Août
1847 -
Nouvelles locales. -
Un violent orage a éclaté vendredi matin, de 5 à 6 heures
sur une partie de notre contrée.
Le
tonnerre est tombé à plusieurs endroits, à Villiers-le-Sec, sur un des
bâtiments du séminaire, à St-Martin-des-Entrées sur un hangar, et à
Magny sur la toiture d'un corps de ferme appartenant à madame Lerouge.
Nulle part la foudre n'a causé de graves dommages. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Janvier
1858 - Le feu. -
Le 2 de ce mois, vers onze heures du matin, un incendie s'est
déclaré dans une ferme située en la commune de Magny, arrondissement de
Bayeux, et appartenant à M. de Bonvouloir.
La
boulangerie, de la ferme est devenue la proie des flammes en vingt-cinq
minutes. Cet incendie est attribué à l'imprudence, du charbon mal
éteint a mis le feu a des bourrées placées au-dessus. La perte
approximative s'élève à 247 fr. Le tout était assuré.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1859 -
Une attaque nocturne. -
Le mardi
soir, 13 du courant, sur la route de Bayeux à Arromanches, le sieur Yvray
François-Aubin, fermier à Tracy-sur-Mer, était venu à la ville dans
l'après-midi pour affaires. Après avoir bien dîné dans une auberge, il
s'était attardé dans plusieurs endroits, si bien qu'il était heure
indue quand il se décida à reprendre la route de sa demeure.
En
passant à Saint-Vigor, il fit la rencontre d'un journalier de cette
commune. Ils cheminèrent ensemble un certain laps de temps et celui-ci le
quitta pour rentrer chez lui. Il était environ onze heures et la nuit
était sombre et pluvieuse. Le sieur Yvray continua sa route pendant deux
kilomètres à peu près, lorsqu'arrivé sur le territoire de la commune
de Magny, à 200 mètres du lieu-dit le chemin-vert, il se sentit frappé
au front d'un violent coup de bâton qui l'étendit à terre presque sans
connaissance.
Une
de ses poches fut fouillée, et une somme de 53 fr. 50 c. qu'elle
contenait lui fut volée. Dans sa chute, il s'était brisé le péroné de
la jambe gauche. Revenu à lui au bout de quelques instants et, quoique
dans un pitoyable état, il parvint à se traîner sur les genoux et sur
les mains jusqu'à la maison du sieur Sallent, cordier, lequel aidé de sa
famille, le coucha dans une charrette et le transporta à son domicile,
où tous les secours de l'art lui ont été donnés.
Le
sieur Yvray, âgé de 48 ans, est un honnête cultivateur, fermier de
l'honorable maire de la commune de Tracy. Malgré la gravité de ses
blessures, sa vie n'est pas en danger et son état actuel permet d'augurer
qu'elles n'auront pas de conséquences fâcheuses ; au moment du crime, il
avait sur lui 400 francs en billets de banque que l'assassin n'aura pas
découverts.
La
justice informe activement : il y a lieu d'espérer que ses investigations
ne tarderont pas à lui faire découvrir l'auteur de cet infâme
guet-apens. ( L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1874
-
Température.
- Brouillard
en mars, gelées en mai. Ce proverbe reçoit depuis quelques jours son
application. Après des chaleurs tropicales un vent froid souffle sur nos
contrés et les nuits sont glaciales. Déjà certains arbres à fruits ont
été endommagés ainsi que les légumes précoces. Les pommiers à cidre
sont jusqu'à présent épargnés, mais si la température continue à
être aussi rigoureuse, il est à craindre que les dégâts ne s'étendent
et ne s'aggravent. La perspective de la récolte des céréales est
excellente, malheureusement il n'en est pas de même. dans les pays
vignobles, et le froid qui sévit toutes les nuits a déjà fait éprouver
de grands dégâts dans le centre et le Midi.
Mai
1874
- Récoltes. -
Les
nouvelles des pays vignobles sont toujours désastreuses, les gelées de
ces nuits dernières, ont détruit ce que les froids précédents avaient
épargné. Les premières fleurs de nos pommiers à cidre ont souffert.
On commence à se plaindre de la sécheresse : cultivateurs et
jardiniers demandent deux jours d'eau. Des orages sont à
craindre.
Mai
1874
- Accident mortel. -
Dimanche,
vers six heures et demie du soir, sur la route de 1er
classe
n° 25, territoire de la commune de Magny, canton de Bayeux, le nommé
Arthur-René Langlois, âgé de 15 ans, domestique chez M. Jacques
Lefèvre, cultivateur à Tracy-sur-Mer, est tombé d'une voiture qu'il
conduisait. La mort a été instantanée.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément
au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre
sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement
et entretien d'écoles de filles. Sommervieu et Magny, 656 habitants. Mlle Nouant
(Marie-Françoise), 22 élèves payantes, 15 gratuites ; 600 fr. de
traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée 30 fr.
Deux
institutrices, dont l'une s'occupe des travaux manuels et des petits
enfants.
Décembre
1880
- Les suites des
expulsions. -
MM. .Gérard,
maire de Barbeville ; de Nolandé, maire de Cottun ; de Bonvouloir, maire
de Magny, et de Vaulogé, maire de Tour, arrondissement de Bayeux,
viennent d'être suspendus de leurs fonctions pour deux mois, par arrêté
préfectoral, pour avoir, lors de l'expulsion des Prémontrés de Mondaye,
pris part à la manifestation organisée contre les agents de
l'autorité. Le ministre de l'intérieur, qui est seul compétent pour
prendre cette mesure, vient de les révoquer par arrêté du 7 décembre.
Avril
1884
- Carnet de naissance.
- M.
et Mme
CROQUEVIELLE Léon,
sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Blanche,
Alexandrine,
à Magny en Bessin ,
le 23 avril 1884.
Janvier
1891 -
Incendie.
- Le feu a éclaté
avec une grande violence dans une grange de la ferme exploitée par le
sieur Veziel, fermier de la famille de Bonvouloir, située à Magny, près
Bayeux. Une dizaine de veaux sont morts asphyxiés. On estime à 50 000
fr. environ les pertes.
Avril
1897 -
Le demi-bien.
-
Nous ne
comprenons pas que l'on fasse le bien à demi, c'est cependant ce qui
semble ressortir de l'affaire suivante : Joseph Bienvenu, 50 ans, cocher
sans place, originaire de l'Orne, était venu frapper à la porte de M. de
Bonvouloir, châtelain de Magny, arrondissement de Bayeux, où il demanda
à boire et à manger. On l'introduisit dans la cuisine, mais à peine
était-il attablé que le garde champêtre vint l'arrêter pour
mendicité. Mieux eût valu fermer la porte au nez du malheureux cocher,
car l'accueillir pour le mieux faire cueillir, c'est ce que nous ne
comprenons pas et ce que n'a pas compris le tribunal de Bayeux qui,ne
pouvant faire autrement, a condamné la malheureux Bienvenu à 16 fr.
d'amende, mais avec la loi Bérenger.
(source B. N.)
Juin
1899 -
Chute mortelle.
- Le
sieur Gaétan Vauclin, maître couvreur à Saint-Vigor-le-Grand, et son
frère Alphonse, demeurant à Tracy-sur-Mer, réparaient le toit de
l'église de Magny, près Ryes, lorsque ce dernier, se tenant à la partie
supérieure de l'échelle, perdit l'équilibre et tomba de tout son poids
sur son frère qui montait avec une charge d'ardoises.
Sous
le choc, l'échelle se rompit et les deux malheureux furent violemment
projetés sur le sol, d'une hauteur de 18 mètres environ.
Relevé
avec deux cotes enfoncées de chaque côté et les intestins et l'estomac
perforés, l'infortuné Gaétan Vauclin est mort quelques heures après.
Il laisse une veuve et quatre enfants dont deux en bas âge.
Son
frère a trois côtes enfoncées et se plaint de douleurs dans la tête.
On ne désespère cependant pas de le sauver. (source
le B. N.)
Août
1915
- Équipes
agricoles. -
Le
Préfet du Calvados croit
utile de rappeler aux maires qui ont dans leur commune des équipes de
travailleurs militaires qu'ils n'ont nullement le droit d'accorder
à ces soldats des permissions pour se rendre soit chez eux, soit
ailleurs. En le faisant ils engageraient gravement leur responsabilité.
Les militaires, de leur coté, s'exposent à de très sévères punitions
s'ils s'absentent de la commune, où ils ont été envoyés, sans une
permission régulièrement délivrée par leurs chefs de corps.
Il
importe que de part et d'autre, la période de séjour des équipes soit
considérée comme une période de travail intensif et non comme une
période de repos à la campagne. Les soldats qui travaillent en ce moment
à la récolte des moissons remplissent, comme ceux qui se battent sur le
front, un
devoir national.
Août
1915
- Atroce accident.
- Mme
Dubosq était employée à
relever du blé chez M. Rivière, cultivateur à Magny, près Bayeux. Elle
était accompagnée de son petit garçon, Germain, 3 ans. L'enfant,
ayant eu peur des chevaux attelés à la moissonneuse que conduisait M.
Rivière, se cacha dans le blé sans que personne le vit. Le pauvre petit
eut les jambes presque entièrement sectionnées par la machine. On le
transporta aussitôt à l'hôpital de Bayeux où on l'amputa. Mais, le
bébé ne put survivre à ses horribles blessures et il succomba peu
après.
Septembre
1916
- Tué par un taureau.
- Un
valet de ferme, le sieur Jules Leberrurier, 54 ans, originaire
d'Arromanches, au service de M. Morin, régisseur de M. de Bonvouloir, à
Magny, près Bayeux, a été assailli, dans un herbage, par un taureau qui
avait réussi à arracher son piquet. Le malheureux domestique a été
absolument déchiqueté, et il a succombé, peu après, aux suites de ses
horribles blessures. On n'a pu se rendre maître du taureau furieux qu'à
l'aide de chiens dressés à la conduite des bestiaux.
Août
1945 -
Vœu relatif au château de Magny.
- Le
Conseil général émet le vœu que le château de Magny (canton de Ryes)
soit d'urgence classé monument historique, ainsi que le parc y attenant,
et ce dernier au titre de sites.
Il
est à craindre que le négociant qui a acheté le domaine ne jette le
château par terre et ne coupe les arbres. Une instance de classement l'en
empêcherait pendant le temps nécessaire. Il s'agit là d'une véritable
merveille dont il ne faut pas que le département soit encore privé. Il
importe d'agir vite. C'est ce que M. le Préfet a fait et nous l'en
remercions.
Le
ministre de la Reconstruction a été alerté et il a fait le nécessaire
pour arrêter les travaux. Il faut que le parc soit classé comme site par
la commission des sites et le château comme monument historique. Le
vœu est adopté.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Un bûcheron fait une chute de six mètres. –
Travaillant dans les bois du château de Magny, un bûcheron, M.
Isabelle, est tombé d’un arbre et d’une hauteur de six mètres, s’est
abattu sur le sol, se fracturant plusieurs côtes dans sa chute qui eut pu
être mortelle. Il a été hospitalisé à Bayeux. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948
-
Un tracteur en feu.
-
En plein champ, le feu s'est déclaré dans un tracteur agricole
que conduisait M. Marcel Jujo, de Magny.
Témoignant
de beaucoup de sang-froid, ce dernier conduisit le véhicule jusqu'à la
route voisine afin d'éviter l'incendie de la récolte, puis il alerta les
pompiers de Bayeux. Les dégâts dépassent 50 000 fr. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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