Septembre
1833
-
Drame passionnel à Manvieux.
-
Le
sieur Thomas Durand, propriétaire à Manvieux, près Bayeux, soupçonnait
sa femme d'entretenir un commerce criminel avec le nommé Charles Marie,
dit Cave, propriétaire de la même commune et son voisin.
Dimanche
dernier, 22 septembre, sur les neuf heures du matin, le sieur Durand, après
avoir prétexté un motif d'absence, revint furtivement chez lui, et vit
sa femme se rendre avec Marie dans une étable attenante à la maison. Il
rentre dans la cuisine, et, s'étant assuré à n'en pouvoir douter que
ses soupçons ne sont que trop fondés, il saisit son fusil, ouvre précipitamment
la porte qui faisait communiquer à l'étable, et étend mort sur la place
le complice de sa femme.
Il
s'est aussitôt constitué prisonnier. (Mémorial du Calvados)
Août
1842 - Nouvelles locales.
- Le
mot varech ou wrack, dans notre pays, ne désigne pas et n'a jamais
désigné une plante unique de la famille des algues : il signifie une
plante, une herbe quelconque que la mer jette sur ses bords, et jadis, par
extension, tous les débris qui échouaient sur les côtes. — Il était
synonyme d'épave.— De là les expressions tomber en wrack, jeter en
wrack, encore fort usitées aujourd'hui.
C'est
à tort que M. Pilet a dit que le varech avait autre fois sa législation,
mais que les lois qui régissent la matière sont tombées en désuétude.
Trois ou quatre condamnations ont frappé, cette année même, en 1842,
dans l'arrondissement de Caen, des individus qui y avaient contrevenu.
Le
droit de recueillir le varech appartient au premier occupant, le droit de
récolter les algues qui croissent sur les roches et que sans doute, par
analogie, on appelle aussi varech, appartient généralement aux communes
sur le territoire desquelles il a poussé.
Au
moyen-âge il constituait un droit féodal. Nous voyons, en effet, par une
charte du XIIe siècle,
conservée aux archives de la préfecture du Calvados, que Richard-Cœur-de-Lion
donne aux moines de St-Etienne de Caen le port de Dives, avec un chantier
pour la construction des navires auquel il ajouta le droit de wrack.
L'abbesse de Sainte-Trinité de Caen jouissait aussi de ce droit dans
diverses paroisses du Cotentin, notamment dans celles de Saint-Vast, de
Quettehou et de Morsalines. Beaucoup d'autres seigneurs possédaient de
semblables privilèges, mais il est probable que les uns et les autres de
ces privilèges étaient plus ou moins restreints et que les cultivateurs
riverains en étaient quittes pour abandonner aux suzerains les épaves
proprement dites.
En
tout cas, si ces dîmes existèrent jamais, on ne les payait plus, bien
avant le XVIIe siècle,
car la Coutume de Normandie n'appelle droit de varech que le droit de
s'emparer des choses jetées par la mer à terre.
L'ordonnance
de la marine de 1681 organisa par son titre X du livre 4e, la
coupe du varech dans les paroisses situées sur les côtes.
Les
habitants des paroisses devaient s'assembler le premier dimanche du mois
de janvier de chaque année, pour régler les jours auxquels devait
commencer et finir la coupe des herbes marines croissant en mer à
l'endroit de leur territoire.
Les
habitants des communes d'Hermanville, Lion et ses hameaux, Luc, Langrune
et ses hameaux, Bernières, Courseulles, Arromanches, Tracy, Manvieux
, Fontenailles, Longues, Marigny, Commes et ses hameaux, Port-en-Bessin,
Huppain, Villers, Ste-Honorine-des-Pertes, Colleville et St-Laurent,
pourront faire ladite coupe pendant trente jours,
qui seront choisis entre le troisième jour avant la pleine lune de mars,
et le troisième jour après la pleine lune d'avril. Ceux des communes de
Vierville, St-Pierre-du-Mont, Englesqueville et Grandcamp, pourront faire
la coupe des dites herbes, pendant trente jours. à compter du 1er
du 15 mars jusqu'au 15 avril suivant.
-
Les conseils municipaux desdites communes, s'assembleront le 11
ventôse prochain, sur la convocation des maires, pour faire ledit choix,
auquel il sera procédé les années suivantes, à la session fixée au i5
pluviôse par les lois du 28 pluviôse an VIII.
-
La coupe ou récolte desdites herbes sera faite à la main, avec un
couteau ou faucille. Il est défendu de la faire d'une autre manière, et
d'arracher lesdites herbes avec la main ou avec des râteaux et autres
instruments qui puissent les déraciner, la peine de trois cents livres
d'amende pour la première fois, et de peine corporelle en cas de
récidive.
-
Ceux qui ne seront point habitants des communes dénommées en
l'art. II, ne pourront y faire la coupe desdites herbes de Mer, pour
quelque cause et sous quelque prétexte que ce puisse être, à peine de
trois cents livres d'amende pour la première fois, et de peine corporelle
en en cas de récidive.
-
Il est également permis à toutes personnes de prendre
indifféremment, en tous temps et en tous lieux, lesdites herbes
détachées des rochers par l'agitation de la mer et jetées à la côte
par le flot, et de les transporter où bon leur semblera, soit pour être
employées à l'engrais des terres ou à faire de la soude. Il est
défendu de les y troubler ni inquiéter, quand bien même ceux qui
enlèveraient ces herbes les auraient prises sur d'autres territoires que
le leur, à peine contre les contrevenants , de cinquante livres d'amende.
(source : L’Indicateur
de Bayeux)
Juillet
1867 -
Les militaires. -
Son Excellence le ministre de la guerre a décidé, le 19 juin
dernier, que des militaires seraient mis cette année à la disposition
des cultivateurs qui en auront besoin pour les travaux des champs, à
défaut d'un nombre suffisant d'ouvriers civils.
Les
demandes qui en seront faites devront être remises à MM. les maires, qui
les adresseront ensuite à MM. les préfets, avec leur avis motivé.
Septembre
1867 -
La récolte.
- L'état actuel
des récoltes en France : Décidément l'année agricole 1867, n'aura pas
donné une récolte moyenne en blé. Les pluies, l'absence de chaleur, la
carie, la rouille sont les causes principales du déficit que l'on
constate partout. Quant aux avoines, seigles, orges, c'est à peine aussi
si la moyenne est dépassée. Les pommes de terre ont été fortement
atteintes par la maladie, et la vigne souffre beaucoup de la réapparition
de l'oïdium. La betterave donnera, nous l'espérons, un produit moyen.
Octobre
1867 -
Les présages de l'hiver.
- Certains
signes semblent présager que l'hiver qui arrive sera rigoureux. Le
départ des hirondelles a été, cette année, plus précoce que
d'habitude, et l'on a signalé de bonne heure des passages d'oiseaux
émigrant du nord vers le sud.
Voici
qu'on écrit de Clermont-Ferrand que jeudi dernier les habitants se
montraient avec stupéfaction le sommet du Puy-de-Dôme couvert de neige,
chose qui ne s'était pas vue, dans
une saison aussi peu avancée, depuis un demi-siècle.
D'un
autre côté, des télégrammes venus d'amérique annoncent que la neige a
déjà fait son apparition dans la partie occidentale de l'Etat de
New-York.
Comme
nous venons de traverser une période De quelques années pendant
lesquelles la température de l'hiver n'a point été très basse, le
calcul des probabilités nous interdit de
compter sur le retour d'une pareille circonstance. En outre, la terre
n'ayant pas reçu une grande quantité de chaleur, elle ne tardera pas à
épuiser la quantité de calories qu'elle aura reçue si la provision
recueillie dans l'été n'est point entretenue par un soleil d'hiver
excessivement chaud.
Il
a gelé, mercredi la nuit, dans la banlieue lyonnaise. La neige a fait son
apparition sur les montagnes du haut Beaujolais et de l'Izeron.
Octobre
1867 -
La demande des fermiers.
- Les fermiers
qui avaient demandé des chevaux de l'artillerie pour le service agricole,
ont été autorisés à venir les chercher. Cela
a lieu tous les ans, et la nouvelle n'a d'importance que parce que l'on
avait affirmé un moment qu'il n'en serait pas ainsi en 1867.
Mars
1868 -
Une circulaire. -
M. le Préfet du Calvados vient d'adresser aux maires du
département une circulaire relative à l'échenillage et au hannetonnage.
Quant
aux hannetons, M. le Préfet dit qu'il insiste d'autant plus pour leur
destruction que suivant les entomologistes, une reproduction
exceptionnelle de ces redoutables coléoptères doit se manifester cette
année.
Avril
1868
- La
récolte. -
Nous recevons du Pays d'Auge les nouvelles les plus rassurantes sur
l'apparence des récoltes.
Les
pommiers sont couverts de bourgeons, et, si le temps est favorable, il y
aura une abondante moisson.
Mai
1872 -
Naufrage. -
Le 8 de ce mois, vers une
heure du soir, la chaloupe « Auguste-Marie », commandée par
le nommé Jean-Jacques Lamy, marin à Arromanches, canton de Ryes, a
sombré en mer, au cap nord de la commune de Manvieux, à une distance de
deux milles de terre. L'équipage, qui sa composait de 3 hommes, a été
sauvé par une autre chaloupe commandée par Victor Sallent, aidé de
trois marins qui étaient avec lui.
Août
1888 -
Chasse à l’homme. -
Jeudi,
à Manvieux, canton de
Ryes, un individu surpris en flagrant délit de vol prit la fuite, mais un
certain nombre d'habitants de la commune se mirent à sa poursuite et ils
allaient l'atteindre à Arromanches, près le café « Belle
Vue », lorsqu'il s'élança du haut de la falaise où il se blessa
grièvement. Il a été conduit à Bayeux. C'est un nommé Huet,
originaire d'Angers, condamné plusieurs fois pour vol.
Juin
1890 -
Une victime du travail.
- Le
sieur Marthe, couvreur à Arromanches, est tombé, à Manvieux, du toit de
la maison du sieur Pierre Yvray, qu'il réparait. Dans, sa chute,
il s'est fracturé une jambe et les deux bras. Cet ouvrier, très estimé,
ne pourra, s'il revient de ses blessures, jamais travailler. Il est
marié, et a deux jeunes enfants, sa femme
est d'une très mauvaise santé.
Mai
1895 -
Les hannetons.
-
Le
conseil général du Calvados a décidé d'accorder des primes de dix
centimes par kilogramme de hannetons ramassés dans le département pour
être détruits.
Ces hannetons devront être apportés à la personne déléguée par le
maire, pour être détruits. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1895 -
Fuyez les arbres pendant l’orage.
-
Nous
sommes menacés d'orages. Nous ne saurions trop recommander à nos
lecteurs de ne jamais se mettre à l'abri sous les arbres pendant la
tourmente. Quatre malheureux ont été victimes de cette imprudence la
semaine dernière. Deux à Chaudoir et deux à Chambles.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
Noyée. -
On a trouvé dans un lavoir, à Manvieux, près Ryes, le cadavre de
la dame Désirée Martin, 66 ans, demeurant à Longues. Tout fait supposer
que l'on se trouve en présence d'un accident, cependant, on ignore
comment il a pu se produire, J'eau du lavoir n'ayant en ce moment qu'une
hauteur de 80 centimètres.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
La chaleur. -
La
chaleur accablante que nous avons eue lundi et qui s'est élevée à 35°
degrés à l'ombre s'est fait sentir partout ; à Paris et en Angleterre,
il y a eu des cas d'insolation mortels.
Par
place, il y a eu des orages ; à Rouen, la foudre est tombée dans un
café et a traversé la salle sans faire de dégâts. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1900 -
Suicide.
- On
a trouvé noyé dans le lavoir communal de Manvieux, près Ryes, le sieur
Louis Delaporte, 69 ans, journalier et fossoyeur à Tracy-sur-Mer.
Le
malheureux craignait, depuis quelque temps, de ne pouvoir continuer à
travailler et d'être à la charge de ses enfants. De plus, il avait perdu
de l'argent. C'est à ces deux causes qu'il faut attribuer son suicide.
En
quittant son domicile, il avait dit à sa femme qu'il allait se louer à
Bayeux.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1904 -
Blessé par un taureau.
- Un
taureau au sieur Gille, cultivateur à Magny, près Ryes, s'était
échappé et retiré dans un herbage au sieur Pépin, à Manvieux, où se
trouvaient de jeunes veaux. Un journalier au service du sieur Gille, le
sieur Ernest Mutel, voulut faire revenir le taureau, mais l'animal furieux
se jeta sur lui et lui fit d'assez sérieuses blessures.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1917 - Découverte d'un cadavre.
- On a découvert sous Manvieux, au Pissot, un cadavre
en putréfaction, presque à l'état de squelette, apporté là par la
mer. On ne trouva dans les poches des
vêtements qu'un porte-monnaie contenant deux sous
anglais et un insigne de décoration. On croit se trouver en présence
d'un marin anglais de victime de quelque torpillage.
La
hauteur des falaises qui, à cet endroit atteignent plus de 50 mètres et
la marée montante, empêchèrent de rapporter le noyé. On le Plaça plus
loin dans les rochers afin d'éviter que la mer le remporte. Le lendemain,
on fut obligé de faire deux kilomètres 500 sous les falaises avant de
trouver un passage qui puisse permettre de remonter le cadavre afin de
pouvoir d'inhumer à Manvieux.
Avril
1932 -
Fâcheuse rencontre. -
Mardi soir, M.
Louis Pirou, 45 ans, menuisier à St-Vigor-le-Grand, qui passait en
camionnette entre Arromanches et Port-en-Bessin, près de Manvieux, est
entré en collision avec une charrette de foin.
Le
conducteur de l'auto, très sérieusement blessé au côté et grièvement
atteint à la tête par des éclats du pare-brise, a été porté dans une
clinique de Bayeux. Son état est inquiétant.
(Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Dramatique partie de canot.
-
Lundi soir, un boulanger de Caumont-l'Eventé, M. Alfred Lesomplier,
31 ans, et son commis, Paul Madelaine, 22 ans, pour se délasser de leur
journée de travail, S'étaient rendus au bord de la mer, à Meuvaines,
pour faire une partie de canot. Arrivés à une centaine de mètres du
large, la périssoire sur laquelle ils étaient montés, chavira et les
deux hommes, quoique bon nageurs, disparurent dans les flots. Il était,
alors 17 h. 30.
Un
autre commis de 31, Lesomptier était resté sur la plage et très
inquiet, attendit leur retour. Il lui fallut se rendre à l'évidence.
Vers 11 heures du soir, la mer rejetait un premier cadavre et le lendemain
matin, le second corps était retrouvé sur la plage.
M.
Lesomptier était un travailleur très estimé ; il était marie et père
d'un enfant ; M. Paul Madelaine devait se marier prochainement, (Bonhomme
Normand)
Février
1936 -
On découvre un cadavre sur les rochers.
- Dimanche
après-midi, deux jeunes gens qui chassaient en bordure des falaises de
Manvieux, hautes de 50 à 30 mètres, le long de la mer, ne furent
pas peu surpris d'apercevoir le corps d'un individu de taille petite,
semblant âgé de 16 à 20 ans, qui visiblement était tombé du haut de
la falaise.
Ils
remontèrent au sommet de celle-ci et remarquèrent une veste et une
casquette que déjà M. Laisné, l'un d'eux, avait vu vendredi au cours de
l'après-midi, mais sans y prêter attention, pensant qu'il s'agissait des
vêtements d'un pêcheur.
Avec
son camarade. M. Blanlot, il alla prévenir les gendarmes de Ryes.
Accompagné
du docteur Leboucher, appelé, le chef Saquet accomplit, pour aller
reconnaître le cadavre, une descente périlleuse au cours de laquelle
l'un et l'autre reçurent de forts paquets de mer.
Le
suicidé a été identifié. Il s'agit d'un nommé André Hardel, 29 ans,
ouvrier peintre, rue des Teinturiers, qui avait quitté son domicile, le
30 janvier, à la suite d'une discussion familiale et n'avait pas reparu
depuis ce jour. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1936 - Une
auto capote dans un fossé.
- Mercredi,
dans la matinée, M Delain, mareyeur à Port-en-Bessin, se rendait en
camionnette, accompagné de sa femme, à Arromanches et Asnelles pour y
vendre du poisson. Arrivé
à Manvieux, il se trouva, dans un virage, en face d'une autre voiture
automobile. Pour l'éviter, il donna un brusque coup de volant qui envoya
sa toiture dans le fossé bordant la propriété de M. Yvray. La
camionnette culbuta et fut très fortement endommagée.
Quant
aux deux blessés, l'un et l'autre étaient transportés d'urgence à la
clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux, où le docteur Jeanne leur
prodigua ses soins. Leurs blessures n'étaient que superficielles, mais
cependant M. Delain dut subir l'ablation d'un doigt.
En
ce qui concerne l'autre automobiliste, dont la rencontre provoqua
l'accident dont fut victime M. Delain, on ne sait ce qu'il est devenu. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1944 -
Exercices de tirs. - Le
Préfet du Calvados à Monsieur le Maire.
J’ai
l’honneur de vous faire connaître que des exercices de tirs auront lieu
sur la côte le 6 juin 1944 de 7 heures à 9 heures, en direction de la
mer entre Grandcamp-les-Bains et Manvieux.
Les
habitants devront rester à l’abri et le bétail est à retirer des
herbages.
La
présence de bateaux de pêche est interdite dans la zone maritime
dangereuse. (Source Archives du Calvados)
Juin
1944 -
Une femme est tuée et une fillette blessée dans un champ.
- Mme Auguste Mezel,
journalière à Manvieux, était occupée à traire les vaches dans un
champ quand elle a été tuée par des éclats de bombes. La petite
Marie-Louise Thomard, 12 ans, qui l’accompagnait, a été très
gravement blessée et transportée à l’hôpital de Bayeux.
(Source : La Presse Quotidienne
Caennaise)
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur Urbain
de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin
1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Deux tués sur la cote bayeusaine.
- Une fois de plus les
bombardiers anglo-américains ont bombardé une localité de la côte. Mme
Mezel, 54 ans, ouvrière agricole à Manvieux et la jeune Thonnard, 13
ans, ont été tuées au cours du raid.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Janvier
1945 -
Au feu ! -
Le feu s’est
déclaré dans un bâtiment agricole appartenant à M ; Desaunay,
ferme du château, à Manvieu. Les pompiers de Bayeux ont été appelés
et avec l’aide des troupes anglaises ont réussi à sauver une partie du
matériel. Néanmoins les dégâts sont importants.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Octobre
1947 -
Un chasseur meurt subitement.
- M. Gouesmel,
58 ans, cultivateur et conseiller municipal de Manvieux, qui était parti
à la chasse, a été trouvé mort dans un de ses herbages par son jeune
domestique. Le décès serait dû à des causes naturelles. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Une fillette se jette contre une auto.
-
A Manvieu, la petite France Virginie, 6 ans, qui traversait la
chaussée s'est jetée contre la voiture de M. Bourdin, négociant en
grain à Norrey et a eu la jambe gauche fracturée. (Source : Le
Bonhomme Libre)
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