15 Avril 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

Page 1

MESLAY 

Canton de Thury-Harcourt 

Les habitants de la commune sont des Meslayens, Meslayennes


Juin 1832    -     Un nouvel incendie.   -    Un nouvel incendie a eu lieu dans cet arrondissement, avant hier dimanche, en la commune de Meslay, canton d'Harcourt. Le procureur du roi, le juge d'instruction et la gendarmerie s'y sont rendus, et ils ont reconnu que la malveillance était tout à fait étrangère à ce malheur.

De la braise mal éteinte, déposée sous un hangar, a communiqué le feu à des bourrées, et l'incendie s'est étendu de là sur un toit de chaume de 67 pieds de longueur. Les plus prompts secours ont été apportés par tous les habitants de la commune et par ceux des environs, dont l'activité est parvenue à préserver des constructions voisines, qui étaient très menacées. Une pompe apportée du Bois-Halbout a surtout rendu de très grands services.

La maison incendiée était assurée pour 2 000 fr. Le mobilier, qui n'était pas assuré, a été presque entièrement détruit. ( Journal de Falaise )

 

Février 1855   -  Des actes de courage.   -   Le Moniteur du 14 publie le rapport de M. le ministre de l'intérieur, sur les actes de courage et de dévouement qui lui ont été signalés pondant le 4e trimestre de 1854 , et qui ont mérité des récompenses honorifiques. Quatre nominations appartiennent au Calvados.

Leboucher (Théodore), soldat aux équipages de ligne, à Brest, a sauvé cinq personnes en danger de périr dans l'Orne, à Caen, le 20 janvier 1854. (Médaille en argent de 2e classe.)

Basset (Léonce), journalier à Meslay, a sauvé, au péril de sa vie, un enfant tombé dans un étang très profond à Meslay, le 20 août 1854. (Médaille en argent de 2e classe )

Dieudonné (Eugène), gendarme à Cambremer, s'est précipité tout habillé dans la rivière de Montreuil pour sauver la vie à un individu sur le point de s'y noyer, à Montreuil, le 19 novembre 1854. (Médaille en argent de 2e classe.)

Ecolivet (Charles), gendarme à Formigny, a été blessé en maîtrisant une vache échappée des mains de son conducteur, à Trévières, le 16 novembre 1854, et à montré le même dévouement dans une circonstance semblable en 1851. (Médaille en argent de 2e classe ) (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mai 1868   -   Le climat.   -   L'élévation de la température qui n'a cessé de régner pendant la majeure partie du mois qui se termine, est un événement assez rare dans nos climats, où la chaleur n'atteint son maximum que vers le mois de juillet.

Voici à cette occasion la nomenclature des plus fortes chaleurs observées depuis un siècle et demi :

 

Octobre 1868   -   Les chasseurs.    -   D'après une statistique récente, il y aurait en France un million de chasseurs, parmi lesquels près de six cents mille sans ports d'armes. Le nombre des procès de chasse, dans le dernier exercice, s'est élevé à 30 000. Il faudra bientôt des tribunaux spéciaux.

 

Octobre 1868   -   Les archives.    -    D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur, la garde et la conservation des archives doivent être confiées désormais, dans les communes rurales dépourvues de mairie, à l'instituteur secrétaire de mairie. On déposerait à la maison d'école les archives communales, qui n'en resteraient pas moins sous l'autorité et la surveillance directe du maire.

 

Octobre 1868   -   La garde nationale.    -   Les maires de toutes les communes de France viennent de recevoir du ministre de la guerre la liste des hommes inscrits pour faire partie de la garde nationale.

 

Mai 1870   -   Fait divers.  -  Jeudi 26 mai, vers minuit, un incendie a eu lieu en la commune de Meslay, village dit de l'Étang. Cinq maisons d'habitation, leurs dépendances et le mobilier qu'elles renfermaient, appartenant à divers propriétaires, ont été entièrement détruits par le feu. La perte totale est d'environ 16.476 fr. Tout est assuré, moins un mobilier évalué à 538 fr., appartenant au sieur Laugeois. La cause de ce sinistre est présumée accidentelle.  

 

Août 1870   -   Enrôlements.   -   Les enrôlements volontaires se font en masse dans notre département.

Tous, jeunes ou vieux, veulent en tâter. A cet égard, on se plaint des longueurs de la bureaucratie, et que les bureaux administratifs sont trop tôt fermés le soir.

On nous assure que quelques jeunes gens du dehors  sont venus se casser le nez contre certaines portes.

Il faut prendre garde. L'enthousiasme est, comme autre chose, susceptible de se refroidir, et dame, en administrateurs prévoyants, il faudrait savoir profiter.

Ce que nous répétons là, ce n'est qu'un « on dit », auquel nous n'accordons un peu d'attention, que parce qu'il nous tarde de voir se grossir le nombre des vainqueurs de la  Prusse.

 

Août 1870   -  Une circulaire.   -   D'après une circulaire de M. le ministre de l'intérieur du 8 août 1870, les dons en nature, tels que le vin, l'eau-de-vie, les liqueurs, le tabac, le linge, les chevaux, le bétail, etc., seront reçus dans toutes les villes où réside un sous-intendant militaire ou un fonctionnaire qui en remplit les fonctions, c'est-à-dire dans tous les chefs-lieux d'arrondissement de l'Empire.

 

Août 1870   -  Les blessés.   -   Des blessés de l'armée sont attendus dans le Calvados. Un certain nombre de lits sont, dès à présent, disposés pour les recevoir dans les hospices. En outre, une foule de concitoyens dévoués se sont empressés de se faire inscrire pour recevoir chez eux un ou plusieurs convalescents, et leur offrir ainsi les soins et les ménagements qu'ils trouveraient dans leurs propres familles

 

Août 1870   -  Pour les blessés.   -   Ont mis à la disposition de l'Administration pour les blessés de l'armée :

M. Charlier, ingénieur, 1 lit ; M. de Druval, dans son château de Creully, 2 lits ; M. Ch. Paisant-Duclos, id., 4 lits ;

M. Lemarchand, vétérinaire à Mathieu, 1 lit ; MM. Bunel, Rubin et Lecointe, 2 lits ; Mme Buhour mère, à Mathieu, 8 lits ;

Mme la comtesse de Lamprelie, à Meslay, 6 lits ;

Mme la comtesse de Germiny, à Bavent, 12 lits ; MM. Collard, de la Rivière-Saint-Sauveur, 8 lits ; M. Repos, directeur du grand hôtel d'Asnelles, 50 lit,

M. le docteur de la Motte, de Pont-1'Evêque, et M. Besson, docteur à Caumont, offrent gratuitement leurs soins aux blessés envoyés dans leur rayon. M. Mulot, pharmacien à Caen, s'est offert à fournir gratuitement les médicaments pour les blessés qui seront reçus dans les maisons particulières de la paroisse St-Jean.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de-  15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Meslay, reconstruction de l'église, 150 fr.

 

Avril 1888  -  La sécurité dans les campagnes.  -  0n nous écrit du canton d'Harcourt a : Depuis longtemps, déjà, nos chemins sont infectés de nomades et rôdeurs de toute espèce. Ils mendient la menace à la bouche. Il est arrivé que, trouvant une femme seule à la maison, ils s'emparaient de ce qui leur convenait, l’autre jour, l'un d'eux, à qui on refusait à boire, menaçait de fiche le feu à la maison. Un  autre, à Donnay, ces jours-ci, abusait d'une jeune femme qu'il rencontrait. A Meslay, une jeune servante revenait, à la chute du jour, de chercher une tourte de pain pour ses maîtres. Elle fut rencontrée par deux de ces rôdeurs, qui voulurent l'arrêter et, comme elle s'enfuyait, ils coururent après elle. Heureusement qu'on entendit ses cris et qu'on vint à son secours, sans cela, on ne sait trop ce qui serait arrivé. Quant aux vols, ils se multiplient de tous côtés et rarement on met la main sur les malfaiteurs. Espérons que, maintenant que le beau temps revient et l'ouvrage aussi, l'autorité sera un peu plus sévère et nous débarrassera de tous ces vagabonds car ce serait à ne plus oser sortir de chez soi.  

 

Mars 1894  -  La rougeole.  -  Une épidémie de rougeole règne en ce moment dans plusieurs communes du canton d'Harcourt. A Combray, l'instituteur fait la classe à un seul élève, à Meslay, le maître ne peut également réunir autour de lui que quelques enfants. Jusqu'ici, dépendant, il n'y a eu nulle part de complications fâcheuses. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Avril 1894  -  Les coups ne sont pas des raisons.  -  Plainte a été portée au parquet de Falaise contre un élu de la commune de Meslay, qui aurait, sans provocation, frappé à coups de canne l'un de ses voisins. Ce personnage n'en serait pas, paraît-il, à ses premiers coups. L'affaire ne peut pas être étouffée, comme on le dit, car les coups ne sont pas des raisons. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1894  -  A propos de coups.  -  On nous écrit de Meslay que si l'un des habitants de cette commune a reçu trois coups de canne, il ne les aurait pas volés, attendu que ce serait lui qui aurait cherché querelle à son voisin à propos d'une borne mitoyenne. Le battu à porté plainte, nous saurons sous peu de quels côtés sont les torts. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1895  -  Tribunal de Falaise.  -   Gérard Poulain, 48 ans, journalier, né à Gouvix, outrages aux agents, 8 jours de prison.

— Victor Houssin, 38 ans, épicier à Mesnil-Villement, détention d'engin de pêche prohibé. 10 francs d'amende.

— Victor Le Bailly, 67 ans, pêcheur à Mesnil-Hubert, détention d'engin de pêche prohibé. 5 francs d'amende.

— Auguste Martin, 52 ans, journalier à Norrey, outrages envers un commandant de la force publique, 24 heures de prison.

— Ernest Boutrois, 19 ans, journalier à Courcy. Pêche à la main, 5 francs.

— Jean Hamel, 32 ans, charpentier à Meslay, vol, 6 mois et relégation.

— Henri Jardin, 26 ans, marchand forain â Falaise, coups et outrages aux agents, 2 mois de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1897  -  Morts de froid.  -   On a trouvé, mort de froid, dans la neige, à Crèvecœur, un mendiant nommé Dubosq, né à Méry-Corbon. 

— Le sieur Jean Vallée, 75 ans, domicilié à Meslay, a été trouve également, presque nu, dans un chemin. Il est mort sans avoir repris connaissance. 

— Une femme âgée, Julie Gervais , demeurant à Mesnil-Villement et travaillant à Saint-Christophe, a été trouvée sur la route de Pont-d'Ouilly à St-Christophe. Elle a expiré comme on la relevait. Le décès est attribué à une congestion occasionnée par le froid. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Septembre 1900   -   Découverte de cadavre.  -  Le sieur Gagnant, demeurant à Meslay, près Harcourt, a trouvé son père, âgé de 80 ans, mort au pied de son lit dans une maison qu'il habitait seul. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1903   -   Incendies.  -  D'un hangar au sieur François Debaize, cultivateur à Meslay. 800 bottes de foin, deux charrettes et des instruments aratoires ont été détruits. Pertes, 3 000 fr. Assuré.

  De 1 500 bourrées au sieur Dosseur, propriétaire à Agy. Pertes, 90 francs.

  De la couverture en chaume, de bâtiments à usage de charretterie, d'étable, d'écurie et de cave appartenant au sieur Victor Brioult, à Vierville-sur-Mer. Pertes, 2 500 fr. Assuré.

— A la Rivière-St-Sauveur, d'un bâtiment à usage de grange, cave et charretterie faisant partie de l'exploitation du sieur Bourdon, cultivateur. Pertes pour ce dernier, 1 150 fr. Assurés seulement pour 500 fr.

Le propriétaire, le sieur Delarue, pharmacien à  Honfleur, est assuré pour 1 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Victime du travail.   -  Le sieur Lavache, journalier à Meslay, canton d'Harcourt, est tombé sous une faucheuse qu’il conduisait. Piétiné par les chevaux, déchiré par les dents de la faucheuse, il a succombé.

Il laisse dix enfants en bas-âge. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1903    -  Fièvre aphteuse.   -    Par arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu, Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1903  -   Suicides.   -   La dame Gagnant, née Rose Hélie, demeurant à Meslay, près Thury-Harcourt, qui avait déjà plusieurs fois tenté de se suicider, s'est levée au milieu de la nuit et s'est enfuie dans la campagne. Son mari s'est mis à sa recherche et l'a retrouvée, le matin, noyée dans un abreuvoir.

— Le sieur Lecourt, à Crocy, canton de Morteaux-Coulibœuf, a trouvé, dans le bief d'un moulin, le cadavre de la veuve Bouteiller, ménagère, 79 ans. Cette femme était dans la misère ; voilà pourquoi elle s'est suicidée. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1904  -   Bijoux et antiquités.      Au château de Meslay, canton d'Harcourt, on a vendu, une commode Louis XV, 16 200 fr.; une paire de candélabres, 8 000 fr. ; un écran en acajou, 3 000 fr. 

A la vente de la reine Mathilde, à Paris, trois colliers ont été vendus : 490 000 francs, 145 000 francs et 128 000 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1904  -   Année d’abondance.     Dans les vallées normandes, des sources que l'on croyait taries jaillissent de nouveau. C'est, parait[1]il, présage d'une année d'abondance. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1907  -  Vol.  -  Dimanche matin, Mme veuve Locard, ménagère à Meslay, se rendait à la messe vers 9 heures et demie du matin.

A 1 heures en rentrant elle constatait qu'un malfaiteur avait cassé une carreau à la fenêtre du rez-de-chaussée et forcé un petit buffet fermé à clef. Une somme de 400 fr. qui s'y trouvait renfermée avait disparu.

Déjà, il y a un mois Mme Locard, avait été victime d'un vol de 7 fr. 60 cachés dans un trou pratiqué dans le mur de la cheminée. Une enquête est ouverte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1921  -  La Cour d’Assises.  La session des Assises s'est ouverte lundi, sous la présidence de M. le conseiller Petit, assisté de MM. les conseillers Breton et Lemoigne.

Bon débarras !   -   Eugène Brière, 32 ans, journalier, sans domicile fixe, s'est introduit chez Mme Durocher, cultivatrice à Culey-le-Patry, canton de Thury-Harcourt, et a fouillé tous les meubles. Après avoir fracturé la serrure de l'armoire, il a volé une montre en or, plusieurs chaînes et divers autres objets.

Le lendemain, Brière commettait un autre vol avec escalade, à Meslay, chez la dame Marie. Là aussi, il s'emparait de bijoux et de quelques pièces d'argent.

Brière est un repris de justice des plus dangereux, ayant déjà subi sept condamnations dont cinq en cour d'assises. Il est condamné à 20 ans de travaux forcés et à la relégation.

On sera quelque temps sans entendre parler de lui. — Défenseur : Me  Pierre Adam.          (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1922  -  Arguments tranchants.    -    Au cours d'une rixe entre Gaston Lebaron, journalier, à Meslay, canton de Thury-Harcourt, et Louis Brunet, journalier, à Angoville, ce dernier a été blessé de deux coups de couteau, l'un à l'épaule, l'autre à la main. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1922  -  Le temps qu’il fait.    -   L'Almanach du Bonhomme Normand annonçait un temps chaud et sec pour le commencement de ce mois, orage et vent vers les 13 et 11, pluies ensuite. Jusqu'ici, il ne se trompait guère.

On demandait de l'eau, St-Médard, brigadier-chef de la grande compagnie d'arrosage, nous en a envoyé. On lui demandera maintenant de la mesurer, avec discrétion.

Il parait que la récolte, sans être médiocre, ne vaudra pas celle de l'an dernier. Souhaitons que des conditions météorologiques particulièrement favorables puissent en augmenter encore les profils, si nécessaires et si avidement attendus. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1937  -  Une septuagénaire attaquée sur la route.  - Une agression a été commise sur le chemin vicinal des Prosses au Calvaire, commune de Meslay. 

Sa journée terminée, Mme veuve Morin, 72 ans, laveuse, regagnait son domicile, au lieu dit « le Châtelet ». A cent mètres de sa maison, elle aperçut deux individus semblant se  dissimuler sur le côté gauche du chemin. 

Au moment où elle arrivait à hauteur des deux hommes, coiffés de bérets basques, Mme Morin reçut au front un coup violent qui l'étendit sans connaissance. 

Ayant repris ses sens, au bout d'un temps assez long, la septuagénaire constata que les bandits avaient arraché le sac en toile qu'elle portait à la main. Elle le retrouva quelques pas plus loin, mais vidé du porte-monnaie contenant 23 francs qu'il renfermait. 

Mme Morin rentra chez elle et dut s'aliter, des suites des coups. Elle est persuadée que ses agresseurs ne sont pas du pays. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  La fièvre aphteuse dans le Calvados.  -  Le directeur des Services Vétérinaires porte à la connaissance des cultivateurs, éleveurs, herbagers, marchands de bestiaux, bouchers, transporteurs d'animaux, que la fièvre aphteuse a été constatée à Meslay (Calvados), canton de Thury-Harcourt. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1938  -  Un fraudeur transportant en auto 400 litres d’alcool est surpris et arrêté.  -   Sur le territoire de la commune de MesJay, M. Thuyère, chef de la brigade mobile des Contributions Indirectes de Falaise a appréhendé un fraudeur, M. G…….., de Belleville, qui transportait frauduleusement 400 litres de calvados dans une automobile. La voiture a été  saisie avec son chargement et le fraudeur déféré au Parquet.   (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Février 1938  -  La Médaille de la famille française.  -  La médaille de la Famille Française est décernée, en témoignage de reconnaissance nationale, aux mères de famille dont les noms suivent :

Médaille d'or.— Mmes Gérard Henri, à Lisieux, 10 enfants ; Le Marois Paul, à Saint-Paul-du-Vemay, 13 enfants ; Vaquet Maurice, à Bavent. 10 enfants.

Médaille d'argent. — Mmes Bertrand André, à Meslay, 8 enfants ; Blais Georges, à Epaney, 9 enfants ; Boillot Albert, à Lisieux, 8 enfants ; Chauvin Albert, à Grentheville, 8 enfants ; Dubosc Louis, à Courvaudon, 8 enfants ; Fabius Léon, à Saint-Himer, 8 enfants ; Grandin Marcel, à Lisieux, 8 enfants, Marie Aimé, à Vaux-sur-Aure, 8 enfants ; Marie Arsène, à Estry, 8 enfants ; Richard Louis, à Putôt-en-Bessin, 8 enfants ; Savary Maurice, à la Folie. 8 enfants.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Octobre 1938   -  Un cheval se tue en se jetant sur une auto.   -    M, Pierre Gaumont, mécanicien à Potigny, circulant en auto sur le territoire de Meslay, arrivait au carrefour situé après l'étang, lorsqu'il aperçut une carriole attelée d'un cheval qui tournait pour prendre le chemin vicinal. 

L'automobiliste stoppa presque sur place, mais le cheval vint se jeter sur sa voiture et se blessa si grièvement que le vétérinaire appelé pour l'examiner déclara qu'il fallait l'abattre. La valeur de l'animal est de 4 000 francs. 

L'attelage appartient à M. Félix Davignon, cultivateur à Tournebu, lequel était accompagné de sa femme, de ses deux enfants et de son père. Tous sont sortis indemnes de l'accident, de même que les occupants de l'auto. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Novembre 1938   -  Un cheval se tue en se jetant sur une auto.   -    M, Pierre Gaumont, mécanicien à Potigny, circulant en auto sur le territoire de Meslay, arrivait au  carrefour situé après l'étang, lorsqu'il aperçut une carriole attelée d'un cheval qui tournait pour prendre le chemin vicinal. 

L'automobiliste stoppa presque sur place, mais le cheval vint se jeter sur sa voiture et se blessa si grièvement que le vétérinaire appelé pour l'examiner déclara qu'il fallait l'abattre. La  valeur de l'animal est de 4 000 francs. 

L'attelage appartient à M. Félix Davignon, cultivateur à Tournebu, lequel était accompagné de sa femme, de ses deux enfants et de son père. Tous sont sortis indemnes de l'accident, de même que les occupants de l'auto. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1945  -  Deux tués dans une explosion.  -   Les époux Lucien Godillon, cultivateur à Meslay, après avoir taillé une haie, avaient allumé un feu pour brûler les épines, les flammes atteignirent un engin de guerre abandonné, et une violente explosion se produisit. M. et Mme Godillon ont été tués.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1945  -  Le Conseil général.   -  Le Conseil général du Calvados a tenu sa première session. Dans son discours d’ouverture, le président , M. Boivin-Champeaux, rappelant la tragique situation du Calvados dévasté ; 200 000 sinistrés sur une population de 400 000 âmes, 750 villages touchés, dont 450 totalement ou partiellement anéantis, 5 villes détruites sur six, un innombrable patrimoine d’architecture et d’art à jamais disparu, au total un dixième des construction de la France entière.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1949   -   Un calvadosien condamné à mort à Paris.  -   Pour avoir tenu durant l'Occupation un bureau d'achat allemand et participé à des expéditions de contre-espionnage dans la région de Tours, la Cour de Justice de Paris à condamné à mort, par contumace, le nommé Ignace Bau, 31 ans, originaire de Meslay. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1949   -   Onze communes vont recevoir la Croix de guerre.  -   Dimanche 7 août, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture d'accompagnera le chef d'État-major du général Marchand, commentant la subdivision de Caen, remettra la Croix de guerre à Onze communes du canton de Thury-Harcourt particulièrement éprouvées de la Bataille de Normandie.

Les cérémonies se dérouleront à la Villette, à 9 h. 30 ; à Saint-Denis-de-Méré, à 9 h. 45, et à 10 h. 15 au Vey.
A 11 h. 30, réception des autorités, à Thury-Harcourt, remise de la Croix de guerre, place du Monument-aux-Morts, avec le concours de la subdivision des sapeurs-pompiers, de la société de musique « La Fraternelle » et des différentes sociétés locales. A 12 h, 00, salle municipale, vin d’honneur offert par la municipalité au membres de la Défense Passive. A 12 h. 30, banquet par souscription. Se faire inscrire à la mairie.

A 16 h. 15, remise la Croix de guerre à Meslay ; à 16 h. 40, à Angoville ; à 17 h. 00, à Tournebu ; à 17 h. 30 à Acqueville et à 17 h 45 à Cesny-Bois-Halbout. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mars 1950   -   Le domestique volait son patron.   -   M. Madeline, cultivateur à Meslay, informait les gendarmes de la disparition d'une somme de 140 000 frs déposée dans sa chambre.

Les soupçons de la maréchaussée ne devaient pas tarder à se porter sur un commis de la victime, Louis Lefrançois, 26 ans, dont les dépenses étaient depuis quelque temps hors de proportion avec ses ressources.

Non sans mal le jeune homme finit par avouer un vol de 40 000 frs mais les enquêteurs devaient encore retrouver 30 000 fr que Lefrançois avait cachés dans du foin. Malgré les charges qui pèsent sur lui, le commis qui a déjà été condamné, soutient ne s'être emparée que de 72 000 frs. ( Le Bonhomme Libre )

378. MESLAY (Calvados)   -   Le Château (Vu du Parc)

MESLAY

Commentaires et informations : Facebook - @