1er Juillet 2025 |
EUN
SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS
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MAY s/ORNE |
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Canton de Bourguébus |
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Dans
la nuit du 27 au 28 mai il se mit en affût dans un grenier qui se trouve
en face de son moulin. Sa fille se mit en sentinelle avec lui. La nuit
était belle, le ciel pur et la lune dans son plein parodiait assez bien
le jour pour qu'on pût distinguer tout ce qui allait se passer dans le
voisinage. Il
était onze heures du soir lorsque le porte du moulin s'ouvrit,
un homme portant un sac de farine sur son dos en sortit et le remit
à un autre individu qui l'attendait à peu de distance. Le voleur était
un nommé Urbain Robert, domestique du meunier, le complice était l'oncle
du premier, Joachim Robert. Le
meunier et sa fille descendirent en toute hâte et arrêtèrent Joachim
Robert, qui ne chercha ni à fuir, ni à se défendre, ni même à se
justifier. L'évidence du fait lui avait ôté les jambes et la parole.
Urbain prit ta fuite el ne se représenta que quelque temps après.
Joachim voulut prétendre pendant l'instruction qu'il venait de trouver le
sac de farine et que son intention était de s'assurer à qui il
appartenait. Une telle excuse était trop absurde pour obtenir crédit. Urbain
Robert a avoué le vol, et même déclaré que ce n'était pas le premier
qu'il eût commis au préjudice de son maître, mais qu'il n'avait agi que
par les conseils de son oncle, qui passait d'ailleurs dans le pays pour un
voleur d'habitude. Sur
la déclaration affirmative du jury, concernant les deux accusés, Urbain
Robert la été condamné à cinq ans et Joachim à dix ans de réclusion.
(Le Pilote du Calvados)
Février 1834 - Troubles à May. - Un désordre fâcheux a eu lieu dernièrement à May, à l'occasion de jeunes arbres coupés. On assure que le maire de cette commune a été attaqué, que des pierres ont été lancées, qu'une personne a été blessée. M. le procureur du roi et M. le juge d'instruction se sont transportés, mercredi dernier, sur les lieux, et, après l'information qu'ils y ont faite, plusieurs individus ont été arrêtés et amenés à la prison de Caen. (Mémorial du Calvados)
Mars 1834 - Tribunal de police Correctionnelle. - Le 2 février dernier, vers huit heures et demie du soir, deux demoiselles, accompagnées d'une institutrice, furent attaquées avec des pierres, dans la commune de May, par des individus dont l'un paraissait avoir conservé de l'animosité contre le père de l'une d'elles. L'institutrice reçut une blessure légère, les autres pierres n'atteignirent personne.
Septembre 1834 - Tribunal de Police Correctionnelle de Caen. - Audience du samedi 6 septembre 1834. Présidence de M. Deslongchamps. Le 26 juillet dernier, sur les neuf heures et demie du soir, deux hommes se querellaient sur la bruyère de May : Pupin, journalier, reprochait à Loisel, cordonnier, de lui avoir fait une mauvaise paire de bottes. Des propos on en vint aux coups, et, quand on fut parvenu à les séparer, Loisel sortit de la lutte couvert de poussière et de sang. Pupin
a été reconnu coupable, mais avec des circonstances atténuantes, et il
a été condamné à 16 fr. d'amende, à 25 fr. (Mémorial du
Calvados)
Août
1844
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Nouvelles locales.
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M.
Le Cavelier Pierre, négociant à Caen, revenait avant-hier en voiture
publique, de son usine de Fresnay-le-Puceux. On arrivait à la hauteur de
May lorsqu'il se sentit pris d'un malaise général. Le conducteur arrête
aussitôt et vient lui ouvrir la portière pour qu'il puisse respirer plus
librement…. Mais déjà M. Le Cavelier n'était plus qu'un cadavre. L'indisposition subite dont il venait d'être atteint n'avait été que il avant-coureur rapide d'une attaque mortelle d'apoplexie foudroyante. Le corps a été d'abord déposé chez un aubergiste de May qui s'est empressé de prêter un lit puis il a dû ensuite être remis à sa famille. {Pilote) (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1852 -
Encore des incendies. -
Nous
lisons dans « l'Intérêt public » : Hier, deux sinistres
assez considérables ont eu lieu à la fois dans l'après-midi, l'un au
village de May, sur la roule nationale n° 162 ; l'autre à peu de
distance, dans la forêt de Cinglais, près Boulon, arrondissement de
Falaise. Pendant que M. le préfet, qu'on est toujours certain de
rencontrer là où il y a du dévouement à dépenser, se rendait en toute
hate sur le premier de ces points, avec les braves pompiers de Caen et la
gendarmerie, M. le A
May , les pompes de Saint-Martin, Laize, Clinchamps, Mutrécy,
Feuguerolles, Fresney, Boulon, etc…, s'étaient rendues, chacune de leur
côté, avec empressement. Malheureusement, l'eau était très éloignée,
et six ou sept maisons ont été détruites. Le
maire, qui arriva aussitôt qu'il put être prévenu, était éloigné de
la commune au moment où le feu éclata. Sous la direction de M. le
préfet, et des pompiers de Caen, commandés par M. le capitaine Tapper et
le lieutenant, M. Lechangeur, père, les secours ne tardèrent pas à
être tout à fait organisés et l'incendie éteint complètement. M. le
commandant de gendarmerie Girard, et Ie capilaine, M. Boivilliers,
s'étaient empressés d'apporter aussi leur concours. Enfin, la justice,
représentée par M. le procureur de la République et M. le juge
d'instruction, est arrivée également pour procéder aux informations. Parmi
les travailleurs, on a remarqué particulièrement l'ardeur de MM.
Letellier et de Sainte-Marie, maires de Clinchamps et de Laize ; de M.
l'abbé Lesieur, curé de Saint-Gilles, près Falaise, qui se trouvait de
passage à May, et enfin de M. Samson, boucher à St-Martin. En un mot,
tout le monde a fait son devoir. M. le préfet, informé que le sieur
Samson n'en était pas à ses premières preuves de dévouement et
d'intrépidité, lui a annoncé, au milieu de l'émotion générale,
qu'une médaille d'honneur lui serait accordée par le président. M.
Leroy n'a pas quitté le lieu du sinistre sans prendre des dispositions
pour garantir des secours aux malheureux incendiés qui n'étaient pas
assurés. Des
bruits vagues de malveillance courent sur l'incendie de May. Ils ont plus
de précision pour celui de Boulon. On désigne un homme fort suspect qui
aurait paru de ce côté. Voici son signalement : Âgé du 55 à 60 ans ;
taille d'environ 1 m. 70 c. ; épaules larges ; chapeau noir, à larges
bords, et bas de forme, marchant un peu voûté. Il
est impossible d'avoir montré plus d'activité que M. le sous-préfet de
Falaise n'en a imprimé aux dispositions dans cette circonstance. Les
pompiers de Boulon, qui étaient venus à May, ont dû retourner en toute
hâte chez eux, mais le reste du moyen de sauvetage avait du demeurer à
May avec le chef de l'administration, puisqu'il n'y avait plus rien à
faire dans la forêt de Cinglais. On parle de mesures sévères contre
deux agents de l'autorité, qui auraient manqué à leur devoir dans cette
triste circonstance. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Septembre
1855 -
Les chemins vicinaux. -
La
Commission des chemins
vicinaux propose une
rectification dans le tracé
du chemin
de grande communication
d'Évrecy à Argences.
Cette rectification
aurait pour résultat d'éviter
la côte de Laize,
mais dans
ce cas,
la commune de
May, qui
eût été traversée en suivant
le premier
projet, devrait
obtenir
un dégrèvement et
être considérée comme
simplement intéressée.
Le
nouveau tracé évite
la côte de Laize, très rapide
et dangereuse,
qu'il offre
un débouché
fort utile
aux habitants
du val dépendant
de Fontenay-le-Marmion, qu'au
point de vue
de l'économie, il
peut avoir
des avantages,
parce qu'il n'offre aucune
difficulté d'exécution.
Si
le projet était admis,
la commune
de May
devrait cesser d'être
classée comme traversée
par la
ligne, prendre rang
parmi celles qui sont
simplement intéressées,
et être l'objet
d'un dégrèvement
de contribution
que l'administration répartirait
entre les communes favorisées
par le
nouveau tracé.
Mars
1858 -
Une récompense. -
Sur le
compte-rendu à l'Empereur par le ministre de l'intérieur des actes de
dévouement qui lui ont été signalés pendant le troisième trimestre de
1857, et aux termes d'un rapport, approuvé par Sa Majesté le 19
décembre dernier, des médailles d'honneur ont été décernées à 252
personnes, au nombre desquelles se trouve pour le département du
Calvados, le sieur Sanson, journalier à May-sur-Orne, qui a exposé deux
fois sa vie ( May-sur-Orne, décembre 1856 et 6 avril 1857 ) pour sauver
un homme et un enfant en danger de se noyer, et auquel une médaille
d'honneur en argent de 2e classe a été décernée.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1860 - Découverte d’un cadavre. - Le 26 février, le nommé Hébert Victoire-Hyacinthe, âgé de 19 ans, née à Clécy, tombait et disparaissait dans la rivière l'Orne, en voulant retirer un mouton qui s'y noyait et qui appartenait à son maître. Depuis
cette époque, malgré les plus actives recherches, on n’avait pu
découvrir le corps de la malheureuse jeune fille. Le 10 de ce mois, dans
la matinée, le sieur Bellenger, ouvrier huilier, demeurant à
May-sur-Orne, ayant aperçu le cadavre d'une femme à la surface de l'eau,
s'empressa de le retirer, et bientôt il fut reconnu pour être celui de l’infortunée
Victoire Hébert. ( L’Ordre et la Liberté )
Août 1861 - AVIS. - Dans l'intérêt de l'agriculture, de la salubrité publique et de la conservation des chemins, l'administration doit réprimer un abus qui consiste à laisser écouler sur la voie publique les purins provenant des fumiers, au lieu de conserver ces matières fertilisantes, qui améliorent notablement les engrais de ferme. MM. les maires sont donc engagés à prendre, en vertu des lois des 16-24 août 1790, 19-22 juillet 1791 et 18 juillet 1837, des arrêtés portant interdiction de cet abus, et à les faire exécuter après les avoir soumis à l'approbation préfectorale et publiés en la forme ordinaire. ( L’Ordre et la Liberté )
Août 1861 - Un accident. - Dans la journée, un ouvrier, le sieur Félix Foy, employé, comme premier garde-moulin, chez M. Lebrethon, à May-sur-Orne, et qui venait de recevoir une récompense pour ses bons services, a été saisi, a son retour chez son maître, par des engrenages du moulin, dont il s'était imprudemment approché, et, enlevé avec rapidité, il n'a pas tardé à être broyé. Lorsqu'on put retirer ce malheureux, il était mort. ( L’Ordre et la Liberté )
Août 1861 - Les causes d’un accident. - Nous avons annoncé dernièrement la fin douloureuse du malheureux garde-moulin de M. Le Brethon, à May-sur-Orne, le sieur Félix Foy.
Août 1862 - Un incendie. - Le 12 du courant, vers trois heures et demie de relevée, un incendie s'est manifesté à May-sur-Orne et a réduit en cendre un corps de bâtiment composé de trois habitations, le tout appartenant aux sieurs Fouques (Adolphe), Duvelleroy (François) et Philippe (Joseph), carriers, demeurant en cette commune. La perte est estimée approximativement à 3 640 fr. Le tout était assuré. Il est résulté d'une première enquête à laquelle on s'est livré, que le nommé Fouques (Henri), âgé de 13 ans, fils d'une des victimes, était fortement soupçonné d'être l'auteur de ce sinistre. La justice s'est transportée sur les lieux le 19 courant, et, à la suite d'une information elle a fait arrêter, en vertu d'un mandat de dépôt, ledit Fouques, qui, aujourd'hui, est accusé d'avoir mis le teu méchamment pour se venger J'une réprimande sévère que sa grand'mère lui avait adressée dans la matinée. (l’Ordre et la Liberté)
Août 1862 - Distribution aux églises du département . - A l'occasion de la fête de l'Empereur, le ministre d'État a distribué à diverses églises des départements un certain nombre des tableaux provenant des commandes ou acquisitions faites sur les fonds des beaux arts. Parmi
les départements compris dans cette distribution, nous trouvons, pour la
Normandie, le Calvados et l'Orne. (l’Ordre et la Liberté)
Juillet 1863 - Un accident. - Lundi dernier, vers huit heures du soir, le nommé Remond (Julien), âgé de 37 ans, marchand de faïence, demeurant à Saint-André-de-Fontenay, voulant rentrer une voiture de foin dans la grange de sa belle-mère, demeurant à May-sur-Orne, était monté à cet effet dans le grenier. Tout-à-coup un des soliveaux se rompit sous ses pieds, et il fut précipité dans la grange d'une hauteur de sept mètres. Sa mort a été instantanée. (l’Ordre et la Liberté)
Janvier
1866 -
Un noyé. -
Ces jours derniers on a trouvé à May-sur-Orne, dans une mare, le
corps d'un nommé Alphonse Savary, né à Saint-Samson-de-Bonfossé
(Manche). Ce malheureux jeune homme, âgé de 17 ans, était domestique depuis quelque temps à May.
26 fusils à silex, n° 1, de voltigeur ; 26 sabres d'infanterie, modèle 1816.
Avril 1869 - Une mort subite. - Le sieur Bully, coquetier à Caen, a été trouvé sans vie, dimanche dernier, 4 courant, près de l'habitation du sieur Desquet, à May-sur-Orne. On attribue cette mort subite à une congestion produite par l'ivresse.
Mai 1873 - Les Événements. - Samedi soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Juin 1873 - Infanticide. - On a trouvé dans la rivière de l'Orne, sur le territoire de May-sur-Orne, le cadavre d'un enfant nouveau-né, le corps paraissait avoir séjourné une huitaine de jours dans l'eau. La justice s'étant transportée sur les lieux, accompagnée de1a gendarmerie, a découvert l'auteur du crime, qui est la nommée Maria Loysel, âgée de 20 ans, dentellière, qui a été mise en état d'arrestation.
Décembre
1873
-
Condamnation.
- Jacques,
Ferdinand Lecouturier, 65 ans, casseur de pierres à May-sur-Orne, 1 mois
de prison, 16 francs d'amende, pour avoir à Saint-Martin-de-Fontenay,
fait rébellion et porté des coups aux employés des contributions. |
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MAY-SUR-ORNE - L'Église |
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