Juin
1832 -
Un nouvel incendie. - Un
nouvel incendie a eu lieu dans cet arrondissement, avant hier dimanche, en
la commune de Meslay, canton d'Harcourt. Le procureur du roi, le juge
d'instruction et la gendarmerie s'y sont rendus, et ils ont reconnu que la
malveillance était tout à fait étrangère à ce malheur.
De
la braise mal éteinte, déposée sous un hangar, a communiqué le feu à
des bourrées, et l'incendie s'est étendu de là sur un toit de chaume de
67 pieds de longueur. Les plus prompts secours ont été apportés par
tous les habitants de la commune et par ceux des environs, dont l'activité
est parvenue à préserver des constructions voisines, qui étaient très
menacées. Une pompe apportée du Bois-Halbout a surtout rendu de très
grands services.
La
maison incendiée était assurée pour 2 000 fr. Le mobilier, qui n'était
pas assuré, a été presque entièrement détruit. ( Journal de Falaise )
Février
1855
-
Des actes de courage.
-
Le Moniteur du 14 publie le rapport de M. le ministre de
l'intérieur, sur les actes de courage et de dévouement qui lui ont été
signalés pondant le 4e trimestre de 1854 , et qui ont mérité
des récompenses honorifiques. Quatre nominations appartiennent au
Calvados.
Leboucher
(Théodore), soldat aux équipages de ligne, à Brest, a sauvé cinq
personnes en danger de périr dans l'Orne, à Caen, le 20 janvier 1854.
(Médaille en argent de 2e classe.)
Basset
(Léonce), journalier à Meslay, a sauvé, au péril de sa
vie, un enfant tombé dans un étang très profond à Meslay, le 20 août
1854. (Médaille en argent de 2e classe )
Dieudonné
(Eugène), gendarme à Cambremer, s'est précipité tout habillé dans la
rivière de Montreuil pour sauver la vie à un individu sur le point de
s'y noyer, à Montreuil, le 19 novembre 1854. (Médaille en argent de 2e
classe.)
Ecolivet
(Charles), gendarme à Formigny, a été blessé en maîtrisant une vache
échappée des mains de son conducteur, à Trévières, le 16 novembre
1854, et à montré le même dévouement dans une circonstance semblable
en 1851. (Médaille en argent de 2e classe ) (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mai
1868 -
Le climat. -
L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant
la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare
dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de
juillet.
Voici
à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées
depuis un siècle et demi :
Octobre
1868 -
Les chasseurs. -
D'après une statistique récente, il y aurait en France un
million de chasseurs, parmi lesquels près de six cents mille sans ports
d'armes. Le nombre des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est
élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.
Octobre
1868 -
Les archives. -
D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la garde
et la conservation des archives doivent être confiées désormais, dans
les communes rurales dépourvues de mairie, à l'instituteur secrétaire
de mairie. On déposerait à la maison d'école les archives communales,
qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité et la surveillance directe
du maire.
Octobre
1868
- La garde nationale.
- Les maires de toutes les communes de France viennent de
recevoir du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire
partie de la garde nationale.
Mai
1870 - Fait
divers.
- Jeudi
26 mai, vers minuit, un incendie a eu lieu en la commune de Meslay,
village dit de l'Étang. Cinq maisons d'habitation, leurs dépendances et
le mobilier qu'elles renfermaient, appartenant à divers propriétaires,
ont été entièrement détruits par le feu. La perte totale est d'environ
16.476 fr. Tout est assuré, moins un mobilier
évalué à 538 fr., appartenant au sieur Laugeois.
La cause de ce sinistre est présumée accidentelle.
Août
1870 -
Enrôlements.
- Les
enrôlements volontaires se font en masse dans notre département.
Tous,
jeunes ou vieux, veulent en tâter. A cet égard, on se plaint des
longueurs de la bureaucratie, et que les bureaux administratifs sont trop
tôt fermés le soir.
On
nous assure que quelques jeunes gens du dehors sont venus se casser
le nez contre certaines portes.
Il
faut prendre garde. L'enthousiasme est, comme autre chose, susceptible de
se refroidir, et dame, en administrateurs prévoyants, il faudrait savoir
profiter.
Ce
que nous répétons là, ce n'est qu'un « on dit », auquel
nous n'accordons un peu d'attention, que parce qu'il nous tarde de voir se
grossir le nombre des vainqueurs de la Prusse.
Août
1870 -
Une circulaire. -
D'après
une circulaire de M. le ministre de l'intérieur du 8 août 1870, les dons
en nature, tels que le vin, l'eau-de-vie, les liqueurs, le tabac, le
linge, les chevaux, le bétail, etc., seront reçus dans toutes les villes
où réside un sous-intendant militaire ou un fonctionnaire qui en remplit
les fonctions, c'est-à-dire dans tous les chefs-lieux d'arrondissement de
l'Empire.
Août
1870 -
Les blessés. -
Des
blessés de l'armée sont attendus dans le Calvados. Un certain nombre de
lits sont, dès à présent, disposés pour les recevoir dans les
hospices. En outre, une foule de concitoyens dévoués se sont empressés
de se faire inscrire pour recevoir chez eux un ou plusieurs convalescents,
et leur offrir ainsi les soins et les ménagements qu'ils trouveraient
dans leurs propres familles
Août
1870 -
Pour les blessés. -
Ont
mis à la disposition de l'Administration pour les blessés de l'armée :
M.
Charlier, ingénieur, 1 lit ; M. de Druval, dans son château de Creully,
2 lits ; M. Ch. Paisant-Duclos, id., 4 lits ;
M.
Lemarchand, vétérinaire à Mathieu, 1 lit ; MM. Bunel, Rubin et Lecointe,
2 lits ; Mme Buhour mère, à Mathieu, 8 lits ;
Mme
la comtesse de Lamprelie, à Meslay, 6 lits ;
Mme
la comtesse de Germiny, à Bavent, 12 lits ; MM. Collard, de la
Rivière-Saint-Sauveur, 8 lits ; M. Repos, directeur du grand hôtel
d'Asnelles, 50 lit,
M.
le docteur de la Motte, de Pont-1'Evêque, et M. Besson, docteur à
Caumont, offrent gratuitement leurs soins aux blessés envoyés dans leur
rayon. M. Mulot, pharmacien à Caen,
s'est offert à fournir gratuitement les médicaments pour les blessés
qui seront reçus dans les maisons particulières de la paroisse St-Jean.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le Conseil répartit entre les
communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le
crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre :
Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies
et autres édifices communaux. Meslay, reconstruction de l'église,
150 fr.
Avril
1888 -
La sécurité dans les campagnes.
-
0n nous écrit du canton
d'Harcourt a : Depuis longtemps, déjà, nos chemins sont infectés
de nomades et rôdeurs de toute espèce.
Ils mendient la menace à la bouche. Il est arrivé que, trouvant une
femme seule à la maison, ils s'emparaient de ce qui leur convenait, l’autre
jour, l'un d'eux, à qui on refusait à boire, menaçait de fiche le feu
à la maison. Un autre, à
Donnay, ces jours-ci, abusait d'une jeune femme qu'il rencontrait. A Meslay,
une jeune servante revenait, à la chute du jour, de chercher une tourte
de pain pour ses maîtres. Elle fut rencontrée par deux de ces rôdeurs,
qui voulurent l'arrêter et, comme elle s'enfuyait, ils coururent après
elle. Heureusement qu'on entendit ses cris et qu'on vint à son secours,
sans cela, on ne sait trop ce qui serait arrivé. Quant aux vols, ils se
multiplient de tous côtés et rarement on met la main sur les
malfaiteurs. Espérons que, maintenant que le beau temps revient et
l'ouvrage aussi, l'autorité sera un peu plus sévère et nous
débarrassera de tous ces vagabonds car ce serait à ne plus oser sortir
de chez soi.
Mars
1894 -
La rougeole. -
Une
épidémie de rougeole règne en ce moment dans plusieurs communes du
canton d'Harcourt. A Combray, l'instituteur fait la classe à un seul
élève, à Meslay, le maître ne peut également réunir autour de lui
que quelques enfants. Jusqu'ici, dépendant, il n'y a eu nulle part de
complications fâcheuses.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1894 -
Les coups ne sont pas des raisons.
-
Plainte a été portée au parquet de Falaise contre un élu de la
commune de Meslay, qui aurait, sans provocation, frappé à coups de canne
l'un de ses voisins. Ce personnage n'en serait pas, paraît-il, à ses
premiers coups. L'affaire ne peut pas être étouffée, comme on le dit,
car les coups ne sont pas des raisons.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1894 -
A propos de coups. -
On nous écrit
de Meslay que si l'un des habitants de cette commune a reçu trois coups
de canne, il ne les aurait pas volés, attendu que ce serait lui qui
aurait cherché querelle à son voisin à propos d'une borne mitoyenne. Le
battu à porté plainte, nous saurons sous peu de quels côtés sont les
torts.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Octobre
1895 - Tribunal de
Falaise.
- Gérard
Poulain, 48 ans, journalier, né à Gouvix, outrages aux agents, 8 jours
de prison.
—
Victor Houssin, 38 ans, épicier à Mesnil-Villement, détention d'engin
de pêche prohibé. 10 francs d'amende.
—
Victor Le Bailly, 67 ans, pêcheur à Mesnil-Hubert, détention d'engin de
pêche prohibé. 5 francs d'amende.
—
Auguste Martin,
52 ans, journalier à Norrey, outrages envers un commandant de la force
publique, 24 heures de prison.
—
Ernest Boutrois, 19 ans, journalier à Courcy. Pêche à la main, 5
francs.
—
Jean Hamel, 32 ans, charpentier à Meslay, vol, 6 mois et relégation.
—
Henri Jardin, 26 ans, marchand forain â Falaise, coups et outrages aux
agents, 2 mois de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
Morts de froid.
- On
a trouvé, mort
de froid, dans la neige, à Crèvecœur, un mendiant nommé Dubosq, né à
Méry-Corbon.
—
Le sieur Jean Vallée, 75 ans, domicilié à Meslay, a été trouve
également, presque nu, dans un chemin. Il est mort sans avoir repris
connaissance.
—
Une femme âgée, Julie Gervais , demeurant à Mesnil-Villement et
travaillant à Saint-Christophe, a été trouvée sur la route de
Pont-d'Ouilly à St-Christophe. Elle a expiré comme on la relevait. Le
décès est attribué à une congestion occasionnée par le froid.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1900 -
Découverte
de cadavre.
-
Le sieur
Gagnant, demeurant à Meslay, près Harcourt, a trouvé son père, âgé
de 80 ans, mort au pied de son lit dans une maison qu'il habitait seul. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Incendies. -
D'un hangar au sieur François Debaize, cultivateur à Meslay. 800
bottes de foin, deux charrettes et des instruments aratoires ont été
détruits. Pertes, 3 000 fr. Assuré.
—
De 1 500 bourrées au sieur Dosseur, propriétaire à Agy. Pertes,
90 francs.
—
De la couverture en chaume, de bâtiments à usage de charretterie,
d'étable, d'écurie et de cave appartenant au sieur Victor Brioult, à
Vierville-sur-Mer. Pertes, 2 500 fr. Assuré.
—
A la Rivière-St-Sauveur, d'un bâtiment à usage de grange, cave et
charretterie faisant partie de l'exploitation du sieur Bourdon,
cultivateur. Pertes pour ce dernier, 1 150 fr. Assurés seulement pour 500
fr.
Le
propriétaire, le sieur Delarue, pharmacien à Honfleur, est assuré
pour 1 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Victime du travail.
-
Le sieur Lavache, journalier à Meslay, canton d'Harcourt, est
tombé sous une faucheuse qu’il conduisait. Piétiné par les chevaux,
déchiré par les dents de la faucheuse, il a succombé.
Il
laisse dix enfants en bas-âge. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Fièvre aphteuse.
-
Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des
communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu,
Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1903 - Suicides. -
La dame Gagnant, née Rose Hélie,
demeurant à Meslay, près Thury-Harcourt, qui avait déjà plusieurs fois
tenté de se suicider, s'est levée au milieu de la nuit et s'est enfuie
dans la campagne. Son mari s'est mis à sa recherche et l'a retrouvée, le
matin, noyée dans un abreuvoir.
—
Le sieur Lecourt, à Crocy, canton de Morteaux-Coulibœuf, a trouvé, dans
le bief d'un moulin, le cadavre de la veuve Bouteiller, ménagère, 79
ans. Cette femme était dans la misère ; voilà pourquoi elle s'est
suicidée. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Bijoux et antiquités.
– Au château
de Meslay, canton d'Harcourt, on a vendu, une commode Louis XV, 16 200
fr.; une paire de candélabres, 8 000 fr. ; un écran en acajou, 3 000
fr.
A
la vente de la reine Mathilde, à Paris, trois colliers ont été vendus :
490 000 francs, 145 000 francs et 128 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Année d’abondance.
– Dans les vallées
normandes, des sources que l'on croyait taries jaillissent de nouveau.
C'est, parait[1]il,
présage d'une année d'abondance. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1907 -
Vol.
-
Dimanche matin, Mme
veuve Locard, ménagère à Meslay, se rendait à la messe vers 9 heures
et demie du matin.
A
1 heures en rentrant elle constatait qu'un malfaiteur avait cassé une
carreau à la fenêtre du rez-de-chaussée et forcé un petit buffet
fermé à clef. Une somme de 400 fr. qui s'y trouvait renfermée avait
disparu.
Déjà,
il y a un mois Mme Locard, avait été victime d'un vol de 7 fr. 60
cachés dans un trou pratiqué dans le mur de la cheminée. Une enquête
est ouverte. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1921 -
La Cour d’Assises.
La
session des Assises s'est ouverte lundi, sous la présidence de M. le
conseiller Petit, assisté de MM. les conseillers Breton et Lemoigne.
—
Bon débarras ! - Eugène Brière, 32
ans, journalier, sans domicile fixe, s'est introduit chez Mme Durocher,
cultivatrice à Culey-le-Patry, canton de Thury-Harcourt, et a fouillé
tous les meubles. Après avoir fracturé la serrure de l'armoire, il a
volé une montre en or, plusieurs chaînes et divers autres objets.
Le
lendemain, Brière commettait un autre vol avec escalade, à Meslay, chez
la dame Marie. Là aussi, il s'emparait de bijoux et de quelques pièces
d'argent.
Brière
est un repris de justice des plus dangereux, ayant déjà subi sept
condamnations dont cinq en cour d'assises. Il est condamné à 20 ans de
travaux forcés et à la relégation.
On
sera quelque temps sans entendre parler de lui. — Défenseur : Me
Pierre Adam.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Arguments tranchants.
- Au
cours d'une rixe entre Gaston Lebaron, journalier, à Meslay, canton de
Thury-Harcourt, et Louis Brunet, journalier, à Angoville, ce dernier
a été blessé de deux coups de couteau, l'un à l'épaule, l'autre à la
main. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1922 -
Le temps qu’il fait.
- L'Almanach du Bonhomme Normand annonçait un temps chaud et
sec pour le commencement de ce mois, orage et vent vers les 13 et 11,
pluies ensuite. Jusqu'ici, il ne se trompait guère.
On
demandait de l'eau, St-Médard, brigadier-chef de la grande compagnie
d'arrosage, nous en a envoyé. On lui demandera maintenant de la mesurer,
avec discrétion.
Il
parait que la récolte, sans être médiocre, ne vaudra pas celle de l'an
dernier. Souhaitons que des conditions météorologiques particulièrement
favorables puissent en augmenter encore les profils, si nécessaires et si
avidement attendus. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1937 -
Une septuagénaire attaquée sur la route. - Une
agression a été commise sur le chemin vicinal des Prosses au Calvaire,
commune de Meslay.
Sa
journée terminée, Mme veuve Morin, 72 ans, laveuse, regagnait son
domicile, au lieu dit « le Châtelet ». A cent mètres de sa maison,
elle aperçut deux individus semblant se
dissimuler sur le côté gauche du chemin.
Au
moment où elle arrivait à hauteur des deux hommes, coiffés de bérets
basques, Mme Morin reçut au front un coup violent qui l'étendit sans
connaissance.
Ayant
repris ses sens, au bout d'un temps assez long, la septuagénaire constata
que les bandits avaient arraché le sac en toile qu'elle portait à la
main. Elle le retrouva quelques
pas plus loin, mais vidé du porte-monnaie contenant 23 francs qu'il
renfermait.
Mme
Morin rentra chez elle et dut s'aliter, des suites des coups. Elle est
persuadée que ses
agresseurs ne sont pas du pays. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
La fièvre aphteuse dans le Calvados.
- Le
directeur des Services Vétérinaires porte à la connaissance des
cultivateurs, éleveurs, herbagers, marchands de bestiaux, bouchers,
transporteurs d'animaux, que la fièvre aphteuse a été constatée à
Meslay (Calvados), canton de Thury-Harcourt.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Un fraudeur
transportant en auto 400 litres d’alcool est surpris et arrêté.
- Sur
le territoire de la commune de MesJay, M. Thuyère, chef de la brigade
mobile des Contributions Indirectes de Falaise a appréhendé un fraudeur,
M. G…….., de Belleville, qui transportait frauduleusement 400 litres
de calvados dans une automobile. La voiture a été saisie avec son
chargement et le fraudeur déféré au Parquet.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
La Médaille de la famille française.
- La
médaille de la Famille Française est décernée, en témoignage de reconnaissance nationale,
aux
mères
de famille dont
les
noms suivent
:
Médaille
d'or.—
Mmes Gérard Henri, à
Lisieux, 10 enfants ; Le Marois Paul, à Saint-Paul-du-Vemay,
13
enfants
; Vaquet
Maurice,
à
Bavent.
10
enfants.
Médaille
d'argent.
— Mmes Bertrand André, à Meslay, 8 enfants ; Blais Georges,
à
Epaney,
9
enfants ; Boillot Albert, à Lisieux, 8 enfants ; Chauvin Albert, à Grentheville, 8 enfants ; Dubosc Louis, à Courvaudon, 8 enfants ; Fabius Léon, à Saint-Himer, 8 enfants ; Grandin Marcel,
à
Lisieux,
8
enfants,
Marie Aimé,
à
Vaux-sur-Aure, 8 enfants ; Marie Arsène, à Estry, 8 enfants ; Richard Louis, à Putôt-en-Bessin, 8 enfants ; Savary Maurice, à la Folie. 8 enfants. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1938 -
Un cheval se tue en se jetant sur une auto.
- M,
Pierre Gaumont, mécanicien à Potigny, circulant en auto sur le
territoire de Meslay, arrivait au carrefour situé après l'étang,
lorsqu'il aperçut une carriole attelée d'un cheval qui tournait pour
prendre le chemin vicinal.
L'automobiliste
stoppa presque sur place, mais le cheval vint se jeter sur sa voiture et
se blessa si grièvement que le vétérinaire appelé pour l'examiner
déclara qu'il fallait l'abattre. La valeur de l'animal est de 4 000
francs.
L'attelage
appartient à M. Félix Davignon, cultivateur à Tournebu, lequel était
accompagné de sa femme, de ses deux enfants et de son père. Tous sont
sortis indemnes de l'accident, de même que les occupants de l'auto.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Un cheval se tue en se jetant sur une auto.
- M,
Pierre Gaumont, mécanicien
à Potigny, circulant en auto sur le territoire de Meslay, arrivait
au carrefour situé après l'étang, lorsqu'il aperçut une carriole
attelée d'un cheval qui tournait pour prendre le chemin vicinal.
L'automobiliste
stoppa presque sur place, mais le cheval vint se jeter sur sa voiture et
se blessa si grièvement que le vétérinaire appelé pour l'examiner
déclara qu'il fallait l'abattre. La valeur de l'animal est de 4 000
francs.
L'attelage
appartient à M. Félix Davignon, cultivateur à Tournebu, lequel était
accompagné de sa femme, de ses deux enfants et de son père. Tous sont
sortis indemnes de l'accident, de même que les occupants de l'auto.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1945 -
Deux
tués dans une explosion.
-
Les époux Lucien Godillon, cultivateur à Meslay, après
avoir taillé une haie, avaient allumé un feu pour brûler les épines,
les flammes atteignirent un engin de guerre abandonné, et une violente
explosion se produisit. M. et Mme Godillon ont été
tués.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
Le Conseil général. -
Le
Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son
discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la
tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une
population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou
partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable
patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un
dixième des construction de la France entière.
(Source
: Le Bonhomme
Libre)
Juin
1949 -
Un calvadosien condamné à mort à Paris.
-
Pour avoir tenu durant l'Occupation un bureau d'achat allemand et
participé à des expéditions de contre-espionnage dans la région de
Tours, la Cour de Justice de Paris à condamné à mort, par contumace, le
nommé Ignace Bau, 31 ans, originaire de Meslay. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Onze communes vont recevoir la Croix de guerre. -
Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la
Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand,
commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze
communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la
Bataille de Normandie.
Les
cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à
Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la
Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la
subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La
Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00,
salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres
de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire
inscrire à la mairie.
A
16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16
h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville
et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1950 -
Le domestique volait son patron.
-
M. Madeline, cultivateur à Meslay, informait les gendarmes de la
disparition d'une somme de 140 000 frs déposée dans sa chambre.
Les
soupçons de la maréchaussée ne devaient pas tarder à se porter sur un
commis de la victime, Louis Lefrançois, 26 ans, dont les dépenses
étaient depuis quelque temps hors de proportion avec ses ressources.
Non
sans mal le jeune homme finit par avouer un vol de 40 000 frs mais les
enquêteurs devaient encore retrouver 30 000 fr que Lefrançois avait
cachés dans du foin. Malgré les charges qui pèsent sur lui, le commis
qui a déjà été condamné, soutient ne s'être emparée que de 72 000
frs. ( Le Bonhomme Libre )
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