1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
Page 1 |
|
![]() |
MARTRAGNY |
|
|
Canton de Creully |
|||
|
|||
|
|||
Février 1833 - Un ouragan. - La tempête qui a éclaté avec tant de violence dans la nuit du 14 au 15 de ce mois a occasionné de grands ravages. Des pans de murs, des cheminées entières ont été renversées sur les toits et dans les rues. Une vingtaine d'arbres de la plus belle venue ont été abattus sur le Cours et dans le jardin de la Préfecture. Une foule d'autres, fortement ébranlés, annoncent une chute prochaine. On
attend avec inquiétude des renseignements sur les désastres que
l'ouragan a causés dans les campagnes. Nous apprenons déjà que le toit
de l'église de Martragny a été considérablement endommagé, que des
maisons entières se sont écroulées, et qu'un grand nombre de pommiers
ont été brisés ou déracinés dans les cantons de Creully, de
Tilly-sur-Seulles et de Bretteville-sur-Laize. On nous assure qu'une femme a été écrasée, dans la commune de Baron, sous la chute d'une chaumière. Une jeune fille, qui se trouvait auprès d'elle, n'a éprouvé aucun mal. (Mémorial du Calvados)
Février
1843 -
Nouvelles Locale. - Le
2 février, une scène de violences graves a eu lieu entre le nommé
Nicolas, journalier de Cottun et un domestique de M. Héringue, marchand
de chaux à Martragny. Des blessures à la tête ont été faites au sieur
Nicolas, par suite desquelles M. le docteur Le Paulmier a été appelé à
dresser un procès-verbal, qui a été remis entre les mains de M. le
procureur du roi. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 - Nouvelles locales.
- Il
nous a été assuré que M. l'abbé Duchemin, de Honfleur, qui avait été
nommé l'an dernier, curé de Martragni, canton de Creuilly, vient d'être
transféré à la cure de Villerville, canton de Pont-l’Évêque,
vacante par le décès du précédent titulaire. (source : Journal de
Honfleur)
Novembre 1846 - Nouvelles locales. - Le nommé Victor Legrand avait quitté son lieu de naissance, Martragny, pour aller faire le commerce des grains dans l'arrondissement de Vire. Mais un jour il fut pris dans la halle d'Aunay au moment où il se disposait à voler un sac de blé. Traduit pour ce fait devant le tribunal correctionnel de Vire, il fut condamné à trois ans d'emprisonnement. Pourquoi Legrand avait-il quitté Martragny ? C'est que là aussi, six semaines auparavant, il avait commis un vol qui était resté impuni. A peine était il arrêté pour le vol d'Aunay, qu'il était dénoncé à l'autorité et à la justice par des lettres anonymes pour celui qu'il avait commis à Martragny dans les circonstance suivantes : Le 15 mars dernier, pendant les vêpres, cet homme s'était introduit dans la maison des époux Elie par la fenêtre, après en avoir brisé un carreau, et avait volé dans l'armoire 121 fr.
Legrand a passé l'aveu de son crime devant le juge d'instruction, et il le renouvelle devant le jury qui, tout en le déclarant coupable, lui accorde des circonstances atténuantes. La cour le condamne à 6 années de réclusion qui se confondront avec les trois 3 années de prison, elle l'exempte de l'exposition. (source : Journal de Honfleur)
Juin 1852 - Le feu. - Encore un sinistre occasionné par les allumettes chimiques. Dans la journée du 15 mai, l'épouse du sieur Jean Roisnel, sabotier, en la commune de Martigny, vaquait aux soins du ménage, lorsque son jeune garçon, âgé de 4 ans, s'empara d'une boite d'allumettes laissée imprudemment à portée de sa main. Le petit malheureux s'en alla jouer dans la cour avec sa trouvaille et ne tarda pas à mettre le feu à des paille entassées auprès d'un petit bâtiment. Comme on le pense bien, l'incendie gagna vite les toitures des constructions adjacentes, et la conservation d'une partie des objets mobiliers renfermés dans la maison d'habitation ne fut due qu'à l'empressement des voisins, favorisé par la solidité du plancher supérieur, construit en terre, et qui fit obstacle à l'invasion des flammes qui dévoraient la toiture. Le
dommage s'élève à la somme totale de 840 fr., dont 700 fr. pour le
bâtiment incendié. Rien n'était assuré. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1853 -
Nouvelles divers. - Une
circulaire de M. le préfet du Calvados, à la date du 21 février, nous
apprend que l'organisation des pompiers est devenue définitive dans un
certain nombre de communes du département. Celles
de l'arrondissement de Bayeux, qui se sont complètement mises en règle
à cet égard, sont : Balleroy, Bayeux, Caumont, Grandcamp, Isigny, Liltry,
Martragny, Vaux-sur-Seulles,
Tilly. M.
le préfet rappelle, à cette occasion, que chaque canton, d'après ses
instructions, devant avoir, au moins, deux de ces organisations, et
l'administration étant toute disposée à'aider de ses subventions cette
propagation salutaire, il est facile que toutes les lacunes soient
bientôt comblées. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars
1853 -
Nouvelles divers. - Un
arrêté de M. le Préfet du Calvados autorise la destruction, par les
armes à feu, les corneilles et corbeaux, classé parmi les animaux
nuisibles, dans les champs de Colza, par les propriétaires et fermiers,
nonobstant la clôture de la chasse. Cette
autorisation cessera, toutefois, d'avoir effet après la disparition de la
neige et des troupes de corbeaux en nombre extraordinaire. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Octobre
1853 -
Le chemin de fer. - C'est
avec un sympathique empressement que nous nous associons à l'article
suivant, de l'Ordre et la Liberté, que nous avions reçu La mort vient d'enlever un noble vieillard qui fut un modèle des vertus les plus pures et les plus aimables. M. de Cyresme s'est éteint, dimanche dernier, en son château de Martragny, à l'âge de 84 ans. Capitaine d'infanterie avant la Révolution, il prit part, avec son régiment, à une expédition en Amérique. Plus tard il émigra et servit honorablement dans l'armée de Condé. Les récits de cette époque de sa vie avaient un agrément tout particulier dans sa bouche. Il racontait avec une douce gaieté les privations de toute sorte qu'il avait eu à souffrir, jamais on ne surprenait sur ses lèvres ni dans l'expression de sa belle physionomie un sentiment haineux ou amer. Dieu lui ayant accordé de parvenir, sans infirmités, à une vieillesse avancée, il porta jusqu'à la fin, dans une société choisie qu'il aimait et dont il était aimé, le charme d'une exquise bienveillance. C'était un type de l'urbanité qui faisait tant d'honneur jadis à notre nation dans les pays étrangers, de sorte qu'il semblait comme dépaysé au milieu du tumulte de nos vaines et bruyantes agitations, tant son âme était égale et sereine. Du reste, la foi profonde qui illumina toute sa vie a consolé ses derniers jours, il a vu venir la mort avec le calme de cette résignation chrétienne, dont il avait donné, en toute occasion, des preuves.
Janvier 1854 - Une agression. - Avant-hier, vers onze heures du matin, le nommé Louis Lefort, âgé de 40 ans environ, domestique à Martragny, et qui est, dit-on, atteint d'aliénation mentale, se présenta dans un des cafés du port et y demanda deux petits pots d'eau-de-vie, qu'on ne voulut point lui servir. Lefort sortit aussitôt de l’établissement, se dirigea vers le Rond-Point et se précipita, les pieds devant, dans la rivière d'Orne, en sautant d'une des marches de l'escalier de service des bateaux à vapeur, par dessus la tête d'un marin occupé à laver sa blouse. La femme André, batelière, témoin de la chute de Lefort, dirigea sa barque de son côté, parvint à le saisir par les cheveux et lui maintint la tête hors de l'eau jusqu'à ce que le sieur Alexis, matelot à bord du steamer l' « Orne » fût venu à son aide. Transporté
par ses deux sauveteurs au poste de la douane, Lefort y reçut tous les
secours que son état exigeait, mais, par malheur, le bain volontaire
qu'il a pris n'a pas raffermi sa raison.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1854 - Un incendie.
-
Un violent incendie a éclaté le 19, vers une heure, en la commune
de Martragny. Seize ménages sont devenus la proie des flammes, malgré
les secours intelligents et énergiques apportés par Ies habitants du
lieu, ceux des communes voisines et la gendarmerie de Creully. Rien n'a pu
être sauvé. Ce sinistre laisse sans pain douze familles dont le mobilier
n'était pas assuré. Cet incendie est attribué à un enfant de cinq à
six ans, qui aurait mis le feu en jouant avec des allumettes chimiques. (source
Le Journal de Honfleur)
Novembre
1854 -
Une aide. -
L'Empereur, à la munificence de qui on ne fait jamais un
vain appel, vient d'accorder, sur sa Cassette particulière, aux
incendiés de Martragny, dont la position nécessiteuse lui a été
exposée, une somme de 1 100 francs. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Avril 1879 - Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil, conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500 fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour établissement et entretien d'écoles de filles. Martragny et Rucqueville, 426 habitants, Mlle Nicolas (Marie), 24 élèves payantes, 12 gratuites ; 600 fr. de traitement en 1878 ; indemnité personnelle accordée, 20 fr.
Avril 1879 - Répartition de secours pour les bâtiments communaux. - Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Martragny, travaux au presbytère 40 fr.
Novembre
1880
- Vols odieux. - Un genre
de vol des plus odieux se pratique dans le Calvados, notamment à cette
époque de l'année, c'est la dévastation des cimetières, où se
conservent les souvenirs. Les vols ont lieu continuellement, il n'y a pas de semaine où une famille n'ait à déplorer l'enlèvement de quelque objet précieux, de quelque souvenir doublement cher confié à la tombe, à la foi publique ! Récemment encore, c'était une balustrade en zinc repoussé qui a été arrachée d'une fosse et emportée. Novembre 1880 - Du danger de trop boire. - Dimanche, le cadavre du nommé Charles Daudeville, âgé de 41 ans, cultivateur à Cully, a été trouvé dans sa voiture, sur la route de Bayeux à Caen, territoire de la commune de Martragny. Le sieur Daudeville revenait du marché de Bayeux dans un état d'ivresse assez avancé. Atteint sans doute d'une congestion cérébrale, il est tombé dans sa voiture, le cheval, n'étant plus dirigé, s'est détourné de la route et a engagé la voiture dans un arbre qui borde la route, entre la roue et la mécanique, de telle sorte qu'il ne pouvait avancer ni reculer. C'est dans cette situation que le cadavre a été trouvé.
Novembre 1887 - Un accident. - Mardi dernier, M. Élie, libraire à Bayeux, en descendant en voilure la cote de Martragny, est tombé si malheureusement sur la tête qu'on l'a relevé pour ainsi dire mourant. Il n'a pu être ramené a son domicile et est depuis lors sans connaissance.
Septembre
1889. -
Incendies. -
Un
incendie s'est déclaré à Martragny et a consumé la couverture d'un
corps de bâtiment appartenant à M. Pierre Poret. Pertes, 800 francs.
Assuré. -
Samedi, un incendie a éclaté à Grandcamp, chez le sieur Prosper
Lelandais, et a occasionné une perte de 350 fr. - non assurée. Le
feu a été mis par le fils Lelandais, âgé de 7 ans, qui jouait avec des
allumettes. - Un incendie a consumé un corps de bâtiment appartenant au sieur Victor Pépin, à Amayé-sur-Orne. Perte, 1 600 fr. - Non assure. ( Bonhomme Normand)
Avril
1892 -
Un suicide. -
Samedi,
à Martagny, le nommé Pierre Etienne, 52 ans, boulanger, a été trouvé
pendu dans son grenier. Ce suicidé est attribué à des chagrins
domestiques. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Septembre
1892 -
Fête. -
Martragny. — Fête
patronale, le 11 septembre 1892, jeux et divertissements variés,
illuminations, retraite aux flambeaux et feu d'artifice fourni par la maison
du Bonhomme normand. (Aucun droit ne sera perçu). (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1893 -
Vol
d’un bœuf.
-
Un
bœuf estimé 600 fr. a
été volé au sieur Jules Élie,
propriétaire à Martragny. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1894 -
Morts
accidentelles.
-
La
semaine dernière, le sieur
Porée, maire de Martragny, revenait de Vaubadon avec
son fils. À Saint-Martin-des-Entrées, il s'arrêta pour donner du son à
son cheval, au moment où il le débridait, l'animal partit à fond de
train, renversant le sieur Porée qui fut traîné pendant une
cinquantaine de mètres, le bras de la voiture, muni d'un crochet de fer,
le frappa si violemment à la tête, que Porée tomba mort sur la route,
et la voiture lui passa
sur le corps, le cheval n'a été arrêté, qu'à Vieux-Pont. Le sieur
Porée n'avait que 42 ans.
Février 1903 - Affaire de chien. - Le chien de M. Briard, propriétaire à Secqueville-en-Bessin, aime les bons morceaux, paraît-il. Chaque fois qu'il passait devant la tuerie de M. Bazin, boucher à Martragny, il happait tantôt une oreille de cochon, tantôt une fraise de veau qu’il allait dévorer dans un coin isolé. Un jour, M. Bazin constata qu’il lui manquait 12 fr. 50 de suif. Pour lui, le voleur, c'est le chien, et il l'assigne en la personne de son maître, devait le juge de paix de Creully. Deux avocats de Caen se sont donné un mal de chien, l'un pour accuser, l'autre pour défendre le chien de M. Briard qui, s'il est vraiment coupable, a rendu le corps du délit sous une forme inappréciable. Aussi, le juge l'a-t-il acquitté et a condamné le boucher à 50 fr. de dommages-intérêts et aux dépens. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1914 -
Acte stupide. -
Deux vaches à la veuve Marchand, fermière à Martragny, près
Falaise, ont eu chacune un trayon coupé. On cherche l'auteur de cette
méchanceté, (Bonhomme
Normand)
Mai 1923 - Méfait de l’alcool. - Une journalière de Martragny, la veuve Delaunay, a été trouvée morte sur la route d'Harcourt. Cette femme qui avait des habitudes d intempérance avait succombé à une congestion. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1926 -
Le sexagénaire
jaloux
voulut
tuer sa
maîtresse
âgée
de 14
ans.
- Alexandre
Denaux,
domestique
de ferme,
vivait
maritalement
avec la
nommée
Clémence
Christille,
divorcée
comme lui. Dans
le courant
de l'année
1921, la
fille de
cette dernière,
Suzanne
Gidon,
qui avait
demeuré
jusque-là, chez
l'une de
ses tantes,
à Paris,
rejoignit
le faux
ménage
à Tour-en-Bessin.
Vers
la fin
de 1925,
Denaux
était
employé
chez M.
Lebourgeois,
cultivateur,
à Martragny. Suzanne
Gidon qui
n'avait
jamais
résisté
au sexagénaire
voulut
se soustraire
à cette
infâme
tutelle.
Le vieux
domestique
fit expier
à sa
victime,
ce changement
d'attitude. Indigné,
le propriétaire
de la
ferme
congédia
Denaux
qui revint
à Tour-en-Bessin.
Mais le
misérable
espérait
que la
jeune Suzanne
l'aurait
bientôt
rejoint.
Il apprit
peu de
temps après, qu’elle avait une relation avec un soldat
de Cherbourg,
avec lequel
elle devait
se marier. Arrivé
vers cinq
heures à
Martragny,
Denaux
surprit
Suzanne
Gidon,
en train
de traire,
dans un
herbage
de la
plaine
de Vancieux
après
avoir vainement
essayé
de dérider
la jeune
fille à
le suivre,
il sortit
brusquement
son revolver
et tira
à quelques
pas de
distance. La
victime
fut de
nouveau
atteinte
à la
tête et
à la
main gauche.
Elle eut
cependant
la force
de pouvoir
s'échapper,
vers la
ferme Lebourgeois. Le
meurtrier
resté
seul, rechargea
son revolver
et, faisant
feu par
trois fois,
se blessa
assez grièvement
à la
poitrine,
sans réussir
à se
donner
la mort. Après
s'être
caché
dans les
bois voisins,
il s'éloigna,
mais fut
bientôt
arrêté
par les
gendarmes,
à Saint-Martin-des-Entrées. L’examen
médico-légal
a permis
de relever
quatre
blessures
sur la
jeune Gidon,
deux situées
à la branche
montante
du maxillaire
inférieur,
l'autre
au pavillon
de l'oreille
droite,
et la
quatrième
à l'annulaire
de la
main gauche.
Ces blessures
sont assez
superficielles,
mais leur
peu de
gravité
est dû
au mauvais
état de
l'arme,
démunie
de canne.
L'armurier
qui a
examiné
cette arme
et procédé
à des
expériences
comparatives,
déclaré
que le
revolver
aurait
pu difficilement
provoquer
une blessure
mortelle.
Au
cours de
l'information,
Denaux
a fait
des aveux
à peu
près complets,
reconnaissant
qu'il avait
prémédité
son acte,
et qu'il
était
bien résolu
à tuer
Suzanne
Gidon,
pour se
suicider
ensuite.
Vers
la fin
de l'instruction,
il rétracta
ses premières
délibérations,
prétendant
que son
intention
avait
simplement
été de
blesser
sa victime
et qu'il
avait tiré
dans une
minute
d'affolement
sans se
rendre
compte
de ce
qu'il faisait.
L'accusé
n'a jamais
été condamné.
Les renseignements
recueillis
sur
son compte
sont défavorables. Le
verdict :
Denaux
est condamné
à 4
ans de
prison.
Février 1937 - Un journalier se suicide. - M. Lebourgeois, 34 ans, journalier agricole à Martragny, s'est pendu dans l'un des greniers de la ferme de son patron. Le
désespéré, qui, depuis quelque temps, donnait des signes de
dérangement cérébral, avait, à différentes reprises, déclaré qu'il
mettrait fin à ses jours. (Source
: Le Moniteur
Décembre 1948 - Un malin, malin et demi. - Effectuant une tournée de surveillance, le garde Vaxelaire, de Martragny, surprenait sur les terres de M. Lebedel, à Cristot, un chasseur dépourvu de permis qui lui déclarait se nommer Vincent et habiter Brouay. L'individu
étant inconnu dans cette localité, le garde entama une enquête qui lui
a permis de retrouver le délinquant : Léon Laplanche, cultivateur à
Mesnil-Patry. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1949 - Le mystère du sac postal de Martragny est éclairci. - Nous avons relaté dans notre dernier numéro les circonstances dans lesquelles fut découvert dans un champ un sac postal éventré. L'enquête a abouti à l'arrestation du coupable Henri Travignet, 19 ans, employé auxiliaire des P.T.T. au bureau de la rue Gluck à Paris. Un certain nombre de colis et de lettres dérobés ont été retrouvés au domicile du postier, rue Oberkampf. Travignet qui connaissait la région de Martragny pour y avoir séjourné plusieurs années s'était débarrassé du sac postal au cours d'un congé du nouvel an. (Source : Le Bonhomme Libre)
Février 1949 - Une étrange découverte dans un champ. - Le petit Claude Lepoultier, dont les parents exploitent une ferme à Martragny, a découvert dans un champ, près d'une meule de paille, en bordure du chemin vicinal de l'Ormelet, un important monceau de lettres. Le courrier était en grande partie décacheté et sur de nombreuses lettres, le timbre avait été soigneusement découpé avec une paire de ciseaux. Les dates de départ des missives s'étagent entre le 2 et le 20 décembre et la plupart portent le cachet du bureau de poste de la rue Glück, à Paris. Beaucoup étaient destinées à l'étranger. On n’a retrouvé aucun chèque ou mandat au porteur. Parmi les hypothèses envisagées, la plus plausible est celle du vol d'un sac postal que ses auteurs ont abandonné après l'avoir minutieusement fouillé. Peut-être se trouvait-il parmi eux un collectionneur qui n'a pas voulu abandonner le butin avant d’ôter les vignettes pouvant présenter quelque intérêt. L'enquête
ouverte par la brigade de gendarmerie de Creully a été confiée à la
police mobile opérant en liaison avec des inspecteurs de l'administration
des Postes. (Source : Le Bonhomme Libre) |
|||
|
|||
![]() |
|
||
MARTRAGNY - Avenue du Château |
|||
|
|
![]() |