15 Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MAISSY |
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Canton de Creully |
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Cette
demande qui ne tendrait rien moins qu'à détourner le chemin de Vierville
à Isigny par Grandcamp, de sa direction actuelle, paraît en effet
dénuée de toute instruction : 1°
la commune d'Asnières qui, d'intéressée deviendrait traversée, n'a
point été consultée sur le changement. 2°
les conseils municipaux qui ont affecté des fonds à la ligne actuelle
n'ont point été consultés sur l'affectation nouvelle qui serait donnée
à leur contribution. 3°
il n'existe à l'appui de la demande des pétitionnaires, ni plans, ni
devis. 4°
enfin, M. le préfet n'a fait aucune proposition à cet égard. Le
conseil, vu la proposition de M. le préfet et l'accomplissement par les
communes traversées et intéressées, des conditions exigées en pareil
cas, classe de grande communication, le prolongement de la ligne de
Caumont à Balleroy, par Castillon, jusqu'à la route royale de Caen à
Granville. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Octobre 1840 - Nouvelles Locales. - On vient de découvrir dans la commune de Maisy, en travaillant à un chemin de grande communication parmi les démolitions d'anciennes maisons, dans le village de l'ancienne Maladrerie du lieu, un petit trésor composé pour la plupart de pièces espagnoles en argent de Philippe II et de Philippe IV. Ces espèces étaient des pièces de 8 réaux d'une fabrication on ne peut plus barbare. Au lieu d'être rondes, elles étaient à pans coupés avec des cisailles. Les
autres pièces étaient des quarts d'écu de Henri IV , Louis XIII et
Louis XIV, et l'écu et demi-écu, gravés et frappés sous la minorité
de ce dernier par le célèbre Varin. (Source : L’indicateur de
Bayeux)
Février 1845 - Nouvelles locales. - Nous avons déjà fait connaître que M. De Bricqueville , maire de Gueron, avait pris des mesures pour faire classer, dans les monuments historiques, l'église de sa commune. C'est avec une nouvelle satisfaction que nous apprenons, aujourd'hui que M. le maire et le curé de Maisy, après avoir été éclairés sur tout ce que peut offrir d'intéressant celle de leur commune, et après avoir recueillis les fruits d'une souscription ouverte par leurs soins, sollicitent un secours du gouvernement, et la faveur, qu'elle soit, à partir de ce jour, comprise aussi dans les monuments historiques. Un zèle aussi bien appliqué mérite des éloges et fait honneur aux personnes desquelles il émane. Il serait bien à souhaiter, dans l'intérêt de l'archéologie et de la conservation des beaux monuments dont notre arrondissement est si riche, qu'il se trouvât toujours placé à la tête des administrations locales, des hommes qui comprissent leur devoir au point et à l'exemple des deux communes que nous citons. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre 1847 - Police correctionnelle de Bayeux. - Audience du 13 septembre 1847.
— Pour
avoir injurié M. le maire de Baynes, dans l'exercice de ses fonctions,
Victoire Bernière, journalière à Cerisy-la-Forêt, a été condamnée
en 15 jours d'emprisonnement.
Mai 1852 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 28 avril 1852. — Un délit de pêche, commis par un douanier et ses deux fils, sur la propriété de Mme de Béchevel, faisait comparaître devant le tribunal Pierre-Auguste Fauconnier, douanier à Maisy, ainsi qu'Armand et Victor-Constant, ses fils. Grâce à l'indulgence du tribunal, ils en ont été quittes pour 100 francs d'amende chacun. A
l'occasion de ce procès, nous aurons à présenter prochainement quelques
réflexions sur les nombreux abus auxquels donne lieu sur notre littoral
le défaut de surveillance, au sujet de la pêche. Il serait à désirer
surtout que MM. les douaniers donnassent les premiers l'exemple de
l'obéissance aux lois sur la matière. autorisation. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai 1852 - Nouvelles locales. - Lundi 24 courant, la commune de Maisy a été mise en émoi par une visite très matinale faite en grande cérémonie à l'un de ses habitants. C'est que les visiteurs n'étaient autres que MM. les gendarmes, qui, de concert avec l'autorité locale, allaient frapper à la porte du sieur C…….., tailleur, présumé détenteur illicite d'armes et de poudre. Les recherches qui ont été faites sont demeurées sans résultat, et le sieur C……., sans doute, se croyait quitte, malheureusement pour lui, sa langue n'avait pas toujours été discrète. Il paraît qu'il avait tenu, à Trévières, des propos passablement injurieux envers le président de la République. Le
pauvre tailleur, interpellé à ce sujet, ne s'en souvenait plus du tout,
mais on lui a très bien rafraîchi la mémoire. Bref, de fil en aiguille,
on a fini par l'appréhender au corps, et on l'a déposé en un lieu où
il pourra réfléchir sur les inconvénients de vouloir mal-à-propos
couper et tailler dans certaines étoffes. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet 1852 - Tribunal de Police Correctionnelle. - Audience du 30 juin 1852. — Le nommé Michel Tailpied, journalier, né à Cricqueville, demeurant à Maisy, paraît lui, avoir adopté de bonne heure (il n'a que 25 ans), l'industrie du vol. Dans le courant des années 1851 et 1852, il a commis de nombreux vols de blé dans le grenier du sieur Fallet, boulanger à Maisy. Il subira la peine de 13 mois d'emprisonnement. —
Les nommés Groult, Ribert, Roussel, Voisin, Follet et Binet, cultivateurs
à Maisy, ont été condamnés chacun à 25 fr. d'amende pour avoir
récolté du varech, en temps prohibé par les règlements. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1853 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 31 mars 1853. François-Joseph-Nicolas Gouhier, âgé de 27 ans, poissonnier, Jacques Sophie dit Lehot, âgé de 28 ans, maçon, et Julien-François Bénard, âgé de 18 ans, journalier, demeurant, le premier à Grandcamp, et les deux autres à Maisy, reconnus coupables d'avoir les 10 et 11 février, dernier, soustrait frauduleusement différents objets provenant du navire la « Joséphine », naufragé sur la grève de Maisy, ont été condamnés chacun en 2 mois d'emprisonnement et solidairement aux dépens. Les
nommés Louis Gravé, père et fils, de ladite commune de Maisy, inculpés
du même délit, ont été acquittés. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juillet
1854 - Nomination du
maire. - Par
un arrête du 19 juillet, M. le préfet du Calvados a nommé maire de la
commune de Maisy, canton d'Isigny, M. Guelle, en remplacement de M.
Voisin, démissionnaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1855 - Nouvelles locales. - Le 3 de ce mois, la veuve Suzanne, de Maisy, près Grandcamp, a été retirée morte de son puits, où elle s'était jetée la veille, parce qu'une partie de sa maison avait été découverte par un coup de vent. La
veuve Suzanne était âgée de 70 ans, sans enfants, et possédait environ
400 francs de rente. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1856 - Un incendie. - Lundi dernier, vers 4 heures du soir, à Maisy (canton d'Isigny), un incendie a détruit une écurie et deux étables dépendant de la ferme de la Tonnellerie, exploitée par un sieur Voisin. Au bruit du tocsin, les habitants de la commune se portèrent en masse sur le lieu du sinistre, mais le vent était tellement violent, qu'on ne put rien sauver des bâtiments et du mobilier envahis par les flammes. On évalue la perte immobilière à 700 francs. Celle du mobilier, consistant principalement en fourrages, atteint un chiffre plus élevé. Rien n'était assuré. Le
matin, on avait fait du feu dans un des bâtiments incendiés pour
détruire une énorme quantité de mouches qui s'y étaient réfugiées.
Il est présumable que quelque étincelle aura jailli sur le fourrage.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Le rapport
annuel de M. l'Inspecteur d'Académie
constate qu'il n'y a plus, dans le département,
que 16 communes sur 767 qui ne
possèdent pas d'écoles ou ne se trouvent pas réunies à d'autres communes ayant des
établissements scolaires. 22 constructions et 14 appropriations
sont venues diminuer, en 1862, le nombre des maisons
signalées comme ne convenant
pas à leur destination. On compte, en outre, 8 maisons d'école
en voie de construction, et M. l'Inspecteur porte
à 72 le nombre des projets en
instruction, sur lesquels 14 sont approuvés. Le nombre des
enfants de 7 à
13 ans qui ne fréquentent aucune école et
ne reçoivent aucune instruction dans la
maison paternelle a diminué de 120. Celui des
classes d'adultes et des classes d'apprentis
est resté stationnaire, on
comptait, en 1861, 27 classes d'adultes
et 11 classes d'apprentis, en 1862,
il y avait 30 établissements de la
première catégorie et 8 seulement de la
seconde, mais le nombre des élèves a augmenté
de 43. Sur 300
écoles mixtes, le nombre de celles dont la direction
est confiée à des instituteurs célibataires ou
veufs a pu être réduit à 34. On signale aussi une augmentation de 2 936 dans le nombre des jeunes filles qui sont exercées aux travaux à l'aiguille.
Avril 1866 - L'école. - Par décret impérial du 7 avril 1866, est confirmée l'acquisition faite par M. le maire de Maisy, d'une maison avec dépendance, destinée à l'établissement d'une maison d'école, et la commune de Maisy est autorisée à emprunter la somme de 9000 francs remboursable en neuf ans, pour concourir avec d'autres ressources au paiement de l'acquisition ci dessus et des travaux de construction.
Décembre
1876 - Des
parents sans cœur. - Les
époux Michel Rouget, journaliers à Maisy, canton d'Isigny, ont deux
enfants, l'un âgé de 4 ans et l’autre de 9 mois. Ces individus
allaient souvent mendier avec leur plus jeune enfant et ils laissaient
l'aîné à leur domicile. Mais avant leur départ, ils attachaient ce
malheureux petit être avec des cordes sur du varech, et le
laissaient ainsi des journées entières sans manger. L'autorité,
informée de cet acte de barbarie, a ordonné l'arrestation des époux
Rouget, qui ont quitté Maisy depuis dix jours. La gendarmerie les
recherche.
Janvier
1879 - Créations d’écoles. - Créations
d’écoles en 1878 à Maisy d’une
école de filles ; Gueron d’une
école mixte et Espins d’une école mixte.
Juin 1884 - Bestialité. – L'arrondissement de Bayeux est en train de devenir célèbre. Il y a quelques mois, le tribunal de Bayeux condamnait à un an de prison un nommé Bazourdy, surnommé l'Homme-Chien, pour avoir été vu en relations avec un animal de cette nature. Sous
peu, le même tribunal aura à juger une affaire d'outrage à la pudeur
commis sur une brebis, dans un champ voisin de l'église de la commune de
Maisy.
Octobre
1884 - Sauvagerie. - La
semaine dernière, des actes de sauvagerie ont été commis à Maisy, à
trois jours d'intervalle. Le cheval de M. Eugène Thérèse a été
éventré et un cheval appartenant à M. Levilland a été
mutilé. Tout fait espérer que les auteurs de ces actes de
cruauté ne resteront pas impunis.
Avril
1887 - Diffamation d’un
sacristain. - Les
sieurs Le Léger, Loiseleur, Anne, Le Rouvillois, Egrel, Morin, Delarue et
Lenourichel, conseillers municipaux de la commune de Maisy, avaient, dans
une délibération du conseil municipal, diffamé le sacristain
Piédagniel, parce qu'il ne voulait pas sonner l'Angelus à moins de
50 fr. par an. Le sacristain les traduisit devant la police
correctionnelle de Bayeux, ils furent acquittés. Mais la cour de Caen les
condamna à 300 fr. de dommages-intérêts. L’affaire est allée
jusqu'en cours de cassation. Le sacristain a eu gain de cause.
La
Croix a été mise, il est entré 80 livres de fer, Le coq donné par
Monsieur Le François, curé de Maisy, a coûté 17 livres. En un mot la
réparation de la pointe de la tour et des garde-foux avec le bois
du balfrein fait tout neuf, et le fer de la Croix, ont coûté la somme de
800 livres pour les ouvriers. Le seigneur de Maisy était monsieur de
Bruny, y demeurant pour sa première année de résidence. Et parce
que fut jugé mal faite, les ouvriers se sont soumis à raccommoder à
leurs frais les murailles du cimetière. (Source : Conseil
Général du Calvados)
Novembre
1890 - Gendarmes attaqués et
battus. - Dimanche
dans la journée, deux gendarmes de la brigade d'Isigny étaient venus en
tournée à Maisy. En sortant de chez le maire, leur attention fut
attirée par deux individus et une femme qui faisaient du tapage dans la
rue. Les gendarmes leur intimèrent l'ordre d'avoir à cesser. Mais, au
lieu d'obtempérer à cette injonction, les perturbateurs continuèrent à
vociférer de plus belle. Les gendarmes se disposèrent à les arrêter.
Les tapageurs appelèrent à l'aide et un grand nombre de personnes
arrivèrent de tous côtés et s'empressèrent de prendre parti contre
l'autorité. Les gendarmes ont été très maltraités, l'un d'eux
aurait été grièvement blessé à la tête. Les chevaux, attachés
à la porte du maire, ont été mis en liberté et chassés sur la
route.
Décembre
1890 - L’affaire de Maissy. - Les
personnes arrêtées à Maisy pour résistances et violences envers les
gendarmes sont les nommés Adolphe Lauguerrand, journalier ; Auguste
Chardine, domestique ; Jules Vautier, fossoyeur ; Paul Havin, journalier,
tous à Maisy, et les époux François Piquenot, journaliers à
Geffosse-Fontenay. Le gendarme Samson, blessé grièvement, n'a pas encore
repris son service.
Janvier
1891 - Victime du froid. - Un
individu, nommé Arthur Jules, 51 ans, sans domicile fixe, a été trouvé
mort de froid à Maisy.
Janvier
1891 - L’affaire de Maissy. - Le
nommé Legigan, domestique à Maisy, a été arrêté pour coups aux
gendarmes dans la soirée du 16 novembre. Les nommés Alix, dit Vincent,
28 ans ; Auguste Lefèvre, 38 ans, journaliers ; Jeanne Michel,
domestique, 16 ans ; et Berthe Moisson, couturière, ont également été
arrêtés.
Février 1891 - Rectification. - Dans notre dernier numéro, nous avons reproduit, d'après un de nos confrères, les condamnations prononcées par le tribunal de Bayeux dans l'affaire de Maisy. Il a fait depuis une rectification que nous nous empressons de reproduire. La
femme Piquenot, née Levasseur, a été condamnée à un an de prison et
non pas à trois mois ; François-Jean-Auguste Piquenot et Adolphe-Jules
Lenguerrand ont été condamnés chacun à 13 mois de prison ;
Jean-Auguste Chardine et Victor-Auguste Le Gignan, chacun à 6 mois ;
François-Victor Harivel et Edouard-Jules Vautier, chacun à 1
Décembre 1891 - Incendies. - Un incendie a détruit en grande partie un immeuble situé à Maisy, et occupé par les époux Piniaut, qui n'ont eu que le temps de se sauver, avec leur petite fille, âgée de 3 ans, en passant au milieu des flammes. — Samedi soir, vers 9 heures, un violent incendie se déclarait dans une maison du village de Nidalos, à Courvaudon. Malgré les secours apportés, cinq immeubles ont été détruits. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1892 - Mort accidentelle. - Mercredi matin, M. Morin, gardien des parcs aux huîtres de Maisy, en ouvrant la porte des magasins, a découvert, couché la face contre terre, le cadavre d'un nommé Auguste Viel, âgé de 32 ans, marin-pêcheur à Isigny. Il avait le crâne fracturé. On suppose que Viel, qui était faible d'esprit, s'était introduit dans les bâtiments pour passer la nuit et qu'il est tombé d'une hauteur de 2 mètres 30 d'un appartement coupé dans toute sa longueur, qui sert â emmagasiner les caisses d'expédition. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1893 - Affaire embrouillé. - La famille Anne, qui comprend la veuve Amélie Anne, 63 ans, et ses deux filles, les femmes Gohier et Routier, s'était prise de corps et de bec avec la famille. Desreviers, composée des époux Desreviers et de la veuve Mauger, belle-mère de Desreviers, tous demeurant à Maissy. La famille Anne s'était plainte d'avoir été injuriée et battue par les Desreviers. Mais le ministère public poursuit à son tour la famille Anne, pour coups et blessures contre les Desreviers. En résumé, le tribunal les a tous condamnés à chacun 5 fr. d'amende. La famille Desreviers est, en plus, condamnée à un franc de dommages-intérêts envers la femme Routier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août 1893 - Un propriétaire démolisseur. - Adrien Lecourtois, marchand de coquillages à Grandcamp, a une drôle de façon de compenser la perte que lui font subir ses locataires en ne le payant pas. Un nommé Lelandais est son locataire à Maisy. Lecourtois, ne voyant pas arriver le terme, a démoli portes et fenêtres. Le parquet de Bayeux avait poursuivi Lecourtois, mais le tribunal l'a acquitté. Le jugement confirme ce que nous savions, c'est qu'un propriétaire a le droit de démantibuler sa propriété quand ses locataires ne le paient pas et ne veulent pas partir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Mort accidentelle. - Le nommé Louis Lefèvre, journalier à Maisy, travaillait près d'un abreuvoir, dans un herbage sis à Grandcamp-les-Bains. lorsque, pris probablement d'une crise épileptique, il est tombé à l'eau et s'est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1896 - Noyés. - La gendarmerie d'Isigny a constaté le décès de Justine Olivier, femme Lemelletier, 54 ans, journalière à Maisy, noyée vendredi dans la mer, et celui du nommé Louis Lefèvre, de Maisy, noyé samedi dans une mare. (Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre 1897 - Atteint par la foudre. - En regagnant en voiture son domicile, le soir, pendant un orage, le sieur Léonce Binet, cultivateur à Maisy, a été atteint par la foudre. La décharge électrique l'a enlevé de sa carriole et projeté avec violence sur le sol, le blessant gravement. Pendant quelques instants, le cheval du sieur Binet a été pour ainsi dire cloué sur place. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1899 - Infanticide. - Le
sieur Léonce Huet, cultivateur à Maisy, avait à son service, depuis le
4 octobre de l'année dernière, la fille Albertine Giguet, 21 ans.
Rentrant, mercredi après midi, du marché d'Isigny, il remarqua dans son
grenier une grande quantité de sang. Pris de soupçons, il prévint la
gendarmerie d’Isigny, qui interrogea la fille Giguet. Celle-ci répondit
que, étant allée chercher du foin dans le grenier, elle avait perdu une
grosse boule de sang. On
fit, le soir même, des recherches, mais elles ne donnèrent aucun
résultat. Cependant, dans la nuit, la fille Giguet se décida à faire
des aveux. Elle raconta au gendarme, placé dans sa chambre, qu'elle
était accouchée d'un enfant du sexe masculin, vivant. Elle le mit dans
son tablier, l'étouffa et alla l'enterrer dans de la terre fraîche, sur
le bord d'un fossé, à 10 mètres de la ferme. C'est là, en effet, que fut découvert le cadavre du petit être. La fille Giguet avait toujours dissimulé sa grossesse. Ayant déjà un enfant naturel élevé par ses grands-parents, elle craignait, a-t-elle dit, de ne pouvoir élever son enfant, car elle savait que personne ne la soutiendrait. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 - Infanticide. - La
fille Albertine Giguet, 21 ans, née à Bricqueville, près Trévières,
entrait comme servante, en octobre dernier, chez les époux Huet,
cultivateurs à Maisy. Ses
maîtres crurent s'apercevoir qu'elle était grosse. Ils lui en firent
l'observation. La fille Giguet répondit qu'il n'en était rien, qu'elle
était prise d'un malaise, comme elle en avait déjà éprouvé, et
que cela se passerait. Le
8 février 1899, les époux Huet s'absentèrent. Leur servante, prise de
douleurs, alla se coucher dans le grenier où elle accoucha, sur le loin,
d'un petit garçon. Elle saisit l'enfant à la gorge pour l'étouffer,
mais le contact de la chair lui fit une telle impression qu'elle enveloppa
le corps de l'enfant dans son tablier et ce fut à travers les plis de
l'étoffe qu'elle Quand
le pauvre être fut inerte, la fille Giguet descendit du grenier, alla
enterrer dans un fossé le cadavre, qu'elle recouvrit de vase. Au
retour de ses maîtres, elle essaya de nier encore, mais, en présence du
médecin, elle finit par tout avouer et déclarer que, affolée à la
pensée qu'elle allait être jetée sur la route par ses maîtres, elle
avait tué son enfant. Elle n'a été condamnée qu'à 18 mois de prison. C'est un succès pour Me Hébert, son défenseur. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Médailles d’honneur des cantonniers. - MM. Charles, dit Jeanne, à Noyers ; François, dit Marie, à Bretteville-le-Rabet ; Alexandre Grin, à Glanville ; Louis Lecornu, à Mézidon ; Auguste Leblanc, à Bavent ; Auguste Ruault, à Villers-Canivet ; Auguste Madeleine, à Maisy ; Armand Taupin, à Clarbec ; Jean Vaultier, à Torteval. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre 1899 - Incendies. - D'une meule de 2 000 gerbes de blé au sieur Lecanu, à Bazenville. Pertes, 2 600 fr. Assuré. Le feu a été communiqué à la meule par le fils du sieur Lecanu, 7 ans, qui a fait partir un pétard dans la cour de la ferme. — A Maisy,
d'un corps de bâtiments renfermant 3 000 gerbes de blé et 5 000 bottes
de foin, appartenant au sieur Poignon, de Paris, et exploité par la dame
Villiers. — Du
bois de Longbost, à Briquebec (Manche, appartenant à l'orphelinat d'Anctoville. — D'une
grange aux demoiselles Behon, à Langrune-sur-Mer. Pertes, 3 000 fr.
Assuré. — De
5 200 gerbes de blé et d'avoine et de 4 000 bottes de paille au sieur
Varin, à Billy. Pertes, 7 400 fr. Assuré pour 6 500. — De 300 mètres de haies au sieur Godey, à Cormolain. Pertes, 200 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1900 - Suicides. - La
femme Marie Moisson, 49 ans, journalière à Maisy, près Grandcamp, a
été trouvée, par son mari, pendue dans son grenier. Son suicide est dû
aux terribles souffrances qu'elle éprouvait. —
Le sieur Adolphe Ruault, 20 ans, fauchait un pré appartenant au sieur
Lemagnen, à Colombières, près Trévières, et situé sur le bord de la
rivière. Le
soir venu, sans que les autres ouvriers puissent soupçonner son funeste
dessein, il alla s'y précipiter. Le
lendemain, on repêchait son cadavre. Le malheureux avant de se noyer,
avait pris soin de dissimuler sous un tas de foin, près de l'eau, sa
blouse, sa chemise et son chapeau. —
Le sieur Pierre Le Bas, 80 ans, ancien jardinier à Varaville, près
Cabourg, s'est suicidé avec un instrument tranchant. Causes
inconnues. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Janvier
1901 - Maris
brutaux. - La
femme Victor Briard, demeurant à Roullours, près Vire, a porté plainte
contre son mari qui, non content de l'avoir frappée avec la plus grande
brutalité et l'avoir traînée par les cheveux, l'a fait se déshabiller
et l'a forcée, par le froid qu'il fait, à passer la nuit en chemise,
debout, dans sa chambre, les pieds nus sur Le
nommé Émile Hamel, journalier à Maisy, près
Isigny, est d'un caractère violent et jaloux. Ces jours derniers, il a
cogné sur sa malheureuse femme et l'a traînée par les cheveux, la
menaçant de son fusil. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 - Effet de l’alcool. -
Le nommé
Désiré Leroutier, demeurant à Maisy, près Grandcamp, étant ivre, a
maltraité sa femme et sa fille et les a menacées avec une fourche
américaine. Le garde champêtre, attiré par les cris des deux femmes, a
réussi à désarmer Leroutier qui, se ruant sur le garde, voulait le
frapper avec un couteau. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril 1904 - Une rixe. - A Maisy, canton d'Isigny, trois jeunes gens, âgés de 15 à 21 ans, les nommés Léon Couronne, Félix Havin et Paul Havin, sortant ivres d'un cabaret, se sont rués sur Alexandre Barbey, 20 ans, domestique à Grandcamp-les-Bains, et l'ont à moitié assommé à coups de bâton. Barbey,
laissé sur la place, a été recueilli par des voisins qui l'ont soigné.
Le malheureux était méconnaissable tellement il était meurtri. Sa
montre avait été enlevée, on l'a retrouvée brisée près de là.
Deux des agresseurs étaient condamnés, il y a quelques mois, pour un
fait du même genre. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1908 - Les désespérés.
- M. Pierre Auguste Sauvage, 48 ans, jardinier à Maisy, a
été trouvé vendredi dans sa cuisine, la poitrine trouée d'un coup de
fusil ; l'arme était à côté du cadavre ; le suicide n'était
pas douteux. Pour se donner la mort, le
désespéré avait fait manœuvrer à l'aide d'une ficelle qui la reliait
à un pilier. Sauvage qui s'enivrait fréquemment et avait le caractère
taciturne, avait été affecté ces temps derniers par une condamnation à
la prison pour vol, prononcée contre son fils par le conseil de guerre
de Rouen.
Décembre
1916 - Les
braves. - La
médaille militaire à été conférés à MM. Auguste
Gouhier, de Maisy ; Aimable Lepoitevin, de
Tracy-sur-Mer, soldat au 329e ; Louis Briset
d'Acquevllle, caporal au
205e ;
le caporal Émile Beaucher, d'Ellon.
Janvier 1917 - La fraude du lait. - Les marchands de lait du canton d’lslgny sont en train de se distinguer. Trois d'entre eux, Armand Viquesnel, 59 ans, de Maisy ; la femme Lamontagne, 37 ans, et la veuve Sévestre, 28 ans, toutes deux de Neuilly. viennent d'être condamnés, par le tribunal de Bayeux, chacun à six jours de prison, avec sursis, à l'affichage et à l'insertion dans un journal, pour vente de lait falsifié. Huit
autres cultivateurs et cultivatrices, toujours du canton d'isigny, auront
à répondre prochainement du même délit. Ce sont : les époux Beucher,
de Maisy ; les femmes Louis Marie et Arthur Marie, de Grandcamp ; la veuve
Lemasle et la femme Pascal Grandin, d'Isigny ; la veuve Desperques, des
Oubeaux, et la veuve Levavasseur, de Cricquevllle. Le sacrement de
baptême est trop souvent administré de ce côté-là. Source :
Janvier 1918 - Un cadavre sur la grève. - La mer rejeté le cadavre d'un homme en état de décomposition complète. Il a été impossible d'en établir l'identité.
Novembre
1923 - Les
baptiseurs. - Le
tribunal correctionnel de Bayeux, dans une récente audience, a jugé
plusieurs cultivateurs et marchands de lait accusés de mouillage et
écrémage de leur lait pratiqués dans de sérieuses proportions. C'est
ainsi que la veuve Jean, 63 ans, cultivatrice à Isigny, s'est entendue
condamner à 15 jours de prison et 1 000 fr. d'amende ; la veuve
Levavasseur, 57 ans, propriétaire à Cricqueville-en-Bessin, a attrapé 6
semaines et 1 000 fr. d'amende ; la femme Leclerc, 67 ans, ménagère
à Monfréville, a ramassé 1 mois et 1 000 fr. d'amende ; Prudence
Vigne, 57 ans, journalière à Maisy, a été
condamnée à 1 mois de prison et Armand Viquenel, 67 ans, cultivateur
à Maisy, à 2 mois et 1 000 fr. d'amende, plus pour
chacun d'eux, l'insertion et l'affichage du jugement. Toutes
ces condamnations ont été prononcées sans sursis. Le Procureur de la
République avait réclamé pour tous les accusés des peines sévères à
titre d'exemple, afin, a-t-il dit, de faire réfléchir les cultivateurs
qui seraient tentés de les imiter. L'idée
est excellente. Espérons qu'elle portera ses fruits. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier 1927 - Au feu ! - l'autre nuit, un incendie s'est déclaré à la charpente d'un grenier, contenant 20 000 bottes de foin, dans la ferme de M. Damecour, à Maissy. Grâce à la prompte arrivée des pompiers de Grandcamp, le sinistre a pu être circonscrit après une heure d'efforts.
Février
1929 - Monuments
historiques. - Les
immeubles suivants ont été classés au rang des monuments historiques :
Condé-sur-Noireau : la façade et la toiture de la maison sise Grand'rue
; Urville : le Manoir ; Thury-Harcourt : l'église ; Vaucelles : le
pavillon d'entrée du château et ses annexes ; Maisy
: la façade et la toiture du Manoir du carrefour ;
Blay : le Manoir de la Cléronde ; La Cambe : la façade
et la toiture du Manoir de Montemeri.
Janvier 1930 - Plaintes. - Plainte a été portée par M, Norbert Damecour, de Maisy, relative aux agissements du conducteur de l'autobus du service de Grandcamp. M Damecour a déclaré qu'a cause de la vitesse et de la façon déplorable de conduire, ce chauffeur causera un accident. Des conducteurs de bestiaux ont certifié que plusieurs de leurs animaux ont manqué d'être blessés, alors que l'autobus passait auprès de leurs bandes à 70 kilomètres à l'heure. L'inculpé,
M. Ancelin, a répondu à l'enquête qu’il était maître de sa vitesse
et qu'il suivait son horaire. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier 1931 - les aides aux jeunes filles. - Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses. La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze dossiers constitués.
Août
1931 - Travaux
de défense du littoral. - Commune
de Géfosse-Maisy. Le syndicat des propriétaires a continué la
construction d'épis en bois pour consolider les dunes limitant le
rivage de la mer.
Juillet 1932 - Vols sacrilèges. - La nuit, un individu a pénétré dans l'église de Ste-Honorine-des-Pertes, et a fracturé plusieurs troncs, mais sans résultat, l'abbé Gallot, curé de la paroisse, les avant vidés la veille. Le malfaiteur a bu une bouteille de vin de messe. D'autre part, au cours de la même nuit, un malandrin a pénétré dans l'église de Maisy par la sacristie. Plusieurs tiroirs contenant des ornements sacerdotaux ont été ouverts. Dans l'église, les troncs ont été fracturés. Ce cambriolage a rapporté à son auteur une soixantaine de francs. On croit que le voleur est celui qui a opéré à l'église de Sainte-Honorine. Par ailleurs, d'autres malfaiteurs restés inconnus, se sont introduits l'autre nuit, par effraction, dans l'église d'Hermanville, ont fracturé un tronc et l'ont vidé. (Bonhomme Normand)
1933 - Travaux de défense
du littoral. - Communes
de Géfosse-Fontenay, Maizy. - Les travaux de
construction d'épis en bois effectués par le Syndicat des propriétaires
sur le rivage de la mer ont été achevés. (Source : Conseil
Général du Calvados)
Novembre
1936 - La
tempête sur nos cotes du Bessin. - Sur
tout le littoral du Bessin, la tempête a causé de gros dégâts. La
terrible tempête qui a débuté dans a soirée de samedi pour se
poursuivre durant la plus grande partie de la nuit a causé sur toute la
côte du Bessin des dégâts considérables et, en
certains points, des travaux importants ont été absolument anéantis par
les vagues. Partant
de Courseulles on trouve les premières atteintes de la mer à Ver, où il
digue a subi quelques dommages mais sans gravité, c’est sur la route de
Ver à Asnelles que l'on commence à s'apercevoir de la violence à
laquelle ont pu atteindre les éléments déchaînés. La
partie de la route, où une digue a été édifiée voilà quelques
années, couverte de sable et de galets, montre qu'il ne faisait guère
bon se trouver à cet endroit. Plus
loin on remarque une maison qui est édifiée à droite de la route,
c'est-à-dire tout à fait en bordure de la mer et que les gens du pays
appellent « la maison aux chiens ». Elle a subi quelques dégâts et le
garde-chasse qui l'habite et surveille le marais avoisinant a dû
l'évacuer avant-hier soir alors que l'eau commençait à l'envahir. Hier matin
à son retour, il a constaté qu'une vingtaine de volailles
composant sa basse-cour avaient été enlevées, ainsi que ses lapins. Les
larges barrières qui fermaient l’entrée du jardin ont été
transportées à une cinquantaine de mètres après avoir été
arrachées. Partout d'ailleurs les clôtures sont en miettes et, par
endroits, on retrouve d'énormes blocs de La
partie de la place réservée aux cabines des baigneurs est complètement
rasée. Chez
le baron Reille. le jardin est envahi par l'eau qui s'écoule en
abondance, passant sous les portes, il en était de même pour la niche du
chien dont l'occupant, qui n'avait pu être sauvé à temps, était
noyé. Du
marais, complètement inondé, l'eau doit s'écouler par un certain nombre
de ruisseaux et comme l'embouchure de ceux-ci se trouvait ensablée,
l'inondation avait, à Meuvaines, gagné la route, qui était
impraticable. A
Asnelles, la première estimation porte à une centaine de mille francs
les dégâts causés. A
plusieurs endroits, la digue est sérieusement endommagée et devra faire
l'objet d'importantes réparations. Mais ce sont les villas longeant la
mer qui ont subi les plus fortes atteintes. Le mur
de clôture surmonté d'une grille, qui garde la propriété du général
marquis de Saint-Mars a été déplacé. Arromanches,
blottie dans son coin, a été à peu près épargnée, et l'on ne
remarque qu'une brèche dans la digue, à l'extrémité droite et un épi
détérioré près de la Brèche de Tracy. Il
faut ensuite gagner Port-en-Bessin et c'est là qu'en dépit de la
protection de la jetée, la mer s'est faite la plus menaçante. Samedi
soir ce fut pour certains habitants une véritable terreur, car nul ne
pouvait aller plut loin que le petit édicule situé à l'entrée des
bassins. Les pierres, les pavés, étaient arrachés et projetés contre
les maisons. Il était devenu impossible d'apercevoir la poissonnerie
que les vagues recouvraient et des lames d'une violence inouïe
enfoncèrent le bas des portes à l'hôtel de la Marine. Hier
matin, on a pu constater que les ravagea ne se limitaient pas là et que,
sur une grande longueur, les énormes plot de pierres formant le parapet
de la jetée avaient été enlevés comme des fétus de
paille et précipités dans l'avant-port. De
mémoire de marin, on n'avait jamais vu semblable coup de mer, et
l'émotion était grande dans la population maritime. Plus
loin, à Vierville, le réparations effectuées par la municipalité au
boulevard de Cauvigny ont été anéanties et de nombreuses palissades ont
été arrachées. Des
dégâts considérables ont été causés à Maisy,
tandis que Grandcamp était à peu près épargné. Dans
le courant de la journée, M. Pinel, sous-préfet de Bayeux, a visité
toute la région sinistrée, accompagné de M. Chabrun, ingénieur des
Ponts et Chaussées. Il a été reçu à Grandcamp par M. Damnecourt, président du Syndicat de défense du littoral, et à Port-en-Bessin, par M. Taussac, maire de la localité, qui lui ont exposé l'étendue des dégâts et exprimé l'espoir que le gouvernement apportera de larges secours pour la réparation des ouvrages sinistrés. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 - La mer a causé d’importants dégâts dans
le Bessin. - La
mer poussée par les vents
violents de ces derniers jours, a causé
d'importants dégâts sur la plage de
la commune de Maisy. Des
ouvrages de protection ont été détruits sur près d'un kilomètre,
Août
1938 - Un piéton est renversé par une
auto. - M.
Armand Leroux, retraité, 77 ans, domicilié à Maisy, a été culbuté
par une auto appartenant à M. Louis Pley, mécanicien à Rueil. Dans
sa chute, M. Leroux a reçu des blessures à la tête et sur diverses
parties du corps. Transporté aussitôt à son domicile, il a reçu les
soins de M. le docteur Vandelle de La Cambe. La
gendarmerie d'Isigny-sur-Mer a ouvert une enquête pour établir les
responsabilités. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1940 - Un
bavard. - Le
général de Gaulle, qui a pris la parole à la radio de Londres, et qui
ne fait plus actuellement partie du gouvernement, n'avait
aucune mission pour faire des communications en public. Il a
été rappelé de Londres et a reçu l'ordre de rentrer en France et de se
tenir aux ordres de ses chefs. Ses déclarations doivent être regardées
comme nulles et non avenues. Ce trop grave général et « jusqu'au-boutiste » et il engageait les spécialistes et les soldats qui le pouvaient à gagner l'Angleterre pour continuer la lutte. On assure même que malgré l'ordre de rentrer au quartier que lui avait donné le maréchal Pétain, le général de Gaulle est resté en Angleterre. Tout cela est vraiment bien regrettable.
Juin 1940 - L'heure allemande. - On sait que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le soleil s'y lève plus tôt. La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à l'heure d'été Qu'importe, en cette belle saison que nous lever une heure plus tôt !
Le docteur Lalonde, d'Isigny, qui a examine le cadavre, n'a découvert aucune trace suspecte. Le malheureux fut sans doute frappé de congestion.
Janvier
1943 - Faits
divers. - Un soir, le feu a pris
dans une grange proche de l'habitation de M. René Durand, cultivateur à
Maisy. Malgré
les longs efforts du personnel et des pompiers de Grandcamp. 40.000
francs de foin ont été détruits. Cause inconnue, mais pas
malveillance.
Février 1944 - Des bandits assassinent un septuagénaire. Le vol semble le mobile du crime. - M. Jean Lacomme, 70 ans, retraité des Douanes, épicier, a été trouvé assassiné vendredi dernier. Les assassins, qui devaient être au nombre de trois, avaient ligoté pieds et mains de la victime étendue sur son lit. On a constaté un coup au front. Le Parquet de Bayeux, composé de MM. Lamor, procureur, Loisel, Juge d'instruction et de son greffier, du docteur Jeanne, médecin légiste, du lieutenant de gendarmerie de Bayeux
Lepère et du chef de brigade d'Isigny Paysant se sont rendus sur les lieux. Cette affaire a causé une grosse émotion dans la région où le vieillard était très estimé.
Septembre
1945 - Le résultat d’un
scrutin. - A
Maisy, M. André Damecour a été élu conseiller municipal par 81 voix
contre 56 a M. Louis Montagne. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1946 - Victimes de leurs propres
piéges. - Trois
prisonniers allemands employés au déminage dans le secteur de Maisy, ont
été tués au cours de leur travail par l’explosion d’un engin. Leurs
corps littéralement déchiquetés ont été transportés dans un local de
la mairie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1946 - La récupération. - Décidément, l’audace des « resquilleurs de métaux » ne connaît plus de bornes. A
Maissy, une ligne électrique prête à être mise sous tension vient d’être
littéralement « décortiquée », 325 kgs. De fil de cuivre
ont ainsi disparu. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1946 - Pour la défense de littoral. - Le Syndicat de défense du littoral de Géffosse-Fontenay et de Maissy s’est réuni à l’Hôtel de ville d’Isigny pour établir son budget de 1946. L’assemblée a émis le vœu que des subventions soient accordées par le département et que l’État vienne largement en aide pour permettre l’exécution rapide des travaux de protection du littoral, les faibles ressources dont dispose le Syndicat ne lui permettant pas de les entreprendre seul. Il s’agit de la réfection complète des digues dévastées, pour partie, pendant l’occupation et, pour la plus large part, lors des opérations de débarquement. Un
appel urgent est lancé aux pouvoirs publics, car il s’agit de sauver
des centaines d’hectares d’excellents
pâturages. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 - La mort sous les
pas. - Au
chantier de déminage de Maisy, deux prisonniers allemands ont été tués
par l’explosion d’une mine et un troisième a été
blessé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Arrondissement de Bayeux Canton d'Isigny : Isigny-sur-Mer (R) ; Asnières-en-Bessin (R) ; La Cambe (R) ; Grandcamp-les-Bains (R) ; Maissy (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Trois braves. - Des récompenses pour actes de courage et de dévouement ont été décernées à trois de nos concitoyens. Médaille d'argent de 2e classe : le lieutenant Plot de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Caen. Médaille de bronze : MM. Destors, à Maisy et Lembont, caporal de sapeurs-pompiers à Ste-Honorine-du-Fay. Nous avons déjà eu l'occasion de signaler des mérites du lieutenant Plot ; rappelons cependant que s'a courageuse attitude lors d'un récent sinistre survenu rue de Bras, au cours duquel une commerçante en pièces artifices périt dans son magasin en flamme. La distinction accordée à M. Destors récompense la part importante qu'il prit a l’organisation des secours à la population de Maisy et de Grandcamp lors de la libération. Nous adressons à tous nos sincères félicitations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1949 - Le Bessin à l'honneur. - M. Lejoux, sous-préfet, a remis dimanche la Croix de guerre à trois localités de l'arrondissement. Il s'est d'abord rendu à Asnières-en-Bessin, village presque entièrement détruit en 1945 par l'explosion d'un dépôt de munitions qui fit 40 victimes dont des prisonniers de guerre allemands, des soldats américains et cinq habitants de la localité. M. Lejoux à épingler la Croix de guerre sur un coussin que tenait une fillette dont le père fut fusillé par les Allemands. Le sous-préfet a ensuite gagné Grandcamp-les-Bains, auquel il a remis la même décoration. Ce port joua un rôle important lors des opérations de débarquement au cours desquelles il fut partiellement détruit. Plusieurs de ses habitants tués. La même distinction a été décerné à Maisy en présence des autorités locales. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre 1949 - La mer inonde 100 hectares de prairies à Maisy. - En mauvais état depuis 1944, la digue de Maisy-Géfosse n'a pu résister, dans la nuit de samedi à dimanche, à la violente poussée de la mer provoquée par la marée et la tempête. Crevée sur 200 mètres de longueur, elle a livré passage aux flots furieux qui ont déferlé dans les prairies avoisinantes. Cent hectares de terrains sont actuellement inondés. Fort heureusement, les fermes proprement dites n'ont pas souffert. L'on ne déplore pas de victimes. Les bestiaux eux-mêmes ont pu être rentrés avant d'être gênés par l'inondation imprévue. D'autres prairies sont menacées par le flot. L'administration
des Ponts et Chaussées s'est immédiatement rendue sur les lieux afin de
palier aux inconvénients d'une recrudescence de la montée des eaux et,
si possible, réparer à brève échéance la digue crevée. ( Le Bonhomme
Libre )
1972 - L'association. - En 1972, l'association établit le rapprochement de Grandcamp-les-Bains et de Maisy. Grandcamp-les-Bains, laisse la place à Grandcamp-Maisy. La fusion devient totale en 1992. |
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Une Foire en BASSE-NORMANDIE. - Le Marché aux Porcs |
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