1er Novembre 2024 |
UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU
CALVADOS |
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MAISONS |
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Canton de Trevières |
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Cette
année encore un honorable citoyen de notre ville a manqué d'y périr.
C'est vraiment désolant de voir un pareil précipice sur une route
magnifique et sillonnée de voitures pendant plusieurs mois de l'année. On
nous assure que le devis d'un nouveau pont est rédigé, et qu'il sera
présenté au conseil général : tant mieux. Quoiqu'il en soit, nous
espérons que le conseil d'arrondissement réclamera derechef contre
l'existence d'un passage si dangereux. (
Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Novembre 1842 - Assises du Calvados. - Le 2 août dernier, Jacques Barrey, meunier à Maisons, envoya Guillaume-François Le Cœur, son domestique, porter dix sacs de farine au sieur Merline, boulanger à Trévières. Celui-ci remit à Le Cœur 420 francs, prix de la farine. L'accusé, de retour chez son maître, ne parla point de l'argent qu'il avait reçu, il fit même entendre que Merline n'avait pas voulu le payer. Dans la nuit il disparut emportant la somme qui lui avait été confiée. Quelques
jours après, Le Cœur fut arrêté, il n'avait plus en sa possession
qu'une somme de 160 francs, le reste avait été dépensé en folles
dissipations, ce jeune homme n'a pas méconnu les faits que lui imputait
le ministère public, mais le jury et la cour, témoins de son repentir,
ont fait une large part à l'indulgence, et il en sera quitte pour une
année d'emprisonnement. — Un vol de farine, avoué par l'accusée Victoire Hugot, femme Capitre, l'amène sur le banc des assises, son fils, accusé du même crime, est parvenu à prendre la fuite. Déclarée coupable, elle a été condamnée à 5 ans de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1842 - Nouvelles locales. - Nous invitons les cultivateurs à vérifier par eux-mêmes le fait suivant que l'on nous donne comme étant de la plus grande exactitude, et qui doit étrangement modifier les idées reçues dans nos campagnes. C'est, nous assure-t-on, une erreur grave de penser que les corbeaux qui s'abattent sur les champs nouvellement ensemencés, nuisent à la production de ces terres, en enlevant une partie ne[1]table de la semence. Il paraît qu'un cultivateur qui avait pendant plusieurs jours gardé son champ pour le défendre contre l'invasion de ces oiseaux, étant parvenu à en tuer plusieurs et en ayant fait l'autopsie, a toujours remarqué qu'ils n'avaient dans le gésier que des vers, des mans et d'autres insectes nuisibles, tandis qu'il ne s'y trouvait pas un seul grain de blé. Cet agronome est un membre correspondant de la Société d'agriculture, et à l'heure qu'il est, c'est avec plaisir qu'il voit les corbeaux s'abattre par voliers sur ses terres ensemencées. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 11 août. — 4
jours de prison puniront le nommé Joseph Pelvey, de s'être porté à des
voies de fait envers le sieur François Hébert, de Saint-Paul-du-Vernay .
—
Convaincue d'un vol de blé
sur pied, le 27 juillet dernier, la veuve Turmel a été condamnée en 50
fr. d'amende. —
Un vol de 75 fr. et de divers
objets, commis le 2 juillet au préjudice des sieurs Levatois et Louis
Michel, a valu une condamnation en 8 jours de prison à Jean Zacharie,
tailleur de pierres de la commune de Creully. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Août
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 14 août. —
La femme Aimable-Dorothée Buhot, femme Collar , de notre ville, a
été condamnée en 250 fr. d'amende, pour prêt sur gage. —
Pour avoir chassé sans port-d'armes et en temps prohibé, le nommé
Pierre Jacqueline, domestique à Maisons, a été condamné en 30
fr. d'amende pour le premier chef et 20 fr. pour le second. —
Le tribunal a prononcé l'acquittement des nommés Antoine-Adrien Guesdon,
et Auguste Michel, maçon à L a Folie, prévenus de vol d'un manteau
appartenant à M. Halley, propriétaire à Trévières. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1845 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 4 mars. Une
contravention aux prescriptions de l'art. 459 du code pénal a fait
infliger 16 fr. d'amende au sieur Aumont, cultivateur à Maisons,
qui n'a pas prévenu le maire de sa commune qu'il avait un cheval infecté
d'une maladie contagieuse. —
Un vol d'une brouette a valu à Thouzard, François, d'Isigny, 3
mois de prison. —
Marie-Cécile Lhomme, femme de Jacques Le Brethon, de Sermentot,
accusée d'un vol de cercles en fer, a été acquittée. —
Un délit de chasse en temps de neige et sans permis a fait
infliger 16 fr. d'amende au sieur Louis-Jacques Godefroy, maire d'Arganchy.
— Un délit du même genre, commis la nuit, a fait donner
50 fr. d'amende à Pierre Jeanne dit Genest, meunier à Neuilly. —
Pierre Longuet, de Cartigny, s'est rendu coupable de violences et
voies de fait envers des préposés des contributions indirectes. Il
subira 3 mois de prison. — Plusieurs vols d'effets mobiliers ont valu, 2 mois de prison au nommé Cyrille Honzard, domestique à Trévières. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1846 -
Tribunal correctionnel.
- La
nommée Françoise Ameline, demeurant à Maisons, prévenue d'avoir, le 9
de ce mois, outragé par paroles gestes et menacés des agents
de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions, a été
condamnée en 25 fr. d'amende. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1847 -
Nouvelles locales. -
Il a été péché, dimanche
dernier, par une personne de notre ville, dans l'une des fosses du Soucy,
un saumon de 90 centimètres pesant 5 kilg. Ce poisson qui ne se trouve
ordinairement que dans les rivières où le flot remonte, a dû
nécessairement avoir été entraîné d'Isigny, dans l'une des
dérivations de l'Aure-Inférieure. (source : L’Indicateur de
Septembre
1848 -
Incendie. -
Cette nuit, vers 11 heures du soir, un incendie considérable
s'est déclaré dans une ferme de la commune de Maisons, appartenant à M.
de Nettencourt et occupée par M. Le François, cultivateur en cette
commune. Malgré les efforts des
habitants des environs, tous les bâtiments ont été la proie des
flammes. Avertis
par le bruit du tambour vers une heure du matin, un grand nombre
d'habitants de Bayeux, la compagnie de pompiers, les gardes nationaux de
piquet et les autorités judiciaires et administratives, se sont
empressés de se rendre sur le lieu du sinistre. Malgré
toute l'activité qu'on a pu mettre à franchir la distance (6
kilomètres), le feu avait fait de tels ravages que tout le corps de ferme
était brûlé, et que les secours venus de la ville étaient devenus à
peu près inutiles. L'incendie durait depuis plus de trois heures. Un
corps considérable de bâtiments, des récoltes, plus de 60 tonneaux de
cidre, une grande partie du mobilier ont été la proie des flammes. Il
est à regretter que les habitants de Maisons n'aient pas cru devoir
envoyer à la ville des chevaux pour aider aux moyens de transport, qui
ont été longs à organiser, les secours des pompes se seraient fait
moins longtemps attendre. Nous
devons à cette occasion citer l'empressement que le sieur Le Bret,
voiturier à Bayeux, a mis à atteler son cheval à l'une des pompes pour
la conduire à Maisons. Il
parait que le feu aurait commencé dans un corps de logis, où les
habitants de la ferme n'entrent jamais avec de la lumière. Cette
circonstance donnerait à penser que ce sinistre doit être attribué à
la malveillance de quelqu'un des mendiants qui se présentent souvent pour
coucher dans cette ferme, où l'on est très hospitalier et très
bienfaisant. On assurait sur le lieu du sinistre que le soir même un
vagabond étranger au pays aurait été vu rôdant autour de la ferme, par
suite du refus qu'on lui aurait fait de l'admettre pour la nuit. Ce serait
cet acte de prudence légitime qui aurait amené l'affreux désastre dont
M. Le François a été victime. Le
désastre a été considérable, on évalue les pertes à plus de 50 000
francs, tant, en mobilier qu'en bâtiments. Le mobilier était assuré,
dit-on, pour une de 27 000 francs. Aujourd'hui
même la justice informe avec la plus minutieuse activité. Dans cette
triste occurrence, le zèle le plus louable a été déployé par toutes
les personnes accourues pour porter secours. La
lettre suivante de M. le commandant de la garde nationale nous dispense de
mentionner plus spécialement les compagnies de pompiers et de piquet.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1849 - Le feu. - Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie s'est déclaré dans la commune de Maisons. Le feu aurait, dit-on, été communiqué par une chandelle qui serait tombée d'une lanterne et aurait embrasé un appentis et un cellier attenant à un comble de bâtiments. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1850 - Police correctionnelle. - Audience du 23 janvier 1850. — Le nommé Jacques-Félix Anne dit Malenfant, âgé de 21 ans, journalier, né et demeurant à Maisons, a été condamné pour nombreux vols en 13 mois de prison. —
Victor-Jean
Baptiste Levalois, âgé de 29 ans, journalier, né à la Cambe, demeurant
aussi à Maisons, déclaré complice de l'un des vols commis par Anne, a
égaiement été condamné en 15 jours de prison.
Mars
1850 -
Cour d'Assises du Calvados.
-
Audience du
26 février. —
Anne, dit Malenfant, s'étant introduit par escalade et bris
d'un carreau de vitre, chez les époux Hue, à Maisons, y avait volé 107
ou 108 fr. cachés dans une armoire sous des hardes,
8 fr. enfermés dans une bourse de cuir, 14 chemises et divers autres
effets. Il avait aussi volé dans l'école communale deux choses et
quelques cahiers de papier, après s'y être introduit en cassant un
carreau de papier. Déjà il a été condamné à Bayeux à 13 mois de
prison pour vol. — 6 ans de travaux forcés
Avril 1850 - Police correctionnelle. - Audience du 4 avril 1850. — Victoire Delalande, âgée de 42 ans, journalière, née à Trévières, demeurant à Maisons, convaincue d'avoir, le mercredi 6 mars dernier, tenté de commettre le vol d'une oie au préjudice du sieur Vimard, cultivateur à Maisons, a été condamnée en huit jours de prison. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Décembre
1850 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 18 décembre 1850. —
Le matin du 14 novembre dernier, vers cinq heures, Héloïse
Marguerite, âgée de seize ans, servante des sieur et dame Vimard,
cultivateurs à Maisons, fut assaillie, au moment où elle entrait dans
l'herbage de ses maîtres pour traire les vaches, par un individu qui lui
porta grand nombre de coups et la jeta ensuite dans la rivière, dont les
eaux, à cet endroit, étaient d'une profondeur de trois à quatre
mètres. Cette malheureuse jeune fille eut le hasard de rencontrer sous sa
main une branche, qui lui facilita les moyens de se retirer de l'eau. Rentrée
chez ses maîtres, la fille Marguerite désigna, comme étant l'auteur des
faits dont elle avait été victime, le nommé Jean-Michel Laronche, âgé
de 34 ans, taupier, né à Commes, demeurant à Sainte-Honorine-des-Pertes
; à l'audience, elle a persisté dans la reconnaissance qu'elle avait
faite de cet individu. Le
tribunal, convaincu de la culpabilité de Laronche, l'a condamné en 4
mois d'emprisonnement et aux dépens. Le motif qui l'aurait porté a cette méchante action, serait la connaissance donnée par la fille Marguerite à ses maîtres, de nombreux pillages commis à leur préjudice par les neveux dudit Laronche. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1851 -
Élections. -
II
y avait dimanche dernier trois nominations de conseillers municipaux à
faire en la commune de Maisons, par suite de décès et de démission.
Décembre 1851 - Tribunal de police correctionnelle. - —
Jean-François Mauger, âgé de 28 ans, maçon, né à Castillon,
demeurant à Ranchy, et Louis-Valentin
Avonde, âgé de 30 ans, charpentier, né à Chouain, demeurant à Crouay,
ont
été condamnés chacun en 15 jours d'emprisonnement et en 50 francs
d'amende, pour avoir, pendant la nuit du samedi au dimanche 12 octobre
1851, en la commune de Maisons, chassé sans permis de chasse étant
déguisés, et pour avoir proféré des menaces contre le garde-champêtre
de la commune de Tour. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1852 - Tribunal de Police Correctionnelle. - Audience du 7 juillet 1852. Le
vol d'une limousine au préjudice du sieur Catherine dit Leverrier, a fait
infliger 10 jours de prison au nommé Jean-Michel Jeanne dit Lamarre,
âgé de 30 ans, demeurant à Maisons. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juillet 1852 - Nouvelles locales. - Un nommé Constant Morel, domestique chez le sieur Vauquelin, meunier à Maisons, en sautant de sa voiture avec trop de précipitation, s'est rompu la cuisse. Dans
sa chute, sa main s'est trouvée engagée sous une des roues, qui la lui a
écrasée. On craint d'être forcé d'en venir à l'amputation.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre 1852 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 11 octobre 1852. Encore
un mari qui subira 3 mois de prison pour avoir violemment maltraité et
blessé sa femme ; c'est le sieur Jean Marie, âgé de 27 ans, journalier
à Maisons. (source : L’Indicateur de Bayeux)
— Une femme Férol, servante à Sully, n'a été condamnée qu'à 48 mois d'emprisonnement pour vol domestique. — Jean Louis Lubin Foucques, journalier à Maisons, a été condamné à 3 ans d'emprisonnement pour faux en écritures de commerce et en écriture privée. — Michel François Lepage, à 4 ans pour avoir porté des coups et fait des blessures à sa mère. On a admis des circonstances atténuantes en sa faveur. (Source : Le Journal de Honfleur)
Novembre
1852 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Au
nombre des affaires soumises au jury dans cette session, nous enregistrons
les suivantes, concernant des individus appartenant à l'arrondissement de
Bayeux : — Une accusation plus grave était portée contre Jean-Louis Lubin, journalier, né à Formigny et demeurant à Maisons. Convaincu et reconnu coupable par le jury d'avoir commis des faux en écriture de commerce et en écriture privée, il a été condamné à 3 ans de prison et à 100 fr. d'amende. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1853 -
Lettre à l’Empereur.
- Nous devons la nouvelle suivante à une bienveillante
communication. Nous l'avions reçue à temps pour là publier dans notre
numéro de mardi, une circonstance entièrement indépendante de notre
volonté nous en a empêchés : Le
conseil municipal de Maisons a voté, dans la séance de jeudi dernier,
l'adresse suivante à Sa Majesté Napoléon III, Empereur des Français,
à l'occasion de son mariage. «
Sire » «
Vous avez sauvé la France au deux décembre par votre courage et votre
dévouement. La France reconnaissante vous a proclamé Empereur, et vous a
confié ses destinées.
«
Mais, en vous élevant sur le pavois, elle a voulu un gouvernement dont la
stabilité put à jamais déconcerter les factions, et assurer au pays ce
repos plein de dignité sans lequel il n'y a pour un peuple ni
prospérité ni bonheur. «
Tous les Français appelaient donc de leurs vœux les plus ardents
accomplissement du grand acte que vous venez de réaliser sous de si
heureux auspices. Vous avez uni votre destinée à celle d'une princesse
que la Providence s'est plu à parer de tous ses dons. Sire, vous avez
ainsi donné un précieux et nouveau gage de sécurité pour l'avenir de
la patrie. « Le
conseil municipal de la commune de Maisons ne pouvait, dans cette
solennelle circonstance, demeurer étranger, aux joyeuses manifestations
qui ont éclaté sur tous les points de l'Empire. Il ose donc venir, à
son tour, vous présenter, ainsi qu'à l'Impératrice Eugénie, ses
sincères félicitations, et déposer aux pieds de Votre Majesté
l'expression de son profond respect et de son inaltérable dévouement. »
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août
1854 -
Fosses du Soucy. -
Un phénomène remarquable dont l'observation a donné
l'explication la plus satisfaisante,
exerce une fâcheuse influence sur la vallée de l'Aure inférieure et y
cause des dommages considérables. Des études ont été faites pour
rechercher les moyens de préserver cette vallée des inondations qui,
jusqu'à présent, n'ont pu être évitées. Ces études ont été faites,
les rapports de M. l'ingénieur en chef des ponts-et-chaussées parmi les
dossiers qui seront soumis à examen. Elles doivent développer notre sol
Janvier 1860 - Un accident de la route. - Hier matin, le nommé Poupion, domestique de M. Vauquelin, meunier à Maisons, conduisait sur la route de Port-en-Bessin, une charrette chargée de quatorze sacs de farine, lorsqu'on voulant descendre de cette charrette, il est tombé sous une des roues, devant l'emplacement du jardin botanique. La roue lui a passé sur un bras et sur une jambe, fort heureusement aucun de ces membres n'a été fracturé. Recueilli
avec empressement par le sieur Jeannes, jardinier, qui lui a fait donner
les premiers soins que nécessitait la gravité de son état, le blessé
à été transporté à l'Hôtel-Dieu. ( L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1860 - Nécrologie.
-
La mort vient d'atteindre l'un des plus nobles soldats de nos
glorieuses phalanges du premier empire. M.
le marquis de Nettancourt, ancien colonel de cavalerie, officier de la
Légion d'Honneur, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand
d'Espagne, est décédé, mardi dernier, en son château de Maison, dans
sa 75e année. M.
de Nettancourt était issu d'une noble et des plus anciennes familles de
la Lorraine. Tout jeune, il avait mis son épée au service de son pays,
il fut l'un des héros de la campagne d'Austerlitz. Rentré
dans la vie privée, il s'était fixé dans notre contrée, où ses nobles
et chevaleresques qualités lui avaient conquis la considération et
l'estime universelles. Après
l'établissement du second empire, il avait accepté la mairie de sa
commune, fonction qu'il remplissait au moment de sa mort. Ses
obsèques ont eu lieu, vendredi matin, en l'église de Maison. Indicateur
de Bayeux. ( L’Ordre et la Liberté)
Août
1860 -
Kilométrage des lignes, poteaux indicateurs. -
Les opérations ayant pour but le kilométrage complet des lignes et
la pose des poteaux indicateurs au croisement en rase campagne
des lignes vicinales, ainsi que des tableaux indicateurs dans les
traverses bâties, sont à l'étude, inséparables les unes des autres,
elles ne pourront être terminées que simultanément. Les plans généraux de chaque ligne demandés aux agents-voyers me sont indispensables pour contrôler ce travail d'une manière efficace, ces plans vont être livrés dans un très bref délai, ce travail si important, si utile en même temps, recevra avant la fin de l'année une exécution presque complète.
Novembre 1864 - Par arrêté. - M. le préfet du Calvados, en date du 29 octobre, M. Barey, conseiller municipal, a été nommé adjoint de la commune de Maisons, en remplacement de M. Laniepce, démissionnaire. Par arrêtés préfectoraux du 31 octobre : - M. Eustache (François), conseiller municipal, a été nommé maire de la commune de Fresney-le-Puceux, en remplacement de M. de Lafontaine, décédé. -
M. Chéron, conseiller municipal, a été nommé maire de la commune de
Saint-Pierre-Canivet, en remplacement de M. Pelvey, démissionnaire.
(l’Ordre et la
Mars
1866 -
La jambe de bois. -
M. B..., était allé voir son père, vieux militaire qui habite
une commune des environs de Bayeux, et dont la jambe gauche a été
emportée par un boulet à Waterloo. Pour charmer ses loisirs, M. B....
emprunte le permis de chasse de son père et va jeter de sa poudre aux
alouettes et autres mythes des alentours de Maisons. Arrivé
à la lisière d'un petit bois, il rencontre un garde qui lui demande son
port d'armes avec l'accent profondément digne que vous connaissez.
- Diable ! diable ! murmurait le fonctionnaire en parcourant
le papier timbré de l'administration, c'est à peu près votre
signalement, mais je ne vois pas de jambe de bois.
- Ne vous inquiétez pas, monsieur riposta gravement M. B...,
je n'emporte jamais ma jambe de bois à la campagne, elle me générait
pour courir. Je
n'ai rien à dire à cela, monsieur, vous êtes en
règle.
Juin 1879 - Secours et subventions. - Le gouvernement vient d'accorder 25 000 fr. pour achever les travaux d'assainissement de la Dives. - Des secours ont été accordés aux communes ci-après : Maisons, pour construction d'une école mixte, 600 fr. - Saint-Jean-des-Essartiers, pour restauration du presbytère, 600 fr. - Cesny-aux-Vignes, pour restauration de l’église, 500 fr. - Geffosses-Fontenay, pour acquisition d'un autel, 300 fr. - Saon, pour acquisition de mobilier à l'église, 300 fr.
Janvier
1879 -
Construction d’écoles. -
Pour le Calvados, 25
constructions nouvelles
dans 22 communes,
dans l’arrondissement
de Bayeux :
Le Breuil, une école
mixte ; Juaye-Mondaye, de 2
écoles ; Longraye,
d’une école mixte ; Maisons, d’une école mixte ;
Hottot, d’une école de garçons.
Juillet
1879
-
Les pluies d’aujourd’hui et les pluies d’autrefois.
- Dimanche
dernier,
on a lu dans toutes les églises une circulaire de Mgr l'évêque
de Bayeux ordonnant des prières
publiques pour la cessation de la pluie. Il faut remonter à plus d'un
siècle et demi, à 1725, pour trouver une année aussi pluvieuse que
1879. En 1725, la pluie ne cessa de tomber trois mois durant, on fit également des prières publiques et on promena dans Paris la châsse de sainte Geneviève. La pluie cessa deux jours après. Nous, sommes moins heureux en 1879, car depuis que les prières publiques sont commencées, la pluie tombe de plus belle, sans aucun égard pour les circulaires et les prières épiscopales.
Octobre 1882 - Apprentis et petits domestiques. - Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'un certain nombre d'enfants assistés, filles et garçons, ayant, atteint l'âge de treize ans, et sachant lire et écrire, sont à la disposition des personnes qui voudraient les prendre, comme petits domestiques ou apprentis. Il faut s'adresser à la préfecture, service des enfants assistés. Ajoutons que durant l'année dernière, aucune poursuite judiciaire n'a été dirigée contre les 443 enfants assistés, âgés de 14 à 20 ans, placés dans le Calvados. Au 18juillet, 333 de ces enfants avaient déposé 20 040 fr. à la caisse d'épargne.
Octobre
1882 -
Accident mortel.
- Jeudi
dernier, à Maisons, près
Bayeux, M. Jules Barey, allait conduire des bestiaux à l'herbe. Pour
abréger son chemin, il eut la malencontreuse
Août 1889. - Un accident de la route. - Le curé de Maisons, près Bayeux, ramenait en voiture le vicaire de Luc-sur-Mer, qui était venu prêcher dans sa paroisse. Deux dames se trouvaient dans la même voiture. Arrivé à l'embranchement de la route d'Herils, le cheval tourna soudain pour prendre la direction de ce hameau. Le mouvement fut si brusque que les quatre personnes furent projetées violemment à terre. Le curé de Maisons a eu une épaule démise ; le vicaire de Luc, un bras brisé ; l'une des dames un bras également brisé en trois endroits ; enfin, l'autre dame a été grièvement blessée au visage. ( Bonhomme Normand)
Février 1891 - Faux témoignage. - Les époux Mariette, de Maisons, près Bayeux, viennent de comparaître devant la cour d'assises de la Manche sous l'inculpation du vol de 4 700 fr., la nuit, à l'aide d'escalade et bris de scellés, à Précorbin (Manche). Ils ont été acquittés. La
dame Laurent Levillain, de Bayeux, témoin à décharge, avait déclaré,
sur la foi du serment, que la voiture louée par son mari
aux époux Mariette, le jour du vol, lui avait été remise par
ses clients à onze heures du soir. Ses deux cochers l'affirmèrent
également. Tous trois maintinrent leur témoignage, malgré une
admonestation du président. Le ministère public a fait une enquête, et
la dame Levillain ainsi que ses deux cochers ont été arrêtés pour faux
témoignages.
Décembre 1893 - Chronique judiciaire. - Alphonse Huet, 25 ans, le même qui a été acquitté par la cour d'assises pour incendies chez le sieur Quintaine, son maître, cultivateur à Aiguerville, 2 mois de prison pour avoir mutilé huit pommiers chez ledit sieur Quintaine. — Pierre Tondit, 33 ans, journalier, 6 jours, coups à la fille Alexandrine Houel, domestique à Maisons. — Alfred Mahier, 1 mois de prison, vol de cidre à la veuve Auvray à Maisons, et vol avec effraction chez la femme Le Brème, à Saon. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1894 - Les voleurs de vaches. - Le nommé Mellion, arrêté pour avoir volé plusieurs vaches, avait en sa possession deux chevaux dont on rechercha l'origine. L'un d'eux a été reconnu par M. Seigneurie, cultivateur à GonnevilIe-sur-Dives, le propriétaire de l'autre est de Basseneville. Le sieur Léon Barbey, demeurant à Maisons, a déclaré à la gendarmerie de Port-en-Bessin qu'un inconnu lui avait volé une vache. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1898 -
Vengeance d’une servante.
- La
gendarmerie de Port-en- Bessin a arrêté, sous l'inculpation de menaces
de mort et détention d'arme prohibée, la femme Berthe
Leloup, servante à Pont-Hébert (Manche), née à Clécy, qui
était venue à Maisons avec l'intention de tuer à coups de revolver le
sieur Mailard, cultivateur, chez lequel elle avait été domestique.
Cette femme avait été, en effet, rencontrée sur la route par le maire
de Port
au moment où, armée de son revolver, elle proférait des menaces de mort
contre son ancien
Novembre 1898 - Tentative de meurtre. - Albert Barey, domestique à Maisons, près Bayeux, chez le sieur Mallard, cultivateur, aperçut, le soir, dans la cour de la ferme, la fille Berthe Leloup, qui depuis longtemps poursuivait son ancien maître, en le menaçant de mort. Il se jeta sur elle au moment où elle cherchait à pénétrer dans la maison, lui voyant un revolver à la main, il la désarma aussitôt. Arrêtée, la fille Leloup a avoué, être entré chez le sieur Mallard avec l'intention de le tuer, son revolver était chargé de cinq balles. On a trouvé en sa possession une boîte de cartouches ainsi que des lettres faisant connaître sa détermination. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre 1898 - Un maître dans ses petits souliers. - Le sieur Mallard, propriétaire à Maisons, près Bayeux, a eu, pendant trois ans, à son service, la fille Berthe Leloup, âgée aujourd'hui de 26 ans, originaire de Clécy. Le sieur Mallard, ayant assez des services de cette fille, la renvoya. Elle prit du mauvais côté son renvoi de cette maison où elle en prenait à son aise et proféra des menaces de mort contre son ex-maître, menaces qu'elle a essayé, par deux fois, de mettre à exécution : la première fois à Port-en-Bessin où elle guettait le sieur Mallard à la sortie d'un café. Elle avait dans ses mains un revolver chargé qui fut saisi. La fille Leloup fui incarcérée sous l'inculpation de menaces de mort et de détention d'arme prohibée, mais, à peine sortie de prison, elle n'eût rien de plus pressé que d'épier une nouvelle occasion de mettre à exécution ses criminels projets. Un soir, Berthe Leloup se trouvait dans la cour de son ancien maître, lorsqu'elle fut aperçue par le domestique, elle avait encore un revolver chargé de cinq balles, des cartouches de rechange, et des lettres faisant connaître ses intentions de tuer le sieur Mallard et de se suicider ensuite. Elle a été condamnée à six mois de prison, mais avec la loi Bérenger, ce qui n'est pas du tout rassurant pour maître Mallard. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1899 - Servante voleuse. - La fille Victorine Lefrançois, 13 ans, servante à Monceaux, était, en avril dernier, au service du sieur Alexandre Bisson, cultivateur à Maisons, près Bayeux. Profitant de l'absence de son maître, elle a dérobé dans une paillasse une somme de 580 francs qui s'y trouvait cachée dans un tas de laine noire. Interrogée, la fille Lefrançois a fait des aveux. Elle aurait remis à un membre de sa famille la somme volée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1899 - Tombé de wagon. - Le sieur Marie, journalier à Maisons, voulant descendre avant l'arrêt du tramway de Port-en-Bessin à Bayeux, est tombé sur le talus, le marchepied du wagon lui a scalpé une partie du crâne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Menace de mort. -
Des
menaces de mort ont été
proférées contre le sieur Edmond Mallard, propriétaire à Maisons,
près Bayeux, par la nommée Berthe Leloup, son ancienne
servante, laquelle a déjà été condamnée plusieurs fois pour menaces
de mort envers le sieur Mallard. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre 1900 - Enfant brûlé vif. - Le jeune Louis Barey, 4 ans, dont le père est minotier à Maisons, près Bayeux, est tombé, par accident, dans une chaudière d'eau bouillante.
Décembre
1900 - Suicide. -
On a trouvé, pendue dans son grenier, la veuve Adam, née Justine
Boisnel, demeurant à Maisons, près Bayeux. Cette pauvre femme, âgée de
69 ans,
qui vivait seule et était démunie de ressources, avait déjà manifesté
plusieurs fois l'intention d'en finir avec la vie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Postes et Télégraphes. -
Le Journal Officiel vient de publier
un avis autorisant la création d'un établissement de Facteur-Receveur
dans la commune de Maisons.
Mai 1903 - Récompense pour dévouement. - Une mention honorable a été accordée au sieur Jean Ruel, cultivateur à Maisons, près Bayeux, pour avoir sauvé un enfant en danger de périr dans un incendie. ( Le Bonhomme Normand )
Décembre
1903 - Chat enragé.
- Mme Patry et sa petite fille de 2 ans, à Maisons,
arrondissement de Bayeux, ont été mordues par un chat enragé. On les a
envoyées à l'Institut Pasteur. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre 1903 - La rage. - Il y a quelques jours, Mme Patry, de Maisons, et sa petite-fille, âgée de deux ans, ont été mordues par un chat enragé. Elles ont été dirigées sur l'Institut Pasteur, à Paris. Un autre chat, appartenant à l'instituteur, a dû être abattu d'un coup de fusil.
Mars 1916 - Le temps qu’il fait. - Depuis trois jours, on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus que des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué autour de nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres bourgeonnent, les oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux, fleuronne, car il a un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui légendaire des Tuileries va en dessécher de jalousie.
Avril
1916 -
Prisonniers de guerre pour les travaux agricoles.
-
Le
Ministre de l'Agriculture vient d'accorder au département du Calvados un
contingent de 140 prisonniers choisis parmi les hommes exercés aux
travaux agricoles. Ces prisonniers pourront être attribués par équipes
de 20, non compris la garde. Ils doivent être logés ensemble, mais
peuvent être divisés pour le travail en groupe de 5, au minimum. Les
Comités agricoles, les Syndicats et les particuliers qui désirent
utiliser leur travail, sont priés de faire parvenir une
Mai
1916 -
Pauvres toutous ! -
On
commence à
avoir la preuve que les précautions prises contre la rage ne servent à
rien, car jamais celte terrible maladie n'a sévi avec tant d'intensité
sur la gent canine (ne pas confondre l'agent canine avec l'happeux
d't'chiens). Près de Bayeux, Maisons, Arganchy, Asnelles, des cas
de rage ont été signalés et quelques chiens ont dû être
abattus. Cette, épidémie continue ne serait elle pas due à ceci que
beaucoup de toutous ont été abandonnés par leurs maître parti
au front, et que les femmes de mobilisés, trop occupées à raccourcir
leur robes, oublient, de nourrir les chiens de leurs maris. Heureusement
que, pour les chasses prochaines, il y aura tant de gibier, qu'on marchera
dessus et que les chiens seront devenus inutiles aux chasseurs.
Février
1920 -
Pauvres gosses ! -
Sur
la foi de la rumeur publique, le parquet de Pont-l’Évêque avait ouvert
une information contre une femme Riouel, 32 ans, accusée de maltraiter
son enfant, âgé de huit mois et de le priver des soins nécessaires.
L'examen médical démontra que l'enfant, dont le développement
n'excédait pas celui d'un bébé cinq mois, avait souffert du
manque de soins. Confié à l’Assistance publique, il est mort ces
jours-ci à l'hôpital de Caen. La mauvaise mère sera poursuivie. —
Les faits reprochés à Julien Desmoles, journalier à Maisons,
canton de Trévières, ne sont guère moins odieux. II maltraitait ses
deux petits garçons, Daniel et André, mais plus spécialement ce dernier
âgé de 5 ans et demi. Un matin que le pauvre gosse s'était oublié à uriner au lit, le père l'envoya à l'école après lui avoir mis des orties dans le fond de son pantalon. Le petit a été recueilli depuis par ses grands-parents. ( Le Bonhomme Normand )
Octobre 1920 - Pitié pour les chiens ! - Nous avons à enregistrer cette semaine plusieurs contraventions pour attelages de chiens sans autorisation : Jacques Marie, 28 ans, cultivateur à Maisons ; Justine Lécluse, 51 ans, marchande de peaux de lapins, à St-Vigor ; Jean-Baptiste Féret, marchand de poisson, à Maisons. C'est
un commencement. Espérons que l'exemple sera suivi et que va se soulever,
enfin, une « vague de pitié » pour nos frères inférieurs.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1925 - Le service pour le baron Gérard. - Une foule considérable qui eut peine à trouver place dans l'église était venue se joindre, lundi, aux habitants de Maisons pour assister au Service funèbre que la famille Gérard faisait célébrer pour le repos de l'âme du regretté défunt. Cette cérémonie fut présidée, au nom de Monseigneur l'Evêque, par M. l'abbé Labutte, doyen du Chapitre. La messe du service fut célébrée par M. le chanoine Denise, curé de la paroisse, assisté par MM. les curés de Port-en-Bessin et d'Etréham. Derrière le catafalque qu'entourait le Conseil municipal de Maisons, étaient : M. le baron François Gérard et M. le comte de Lastours. Dans la nombreuse assistance, nous avons remarqué la présence de M. Rauline, conseiller d'arrondissement du canton, de M. le docteur Dansac, conseiller général du canton de Ryes ; M. Basley, ancien maire d'Isigny, ainsi que de nombreux maires du canton de Trévières et des agriculteurs de la région.
Avant de donner l'absoute, M. le Doyen du Chapitre prononça une éloquente et émouvante allocution. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Juin 1927 - Un baptiseur. - Poursuivie pour mouillage du lait le tribunal a condamné pour écrémage du lait qu'il livrait à la fromagerie de Vaux-sur-Aure, Vincent lemorgne, 64 ans, cultivateur à Maisons, a récolté 15 jours de prison et 200 francs d'amende. De plus le tribunal a ordonné l'insertion de ce jugements.
Août
1928 -
Étrange découverte. - Un
journalier
de Maisons,
M. Charles
Lahaye,
était
occupé
à faucher
des herbes
sur les
berges
de la
rivière
l'Aure,
quand il
aperçut,
reposant
sur le
fond de
la rivière,
le fœtus
d'un enfant.
Février 1936 - Un pendu déchiqueté par les ciseaux de proie. - Un sieur Marie, 35 ans, journalier agricole à Maisons, père de trois enfants, disparu de son domicile depuis lundi matin, a été découvert jeudi, à 9 h. 30, par M. Louis Vautier, maire de Sully, dans l'herbage d'Ieulines, territoire de Maisons, pendu à une branche située à 2 m. 60 de hauteur. M. Vautier coupa immédiatement la corde et fit prévenir la gendarmerie de Port-en-Bessin ainsi que le docteur Dietz, de Bayeux, en vue des constatations légales. Circonstance macabre, il existait en dehors de l'aile gauche du nez un trou en entonnoir de 2 centimètres 1/2 de diamètre et de 3 centimètres de profondeur, foré par le bec d'un oiseau de proie. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Nécrologie.
– Mercredi
dernier, un service u été célébré en l'église de Maisons, à
la mémoire de Mme la baronne Gérard, née Dampierre, décédée
dernièrement à Paris, où eut lieu l'inhumation. Une
nombreuse assistance se pressait dans la petite église, pour venir rendre
un dernier hommage à Mme la baronne Gérard, qui a laissé, dans notre
région, le souvenir d'une grande bonté et d'une inépuisable charité. La
Messe fut célébrée par M. l'abbé Leroy curé de Tour-en-Bessin,
desservant la parois se de Maisons, entouré d'un nombreux clergé M.
l'abbé Prempain, curé de St-Laurent-sur-Mer, M.
l'abbé Arsène, curé de Blay, M. l'abbé Lavigne, curé de Mosles. L'organiste
était Mme Lemoine, de Port-en-Bessin, fille de M. Auvray, régisseur des
biens de M. le duc d'Harcourt. La
cérémonie était présidée par M. l'abbé Bertreux, curé-doyen de
Trévières.
Parmi
les nombreuses personnalités présentes, nous avons remarque M. Louis
Laisney, maire de Guéron, président du Conseil d'arrondissement; M.
Vautier, maire de Maisons ; M. Rauline,
conseiller général ; M, Langlois, conseiller d'arrondissement, adjoint
au maire de Bayeux ; M. Furon, maire de Mosles, conseiller
d'arrondissement ; M. de la Loyère, conseiller d'arrondissement ;
MM. Guilbert, Lepetit, Lefort, conseillers municipaux de Bayeux. Avant
l'absoute, M. le Curé de Tour, en une émouvante allocution, rappela le
mérite de Mme la Baronne Gérard et tout le bien qu'elle a fait dans la
paroisse : restauration de l'église, dons innombrables aux pauvres,
contribution à toutes les bonnes oeuvres de la région. L'absoute
fut donnée par M. l'abbé Bertreux, doyen de Trévières. Presque
tous les habitants de Maison étaient présents, et, parmi eux, une
délégation de l'École des Sœurs et les enfants de la commune. Nous renouvelons à Mme la Baronne François Gérard, au Comte et à la Comtesse de Lastours, au Duc et à la Duchesse d'Harcourt, et à toute la famille, l'expression de nos respectueux sentiments de condoléances. ( Le Moniteur du Calvados )
Septembre
1937 -
Une affaire d’avortement dans la région de Bayeux.
- A
la suite d'une dénonciation, l'adjudant de gendarmerie Tourte, de la
brigade de Bayeux, était amené l'autre jour à faire des recherches
concernant une affaire d'avortement dans laquelle se trouvait impliquée
une jeune bonne de Bayeux, Louise Anne, 21 ans, originaire de Maisons
où habitent encore ses parents. Celle-ci avait dû recevoir de sa sœur
Renée épouse Garel, ayant demeuré rue des Bouchers, et actuellement,
ayant quitté son mari, employée
comme coiffeuse chez un commerçant, de la rue Saint-Pierre, à
Caen, une lettre la priant de venir à Caen pour se faire débarrasser
d'un paquet gênant ! L'adjudant
Tourte, accompagné du gendarme Autin, se rendit à Maisons où il savait
que la jeune fille se reposait chez ses parents. Il réussit à obtenir
d'elle des aveux complets. La
jeune fille expliqua que, se voyant enceinte, sur les conseils de sa sœur
Renée, elle s'était rendue le 22 août à Caen, où dans la chambre que
Renée occupe avec une amie, Berthe
Leneylé, rue Saint-Jean, elle s'était prêtée aux manœuvres d'un ami
de la fille Leneylé, un certain Maurice dont elle ne connaissait pas le
nom de famille et qui, sur la promesse qu'elle lui verserait 300
francs, avait tenté de la débarrasser. L'adjudant
Tourte, après ces aveux, se rendit à Caen et par l'ami de la jeune
Berthe, employé dans un magasin de vêtements, rue Saint-Pierre, à Caen,
il pu savoir le nom de l' « opérateur » Il s'agit d'un
facteur aux écritures, aux chemins de fer de l'État, habitant au Havre,
9, rue Édouard-Larue, et nommé Maurice Pignier, 24 ans, originaire de
Vendeuvre. En
ce qui concerne la jeune Anne, qui se trouve actuellement souffrante, il
semble bien que l'opération criminelle n'ait pas donné les résultais
attendus par elle.
Août 1938 - Un Septuagénaire succombe à une noyade. - M. Herrieu, 74 ans, sans profession, demeurant à l'ancienne gare du tramway, à Maisons, circulait à bicyclette sur la digue de Port-en-Bessin quand, par suite d'une fausse manœuvre, il tomba à la mer. Il en fut retiré par des marins, mais d'une santé assez précaire, il décéda quelques jours après des suites de cet accident. Ses obsèques ont eu lieu samedi matin. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1940 - Pour un
chapeau. - Mlle
Germaine Tasset,
20 ans,
ouvrière agricole,
en quittant
l'emploi qu'elle
tenait dans
une ferme,
était venue
chercher asile
chez sa
belle-sœur, Mme
Albert Tasset,
31 ans,
demeurant à
Maisons.
Juillet
1949 -
Les jeux dangereux. -
En s'amusant à suivre, en compagnie de plusieurs autres enfants,
une tonne à eau que conduisait le jeune domestique de M. Charles Duval,
cultivateur à Maisons, Jacques Geslin, 13 ans, est tombé sous l'une des
roues du lourd véhicule et a eu la jambe droite fracturée. Il a été
transporté à l'hôpital de Bayeux. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Une belle capture. -
Lors de la sortie organisée à Maisons par la Société de Pêche
de Bayeux, M. Martin cordonnier à Bayeux et M. Pierre Marie ont capturé
un brochet pesant 5 kgs 500 et mesurant 95 centimètres. (Source :
Le Bonhomme Libre) |
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MAISONS - La Mairie |
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