Juillet
1901 - Trois hommes noyés.
- Lundi
matin, un détachement du 1er cuirassiers faisait à
Billancourt, près Paris, une expérience de passage de rivière. Par
suite de la rupture d'une perche du radeau, trois hommes se sont
noyés.
L'un
d'eux, Zacharie Hubert, 23 ans, est originaire de Graye, arrondissement de
Bayeux. Les autres sont originaires de la Seine-Inférieure.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1903 - Affaire de mœurs.
-
La gendarmerie fait une enquête au sujet d'une tentative de viol
commise à Graye-sur-Mer, dans les champs, sur une jeune servante, par un
domestique demeurant au même lieu. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1904 - Suicides. -
On a repêché dans la Seulles, à Graye-sur-Mer, le
cadavre du sieur François Lejeune, 52 ans, cultivateur même commune.
C'est pour mettre un terme aux souffrances qu'il endurait qu'il s'est
noyé.
—
Le sieur Henri Lechartier, agé de 28 ans, dont le père, établi
ferblantier à Vire, est mort il y a quelque temps, continuait à exercer
ce commerce. Voyant ses affaires péricliter, il a mis fin à ses jours en
se noyant dans la rivière la Vire.
On
n'a trouvé dans les poches du désespéré qu'un portefeuille, ses clefs
et un porte-monnaie contenant quelque argent.
—
Dans un herbage de St-Ouen-du-Mesnil-Oger, près Troarn, on a trouvé le
cadavre du sieur Ulysse Martin, 23 ans, domestique chez M. Eugène Renaut,
maire de la commune. Le malheureux avait prés de lui son fusil, avec
lequel il s'était fait sauter la cervelle. Sur un calepin, il avait
écrit qu'il se tuait pour des motifs d'ordre tout à fait intime.
—
Le sieur Paul Girouard, âgé de 38 ans, à Percy-en-Auge, près Mézidon,
a été trouvé, par son fils, pendu à une poutre de sa cave. Le pauvre
homme s'était donné la mort à la suite de chagrins de ménage.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Brûlée vive. - A
Graye-sur-Mer, près Courseulles, des voisins remarquèrent une épaisse
fumée sortant de la maison d'une femme Lejeune, 65 ans, journalière. Ils
pénétrèrent à l'intérieur en brisant un carreau.
La
pièce était pleine de fumée, qui se dégageait d'un bloc informe gisant
dans un coin. C'était le cadavre carbonisé de la femme Lejeune. Seuls la
tête, les bras et les côtes n'étaient pas réduits en cendres.
On
suppose que la malheureuse, qui s'enivrait souvent, aura mis le feu à la
paille qui lui servait de lit et aura été brûlée vive. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des médailles
et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés
ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à
Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ;
Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ;
Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet, à la Folle ; Léonard, à
Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel, à Biéville-sur-Orne ;
Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert,
à Arganchy ; Letallier, à Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le
Bonhomme Normand)
Juin
1915 -
Accident mortel.
- Lundi,
vers 4 heures de l’après-midi, au moment ou le tramway venant de
Courseulles quittait la gare de Graye, quatre enfants, qui se trouvaient
dans le chemin conduisant à Ver-sur-Mer, à environs 100 mètres de
la gare de Graye, voyant passer le train s’élancèrent pour monter dans
une voiture.
L’un
d’eux, le jeune Belhomme, âgé de 8 ans, dont le père est jardinier à
Courseulles, ne parvint pas à monter et fut renversé sous la dernière
voiture du convoi qui lui passa sur les jambes, les lui sectionnant
au-dessous du genou.
Le
mécanicien ayant aperçu l’enfant couché sur l’accotement de la
voie, arrêta immédiatement.
Relevé,
l’enfant
fut d’abord transporté à l’hôpital militaire de Courseulles,
ou l’on jugea son cas tellement grave qu’on le dirigea immédiatement
sur l’hôpital de Caen, ou il est mort dans la nuit.
Novembre
1915 -
Un chaleureux argument. -
A Grave-sur-Mer,
près Courseulles, un mendiant, Arnaud Laretour, 71 ans, avait dit à
plusieurs personnes que, puisqu'on ne voulait
pas l'admettre à l'hôpital, il mettrait le feu quelque part pour
qu'on le ramasse. L'autre jour, le hangar dans lequel il s'abritait
flambait comme un fétu, et on retrouva le bonhomme couché non loin de
là, et ne paraissant nullement ému. Malgré ses dénégations, on
l'a arrêté et il sera probablement poursuivi comme incendiaire.
Août
1922 -
Inauguration du Monument.
- Dimanche 13 août,
inauguration du monument aux morts de la guerre (œuvre de L. Reurelmans 1er
grand prix de Rome de sculpture). A 10 h., messe de Requiem à 15
h., inauguration et bénédiction du monument, sous la présidence du
sous-préfet de Bayeux, de MM. le baron Gérard et Enguerrand, députés
et Dansac, conseiller général. Après,
salut en musique. Vin d'honneur aux anciens combattants.
Mars
1923 - Un satyre. -
Une
jeune apprentie couturière de Graye-sur-Mer, Mlle Emma Cabourg, 14 ans,
se rendait à son travail chez Mlle Jamet, à Courseulles, lorsque sur la
route, à proximité du bois, elle fut rejointe par un individu qui lui
tint des propos orduriers. Effrayée, l'enfant, voulut fuir, mais le
satyre la poussa jusqu'à l'entrée du bois.
La
fillette résista et put se dégager des mains du misérable. Elle fit
part de son agression à un cultivateur qui labourait un champ voisin.
Celui-ci s'arma d'un bâton et chercha l'agresseur,
il avait disparu. Souhaitons qu'on le retrouve. (Source : Le Bonhomme
Normand)
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