Mai
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Séances
des 2, 3 et 4 mai 1852.
Mercredi
dernier la seconde session des assises de 1832 s'est ouverte, sous la
présidence de M. Berthauld, conseiller, par le discours d'usage
adressé aux jurés sur les devoirs et l'étendue de la magistrature
temporaire dont ils sont investis.
Les
affaires ont été appelées ensuite.
Agé
de 17 ans à peine, Charles Dupont, confus, les larmes aux yeux,
occupait le premier le banc de l'accusation. Le ministère public lui
reprochait un vol de certaine quantité de blé et d'un peu de savon,
chez le fermier qu'il servait, dans la commune de la Graverie. Dupont ne
niait pas le fait, mais il était si jeune, mais il avait l'air si
repentant ! et puis l'envoyer pendant 5 années parmi les voleurs de
profession, c'eût été le perdre à tout jamais...
Le
jury l'a déclaré non coupable. Puisse-t- il du moins profiter de la
leçon ! (Le Pilote du
Calvados)
Mai
1832 -
Difficultés liées à la récolte de pommes.
- Depuis
plusieurs années notre pays, dont la principale et pour ainsi dire la
seule boisson, est le cidre, a été fort malheureux, sous ce rapport.
Depuis deux ans surtout, la récolte des pommes a totalement manqué, et
les caves ou celliers sont actuellement presque entièrement vides.
Aussi,
advinrent une troisième vendange également fâcheuse, et une partie de
la population serait réduite à boire de l'eau.
Les
pommiers ont en ce moment la plus belle apparence, une partie sont
arrivés à la floraison qui se fait bien, les autres, qui fleurissent
plus tard, promettent beaucoup aussi, et si l'automne répond aux
promesses brillantes du printemps, tout annonce une bonne année. Si le
vieux dicton normand, qui promet beaucoup de pommes dans les années où
il y a beaucoup de hannetons, est vrai, nous devons avoir pour cette
année de grandes espérances, car le nombre de ces insectes est tel
qu'on ne l'avait vu depuis longtemps. Il est même des localités où le
feuillage des arbres est entièrement dévoré par les myriades de ces
hôtes passagers qui viennent y chercher asile et nourriture.
(Le Pilote du Calvados)
Décembre
1849 -
Cour d’Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller GÉRALDY. Audience du 22
novembre.
Dans
la soirée du dimanche 1er juillet dernier, le nommé Vautier
se trouvait avec plusieurs personnes, à la Graverie, dans le
cabaret du nommé Marie dit Deslandes, d'autres individus y vinrent
également et se placèrent à une table séparée.
Tous
burent avec excès, et bientôt aux chants succédèrent des paroles de
provocation, qui ne tardèrent pas à amener une lutte entre ces
buveurs, bientôt ce fut une confusion générale dans le cabaret et
chacun reçut et donna des coups. Delandes prit parti contre Vautier et
il lui porta notamment un coup de pied dans la poitrine. Vaulier ayant
été mis à la porte, voulut rentrer pour prendre son chapeau, mais il
chercha vainement à pénétrer dans le cabaret. Alors il s'approcha de
la croisée et cassa un carreau de vitre. Deslandes sorti aussitôt et
porta à Vautier un violent coup de pied dans le bas-ventre, en lui
disant : « Tu te souviendras de ce coup là ».
Vautier
eut à peine reçu le coup qu’il éprouva «l'horribles douleurs et
appela à son secours en s'écriant qu'il était un homme mort, et que
Deslandes venait de le tuer. II était hors d'état d'être transporté
chez lui, il fut conduit a peu de distance de là, chez un sieur Guernel,
où il est mort 15 jours après.
Il
a été constaté que le coup de pied dont Vautier avait été atteint
lui avait occasionné à l'intérieur une lésion très grave et qu’il
avait été cause de sa mort.
Marie
dit Deslandes comparait devant le jury, sous l'accusation de coups et
blessures. Les faits mis à sa charge disparaissent au débat, et le
jury rapporte en verdict de non-culpabilité. (Source.
- Journal de
Honfleur)
Décembre
1859 -
Les médailles d'honneur.
- S.
M. l'Empereur vient d'accorder, sur la proposition de S. Exe. le
ministre d'agriculture, du commerce et des travaux publics, des
médailles d'honneur aux membres des commissions de statistique
cantonale du département, pour les soins éclairés avec lesquels ils
ont contribué à réunir les éléments de la statistique agricole.
Pour
le Calvados, les membres désignés sont :
MM.
Morière, professeur à la Faculté, des sciences, professeur
d'agriculture du département.
Langlois,
employé à la préfecture du Calvados.
Le
vicomte de Blangy, maire de Juvigny.
Elie,
secrétaire de la sous-préfecture de Bayeux.
Ledonné,
juge de paix à Falaise.
Lebaillif,
membre du conseil général à Falaise.
Simon,
juge de paix à Lisieux.
Letorey,
préposé en chef de l'octroi de Pont-l’Évêque.
Lefèvre,
agent-voyer d'arrondissement à Pont-l’Évêque.
Windesheim,
alors agent-voyer à Honfleur.
Thouroude,
docteur-médecin à la Graverie.
( L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1860 - Un accident. -
Le 9 de ce
mois, le sieur Pepin (Jacques), âgé de 62 ans, domestique employé
chez M. Harel, fabricant d'huiles à Saint-Martin-des-Besaces,
conduisait sur le territoire de la Graverie, à Vire, une voiture
attelée de deux chevaux et chargée de tonneaux.
S'étant
arrêté pour arranger l'un de ces derniers sur le sommet de la voiture,
les chevaux partirent tout-à-coup, et le malheureux ouvrier, perdant
l'équilibre, été précipité sur la route et a eu le bras droit
fracturé par une des roues. Des soins ont été aussitôt portés au
sieur Pepin, que cet accident va mettre, pendant longtemps, dans
l'impossibilité de continuer son travail. ( L’Ordre et la Liberté)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les
guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin
de l'hiver et le commencement du
printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont
avec les gras jours.
Mai
1867 -
Le printemps. -
Hosanna!!!... Ou
en d'autres termes, pour ceux de mes lecteurs qui ne comprennent pas le
patois ! Quelle
chance !!!...
Le
joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments
du zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial.
Il
a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur.
Pour
un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient
sans doute à marcher sur les brisées de son siècle.
De
cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des
phénomènes sont nombre.
La
végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement
irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied
traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment où notre
homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il possède dans
les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au première abord, se fait vous
paraîtra invraisemblable, mais au second.....
Mai
1867 -
Un incendie. - le
19 de ce mois, un incendie s'est déclaré dans un corps de bâtiment à
usage de grange, d'écurie et de charretterie, situé en la commune de
la Graverie, appartenant à Mme Veuve Morel, propriétaire, et exploité
par le sieur Catel Victor, son fermier.
Les
pertes, pour la propriétaire et le fermier sont couvertes par des
assurances. On suppose que le feu a été communiqué au bâtiment par
une voiture de chaux placée sous la charretterie.
Janvier
1868 -
Nécrologie.
- Mercredi,
8 janvier, ont eu lieu dans l'église Sainte-Clotilde, les obsèques de
M. Des Rotours, député de la 3e circonscription du
département du Nord.
M.
Des Rotours était né au château de la Graverie, arrondissement de
Vire, d'une ancienne et illustre famille de Normandie, dont les armes
figurent dans l'une des salles des croisades à Versailles.
Octobre
1877
-
Mort de froid. -
Dimanche
dernier, vers 8 heures du matin, sur un chemin rural, territoire de la
commune de la Graverie, un individu inconnu, paraissant âgé
de 50 à 53 ans, y a été trouvé sans vie. Ce malheureux, la veille,
avait été vu mendiant du pain dans les villages voisins. il résulte
des constatations médico-légales que la mort de cet homme était le
résultat d'une congestion cérébrale déterminée par le froid.
Mai
1882
- Mort subite.
- Vendredi,
à Vire, dans l'après-midi, M. Leconte, maire à la Graverie, âgé de
72 ans, est tombé frappé d'une attaque de paralysie au moment où il
entrait au café-restaurant de la veuve Degournay. Il en est mort.
Octobre
1890 -
Accident de chasse. -
Le sieur Aumont, 30 ans, sacristain à Burcy, était allé
chasser à la Graverie et y avait soupé. A une heure avancée de la
soirée, il regagnait son domicile à travers champs, lorsqu'en sautant
du haut d'une masse de fossé dans le chemin vicinal, presque en face de
sa maison, il tomba sur des troncs d'arbres couchés dans la rigole.
Malheureusement, dans sa chute, son fusil qui était chargé partit et
le frappa à la hanche. Le sieur Aumont est mort deux jours après
l'accident.
Octobre
1892 -
Disparition. -
Une dame X…....,
femme d'un commerçant
important de la Graverie , arrondissement de Vire, ayant une fille
déjà âgée de 14 ans, est partie pour Jersey en compagnie d'un
individu de la même
commune, le sieur L…….., également marié. Les complices ont
emporté avec eux une somme d'environ 8 000 francs, appartenant au sieur
L…….. .
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1893 -
Incendie. -
A la Graverie, un
incendie de cause inconnue a détruit un corps de bâtiment appartenant
aux sieurs Victor Raquidel et Jean-Jacques Desmortreux, propriétaires.
Pertes, 6 300 fr.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Morts
accidentelles. - La
demoiselle Célestine Fleuriot, 19 ans, servante chez M. Lebreton,
cafetier à Bavent, étant allée laver du linge au lavoir communal, est
tombée accidentellement à l'eau et s'est noyée. On suppose qu'en se
penchant en avant pour laver, elle aura perdu l'équilibre et sera
tombée au fond du lavoir où elle s'est envasée.
—
M. Leconte, boulanger au bourg de la Graverie, allant porter du
pain à Beaumesnil, arrondissement de Vire, est tombé on ne sait
comment, de sa voiture, mais si malheureusement que la tète a été
fendue et que la mort a été presque instantanée. (Source :
Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - C’était
écrit ! -
M.
Emmanuel Maupas, cultivateur à la Graverie, arrondissement de
Vire, sortit avec une lanterne pour aller conduire son cheval à
l'abreuvoir. Quelque temps après, sa femme, ne le voyant pas rentrer,
se rendit à l'écurie où elle ne trouva ni son mari, ni le
cheval.
La
nuit se passa en recherches vaines, ce n'est que le lendemain matin que
le cadavre fut découvert. L'infortuné était tombé sur le chemin la
face contre terre, à quelques mètres de sa lanterne. La mort ne peut
être attribuée qu'à une congestion cérébrale ou à des blessures
occasionnées par la chute. Le cheval aura sans doute pris peur, car la
longe était brisée et le pauvre Maupas sera tombé en voulant le
rejoindre. Il était destiné à trouver accidentellement la mort, car,
l'année dernière, il était tombé d'un arbre et avait failli se tuer.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1894 - Ce qu’il en
coûte de vouloir connaître certains dessous.
- M.
Dorenlot père est un ancien greffier de la justice de paix de
Bény-Bocage, s'occupant beaucoup d'affaires, d'où il tire un très
beau revenu. Il a cédé son greffe à son fils. Tout allait bien
lorsqu'il fit la connaissance d'une femme Gervais, qui n'a jamais eu,
sans doute, rien de caché pour les galantins du pays, puisqu'ils la
désignent sous le nom subjectif de Belle-en-Cuisse. Dorenlot père,
voulant en tâter, invita la dame Belle-en-Cuisse à venir habiter, avec
son mari, une maison qu'il possède à la Graverie et dans
laquelle il se réserva, pour ses besoins personnels, une chambre
confortablement meublée.
Ce
ménage à trois alla assez bien au début. Dorenlot et la femme Gervais
allaient même faire aux alentours des petits voyages d'agrément,
laissant le mari à la maison. Puis il y eut brouille. Dorenlot voulut
expulser les Gervais, ils résistèrent. Dorenlot et son fils se
rendirent chez les Gervais, il y eut bousculade et la Belle-en-Cuisse
fut légèrement ecchymosée. Il s'ensuivit une double plainte : pour
coups et blessures de la part de la dame Gervais, et d'autre par
Dorenlot père accusèrent la dame Gervais de lui avoir dérobé un tas
de choses.
Le
tribunal de Vire, qui paraît avoir un faible pour les Belle-en-Cuisse
acquitta la femme Gervais, et condamna Dorenlot père à 50 fr. d'amende
; le fils à un mois de prison et 50 fr. d'amende, avec loi
Bérenger.
Les
Dorenlot ont porté appel. La cour, estimant sans doute que la femme
Gervais n'avait fait que se payer des services rendus à Dorenlot, l'a
acquittée du chef de vol. Quant aux Dorenlot, défendus par Me
Laguerre, de
boulangiste mémoire, ils ont été, le père, acquitté, le fils,
condamné à 25 fr. d'amende avec loi Bérenger. Qu'est-ce qui fait un
nez aujourd’hui, ce sont les admirateurs et les souteneurs de
Belle-en-Cuisse, parmi lesquels, au dire de Me Laguerre, on compte
jusqu'à des huissiers. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1895 - Abandon d’enfant.
- Il y a six mois environ, la femme Guillard, de la
Graverie, avait déposé à la porte de la mairie ses deux petits
enfants en disant qu'elle était en instance de divorce avec son mari,
et que celui-ci ne lui venait pas en aide pour les élever. Le maire dut
les mettre entre les mains d'une femme pour les soigner aux frais de la
commune. Depuis, la femme Guillard a eu un troisième enfant, âgé
aujourd'hui de trois mois, elle vient de confier aussi celui-là à M.
le maire, qui en ayant assez a porté cette fois plainte à la
gendarmerie. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1895 - Neige et
froid. -
L'hiver que nous traversons
menace d'être un des plus longs que nous ayons eu depuis longtemps. Il
est de nouveau tombé de la neige dimanche la nuit, et le froid
continue. Les routes et les chemins sont impraticables. On s'étonne de
l'inaction des administrations que cela concerne. Les bras inoccupés
sont nombreux
dans nos campagnes et en leur faisant appel on pourrait rétablir la
circulation sur beaucoup de points, au besoin, on pourrait avoir recours
aux prestataires. Si cet affreux temps continue, les navires ne pourront
plus arriver à Caen. L'Orne est prise et le paquebot La
« Dives » est resté huit jours retenu par les glaces près
de Longueval. Il n'a été dégagé que mercredi matin. Quant au canal,
les glaçons l'encombrent. Cette
situation est d'ailleurs
générale. La Seine est prise à Paris et à Rouen. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1895 - Broyée par un
train. -
Entre
les stations de Bény-Bocage et la Graverie, un train de marchandises a
renversé une femme qui voulait traverser la voie. Le tamponnement avec
la machine lui enleva la partie supérieure du crâne et envoya le
corps, rouler inanimé dans la rigole. Des observations fréquentes
avaient été faites à cette
femme qui, riveraine du chemin de fer, traversait fréquemment la voie
au moyen d'un passage particulier établi pour faciliter l'exploitation
de sa propriété. Mais, à l'endroit où elle a trouvé la mort, la
voie décrit une courbe accentuée et il est impossible d'apercevoir le
train venant de Bény à plus de 100 mètres. La malheureuse, présumant
trop de ses forces et habituée au danger, a été victime de son
imprudence. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1895 - Habitants des
champs, ouvrez l’œil. -
Dernièrement, un individu, paraissant âgé d’une
trentaine d'années, amputé du bras gauche et accompagné d'une femme
plus jeune que lui, allait de maison en maison dans le bourg de la
Graverie, offrant des billets, à l'effet de mettre en loterie un
réveille-matin.
Par
son beau langage, il réussit à placer une certaine quantité de ces
billets au prix de 50 centimes, mais le tirage de la loterie n'a pas eu
lieu et le propriétaire et son réveille-matin ont disparu. Il parait
que le même individu a joué ce tour-là dans plusieurs communes de
arrondissement de Vire. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1896 -
Enfant tombé d’un train.
- La dame Forfait, femme du chef de gare de
Saint-Martin-des-Besaces, s'en retournait de Vire chez elle dans un
compartiment de 2e classe, quand, tout à coup, son enfant de
8 ans, qui l'accompagnait, tomba sur la voie. Elle prétend que la
portière n'était pas fermée, les employés affirment le contraire. La
dame Forfait a tiré le
cordon d'alarme, mais le train ne s'est arrêté qu’en gare de la
Graverie. La dame Forfait est revenue sur la voie jusqu'à Vire où son
fils avait été transporté par un poseur de la ligne. Il a l’avant-bras.
droit fracturé et quelques contusions. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1897 -
Brebis
étranglées. –
Des
chiens
de chasseurs, suppose-t-on, ont étranglé, dans un champ, trois brebis
de 150 fr., au sieur Eugène Désert, cultivateur à la Graverie, près
Vire. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
Vengeance ou stupidité.
-
Des malfaiteurs inconnus ont mutilé, la nuit, environ 130
greffes de pommiers et 8 pommiers au sieur Aimé Maloisel, cultivateur
à la Graverie, canton de Bèny-Bocage. Préjudice, 100 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Les débits de boissons.
-
Une
loi est proposée au Sénat pour que les débits de boissons à
consommer sur place soient réduits à un par 300 habitants. En ce
moment, il y a en France un débit par 85 habitants. L'écart est
grand. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1899 -
Incendie d'une minoterie.
-
La minoterie
de la Graverie, près Vire, appartenant à la dame Jouenne et exploitée
par le sieur Bérard, a été brûlée dans la nuit du dimanche au lundi
de Pâques. Le feu a pris naissance sous les combles au deuxième
étage, où se trouvaient les marchandises. La servante du sieur Bérard
était couchée avec les enfants de ce dernier dans deux chambres
contiguës au moulin, les enfants n'ont pu être sauvés qu'en les
descendant par une échelle appuyée au mur.
Les
pertes sont considérables. Le sieur Bérard évalue ses marchandises
détruites à 12 000 fr. et la dame Jouenne, les dégâts causés à
l'immeuble, à 13 000 fr. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1899 -
L’immoralité à la campagne.
- La
commune du la Graverie, arrondissement de Vire, est sens dessus dessous
à la suite d'un acte ignoble d'immoralité dont on accuse un individu
du pays. Le fait remonte cependant à quelques jours et le calme n'est
pas rétabli dans la commune.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Suicide ou accident. -
Ou
a trouvé, à la Graverie, près Bény-Bocage, dans la rivière la Vire,
le cadavre du sieur Bonaventure Guiot, 61 ans, surnommé le
«Petit-Saint-Jean», habitant Vire, vendeur de journaux et marchand de
chiffons. On ignore s'il y a suicide ou accident.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1899 - Vol d’une jument et d’une carriole. - Pendant
qu'il était entré, le soir, chez un cultivateur, à la Graverie, on a
volé au sieur Ernest Vasnier, cultivateur à Coulonces, près Vire, sa
jument et carriole, estimées 200 fr. qu'il avait attachées à une
barrière. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1901 - Accident.
- Le 28 février, vers 4 heures de l'après-midi, le sieur
Ballé, cultivateur, village de la Locherie, a été écrasé par un
arbre qu'il était en train d'abattre. Il est mort
avant qu'on l'ait reconduit à son domicile.
Juin
1901 -
Le temps probable (10 – 16 juin).
- A la suite des orages du 8 au 9 juin, le temps commence
d'abord par se rafraîchir, puis il redevient fortement chaud, ce qui
amène le 11 des orages probablement violents, ensuite le temps se
refroidit le lendemain et reste les jours suivants sans grandes
variations et généralement frais et couvert ou pluvieux, toutefois, un
léger réchauffement avec vents est possible du 14 au 15 juin. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 - Locataire récalcitrant et propriétaire entreprenant.
- Il
y a des locataires bien embêtants : non seulement ils ne paient pas,
mais ils ne veulent pas déménager quand on leur donne congé.
Eugène
Gobier journalier à la Graverie, près Bény Bocage, est de ce nombre.
Le sieur Houel lui loue un petit logement dans la ferme dont il est
obligé de payer régulièrement
les loyers. Ne pouvant pas faire partir son mauvais locataire, le sieur
Houel est entré dans la maison par le grenier, a défoncé le plafond
du premier et a mis le mobilier à la porte.
Malheureusement,
il n'en avait pas le droit et son locataire le poursuit en
dommages-intérêts.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Suicide ou accident. -
Au
bief du moulin de la Graverie, près Vire, on a retiré le corps d'un
noyé reconnu pour celui du sieur Hulin, rétameur à Vire. Hulin ne
jouissait pas de toutes ses facultés et il avait été plusieurs fois
interné au Bon-Sauveur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Animaux volés. - Une
jument de 500 fr. au sieur Touyon, cultivateur, a été volée dans un
herbage, à la Graverie, canton de Bény-Bocage.
—
On a volé, la nuit, dans
un herbage où il était au pâturage un bœuf de 350 fr., à M. Laisné
des Hayes, propriétaire à Mesnil-Simon, près Lisieux.
—
Une vache au sieur Albert
Fouchet, à Geffosses-Fontenay, près Isigny, a disparu lundi dernier du
champ de foire de Carentan.
—
Le sieur Pierre Lecouturier,
cultivateur à Meuvaines, près Ryes, allant visiter six veaux au
piquet, n'en a retrouvé que cinq, sans licols ni chaînes. Une génisse
de 230 fr. n'a pu être retrouvée.
—
A Lieury, près Saint-Pierre-sur-Dives, trois vaches, d'une valeur de 1
100 francs, au sieur Raphaël Guillemine. cultivateur à Morières, ont
été volées dans un herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Crise
municipale. - Le
conseil municipal de La Graverie ayant adressé sa démission au préfet
du Calvados, à la suite des ordres donnés par les autorités
académiques pour l'enlèvement des emblèmes religieux, une
délégation spéciale vient d'être nommée pour assurer les services
municipaux.
Ont
été désignés pour en faire partie : M. Antonin Trempu, maire de
Carville, président ; MM. Léopold Hérel et Léon-Edmond Vasnier,
membres. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1912
- Fête
annuelle
- Comme d’habitude
la fête patronale aura lieu à la Graverie le dimanche 15
septembre. C’est une des dernières de la saison, ce qui
explique son succès toujours grandissant et cette année, il y
aura lieu d’inaugurer l’installation de la lumière électrique dont
cette jolie localité va être dotée.
Des
trains supplémentaires amèneront les Virois et assureront leur retour.
Étant donnée l’importance des sommes déjà recueillies, cette fête
promet d’être brillante .
Mai
1913 - L'assassinat de
La Graverie. - C'est un drame atroce que celui-là
et dont le retentissement a été prolongé dans la région de
Vire. Victor-Albert Leroy, 34 ans,
ouvrier charpentier à La Graverie, avait une maîtresse, Bethe Robine.
Elle se plaignit à son amant qu'un
journalier de Saint-Marie-Laumont, Porquet, la courtisait de près
depuis quelque temps. Leroy jura de se venger. Le mardi 20 mai, vers 6
heures du soir, il croisa son rival sur la passerelle de la Maubaudière.
Que se passa-t-il d'abord ? ... Leroy
prétend qu'il fut provoqué par Porquet.
Toujours
est-il qu'il se rua dessus. Les deux hommes étaient d'une force
herculéenne. Mais Leroy avait étourdi et jeté à terre son rival d'un
coup de poing dans le visage, et l'empoignant à bras le corps, il
le jeta par dessus bord dans la Vire dont le courant est violent à cet
endroit.
Porquet,
malgré cela, put se cramponner à un vieux mur. A grands coups de
sabot en plein figure, ... le malheureux dut lâcher prise et le courant
l'entraîna. Mais telle était sa vigueur, que cent mètres plus
loin il se raccrocha encore désespérément à la rive
gauche. Le sang lui coulait à flot du visage. Alors, il se passa
une effroyable scène. Leroy fit un détour de près de 150 mètres et
il accourut avec une grande perche. La vue de son ennemi qui haletait
sanglant et désespéré, ne fit que redoubler sa rage. D'un formidable
coup de perche qui creva la tempe droite de Porquet. Il le rejeta
définitivement dans la Vire où il disparut dans les remous du
courant..
Leroy,
à qui le jury accorde les circonstances atténuantes, est condamné à
dix ans de travaux forcés et à 10 ans d'interdiction de séjour.
Janvier
1915 -
Plaquez-vous :
- Les
cyclistes savent-ils bien que tout vélocipède ne peut être sorti,
même devant la porte du domicile de son propriétaire pour être
nettoyé, ni même conduit à la main chez le mécanicien pour
être réparé, sans être muni de la plaque de contrôle de 1915 ?
Février
1915 -
Y aura la goutte à boire !
- Dans une
année de pommes comme celle-ci, alors que nous buvons du cidre de
première et que nous bouillons du calvados de marque, comment ne pas
songer que nos gars, dans les plaines du Nord, voudraient bien trinquer
avec nous ? Aussi a-t on eu, de différents côtés, la bonne idée de
leur envoyer du gros bère. On nous apprend, en effet, que, du village
de La Graverie, près Vire, 430 hectolitres de cidre et 400 litres
d'eau-de-vie vont être envoyés sur le front. C'est M. Hérel, maire,
qui, aidé d'un collaborateur, est allé voir les fermiers du pays et a
fait cette magnifique récolte. Le sous-intendant militaire, à Caen, a
été prévenu et des wagons réservoirs ont dû être envoyés à La
Graverie. Grâce à ces dons généreux, nos soldats pourront se
réchauffer l'estomac, là-bas, dans les tranchées. En dégustant le
cru virois, ils penseront au pays et ils retrouveront pour le défendre
et le libérer une énergie nouvelle.
Juillet
1916 -
Un drame dans un herbage.
- M.
Gustave Fains, 56 ans, cultivateur à La Graverie, canton du
Bény-Bocage, venait d'entrer dans un herbage où il avait mis son
taureau. L'animal, s'étant trouvé détaché, se jeta sur lui et le
terrassa. Mme Fains, venue au secours de son mari, ne put parvenir à
maîtriser le taureau furieux, qui la renversa. Dans sa chute, elle se
fractura la jambe gauche. Un voisin, M. Angot, accourut à son tour et
tua l'animal à coups de fusil. On releva M. Fains dans un état
lamentable, il avait le foie perforé et des lésions
internes. Il succomba peu après. Mme Fains
devra se soigner pendant
cinq à six semaines.
Février
1918 -
Le feu.
- Il
y a quelques
jours, Mme
Mirocler Marie,
journalière au
hameau de
la Maubandière
vit passer vers 22 heures, une femme qu'elle
crut reconnaître
pour une
personne de
Sainte-Marie-Laumont. Cette
dernière était
porteuse d'une
lanterne allumée.
Quelques minutes
après Mme
Mirocler entendit
le mari
de la
femme en
question
crier « au
feu ».
Elle
se leva
et aperçut
le feu
à un
petit bâtiment
situé au
pignon de
sa maison.
Grâce au
concours de
voisins, tout
danger fut
assez promptement
conjuré.
Mme Mirocler
croit que
le feu
a été
mis par
malveillance. Elle
soupçonne
la personne
qu'elle a
aperçue et
avec laquelle
elle n'est
pas en
bons termes,
d'être l’auteur
de cette
tentative d'incendie.
De son
côté cette
femme nie
tout. Laissons
faire la
justice.
Janvier
1920 -
Une maison écroulé.
- A
La Graverie, près de Bény-Bocage, une maison a été renversée par la
tempête. M. Lepelletier, 50 ans, journalier, qui l'habitait, a été
retrouvé mort sous les décombres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1923 - Une
fillette horriblement
blessée.
- Vendredi
dernier, vers
12 heures,
M. Colas Vincent,
gardien de
ferme au
service de
MM. Martin
frère, fromagers,
coupait de
l'avoine à
l'aide d'une
moissonneuse dans
un champ
situé à
la Chapelle-Madeleine,
en La
Graverie.
Ses
enfants
dont la
petite Jeanne,
âgée de 4
ans, jouaient
sur une
bâche étendue
près
de la
barrière du
champ où
s'opérait la
moisson. Tout
à coup
l'imprudente
enfant
quitta le jeu
et s'enfuit
se blottir
dans l'avoine
où quelques
instants après
elle fut
happée par
la moissonneuse.
Aux cris
poussés par
la fillette,
son père
se précipita
à son secours
mais il
était trop
tard, la
malheureuse enfant
venait d'avoir
les pieds
sectionnés un
peu au-dessus
des chevilles.
Le docteur
Bertrand, mandé
aussitôt, fit
un pansement
d'urgence et
ordonna le
transfert de
la petite
mutilée à
la clinique
St-Martin à
Caen où
malgré les
soins empressés
du docteur
Maugréais, elle
expira le
lendemain vers
midi. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1924 -
Trois enfants périssent dans les flammes.
- Trois
enfants viennent de trouver la mort dans des circonstances
particulièrement pénibles et tragiques.
Au
village de la Diablaire, en la commune de La Graverie, vit en
concubinage avec le nommé Iber, journalier, la femme Carcel, âgée de
34 ans, épouse divorcée du nommé Corbin. Trois enfants : Anna, âgée
de 2 ans et demie ; Marguerite, âgée de 5 ans, et Maurice, âgé de 4
ans sont issus du mariage.
Ces
pauvres petits vivaient le plus souvent dans l'abandon et c'est cette
négligence de leur mère qui vient d'avoir des conséquences fatales.
Lundi soir, vers 10 heures, la femme Carcel couchait ses enfants,
les deux fillettes dans un grand lit, le garçon dans un petit lit, puis
s'en allait rejoindre son amant à Carville.
Pendant
son absence, un fer chaud qu'elle avait mis au pied du lit du petit Maurice,
communiqua le feu à la literie, et quand, à 23 heures, la mère
indigne rentra, elle trouva trois cadavres ; le petit garçon était
presque complètement carbonisé et les deux fillettes avaient
été asphyxiées.
Cet
événement a cause une vive émotion dans le pays ou l'on qualifie
sévèrement
la conduite
de la femme, Carcel.
Février
1926 -
Braconnier
pincé.
-
Trouvé
le
17
janvier
par
la
gendarmerie
de
Bény-Bocage,
alors
qu'il
était
occupé
à surveiller
la
tente
de
collets,
le
nommé
Godes
Jules,
âgé
de
26
ans,
domestique
à
la
Graverie,
et
réputé
braconnier,
est
condamné
à
200
francs
d'amende,
au
paiement
d'un
permis
de
chasse
général.
Novembre
1928 -
Grave incendie. -
L'autre soir, à la Graverie, canton de Bény-Bocage, le feu
ayant pris dans le manteau d'une cheminée en bois, a détruit un
bâtiment de la ferme de M. Émile Louis, au Hamelot. Les pompiers
n'ont pu que préserver les immeubles voisins. Les dégâts sont
importants.
Juillet
1930 -
Une ferme incendiée par la foudre.
- Vers minuit,
l'autre nuit, la foudre est tombée sur les bâtiments d'une ferme
exploitée au hameau de la Carvillère, commune de la Graverie, par M.
Alphonse Legris. Malgré l'intervention des pompiers du village, une
partie de la construction couverte en chaume, a été détruite, et l'on
ne put sauver les bestiaux de M. Legris. Les dégâts atteignent
50 000 francs environ.
Mai
1932 - Mort
à la tache. -
M. Patard, facteur auxiliaire des Postes à Vire, avait quitté,
l'autre matin, la recette auxiliaire du bureau de la Graverie, et se
trouvait en tournée au village de la Planquetière, chez M. Renoult,
cultivateur, quand il expira subitement. Né à Burcy, en 1877, M.
Patard était unaniment apprécié. (Bonhomme Normand)
Juillet
1932
-
Pèche macabre.
-
Le corps de
M. Joseph Harel, de Landelles, a été découvert dans la Vire, près du
« Moulin Foulon », sur le territoire de La Graverie,
canton du Bény-Bocage.
Le
malheureux, souffrant de neurasthénie, se serait suicidé. (Bonhomme
Normand)
Février
1937 - Un camion démolit
une maison. -
M.
Fourim, chef de garage à la maison Cornu, à Neuville, près Vire, se
trouvait sur la route de Caen, entre Vire et le lieu dit « La
Papillonnière », pour essayer une voiture.
Son
attention fut attirée par un camion lourdement chargé qui, venant de
Vire, semblait être privé de direction. Lors que le lourd véhicule
passa auprès de lui, il s'aperçut que les deux hommes qui le
pilotaient étaient complètement ivres.
Aussitôt,
jugeant que ce camion présentait un grave danger pour la circulation,
il avisa par téléphone M. commissaire de police de Vire et la
gendarmerie qui, à son tour, fut prévenue que le camion avait
pris la direction de St-Lô.
Dix
minutes s'étaient à peine écoulées que la gendarmerie de Vire était
informée de La Graverie qu'un épouvantable accident venait de se
produire, causant la mort de deux personnes.
C'était
le camion signalé précédemment qui en était la cause.
A
la sortie du bourg de La Graverie, la route fait un brusque tournant,
bordé par des maisons d'habitation, l’une d'elles était occupée par
Mme Jourdan, âgée d'environ 50 ans, et qui vaquait à ses occupations,
quand soudain le camion, qui roulait à une certaine vitesse, vint
s'abattre sur la maison qui, en quelques secondes, fut complètement pulvérisée.
Au
bruit du choc, des personnes accoururent en même temps que les brigades
de Bény-Bocage et de Vire étaient alertées.
Également
arrivaient sur les lieux le Parquet de Vire et différentes
personnalités de la commune, notamment M. le maire de La Graverie et M.
le curé.
Au
volant, le conducteur avait la tête décapitée, il s'agit du nommé
Léon Jobard, à côté de lui, hébété, se trouvait son compagnon, M.
Albert Fouquet.
On
s'empressa de dégager de dessous les décombres Mme Jourdan, qui avait
été tuée sur le coup.
La
pauvre femme se tenait toute recroquevillée sous l'avant du camion et
ce fut avec une grande peine que l'on put la dégager.
Toute
la cabine du camion a été complètement arrachée et projetée au
dehors.
Le
sieur Fouquet, qui était encore complètement ivre, n'a pu être
interrogé. Il a été incarcéré au « violon » municipal de La
Graverie.
Le
propriétaire du camion. M. Naveau, garagiste à Gorron (Mayenne) est
arrivé sur les lieux de l'accident. Il a déclaré que ses deux
employés qui avaient quitté Gorron se rendaient, avec leur chargement
d'environ dix tonnes, à Cherbourg.
Février
1937 - L’accident de La
Graverie. -
Hier
matin, le compagnon de route de l'auteur de l'accident, M. Fouquet, a
été conduit devant M. le Juge d'instruction. Il n'a dû la vie sauve
qu'au fait qu'étant ivre, il s'était affalé sur la banquette.
M.
Fouquet a déclaré à M. le Juge d'instruction que son camarade était
ivre sans doute, mais surtout épuisé de fatigue. Le camion avait
quitté Gorron lundi matin vers 5 heures et aurait dû être de passage
à Vire vers 9 heures, alors qu'il n'est arrivé dans notre ville qu'à
13 heures. Les deux hommes prirent, dans un hôtel, près de la gare, un
repas et sont repartis vers 15 heures. L'accident s'est produit vers 15
h. 30. Ils avaient donc, sur l'horaire donné par leur patron, un retard
de quatre heures.
Hier
après-midi, le médecin légiste a fait l'autopsie du cadavre du
chauffeur.
Juin
1937 -
Un cultivateur se
suicide.
– M.
Henri Auvray,
cultivateur à La Graverie, village « Queillet », a été trouvé
le 27 juin, noyé dans un trou d'eau, à 500 mètres environ de
son habitation. Le corps fut découvert par le jeune Hasley, que Mme
Auvray, inquiète, avait envoyé à sa recherche. Depuis quelque temps
le cultivateur songeait à mettre fin à ses jours. L'enquête a conclu
au suicide. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
La coordination
du rail et de la route. - Le
Conseil Général accepte le vœu suivant de M. Cautru :
—
Considérant que les communes de La Graverie, Etouvy, Campagnolles,
Sainte-Marie-Laumont, Bures, Campeaux, etc..., desservies autrefois par
la ligne Caen à Vire, n'ont plus que des relations difficiles, sinon
impossibles, dans une même journée avec le chef-lieu du département
et le chef-lieu de canton, à raison du défaut de correspondance entre
les autocars Vire-Saint-Lô et Vire-Caen, au carrefour de La « Papillonnière »,
où il n'existe aucun abri pour les voyageurs, que pour les mêmes raisons,
ils ne peuvent accéder à Vire, aux trains vers
Flers et Paris, qu'à 12 h. 19, après plus d'une heure d'attente à
Vire; Demande :
1°
Que des autorails soient
établis en remplacement des trains voyageurs existant anciennement
entre Vire et Caen, ainsi que le Conseil Général n'a cessé de le
demander depuis six ans.
2°
Qu'en attendant l’établissement
de ces autorails, les horaires des autocars soient modifiés de façon
à assurer des correspondances rapides de La « Papillonnière »
à l'aller comme au retour ; de Bény-Bocage et de Caen, tout en
permettant d'y séjourner un temps raisonnable.
3°
Que la gare de La Graverie
soit ouverte aux voyageurs des cars pour leur permettre d'attendre leur
passage à l'abri des intempéries, et qu'aux embranchements les plus
fréquentés, les abris soient construits de toute urgence, par les
concessionnaires des lignes.
4°
Que le tarif aller et
retour sort établi sur la ligne Caen-Vire-Saint-Lô et fixé
conformément au cahier des charges.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un motocycliste se blesse grièvement.
- M.
René Leconte, cultivateur à La Papillonnière, commune de Neuville,
après une journée de travail passée chez ses beaux-parents à La
Graverie, s'en retournait chez lui à bicyclette, lorsque, au lieu dit « La
Ruaudière », son attention fut attirée par une faible lueur qui
éclairait la route. S'étant approché, le cultivateur constata qu'il
s'agissait d'un grave accident de motocyclette, le conducteur, encore à
califourchon sur sa machine, perdait son sang en abondance. Il ne
semblait plus donner signe de vie.
Sur
les conseils du docteur Blacher, de Vire, le blessé, M. Maurice
Delphin, peintre, à Campeaux, fut transporté d'urgence à la clinique
de Bois-Paré, où il est demeuré dans le coma. Les gendarmes n'ont pu
l'interroger.
D'après
les traces laissées sur la berne, le conducteur semblerait avoir perdu
le contrôle de la direction. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1944
-
Une ambulance et un camion mitraillés sur la route.
-
Au cours des attaques qu'ils ont livrées lundi après-midi
sur les véhicules circulant sur les routes du Calvados, les avions
anglo-americains ont également mitraillé à La Graverie, au lieu dit
« La Papillonnière », l’ambulance du Sanatorium de Saint-Sever.
Mlle Thérèse Michel, sous-économe, originaire d'Avranches, a été
tuée sur le coup, et le chauffeur, M. Marie, grièvement blessé au
bras droit.
A
quelque distance de là, à Tracy-Bocage, un camion de la « Moderne
Beurrerie » de Vire, a été attaqué à son tour, et le
conducteur, M. Lelettier, grièvement blessé. Il a été ainsi que M.
Marie, admis à l'hôpital de Vire.
Dans
l'attaque du car Vire-Caen, que nous relations, une femme Mme Marie
Roulland, domestique chez M. Liegeard a St-Pierre-du-Fresne, a été
tuée, ainsi que M. Dubois, de
la Ferrière-Harang, peintre à Villers-Bocage décèdé a I’hôpital
d'Aunay-sur-Odon où il avait été transporté.
Parmi
les blessés figurent Mme Peyronnet qui a du subir une grave
intervention chirurgicale dans le dos, son mari, M. Peyronnet,
rédacteur principal des Contributions Indirectes à Caen et M. Auguste
Cervelle, atteint de blessures légères. Quant au chauffeur, M. Kergoat,
il a été amputé du bras droit ainsi que nous l’avions dit. . (Les
Échos du
Calvados)
Février
1946 -
Un ouvrier blessé par une grenade.
-
Sur un chantier de l’entreprise Leray, à Roullours, M. Marcel
Lechevaller, 23 ans, domicilié à La Graverie, a heurté
malencontreusement avec sa pioche une grenade qui se trouvait sous les
décombres.
L’engin fit explosion, blessant grièvement à la tête le jeune
ouvrier qui a été transporté à
l’hôpital de Vire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Une récompense
posthume.
–
Le général commandant la IIIe Région Militaire
vient de décerner, à titre posthume, la Croix de Guerre avec étoile
de vermeil
à M. Maurice Hébert, de la Graverie avec la citation suivante :
« Emprisonné par les allemands pour sabotage au début de 1943,
est entré, après sa libération, dans un groupe de résistance armée.
Nommé adjoint pour la Normandie au commissariat interrégional, a
contribué au recrutement et à l’organisation de son mouvement.
Arrêté à Caen, en décembre 1943, et déporté, est décédé au camp
de Mauthausen. A fait preuve, jusqu’au bout, d’un magnifique courage
et d’une volonté inébranlable. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Les inconnus dans la maison.
-
Après avoir passé la matinée au lavoir, Mme Robert Tafflé,
cultivatrice à La Graverie, a eu la désagréable surprise de constater
qu'un inconnu avait pénétré à son domicile.
Trois
à quatre mille francs ont disparu du portefeuille de son mari,
placé dans un buffet de la cuisine. Un sac à main renfermé dans
l'armoire d'une chambre a été délesté d'une trentaine de billets de
même valeur.
Le
malfaiteur aurait pénétré dans les lieux à l'aide d'une fausse clé.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1950 -
Deux Croix de Guerre.
- Dimanche
prochain, à 9 h. 30, en présence de M. Grollemund, sous-préfet de
Vire, et de M. le docteur Brillet, conseiller général du canton
du Bény-Bocage, le colonel Le Bideau, commandant la Subdivision de Caen
remettra la Croix de Guerre à la commune de La Graverie.
Les
personnalités se rendront ensuite à Saint-Ouen-des-Besaces où une cérémonie
semblable aura lieu à 11 h. Elle sera suivie au Foyer Rural, d'un vin
d'honneur offert aux Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre.
A
18 h. remise des prix du concours de tir à la carabine. Exposition du
concours de photos. (Le Bonhomme Libre)
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