15 Septembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MAISONCELLES - PELVEY

Canton de Villers-Bocage

Les habitants de la commune sont des Maisoncellais, Maisoncellaises


Février 1856   -   Cour d’assises du Calvados.   -   Présidence de M. le conseiller d'Angerville.

Audience du 11 février 1856. — Madeleine (Antoinette), enfant trouvé, 36 ans, journalière, demeurant à Maisoncelles-Pelvey, accusée du vol d'une vache au préjudice d'une dame Vasnier, a prétendu que cette vache lui avait été donnée à conduire par un inconnu, avec lequel, en effet, elle avait été rencontrée sur la route. La fille Madeleine a été acquittée. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1864   -   Tribunal Correctionnel de Caen.   -   Présidence  de M. le baron Le Menuet de la Jugannière, juge. M.O. Lanfran de Panthou, substitut de M. le procureur impérial, occupant le siége du ministère public.

Audience du samedi 4 Juin.

-        Boisramé (Désiré), âgé de 22 ans, journalier, demeurant à Maisoncelles-Pelvey, allait, selon ce qu'il rapporte, faire réparer un fusil chargé chez un armurier, lorsque, en passant devant la maison d'un de ses amis, nommé Barette, il s'arrêta pour conter le motif de son voyage. Barette le pria de décharger son fusil sur une pie qui était sur un cerisier dans son jardin, afin de la donner à son petit enfant, qui s'en amuserait. Boisramé obéit à cette invitation, il tira sur la pie et ne la tua point. Cependant, il fut aperçu par le garde-champêtre de la commune, le nommé Dété, dans un champ de sainfoin voisin du jardin de Barette.

Que faisait-il dans ce champ ? Chassait-il, cherchait-il la pie qu'il pouvait croire blessée ? Quoi qu'il en soit, ni le champ, ni le jardin de Barette dans lequel il a tiré le coup de fusil, ne sont propriétés closes, dans lesquelles il est permis de chasser, conformément à la loi de 1840, et le prévenu lui-même avait bien conscience de sa culpabilité quand il répondait au garde-champêtre qui le menaçait de dresser procès-verbal :

« Si vous ne dites rien, personne ne le saura. » Ce devait être l'opinion de Barette, quoi qu'il en dise aujourd'hui, puisque lui-même, qui avait accompagné le prévenu dans le jardin, en voyant le garde-champêtre, courut se retirer dans sa maison.

Le système de défense de Boisramé consiste à dire qu'il ne chassait pas et qu'il était dans une propriété close.

Le Tribunal ne peut admettre cette allégation, qui est démontrée mensongère. D'ailleurs, Boisramé a déjà été condamné une fois à 50 fr. d'amende pour délit de chasse en temps prohibé, et il n'est déjà plus digne de toute faveur.

Il est condamné en 50 fr. d'amende, et son fusil est déclaré confisqué sous une contrainte de 50 fr. Défenseur, Me  Villey. (l’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1864   -   Un accident.  -    Le sieur Boisramey, tisserand et barbier à Maisoncelles-Pelvey, faisait samedi dernier sa tournée habituelle dans la campagne pour raser ses pratiques. En passant dans un herbage, il fut appelé par le nommé Trival, qui abattait un orme, et prie de tirer sur la corde avec un jeune homme de bonne volonté, afin d'empêcher l'arbre, qui ne tenait presque plus, de tomber sur une maison voisine. Trival donna le dernier coup de hache, en criant à ses aides de se garer. Boisramey prit à droite, son compagnon à gauche.

L'arbre atteignit Boisramey à la tête et lui fit sauter la cervelle. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mars 1867   -   Le printemps en avance.   -   La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.

L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.

 

Mars 1867   -   Un délit de chasse.    -   M. Jean Buot, âgé de 48 ans, cultivateur à Maisoncelles-Pelvey, à 16 francs d'amende, 5 fr. de dommages et intérets, pour chasse sur le terrain d'autrui sans le consentement du propriétaire.

 

Septembre 1867   -   La rage.   -   Les habitants ordinairement si paisible des communes de Noyers et Villers-Bocage, n'osent bientôt plus sortir le soir de leurs demeures, sans être armés de toutes pièces.

C'est que ces communes subissent en ce moment le régime de la terreur.... des chiens enragés.

Un chien présumé atteint d'hydrophobie, appartenant au sieur Samson, boucher à Villers-Bocage, a parcouru le 12 courant, la commune de Maisoncelles-Pelvey, où il a mordu en deux endroits le nommé Bauquais Ernest, domestique. Il s'est également rué sur plusieurs chiens, dont certains ont été abattus. Des mesures vont être prises afin que tous les animaux mordus soient tués.

Un autre chien appartenant au sieur Siméon, boulanger à Noyers, fut atteint d'hydrophobie, dans la journée du 9 courant, il s'était déjà rué sur plusieurs autres chiens, lorsqu'il fut abattu par son maître.

M. Allais, vétérinaire à Évrecy, en fit l'autopsie et reconnut que cet animal était atteint d'hydrophobie.

Quatre des chiens sur lesquels il s'était rué ont été abattus, plusieurs autres sont à l'attache et des mesures ont été prises par l'autorité pour prévenir tout danger.  

 

Juillet 1869   -   Fait divers.   -  Lundi, dans l'après-midi, un malfaiteur s'introduisit à l'aide d'effraction au domicile de Mme veuve Marie, propriétaire à Maisoncelles-Pelvey, où il força les armoires et s'empara de l'argent, des montres et des bijoux qui lui tombèrent sous la main. 

A cause de l'isolement de la maison, le voleur pouvait se croire en sûreté, mais par malheur pour lui, la dame Marie vint à rentrer au moment où il se retirait avec son butin, elle le vit d'assez près pour distinguer ses traits et sa mise. Au lieu de perdre son temps en appels inutiles, Mme Marie vint prévenir la gendarmerie de Villers-Bocage, qui se mit immédiatement à la recherche du malfaiteur, sans pouvoir le découvrir. Le lendemain, le bruit du vol se répandit, la gendarmerie, en poursuivant ses investigations, apprit que la veille au soir, un individu s'était présenté chez les horlogers de Villers, en offrant de leur vendre une montre et des chaînes en or, qu'ils refusèrent. 

Mme Marie, qui se trouvait à Villers, sur les dix heures du matin, rencontra dans la rue, marchant tranquillement, un individu qu'elle reconnut pour être son voleur de la veille, elle en fit part aux personnes présentes, et comme il n'y avait en ce moment aucun gendarme à la caserne, le malfaiteur avait beaucoup de chances de s'échapper, car personne n'osait l'aborder. 

Arrivé devant l'hôtel des Trois-Rois, ce hardi voleur n’avait plus que quelques pas à faire pour gagner la campagne, lorsqu'un huissier de Caen, qui se trouvait là à déjeuner, après s’être enquis du mouvement inusité qui se produisait dans la rue, s'élança à la poursuite de l'individu signalé, le saisit corps à corps, le terrassait le maintint, malgré la vive résistance qu'il faisait pour se  débarrasser jusqu'à l'arrivée des spectateurs qui avaient jugé prudent de se tenir à distance, pendant qu'ils voyaient le malfaiteur en liberté. Il fut conduit à la gendarmerie, qui l'a mis à la disposition de la justice. 

Il paraît résulter des pièces trouvées sur lui, que ce malfaiteur est un sujet sarde, du nom de Luigi, ayant servi dans les canonniers des Alpes, il est âgé d'environ 40 ans. Au moment de son arrestation, il était porteur d'une grande partie des objets volés chez madame veuve Marie.

 

Octobre 1872   -  Fermeture de cafés.  -  Par des arrêtés, le préfet du Calvados a prononcé, pour cause de mauvaise tenue et inexécution des règlements, la fermeture de plusieurs débits de boissons exploités à Tracy-Bocage, à Landes, à Maisoncelles-Pelvey et Caen, rue des Abatoires et rue Montaigu.

  Nos lecteurs se rappellent que, dans un de nos précédents numéros, nous avons, raconté qu'un individu était mort, à la suite d'ivresse, en sortant d'un cabaret de Langrune. Cet établissement a été fermé.  

 

Octobre 1875   -   La vie.  -  On a fait un curieux travail sur la longévité comparée de nos départements. Il en résulte que le nombre annuel de décès, à l'âge de 100 ans et au-dessus, est en France de 148. Les départements qui se distinguent par la durée de la vie, sont les suivants : Calvados, Orne, Eure, Eure-et-Loir, Sarthe, Lot-et-Garonne, Deux-Sèvres, lndre-et-Loire, Basses-Pyrénées, Maine-et-Loire, Ardennes, Gers, Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne.

 

Juin 1876   -  Condamnation.  -  Samedi a comparu, devant le tribunal correctionnel de Caen, Pierre-Alexandre Huet, 29 ans, cultivateur à Maisoncelles-Pelvey, pour avoir chassé à Epinay-sur-Odon, sur la propriété de Mme la baronne de Grandclos et pour outrage à un garde, a été condamné à 100 fr. d'amende et 25 fr. de dommages.

 

Avril 1879  -  Écoles de filles, répartition de secours.  - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles.  Maisoncelles-Pelvey, 386 habitants, Mlle Legoupil (Amélie), 15 élèves payantes, 15 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée 75 fr.

 

Mars 1883  -  Infanticide. –  Jeudi, un infanticide a été commis à Maisoncelles-Pelvey. La fille Lauvel, âgée de 22 ans, a étouffé son enfant, en lui plaçant la main sur la bouche et appuyant les doigts sur le crâne, qui a été broyé. La fille Lauvel, arrêtée, à passé des aveux complets.  

 

Mai 1883  -  Infanticide. –  Azélie Louvel, 23 ans, domestique à Maisoncelles-Pelvey, chez le sieur Lefortier, accoucha en mars dernier d'un enfant né viable qu'elle jeta dans un puits. Peu de jours après, une femme aperçut le cadavre flottant sur l'eau. La justice prévenue fit une enquête. Dès qu'elle aperçut les gendarmes, la fille Louvel se sauva. Elle n'aurait  peut-être pas été arrêtée si elle n'avait eu l'audace de revenir rôder aux alentours de la ferme de Lefortier et s'informer de ce qui s'était passé lors de la visite des gendarmes. Arrêtée quelques jours plus tard et conduite à la prison de Caen, la fille Louvel a fini par avouer qu'elle avait étranglé son enfant avant de le jeter dans le puits. Elle a été condamnée à 6 ans de travaux forcés.  

 

Septembre 1891  Incendie.  -  Le feu s'est déclaré dans un bâtiment à usage de grange, écurie et pressoir, appartenant au sieur Pelvey, propriétaire à Maisoncelles-Pelvey, l’eau manquant sur les lieux, tout a été consumé. Perte, 5 000 fr. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1892  -  Fêtes.  -  Maisoncelles-Pelvey. Fête le 9 octobre à l'occasion de l'installation du maire et de l'adjoint. Banquet. Jeux et divertissements variés. Illuminations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice, fourni par la maison du Bonhomme Normand.  (source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1892  -  Enfant étouffé.  -  Dans la nuit de samedi, le plancher d'une maison qu'on avait chargé de pommes s'est effondré à Maisoncelles-Pelvey, canton de Villers. Gaston Foucher, un enfant de 4 ans, qui était couché avec son grand-père, a été étouffé sous les poutres et le plâtras. Le grand-père n'a eu que quelques contusions. La femme du sieur Foucher et son beau-frère, qui se trouvaient dans une pièce voisine, sont accourus pour porter secours, mais il était trop tard, l'enfant était mort.  (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Novembre 1892  -  Enfant étouffé.  -   Dans la nuit de samedi, le plancher d'une maison qu'on avait chargé de pommes s'est effondré à Maisoncelles-Pelvey, canton de Villers. Gaston Foucher, un enfant de 4 ans, qui était couché avec son grand-père, a été étouffé sous les poutres et le plâtras. Le grand-père n'a eu que quelques contusions. La femme du sieur Foucher et son beau-frère, qui se trouvaient dans une pièce voisine, sont accourus pour porter secours, mais il était trop tard : l'enfant était mort. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1894  -  Chronique judiciaire.  -  Femme Harster, 29 ans, ménagère à Maisoncelles-Pelvey, bris de clôture, 20 f. 

— Pierre Lerebourg, 35 ans, journalier à Mesnil-au-Grain, 80 fr. d’amende ; Théodore Hybert, 35 ans, journalier à Beauquay, 60 fr, chasse. 

— Alphonse Lefortier, 46 ans, journalier à Anctoville. coups et blessures au sieur Martin et à la femme Lamay, demeurant à St-Louet-sur-Seulles, 4 mois. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1894  -  Une étrange affaire.   -   Ernest Baillache, 13 ans, habitant chez ses parents, à Maisoncelles-Pelvey, près de Villers-Bocage, s'étant aperçu qu'une jeune fille, sa  voisine, cachait dans une grange un petit coffre en acier, s'en empara. Ce coffret contenait 2 100 fr. en billets de banque. Le lendemain, Ernest Baillache quittait Maisoncelles pour venir à Paris. Il donna 20 fr. à un  individu pour le conduire dans un hôtel et le recommander à l'hôtelier. Puis il parcourut Paris, dépensant sans compter. Il a été arrêté à la fête des Invalides par un agent intrigué des dépenses de cet enfant. Il n'avait plus que 380 fr. sur les 2 100. Le plus curieux, c'est que cet argent avait été volé par la jeune fille à l'un de ses  parents. (source : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1896  -  Drôle de peuple.  -  La femme Marie Brion a 24 ans, cela ne l'a pas empêchée d'accepter d'être bonne à tout faire chez Louis Lottin, 6l ans, à Maisoncelles-Pelvey. Le maître et la bobonne s'entendirent si bien qu'elle devint enceinte. Ça défrisa Lottin qui voulut que la servante-maîtresse fît disparaître « ça ». Elle ne voulut pas. C'est alors que Lottin se mit à brutaliser sa servante-maîtresse à tel point qu'elle a porté plainte à la gendarmerie de Villers-Bocage, qui a constaté, dans son enquête, des faits d'une brutalité inouïe. Lottin avait cependant de bons moments, car il a, paraît-il, donné d'un coup 1 000 fr. à sa bonne, pour s'en débarrasser, il est vrai. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Incendies.   -   Un incendie a détruit un bâtiment appartenant au sieur Lamy, propriétaire à Troismonts, et les récoltes du locataire, le sieur Pierre Marie. — Pertes, 5 000 fr.

— Un incendie, dont les causes sont inconnues, a consumé une meule d'avoine appartenant au sieur Herman, cultivateur à Maisoncelles-Pelvey. Perte, 1 360 fr. Assuré.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1896  -  Avortement.   -   Samedi, la parquet de Caen s'est transporté chez le sieur Lotin, propriétaire à Maisoncelles-Pelvey, pour procéder à une enquête au sujet de tentatives d'avortement pratiquées sur la bonne de ce dernier.

Cette bonne a été arrêtée et écrouée à Caen. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1896  -  Affaires de femmes.  -  Louis Lotin, propriétaire à Maisoncelles-Pelvey, a 61 ans, il n'est pas beau, il est malade, infirme même. Il n'a qu'un attrait, c'est qu'il a le sac. 

Il y a quelques années, il prenait à son service une femme Bailhache, comme servante-maîtresse. Dernièrement, le vieux Lotin fut séduit par les jolis yeux de Mlle Alzina Brion, fillette de 24 ans. Le ménage Alzina - Lotin, n'allait pas toujours tout seul. Le maître et la bonne se crêpaient souvent. Si bien que la femme Bailhache s'en fut, un matin, chercher le garde champêtre. Celui-ci refusa d'intervenir, avec raison, car, au retour, la femme Bailhache trouva les deux querelleurs dans les bras l'un de l'autre. C'est alors que, furieux d'être dérangés, Lotin et sa bonne prirent la femme Bailhache l'un par les cheveux, l'autre, on ne sait au juste par quel bout, et la flanquèrent à la voirie. Mme Bailhache ayant porté plainte, le tribunal de Caen a condamné Lotin à 100 fr. d'amende et la jeune Alzina à 16 fr. seulement. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Découverte de dynamite.  -  Dans une perquisition chez le sien Lelièvre, couvreur à Maisoncelles-Pelvey, on a trouvé une cartouche de dynamite qui a été déposée au greffe du tribunal de Caen. (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Avril 1897  -  Vol d’un porc.  -  On a volé au sieur Alfred Courval, cultivateur à Maisoncelles-Pelvey, un porc de 57 fr. qui était attaché à un piquet place du Marché, à Villers-Bocage. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1897  -  Basses vengeances.  -  Des malfaiteurs inconnus ont mutilé un animal domestique à la dame Olive, à Villerviile, et à la veuve Richard, à Brucourt.

-  Quatre pommiers de 20 ans, appartenant au sieur Gouley, de Maisoncelles-Pelvey, ont été dépouillés de leur peau sur un côté et dans le pied de l'arbre. Préjudice causé : 80 francs. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1898  -  Incendies.     D'un immeuble à la dame veuve Pottier, à Vouilly, près Isigny. Perte 13 000 fr.

— D'une écurie et d'une grange exploitées par le sieur Albert Gouley 45 ans, à Maisoncelles-Pelvey, et appartenant, à M. Lefèvre, négociant à Caen. Perte, 2 500 fr. (source : Le Bonhomme Normand) 

 

Août 1898  -  Incendies.   -   Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment en bois de neuf mètres de long sur cinq de large et de tout ce qu'il contenait, appartenant au sieur Dajon-Lamare, entrepreneur de menuiserie à Port-en-Bessin. Pertes : 5 000 fr.

— Dans notre dernier numéro, nous avons mentionné l'incendie qui s'était déclaré chez le sieur Albert Goulet, 45 ans, à Maisoncelles-Pelvey.

Deux jours après, un nouvel incendie consumait un corps de bâtiment de 28 mètres de long sur 8 de large et comprenant maison d'habitation, grange, étable et remise.

Ce nouveau sinistre est d'autant plus inexplicable que les sieurs Goulet et Lechevallier, agent d'assurances, venaient, quelques heures auparavant, de faire l'estimation du premier incendie et n'avaient remarqué rien d'anormal. Les pertes, s'élevant à 7 500 fr., sont couvertes par une assurance.

—  D'une meule de foin à M. Paynel, maire de Grandchamp. Pertes : 500 fr. Assuré. — D'une boulangerie au sieur Morel, 49 ans, cultivateur à Coulonces. Pertes : 810 francs. Assuré.

—  A Acqueville, chez M. Marie, marchand de journaux. Pertes : 3 800 francs. Assuré. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1899  -  Horrible suicide.  -  On a trouvé, à Maisoncelles-Pelvey, sur la ligne du chemin de fer de Caen à Vire, le cadavre du sieur Jules Nizerolle, 25 ans, facteur mixte à la gare de Villers-Bocage. Le cadavre, couché entre les deux rails, était complètement broyé, les deux jambes coupées, le bras droit coupé à ras de l'épaule et le gauche à la hauteur du coude, car la main était dans la poche du pantalon, seule la figure est restée intacte. 

Dans la poche du pantalon était un calepin, contenant trois lettres, l'une adressée à son père, la deuxième au chef de gare de Villers-Bocage, et l'autre à la dame Gillette, aubergiste, où il prenait pension, un certificat de non disponible, délivré par le bureau de recrutement de Paris, une lettre de son père et une autre de Me Sandrin, notaire à Dives, avec un modèle de procuration. Dans la poche du gilet, une montre en argent, arrêtée à 7 heures 30. L'enquête a conclu à un suicide qui aurait eu lieu à 7 heures 33 du soir, car le mécanicien du train n° 146 déclara, en arrivant à Villers-Bocage, qu'entre les kilomètres 29 et 30, il avait ressenti un choc et qu'un corps dur avait été déposé sur les rails qui lui avait enlevé son tuyau de sablière. Nizerolle était à la gare de Villers depuis trois jours seulement. (source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Incendies.  -   A Maisoncelles-Pelvey, d'un bâtiment occupé par le sieur Dumaine, et appartenant à la veuve Hallot. Pertes, pour le locataire. 400 fr. ; pour la propriétaire, 1 500 fr. Tous deux sont assurés.

— D'un bâtiment à usage de grange et d'écurie, à la dame Séguin, propriétaire à Colleville-sur-Orne. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   Impôt sur le revenu.  -  Ce projet de loi a été déposé à la Chambre. Il se compose :

1° de la taxe personnelle portant sur le revenu provenant des loyers, des rentes, du commerce, du travail, des emplois et même des retraites.

2° de la taxe mobilière fixée d'après le loyer.

— En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, c'est le contrôleur qui l'estimera à charge par lui de prouver l'existence du revenu indiqué.

Sont affranchis de l'impôt, ceux dont le revenu est inférieur à 500 fr., à 700 fr., à 900 fr., à 1 200 fr. et à 1 600 fr. selon l'importance de la population.

A Caen, les personnes ayant un revenu inférieur à 1 600 fr. seront exonérées de l'impôt. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1903   -   La pluie.  -   C'était lundi la St Médard. Il a plu un peu partout. En voilà pour quarante jours, s'il faut en croire la légende. Mais nous sommes certains qu'elle mentira. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -   L’heure d’hiver sera rétablie dans la nuit du 3 au 4 octobre.  -  En vertu des accords passés avec l'Angleterre et la Belgique, l’heure d'hiver sera rétablie dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre prochain. 

A minuit, le changement s'effectuera et l'on retardera les pendules d'une heure. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1937  -  Un enfant est tué par une auto.    Un lamentable accident s'est produit sur la route nationale de Caen à Vire, à deux kilomètres environ de Villers-Bocage, sur le territoire de la commune de Maisoncelles-Pelvey.

Un enfant de 7 ans et demi, André Sevestre, dont les parents habitent à Maisoncelles-Pelvey, a été heurté, renversé et tué sur le coup par une automobile que pilotait M. Eugène Talandra, entrepreneur de carrières à Compiègne (Oise). 

L'enquête pour établir les responsabilités de cet accident a été menée sur place par M. le capitaine Gaubert, commandant les brigades de gendarmerie de l'arrondissement de Caen, assisté des gendarmes de la brigade de Vïllers-Bocage. (source le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1937  -   Par vengeance un enfant de 11 ans met le feu à la ferme de son patron.  -   M. Martin, propriétaire à Maisoncelles-Pelvey se trouvait avec quelques membres de sa famille, à son domicile, veillant sa femme qui était décédée, quand soudain des cris « au feu » retentirent dans la ferme.

C'était une petite fille de l'assistance publique qui, en sortant d'un débit, avait aperçu les flammes.

On organisa les secours et on fit appel aux pompiers de Villers-Bocage. Malgré la promptitude des secours, la ferme a été entièrement détruite. Les dégâts dépassent 70 000 francs.

Les gendarmes de Villers-Bocage ouvrirent une enquête et interrogèrent le frère de la petite fille, le nommé L…….., âgé de 11 ans 1/2, qui finit par avouer qu'il avait mis le feu à la ferme pour se venger de son patron, M. Martin, qui lui avait donné des gifles.

Le jeune L…….. a été déferré au Parquet.. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Commerce réservé.   -  Pour avoir adjoint à son commerce d'épicerie un rayon de chaussures sans avoir l'autorisation prévue par la loi du 22 mars 1936, Mangin Philbert, 28 ans, épicier à Maisoncelles-Pelvey, a été condamné à 16 francs d'amende avec sursis. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Décembre 1938   -   Un indésirable.   -   Arrêté le 12 décembre, à Maisoncelles-Pelvey, où il exerçait la profession de journalier, Alix Arsène, 31 ans, a été défère au Tribunal sous l'inculpation d'infraction à arrêté d'interdiction de séjour. Alix, auquel la séjour dans l'arrondissement de Caen a été interdit, a été condamne à 15 jours d'emprisonnements. ( Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Un cycliste se jette contre un mur.    Au bas de la côte de Maisoncelles-Pelvey, à la suite de la rupture du frein de sa machine, un cycliste, M Georges Fierville, 55 ans, ouvrier agricole, a dérapé et est allé se jeter contre le mur de l'école. Relevé inanimé et perdant le sang en abondance, M. Fierville reçut les soins du docteur François, de Villers-Bocage, qui ordonna son admission à l'hôpital d'Aunay-sur-Odon.

Le transport ne pouvant être effectué immédiatement, le blessé fut ramené à son domicile où il devait succomber peu après. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  Un cycliste renversé par une auto.   -   M. Fernand Levallois, 45 ans, bonnetier, se rendait à son travail à bicyclette lorsqu'au lieu dit la « Côte du Bois » il a été heurté à l'arrière par l'automobile de M, Ernest Charpentier, 31 ans, greffier de paix à Villers-Bocage.

Relevé sans connaissance, le blessé, transporté à son domicile, a reçu du docteur Hautement, d'Évrecy, les soins que nécessitait son état. M. Charpentier prétend que le cycliste roulait sur sa gauche et qu'au moment où il allait le doubler il s'est rabattu sur sa droite. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1940  -  Vol.  -   Mlle Ailes Madeleine, 20 ans, ouvrière d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 d'usine à Maisoncelles-Pelvey, a porté plainte contre inconnu pour vol de son porte-monnaie contenant une somme de 10 francs et deux plaques de bicyclettes, qui se trouvait dans la poche de son manteau déposé dans le vestiaire de l'usine elle travaille.

 

Mars 1940  -  Un piéton est renversé par une automobile.  -  Hier après-midi, M. Albert Laurent, â de 16 ans, ouvrier agricole, demeurant à Maisoncelles-Pelvey, au lieu dit « La Poste », regagnait à pied son domicile en suivant le bas-côté de la route quand, à 200 mètres environ de son domicile, il fut accroché et renversé par une camionnette venant derrière lui.
Aussitôt, le conducteur s'arrêta et s'approcha de M. Laurent, qui portait des blessures à une main et ressentait des douleurs dans la région de l'aine. Voyant que le piéton ne
paraissait pas gravement atteint, l'automobiliste qui déclara se nommer Léon Neteil et habiter Caen, sans plus de précision, offrit 50 francs à sa victime, qui les refusa. Devant cela, cet étrange conducteur ajouta « Ne vous faites pas de mauvais sang. Je suis assu », puis remonta en voiture et s'en alla. M. Laurent a pu relever le numéro d'immatriculation 6.284 CT. 4. Et en possession de cette unique précision, a porté plainte à la gendarmerie de Villers-Bocage.

 

Février 1944  -  Plusieurs cambriolages avaient été commis.  -  L'un des auteurs est arrêté Pour se ravitailler, trois Russes qui avaient quitté l'entreprise ils travaillaient, ont commis à la faveur de la nuit plusieurs cambriolages dans la région. L'un des coupables, arrêté à Saint-Martin-des-Besaces, Mickael Pasetschlik, 23 ans, manœuvre sans domicile fixe, a passé des aveux. Il a reconnu notamment avoir, dans la nuit du 4 au 5 vrier, cambriolé avec ses complices, au hameau de La Poste, les maisons de Mme veuve Ménard, 61 ans, nagère; M. Léon Vivien, 54 ans, cultivateur ; Mme René Mangin, 31 ans, épicière-débitante et Mme Berthe Dumaine, 65 ans, ménagère. Pour pénétrer dans les lieux, les voleurs ont opéré comme à Noyers-Bocage, en faisant sauter l'angle des carreaux des fenêtres, à hauteur de l'espagnolette. Ils se sont emparés de diverses denrées, de linge et de chaussures chez Mmes Ménard et Dumaine, mais n'ont rien pris chez les autres plaignants. Les deux fuyards sont recherchés et Pasetschlik a été déféré au Parquet.

 

Octobre 1948   -   Un dangereux individu.   -   C'est de sieur Marcel Lefrançois, 47 ans, brocanteur, sans domicile fixe, qui, chez M. Gorin, de Maisoncelles-Pelvey, pour se faire rembourser le montant d'une livraison de peaux de lapins, s'est brusquement et sans raison armé d'un couteau et à poursuivi une jeune domestique, Arlette Guezet, âgée de 16 ans.

Des voisins, accourus aux cris de celle-ci, le maîtrisèrent et le remirent entre les mains des gendarme. Lefrançois est titulaire de six condamnations. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton de Villers-Bocage. -  Villers-Bocage (D) ; Amayé-sur-Seulles (R) ; Compandré-Valcongrain (R) ; Le Locheur (R) ; Maisoncelle-Pelvet (R) ; Missy (D) ; Monts-en-Bessin(R) ; Noyers-Bocage (D) ; Parfouru-sur-Odon (R) ; Tournay-sur-Odon (R) ; Villy-Bocage (R). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Avril 1949   -   Douze Croix de guerre bien gagnées.  -   Dimanche prochain, accompagné d'un représentant du préfet, de MM. Lévêque, conseiller général, et Lepiètre, président de l'association cantonale des sinistrés, le général Marchand, commandant la subdivision remettra la Croix de guerre à douze Communes martyres du canton de Villers-Bocage.

Les manifestations se dérouleront aux heures ci-après : 9 h. : Campandré-Valcongrain ; 9 h. 30 : Maisoncelles-Pelvey ; 10 h. Tracy-Bocage ; 10 h. 30 : Amayé-sur-Seulles ; 11 h. 30 : Monts-en-Bessin ; 12 h. Villers-Bocage ; 15 h. : Parfouru-sur-Odon ; 15 h. 30 : Tournay-sur-Odon ; 16 h. : Le Locheur ; 16 h. 30 : Noyers ; 17 h. : Missy. (Source  : Le Bonhomme Libre)

SCÉNES DE LA VIE NORMANDE  -  Après la traite

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