Août
1847
-
Nouvelles locales.
-
Heuzé, boulanger à Condé-sur-Ifs, et Place, boulanger à
Mesnil-Bacley, sont poursuivis comme prévenus de s'être rendus coupables
de manœuvres frauduleuses pour faire hausser le prix du blé à la halle
de Saint-Pierre-sur-Dives, du 9 août. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Août
1861 - Par arrêté de M. le Préfet. - Par
arrêtés en date des 26 et 27 août, M. le préfet a nommé :
-
Maire de la commune de Saint-Pierre-du-Fresne, M. le vicomte de
Saint-Pierre (Marie-Ladislas). en remplacement de M. le vicomte de
Saint-Pierre, décédé.
-
Maire de la commune de Mesnil-Durand, M. Hamon Descours (Charles),
en remplacement de son père, décédé.
-
Maire de la commune de Mesnil-Bacley, M. Mignot (Pierre-Maurice).
-
Adjoint de la commune de Tortisambert, M. Ouin (Jacques. Aminthe).
-
Adjoint de la commune de Mesnil-Bacley, M. Lesaulnier
(Alexis). ( L’Ordre et la Liberté )
Août
1871 -
Les impôts
- Seigneur
! Seigneur ! Que va devenir le pauvre monde ? On met des impôts sur
tout.
Sur
les chats, sur les serins, sur le tabac, sur le boire et sur le manger.
Mais
ce n'est pas tout encore, figurez-vous qu'un député de la droite, qui en
aura sans doute mangé comme .. un satisfait, vient de proposer qu'on
mette un impôt sur la
teurgoule.
La
teurgoule ! qu'est-ce que c'est que cela, vont se demander les
petites maîtresses et les muscadins.
Mes
petits agneaux, c'est le riz cuit au four, c'est la terrinée, que les
gens comme il faut de la campagne appellent de la teurgoule….,..
Et
cela, parce que les jours de fête, ces nobles goulifards se fourrent de
telles cuillerées de ce mets délectable, que la.... bouche leur en teurd
!
Octobre
1871 -
Fait divers.
- Dans
la nuit du 25 au 26 octobre, un vol de sept à huit cents litres
d'eau-de-vie de cidre a été commis à Mesnil-Baclay, dans une cave
dépendant de la maison d'habitation du sieur Gondouin, cultivateur. MM.
Le Boucher, juge d'instruction, Delasalle, procureur de la République,
assistés de M. Couture, commis-greffier, se sont transportés jeudi sur
les lieux à l'effet de faire les constatations légales d'effraction
intérieure et extérieure dans les dépendances d'une maison habitée.
Les soupçons se sont portés sur le nommé Constant-Adolphe Mary,
journalier, âgé de 21 ans, demeurant à Cordey (arrondissement de
Falaise), quia été écroué à la maison d'arrêt de Lisieux.
Décembre
1879
- L'hiver, la
neige, le froid. - Voici
l'hiver dans toute sa rigueur. Le froid a sévi sur toute la France, et
sur bien des points la neige a intercepté les communications. Cette
tempête a duré plusieurs jours. Le manteau de neige dans lequel la
France paraissait enveloppée avait dans les endroits les moins atteints
de 50 à 60 centimètres d'épaisseur.
En
divers endroits, la neige, poussée et amassée par le vent, s'élevait à
plus d'un mètre. Beaucoup d'habitants se trouvaient bloqués chez eux et
ont été obligés de faire une tranchée
pour communiquer avec leurs voisins. Depuis bien des années on n'avait vu
en décembre, en si peu de temps, la neige tomber aussi abondamment.
En
1831 l'hiver fut des plus rigoureux. Le 6 décembre, de cette année, une
trombe de neige s'abattit sur la ville de Caen et fit les plus grands
ravages. Un café de la rue Venelle-aux-chevaux s'effondra.
En
1709, le froid fut tel qu'à l'autel les prêtres étaient obligés de
mettre un réchaud à côté du calice, qui gelait, malgré cette
indispensable précaution.
En
1480, le froid dura du milieu de décembre au commencement de mars, et fit
beaucoup de victimes.
La terre était gelée à quatre pieds de profondeur, l'eau gelait auprès
d'un feu très bien alimenté.
Pendant
plusieurs jours, les voitures
n'ont pu circuler sur les routes.
Le
service des chemins de fer a été momentanément interrompu, les trains
de Paris étaient restés à Mantes. Les facteurs de la poste n'ont pu
faire leur service dans les campagnes qu'en surmontant les pics grandes
difficultés. De nombreux accidents se sont produits. Des voilures sont
restées en détresse sur les routes.
Le
froid qui est excessif a causé de nombreuses morts par suite de
congestion.
Sur
nos côtes, on ramassait à pleins paniers les crabes et les étrilles,
engourdis par le froid. Partout le poisson abonde, on le pêche pour ainsi
dire à fleur d'eau, où il demeure comme paralysé.
Juin
1888 -
Les victimes du travail.
-
Un accident
est arrivé à la briqueterie de M. Gardy, à Mesnil-Bacley. Deux ouvriers
se sont fait prendre chacun une main sous la machiné à fouler la brique.
Le plus jeune, 18 ans, a eu deux doigts de coupés, et l'autre, 32 ans
environ, en a eu trois. Ce double accident serait dû à l'imprudence des
deux victimes.
Septembre
1890 -
Accident dans un puits. -
Lundi matin, les nommés Georges Guérée, 21 ans, et Jean Betton,
49 ans, curaient le puits du sieur Gondouin , propriétaire à
Mesnil-Bacley, quand le premier de ces ouvriers jeta un cri. Son patron se
porta à son secours, mais, les gaz délétères se dégageant, les deux
hommes furent aussitôt asphyxiés.
L'alarme
donnée, trois pompiers de Livarot, sous la conduite du capitaine,
opérèrent le sauvetage. Le pompier Grégoire ne put remonter que deux
cadavres. Etaient présents sur le théâtre de l'accident : M. Lefebvre,
commissaire de police de Livarot, M. le docteur Hie et la gendarmerie. Une
enquête est ouverte.
Janvier
1892 -
Mauvaise mère. -
La
veuve Marie Dumaine, 50 ans, née à St-Germain-de-Livet, demeurant à
Mesnil-Bacley, a une fille de 15 ans et demi à laquelle elle a fait subir
toutes les tortures. Dernièrement, elle voulait que la pauvre enfant
épousât un nommé Gondouin, âgé de 54 ans. La fillette disait oui par
crainte d'être maltraitée. La mère poussait à ce mariage pour jouir de
l'aisance de son futur gendre et pouvoir boire tout son content.
Poursuivie pour coups, la veuve Dumaine a été condamnée à trois mois
de prison. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Juillet
1893 -
Hardis voleurs.
- Un
mouton avait disparu de
l'herbage de M. Georges
Graffet, propriétaire à Mesnil-Bacley. En faisant des
recherches afin de le découvrir, on a trouvé, dans un coin de l'herbage,
la peau et plus loin les entrailles de cet animal. La chair avait disparu.
Les voleurs avaient eu l'aplomb de dépecer le mouton surplace. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mai
1894 -
Vol qualifié. -
Juliette Adolphine, dite
Leherre, 18 ans, est accusée de plusieurs vols de denrées et d'argent au
préjudice de plusieurs habitants de Mesnil-Bacley, notamment chez les
époux Lejeune. Elle a été condamnée à 8 mois de prison. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Un buveur
endurci. -
M.
et Mme Désiré Auduc habitent le Mesnil-Bacley. Ils boivent à qui
mieux mieux, mais quand madame en a plus pris que monsieur, celui-ci tape
dessus. Un soir, il a frappé trop fort et la dame a porté plainte.
Au
président, qui lui demande s'il recommencera, il répond : « A
boire, oui, j'peux pas m'empêcher d'caresser la fiole... Mais j'm'engage
sur l'honneu à ne plus battre ma boquine ». Le tribunal n'a pas eu
foi en la parole d'honneur de Désiré Auduc, car il l'a condamné a un
mois de prison. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Les suites de l’ivresse. -
La femme
Deshayes, marchande de jouets au Mesnil-Bacley, était tellement ivre, à
Livarot, qu'elle est tombée sur le trottoir et s'est fait une fracture
grave à la tête.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1899 -
Attentats à la pudeur. -
Le
nommé Després, demeurant à Mesnil-Bacley, près Livarot, a été
dénoncé comme ayant commis des attentats à la pudeur sur sa fille de 21
ans, les faits duraient depuis dix années. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1899 -
Affaires de mœurs. -
Louis
Caillebot, 60 ans, marin à Villerville, est prévenu d'avoir commis de
nombreux attentats à la pudeur, notamment sur Gabrielle Lecoq, 8 ans, et
sur Marguerite Hébert, 9 ans. Caillebot qui a tout nié, a été
condamnée à 2 ans de prison. Défenseur, Me
Dubourg.
—
On ne reproche à Eugène Fischer, 20 ans, journalier à Vire, qu'un seul
attentat à la pudeur commis sur Eugénie Goulhot, 5 ans et demi. Mais
comme ses antécédents sont très mauvais, Fischer
a été condamné à 5 ans de réclusion. Défenseur, Me
Boissais.
—
Frédéric Dupont, 78 ans, propriétaire et adjoint à Basly, était
accusé d'attentats à la pudeur commis sur Aimée Pain, 9 ans. Sur les
instances de l'accusé, la femme Pain avait consenti à ne pas porter
plainte. Mais une lettre anonyme dénonça les faits au parquet qui fit
faire une enquête. Heureusement pour lui, Dupont était défendu par Me
Guernier, qui a
obtenu son acquittement.
—
Désiré Delanoë, 27 ans, journalier à la Folletière, arrondissement de
Lisieux, a comparu
comme prévenu d'avoir commis un attentat à la pudeur sur la veuve
Anneval, âgée de 85 ans ! Le jury, pensant que cet attentat ne pouvait
pas avoir de suites graves, a eu pitié de Delanoë et l'a acquitté.
Défenseur,Me
Chéron.
—
Jules Desprès, 43 ans, maçon au Mesnil-Bacley, est prévenu
d'avoir commis plusieurs attentats à la pudeur avec violence sur sa
fille, alors qu'elle était âgée de moins de 15 ans. Ce misérable père
nie les faits. Il est condamné aux travaux forcés perpétuels.
Défenseur, Me
Martin.
—
Un vagabond, François Angué, 34 ans, né à Claire-Fougère (Orne), de
passage à Moult, a violé la jeune Berthe Lefevre, âgée de 11 ans et
demi. Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés. Défenseur; Me
Grandsart. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Une mauvaise idée. - Le sieur Pierre Lejeune, 43 ans,
cultivateur au Mesnil-Bacley, mettait un cheval en vente à Livarot. Ne
trouvant pas le prix qu'il en désirait, il s'écria : « J'm'en fiche !
Je l'vendrai à la remonte ».
—
« Ça vous coûtera au moins 50 fr. », lui dit quelqu'un.
—
« Comment cha... »
—
« Vos verrez... »
Pierre
Lejeune, qui est bien jeune pour son âge, crut qu'il s'agissait d'un
pot-de-vin et écrivit au commandant de la remonte pour lui dire que si le
cheval était acheté, il lui remettrait une « petite commission » de 50
fr.
Lorsque
le commandant rencontra Lejeune à Livarot, il l'apostropha assez
cavalièrement. Croyant que c'était pour la « frime », celui-ci lui
répondit : « Mais oui... j'n'ai qu'eune parole et je n'm'en dédis pas
».
Lejeune,
poursuivi pour tentative de corruption d'un fonctionnaire, a été
condamné à 25 fr. d'amende avec la loi Bèrenger. Il n'est pas près de
recommencer. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
C’est fini. -
En 1894, la cour d'assises du Calvados condamnait Auguste David,
alors âgé de 37 ans, à trois ans de prison pour vol de divers objets
chez le sieur Mouty, gardien d'herbages à Mesnil-Bacley, près Livarot.
Depuis sa sortie de prison, David n'a vécu que de vols. Pris à Plomb
(Manche), il a été condamné à cinq ans de prison. Ce malfaiteur a
été déjà condamné huit fois pour coups, rébellion et vols de
bestiaux. Maintenant, c'est fini, car il a été condamné à la
relégation. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Enfant
noyé.
- La jeune Brisset, 8 ans, demeurant chez ses parents à Mesnil-Bacley,
était allée, en leur absence, laver un morceau de toile d'emballage à
la rivière la Vie. L'enfant, entraînée par la pesanteur de la toile
mouillée, tomba à l'eau. Ce n'est que le lendemain matin que son cadavre
put être retrouvé. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1901 - Les surprises du mariage. -
Les époux Chancerel sont mariés depuis les premiers jours de septembre
et déjà le mari entend mettre en pratique le dicton " qui aime
bien, châtie bien ". Il l'a appliqué tant de fois que
l'épouse, qui n'avait pas envisagé la vie conjugale sous cet aspect,
s'est plainte à la gendarmerie de Livarot.
Elle
a raconté que son mari, après s'être enivré, l'avait frappée, et elle
a exhibé à l'appui de sa déclaration un certificat médical.
Procès-verbal a été dressé.
Janvier
1901 -
En ménage. -
Les
époux Chancerel, la femme de 19 ans et le mari de 26, étaient
domestiques ensemble au Mesnil-Bacley.
La
discorde est survenue entre eux. Le mari est parti chez ses parents, mais
a préalablement administré quelques taloches à sa femme, qui s'est
empressée de porter plainte. C'était bien la peine de se marier si
jeunes.
—
Les époux Lenot, à St-Germain-de-Livet, ne vivent plus ensemble, mais de
temps en temps le mari, qui est maintenant à la Chapelle-Gauthier (Eure),
revient voir sa femme, et chaque fois ses visites se terminent par des
coups.
À
la suite d'une scène de ce genre, la femme Lenot a porté plainte à la
gendarmerie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Le torchon brûle à tout age.
- Maintenant,
il s'agit d'une jeunesse de 19 ans, Maria Auquetin, mariée il y a
quelques mois avec Octave Chancerel, 25 ans, demeurant
au Mesnil-Bacley. Chancerel est jaloux , il a, parait-il, des raisons pour
cela. Sa lemme ne peut pas le sentir, on se demande pourquoi elle l'a
pris.
Quelques
semaines après le mariage, Chancerel giflait sa femme. Elle a porté
plainte et demandé au tribunal de Lisieux, qui a eu ces trois affaires
là à juger, de la séparer de corps tout de suite.
En
présence de l'attitude peu conciliante de la jeune femme, son mari n'a
été condamné qu'à 50 fr. d'amende et avec la loi Bérenger.
—
Encore un ménage où le torchon brûle, mais, cette fois, c'est le mari
qui est battu et la femme condamnée. Depuis douze ans, les époux
Constant Catherine, demeurant au Tourneur, arrondissement de Vire, ne
vivaient plus ensemble.
La
femme s'était retirée chez un sieur Laisné, où elle était comme chez
elle. Le mari fermait les yeux et vivait de son côté. A la mort de
Laisné, le sieur Catherine fit mettre dans les journaux qu'il ne paierait
pas les dettes de sa femme. Celle-ci, furieuse, lui a flanqué une
dégelée de coups de bâton, dont le premier, au dire du médecin,
pouvait entraîner la mort. Le battu a été un mois sans pouvoir
travailler. Sa femme s'en tire avec 6 semaines de prison.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Attentas aux mœurs.
- La jeune
Nigot, 13 ans, servante au Mesnil-Bacley, près Livarot, a porté plainte
contre le nommé Le Tonqueze, âgé de 18 ans, journalier, demeurant même
commune, pour attentat à la pudeur. Le Tonqueze a été arrêté.
—
La gendarmerie de Dives a dressé procès-verbal contre le nommé Jules
Singer, 34 ans, ouvrier d'usine, même commune, pour outrage public à la
pudeur. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1903 - Accident bizarre.
- L'autre
soir, vers 10 h. 1/2, un brigadier au 6e chasseurs à cheval,
de Sampigny, le sieur Arthur Carel, actuellement en congé de
convalescence à Mesnil-Bascley, près de Livarot, revenait de dîner chez
un ami, le sieur Gauquelin, cantonnier à Heurtevent.
La
nuit était superbe et il faisait un clair de lune admirable. Le jeune
soldat suivait un petit sentier, lorsqu'il entendit un coup de fusil et
reçut une partie de la charge au bras gauche et au visage. L'œil gauche
fut très endommagé et, depuis, le sieur Arthur Carel a dû venir en
traitement à Caen. Comme il ne se connaît pas d'ennemis, il supposa que
le coup
a été tiré par quelque braconnier. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre
1904 -
Fillette précoce. -
Une
enfant de 11 ans, Léontine Marie, servante à Mesnil-Bacley, est comparue
devant, le tribunal de Pont-l’Évêque pour vol de 40 fr. à son patron,
M. Thomerel, cultivateur. Cette petite ne sait ni lire ni écrire. On l'a
rendue à ses parents. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1913 - Une capture
difficile. - Les habitants du Mesnil-Bascley et des
environs étaient, depuis quelque temps, inquiétés sérieusement par des
allures d'un jeune homme, Georges Jouanne, 18 ans, qui constamment pris de
boisson, circulait, jour et nuit, armé d'un fusil et proférant des
menaces contre tout le monde. Il avait injurié M. Constant Noël, propriétaire
à Montviette, parlant de lui brûler la cervelle, d'incendier sa ferme et
de tuer ses bestiaux. Au café Gosselin dans cette commune, Jouanne avait
fait du tapage, bousculé le patron et cassé des assiettes.
On
l'avait passé dehors; mais, le lendemain, il revint ivre, chercha
querelle aux consommateurs et blessa légèrement M. Gosselin à coups de
couteau. Celui -ci prévint les gendarmes de Livarot qui se rendirent, à
deux, chez le père de jouanne, propriétaire aux Mesnil-Bascley. Ils
durent enfoncer la porte de la chambre de l'énergumène qui les attendait
son fusil à la main. On ne lui laissa pas le temps de s'en servir
et on put le maîtriser et l'emmener en voiture à Livarot.
Mars
1915 -
Trouvaille macabre. - En
nettoyant une citerne à
purin, dans la propriété que M. Bisson, fromager à Livarot, exploite à
Mesnil-Bacley, on a découvert, au fond, le cadavre de la
veuve Dubos, 52 ans, demeurant à
Sainte-Marguerite-de-Viette. On croit à un accident.
Novembre
1917
- Beaucoup de mal pour
rien. -
Pendant
la nuit, on s'est introduit, en brisant un vitrail, dans l'église de
Mesnil-Bacley, près Livarot. N'ayant probablement rien trouvé à sa
convenance, le malfaiteur est parti par le même chemin, sans rien
emporter.
Août
1918
- Les
spéculations illicites.
- M.
et Mme
Pottier-Lebourgeois,
fromagers
à Mesnil-Bacley,
viennent
de comparaître
devant
le tribunal
correctionnel
de Lisieux
pour spéculation
illicite
sur les
fromages.
Un
détaillant
de Paris,
M. Mercier,
vendait
2 fr.
20 les
camemberts
envoyés
par le
fromager
de Mesnil-Bacley,
alors que
le cours
aux Halles
de Paris
était
de 150
francs
le cent.
Après
le
réquisitoire
de
M.
Lhuillier,
substitut
et
la
plaidoirie
de
Me
Pénard,
avocat
à la
Cour
d'appel
de
Caen.
l'affaire
a
été
mise
en
délibéré.
Août
1917 -
L’église s’adapte ! -
Les temps que nous
vivons ne permettent guère la minutie des anciennes observances
religieuses, aussi le Pape s'est-il décidé à les abolir en notable
partie. Désormais, l'usage des
oeufs, du laitage et de la graisse sont permis en tout temps, même
pendant le carême et les jours de jeune. On peut aussi manger de la
viande et du poisson. Les vendredis et samedis sont, maintenant, jours de
jeune et d'abstinence pendant le carême. Resteront cependant à observer
le mercredi des Cendres, les
quatre-temps et les veilles de fêtes jusqu'à midi seulement. L'avance de
l'heure n'est pas prévue.
Septembre
1917 -
Graves accusations. -
Une information est ouverte contre un nommé Alexandre Petit, demeurant
au Mesnil-Bacley, près
Livarot, inculpé de brutalités envers sa femme. On aurait également à
lui reprocher d'avoir abusé de sa fille, 11 ans. Petit habite
actuellement chez son père à
Saint-Laurent du-Mont.
Novembre
1917
-
Beaucoup de mal pour rien.
-
Pendant
la nuit, on s'est introduit, en brisant un vitrail, dans l'église de
Mesnil-Bacley, près Livarot. N'ayant probablement rien trouvé à sa
convenance, le malfaiteur est parti par le même chemin, sans
rien emporter.
Janvier
1920 - Écuries
incendiées. - Un incendie d'une extrême violence s'est
déclaré chez M. Taupinel à Mesnil-Bacley, dans des bâtiments à usage
de porcherie, écurie, étable et grenier appartenant à Mme Marie. À 1
heure du matin, l'alerte fut donnée à Livarot. Les pompiers se rendirent
aussitôt sur les lieux du sinistre, mais leurs efforts furent vains,
tout l'immeuble fut détruit par les flammes, plus de 150
bottes de paille, 600 botte de foin et une voiture.
Octobre
1922 -
Accidents du travail. -
Occupé à presser un mare
de pommes, M. Léon Hauton, 64 ans, journalier au Mesnil-Bacley, canton de
Livarot, a été projeté sur un crochet
de fer. Il a eu une côte fracturée.
—
En voulant desserrer un boulon, M. Jules Leroyer, 55 ans, rue des
Terres-Noires à Lisieux, ouvrier aux Bois de Normandie, a eu l'index de
la main gauche coupé par une scie.
—
M. Louis Charles, 34 ans,
employé à la scierie des Bois de Normandie à Lisieux, a eu les cinq
doigts de la main gauche sectionnés en poussant des planches sur une
scie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 -
Une triste fin. -
Un mendiant, Jules Lemaître, 60 ans, originaire de Vimoutiers
(Orne), s'était mis à l'abri, un soir dans le hangar de Mme Seigneuret,
cultivatrice au Mesnil-Bacley, canton de Livarot, situé près du pont de
Livarot. La rivière a débordé et Lemaître surpris par la crue a été
noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1923 -
Inauguration du monument.
- Dimanche
prochain 15
juillet, inauguration
du monument
aux morts
de la grande
guerre,
sous la
présidence de
M. Joseph
Laniel, conseiller
général du
canton de
Livarot.
Le matin,
à 10 heures,
réunion à
l'église, messe
de Requiem
sous la
présidence de
M. l'abbé
Hamel, curé-doyen
de Livarot
allocution
par le
R. P.
Norbert.
A midi,
banquet. A
3 heures,
salut solennel.
Inauguration du
monument.
Juillet
1923 - L’alcool tue.
- Dans
un bâtiment abandonné au Mesnil-Bacley, canton de Livarot, on a
découvert le cadavre de Julien Malfilâtre, 52 ans, journalier à la
ferme de Mme Pottier, ou il était depuis quelques mois. Il est mort des
suites d'une congestion causée par l'alcool. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1924 -
Mouvement de la population en 1923.
- 2
naissances,
1
reconnaissance,
9
décès,
2
transcriptions,
1
enfant
mort-né,
2
mariages,
5
publications.
Mars
1926 -
Détournement de lait.
- Depuis
un certain
temps,
des détournements
de lait
étaient
constatés
chaque
jour au
détriment
de la
fromagerie
Pottier,
de Mesnil-Barcley
La
surveillance
exercée,
a démontré
la culpabilité
du nommé
Louis Philippe,
20 ans,
garçon
laitier,
au service
de la
maison.
Interrogé,
celui-ci
a en
effet,
reconnu
que, depuis
deux mois,
il détournait
une douzaine
de litres
de lait
par jour
qu'il remettait
à la
veuve Viel,
née Blanche
Besnier,
cultivatrice
à Saint-Gervais-des-Sablons,
hameau
de Bellevue.
Cette
dame
Viel aurait
retiré
un bénéfice
de 576
fr. sur
lesquels
Philippe
déclare
avoir reçu
50 fr.
au début
de mars.
D'autre
part, il
dit avoir
remis cette
somme pour
dédommager
le laitier
d'un bidon
de lait
renversé
par lui
et que
la maison
lui aurait
fait rembourser.
En outre,
Philippe
forçait
la livraison
pour dédommager
la dame
Viel qui
lui servait
du chocolat
au lait
tous
les matin.
Philippe
a été
arrêté
et conduit
à la
prison
de Lisieux.
Juillet
1926 -
Incendie.
- Hier
vendredi, un
incendie s'est
déclaré chez
M. Louis
Ouin, fromager
au Mesnil-Bacley.
Un
hangar
abritant une
certaine quantité
de bois
de chauffage
et des
instruments agricoles
a été
consumé. Prévenus
immédiatement, les
pompiers
de Livarot
sont arrivés
en hâte
sur les
lieux du
sinistre avec
la moto-pompe.
Ils ont
réussi à
préserver la
fromagerie située
à peu
de distance
du hangar
sinistré. Les
dégâts sont
évalués à
50.000 francs.
Septembre
1926 -
Mauvais moyen de perdre son chien.
- Voulant
se débarrasser
de son
chien qui
devenait trop
coûteux à nourrir.
M. Jamot Arthur,
journalier à
Montviette, décida
de le confier
à un ami
qui reçut
aussi la
mission de
le perdre
dans les
environs
de Livarot.
.
- Voulant
se débarrasser
de son
chien qui
devenait trop
coûteux à nourrir.
M. Jamot
Arthur, journalier
à Montviette,
décida de
le confier à un
ami qui
reçut aussi
la mission
de le perdre
dans les
environs
de Livarot.
Cette
consigne fut
rigoureusement observée
et l'animal
fut, sans
peine égaré
dans des herbages
situées sur
le territoire
de la commune
de Mesnil-Bacley.
Le
chien
erra quelques
heures à l'aventure,
puis, au
moment du
déjeuner,
il pénétra
dans les basses-cours
de MM.
Poisson et
Landry, de
Mesnil-Bacley, et
y dévora
quatre poules
et deux
canards. Mais,
il fut
facilement reconnu
et M. Jamot
dut indemniser
les victimes,
reprendre son
chien et
se vit
infliger un
procès-verbal pour
divagation
de chien.
Septembre
1928 -
Au feu ! -
Au Mesnil-Bacley, une porcherie à Mme Pottier a été détruite
par un incendie. On a pu sauver les bestiaux mais, malgré les efforts des
pompiers de Livarot, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Pierre-sur-Dives et
Lisieux, on a pu maîtriser le sinistre qui a causé 40 000 francs de
dégâts. Le feu aurait été communiqué par un fourneau où l'on
prépare le manger des porcs.
Avril
1932 -
Fâcheuse rencontre. -
Mme Gaston
Fromage, du Mesnil-Bacley, circulait en voiture avec sa mère, Mme veuve
Sauvalle, propriétaire à Livarot, sur la vieille route de Livarot à La
Brevière. Devant chez M. Briand, l'attelage accrocha un banneau. Le choc
jeta la voiture dans le fossé et les deux occupantes roulèrent sur la
route.
Elles
furent relevées évanouies, par M. Briand, et conduites chez elles. Mme
Fromage n'a que des blessures superficielles à
la tête et au coté, mais Mme Sauvalle a été plus grièvement atteinte
à la tête. Son état reste inquiétant. (Bonhomme Normand)
Avril
1936 - Une
série de vols.
- R.
René Rault, cultivateur à. Montviette, a été victime d'un vol de
pièges à loup destinés à détruire les animaux nuisibles.
Plusieurs
outils ont été également pris à M. Albert Varin, journalier à
Montpinçon.
Des
voleurs ont pénétré dans la maison de M. Mathurin Bodo, ouvrier tanneur
à Ouville-la-Bien-Tournée et ont soustrait une somme d'argent et
plusieurs bouteilles de vin.
Six
poules ont été volées à M. Péronne, gardien d'herbages à Mesnil-Bacley.
M. Louis Liégard, maçon, voisin de M. Péronne, a été victime d'un vol
de dix poules.
M.
Émile Dufour, débitant à Condé-sur-Ifs, a eu également la visite des
voleurs. Ils ont fracturé un tiroir-caisse contenant une centaine de
francs et une quantité de tabacs, cigares et
cigarettes. Le tout a été emporté et le préjudice causé est estimé
à 200 francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Une
expulsion laborieuse. -
Le
nommé Albert Jouenne, 68 ans, cultivateur à Mesnil-Bacley, fut informé
d'expulsion la semaine dernière, en vertu d'un jugement
du tribunal de Lisieux.
Pour
cette opération, dont on redoutait la résistance menaçants de Jouenne
la gendarmerie de Livarot fut requise par le Parquet pour se rendre sur
les lieux, avec Me
Bohère, huissier
à Saint-Pierre-sur-Dives.
Ceux-ci
furent reçus par des injures les plus grossières et des menaces de mort.
L'officier ministériel, qui on a vu d'autres, garda son sang-froid et sut
tenir en échec le furieux sexagénaire. Néanmoins, on crut prudent de
lui enlever son fusil... et 32 cartouches.
Enfin
Jouenne a été arrêté sous l'inculpation de
violation de domicile, bris de clôture et menaces de mort à officier
ministériel dans l'exercice de ses fonctions.
Ajoutons
que Jouenne, déjà expulsé, avait réintégré son ancien domicile en
brisant les clôtures, ce qui a nécessité une seconde et définitive
expulsion. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Août
1944 - Des représailles. -
Lors de la bataille de Normandie, en août 1944, suite à
l'épisode de la Poche de Falaise, le Mesnil-Bacley fut le théâtre d'un
événement dramatique. Après s'être vu refusé du lait dans une ferme,
des SS en déroute assassinèrent six jeunes filles de cette ferme qui,
après ce refus, avaient accueilli des éclaireurs canadiens avec des
fleurs. En représailles, les résistants fusillèrent en public le
même nombre de prisonniers allemands qu'il y avait eu de victimes,
après leur avoir fait creuser leur propres
tombes.
Avril
1946 -
La poudre d’escampette. -
Un
prisonnier allemand évadé de la ferme de M. Cauvin, à
Saint-Philbert-des-Champs, a été arrêté sur la route nationale par les
gendarmes de l’Hôtellerie.
-
Au lieu-dit du Mesnil-Bacley, M. Bozec, ingénieur, a mis la main collet d’un
autre boche qui s’était enfui du camp de Fleury-sur-Orne.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Le feu ravage une maison d’habitation.
- Un
incendie s’est déclaré au Mesnil-Bacley, lieu dit « les
Cinq-Routes », dans une maison occupée par la famille Renard.
La
violence du sinistre fut telle que les pompiers de Livarot ne purent que
noyer les décombres et sauver avec l’aide de voisins un peu de
mobilier. En juillet 1944, la famille Renard avait déjà perdu une partie
de ses biens, un avion étant tombé en flammes sur leur habitation.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1949 -
L'arrestation d'un évadé.
- Les
gendarmes de Livarot ont appréhendé au Mesnil- Bacley, Fernand Leproux,
condamné à 20 ans de travaux forcés l'an dernier à la suite d'une
attaque à main armée contre les époux Rohaut, des Moutiers-Hubert.
Leproux
s'était évadé le 17 septembre de l'établissement du Bon-Sauveur à
Caen, où il est en traitement. ( Le Bonhomme Libre )
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