15 Décembre 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MAY s/ORNE |
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Canton de Bourguébus |
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Un autre domestique, Alphonse Delomeau, le questionna un jour sur le contenu du sac qu'il emportait. De Clomesnil lui confia qu'il vendait les poules de la ferme douze à quinze francs pièce au cantinier, qui lui offrait par dessus le marché un bock ou un café. Interrogé par les gendarmes, de Clomesnil a reconnu les vols qui lui étaient reprochés.
Mai
1926 -
Un drame à May-sur-Orne.
-
Un drame
sanglant s'est
déroulé dans
la matinée,
à May-sur-Orne, petite
commune située
à quelques
kilomètres
de Caen. Depuis
quelque temps,
un ouvrier
des Carrières
de l'Ouest,
Eugène Mousson,
28 ans, poursuivant
de ses
assiduités une
jeune femme
italienne, Mme
Cornatori Anéno,
27 ans,
dont le
mari travaille
dans le
même chantier. Sachant
ce dernier
absent, il
se présenta
à son
domicile et
menaça Mme
Cornatori de
la frapper
si elle
refusait
d’avoir
des relations
avec lui. L'Italienne voulut expulser l'individu qui essaya de la violenter. Mme Cornatori s'empara d'un revolver et tira à plusieurs reprises sur son agresseur qui fut atteint à la tête et tomba inanimé. Il succomba quelque temps après à ses blessures. La meurtrière s'est constituée prisonnière à la gendarmerie.
Mai
1926 -
Un drame à May-sur-Orne.
- Nous
avons relaté.
brièvement,
le drame
terrible qui
s'est déroulé
avant-hier,
dans une
cité ouvrière
voisine des carrières de l’Ouest. L'italien
Tornatore,
30 ans,
contremaître
à ces
carrières,
habitait
avec sa
femme un
pavillon
isolé
construit
en briques
avec couverture
de tôle
ondulée,
où il
avait installé
une petite
épicerie
fréquentée
par ses
compatriotes.
Bien
qu'il n'ait
sollicité
aucune
autorisation
à cet
effet,
Tornatore
avait plusieurs
pensionnaires
et vendait
clandestinement
des vins
et des
liqueurs.
Un
de
ses clients
habituels,
Giuseppe
Mossi travaillait
également
aux carrières,
avait contracté
des dettes
dans l’établissement.
N'étant
pas en
mesure de
rembourser
les tenanciers,
il leur remit en gage du linge et des vêlements
qui devaient
lui être
rendus
lorsqu'il
aurait
versé
le montant
de sa
pension. Pendant
plusieurs semaines,
le débiteur
ne reparut
pas à
la petite
cantine.
Jeudi dans
la matinée
Tornatore, après
avoir pris
son repas
avec sa
femme
et un
ami, le
nommé
Sébastiani,
se coucha
sur un
lit dans
la pièce
du
rez-de-chaussée.
Pendant
qu'il reposait,
sa compagne
occupée, a
un travail
de couture
conversait avec le
pensionnaire
assis
à côté
d'elle
lorsque
vers 13
heures
30, trois
coups furent
frappés
à la
porte. La
femme Tornatore
ayant ouvert,
reconnut
aussitôt
Giuseppe
Mossi,
qui réclama
les effets
laissés
par lui.
Une vive
discussion
éclata.
Le mari
qui s'était
réveillé
accourut.
Il reprocha
à son
compatriote de ne pas avoir acquitté la note qu'il
devait.
D'après
le premier
témoin,
Tornatore,
très surexcité,
se serait
retiré
brusquement
pour prendre
un revolver
dans le
tiroir
d'une petite
table et
aurait
remis
l'arme
sa femme,
qui tira
bout
portant
sur Giuseppe
Mossi. Celui-ci
atteint
à la tête
et, dans
la région
du cœur,
tomba inanimé
devant
la porte
de la
cantine.
Quelques
instants
après
il rendait
le dernier
soupir.
Son
crime accompli,
la femme
Tornatore,
sans se
préoccuper
de la
victime,
sortit accompagnée
de son
mari et
se dirigea
vers le
bourg de
May-sur-Orne.
Les
époux
se quittèrent
à proximité
de l'agglomération,
après
s'être
concertés
sur la
version
à fournir
à la
justice
pour échapper
aux responsabilités. Comme
nous
l'avons
dit, la
meurtrière
se présenta
dans
la soirée
à la gendarmerie
de Caen
pour se
constituer
prisonnière,
après
avoir donné
des explications
que le
capitaine
de gendarmerie
Bercier
trouva
assez contradictoires.
La femme
Tornatore
prétendait
avoir été
violentée
par son
compatriote,
qui lui
aurait
fait une
cour assidue
depuis
plusieurs
mois.
Elle ajoutait
que le
carrier
avait profilé
de l'absence
de son
mari pour
arriver
à ses
fins, et
qu'elle
avait tiré
sur lui
pour se
soustraire
à ses
tentatives.
Le
capitaine
Bercier
se transporta
aussitôt
sur les
lieux,
accompagné
du chef
de brigade
Macaire
et acquit
vite
la certitude
que la
femme Tornatore
ne disait
pas la
vérité.
On retrouva
vers 10
heures
du soir
son mari
qui s'était
rendu avec
un
homme de son
équipe
à Saint-André-sur-Orne.
Les deux
ouvriers
étaient
pris de
boisson
et ils
n'ont pu
être utilement
interrogés qu'hier
matin. M Houx, procureur de la République, M. Gastebled, juge d'instruction et le docteur Aumont se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations.
Août 1926 - Le drame de May-sur-Orne. - Nos lecteurs n'ont pas oublié le drame qui s'est déroulé le 15 mai dernier, à May-sur-Orne, dans une cantine italienne. Au cours d'une querelle d'intérêt, une jeune femme, Elena Tornatore, blessa mortellement d'une balle de revolver, un ouvrier carrier, Guiseppe Musso, âgé de 30 ans. La
meurtrière fut
arrêtée en
même temps
que son
mari qui
avait assisté
à la scène
tragique, et
dont le
rôle dans
cette affaire,
avait paru
assez troublant. Sur la demande de son défenseur, Me Pierre Adam, Tornatore a bénéficié d'un non-lieu. La femme comparaîtra à la prochaine session des assises.
Octobre
1928 -
Fatale coïncidence. -
L'autre matin, en exécution d'un ordre reçu, M. Ernest
Marguerite, 18 ans, aide-géomètre à la mine de May-sur-Orne, montait en
barque pour traverser la rivière. Le jeune Charles Huard, 15 ans,
manœuvre, demeurant chez ses parents à Laize-la-Ville, ayant à faire
sur l'autre rive, s'embarqua avec lui. Mais le courant étant très
violent, la barque dévia et vint se placer sous le câble transbordeur. Par
une fatalité inouïe, une benne mal enclencher se détacha du câble au
même instant (ce qui ne s'était vu depuis bien des années) et vint
tomber sur la barque qui coula.
Novembre
1930 -
La mort qui rode. -
L'autre matin, le sujet autrichien Richard Schmidt, ouvrier
carrier, demeurant à la cantine Gatti, à May-sur-Orne, quittant sa
chambre pour se rendre à son chantier, a découvert au pied
d'un escalier, le cadavre de l'un de ses camarades de travail, le nommé
Robert Savigny, 31 ans. Un médecin, mandé, a conclu à une mort naturelle consécutive à une crise d'épilepsie.
Mars 1932 - Le four funeste. - Vendredi après-midi, un grave accident s'est produit à May-sur-Orne, à l'endroit où, le 21 décembre dernier, un four à minerai s'effondrait, tuant deux ouvriers et blessant grièvement un troisième. La démolition de ce four avait été confiée aux soins de M. Etterlé, à Caen, et deux ouvriers de cette entreprise s'y trouvaient employés. Il étaient occupés, en haut d'un échafaudage de 6 mètres, à démonter la calotte de fermeture du silo quand la lourde trappe, pesant 1 200 kilos, rompant les armatures qui la soutenaient, s’écroula à terre, entraînant les mâts de l'échafaudage. Projetés
à terre et très grièvement blessés, les deux ouvriers ont été
hospitalisés à Caen. L'un deux, M. René Marie, de St-André-sur-Orne,
marié et père de six enfants, y est mort depuis. Quant à son camarade,
M. Joseph Marie, 31 ans, demeurant rue de l’Arquette, son état est
aussi satisfaisant que possible. (Bonhomme Normand)
Juillet 1932 - Élection. - A Louvières, M. Félix Remet a été élu adjoint au maire au premier tour de scrutin. - A Litteau, M. Eugène Dhérouville, propriétaire-agriculteur a été élu maire en remplacement de M. Lecauf, maire, conseiller général, démissionnaire. - A Condé-sur-Noireau. MM. Bechet. Guilio, Gamand et Doisne, sont nommés conseillers municipaux. - A May-sur-Orne, au scrutin de ballottage de dimanche, M. Lebrun a été élu conseiller par 77 voix contre 66 à M. Lepainteur. -
Dimanche 10 juillet, les électeurs d'Ouilly-le-Vicomte, éliront
deux conseillers municipaux en remplacement de MM. Désiré Lemercier et Désiré
Guéroult, décédés. (Bonhomme Normand)
Mars 1937 - Abaissement du plan d’eau de l’Orne. - Les habitants des communes de Ouistreham, Sallenelles, Ranville, Bénouville, Blainville, Hérouville, Colombelles, Mondeville, Caen, Venoix, Fleury-sur-Ome, Louvigny, Maltot, St-André-sur-Orne, Feuguerolles-sur-Orne, Bully, May-sur Orne, sont informés qu'un abaissement du plan d'eau de l'Orne aura lieu du 25 mars inclus au 27 mars inclus pour permettre aux riverains d'exécuter les travaux nécessaires à leurs ouvrages établis en bordure de cette rivière. Si
cette opération ne peut être effectuée par suite des circonstances
atmosphériques elle sera reportée à la période s’étendant du 12
avril inclus au 14 avril inclus.
(Source :
Le Moniteur
du Calvados)
Octobre
1937 -
La grève des mineurs de May-sur-Orne et de Saint-André est
terminée. -
A l'issue de la commission
paritaire de vendredi, l'accord ayant pu se faire entre la direction et
les mineurs de May-sur-Orne et de Saint-André, en grève depuis le 25
septembre dernier sur les propositions le réajustement de salaires, le
travail a repris normalement hier matin, dans les mines. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Février
1938 -
Des écumeurs de basse-cour arrêtés
- Dimanche,
vers minuit,
les
gendarmes Lemoine et Ferrière exerçaient une surveillance sur la place du Tertre, à May-sur-Orue, lorsque débouchèrent trois
individus lourdement chargés. C'étaient des gaillards
que les
gendarmes connaissaient bien : Raymond Armanelli, 26 ans ; son frère, Gustave, 21 ans ; leur frère utérin, Albert D……..,
10 ans, de
Fontenay-le-Marmion. Sachant que, depuis deux ans, les basses-cours de la région sont mises en coupe réglée, les gendarmes interpellèrent
le
trio. Ce fut Raymond Armanelli qui répondit : « Nous venons, dit-il,
de
travailler chez
M. Catel,
de
Fresney-le-Puceux, qui nous a donné plus de 50 livres de pommes de
terre que nous
emportons. Dans les sacs que portaient les frères, y avait, en effet, des pommes de terre. Dans la musette portée par le jeune D…….., il y avait, par contre, un lapin. Les
gendarmes exprimèrent l'intention
de
vérifier les dires de Raymond Armanelli. Ce que voyant, celui-ci, dit : « Inutile de faire le chemin, pommes de terre et lapin viennent, non de chez M. Catel, mais bien de chez M. Morice, de Fontenay-le-Marmion,
où
nous avons pris
le tout
sans
le lui demander », et il confessa une belle série de méfaits : Vols
antérieurs d'une dinde
et
trois poules,
chez
le
même M. Morice,
où
Raymond travailla deux ans. Cambriolage de la maison Gino Poli, au hameau du Val, à Fontenay-le-Marmion. Vols d'un coq et un canard, chez M. Catel. à Fontenay ; de 3 pigeons, chez Mme Godefroy, à Etavanes ; de 12 bananes et une fourrure dans une automobile en station près la maison des voleurs ; d'une poule chez Mme Osmont, à St-Martin-de-Fontenay ; de 2 lapins, chez M. Chichois, à St-A ndré-sur-Orne ; de 2 canards, chez M. Lemoine, à Laize-la-Ville.Dans toutes ces expéditions, sauf celle dirigée contre la basse-cour-clapier de M. Chichois, Raymond Armanelli était accompagné de son demi-frère, Marcel D ……..Par contre, Gustave Armanelli en était à ses débuts dans l'art du vol, mais il aidait ses frères à manger les volailles et lapins volés par Raymond et préparés par leur mère, la veuve Armanelli, née Ducellier, 42 ans, ménagère à Saint-Martin-de-Fontenay. Les gendarmes ont amené Raymond et Gustave Armanelli à M. le Procureur de la République qui les a fait écrouer sons l'inculpation de vols en réunion, la nuit, par escalade et effraction. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Renversé par une automobile un piéton est tué sur le coup.
-
Un pénible accident s'est produit vers 12 h. 30, à May-sur-Orne.
M. Joseph Nigault, Se
rendant compte que le piéton déjà engagé sur la route n'aurait pas le
temps de se garer et croyant qu'il allait s'arrêter pour laisser passer
la voiture, M. Nigault appuya sur sa gauche. Malheureusement
le piéton, un ouvrier agricole sans domicile fixe, Pierre Mouchel, 42
ans, ne s'attendant pas à la manœuvre de l'automobiliste et croyant sans
doute avoir le temps de traverser la
route, hâta le pas. Il arriva donc sur le côté gauche de la route au
moment où la voiture y arrivait elle-même et fut happé par
l'automobile. Le
choc fut très violent et le corps du malheureux fut traîné sur une
dizaine de mètres. L'automobiliste
descendit en toute hâte pour se porter au secours du pauvre homme. Hélas
! Tout soin était inutile, l'infortuné ouvrier avait eu le crâne broyé
et le docteur Pinsart, de St-André-sur-Orne, qui fut appelé ne put que
constater le décès. M.
Letirand, garde-champêtre, avisa M. Figeac, maire de May-sur-Orne et on
alerta la gendarmerie de Bretteville-sur-Laize. Le maréchal des
logis-chef Feguinaut et le gendarme Lemoine commencèrent
immédiatement l'enquête et entendirent quelques-uns des nombreux
témoins de l'accident. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Un
gazé de guerre se suicide.
- M.
Fernand Schaffhauser, 54 ans, journalier à May-sur-Orne, s'est suicidé
en se jetant dans une mare voisine de son habitation et dite « Mare du
Père Buot ». M.
Schaffhauser avait laissé à l'adresse de sa femme, partie en journée,
une lettre faisant connaître sa funeste détermination et indiquant
l'endroit ou l'on trouverait son cadavre. Il précisait qu'afin
d'éviter de longues recherches, il s'attacherait au corps une corde le
reliant à un arbuste de la berge que désignerait un journal fixé à
l'une des branches. Gazé
de guerre et épileptique, M. Schauffhauser ne pouvait plus travailler
qu'irrégulièrement. Depuis un mois, il chômait. Déjà,
en 1930, M. Schaffhauser avait tenté de mettre fin à ses jours en se
tranchant la gorge à l'aide d'un rasoir. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1939 - Une rafle de volailles. - Dans un jardin qu'il possède à 30 mètres de sa maison, M. Alexandre Torelli, débitant, a installé un poulailler-pigeonnier-clapier, dans lequel il enferme chaque soir ses nombreux pensionnaires. Grande fut la surprise de M. Torelli lorsqu'il alla dans la matinée, donner à manger à ses volatiles, il constata que, pendant la nuit, treize pigeons, sept poules, huit lapins lui avaient été volés. Le
ou les auteurs de cette razzia avaient utilisé un poteau télégraphique
appuyé au mur de clôture du jardin pour escalader celui-ci. Pour
repartir avec leur butin ils avaient utilisé une échelle trouvée dans
le poulailler. Le préjudice causé est évalué à 800 francs.
(Source : Le Moniteur
Janvier 1939 - Un grand mutilé recevra demain la Légion d’Honneur. - Demain, dimanche, une émouvante cérémonie se déroulera, à 15 heures, devant le monument aux Morts. M. Porquet, instituteur, remettra, en présence des autorités municipales et de nombreuses personnalités, la croix de chevalier de la Légion d'honneur à M. Charles Delande, grand mutilé de guerre. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1940
- Une femme se tranche
la gorge.
- Malade
depuis plusieurs
années, Mme
Tyssot, née
Ménard Antonia,
46 ans,
originaire
de Périgueux
(Loire), s'était
brisé le
bras gauche,
il y a
quelques
jours, ce
qui avait
encore assombri
son
caractère. En
rentrant
de son
travail aux
carrières, à
12 h. 30,
M. Tyssot
eut la
douloureuse
surprise de
trouver son
épouse baignant
dans une
mare de
sang.
Mars
1940
- Obsèques de M.
Figeac, maire. -
En église de May-sur-Orne, ont été célébrées les obsèques de
M. Eugène Figeac, maire et conseiller d'arrondissement de Bourguébus.
M. le chanoine Guillaume, directeur des Oeuvres Diocésaines et délégué
de Mgr Picaud, donna l'absoute. M. Max Maurin, délégué du Préfet ; M.
Raphaël, conseiller général et M.
Sauvegrain, conseiller municipal ont pris la parole au cimetière et
apporté un suprême adieu à M. Figeac.
Janvier
1941 -
La crise de combustible.
- A
la suite
de modifications
apportées
à la disposition
et à l'usage
d'un vaste
local appartenant
à la Société
des Carrières
de l'Ouest,
les portes
et fenêtres
de l'immeuble
avaient été
enlevées et
déposées dans
la cour.
Mars 1944 - Cambriolage. - Des individus recherchés, ont après avoir brisé un carreau de la porte, pénétré chez M. Lepainteur, épicier, après avoir visité le bureau et les pièces, ont pris une somme de 700 fr., une paire de bottes neuves, une paire de souliers neufs, de la graisse, du beurre, etc. La gendarmerie enquête.
Juillet
1944 -
En dépit d'une farouche résistance, l'offensive alliée en
Normandie se développe favorablement.
-
26 juillet. - Les dernières
dépêches provenant du secteur de Caen sont unanimes à souligner que les
Allemands résistent avec une ténacité sans précédent aux nouvelles
attaques que mènent contre eux les forces canadiennes, anglaises et
américaines. Néanmoins, ces dernières gardent partout l'initiative. Au
sud de la ville, l'offensive a été déclenchée, hier matin à deux
heures. Saint-Martin-de-Fontenay et Verrières ont été pris.
A
l'ouest de Saint-Lô, les Américains progressent, ils sont partis à
l'assaut, hier à midi, après un bombardement préparatoire au cours
duquel 6 000 bombes ont été lancées sur
les lignes allemandes. ( Liberté de Normandie ) Juillet
1944 -
La lutte est après en Normandie.
-
27 juillet. - Les forces blindées américaines ont fait leur apparition
sur le front de Normandie. Les Américains ont avancé de plus de 6
kilomètres en deux jours et tiennent fermement Saint-Gilles et Marigny ;
ils dominent aujourd'hui la route de Périers à Saint-Lô. Les forces qui
leur sont opposées par l'ennemi comprennent des éléments de 1 à 12
divisions. Quatre contre-attaques allemandes ont été repoussées. Au
sud-ouest de Caen, les Alliés ont effectué un repli. Les Allemands ont
repris Esquay-Notre-Dame ainsi que la cote 112 située entre cette
localité et Maltot. La R.A.F. a sévèrement bombardé les arrières de
l'adversaire. Un
officier d'état-major britannique a fait à ce sujet la déclaration
suivante : « A première vue, on pourrait être déçu par les résultats
que nous enregistrons, cependant il y a lieu d'observer que nous avons
atteint un certain nombre d'objectifs que nous nous proposions et que nous
avons tué beaucoup d'Allemands. Nous train d'épuiser les réserves ennemies
alors que nous n'éprouvons aucune difficulté à remplacer nos pertes et
que nos propres réserves sont intactes » Des
prisonniers ont fait connaître que Rommel avait incorporé dans les
divisions de la Wermacht des unités de S. S. dont les hommes ont à la
fois la mission d'inciter les troupes à la résistance à outrance et de
jouer parmi celles-ci le rôle de la Gestapo. Les soldats de la Wermacht
ont été prévenus que s'ils se rendaient ou que si seulement ils ne
s'accrochaient pas suffisamment au combat, des représailles seraient
exercées contre leurs familles. ( Liberté de Normandie )
Février 1945 - Les sinistrés s’organisent. – Le bureau du Syndicat des Sinistrés de May-sur-Orne a été constitué : MM. Tesson, président ; Relle, Vice-président ; Gaudiche, Secrétaire ; Raoult, Secrétaire adjoint ; Mme Buffard, Trésorière ; M. Lechevalier, Trésorier adjoint ; membre, MM. Louvel, Bouillard, James, Pretigné, Henry et Leplay.
Février
1945 -
L’ouverture de l’école libre de May.
– C’est
lundi prochain, février, qu’a été fixée la rentrée de l’école
libre de May-sur-Orne.
Février 1945 - Le ravitaillement. - Le Conseil municipal de May-sur-Orne, s’est, au cours de sa dernière réunion, élevé contre le défaut de baraquements, la distribution tardive de pétrole, la pénurie de savon, de sel de cuisine et de combustible et a adressé au Préfet une protestation en ce sens.
Mars
1945 - On
retire de l’Orne le cadavre d’un noyé.
- On a retiré à May-sur-Orne,
le cadavre de M. Paul Rambout, comptable, demeurant à Mondeville. M.
Rambout avait été noyé en novembre dernier lors de la chute dans l’Orne,
à Clinchamps, d’une automobile de l’entreprise de travaux publics
Chrétien, de Caen, dans laquelle il se trouvait
en compagnie de deux autres personnes qui, elles avaient échappé
à la mort.
Août 1945 - Avec les pompiers. - Par arrêté préfectoral, le sous-lieutenant Jean Gaudiche est promu lieutenant commandant le corps des sapeurs-pompiers de May-sur-Orne. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre 1945 - Pillage. - La gendarmerie enquête au sujet de nombreux vols commis à May-sur-Orne chez divers sinistrés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1946 - Une veillée funèbre. - M. le Préfet du Calvados s’est rendu à May-sur-Orne où il a présidé une veillée funèbre à la mémoire des morts de la guerre. Une foule nombreuse s’était massée auprès du Monument aux morts restauré. De vibrants discours furent prononcés par MM. Max Martin, Gille, Conseiller général de Bourguébus et Louvel, Maire. Les honneurs furent rendus par la compagnie de Sapeurs-Pompiers. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - Une maison s’écroule rue de la Monnaie. – Vers 5 h. du matin, M. Guérino Cross, 34 ans, ancien ouvrier mineur à May-sur-Orne, demeurant dans une maison sinistrée de la rue de la Monnaie, réveillé par des craquements insolites, alertait sa fille couchée dans une pièce voisine. Quelques minutes plus tard, la toiture s’effondrait sur l’étage supérieur, entraînant l’éboulement d’une partie de la façade. Les occupants n’ont pas été blessés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier 1947 - Des indemnités pour le déminage et le désobusage. – Sont considérés comme dommages de guerre : les dommages causés par les opérations de déminage et désobusage, ainsi que les dommages résultant de l’explosion d’engin de guerre. Les dossiers relatifs à la réparation des dommages de l’espèce devront être transmis d’urgence aux délégués départementaux intéressés du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Deux sauveteurs récompensés.
–
Le lieutenant Gaudiche et l’adjudant Toutain, de la compagnie des
sapeurs-pompiers de May-sur-Orne, ont reçu la médaille de bronze
pour actes de courage et de dévouement à
l’occasion de leur brillante conduite au cours de la bataille de Caen. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - un ponton s’effondre 30 personnes tombe à l’eau. - Au cours de la fête nautique du Val de May, après le départ d’une épreuve le public vivement intéressé s’était porté sur le ponton où avaient pris place des personnalités officielles conviées à la réunion. Soudain la charpente céda et une trentaine de personnes, parmi lesquels une dizaine d’enfants tombèrent à l’eau. M. Coussy, président du Conseil interdépartemental de Préfecture était heureusement rester sur la berge. Il n’en était pas de même pour M. Léonard Gille, conseiller général qui venait de donner le départ et M. Louvel, maire de May-sur-Orne qui l’assistait. Ils furent entraînés dans l’Orne tout habillés, au milieu des débris de planches qui flottaient en surface. Tout en se maintenant sur l’eau, ils aidèrent les enfants et une femme qui ne savait pas nager à sortir de ce mauvais pas et regagnèrent la berge les derniers, complètement trempés. Tout le monde en fut quitte pour emprunter de vêtements de rechange et ce bain forcé, constitua une attraction vraiment inédite dans un programme par ailleurs pleinement réussi. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1947 - Un ouvrier se noie. - Deux ouvrier des mines de May, MM. Marcel Pisant, 46 ans, demeurant à Feuguerolles, et Gaston Faudemer, suivaient le bord de la rivière pour rejoindre un bac. Soudain, M. Faudemer qui marchait à côté de M. Pisant entendit le bruit d’un corps tombant dans l’eau. Pour une cause inconnue, son camarade avait été précipité dans l’Orne, très profonde à cet endroit. Des recherche entreprises par le personnel de la mine sous la direction de MM. Fortin, directeur, et Maugis, chef d’exploitation ont permis de retrouver, après plus de 24 heures, le cadavre du malheureux ouvrier. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1947 - Le transfert de la Bonne Vierge de May-sur-Orne. - Ayant échappé à la destruction de l’église, la vieille statue en pierre de Notre-Dame-de-May a été solennellement transférée dans la chapelle provisoire. Une
foule nombreuse parmi laquelle on remarquait les personnalités de la
paroisse fit cortège à la
pieuse effigie à travers les ruines de la commune. Au cours d’une
Janvier 1948 - La roue tourne… et dérape. - Deux cyclistes en état d'ébriété qui roulaient sur la route d'Harcourt se sont accrochés, prés de May-sur-Orne. L'un
d'eux, un nommé René Jouarine, blessé au visage a été relevé par le
maire et la garde-champêtre de la commune. Le second Capille Tuytten, 35
ans, mineur à Freney-le-Puceux, a été rejoint par les gendarmes au pont
de Laize-la-Ville. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Des inconnus dans la maison.
-
Des cambrioleurs ont tenté de pénétrer durant la nuit dans
l'épicerie de M. André Lepainteur, à May-sur-Orne. Aux abois poussés
par le chien de garde, l'individu s'est enfui. Une clé abandonnée dans
la serrure de la maison a été reconnue par un autre commerçant de la
localité, M. Torelli, comme étant celle de son magasin, disparu lors
d'un récent cambriolage. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Des journées qui coûtent cher. - Quatre fois par semaine, Madeleine Sauvegrain, née Vivien, 42 ans, demeurant à May-sur-Orne, allait travailler en journée chez Mme Auguste Bossard, même lieu. En quelques mois elle a profité de ses occupations pour dérober à plusieurs reprises diverses sommes d'argent formant un total de 60 000 fr. Tout
a une fin et l'indélicate domestique s'est fait pincer alors qu'elle
venait de s'emparer de 800 francs. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Les officiels l'ont échappé belle !. - La semaine dernière, diverses personnalités suédoises accompagnées de représentants de la Reconstruction, de M. Léopold Gille, conseiller général et du maire de la commune inauguraient à May-sur-Orne, la mise en chantier d'une maison d'habitation offerte par nos généreux amis de Scandinavie. En
poursuivant les fondations des ouvriers ont mis à jour une bombe de 250
kilos enfouie à une profondeur de 0 m. 50 à l'endroit même où Mme Lind,
vice-présidente de l'Association Radda Barnen avait donné le coup de
pioche traditionnel. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Les conflits sociaux. - L'ordre de grève lancé lundi par la Fédération cégétiste des mineurs a entraîné l'arrêt du travail dans les industries de Bernesq, Saint-Rémy, May-sur-Orne. A Soumont-Saint-Quentin, le mot d'ordre n'a pas été suivi. A
Bernesq, le travail a repris jeudi. L'effectif maximum des grévistes aura
atteint 650 mineurs pour le fer et 182 pour le charbon. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril 1949 - Un filou. - Il y a quelques jours, un certain Raymond Brunet que M. Marcel Lusseau, ouvrier carrier à May-sur-Orne, hébergeait chez lui annonçait à ce dernier la mort de sa femme et le priait de lui prêter des vêtements et sa bicyclette pour qu'il puisse assister à l'enterrement. M. Lusseau accéda à cette demande. Brunet
n'ayant pas reparu, M. Lusseau a porté plainte pour abus de confiance.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mai 1949 - Un accident mortel aux mines de May-sur-Orne. - M. René Cribellier, 24 ans, mineur demeurant à Bretteville-sur-Laize, était occupé au forage d'une cheminée à la fosse Saint-Martin lorsqu'il est tombé à l'intérieur du puits d'une hauteur de 30 mètres. Lorsque les sauveteurs arrivèrent jusqu'à lui, le malheureux avait cessé de vivre. Il était marié et père de 2 enfants. Un
autre accident s'est produit à la mine voisine ou M. Roger Pagny, 21 ans,
domicilié à May, a été serré entre deux wagonnets. Atteint de
blessures assez sérieuses, le jeune homme a été transporté à
l'hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1950 - La
renaissance de May-sur-Orne. -
Dimanche prochain, les habitants de May-sur-Orne fêteront à 11
heures, la pose de la première pierre de l'îlot de reconstruction nº 1.
(Le Bonhomme Libre) |
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MAY-sur-ORNE L'École des Garçons |
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