Novembre
1848 -
Conseil général. - Séance du 25. - Délibération sur le budget de
l'instruction primaire. Le nombre des écoles dans le Calvados doit être
de 446, celles terminées, au nombre de 180, celles en cours d'exécution,
40, celles en projet, 12.
le
Conseil sollicite l'élargissement de la route de Honfleur à Alençon
dans la traverse de Manneville-la-Pipart ; Ainsi que le prompt
achèvement des travaux du port de Honfleur, la continuation de ceux de
Trouville, et le prompt achèvement de ceux entrepris au port de Dives.
Il
demande l'amélioration de la navigation entre Touques et Trouville, comme
le complément indispensable des travaux entrepris à Trouville.
Il
demande aussi qu'il soit promptement remédié aux envahissements de la
mer à Villerville et aux éboulements qui menacent l'église et quelques
maisons de cette commune.
Il
prend plusieurs délibérations relatives à des chemins vicinaux. Il
ajourne toute demande relative, à la conversion de lignes de grande ou
moyenne communication en routes départementales jusqu'au complet
achèvement de celles en cours d'exécution. Il sollicite qu'il soit
accordé des fonds pour continuer la restauration du Donjon de Falaise et
de l'église de St-Pierre de Lisieux, classés comme monuments
historiques. (source Journal de Honfleur)
Mars
1850 -
Nouvelles locales. -
Nous avons encore à enregistrer deux incendies dans notre
département l'un à Plumetot, (canton de Douvres) où douze corps de
bâtiments avec tout le mobilier qu ils contenaient ont été entièrement
détruits. La perte est très considérable. Quelques uns des incendiés
sont complètement ruinés.
Le
second à Manneville-la-Pipart, canton de Blangy. Des bâtiments et
ce qui y était renfermé, ont été entièrement brûlés ; la perle est
très élevée, les constructions seules étaient assurées. Tous deux ne
peuvent être attribués qu'à l'imprudence.
(Source : Le Journal de Honfleur)
Mars
1850 -
Nouvelles locales. - Notre contrée qui, de toutes celles de l'Europe avait eu,
cette année, le moins à souffrir des rigueurs de l'hiver, est, en
revanche, depuis quelques jours sous l'influence d'un froid rigoureux. La
neige a tombé abondamment le 24 et a continué, sinon consécutivement,
du moins par intervalles, pendant plusieurs jours. On ne peut encore
augurer rien de fâcheux pour les produits des futures récoltes de cet
hiver tardif, qui, s'il se prolongeait, serait on ne peut plus
préjudiciable aux arbres fruitiers. (Source : Le Journal de
Honfleur)
Avril
1852 -
Partie de chasse. - Le
mardi 27 mars dernier, vers sept heures du soir, le sieur Victor Germain,
garde particulier, de M. de, Vendœuvre, était en observation le long
d'un fossé profond, défendu par des haies épaisses, situé près le
parc de Manneville, afin de surprendre en flagrant délit les maraudeurs
qui s'y rendent la nuit pour faire la
chasse aux lapins.
Le
sieur Germain fut aperçu par deux hommes, dont l'un, armé d'un fusil,
était le nommé B……...., et l'autre le nommé L………, demeurant
à Bellengreville. B……..... demanda à son camarade quel était cet
homme ? Sur la réponse qui
lui fut faite que la personne ainsi cachée était le garde-particulier
des propriétés de M. de Vendœuvre, il recula de quelques pas arma son
fusil et mit en joue le sieur
Germain. L……….., devinant l’intention de son camarade,
sauta précipitamment sur le fusil et empêcha B…….., de faire
feu, en lui disant : « Misérable, que veux-tu faire ? »
M.
Crouen, maréchal des logis de gendarmerie à la résidence de Troarn,
ayant été informé de ce fait, s'est d'abord adressé au sieur L……...
, qui ne lui a pas déguisé la vérité ; B……... n'a pas non plus
méconnu le fait, mais il a ajouté qu'il était ivre, que d’ailleurs
c'était pour plaisanter qu'il avait agi
ainsi, qu'il n'avait point la pensée de faire feu, et, enfin, que son
fusil n'était point chargé.
Malgré
cette déclaration, M. Crouen a cru devoir rédiger un procès-verbal et
l'adresser à M. le procureur de la République près le tribunal civil de
Caen. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1853
-
Nouvelles diverses.
-
Lundi, on a retrouvé, sur le territoire de la commune de
Manneville, le cadavre du malheureux ouvrier, victime de l'accident que
nous avons signalé dimanche dernier. Cet homme, père de famille, laisse
une veuve et trois enfants. (source Le Journal de Honfleur)
Août
1854 -
Une noyade. -
Un pêcheur a
trouvé, le 20, dans la Touques, sur le territoire de la commune de
MannevilIe-la-Pipart, le cadavre d'un inconnu paraissant âgé de 50 à 55
ans.
Il
était vêtu d'une blouse, et ne possédait pas de papiers. La mort
semblait remonter, d'après l'état du corps, à 12 jours environ. (Source
: Le Journal de Honfleur)
Mars
1855 - Réparation et entretien des chemins vicinaux.
- Le
lundi 19 mars prochain, à midi, hôtel de la Sous-Préfecture, il sera
procédé, par M. le Sous-Préfet, aux adjudications au rabais, sur
soumissions cachetées, des fournitures à faire et des travaux à
exécuter pour réparation et entretien des chemins vicinaux, dans les
communes ci-après désignées, et dont la dépense est évaluée comme
suit : Trouville-sur-Mer, 1446 fr. 27 c. ; Hottot-en-Auge, 1422 fr. 54 c.
; Le Breuil, 1109 fr. 90 c. ; Ablon, 1 105 fr. 90 c. ;
Notre-Dame-d'Estrées, 966 fr. 48 c. ; St-Gatien-des-Bois, 805 fr. 50
c. ; Manneville-la-Pipard, 775 fr. 03 c. ; Pontfol, 750
fr. 59 c. ; Norolles, 608 fr. 20 c. ; Corbon, 593 fr. 21 c ;
St-André-d'Hébertot, 528 fr. ; Bonnebosq, 509 fr. 19 c. ; Clarbec, 496
fr. 45 c. ; Bonneville, 490 fr. ; Bonneville-sur-Touques, 434 fr. 98
c. ; Coudray, 337 fr. 02 c. ; Rumesnil, 335 fr. 78 c. (Source :
Le journal de Honfleur)
Août
1856 - Cour
d’Assises du Calvados.
-
Présidence de Monsieur Adeline, conseiller. Audience du 6 Août.
Pendant
la nuit du 17 au 18 mai dernier, Lebourgeois (Amand-Léon), âgé de 25
ans, ouvrier maréchal, et Valette (Louis-Ferdinand), âgé de 24 ans,
journalier, demeurant l’un et l'autre à Manneville-la-Pipart,
arrondissement de Pont-l’Évêque, volèrent une douzaine de lapins,
placés dans des clapiers séparés, dans la cour du château de
Saint-Julien-sur-Calonne, au préjudice du sieur Lefèvre-Montfort.
Gens
fort mal famés et déjà condamnés, le premier pour braconnage et le
second pour vol, ils furent immédiatement soupçonnés de ce crime. Une
perquisition, opérée à leur domicile, fit découvrir plusieurs des
lapins volés, et l’instruction a établi que ces deux individus,
avaient, le lendemain ou le surlendemain du vol, vendu au marché de
Beuzeville, deux lapins d’une espèce particulière et très rare, qui
ont été reconnus depuis, par M. Montfort, comme provenant de la
soustraction commise à son préjudice.
Lebourgeois
et Valette contraints par l’évidence des preuves, ont fini par passer
des aveux les plus complets. Valette subira 5 ans de prison et Lebourgeois
5 ans de la même peine. (Source : Le journal de Honfleur)
Octobre
1857 - Un accident.
- Un
triste accident est arrivé, le 16 de ce mois, dans la commune de
Manneville-la-Pipard, canton de Blangy. Le nommé Rousselin (Hippolyte)
était monté dans un poirier. Perdant l’équilibre, ce malheureux est
tombé d’une hauteur d’environ 4 mètres. La mort a été
instantanée. (Source : Le journal de Honfleur)
Octobre
1857 - Tarif de la journée de travail.
- 1°
La journée d’homme, pour les arrondissements de Caen, Lisieux, Pont-l’Évêque
et Bayeux moins le canton de Caumont, est fixée à 1 fr.
2°
La journée d’homme dans le
canton de Caumont et les arrondissements de Falaise et Vire, est fixée à
75 c.
3°
La journée d’un cheval ou
mulet pour tous les cantons du département, à 1 fr. 25 c.
4°
La journée d’un bœuf, 1
fr.
5°
La journée d’un âne, 50
c.
6°
La journée d’une voiture,
1 fr. 50 c. (Source : Le
journal de Honfleur)
Février
1858 - Un accident.
- Le
26, un ouvrier terrassier, nommé Guiamer (André), âgé de 23 ans, né
à Morlaix, a été enseveli sous un éboulement qui a eu lieu dans l’une
des carrières ouvertes, sur le territoire de Manneville-la-Pipard, pour
la construction du chemin de fer de Lisieux à Honfleur.
La
secousse occasionnée par l’éboulement a déterminé une fracture de la
colonne vertébrale chez le malheureux ouvrier, qui a succombé
instantanément. (Source : Le journal de
Honfleur)
Février
1858 - Un suicide.
- Le
nommé Loreille (Louis), âgé de 74 ans, cultivateur, demeurant à
Manneville-Ia-Pipard, a été trouvé, jeudi dernier, pendu dans son
domicile, au pied de son lit. (Source : Le journal de Honfleur)
Mai
1862 - L'orage. -
Dans
notre numéro de mardi dernier, nous racontions les dégâts qu'avait
causés la foudre dans le domicile du sieur Déloges, cafetier à
Merville, pendant le violent orage qui a éclaté dans la nuit du 30 avril
au 1er mai.
Dans
la même nuit, le tonnerre est tombé, dans des circonstances à peu près
analogues, sur une ferme dépendant du château de Manneville, loué à M.
Le Grand de Villers, receveur général, par M. le comte de Vendœuvre.
Vers
une heure et demie du matin, un effrayant coup de tonnerre, suivi presque
aussitôt du bruit que faisaient en tombant des éclats de tuile et de
vitres, annonça au fermier et à sa femme, qui étaient couchés, que la
foudre venait de s'abattre sur leur domicile. Une seconde après, et muets
de terreur, ces braves gens assistaient à une de ces scènes difficiles
à décrire : le fluide électrique, qui avait pénétré dans leur
chambre, jetait çà et là les meubles qui la garnissaient, renversait
avec force le berceau de leur enfant que, par un bonheur providentiel, ils
avaient près d'eux, et disparaissait en laissant derrière lui une
atmosphère de soufre pénible à supporter.
Quelques
heures après, remis de sa frayeur, le fermier visitait son établissement
et constatait que la foudre, après avoir quitté sa chambre, avait causé
dans la cuisine des dégâts inconcevables. Tous les ustensiles,
casseroles, poêlons, marmites, etc..., étaient criblés de trous, et,
chose étonnante, elle avait disparu sans laisser d'autres traces de son
passage.
On
ne saurait trop se féliciter de n'avoir pas d'autres malheurs à
déplorer, et on frémit quand on songe que les habitants de la ferme ont
été si près de la mort. (l’Ordre
et la Liberté)
Février
1864 - Le tirage. -
C'est le 15 de ce mois que commence, dans les 89 départements de
l'Empire français, la grande opération du tirage au sort des jeunes gens
de la classe de 1863, nés en 1843. (l’Ordre et la Liberté)
Février
1864 -
Un vol de linge. -
Il y a quelques jours, un
vol considérable de linge a été commis au domicile et au préjudice de
M. Hamon, fermier à Manneville.
On
a pénétré dans la chambre où se trouvaient les objets en brisant un
carreau de la fenêtre pour en faciliter l'ouverture. Les objets
soustraits sont évalués par M. Hamon à 600 fr.
On
ne connaît pas l'auteur de ce vol audacieux. La justice informe. (l’Ordre
et la Liberté)
Février
1864 - L’hiver est là.
-
L'hiver ne nous laisse
absolument plus rien à désirer, après les gelées assez fortes que nous
avons endurées, puisqu'elles ont dépassé dix degrés,
la neige est survenue, et aujourd'hui toutes nos rues en sont couvertes,
depuis plusieurs jours. (l’Ordre et la Liberté)
Mars
1870 -
Fait divers.
- Le 23
mars, vers 7 heures du soir, on apercevait, de Pont-1'Evêque, les flammes
d’un incendie assez considérable qui venait d'éclater sur le coteau et
en la commune de Manneville-la-Pipart.
Presque
aussitôt la gendarmerie fut à cheval et partait au galop, suivie de
très près par une partie de notre compagnie de pompiers, traînant à
bras une des grosses pompes. Malheureusement, après bien des fatigues
pour faire arriver cette pompe sur le lieu du sinistre, tout secours
était inutile, il n'y avait pas d'eau et l'incendie avait déjà presque
tout dévoré.
Voici
les quelques renseignements qui nous parviennent : Le feu s'est déclaré
dans un bâtiment à usage d'habitation, appartenant au sieur Eugène
Pelcat, bourrelier à Moyaux, et habité par Mmes
Delarue et Mme veuve Costil. On ne s'est aperçu du feu
qu'au, moment où il atteignait la toiture en chaume du bâtiment, qui
s'est effondrée peu d'instants après au milieu d'un tourbillon immense
de feu et de fumée. On nous assure que ce bâtiment avait 22 mètres de
longueur.
Les
voisins se sont empressés de porter secours, autant qu'il était
possible, mais tout, bâtiment et mobiliers, sauf une armoire que l'on a
pu sauver, a été la proie des flammes. La perle approximative causée
par ce sinistre est évaluée à 2.500 fr. Le bâtiment seul était
assuré.
Tous
les locataires étaient heureusement absents, et l'on n'a que des pertes
matérielles à déplorer. La cause de cet incendie est restée
inconnue.
Avril
1896 -
Victime de son dévouement. -
Le sieur Diouzy, cultivateur à Pierrefitte-en-Auge,
s'étant rendu à la mairie de Manneville-la-Pipart, avait laissé la
garde de sa jument au jeune René James, son cousin, qui se trouvait avec
lui dans sa voiture. La jument, s'étant emballée subitement, est partie
dans une course folle vers Pont-1'Evèque. La dame Ruffin, gardienne
d'herbages, entendant les cris poussés par l'enfant, se lança
résolument à la tète de la jument ; mais elle fut atteinte en pleine
poitrine par un des brancards de la voiture. Deux heures après, elle
était morte. Par la violence du choc, le jeune James fut projeté dans
une haie où il perdit connaissance, mais ne se fit aucun mal. La bête
n'a pu être arrêtée que dans la rue St-Melaine à Pont-l’Evêque, par
M. Cousinard fils, qui sortait à ce moment du haras. La dame Ruffin, qui
était âgée de 40 ans, laisse un petit enfant de 9 ans, et, détail
navrant, cette malheureuse a perdu deux de ses frères dans des
circonstances absolument identiques à celles qui ont causé sa mort. (Source :
Le
Bonhomme Normand)
Avril
1896 -
Conseil Général. -
Comme
il était facile de le
prévoir, l'impôt sur le revenu n'a pas été bien accueilli par la
presque totalité des conseils généraux. Celui du Calvados, à
l'unanimité moins deux abstentions, celles de MM. Knell et Bunel, a émis
le vœu que le projet du gouvernement soit repoussé. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Incendies. -
A
Potigny, d’un bâtiment
appartenant au sieur Auguste Roberge. cultivateur. Perles 12 000 fr.
Causes inconnues. Assuré.
—
A la Rivière-St-Sauveur, d'une maison aux sieurs René Bucaille et
Bernard. Dégâts, 2 500 fr. Assuré.
—
A Manneville-la-Pipard, au domicile du sieur Albert Gondé, gardien
d'herbages. 3 880 fr. de pertes, assurées pour 3 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Noyée. -
La veuve
Augustine Leseigneur, sans profession, à Manneville-la-Pipard, canton de
Blangy, a été trouvée noyée dans une mare. Cette mort est
accidentelle. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1904 -
Régisseur assommé. -
Le
sieur André, régisseur de la propriété de M. Delarbre, député, à
Manneville, sortait du parc, dimanche soir, lorsque, près de la grille,
il fut assailli par deux individus qui lui administrèrent une roulée de
coups de bâton. L'approche d'une voiture les mit en fuite. On accourut
aussi du château et on releva le malheureux régisseur grièvement
blessé à la tête.
La
gendarmerie de Troarn, prévenue aussitôt, fit une enquête qui amena,
dans soirée, l'arrestation des agresseurs. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1911 - Un délit.
- Le curé, soigne gratis l'ongle incarné d'une servante. Guérie,
celle-ci lui offre deux poulets. Le prêtre est inculpé d'exercice
illégal de la médecine : 200 francs d'amende.
Septembre
1914 -
Le patriotisme. -
Parmi les organisations hospitalières intéressantes, citons le
château de Manneville où sont soignés quatorze blessés dont un
officier belge gravement atteint. M. Delarbre a cédé à ses hôtes sa
demeure tout entière, et son personnel. De plus, il assure à son
hôpital les ressources nécessaires. Il s'est lui-même retiré à
Troarn.
On
nous demande à ce propos s'il est vrai qu'une châtelaine des environs,
après avoir d'abord offert son château pour les blessés,
ait fait enlever le matériel et continue cependant à se promener en
arborant la Croix de Genève. (Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
Un crime à Manneville-la-Pipard.
-
Une propriétaire de cette
commune, sise près de Pont-l'Eveque, la veuve Thillaye, 61 ans, avait la
fâcheuse habitude d'engager n'importe quel rôdeur comme domestique et,
dernièrement, elle avait fait coucher chez elle un individu rencontré
sur le chemin. L'autre matin, des voisins ont trouvé la veuve Thillaye
étranglée chez elle. Une somme de 500 francs avait disparu.
La
maison ce présentait aucun désordre, il est donc certain que
l'assassin devait savoir où était caché l'argent. On le recherche.
(Bonhomme Normand)
Octobre
1914 -
Le crime de Manneville.
- Nous
avons raconté dans un précédent numéro qu'une dame Thillaye, 61 ans,
propriétaire à Manneville-la-Pipard, près Pont-l’Évêque, avait
été trouvée étranglée chez elle. Une somme
de
500 fr. avait disparu. Les soupçons s'étaient aussitôt portés sur un
des nombreux chemineaux que la dame Thillaye avait la fâcheuse habitude
d'employer.
L'enquête
a démontré la justesse de ces prévisions. On vient de découvrir, en
effet, que c'est bien un chemineau auquel la vieille dame avait donné
asile qui l'a assassinée.
C'est
un nommé Ernest Thébault, 35 ans, originaire du Cher. Il avait
travaillé, de juillet à septembre, à la briqueterie de Goulafre, à
Coquainvilliers. Alcoolique et brutal, Thébault était la terreur du
quartier; les femmes des ouvriers surtout le redoutaient.
Son
crime accompli et en possession de l'argent de sa victime, l'assassin a
dû filer sur Paris. On espère l'arrêter bientôt, car il est facilement
reconnaissable, étant amputé de l'index de la main droite. (Bonhomme
Normand)
Décembre
1914 -
Dons généreux. -
Non content
d'avoir transformé en hôpital son château de Manneville, M. Delarbre
vient de faire parvenir aux blessés soignés à Caen, 3 000 poires de ses
vergers, et il a fait remettre une somme de 500 francs à la Permanence
belge. (Bonhomme Normand)
Décembre
1914 -
Gibier de Cour d’Assises.
- On
vient d'arrêter à
Blois le nommé Ernest Thébault, l'assassin présumé de Mme Thillaye,
cultivatrice à Manneville-la-Pipard, canton de Blangy-le-Château.
Le
parquet de Pont-l'Évêque
l'a aussitôt réclamé. Mais, comme il aura
à répondre devant la Cour d'assises du Cher d'un vol qualifié, commis
antérieurement au crime de Manneville, Thébault ne sera ramené à
Pont-l'Évêque qu'après la liquidation de cette première affaire.
(Bonhomme Normand)
Novembre
1916
- A la diète.
-
Il
y a deux ans que l'Allemagne
se serre le ventre et nous allons commencer seulement à l'imiter. C'est
toujours autant de gagné. Malgré que les gens Informés assurent qu'on
pourrait, en s'y prenant bien, ou plutôt mieux, ne point manquer de
viande, il est question de nous on priver le jeudi et le vendredi. Deux
jours de suite,
c'est peut-être rigoureux pour commencer ! On va aussi interdire la vente
des petits pains et gâteaux frais. Cela équivaudra à fermer les
pâtisseries.
Décembre
1916 -
Comme chez les Boches !
-
Les
bureaucrates
militaires qui ont décrété que les pommes de Normandie ne sont bonnes
qu'à faire des compotes vont être
bien contents. La fabrication du cidre vient d'être interdite — dit-on
— en Allemagne. Les pommes doivent n'y être utilisées que comme
aliment : compotes, marmelades, confitures. L'Allemagne du Sud qui,
comme on la sait, avait importé de chez nous beaucoup de pommiers et
commençait à nous faire concurrence, se trouve arrêtée dans son
pressurage par cette mesure que la famille impose. Mais nous avons
peut être tort da parler de cela... il pourrait bien sa trouver, quelque
part, dans les bureaux, un fonctionnaire
du Midi pour nous jouer le même tour et décréter la réquisition de nos
pommes à seule fin d'en faire du raisiné à la mode de chez lui. On a vu
des choses plus drôles que ça qui ne sont pas encore arrivées.
Décembre
1916
- Mort de froid.
- Ces
jours-ci, dans un chemin conduisant de Cagny aux carrières de Manneville,
on a découvert, le cadavre de M. Ladislas Calbotte, 57 ans.
débitant et cordonnier à Caen, rue Saint Jean. La mort remontait à
plusieurs jours. On croit que ce malheureux a succombé à une congestion
due au froid. Il était marié et père
d'un
enfant.
Avril
1921 -
Série d’incendies. -
Un grave
incendie a détruit complètement la maison occupée par M. Fichez,
gardien d'herbages à Manneville-la-Pipart, canton de
Blangy-le-Château, et appartenant à M. Diètrich, propriétaire à
Paris. L'incendie a été occasionné par une lanterne-tempête
qui a pris feu.
M.
Fichez a pu sauver ses enfants, qui étaient en danger. Les dégâts sont
évalués à 30 000 fr., environ.
—
Un violent feu de cheminée s'est déclaré chez M. Harivel, boulanger,
rue du Général-Moulin, à La Maladrerie. Les dégâts, qui sont couverts
par une assurance, sont évalués à un
millier de francs.
—
Le feu s'est déclaré dans les marais de Saint-Pierre-Oursin, canton de
Troarn. et on a détruit environ 7 Hectares.
—
Le feu dans les marais ! C'est plutôt signe de sécheresse !
—
Dans un bois appartenant à M. Eugène Carteron, propriétaire et maire de
Donnay, canton de Thury-Harcourt un incendie a consumé 2 hectares de
taillis. Cinq cents poteaux télégraphiques,
appartenant à M. Beaumartin, négociant, à Bordeaux et qui étaient
déposé dans le bois ont été détruits. Préjudice : 10 000 fr.
—
Un incendie a détruit un bois de sapins d'une contenance de deux
hectares, appartenant à M. Aubert, propriétaire à Norrey-en-Auge,
canton de Morteaux-Coulibœuf. Les dégâts,
non assurés, s'élèvent à 4 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1921 -
Les remplaçantes. -
Une nourrice de Manneville-la-Pipart, canton de Blangy-le-Château,
constatait, un matin, qu'un enfant de huit mois, confié à ses soins
par la mère qui habite Paris, était mort dans son lit. Cette mort
paraissant suspecte, le permis d'inhumer fut refusée par le médecin et
une enquête fut ouverte.
L'autopsie
du petit cadavre fut faite. Elle a révélé que l'enfant avait succombé
des suites d'une gastro-entérite suraiguë occasionnée par une.
alimentation inintelligemment administrée.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1925 -
Mérite agricole. -
Sont promus au
grade d'officiers : MM. Bodel, vétérinaire à Dozulé ; Charpentier,
cultivateur à Courtonne-la-Ville ; Couespel, cultivateur à Lisieux ;
François, cultivateur à Bernières-sur-Mer.
Sont
promus au grade de chevaliers : MM. André, cultivateur à Douvres ;
Aumont, cultivateur à Saint-Marlin-de-la-Lieue ; Buquet, cultivateur
à Manneville ; Lefranc, propriétaire à Tilly-Ie-Vicomte ; Faucon,
cultivateur à Saint-Georges-d'Aunay ; Janvières, agriculteur à Torteval
; Lefort, jardinier à Trouville ; Mathan, cultivateur à Jurques. (source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1927 - Acharnée à mourir. - Dans
une crise de neurasthénie, Mme Louise Legrand, 37 ans, garde-barrière à
Manneville-la-Pipard, s'est jetée sous un train. Par miracle, elle
a roulé entre les rails et le convoi lui est passé dessus sans lui
faire d'autre mal que de légères blessures à la tête. Dépitée, la
désespérée tentait peu après de se jeter dans la Touques. Elle a été
portée à l'hôpital de Pont-l
Évêque.
Juin 1927
-
Sous les roues. - En
conduisant une voiture chargée de bourrées, Alphonse Bougrand, 50 ans,
domestique agricole chez M. Léon Hobbey, propriétaire à Manneville-la-Pipard,
a glissé sur la route goudronnée et une roue du véhicule lui à passé
sur le corps. Le blessé a été conduit d'urgence à l'hôpital de
Pont-l'Évêque.En conduisant une voiture chargée de bourrées, Alphonse
Bougrand, 50 ans, domestique agricole chez M. Léon Hobbey, propriétaire
à Manneville-la-Pipard, a glissé sur la route goudronnée et une roue du
véhicule lui à passé sur le corps. Le blessé a été conduit d'urgence
à l'hôpital de Pont-l'Évêque.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles. -
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses.
La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a
donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze
dossiers constitués.
Manneville-la-Pipard.
— Mlle Lemoine Yvonne, âgée de 19 ans, d'une famille de 9 enfants
vivants. D'excellents renseignements ont été recueillis sur la
postulante qui a toujours aidé à élever ses frères et sœurs plus
jeunes et dont la mère est décédée en janvier 1930, à la naissance de
son dixième enfant, actuellement âgé de 16 mois. Mlle Lemoine a
épousé, le 31 mai 1930, M. David, ouvrier
agricole.
Juillet
1937 - Une
grave collision d’autos. -
Dimanche
dans la matinée, un grave accident a mis en émoi la petite commune de
Manneville-la-Pipard et s'est produit dans les circonstances suivantes
:
M.
Voisin, cultivateur à St-Julien-sur-Calonne, conduisait sa voiture
automobile dans laquelle avaient pris place Mlle Lejay Suzanne et
Marguerite. Il se dirigeait sur Lisieux. Arrivé dans le haut de la côte
de Manneville-la-Pipard, il fit une manœuvre incompréhensible qui
projeta le véhicule sur la gauche. A ce moment survenait, en sens
inverse, une autre voiture conduite par M. Barrière, représentant de
commerce, domicilié, 8, rue de Miromesnil à Paris.
La
collision était inévitable. Le choc fut très violent. Quatre personne
furent blessées et durent être transportées immédiatement à
l'hôpital de Pont-l'Evêque, ce sont : Mlles Lejay, M. Voisin, et une
dame qui accompagnait M. Barrière. Ces quatre personnes ont été
blessées assez sérieusement et ont été soignées par le docteur
Bureau, de Pont-l'Evêque. Après pansements, elles ont été
transportées à leur domicile. (source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1938 - L’imprudence
d’un cycliste provoque un grave accident.
-
M. Louis
Duclos, 36 ans, chauffeur au service de Mme Chaudois, venait de Paris pour
amener du
personnel de sa patronne à la villa « Les Aumônes », à
Villerville.
Arrivé
sur le territoire de Manneville-la-Pipard, il vit devant lui un cycliste
qui sans, faire le signe habituel, coupa la route, voulant s'engager dans
un chemin privé. L'automobiliste,
surpris, accrocha la bicyclette par la roue arrière.
Le
cycliste fut projeté sur la chaussée et sa machine fut broyée. Quant à
l'automobile, elle continua sa course, traversa la chaussée en obliquant
vers la droite, franchit le fossé, et
enfin s'arrêta sur un accotement voisin, où elle se retourna.
Deux
personnes qui étaient dans la voiture furent blessées : Mme Louise
Limousin, cuisinière au service de Mme Chaudois, blessée au visage ; et
M. Jean Marque, maître-d'hôtel,
qui fut blessé à une jambe et au visage.
Les
deux blessés furent transportés immédiatement à l'hôpital de
Pont-l'Evêque. (source le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
De l’essence escroquée dans une voiture volée.
- M.
Millet Arthur avait donné de l'essence pour le compte de sa fille, Mme
Capon, épicière à Manneville-la-Pipard, à des automobilistes, qui
disaient-ils, étaient extrêmement pressés.
Or,
ceux-ci servis de 20 litres d'essence, tandis que les deux passagers de la
voiture, assis sur le siège arrière, surveillaient la fermeture du
réservoir de la voiture, mirent en route et démarrèrent sans que le
vendeur eut le temps d'intervenir. Quand ce dernier réalisa le vol
d'essence, l'auto était déjà loin... Il porta plainte à la gendarmerie
de Blangy-le-Château, contre le propriétaire de la voilure immatriculée
1771 X A 8.
En
réalité, il s'était aperçu que le premier chiffre était fraîchement
peint, et c'est ainsi que la gendarmerie se rendit compte qu'il
s'agissait, en bref, d'un voiture volée le 20 novembre
à Rouen et immatriculée 3771 X A 8. D'ailleurs, le voleur a dans les
mêmes circonstances, escroqué de l'essence le 20 et 23 novembre, à
Rouen et Goussainville (Seine-et-Oise).
Des
recherches sont faites pour retrouver les traces de la voiture volée et
de son étrange équipage.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Janvier
1940 -
Arrestation.
- Julien
M….., 18
ans, garçon
boucher
demeurant
à Manneville-la-Pipard,
qui participa
aux nombreux
vols d'automobiles
commis
ces temps
derniers
à Trouville,
a été
arrêté
par les
gendarmes
de Blangy-le-Château
et transféré
à la maison
d'arrêt
de Pont-l'Evêque.
Mai
1944 -
Une découverte scientifique....
- A
la suite d'éboulements chez M. Dasnières, une caverne est apparue dans
laquelle on aurait vu des poteries, des statuettes, des piliers, des
hiéroglyphes..., mais tout a été emporté par des intrus...
(Si
c'est vrai, c'est dommage ! Manneville eût pu faire son petit Glozel...).
(Journal de Normandie)
Avril
1945
- Au champ d’honneur.
- Le sergent Raymond
Jonquet, de Manneville-la-Pipard, a trouvé la mort glorieuse dans les
rangs du Bataillon de Marche de Normandie, le 5 février,
en
Alsace. Ce héros qui avait été décoré de la croix de guerre en 1940,
avait volontairement repris du service au lendemain de la libération.
Décembre
1946 -
L’anglais…. Tel qu’on l’écrit…..
- Permet
à tout le monde de traduire à vue de nez, un document comme celui que
vient de recevoir de l’Ambassade Britannique M. Michel Olive, 22 ans, de
Manneville-la-Pipard, fils de notre « postière et conseillère
municipale ».
« Certificate
of gratitude and appréciation ». Pour le secours apporté aux “Sailors,
Soldiers and « Aimen » of thr british Commonwealth of Nation…
to évade capture by the enemy». TEDDER Marechél de l’Air.
Avez-vous
compris ?
Tout
Manneville a compris. Qui se souvient d’avoir vu passer, malgré les
SS., Michel Olive avec des « gars » à la remorque. (source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
Violent incendie. –
Dimanche
soir vers 18 h. le feu s’est déclaré dans la cheminée du beau manoir
normand à deux étages qui faisait face à l’église, sur le bord
de la route et qui était habité par M. Bavant, maire (l’immeuble
est la propriété de M. Lhermite, ancien négociant à Lisieux). Le
personnel de la ferme et des voisins crurent d’abord
pouvoir se rendre maîtres du danger en tirant des coups de fusil dans la
cheminée et en l’obturant avec du foin mouillé, mais les flammes, qui
s’élevaient à plusieurs mètres de hauteur, rabattues, par le vent
mirent le feu à la toiture qui était en chaume.
Il
fallut faire appel aux pompiers de Pont-l’Evêque et bientôt même à
ceux de Lisieux. Pendant ce temps, les voisins et toute la population,
instituteur et curé entête, entreprenaient de sauver le mobilier, le
linge et les provisions, abandonnant chaque pièce que lorsqu’elle
était attaquée par le feu. Le gel compliquait l’approvisionnement en eau
des pompiers et rendait les abords du sinistre dangereusement
glissants.
Autres
complication : des explosifs allemands que les occupants avaient
cachés sous les combles, détonnaient au milieu des craquements de l’incendie.
Par bonheur, personne ne fut blessé.
Les
dégâts sont énormes. Il ne reste, du plus bel échantillon de
construction normande à pans de bois de la région, que des murs
calcinés et des poutres noircies. Cependant, on
conserve l’espoir de restaurer deux ou trois pièces. (source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Le remplacement des P.G. allemands.
– Il
est probable que dans les prochains mois commencera le rapatriement des
prisonniers allemands. Dans le Calvados, où environ 6 000 de ceux-ci sont
employés, le rapatriement va poser un grave problème de main-d’œuvre.
Le gouvernement français a engagé depuis plusieurs mois des pourparlers
pour que des ouvriers étrangers viennent remplacer les P.G. Pour obtenir
ces ouvriers, les exploitants agricoles employant des allemands doivent
dés maintenant en faire la demandes et remplir les contrats de travail
qui sont à leur disposition au Bureau de main-d’œuvre agricole, à
caen. (source : Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Nos braves. –
Claude Olive,
le plus jeune des fils de Mme et M . Olive, conseillère municipale
et postière à Manneville-la-Pipard, vient d’être blessé d’une balle
à la tête dans une embuscade en Indochine.
Il
est soigné à l’hôpital militaire de Cholon. Nous adressons au jeune
brave nos vœux de prompt rétablissement. (source
: Le Bonhomme
Libre)
Mai
1948 -
Le beurre.... noir. -
Les gendarmes
de Blangy-le-Château ont surpris Mlle Marguerite Longeon, de
Manneville-la-Pipard, comme elle transportait un colis renfermant
une certaine quantité de matière grasse.
La
délinquante expédiait ainsi chaque semaine plusieurs colis de beurre à
des amis de la région parisienne, au prix de 800 francs le kilo.
Elle
a indiqué les noms de trois cultivateurs de la région qui trafiquaient
de cette denrée à raison de 600 à 700 francs le kilo. Deux d'entre eux
ont reconnu partiellement les faits. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948
-
Les obsèques d’un brave.
-
Vendredi
dernier ont été célébrés, Manneville-la-Pipard, au milieu d'une
assistance très nombreuse les obsèques du caporal-chef Raymond Jonquet,
de l'armée Delattre, tué, traîtreusement à la prise de Colmar.
On
notait la présence des
drapeaux des Anciens de « Rhin et Danube » des « Anciens
Prisonniers », des Anciens Combattants de Manneville-la-Pipard et de
St-Philbert-des-Champs des déportés, de délégations de
Trouville-Deauville, de Lisieux, de Beuzeville et des résistants du
réseau « Jean Marie ».
Le
Clergé était composé de M. le Doyen de Blangy-le-Château ; MM. les
curés de St-Philbert et de Manneville. Aux premiers rangs de la foule
avaient pris place le Sous-préfet de Lisieux, M. Caplain, Conseiller
général, et de nombreux maires des environs.
M.
l'abbé Haudayer, desservant, prononça une allocution rappelant la
tristesse mais aussi le réconfort de cette manifestation.
Tristesse
et réconfort allaient être les thèmes des discours, au cimetière
prononcés par M. Quillot, adjoint remplaçant M. Bavant, maire, retenu
par la maladie ; M. Potel, président de la section « Rhin et
Danube » de Trouville-Deauville ; Caplain, Conseillé
général. enfin, M. le Sous-préfet, pendant qu'une escouade de
gendarmerie baïonnette au canon, sous les ordre du chef Dutouquet,
montait, autour de la bière, une impressionnante garde d'honneur.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948
-
Le retour des cendres d'un héros.
-
Les obsèques
de M. Marius Quéron, du 208e d'infanterie, tué dans la forêt
des Ardennes, ont eu lieu à Manneville-la-Pipard, au milieu d'une foule
considérable parmi laquelle on notait : M. le sous-préfet, M. Caplain,
Conseiller général, M. Bavant, maire, les Anciens Combattants de
Manneville, de Pont-l'Évêque et du Mesnil-sur-Blangy, avec leurs
drapeaux, le chef de la brigade Dutouquet, M. le doyen de Blangy, M. le
curé de Saint-Julien-sur-Calonne.
Au
cimetière, MM. le sous-préfet, Bavant, maire, prirent la parole mais
nous devons une mention spéciale au discours de M. Desmond, instituteur,
véritable historique de sa division ( celle de Quéron ) celle des
Normands et à Mme Passilly, veuve du lieutenant qui commandait le soldat
Quéron, à la côte de la Bascule où sur 25 combattants et il y eut 18
morts. (Source : Le Bonhomme Libre)
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