1er Juin 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MAIZIÈRES | ||
Canton de Bretteville-sur-Laize |
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Octobre 1849 - Nouvelles divers. - Tout récemment, deux accidents forts regrettables sont arrivés à des chasseurs dans l'arrondissement de Falaise. L'un de ces chasseurs, M. Nicolas, médecin à Maizières, avait incomplètement chargé son arme, qui a éclaté dans la main gauche et nécessité l'amputation de trois doigts. L'autre chasseur, domestique de M de la Fresnaye, propriétaire à Falaise, ayant tourné son fusil pour faire tomber dans sa main droite quelques plombs restés dans le canon déchargé, a eu cette main mutilée de la manière la plus grave et la plus dangereuse par la charge que contenait le second canon, dont le coup a fait explosion au moment même où l'arme était retournée. Ces accidents prouvent une fois de plus qu'il ne faut se servir des instruments de chasse qu'avec la plus grande précaution. (Journal de Falaise) (Source. - Journal de Honfleur)
Juillet
1852 -
Le Baccalauréat. -
La faculté des
lettres de l'académie de Caen a procédé aux examens du baccalauréat,
du 1er au 17 de ce mois ; et lundi dernier, elle a proclamé
les résultats : 93 candidats se sont présentés ; 29 ont échoué à la
version. Sur les 64 qui ont subi les épreuves orales, 43 ont été
reçus.
Un
seul, M. Hérault, d'Isigny, élève du lycée de Caen, a obtenu la
mention BIEN. Parmi ceux qui ont obtenu la mention assez bien, on trouve
pour le Calvados, MM. Pagny, de Mézières ; Delasalle, de
Caen ; Auvray, de Vire ; Le Sauvage, de St[1]Gatien
; Puchot, de Lisieux ; Moutier, de Lisieux ; Morel, de Falaise ;
Denis-Dudesert, de Condé-sur-Noireau ; Queillé, de Caen ; Tillaux, d'Aunay
; Cortès, de Monovar (Espagne) ; Cabard, de Méry-Corbon ; Gauthier, de
Caen. (source : L’Indicateur de Bayeux) Juillet
1852 -
Recensement de la population
- M.
le Préfet vient de publier l'état du recensement de la population du
département du Calvados, qui est de 491 210 habitants. L'arrondissement
de Bayeux figure dans la répartition pour les chiffres suivants : 6
cantons, 145 communes, population, 79 976 habitants. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1867 -
Deux malades. - Dans
les derniers jours du mois dernier, mourut à Mézières, une pauvre
vieille femme de 88 ans, des suites d'une grave blessure que lui avait
faite sa vache.
Leur
dîner se prolongea si longtemps si bien que, le soir, la bande était
plongée dans un état d'ivresse complet. Deux
des femmes se sont trouvées tellement malades qu'on a du appeler M. le
curé, puis on les a placées dans une charrette est reconduites, privées
de sentiment, à leur domicile. Le
lendemain, le danger avait disparu avec les dernières fumées de la
boisson, mais on nous affirme que les malades ont encore conservé la
chambre pendant plusieurs jours, retenues chez elle bien plus par la honte
que par le mal.
Février
1871 -
Fait divers.
- Un individu,
convaincu d'espionnage, a été fusillé lundi dernier à Maizières,
près Saint-Sylvain.
Juillet
1872 -
Rixe entre femmes.
- Le
31 Juillet, une rixe eut lieu entre la nommée Marie Lenoir, journalière,
âgée de 64 ans, et la femme du nommé Libard, âgée de 32 ans, toutes
deux domiciliées à Maizières, canton de Bretteville-sur-Laize. Cette
dernière profitant de sa supériorité en raison de la différence
d'âgé, frappa
si violemment et avec tant de méchanceté sur la malheureuse femme
Lenoir, qu'elle lui cassa la jambe droite à deux endroits. Cette blessure
met ses jours en danger.
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil,
conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500
fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour
établissement et entretien d'écoles de filles. Maizières, 456 habitants, Mlle Fouques (Angélique) , 23
élèves payantes, 7 gratuites ; 700 fr. de traitement en 1878 ;
indemnité personnelle accordée 25 fr. Très bonne institutrice, qui paie
une aide.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil
général, considérant que les demandes de subvention sur les fonds de
l'État, pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi
conformément à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte
de l'urgence de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des
communes. Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder aux communes les
subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à
Maizières, acquisition et appropriation d'un presbytère. Montant de
la dépense 16 904,67 fr. déficit : 2 843,30 fr.,
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le Conseil répartit entre
les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur
le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre :
Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies
et autres édifices communaux.
Juin 1879 - Le dénichage des oiseaux. - A cette époque de l'année, nous ne saurions trop engager MM. les instituteurs à rappeler aux enfants qu'il y a une loi qui interdit le dénichage des oiseaux. Ils éviteront ainsi à leurs élèves les pénalités qui pourraient les atteindre et rendront un véritable service à l'agriculture.
Juillet 1879 - Écoles primaires. - Les vacances des écoles primaires commenceront le 1er août pour finir le 1er septembre.
Août
1879
-
Secours aux communes. -
Les secours suivants
viennent d'être accordés sur les fonds de l'État aux communes ci-après
: Agy, agrandissement de l'église 3 000 fr. ; Mosles, travaux à l'école
mixte, 580 fr. ; St-Laurent-sur-Mer, achat de mobilier de l'église, 300
fr ; Cardonville, achat de mobilier de l'église, 250 fr. ;
St-André-de-Fontenay, travaux de restauration de l'église, 2 000 fr. ;
Fresne-Camilly, restauration de l'église, 800 fr.
; Maizières travaux au presbytère, 1 500 fr. ; Honfleur,
travaux à l'église Ste-Catherine, 10 000 fr. ; Annebesq, réparations au
presbytère, 1 000 fr.
Juin
1880 - Secours aux communes. -
M.
le
ministre de l'intérieur et des cultes a accordé à la commune de
Marais-la-Chapelle 500 fr,, pour réparation des murs du
presbytère ; à la commune
de Maizières, un secours de 500 fr. pour acquisition et
appropriation d'un presbytère.
Juillet
1892 -
Tribunal de Lisieux. -
Ange
Bisson, et Jean Blanchet, pêche à St-Martin-de-la-Lieue, 25 fr.,
défaut. —
Rose Giot, 26 ans, née à Maizières, escroqueries à
Saint-Pierre-sur-Dives, 1 mois de prison. —
Victor Pierre, à Ecajeul, falsification de lait, 8 jours et 50 fr. —
Jude, outrage public à la pudeur et coups au garde champêtre de
Saint-Jacques de Lisieux, 6 mois. —
Victor Montanbault, coups au sieur Dominique, couvreur à Meulles, 1 mois.
—
Léon Masson, filouterie d'aliments à Orbec, 15 jours. — Alexandre Dubois, né à Puteaux, mendicité à Livarot, 15 jours. (Loi B.) (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1892 - Télégraphe. - Ouverture d'un service télégraphique au bureau de Maizières depuis le 10 juillet. (Source : Le Bonhomme Normand)
A Saint-Pierre-sur-Dives, un millier d'hectolitres ont été achetés 2 fr. la barattée, à Livarot, elles se sont traitées à 2 fr. 15 et au-dessus. Un M. Charpentier, négociant à Maizières, on a retenu, dit-on, six cents vagons et il lui en faudra encore. En prévision d'une récolte qui ne donnera peut-être pas ce qu'on espère, le conseil municipal de Saint-Julien-le-Faucon réclame pour sa gare une voie spéciale avec plaque tournante pour faciliter et accélérer l'expédition des pommes. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Le repos du dimanche. -
Heureux du
succès obtenu, un certain nombre d'employés ont manifesté dimanche, un
peu bruyamment, leur contentement. Des cris ont été poussés
devant des magasins qui se disposaient à fermer. Le
comité invite les employés au calme : c'est par la persuasion et non par
l'intimidation qu'ils arriveront à un résultat. Nous
prévenons nos lecteurs de ne pas venir acheter le dimanche après midi à
Caen, car, les principaux magasins étant fermés, ils trouveraient visage
de bois. — Les boulangers n'ont pas pu encore s'entendre pour fermer de 2 à 7 heures. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Les récoltes. - Elles ont belle apparence. Les foins bien récoltés sont en abondance, mais ils conserveront leur prix par suite du manque de regains. — Pour les pommes, il y a du pour et du contre. On croit généralement à une récolte au-dessous de la moyenne. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet 1899 - Manœuvres. - Le 5e est allé faire trois jours de manœuvres de régiment à Langannerie, Maizières, Estrées-la-Campagne et Cintheaux. Le bataillon du 36e en garnison à Falaise représentait l'ennemi. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1901 - Fractures graves. - Les petits-fils du sieur Durand, fermier à Olendon, étaient allés chercher des pommes au pays d'Auge. Le plus jeune, s'étant couché derrière la voiture, s'est endormi, il est tombé et a eu trois côtes brisées.
Mars 1901 - Dans l'après-midi de vendredi dernier, on a brisé dans le cimetière de Maizières la croix en fonte qui était placée sur la tombe de Mme Cachalou. M. Eugène Cachalou, marchand de nouveauté, a porté plainte contre son beau-frère, Pierre Piel, dit Bibi, demeurant à Condé-sur-Ifs, qui aurait par esprit de vengeance envers son beau-frère, commis cette violation de sépulture. Une enquête est ouverte.
Mars
1901 -
Violation de sépulture. -
Le sieur Eugène Cachelou, marchand à Maizières, canton de
Bretteville-sur-Laize, a porté plainte contre son beau-frère, Pierre
Piel, dit Bibi, demeurant à Condé-sur-Ifs, qui aurait, par vengeance,
brisé la croix en fonte placée sur la tombe de la dame Cachelou.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Graves blessures. - Le sieur Félix Lepage, 51 ans, domestique chez le sieur Lepetit, fabricant de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives, voulait monter dans sa voiture, quand le cheval partit tout à coup. Lepage, qui était déjà monté sur le marchepied, fut renversé, et, sa jambe s'étant trouvée prise dans les rayons de la roue, il eut la cheville brisée et a été transporté à l'hôpital de Lisieux. —
Le sieur Auguste Salle, 46 ans, demeurant à Maizières, canton de
Bretteville-sur-Laize, était occupé à charger un tonneau de cidre,
lorsque, la chaîne venant à se rompre, toute la charge tomba sur le
malheureux, lui broyant une jambe, en plusieurs endroits. Son état est
très grave. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1901 - Le froid. - Le froid s'est déclaré beaucoup plus tôt que d'habitude. Il a gelé fort, très fort. Dans
l'Almanach du Bonhomme pour 1901, la gelée du 3 novembre était
annoncée. C'est une grosse perte pour les cultivateurs qui ont tardé à
rentrer leurs betteraves très tendres à la gelée. C'est un mauvais
temps aussi pour les pommes qui sont encore aux arbres. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Avril
1914 - Les
monuments historiques du Calvados. - Voici,
d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi les monuments
historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre 1913,
pour le département du Calvados : Louvières
: Église ; Luc-sur-mer : Clocher de l'église, Croix en Pierre (1662)
dans le cimetière ; Maizières : Église ; Maltot : Chœur de l'église
; Mèzidon : Église du Breuil ; Mondeville : Église ; Mosles : Église ;
Mouen : Église ; Mutrecy : Portail nord de l'église ; Norrey : Église ;
Ouistreham : Église ; Ouville-la-bien-Tournée : Église ;
Septembre
1917 -
Incendie
accidentel.
-
Mme Artois,
cultivatrice à Mazières,
se servait d'une
lampe Pigeon
pour s'éclairer,
alors qu'elle
remplaçait le
robinet d'un
fut d'eau-de-vie. L'alcool
éclaboussa, et
au contact
de la lampe,
prit feu.
En quelques
secondes, les
flammes se
propageaient
dans la
cuisine, mais
l'incendie fut
promptement
enrayé par
l’arrivée de
la pompe
communale
et avec
l'effort des
voisins accourus. Néanmoins les portes, la cloison, une horloge et du linge ont été brûlés, et quantités d'objets détériorés.
Décembre
1917 -
Récolte
incendiée.
- Mardi
dernier
dans l'après-midi,
Mme Montembeaux,
cultivatrice
à Maizières
battait
sa récolte
avec la
machine
de M.
Letouzé
entrepreneur
de battages.
1.800 gerbes
de blé
avaient
été battues
et le
soir, M.
Letouzé
qui conduisait
lui-même
sa machine,
après
avoir soigneusement
éteint
le feu
est jeté
les cendres,
rentra
à la
ferme à
1 500 mètres
de là,
avec le
personnel.
Avril
1922 -
Un désespéré. -
M.
Callery, cultivateur à Maizières, canton de Brelleville-sur-Laize, a
découvert dans son hangar, pendu à une poutrelle, le cadavre d'Adrien
Campoger, ans, journalier. Le désespéré était dans une situation assez
aisée mais sa santé laissait beaucoup a désirer. On suppose que c’est
à la suite qu’il s’est suicidé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1926 -
Coups graves.
- Ces
jours derniers,
M. Denis,
cultivateur,
donna l'ordre
à son
domestique
Aubert
de dételer
une carriole
dans laquelle
il venait
de rentrer
et de
Atteint
à la
tête et
à l'omoplate,
Aubert
appela
au secours,
il perdait
son sang
en abondance.
Son patron
accourut,
mais Bazin
s'était
déjà
éclipsé.
Il a
même profité
de cet
acte de
sauvagerie
pour quitter
le pays.
Il est
recherché
activement.
Mars 1926 - Tapage nocturne. - Plusieurs jeunes gens de Maizières se sont vu dresser des contraventions pour tapage nocturne, ils chantaient, criaient à tue-tête et jouaient de divers instruments bruyants dans les rues du bourg, vers 22 h. 45, troublant ainsi le repos public.
Juillet
1926 -
Une affaire de mœurs. - Le
nommé Louis
Henri, 52
ans, né
à Villy-Bocage,
et cultivateur
à Maizière,
est accusé
de viol.
Au cours
de l'information
il a prétendu
que sa
victime, une
couturière de
Douvres, âgée
de 23 ans,
n'avait nullement
été violentée
par lui,
et qu'elle
était de
conduite légère,
fait contredit
par tous
les témoins
et les
constatations du
médecin-légiste. Louis eut d'ailleurs, dans le pays, plusieurs histoires de même nature, quoique moins graves, et passe pour recourir à des procédés un peu sommaires pour arriver à ses fins.
Septembre
1926 -
Grave incendie. -
Un
incendie d'une
grande violence
s'est déclaré
l'autre nuit
dans le
bourg de
Maizières. Les
aboiements de
ses chiens
réveillaient M.
Letouzé, maire
de Maizières,
qui se
levant aperçut
des lueurs
dans un
bâtiment attenant
à sa maison d'habitation
ce bâtiment
comprenait buanderie,
cave, et
au-dessus des
chambres de domestiques. M.
Letouzé s'empressa
de donner
l'alarme et
toute la
population accourut
les pompiers arrivaient
bientôt et
l'on commençait
la lutte
contre le
fléau qui
s'était rapidement
développé. Les
sauveteurs durent
faire la
part du
feu et
c'est grâce
à eux
que la
maison d'habitation
fut préservée. On
a signalé
la courageuse
et utile
intervention de
deux jeunes
ouvriers couvreurs
habitant à Caen,
actuellement
occupés à
Bû-sur-Rouvres et
prenant pension
à Maizières, Henri
Bideau et
Lucien Lemière,
ce dernier
qui fut
sapeur-pompier à Paris
a puissamment
contribué à
faire la
part du
feu avec
son camarade,
ils ont
coupé les
toitures et
arrêté de
la sorte
la propagation
du fléau
ces deux
jeunes gens
ont reçu
des félicitations
méritées. Les pompiers de Maizières ont travaillé avec ardeur ainsi que la population entière et c'est grâce aux efforts de tous qu'on a limité le fléau. La buanderie et deux chambres au-dessus de la cave ont été détruites, la chambre de la bonne, au-dessus de la cave, a été protégée. On ne connaît pas la cause de l'incendie, on avait fait du feu dans la buanderie, mais ce feu avait été soigneusement éteint dans la soirée. Les dégâts atteignent 80.000 francs et sont couverts par des assurances.
Juillet
1928 -
La démission de la municipalité.
- On
sait que
la municipalité
de Maizières
a démissionné
pour protester
contre la
décision préfectoral
qui lui
impose, malgré
le désir
formellement
exprimé par
le Conseil
municipal, l'école
mixte..
-
« Vu
la démission
collective et
définitive
de tous
les membres
en exercice
du Conseil
municipal de
la commune
de Maiziéres,
Juillet
1936 - Un
domestique se pend.
- M.
Julien Ménard, 50 ans, domestique à Maizières, s'est suicidé en se
pendant à un porte-selle, dans l'écurie où il couchait. Souffrant
depuis longtemps d'une hernie très douloureuse, M. Ménard avait, à
différentes reprises, annoncé son intention de se donner la mort, soit
par pendaison, soit par noyade. Quelques heures avant de mettre à
exécution son funeste projet, il avait déclaré à l'un de ses camarades
: « Avant que je me jette dans le bief, il n'y a pas loin... » (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre 1937 - Une plaisanterie stupide. - M. Albert Ollivier, 50 ans, ouvrier agricole, à Maizières, était monté sur une grille, lorsqu'en passant, des camarades eurent l'idée stupide de le tirer par les pieds. L'une
des pointes de la grille entra assez profondément dans le côté gauche
de l'ouvrier, qui a dû être admis à l'hôpital de Falaise. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1937 -
On
a inauguré hier un monument à la mémoire des victimes des Ancrais. –
Il y a
un an que se produisit, aux Aucrais, dans la carrière dont le nom sonne
maintenant comme un glas, la terrible explosion qui coûta la vie à vingt
ouvriers . C 'étaient : Ambroise
Decroix, Norbert Decroix, frère du précédent ; Clair Guérin, Lurovie
Luno, Arthur Ducrocq, Maurice Arrhien, Arthur Pannel, Lucien Mesure, de
Cauvicourt. Gaston
Vivien, Gustave Furet, Léon Lamotte, de Gouvix.
Julien
Dumas, de Potigny. Maurice
Marie, Georges Laidet, de Maizières. Roger
Suriray, Noël Fray, Jules Hébert, de Langannerie. Georges
Lamotte, de Bretteville-sur-Laize. Constant
Lemarié, de Saint-Germain-le-Vasson. Tous
Français, à l'exception de Luno, Sarrois réfugié, en instance de
naturalisation. Leurs
camarades de travail eurent la pieuse pensée de commémorer le souvenir
des victimes en érigeant un monument sur le lieu de leur tragique destin.
La Société Métallurgique de Normandie tint à s'associer à ce projet
et offrit le terrain où devait s'élever le monument, constitué par un
monolithe en granit de Vire, portant gravés les noms des victimes, avec
l'inscription suivante : «
Aux victimes de la catastrophe des Aucrais, 22 octobre 1936 ». Il
se dresse en bordure de la route nationale n° 158, de Caen à Falaise, à
une centaine de mètres du lieu de l'accident. L'inauguration en a eu lieu
hier matin, avec la plus grande simplicité, mais avec toute la dignité
que commandait un tel souvenir. L'invitation, faite par le délégué
ouvrier, avait été adressée aux maires des communes endeuillées par la
catastrophe et à leur conseil municipal, à l'exclusion de toute
personnalité politique ou syndicaliste. Dans
l'église de Cauvicourt, que remplissait une foule émue débordant jusque
dans le cimetière, un catafalque avait été dressé. M.
le chanoine Hédé, vice-chancelier de l'évêché de Bayeux, célébra le
service funèbre chanté par la maîtrise locale et rehaussé par des
morceaux de circonstance, exécuté, par l'excellente harmonie de la
S.M.N., de Mondeville dirigée par M. Delarue. Mgr Adam, vicaire
général, spécialement délégué par Mgr Picaud, évêque de Bayeux,
donna l'absoute. Et un imposant cortège se forma sous le soleil clair
pour gagner l'emplacement du monument. L'harmonie
ouvrait la marche, suivie du clergé comprenant outre les personnalités
citées, MM. le chanoine Renouf, doyen de Saint-Sylvain ; l'abbé
Romen, curé de Langannerie ; l'abbé Ranvillet, curé d'Urville,
desservant de Cauvicourt ; les enfants des écoles de Cauvicourt ;
les veuves et les familles des victimes ; les personnalités. Les
prières liturgiques dites, le monument béni, Mgr Adam prononça une
délicate allocution. M.
Rouër, au nom de la S.M.N. dit son émotion de se retrouver, en ce
tragique anniversaire, au milieu de ceux qui pleurent de chers disparus,
et dont la fidélité à leur souvenir est attestée par le monument
destiné à le perpétuer. Après avoir remercié toutes les
collectivités, toutes les personnalités qui au lendemain de la
catastrophe, apportèrent à ceux qu'elle avait éprouvés le témoignage
de leur sympathie et de leur solidarité, le directeur général de la
Société Métallurgique de Normandie remercia les camarades de travail
des victimes de leur pieuse initiative, à laquelle la S.M.N. a tenu à
s'associer, il remercia aussi les ouvriers des usines de Colombelles dont
les généreuses souscriptions ont aidé à l'érection du monument,
les personnalités et les délégations présentes, M. Rouër tint, en
terminant, à renouveler l'assurance donnée aux familles des victimes que
tous les efforts seraient faits pour leur venir en aide moralement
et matériellement. M.
Puges. au nom de M. le Préfet, s'associa à
cette manifestation du souvenir et s'inclina devant le monument érigé à
ceux qui ont donné l'exemple du travail consenti La
musique joua des airs funèbres, puis des couronnes furent déposées au
pied du monument. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1939 - Les dégâts de l’orage du 7 juin. - Voici quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1 million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000 fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ; Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr. ; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 million ; Grainville, 600 000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ; Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000 fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr. Aucune estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson, qui a également beaucoup souffert. Ajoutons que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville, 10 000 fr. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1945
- Les prêts aux
cultivateurs sinistrés.
- Les cultivateurs
sinistrés des communes de Rouvres, Maizières, Condé-sur-Ifs,
Vieux-Fumé, Magny-la Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Soignolles,
Ouilly-le-Tesson, Ernes, Olendon, Perrières et Sassy qui désirent
obtenir un prêt spécial à moyen terme pour 13 ans avec intérêt à
1,50 % en vertu de l’ordonnance du 17 octobre 1944, peuvent s’adresser
à M. Robine, maire de Rouvres, président ou à M. Lesénéchal, notaire
à Maizières, secrétaire de la caisse locale de Rouvres, qui leur
donneront tous renseignement.
Janvier
1948 -
Arrestation. - Les gendarmes ont procédé à l'arrestation de Jean
Bertrand, 35 ans, débitant à Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise) originaire de
Maizières. Bertrand était recherché par les gendarmes de la
Ferrière-aux-Étangs (Orne). (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1948 - Un accident mortel à Maizières. - Étant imprudemment monté sur la barre d'attelage du tracteur de M. Fontaine, demeurant à Épaney, que conduisait M. André Meslin, M. Auguste Jean, 56 ans, est tombé du véhicule. Le
malheureux qui avait perdu connaissance, fut transporter à son domicile
où il est décédé deux heures plus tard. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Janvier 1949 - Le Calvados à l'honneur. - Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.
Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division. Arrondissement de Caen Arrondissement de Falaise. Canton de Bretteville-sur-Laize. - Bretteville-sur-Laize (C. A.) ; Bray-la-Campagne (R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ; Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne (R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ; Gouvix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ; Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres (R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ; Soignolles (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949
-
A l'honneur.
-
Une nouvelle fois plusieurs communes martyres de l'arrondissement
de Caen ont reçu l'hommage mérité par leurs souffrances et leurs
ruines. En présence de MM. Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée
départementale ; de son collègue au Conseil général, M. le docteur
Gosselin, et de M. Villatte, Secrétaire général de la Préfecture, le
général Marchand a remis la Croix de Guerre aux communes si après du
canton d'Évrecy avec les élogieuses citations suivantes :
villages
entre Orne et Odon, qui fut âprement disputé en juillet et en août 1944
par les Britanniques aux Allemands, ont fourni des guides aux Alliés,
éprouvant de lourdes pertes, fut détruit ; a supporté avec courage les
vicissitudes des combats et s'est remis au travail avec ardeur.
Le
même jour, le commandant Levallois, chef d'État-Major du Commandant de
la Subdivision de Caen, qu'accompagnaient Me Simon,
conseiller général, et M. David, conseiller de la Préfecture a remis
les mêmes distinctions aux villages de Cintheaux, Cauvicourt,
Grainville-Languannerie, Bretteville-le-Rabet, Estrées-la-Campagne,
Mai
1949 -
Le culte du souvenir.
-
La section Normandie-Canada de
Saint-Pierre-sur-Dives a décidé de procéder au remplacement de la Croix
érigée hâtivement par les soldats canadiens à la sortie de Maizières,
à la mémoire de leurs camarades tués durant les combats du 10 août
1944. L'inauguration aura lieu le dimanche 5 juin au cours d'une
cérémonie civile et religieuse à laquelle assisterons les autorités
régionales et locales sous la présidence du colonel Ménard, attaché
militaire près de l'ambassade
du Canada à Paris. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1950 - Des mots et des maux. - Une plainte pour coups a été déposée par M. Paul Lebreton, cordonnier à Estrées-la-Campagne contre les frères Raymond et Maurice Marie, 24 et 22 ans, d'Ouilly-le-Tesson, qui, dit-il, dans l'atelier de M. Marc, cordonnier à Maizières l'ont brutalement frappé parce qu'il leur reprochait d'avoir fait courir des bruits calomnieux sur son compte. Les frères Marie protestent et accusent M. Lebreton de les avoir pris à partie et menacés. (Le Bonhomme Libre) |
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