1er Juillet 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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GRANDOUET |
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Canton de Lisieux |
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Sa
forme était celle d'un globe de transparence blanche, traînant à sa
suite une longue bande d'un rouge étincelant, illuminant le paysage comme
une vive lumière électrique. La
marche peu rapide de ce bolide a permis à ceux qui l'ont aperçu
d'admirer son éclat. Son passage est signalé dans plusieurs villes. À Caen son passage n'a été annoncé par aucun bruit, tandis qu'à Rouen, on a entendu une forte détonation.
Octobre
1868 -
Une disparition annoncée.
- Voici un
détail qui prouve la rareté, pour ne pas dire la prochaine disparition
du lièvre en France. Dans deux des cantons les plus giboyeux de toute la Normandie et des plus favorisés sous le rapport de la production de ce gibier, à Villers-Bocage et à Aunay, les lièvres se vendent de 8 à 10 francs en moyenne. Il y a à peine cinq ans, on ne les payait encore que de 3 à 3 fr. 50.
Juin 1883 - Orage et foudre. – Vendredi l'après-midi, la foudre est tombée sur l'habitation des époux Découflet, demeurant à Verson. La cheminée a été lézardée, la couverture en tuiles est complètement abîmée, une partie du pignon est tombée, enfin tous les carreaux des fenêtres sont cassés, dans la chambre à coucher, les portes d'une armoire et celles d'une caisse d'horloge ont été brisées. La femme Découflet était seule dans sa cuisine, des éclats de vitres l'ont atteinte, mais elle n'a éprouvé aucune blessure. L'immeuble, qui appartient à M. Quesnel, de Caen, a subi une détérioration qu'on évalue à 1 050 fr. La foudre est tombée lundi sur deux veaux dans un herbage appartenant au sieur Dégrémont, cultivateur à Blay, canton de Trévières. L'un de ces animaux a été tué raide sur le coup, l'autre a été blessé grièvement et est resté paralysé. Chez M. Chollet, maire de Grandouet, la foudre est tombée sur un chêne, sous lequel plusieurs vaches s'étaient réfugiées, l'une d'elles a été tuée sur le coup, elle était d'une valeur de 500 francs.
Avril 1893 - Le gui. - Nous rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront dressés aux cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas à cet arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1901 - Suicides. - La gendarmerie de Cambremer a constaté le suicide par strangulation du sieur Jacques Lesieur, journalier à Grandouet. —
Le sieur Clément Peltier, 70 ans, ouvrier de l'atelier de charité, à
Lisieux s'est pendu. Il avait fixé une ficelle au plafond, au-dessus de
son lit, et, après s'être passe au cou un nœud coulant, il s'était
laissé retomber à plat ventre sur le lit, jusqu'à se laisser
étrangler. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1903 - Suicides. - Le sieur Constant Leroux, 46 ans, propriétaire à Grandouet, près Cambremer, s'est pendu. Depuis quelque temps, le désespéré souffrait beaucoup, de plus, il s'était adonné à la boisson et c'est dans un accès alcoolique qu'il a mis fin à ses jours. — Le sieur François Marion, 62 ans, journalier, travaillant depuis peu chez M. Adolphe Fay, 52 ans, propriétaire à Chênedollé, près Vassy, s'est noyé dans une mare. Marion était malade et avait déclaré à plusieurs reprises que s'il continuait à souffrir aussi cruellement il se suiciderait. (Source : Le Bonhomme Normand)
La petite Berthe, 4 ans, a subi encore d'autres mauvais traitements, et le tribunal de Pont-l’Évêque a condamné Lelarge à vingt jours de prison avec le bénéfice de la loi Bérenger.
— La jeune Georgette Fleury, 13 ans, était servante chez la dame Louise Corbin, 33 ans, propriétaire à Grandouet, près Cambremer. Elle recevait tant de coups de sa maîtresse qu'elle s'est sauvée chez ses parents, à Lisieux. Un médecin a constaté la trace des mauvais traitements qu'elle a subis : La dame Corbin vient d'être condamnée pour ces faits à huit jours de prison et 40 fr. d'amende, avec sursis pour la prison seulement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Démission
de l'adjoint.
-
A
la suite de la démission de M. Chelet, maire de la commune de Grandouet.
Que nous
avons publiée précédemment, M. Boulligny, adjoint, vient
également de donner sa démission. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1907 - Vol.
- M. Rauval,
cultivateur à Grandouet, a conduit à la gendarmerie de Cambremer le
nommé Ribot, terrassier, qui travaillait à sa carrière et qu'il a
surpris lui volant des vêtements et divers autres objets. Ribot a été
maintenu en état d'arrestation. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1909 - Un prêtre indigne. - Dans un de nos précédents numéros, nous signalions les exploits répugnants d'un personnage qui, le soir, dans certains quartiers de Lisieux, poursuivait les jeunes soldats de ses honteuses sollicitations. Nous étions bien renseignés puisque le personnage en question vient d'être arrêté. Il s'agit de l'abbé Cacheleux, 35 ans, curé de Montreuil-en-Auge, canton de Cambremer. Plusieurs plaintes émanant de militaires avaient déjà été portées contre lui. Une souricière lui fut tendue par la police et l'abbé se fit pincer, dimanche soir. On l'amena au commissariat où il fut confronté avec un soldat auquel il avait donné rendez-vous. Le prêtre essaya d'abord de nier, puis, finalement, il avoua et fut aussitôt arrêté et emmené en prison. Il
comparaîtra en correctionnelle sous l'inculpation d'attentat à la
pudeur. L'abbé Cacheleux, dont le nom constituait pourtant un prudent
avertissement, exerçait aussi son ministère à Grandouet
et à Léaupartie.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1924
- Inauguration du
monument aux morts.
-
Une très belle
manifestation patriotique
et religieuse
a eu lieu
pour l'inauguration
du monument
aux morts
de la commune
de Montreuil-en-Auge,
Grandouet, Léaupartie
et la Roque-Baignard.
Des oriflammes
claquaient au
vent et
des arcs
de triomphe
avaient été
dressés pour
saluer l'évêque
du diocèse
et pour
glorifier la
mémoire des
braves soldats
tombés au
champ d'honneur. La
foule venue
assister à
la cérémonie
religieuse
du matin,
était si
dense que
beaucoup
de fidèles
ne purent
trouver place
dans l'église
de Montreuil,
décorée avec
un goût
parfait.
De
nombreux discours
furent prononcés.
M. Flandin,
député
du Calvados,
porta un
toast chaleureux
à la Paix
et à la
France.
Juin 1924 - Quinze vipères capturées. - M. Outin fils, de Grandouet, a pris ces jours-ci en une demi-heure, 15 vipères dans un bois dépendant de la ferme de ses parents.
Janvier
1928 -
Un professionnel du vol.
–
Dénoncé
par sa
femme,
Paul-Constant
Hermilly,
47 ans,
journalier
à Grandouet,
a reconnu
avoir commis
un nombre
incalculable
de vols
de volailles,
de lapins
et d'objets
divers
dans la
région,
notamment
au préjudice
de M. Florchinger, de Grandouet ; Mme
veuve Delafosse,
de Montreuil
; MM.
Gustave
Leclerc, Duclos,
Mandant,
Piquot,
Paut Heur,
Chéradame
Léon, Bachmann,
de Cambremer ;
Mme Renault,
de Grandouet ;
MM.
Servet
et Dauphin,
de Cambremer.
Il aurait
également
trait clandestinement
les vaches
de MM.
Legros
et Lesuffleur,
de Grandouet.
Il a
la réputation
d'un paresseux
et c'est,
pour se
venger
de mauvais
traitements
que sa
femme l'aurait
dénoncé.
Août 1941 - Dramatique incendie. - Un soir, Mme veuve Marie Florchinger, 64 ans, cultivatrice, qui exploite à Grandouet une ferme à M. Brée, d'Airan, s'était rendue dans sa cave à alcool avec une lampe allumée. On ne sait exactement ce qui se passa alors : chute, accident ou explosion... Quoi qu'il en soit, un incendie éclata, le feu se communiqua à l'alcool et la malheureuse Mme Florchinger parvint à ressortir du local, mais grièvement brûlée. Lorsque les voisins intervinrent (car la maison est éloignée de 150 m. de toute habitation), tout le corps de ferme flambait : maison, mobilier, cave, pressoir, remise. Quant à la cultivatrice, elle fut portée à l'hôpital de Lisieux, tandis que les pompiers de Cambremer s'employaient à combattre le sinistre, mais tout fut inutile. Les dégâts sont évalués entre 250.000 et 300.000 fr.
Avril
1944 -
Fait divers.
- Le
jeune Bernard Pollin, 13 ans, de Grandouet, ayant trouvé des balles de
fusil, commit la dangereuse imprudence de les jeter dans le feu pour les
faire exploser. L'un des projectiles l'a atteint à la cuisse et lui a
fait une profonde blessure.
Mars
1947 -
Une histoire de braconnage. –
Robert et Les
deux compères se sauvèrent en abandonnant un furet qui fut remis à la
gendarmerie. Malgré les déclarations des deux témoins, ils nient les
faits qui leur sont reprochés. En décembre dernier, les frères
Lavallée ont déjà eu des démêlés avec la justice pour le même
motif. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1950 - Une conscience chargée. - Appréhendé, ainsi que nous l'avons relaté la semaine dernière, pour quatre cambriolages commis à Saint-Cyr-du-Ronceray, Saint-Pierre-de-Mailoc et Saint-Paul-de-Courtonne, André Lefèvre, 39 ans, cultivateur à Grandouet, a du avouer être l'auteur de trois autres méfaits semblables dont furent victimes. le 1er novembre dernier, M. Ursel et Mlle André, directeur et directrice d'écoles à Fervaques, ainsi que M. l'abbé Dumoutier, curé de St-Martin-de-la-Lieue. Tel
est le bilan d'une enquête qui n'en est peut-être pas à son dernier
mot. ( Le Bonhomme Libre ) |
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Scènes de la Vie Normande Bouilleur de Cru - Le Calvados |
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