Juillet
1863
-
Par arrêté en date du 5 juillet.
- M.
le préfet a nommé : Maire de la commune de Mesnil-Caussois, M. Huillard
(Jean-François), en remplacement de M. Samson, démissionnaire.
Adjoint
de la même commune, M. Chapdelaine (Eugène), en remplacement de M.
Huillard, nommé maire. (l’Ordre et la Liberté)
Septembre
1867 -
Furetage. - Un
capitaine de pompiers, à la tête de sa compagnie, assistait à
l'enterrement d'un de ses hommes. Il commença ainsi son oraison funèbre
:
« Mes
amis, vous le savez, nous sommes presque tous mortels.... »
Et,
après quelques phrases bien senties sur le courage du défunt, il acheva
son discours par ce cri d'enthousiasme :
« Jurons
sur cette tombe entrouverte de nous accompagner tous, les uns après les
autres, à notre dernière demeure, le dernier forcément ira tout seul,
ainsi soit-il ».
Septembre
1868 -
Un incendie. -
Le 3 de ce mois, à 9 heures du soir, un incendie présumé
accidentel a consumé un corps de bâtiment d'exploitation d'une valeur
d'environ 2 200 francs, appartenant à M. Jean-François Huilard, maire de
Mesnil-Caussois, et à Mlle Rouyer, rentière à Vire, ainsi que les
récoltes et divers objets mobiliers appartenant au sieur Gilles Lemoine,
leur fermier.
Septembre
1877
-
Une fête troublée. -
Dimanche,
vers 9 heures du soir, le nommé Jean Pierre Lecrosnier, âgé de 42 ans,
sonneur de la paroisse de Mesnil-Caussois, canton de Saint-Sever, monta au
clocher pour carillonner en l'honneur de l'inauguration de trois nouvelles
cloches, placées le jour même dans la tour de l'église de cette
commune.
Le
battant de l’une d'elles, qu'il venait de saisir, lui ayant échappé,
il fit quelques pas en arrière et tomba dans le vide d'une hauteur
d'environ 11 mètres, il eut la colonne vertébrale rompue et ne vécut
que dix minutes. Ce malheureux était marié et père de sept enfants en
bas âge.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le
Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13
130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de
1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations
d'églises, mairies et autres édifices communaux. Mesnil-Caussois,
travaux au beffroi. Achat de cloches, 200 fr.
Novembre
1879 -
Dons et subventions. - Les
secours suivants ont été accordés aux communes ci-après : Ryes,
mobilier d'église, 300 fr. -
Saint-Aubin-d'Arquenay, école mixte, 1 380 fr. - Courseulles,
restauration de l'église, 1 000 fr.
- Bernières-le-Patry
, école de garçons, 8 300 fr. -
Courson, logement pour l'institutrice, 1 100 fr.
- Saint-Martin-de-Tallevende,
école mixte, 630 fr. -
Neuville, école de garçons, 3 000 fr.
- Mesnil-Caussois,
mobilier d'église, 300 fr. -
Rully, école de garçons,
600 fr. -
Viessoix,
école de garçons, 10 000 fr.
Mars
1880
- Mort accidentelle. -
Le
27 mars, la nommée Victoire Lefèvre, veuve Joubert, âgée de 40
ans, a été trouvée noyée dans la rivière la Vire, au Mesnil-Caussois.
On ignore comment s'est produit l'accident.
Août
1891 -
Accident mortel. - Le
jeune Vaudry, de Mesnil-Caussois, a reçu deux coups de pied de cheval. Il
a succombé au bout de douze heures à ses blessures.
Février
1898 -
Une
femme qui défend son bien. -
Le
sieur Louvrier avait fait de la maçonnerie pour Louis Turquet, demeurant
à Mesnil-Caussais. Celui-ci n'ayant pas d'argent pour régler le travail,
des mots s'élevèrent. Eugène Lechevallier, 30 ans, gendre de Turquet,
s'en mêla et, à la suite de quelques mots malsonnants, il sauta sur
Louvrier qu'il saisit à un endroit des plus sensibles. Heureusement que
la femme du maçon, se trouvant là, put, en se jetant sur Lechevallier,
éviter à son mari des blessures dont elle aurait elle-même à souffrir.
Le tribunal de Vire a condamné Lechevallier à 6 jours de prison et à 16
f. d'amende.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
19..
- Inscription aux Monuments historiques. - L'église
Saint-Pierre du Mesnil-Caussois (XIVe siècle,
remaniée) est inscrite aux patrimoines des Monuments historiques.
Novembre
1904 -
Une affaire embrouillée. -
Le
ménage Juhel et le ménage Mauger, de Mesnil-Caussois, près Saint-Sever,
ne peuvent pas se souffrir. Dernièrement, placés chacun sur leurs
terrains respectifs, ils se sont bombardés à coups de cailloux. La femme
Juhel, atteinte à l'oreille, est tombée évanouie, et Mauger dit avoir
été blessé à la joue par un nommé Louvrier, qui était avec les Juhel.
Mais les Mauger prétendent à leur tour que c'est Juhel lui-même qui a
battu sa femme. Mauger se serait coupé volontairement avec un rasoir pour
faire croire à une blessure.
Les
gendarmes ont recueilli toutes les dépositions, qui se contredisent.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1925 -
Des orages terribles dévastent les récoltes et font des victimes.
- A
Mesnil-Caussois,
un tout
jeune cultivateur,
Denis Jules
qui, dernièrement,
s'était
rendu acquéreur
de la
ferme qu'il
exploite
au lieu
dit la
Bédonière,
travaillait
sous une
remise
quand,
vers 16
h. 30,
la foudre
s'est abattue
sur un
de ses
bâtiments,
comprenant
une maison
d'habitation,
une grange,
des étables,
une remise
et une
laiterie.
Malgré les
secours
qui arrivèrent
de tous
côtés,
et malgré
la pluie
qui
faisait
rage, on
ne put,
conjurer
l'incendie
et de
l'immense
bâtisse,
il ne
reste plus
que des
murs calcinés.
Les dégâts
sont évalués
80.000
fr.
Avril
1932 -
La cambriole. -
René Delahaye, 25 ans,
ouvrier couvreur à Mesnil-Caussois, canton de Saint-Sever, au lieu de se
rendre au Mesnil-Clinchamps, où il travaillait, décida d'aller dans la
contrée de Brécey. Pendant plusieurs jours, il vagabonda. Puis, ses
économies étant épuisées, il se présenta chez son ancien patron, M.
Forget, sabotier à Brécey.
Celui-ci
étant absent, Delahaye força la porte avec une lige de fer et s'empara,
dans une armoire, de 4 000 fr., d'un imperméable, de victuailles et de
liquide. Ainsi lesté, il sortit par une fenêtre, après avoir brisé un
carreau, vagabonda pendant une quinzaine à St-Pois, Juvigny, Flers et
Larchamps, et rentra enfin sans argent dans sa famille, à Mesnil-Caussois,
où les gendarmes le cueillirent. (Bonhomme Normand)
Avril
1932 -
Fête remise. -
On a décidé de reporter
au 15 mai, au delà de la période électorale, la fête nationale de
Jeanne d'Arc, fixée au dimanche 8 mai. C'est donc seulement le dimanche
15 mai que les Monuments publics seront pavoisés et illuminés et
qu'auront lieu les cérémonies et cortèges habituels en l'honneur de
notre grande héroïne française. (Bonhomme Normand)
Juillet
1937 - Le
feu détruit un bâtiment de ferme. - M.
Moïse Foucher, cultivateur au village de Mont-Cablon, à Mesnil-Caussois,
possède dans un plant, à 25 mètres de son habitation, un
bâtiment lui servant de buanderie et de remise.
Le
21 juillet, à 1 h. 30 du matin, M. Foucher fut réveillé par une voisine
qui venait d'apercevoir des flammes sortir du bâtiment couvert en paille.
En un instant le feu dévora toute la toiture et menaçait les maisons
voisines.
Les
premiers secours s'organisèrent. Les pompiers de Saint-Sever, alertés,
s'employèrent à noyer les décombres. Toute idée de malveillance parait
devoir être écartée.
Mardi
soir, M. Foucher avait mis à cuire dans la cheminée des pommes de terre
et du riz destinés à ses porcs. Une étincelle ou un tison du foyer a
dû communiquer le feu aux souches sèches qui se trouvaient à
proximité.
Le
bâtiment, entièrement détruit, était assuré pour 12 000 francs. Il
abritait des armoires avec du linge, des outils, une bicyclette, etc….,
dont la valeur n'est pas encore estimée.
(
Source : le Moniteur du Calvados )
Décembre
1937 - Un
nouveau circuit de poste automobile rurale. -
L'Administration
des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région
Vire-Saint-Sever, un circuit de Poste automobile rurale qui desservira les
communes ci-dessous :
Saint-Martin-de-Tallevende ;
St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ;
Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces,
Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry.
Des
postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront
créés dans chacune des localités visitées.
Les
personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et
désireuses de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à
faire acte de candidature en adressant
leur demande sur papier libre, à M. le Directeur des Postes, à Caen.
( Source : le Moniteur du
Calvados )
Janvier
1938 -
Un
nouveau circuit de la poste automobile rurale.
- L'administration
des Postes informe les
habitants des communes ci-après : Mesnil-Benoît, St-Manvieu-Bocage, Mesnil-Caussois,
Mesnil-Clinchamps, Mesnil-Robert, qu'un circuit de poste automobile rurale
desservant leur localité sera mis en activité le 16 mars 1938.
Les
correspondances destinées à chacune de ces communes, devront, à partir
du 15 mars, porter la mention : « par Vire
P.A.R. » et non plus « par Saint-Sever » ou « par Landelles » comme actuellement.
(
Source : le Moniteur du Calvados )
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire
allemande la plus proche.
Septembre
1941
-
Un saboteur arrêté.
- Un soir, M.
Constant Cahours, journalier au Mesnil-Caussois, découvrait, sur le
chemin de Saint-Sever à Etouvy, un homme qui coupait un câble
téléphonique de l'Armée d'occupation.
Il
alerta le village et bientôt le saboteur était arrêté : il s'agissait
d'Auguste Guézet, 44 ans, né à Landelles, ouvrier agricole à
Campagnolles, qui fut remis aux gendarmes de St-Sever.
Les
habitants du Mesnil-Caussois et de Mesnil-Durand qui montaient la garde,
nuit et jour, devant des câbles, depuis une dizaine de jours, ont été
satisfaits que le saboteur qui, par deux fois, avait coupé le câble,
soit enfin arrêté. Il convient de préciser que Guézet est un repris de
justice qui a subi diverses condamnations par le Tribunal de Vire.
Janvier
1945 -
Un incendie. -
Un
incendie a dévasté un bâtiment à usage d’habitation chez MM.
Delahaye et Leboucher au Mesnil-Caussois.
Le
feu a pris dans un plancher passant à proximité d’une cheminée. Les
dégâts s’élevant à 500 000 fr. environ.
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