de son lit. Pour commettre ce vol, on avait d'abord ouvert le
contrevent de la croisée du rez-de-chaussée, puis on avait brisé un des
carreaux de la fenêtre, et après avoir fait jouer le loquet qui la ferme
à l'intérieur, on s'était introduit dans la maison en escaladant
l'appui de la fenêtre.
La
fille Baudoin raconta aussitôt à la femme Bourget la soustraction
commise à son préjudice et lui apprit en même temps qu'au nombre des
pièces volées, il en était une de cinq francs facile à reconnaître,
parce qu'elle portait vers le bas de l'effigie une petite tache noire et
vers le haut un signe qu'elle y avait tracé elle-même avec la pointe
d'un couteau.
Dans
la soirée de ce même jour, une fille Guilbert, de la commune de
Grandmesnil se présenta chez la femme Bourget pour acheter de
l'eau-de-vie et lui offrit en paiement une pièce de cinq francs
exactement semblable à celle dont on venait de lui donner le signalement.
Frappée de cette coïncidence la femme Bourget accepta cette pièce et la
fille Baudoin à qui on la représenta plus tard la reconnut sans
hésitation pour être celle qui lui avait été soustraite.
La
fille Guilbert et son fils naturel, nommé Philippe Flavier, furent mis en
état d'arrestation. Mais dès son premier interrogatoire, la fille
Guilbert déclara que la pièce lui avait été remise par son fils et
qu'elle en ignorait complètement l'origine. Flavier, après avoir
commencé par nier sa culpabilité, finit par faire des aveux. II s'est
reconnu l'auteur du vol et a déclaré en avoir dissipé le produit en
folles prodigalités, Il est bien vrai qu'il a acheté une montre et un
cornet à piston ; mais il ne justifie pas de l'emploi du reste de
l'argent.
Déclaré
coupable avec circonstances atténuantes Flavier est condamné à 5
années de réclusion. ( Le journal de Honfleur )
Février
1860 -
Le froid sec. -
Cette
semaine la pluie et la neige ont disparu pour faire place a un froid sec.
mais sain ; le vent d'Est qui s'est mis à souffler nous a amené des
gelées qui ne peuvent faire que beaucoup de bien aux céréales, en
arrêtant la végétation dont la trop grande force à cette époque est
toujours mauvaise en ce sens que plus tard les gelées viennent et leur
font beaucoup de mal. ( Le journal de Honfleur)
Mai
1864 -
Par
arrêtés en date des 4 et 9 mai.
- M. le
préfet du Calvados a nommé :
-
Maire de la commune de Grandmesnil, M. Mary (Louis-Jules),
en remplacement de M. Hédiard, démissionnaire.
-
Adjoint de la commune de Grandmesnil, M. Cotentin, propriétaire,
en remplacement de M. Motte, démissionnaire.
-
Adjoint de la commune de Nouant, M. Scelles, conseiller municipal,
en remplacement de M. Guillot nommé maire.
-
Maire de la commune de Saint-Michel-de-Livet, N. Boyer, conseiller
municipal, en remplacement de M. Messent, démissionnaire. (l’Ordre et
la Liberté)
Octobre
1868 -
Un phénomène. -
Un curieux phénomène s'est produit mercredi, vers minuit. Les
quelques personnes qui, à cette heure avancée, se donnaient le plaisir
de la promenade, ont aperçu dans l'espace un magnifique météore
qui apparaissant dans la direction de l'est est allé disparaître
derrière les hauteurs du bois de Rocques.
Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme
une vive lumière électrique.
La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat.
Son
passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été
annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte
détonation.
Octobre
1868 -
Une disparition annoncée.
- Voici un
détail qui prouve la rareté, pour ne pas dire la prochaine disparition
du lièvre en France.
Dans
deux des cantons les plus giboyeux de toute la Normandie et des plus
favorisés sous le rapport de la production de ce gibier, à
Villers-Bocage et à Aunay, les lièvres se vendent de 8 à 10 francs en
moyenne. Il y a à peine cinq ans, on ne les payait encore que de 3 à 3
fr. 50.
Juillet
1874
-
La comète. - Selon
les prévisions des astronomes, la comète découverte par M. Coggia, de
Marseille, le 17 avril dernier, n'aura tout son éclat que vers le 15
juillet, mais actuellement, grâce à la pureté momentanée de
l'atmosphère, elle brille merveilleusement chaque soir, au-dessous de
l'étoile polaire, comme une étoile de troisième grandeur. Sa traînée
est très apparente à l’œil nu.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En
1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut
abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même
en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par
hectolitre. A Marseille, le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40
degrés, à Paris, au soleil, 44 degrés. De nombreux cas d'insolation
sont signalés.
Août
1874
- Pauvre enfant ! triste père !
- Le
jeune Louis-Amand Lhérondel, âgé de 11 ans, n'est pas heureux quand il
va chez sa marraine à Grand-Mesnil, elle le bat au lieu de lui donner à
manger. Quant à son père, ouvrier couvreur, il est tellement occupé
qu'il a complètement abandonné son enfant. Le 16, Lhérondel fils
volait un lapin chez sa marraine, son père s'empressait de le
dénoncer. Le tribunal de Lisieux a acquitté cet enfant comme ayant agi
sans discernement et a ordonné qu'il serait remis a son père. Quant
au père, au lien de réclamer son enfant, il a fait à l'audience une
scène scandaleuse et a insisté pour que le tribunal l'envoyât dans une
maison de correction.
Juillet
1875
- Diffamation.
- Arsène-Désiré-Ferdinand
Tahère, 52 ans, épicier à Grandmesnil, avait été, en 1874, condamné
pour diffamation envers le sieur Chevalier, cantonnier de la commune.
Depuis cette époque, il avait continué ses calomnies, et, le 25 mai, il
adressait à M. le procureur de la République une dénonciation des plus
graves contre Chevalier. Il est résulté des renseignements pris par le
parquet que celui-ci était un honnête homme, laborieux et intelligent,
que les chemins de son canton sont parfaitement tenus, et que, pour
reconnaître ses excellents services, son administration venait de le
nommer cantonnier chef. Tahère a été condamné, par défaut, à 1 mois de prison
et 100 fr. d'amende pour dénonciation calomnieuse.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Lisieux :
Courtonne-la-Meurdrac, école
des garçons ;
Fumichon, école
mixte ; Tortisambert,
école mixte ;
Grandmesnil, école
mixte.
Avril
1885 - L'affaire de Grandmesnil. - Le nommé
Delaunay, 52 ans, journalier à Grandmesnil, a épousé une femme qui
avait une fille naturelle âgée maintenant de 10 ans environ et qu'il a
reconnue lors du mariage, un garçon est né de cette union et est âgé
de deux ans. Delaunay a l'habitude de s'enivrer et devient une vraie brute
quand il est en cet état. Étant ivre il a essayé d'abuser de sa
belle-fille, sur qui il avait l'habitude de frapper à tout instant.
Dernièrement, la mère, qui, depuis longtemps, se défiait de son mari
étant obligée de s'absenter, mena sa fille chez une voisine en attendant
qu'elle fut de retour. Au bout de quelques instants, Delaunay sortit et
fut chez la voisine chercher sa belle-fille ; comme il avait l'air très
calme, celle -ci le suivit.
C'est
alors qu'il essaya, une fois chez lui, d'abuser d'elle. Dans sa furie, ne
pouvant arriver à ses fins, il tourna sa rage contre son propre fils,
qu'il jeta dans la cheminée où flambait un feu ardent. Le pauvre petit
fut grièvement brûlé à la figure et est encore aujourd'hui dans un
état déplorable. Le crime n'aurait pas été dévoilé si une lettre
anonyme n'avait averti la justice. Delaunay a été incarcéré à
Lisieux.
Mars
1886 -
Laïcisation. - Le
Sénat a voté l'instruction;
primaire obligatoire
et laïque, c'est-à-dire que dans un délai déterminé, les frères et
les religieuses qui dirigent encore des écoles primaire seront
remplacés par des instituteurs et des institutrices n'appartenant à
aucune congrégation.
Avril
1886 -
Profanation. - Une
nuit de la semaine dernière, la porte du cimetière de Grandmesnil a
été brisée et deux tombes ont été mutilées à coups de pioche,
celles des sieurs Bourget
et Jean Leboucher. On recherche les auteurs de cet ignoble attentat.
Décembre
1888 -
Vols dans les églises. - Dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière, deux
voleurs se sont introduits dans les églises de Beaumais et de Crocy. A
Beaumais, ils se sont empares d’ornements et de vases évalues a une
centaine de francs. A Crocy ils ont enlevé la couronne de saine Joseph et
celle de la Vierge, valant ensemble une vingtaine de francs. Ils ont
pris le contenu d'un tronc renfermant 5 fr. ces malfaiteurs connaissent
bien les habitudes des lieux, ou ils ont opéré. A Crocy, en effet, ils
sont allés dénicher dans une haie ou elle était cachée l'échelle du
fossoyeur et s'en sont servis pour pénétrer par une fenêtre. Les
églises d'Ammeville et de Grand-Mesnil ont été également
visitées par des individus qui, à l'aide d'escalade et d’effraction,
ont dérobé dans chacune d'elles des objets estimés 900 fr.
Octobre
1890 -
Les petits trésors. -
Nous avons, en avril dernier, parlé d'un petit trésor trouvé par
deux ouvriers travaillant dans l'église de Grandmesnil. Le curé s'empara
de
la somme et en revendiqua la propriété. Mais, sur les instances des
ouvriers et sur l'intervention du maire, il fut obligé d'en faire le
dépôt à la caisse des consignations, il y versa 1 195 fr. Cette somme a
été enfin partagée, selon la loi, moitié au propriétaire du fonds qui
est, dans l'espèce, la commune, et l'autre moitié à ceux qui l'avaient
découverte. Mais les deux ouvriers, au lieu de se voir séparer cette
moitié, n'ont reçu qu'un tiers, soit 199 fr. 35, le curé en ayant pris
sa part. Est-ce comme ouvrier ? On se le demande. — Une trouvaille à peu près
semblable vient d'être faite au Bon-Sauveur. — 52 pièces en or,
partie espagnoles du XVe siècle
et partie françaises du règne de Charles VI ont été trouvées par un
fou dans un vieux bâtiment où il travaillait.
Novembre
1890 -
Suicide. -
Le
sieur Pierre Mary, 54 ans, propriétaire à Grandmesnil, a été trouvé
pendu dans un de ses bâtiments servant à usage de cave, éloigné
d'environ 100 mètres de sa demeure. La cause présumée de ce suicide est
la souffrance qu'endurait ce malheureux
atteint de douleurs sciatiques.
Janvier
1891 -
Vols importants.
- Mme veuve Boutron,
propriétaire à Garnetot, a été, cette semaine, victime d'un vol de 800
fr. Auteurs inconnus.
En
l'absence du sieur Albert Dalé, cultivateur à Grandmesnil, des
malfaiteurs lui ont enlevé avec effraction une somme de 1 000 fr.
Pendant
la messe, des voleurs se sont introduits chez le sieur Vieil cultivateur
à Basly, et ont enlevé une somme de 5 000 fr.
Décembre
1892 -
Une vache changée en cheval.
-
Eugène Dufresne dit
Mistraune, 38 ans, journalier à Grandmesnil, ayant volé une vache de 200
fr. à Mme Loudière, fut la vendre à la foire de Mézidon, au sieur
Chauvel, cultivateur à Coulibœuf, qui la paya 160 fr. Puis Dufresne
acheta un cheval et s'en fut. Il a été arrêté et vient d'être
condamné à deux
ans de prison. Mais le plus drôle, c'est que la dame Loudière a
gardé le cheval pour se payer de sa vache. Il ne lui rendra sans doute
pas les mêmes services, mais c'est toujours cela de rattrapé.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1895 - Accidents
mortels. -
La semaine
dernière, M. Lebrethon, cultivateur à Fourches, envoyait deux de ses
domestiques à Ammeville, pour chercher des pommes. Dans l'après-midi,
les deux hommes revenaient montés sur les sacs de pommes. A environ 600
mètres de l'église ce Grandmesnil, l'un des hommes, Clément Bordel, fit
remarquer à son camarade deux mendiants qu'ils venaient de croiser.
Celui-ci se retourna pour les regarder. A ce moment, il entendit Bordel
qui criait : « Je suis mort ». Le malheureux venait de tomber entre la
roue et la banne de la voiture, il se releva seul, cependant, et son
camarade lui aida à remonter en voiture. Le malheureux, qui se plaignait
de vives douleurs internes, est décédé des suites de cet accident. Il
avait 20 ans.
—
La semaine dernière, le jeune Joseph Lebourgeois, 10 ans et demi,
demeurant à Falaise, quartier Saint-Adrien, jouait près d'un pressoir à
meule, tourné par un cheval. Le malheureux enfant tomba près du cheval
et eut la poitrine serrée entre le mur et le sommier de la meule. Le
médecin a constaté qu'un poumon avait été écrasé, et est mort de
cette blessure. Comme il devait faire la première communion cette année,
le pauvre petit a demandé à communier avant de mourir. (source
B. N.)
Mars
1899 -
La neige.
- Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Incendies. -
D'un corps de
bâtiment au sieur Perrotte,
à Potigny. Pertes, 2 500 fr.
—
De 100 hectares de bruyères
et de fougères sèches dans la forêt des Moutiers-Hubert et de Lisores,
appartenant à divers propriétaires.
—
D'une villa au sieur de Chanterenne,
à Bazenville. Pertes 30 000 fr. couvertes jusqu'à 25 000 fr.
—
Du mobilier d'une chambre de
la demoiselle Mauduit, receveuse des Postes à
Littry. 300 fr. Assure.
—
De
bâtiments à usage de
cave, grenier et étable au
sieur Lemaitre, à
Grand-Mesnil. Pertes, 14 000 fr. Assuré.
—
De bâtiments
au sieur Lefèvre, à Ernes. L'incendie est attribué à la malveillance.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Lequel
a entraîné l’autre. - Léon
Piquot, 22 ans, était domestique chez le sieur Salle, demeurant à
Grandmesnil. Son maître s'étant aperçu qu'il avait des relations avec
sa femme, âgée de 32 ans, le flanqua à la porte.
Mme
Salle le suivit en enlevant 8 à 900 francs à son mari. Tous les deux
s'étaient réfugiés à Tours, où il se croyaient en sûreté, lorsqu'un
matin, au nom de la loi et du.... malheureux
Salle, la police vint leur dresser procès-verbal pour adultère.
A
l'audience, comme les juges se demandaient qui avait entraîné l'autre,
les deux prévenus, ont répondu en chœur et de tout cœur : « J'nos
sommes trachi tous les deux ».
Le
tribunal de Lisieux a cependant fait une distinction, car, s'il a
condamné les deux coupables à chacun quinze jours de prison, il a
accordé le bénéfice de la loi Bérenger à Piquot.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Un désespéré. -
On a trouvé pendu dans sa cuisine le sieur Alphonse Dubos, 67 ans,
propriétaire à Grandmesnil, canton de Saint-Pierre-sur-Dives.
Le
malheureux, qui soufflait continuellement depuis plusieurs mois et allait
être saisi, a profité de ce que sa servante était allée traire pour
mettre à exécution son funeste projet depuis longtemps arrêté. Dubos
avait dans ses poches 556 francs. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Pauvre fou. - Le
sieur Joanne, épicier à Grandmesnil, canton de Saint-Pierre-sur-Dives,
qui était atteint du délire de la persécution, s'est tiré dans la
bouche un coup de feu qui l'a très grièvement blessé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Enfant martyr.
- La petite
Suzanne Lenoble, âgée de 7 ans, habite chez sa mère, née Berthe Verout,
36 ans, journalière à Grandmesnil, canton de St-Pierre-sur-Dives.
La
femme Lenoble a un amant, Émile Villeroy, 27 ans, et tous les deux
accablent la petite Suzanne de mauvais traitements. Une voisine les a vus
frapper l'enfant à coups de pied et à coups de poing, parfois même avec
un bâton, elle en fît des observations à ces parents barbares et n'en
reçut que des injures.
La
nourrice constata un jour, devant la mère, que la pauvre petite avait les
reins et les jambes noirs de coups. On a trouvé aussi des traces de
violences sur le visage et des écorchures dans les cheveux.
Cités
devant le tribunal de Lisieux, la femme a été condamnée, par défaut,
à trois mois et son complice à quarante jours. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Les vieux fusils. -
On devrait toujours se
méfier des fusils rouillés ou dont le canon est aminci par l'usage. Nous
relations déjà, la semaine dernière, l'accident arrivé à un
braconnier de St-Georges-d'Aunay.
En
voici deux autres cette semaine : Le sieur Villeroy, 29 ans, gardien
d'herbages à Grandmesnil, canton de St-Pierre-sur-Dives, maniait
un fusil chargé dont le canon, en éclatant,
l'a blessé grièvement à la main gauche.
—
Au Gast, près Saint-Sever,
le sieur Hervieu, marchand de granit, a fait éclater son fusil en tirant
sur des corbeaux. Il a eu trois doigts
de la main droite très abîmés. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
Un désespéré. -
Le sieur Henri Jouanne, 59 ans, propriétaire à Grandmesnil,
canton de Saint-Pierre-sur-Dives, s'est tué d'un coup de fusil sous le
menton. Il avait manifesté plusieurs fois déjà l'intention de se donner
la mort. (Bonhomme Normand)
Mai
1919 -
un enfant dans le feu. -
La Jeune Georgette Bonvoisin, âgée de 9 ans, seule à la
maison, se trouvait à proximité de la cheminée, quand une étincelle
étant tombée sur elle, communiqua le feu à ses vêtements. Effrayée
par les flammes qui l'environnaient, la fillette courut dans la cour en
jetant des appels déchirants.
Son
père, qui travaillait à quelques pas de là, accourut à son secours et
parvint à maîtriser les flammes qui avaient déjà atteint grièvement
la pauvre enfant; elle avait tout le coté gauche brûlé.
Elle
reçut les soins de M. le docteur Choquet, de Trun, qui ordonna son
transport immédiat à l'hôpital mixte de Lisieux. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1920 -
Macabres découvertes. -
On a retiré
ces jours-ci, du bassin St-Pierre, où il paraissait avoir séjourné une
quinzaine de jours, le corps d'un inconnu dans les vêtements duquel on a
retrouvé un porte-monnaie contenant 10 francs et un certificat au nom de
Émile Bervet.
—
A Grandmesnil, canton de Saint-Pierre-sur-Dives, Mme veuve Cachelou, 62
ans, a été trouvée noyée dans une mare. On croit à un accident.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1920 -
Tragique partie de chasse. -
M. Henri Houard,
cultivateur à Grandmesnil, canton de St-Pierre-sur-Dives, étant en
partie de chasse avec son domestique, Eugène
Bossé, 38 ans. En passant une barrière, le fusil du domestique s'est
accroché et le coup est parti, atteignant M. Houard en pleine poitrine et
lui faisant une plaie profonde. Le pauvre homme foudroyé, tourna sur
lui-même et tomba sur le dos, sans pouvoir prononcer une parole. Bossé a
été interrogé, puis arrêté. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1922 -
Une terrible nuit.
- En quittant la ferme de son patron, M. Dubu, cultivateur à
Grandmesnil, canton de St-Pierre-sur-Dives, Gaston Ozou, avait résolu de
se venger. Dans la nuit, les époux Dubu s'entendirent appeler. Une voix
leur disait : « N'ayez pas peur, je suis agent de la sûreté ! »
Le
cultivateur descendit et se trouva en présence de son ancien domestique
qui lui cria aussitôt : « C'est aujourd’hui que je te tue ! ». Il
était accompagné d'un autre individu, le prétendu agent de la sûreté.
M.
Dubu remonta dans sa chambre, mais les deux bandits l'y suivirent et l'un
d'eux tira sur lui plusieurs coups de revolver sans heureusement
l'atteindre. Le cultivateur, qui est très vigoureux réussit à terrasser
Ozou, mais l'autre individu, armé d'un fouet, l'en frappait à coups
redoublés.
Les
agresseurs laissèrent, M. Dubu gisant, ensanglanté, couvert de
blessures, et s'enfuirent. L'enquête a permis de retrouver le complice d'Ozou.
C'est un nommé René Dumont, chauffeur. Tous deux ont été arrêtés.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Fête patronale
Saint-Martin.
- Le
dimanche 15
juillet prochain
à 10 heures,
grand’messe en musique
par la
fanfare «
Les Gars
Normands »
à 3 heures, vêpres
en musique, 5
heures. Jeux
et divertissements;
à 6 heures,
bal champêtre,
à 9 heures,
illumination,
réouverture du bal.
Le lundi,
banquet par
souscription chez
Mlle Gallot.
Le soir, à
9 heures,
grand bal.
Octobre
1925 -
Incendie.
-
M. Delannay,
cantonnier
à Grandmesnil,
se trouvant
dans sa maison
vers 18
h. 30,
entendit
un bruit
ressemblant à
un ronflement
de moteur
d'automobile. Tout
d'abord, il
ne s'en
inquiéta pas,
mais comme
ce bruit
persistait il
sortit, et
stupéfait, aperçut
les flammes
sur la
toiture de
sa maison.
Les
voisins,
prévenus immédiatement,
procédèrent au
sauvetage du
mobilier, malgré
les efforts,
deux lits
et une
certaine quantité
de linge
ont été
brûlés. La
maison a
été complètement
détruite.
Le
feu a été
communiqué par
la cheminée trouée
à hauteur
du grenier,
dans lequel
du foin était
entassé.
Les
dégâts
sont estimés
à 10.000 francs. M.
Delaunay n'était
pas assuré.
Novembre
1926 -
Un enfant
ébouillanté. - Le
petit Marcel
Desblets,
âgé de
22 mois,
en nourrice
chez sa
grand'mère
à Grandmesnil,
est tombé
accidentellement
dans un
chaudron rempli
d'eau bouillante,
que sa
grand'mère
venait
d'enlever
du feu
et de
placer
dans la
cuisine.
Des
soins énergiques
furent
prodigués
au bébé
par le
docteur
Chocquet,
de Trun,
qui ordonna
son transfert
à l'hôpital
de Lisieux.
Mais,
l'enfant,
affreusement
brûlé,
ne
put
survivre
à
ses
souffrances
et
expira
en
cours
de
route,
à
Crèvecœur.
Octobre
1936 -
Mérite diocésain.
- Monseigneur
l'Évêque a décerné la médaille d'argent du Mérite-diocésain à M.
Désiré Hommais, sacristain-chantre à Grandmesnil : 43 années de
services.
source Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1943 -
L'heureux effet de la Relève.
- Le Ministère de l'Information communique « La Presse a en son temps publié les noms des
prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte
de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de
renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de
l’Information, Préfecture du Calvados.
Il
est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces
retours pour le département est actuellement de 417. Il
y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue
jusqu'à fin février.
Voici
donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président
Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ».
Dimanche
dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1
147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient 26
habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de Caen, par
diverses personnalités et une délégation de camarades libérés. Ils
devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un
copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie. Parmi
ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient
MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de
Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène
Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ;
André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri
Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ;
Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ;
Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de
Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de
Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René
Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph
Dodolin, d'Airan.
Deux
nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine
de prisonniers. (Bonhomme Normand)
Juillet
1948 -
Un désespéré. - M.
Louis Fayard, gardien d'herbages chez M. Baudet à Grandmesnil, a été
découvert par sa femme pendu dans le grenier de leur habitation. Le
désespéré qui se trouvait momentanément gêné à la suite de l'achat
d'une propriété, avait manifesté à son épouse son intention de mettre
fin à ses jours. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1973
- La commune de L'Oudon a été créée par la
fusion-association, décrétée le 26 décembre 1972, des
communes d'Ammeville (171 habitants en 1968), Berville (160
habitants), Écots (95 habitants), Notre-Dame-de-Fresnay (159
habitants), Garnetot (89 habitants), Grandmesnil (123
habitants), Lieury (242 habitants), Montpinçon (167 habitants),
Saint-Martin-de-Fresnay (169 habitants) et Tôtes (125 habitants).
Saint-Martin-de-Fresnay est alors désigné chef-lieu de
l'association.
Janvier 1990 - Par arrêté le chef-lieu
est transféré à la commune de Tôtes, dont l'ancien code INSEE (14697)
devient le nouveau code de L'Oudon. |