15 Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MANVIEUX

Canton de Bayeux

Les habitants de la commune sont des Manviexois, Manviexoises


Septembre 1833    -    Drame passionnel à Manvieux.   -   Le sieur Thomas Durand, propriétaire à Manvieux, près Bayeux, soupçonnait sa femme d'entretenir un commerce criminel avec le nommé Charles Marie, dit Cave, propriétaire de la même commune et son voisin.

Dimanche dernier, 22 septembre, sur les neuf heures du matin, le sieur Durand, après avoir prétexté un motif d'absence, revint furtivement chez lui, et vit sa femme se rendre avec Marie dans une étable attenante à la maison. Il rentre dans la cuisine, et, s'étant assuré à n'en pouvoir douter que ses soupçons ne sont que trop fondés, il saisit son fusil, ouvre précipitamment la porte qui faisait communiquer à l'étable, et étend mort sur la place le complice de sa femme.

Il s'est aussitôt constitué prisonnier. (Mémorial du Calvados)

 

Août 1842    -  Nouvelles locales.   -   Le mot varech ou wrack, dans notre pays, ne désigne pas et n'a jamais désigné une plante unique de la famille des algues : il signifie une plante, une herbe quelconque que la mer jette sur ses bords, et jadis, par extension, tous les débris qui échouaient sur les côtes. — Il était synonyme d'épave.— De là les expressions tomber en wrack, jeter en wrack, encore fort usitées aujourd'hui.

C'est à tort que M. Pilet a dit que le varech avait autre fois sa législation, mais que les lois qui régissent la matière sont tombées en désuétude. Trois ou quatre condamnations ont frappé, cette année même, en 1842, dans l'arrondissement de Caen, des individus qui y avaient contrevenu.

Le droit de recueillir le varech appartient au premier occupant, le droit de récolter les algues qui croissent sur les roches et que sans doute, par analogie, on appelle aussi varech, appartient généralement aux communes sur le territoire desquelles il a poussé.

Au moyen-âge il constituait un droit féodal. Nous voyons, en effet, par une charte du XIIe  siècle, conservée aux archives de la préfecture du Calvados, que Richard-Cœur-de-Lion donne aux moines de St-Etienne de Caen le port de Dives, avec un chantier pour la construction des navires auquel il ajouta le droit de wrack. L'abbesse de Sainte-Trinité de Caen jouissait aussi de ce droit dans diverses paroisses du Cotentin, notamment dans celles de Saint-Vast, de Quettehou et de Morsalines. Beaucoup d'autres seigneurs possédaient de semblables privilèges, mais il est probable que les uns et les autres de ces privilèges étaient plus ou moins restreints et que les cultivateurs riverains en étaient quittes pour abandonner aux suzerains les épaves proprement dites.

En tout cas, si ces dîmes existèrent jamais, on ne les payait plus, bien avant le XVIIe  siècle, car la Coutume de Normandie n'appelle droit de varech que le droit de s'emparer des choses jetées par la mer à terre.

L'ordonnance de la marine de 1681 organisa par son titre X du livre 4e, la coupe du varech dans les paroisses situées sur les côtes.

Les habitants des paroisses devaient s'assembler le premier dimanche du mois de janvier de chaque année, pour régler les jours auxquels devait commencer et finir la coupe des herbes marines croissant en mer à l'endroit de leur territoire.

Les habitants des communes d'Hermanville, Lion et ses hameaux, Luc, Langrune et ses hameaux, Bernières, Courseulles, Arromanches, Tracy, Manvieux , Fontenailles, Longues, Marigny, Commes et ses hameaux, Port-en-Bessin, Huppain, Villers, Ste-Honorine-des-Pertes, Colleville et St-Laurent, pourront faire ladite coupe pendant trente jours, qui seront choisis entre le troisième jour avant la pleine lune de mars, et le troisième jour après la pleine lune d'avril. Ceux des communes de Vierville, St-Pierre-du-Mont, Englesqueville et Grandcamp, pourront faire la coupe des dites herbes, pendant trente jours. à compter du 1er du 15 mars jusqu'au 15 avril suivant.

-  Les conseils municipaux desdites communes, s'assembleront le 11 ventôse prochain, sur la convocation des maires, pour faire ledit choix, auquel il sera procédé les années suivantes, à la session fixée au i5 pluviôse par les lois du 28 pluviôse an VIII.

-  La coupe ou récolte desdites herbes sera faite à la main, avec un couteau ou faucille. Il est défendu de la faire d'une autre manière, et d'arracher lesdites herbes avec la main ou avec des râteaux et autres instruments qui puissent les déraciner, la peine de trois cents livres d'amende pour la première fois, et de peine corporelle en cas de récidive.

-  Ceux qui ne seront point habitants des communes dénommées en l'art. II, ne pourront y faire la coupe desdites herbes de Mer, pour quelque cause et sous quelque prétexte que ce puisse être, à peine de trois cents livres d'amende pour la première fois, et de peine corporelle en en cas de récidive.

-  Il est également permis à toutes personnes de prendre indifféremment, en tous temps et en tous lieux, lesdites herbes détachées des rochers par l'agitation de la mer et jetées à la côte par le flot, et de les transporter où bon leur semblera, soit pour être employées à l'engrais des terres ou à faire de la soude. Il est défendu de les y troubler ni inquiéter, quand bien même ceux qui enlèveraient ces herbes les auraient prises sur d'autres territoires que le leur, à peine contre les contrevenants , de cinquante livres d'amende.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1867   -   Les militaires.   -   Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.

Les demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.

 

Septembre 1867   -   La récolte.   -   L'état actuel des récoltes en France : Décidément l'année agricole 1867, n'aura pas donné une récolte moyenne en blé. Les pluies, l'absence de chaleur, la carie, la rouille sont les causes principales du déficit que l'on constate partout. Quant aux avoines, seigles, orges, c'est à peine aussi si la moyenne est dépassée. Les pommes de terre ont été fortement atteintes par la maladie, et la vigne souffre beaucoup de la réapparition de l'oïdium. La betterave donnera, nous l'espérons, un produit moyen.

 

Octobre 1867   -   Les présages de l'hiver.   -   Certains signes semblent présager que l'hiver qui arrive sera rigoureux. Le départ des hirondelles a été, cette année, plus précoce que d'habitude, et l'on a signalé de bonne heure des passages d'oiseaux émigrant du nord vers le sud.

Voici qu'on écrit de Clermont-Ferrand que jeudi dernier les habitants se montraient avec stupéfaction le sommet du Puy-de-Dôme couvert de neige, chose qui ne s'était pas vue, dans une saison aussi peu avancée, depuis un demi-siècle.

D'un autre côté, des télégrammes venus d'amérique annoncent que la neige a déjà fait son apparition dans la partie occidentale de l'Etat de New-York.

Comme nous venons de traverser une période De quelques années pendant lesquelles la température de l'hiver n'a point été très basse, le calcul des probabilités nous interdit de compter sur le retour d'une pareille circonstance. En outre, la terre n'ayant pas reçu une grande quantité de chaleur, elle ne tardera pas à épuiser la quantité de calories qu'elle aura reçue si la provision recueillie dans l'été n'est point entretenue par un soleil d'hiver excessivement chaud.

Il a gelé, mercredi la nuit, dans la banlieue lyonnaise. La neige a fait son apparition sur les montagnes du haut Beaujolais et de l'Izeron.

 

Octobre 1867   -   La demande des fermiers.   -   Les fermiers qui avaient demandé des chevaux de l'artillerie pour le service agricole, ont été autorisés à venir les chercher. Cela a lieu tous les ans, et la nouvelle n'a d'importance que parce que l'on avait affirmé un moment qu'il n'en serait pas ainsi en 1867.

 

Mars 1868   -   Une circulaire.   -   M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.

Quant aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur destruction que suivant les entomologistes, une reproduction exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette année.

 

Avril 1868   -   La récolte.   -   Nous recevons du Pays d'Auge les nouvelles les plus rassurantes sur l'apparence des récoltes.

Les pommiers sont couverts de bourgeons, et, si le temps est favorable, il y aura une abondante moisson.  

 

Mai 1872   -  Naufrage.  -  Le 8 de ce mois, vers une heure du soir, la chaloupe « Auguste-Marie », commandée par le nommé Jean-Jacques Lamy, marin à Arromanches, canton de Ryes, a sombré en mer, au cap nord de la commune de Manvieux, à une distance de deux milles de terre. L'équipage, qui sa composait de 3 hommes, a été sauvé par une autre chaloupe commandée par Victor Sallent, aidé de trois marins qui étaient avec lui.

 

Août 1888  -  Chasse à l’homme.  -  Jeudi, à Manvieux, canton de Ryes, un individu surpris en flagrant délit de vol prit la fuite, mais un certain nombre d'habitants de la commune se mirent à sa poursuite et ils allaient l'atteindre à Arromanches, près le café « Belle Vue », lorsqu'il s'élança du haut de la falaise où il se blessa grièvement. Il a été conduit à Bayeux. C'est un nommé Huet, originaire d'Angers, condamné plusieurs fois pour vol.  

 

Juin 1890  -  Une victime du travail.  -  Le sieur Marthe, couvreur à Arromanches, est tombé, à Manvieux, du toit de la maison du sieur Pierre Yvray, qu'il réparait. Dans, sa chute, il s'est fracturé une jambe et les deux bras. Cet ouvrier, très estimé, ne pourra, s'il revient de ses blessures, jamais travailler. Il est marié, et a deux jeunes enfants, sa femme est d'une très mauvaise santé.  

 

Mai 1895  -  Les hannetons.  -  Le conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour être détruits. Ces hannetons devront être apportés à la personne déléguée par le maire, pour être détruits. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1895  -  Fuyez les arbres pendant l’orage.  -  Nous sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous les arbres pendant la tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de cette imprudence la semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à Chambles. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1900   -   Noyée.  -   On a trouvé dans un lavoir, à Manvieux, près Ryes, le cadavre de la dame Désirée Martin, 66 ans, demeurant à Longues. Tout fait supposer que l'on se trouve en présence d'un accident, cependant, on ignore comment il a pu se produire, J'eau du lavoir n'ayant en ce moment qu'une hauteur de 80 centimètres. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Juillet 1900   -   La chaleur.  -   La chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35° degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre, il y a eu des cas d'insolation mortels.

Par place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un café et a traversé la salle sans faire de dégâts.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1900   -   Suicide.  -   On a trouvé noyé dans le lavoir communal de Manvieux, près Ryes, le sieur Louis Delaporte, 69 ans, journalier et fossoyeur à Tracy-sur-Mer.

Le malheureux craignait, depuis quelque temps, de ne pouvoir continuer à travailler et d'être à la charge de ses enfants. De plus, il avait perdu de l'argent. C'est à ces deux causes qu'il faut attribuer son suicide.

En quittant son domicile, il avait dit à sa femme qu'il allait se louer à Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Normand) 

 

Septembre 1904  -   Blessé par un taureau.    -   Un taureau au sieur Gille, cultivateur à Magny, près Ryes, s'était échappé et retiré dans un herbage au sieur Pépin, à Manvieux, où se trouvaient de jeunes veaux. Un journalier au service du sieur Gille, le sieur Ernest Mutel, voulut faire revenir le taureau, mais l'animal furieux se jeta sur lui et lui fit d'assez sérieuses blessures. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1917  -  Découverte d'un cadavre.  -  On a découvert sous Manvieux, au Pissot, un cadavre en putréfaction, presque à l'état de squelette, apporté là par la mer. On ne trouva dans les poches des vêtements qu'un porte-monnaie contenant deux sous anglais et un insigne de décoration. On croit se trouver en présence d'un marin anglais de victime de quelque torpillage.

La hauteur des falaises qui, à cet endroit atteignent plus de 50 mètres et la marée montante, empêchèrent de rapporter le noyé. On le Plaça plus loin dans les rochers afin d'éviter que la mer le remporte. Le lendemain, on fut obligé de faire deux kilomètres 500 sous les falaises avant de trouver un passage qui puisse permettre de remonter le cadavre afin de pouvoir d'inhumer à Manvieux.

 

Avril 1932   -   Fâcheuse rencontre.   -   Mardi soir, M. Louis Pirou, 45 ans, menuisier à St-Vigor-le-Grand, qui passait en camionnette entre Arromanches et Port-en-Bessin, près de Manvieux, est entré en collision avec une charrette de foin.

Le conducteur de l'auto, très sérieusement blessé au côté et grièvement atteint à la tête par des éclats du pare-brise, a été porté dans une clinique de Bayeux. Son état est inquiétant. (Bonhomme Normand)

 

Juillet 1932   -   Dramatique partie de canot.   -   Lundi soir, un boulanger de Caumont-l'Eventé, M. Alfred Lesomplier, 31 ans, et son commis, Paul Madelaine, 22 ans, pour se délasser de leur journée de travail, S'étaient rendus au bord de la mer, à Meuvaines, pour faire une partie de canot. Arrivés à une centaine de mètres du large, la périssoire sur laquelle ils étaient montés, chavira et les deux hommes, quoique bon nageurs, disparurent dans les flots. Il était, alors 17 h. 30.

Un autre commis de 31, Lesomptier était resté sur la plage et très inquiet, attendit leur retour. Il lui fallut se rendre à l'évidence. Vers 11 heures du soir, la mer rejetait un premier cadavre et le lendemain matin, le second corps était retrouvé sur la plage.

M. Lesomptier était un travailleur très estimé ; il était marie et père d'un enfant ; M. Paul Madelaine devait se marier prochainement, (Bonhomme Normand)

 

Février 1936  -  On découvre un cadavre sur les rochers.  -   Dimanche après-midi, deux jeunes gens qui chassaient en bordure des falaises de Manvieux, hautes de 50 à 30 mètres, le  long de la mer, ne furent pas peu surpris d'apercevoir le corps d'un individu de taille petite, semblant âgé de 16 à 20 ans, qui visiblement était tombé du haut de la falaise. 

Ils remontèrent au sommet de celle-ci et remarquèrent une veste et une casquette que déjà M. Laisné, l'un d'eux, avait vu vendredi au cours de l'après-midi, mais sans y prêter attention, pensant qu'il s'agissait des vêtements d'un pêcheur. 

Avec son camarade. M. Blanlot, il alla prévenir les gendarmes de Ryes. 

Accompagné du docteur Leboucher, appelé, le chef Saquet accomplit, pour aller reconnaître le cadavre, une descente périlleuse au cours de laquelle l'un et l'autre reçurent de forts  paquets de mer. 

Le suicidé a été identifié. Il s'agit d'un nommé André Hardel, 29 ans, ouvrier peintre, rue des Teinturiers, qui avait quitté son domicile, le 30 janvier, à la suite d'une discussion familiale et n'avait pas reparu depuis ce jour. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1936  -  Une auto capote dans un fossé.  -  Mercredi, dans la matinée, M Delain, mareyeur à Port-en-Bessin, se rendait en camionnette, accompagné de sa femme, à Arromanches et Asnelles pour y vendre du poisson. Arrivé à Manvieux, il se trouva, dans un virage, en face d'une autre voiture automobile. Pour l'éviter, il donna un brusque coup de volant qui envoya sa toiture dans le fossé bordant la propriété de M. Yvray. La camionnette culbuta et fut très fortement endommagée. 

Quant aux deux blessés, l'un et l'autre étaient transportés d'urgence à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, où le docteur Jeanne leur prodigua ses soins. Leurs blessures n'étaient que superficielles, mais cependant M. Delain dut subir l'ablation d'un doigt. 

En ce qui concerne l'autre automobiliste, dont la rencontre provoqua l'accident dont fut victime M. Delain, on ne sait ce qu'il est devenu. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1944  -  Exercices de tirs.  -  Le Préfet du Calvados à Monsieur le Maire.

J’ai l’honneur de vous faire connaître que des exercices de tirs auront lieu sur la côte le 6 juin 1944 de 7 heures à 9 heures, en direction de la mer entre Grandcamp-les-Bains et Manvieux.

Les habitants devront rester à l’abri et le bétail est à retirer des herbages.

La présence de bateaux de pêche est interdite dans la zone maritime dangereuse. (Source Archives du Calvados)

 

Juin 1944  -  Une femme est tuée et une fillette blessée dans un champ.  -  Mme Auguste Mezel, journalière à Manvieux, était occupée à traire les vaches dans un champ quand elle a été tuée par des éclats de bombes. La petite Marie-Louise Thomard, 12 ans, qui l’accompagnait, a été très gravement blessée et transportée à l’hôpital de Bayeux. (Source  : La Presse Quotidienne Caennaise)

 

Juin 1944  -  Les heures de camouflage.  -  Le Directeur Urbain de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin 1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15. (Source  : La Presse Quotidienne Caennaise)

 

Juin 1944  -  Deux tués sur la cote bayeusaine.  -  Une fois de plus les bombardiers anglo-américains ont bombardé une localité de la côte. Mme Mezel, 54 ans, ouvrière agricole à Manvieux et la jeune Thonnard, 13 ans, ont été tuées au cours du raid. (Source  : La Presse Quotidienne Caennaise)

 

Janvier 1945  -  Au feu !  -  Le feu s’est déclaré dans un bâtiment agricole appartenant à M ; Desaunay, ferme du château, à Manvieu. Les pompiers de Bayeux ont été appelés et avec l’aide des troupes anglaises ont réussi à sauver une partie du matériel. Néanmoins les dégâts sont importants.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1947  -    Un chasseur meurt subitement.  -   M. Gouesmel, 58 ans, cultivateur et conseiller municipal de Manvieux, qui était parti à la chasse, a été trouvé mort dans un de ses herbages par son jeune domestique. Le décès serait dû à des causes naturelles. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Une fillette se jette contre une auto.  -   A Manvieu, la petite France Virginie, 6 ans, qui traversait la chaussée s'est jetée contre la voiture de M. Bourdin, négociant en grain à Norrey et a eu la jambe gauche fracturée. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

6   EN NORMANDIE.   -   Le Cidre.   -   Mise en Sac des Pommes.   -   ND

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