Septembre
1867 -
Furetage.
- Un
capitaine de pompiers, à la tête de sa compagnie, assistait à
l'enterrement d'un de ses hommes. Il commença ainsi son oraison funèbre
:
« Mes
amis, vous le savez, nous sommes presque tous mortels.... »
Et,
après quelques phrases bien senties sur le courage du défunt, il
acheva son discours par ce cri d'enthousiasme :
« Jurons
sur cette tombe entrouverte de nous accompagner tous, les uns après les
autres, à notre dernière demeure, le dernier forcément ira tout seul,
ainsi soit-il ».
Septembre
1868
- Un incendie.
-
Le 3 de ce mois, à 9 heures du soir, un incendie présumé
accidentel a consumé un corps de bâtiment d'exploitation d'une valeur
d'environ 2 200 francs, appartenant à M. Jean-François Huilard, maire
de Mesnil-Caussois, et à Mlle Rouyer, rentière à Vire, ainsi que les
récoltes et divers objets mobiliers appartenant au sieur Gilles
Lemoine, leur fermier.
Septembre 1877
-
Une fête troublée. -
Dimanche, vers 9 heures du soir, le
nommé Jean Pierre Lecrosnier, âgé de 42 ans, sonneur de la paroisse
de Mesnil-Caussois, canton de Saint-Sever, monta au clocher pour
carillonner en l'honneur de l'inauguration de trois nouvelles cloches,
placées le jour même dans la tour de l'église de cette commune.
Le battant de l’une d'elles, qu'il venait de saisir, lui
ayant échappé, il fit quelques pas en arrière et tomba dans le vide
d'une hauteur d'environ 11 mètres, il eut la colonne vertébrale rompue
et ne vécut que dix minutes. Ce malheureux était marié et père de
sept enfants en bas âge.
Avril
1879 -
Répartition de secours pour les bâtiments communaux.
- Le Conseil répartit
entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever
sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre :
Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises,
mairies et autres édifices communaux. Mesnil-Caussois, travaux
au beffroi. Achat de cloches, 200 fr.
Novembre
1879
- Dons et
subventions.
- Les secours suivants ont été
accordés aux communes ci-après : Ryes, mobilier d'église, 300 fr.
- Saint-Aubin-d'Arquenay,
école mixte, 1 380 fr. - Courseulles,
restauration de l'église, 1 000 fr.
- Bernières-le-Patry
, école de garçons, 8 300 fr. -
Courson, logement pour l'institutrice, 1 100 fr.
- Saint-Martin-de-Tallevende,
école mixte, 630 fr. -
Neuville, école de garçons, 3 000 fr.
- Mesnil-Caussois,
mobilier d'église, 300 fr. -
Rully, école de garçons, 600 fr.
- Viessoix, école
de garçons, 10 000 fr.
Mars 1880 - Mort accidentelle. -
Le 27 mars,
la nommée
Victoire Lefèvre, veuve Joubert, âgée de 40 ans, a été trouvée noyée
dans la rivière la Vire, au Mesnil-Caussois. On ignore comment s'est
produit l'accident.
Août
1891 -
Accident mortel. - Le
jeune Vaudry, de Mesnil-Caussois, a reçu deux coups de pied de cheval.
Il a succombé au bout de douze heures à ses blessures.
Février
1898 -
Une
femme qui défend son bien.
- Le
sieur Louvrier avait fait de la maçonnerie pour Louis Turquet,
demeurant à Mesnil-Caussais. Celui-ci n'ayant pas d'argent pour régler
le travail, des mots s'élevèrent. Eugène Lechevallier, 30 ans, gendre
de Turquet, s'en mêla et, à la suite de quelques mots malsonnants, il
sauta sur Louvrier qu'il saisit à un endroit des plus sensibles.
Heureusement que la femme du maçon, se trouvant là, put, en se jetant
sur Lechevallier, éviter à son mari des blessures dont elle aurait
elle-même à souffrir. Le tribunal de Vire a condamné Lechevallier à
6 jours de prison et à 16 f. d'amende.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
19.. -
Inscription aux Monuments historiques. - L'église
Saint-Pierre du Mesnil-Caussois (XIVe siècle,
remaniée) est inscrite aux patrimoines des Monuments historiques.
Novembre
1904 -
Une affaire embrouillée. -
Le
ménage Juhel et le ménage Mauger, de Mesnil-Caussois, près
Saint-Sever, ne peuvent pas se souffrir. Dernièrement, placés chacun
sur leurs terrains respectifs, ils se sont bombardés à coups de
cailloux. La femme Juhel, atteinte à l'oreille, est tombée évanouie,
et Mauger dit avoir été blessé à la joue par un nommé Louvrier, qui
était avec les Juhel. Mais les Mauger prétendent à leur tour que
c'est Juhel lui-même qui a battu sa femme. Mauger se serait coupé
volontairement avec un rasoir pour faire croire à une blessure.
Les
gendarmes ont recueilli toutes les dépositions, qui se contredisent.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1925 -
Des orages terribles dévastent les récoltes et font des
victimes.
- A
Mesnil-Caussois,
un tout
jeune
cultivateur, Denis
Jules
qui,
dernièrement,
s'était
rendu
acquéreur
de la
ferme
qu'il
exploite
au lieu
dit la
Bédonière,
travaillait
sous
une remise
quand,
vers
16 h.
30, la
foudre
s'est
abattue
sur un
de ses
bâtiments,
comprenant
une maison
d'habitation,
une grange,
des étables,
une remise
et une
laiterie.
Malgré les
secours
qui arrivèrent
de tous
côtés,
et malgré
la pluie
qui faisait
rage,
on ne
put,
conjurer
l'incendie
et de
l'immense
bâtisse,
il ne
reste
plus
que des
murs
calcinés.
Les dégâts
sont
évalués
80.000
fr.
Juillet
1937 - Le
feu détruit un bâtiment de ferme.
- M.
Moïse Foucher, cultivateur au village de Mont-Cablon, à
Mesnil-Caussois, possède dans un plant, à 25 mètres de son habitation, un bâtiment lui servant de buanderie et de remise.
Le
21 juillet, à 1 h. 30 du matin, M. Foucher fut réveillé par une
voisine qui venait d'apercevoir des flammes sortir du bâtiment couvert
en paille. En un instant le feu dévora toute la toiture et menaçait
les maisons voisines.
Les
premiers secours s'organisèrent. Les pompiers de Saint-Sever, alertés,
s'employèrent à noyer les décombres. Toute idée de malveillance
parait devoir être écartée.
Mardi
soir, M. Foucher avait mis à cuire dans la cheminée des pommes de
terre et du riz destinés à ses porcs. Une étincelle ou un tison du
foyer a dû communiquer le feu aux souches sèches qui se trouvaient à
proximité.
Le
bâtiment, entièrement détruit, était assuré pour 12 000 francs. Il
abritait des armoires avec du linge, des outils, une bicyclette, etc….,
dont la valeur n'est pas encore estimée.
(
Source : le Moniteur du Calvados )
Décembre
1937 - Un
nouveau circuit de poste automobile rurale. -
L'Administration
des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région
Vire-Saint-Sever, un circuit de Poste automobile rurale qui desservira
les communes ci-dessous :
Saint-Martin-de-Tallevende ;
St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ;
Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces,
Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry.
Des
postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront créés
dans chacune des localités visitées.
Les
personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et désireuses
de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à faire acte
de candidature en adressant leur demande sur papier libre, à M. le
Directeur des Postes, à Caen.
( Source : le Moniteur du
Calvados )
Janvier
1938 -
Un
nouveau circuit de la poste automobile rurale.
- L'administration
des Postes informe les
habitants des communes ci-après : Mesnil-Benoît, St-Manvieu-Bocage, Mesnil-Caussois,
Mesnil-Clinchamps, Mesnil-Robert, qu'un circuit de poste automobile
rurale desservant leur localité sera mis en activité le 16 mars 1938.
Les
correspondances destinées à chacune de ces communes, devront, à
partir du 15 mars, porter la mention : « par Vire
P.A.R. » et non plus « par Saint-Sever » ou « par Landelles » comme actuellement.
(
Source : le Moniteur du Calvados )
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute
personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété
privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des
tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité
militaire allemande la plus proche.
Septembre
1941
-
Un saboteur arrêté.
- Un soir, M.
Constant Cahours, journalier au Mesnil-Caussois, découvrait, sur le
chemin de Saint-Sever à Etouvy, un homme qui coupait un câble téléphonique
de l'Armée d'occupation.
Il
alerta le village et bientôt le saboteur était arrêté : il
s'agissait d'Auguste Guézet, 44 ans, né à Landelles, ouvrier agricole
à Campagnolles, qui fut remis aux gendarmes de St-Sever.
Les
habitants du Mesnil-Caussois et de Mesnil-Durand qui montaient la garde,
nuit et jour, devant des câbles, depuis une dizaine de jours, ont été
satisfaits que le saboteur qui, par deux fois, avait coupé le câble,
soit enfin arrêté. Il convient de préciser que Guézet est un repris
de justice qui a subi diverses condamnations par le Tribunal de Vire.
Janvier
1945 -
Un incendie. -
Un incendie a dévasté un bâtiment
à usage d’habitation chez MM. Delahaye et Leboucher au
Mesnil-Caussois.
Le
feu a pris dans un plancher passant à proximité d’une cheminée. Les
dégâts s’élevant à 500 000 fr. environ.
|