Mai
1849 -
Établissement de débits de poudre à feu dans le département. -
Le débit de poudre à feu, restreint au chef lieu
d'arrondissement, entraîne pour ses consommateurs, des déplacements
onéreux qu'il convient de leur épargner, sauf à revenir à l'exécution
rigoureuse des dispositions arrêtées le 17 août 1832, par M. le
ministre des finances, si l'administration en reconnaissait la
nécessité.
En
conséquence, M. préfet du Calvados a décidé que : A partir du 1er
août prochain, un débit de poudre pourra être établi dans chacun des
chefs-lieux de canton du département et dans les communes de Littry,
Courseulles, Langrune, Luc, Argences, Clecy, St-Désir, St-Jaques,
Trouville, Cahagnes, St-Martin-des-Besaces, le Tourneur,
St-Germain-du-Crioult, Clinchamps (Vire), Landelles et Coupigny,
Bernières-le-Patry et Tallevendes-le-Grand, possédant toutes une
population supérieure à 1 500 habitants.
Les
livraisons de poudre continueront de n'être faites aux consommateurs que
sur la représentation d'un bon délivré par le maire de leur commune et
dispensé du visa du sous préfet ou du préfet. (source
Journal de Honfleur)
Juin
1864 -
La mort qui rode. - Samedi
dernier, M. Leblanc, propriétaire de la Cour de Clinchamps, revenait de
Guilberville, où il était allé, en voiture, accompagné de son épouse
et de sa sœur, faire visite à M. le vicaire de Clinchamps, gravement
malade et retiré dans sa famille. Près de la côte de Sainte-Marie,
Leblanc fut saisi subitement d'un malaise tel qu'il fut obligé de
descendre et de s'arrêter dans une auberge, où il prit un verre d'eau.
Quelques
instants après, il se disposait à retourner à son habitation, quand, en
voulant monter en voiture, il s'affaissa sur lui-même. Force fut de le
rentrer dans l'auberge, où il expira quelques minutes après. (l’Ordre
et la Liberté)
Mai
1875
- Suicide. -
Vendredi,
à une heure du soir, le nommé Rageul, chef d'équipe sur la ligne de
Paris à Granville, âgé de 32 ans, domicilié à Clinchamps, s'est
donné la mort en se précipitant du haut d'un pont sur la voie ferrée.
Rageul a été transporté à son domicile, où il est mort, on prétend
que depuis quelque temps cet homme ne possédait pas toutes ses facultés
mentales.
Décembre
1886 -
Télégraphes. - A
partir du 1er janvier, les gares
suivantes seront ouvertes au service de la, télégraphie privée :
Audrieu, Bretteville-Norrey, Feuguerolles-Saint-André, Fresné-la-Mère,
Martigny, Mesnil-Clinchamps, Mesnil-Hubert, Pont-d'Ouilly,
Mesnil-Mauger, Mesnil-Villement, Molay-Littry, Moult-Argences,
Mutrécy-Clinchamps, Neuilly, Quetteville, Saint-Martin-de-Bienfaite,
Saint-Martin-de-Mailloc, Saint-Rémy, Vendeuvre-Jort et Viessoix.
Janvier
1899 - Incendie.
- Le sieur Chrétienne, Victor Jules, âgé de 63 ans, épicier a
Clinchamps, s'était rendu le soir dans un petit bâtiment lui servant
d'entrepôt sis dans
son plan à l'effet de remplir un litre d'essence. Comme à ce
moment-là il faisait déjà nuit, Chrétienne avait déposé une
lanterne allumée à un mètre seulement du bidon en zinc
auquel il tirait l'huile minérale. Ayant sans doute ouvert le
robinet trop large, le liquide s'était répandu sur la main droite et sur
la manche de sa blouse, puis le feu s'était aussitôt communiqué à cet
effet d'habillement.
Après
avoir cherché vainement à se débarrasser de ses vêtements déjà tout
enflammés, l'épicier s'était sauvé en appelant au secours.
Heureusement pour Chrétienne, le sieur Caris, tailleur de pierre,
arrivera et put, avec beaucoup de peine, ôter la blouse de l'épicier. Au
même moment, une forte explosion se produisit dans ledit bâtiment et en
un instant il se trouva envahi par les flammes. Deux bidons, l'un
contenant environ 40 litres d'essence, l'autre 20 litres de pétrole ; 20
bidons d'oriflamme, 60 litres d'huile d'olive renfermés dans un fut ;
neuf stères de bois de
chauffage et deux cent bottes de paille de sarrasin entassée dans
le grenier au dessus du dit bâtiment, ont été la proie des flammes. Cet
incendie est du à l'imprudence du sieur Chrétienne qui en a été
quitte pour quelques brûlures sans gravité.
(source, le Bonhomme
Normand)
Août
1899 -
Une fillette écrasée.
- La
jeune Angèle Renard, 4 ans, dont les parents demeurent à Clinchamps,
près St-Sever, avait accompagné la dame Raison qui allait, avec sa
voiture, charger du bois dans un champ.
Au
retour, la pauvre enfant, pour s'éviter un circuit, sauta un talus à
quelques mètres en avant des roues, mais elle tomba de façon si
malheureuse qu'une roue lui passa sur les reins, lui fracturant la
colonne vertébrale. Elle ne tard pas à expirer. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Écrasés. -
Le
sieur Emmanuel Morin, 19 ans, à Clinchamps-sur-Vire, a été écrasé par
la voiture, chargée de bois, du sieur Jules Gautier, cultivateur même
commune. Une roue lui a broyé la tête. La mort a été
instantanée.
—
Le sieur Alphonse Condé, charpentier à Ellon, près Bayeux, en voulant
descendre d'une voiture de bois qu'il conduisait, est tombé si
malheureusement qu'une roue lui a passé sur
la poitrine. On espère le sauver. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 -
Tué en chargeant du foin. -
Le
sieur Sosthène Leroy, 48 ans, cultivateur, à Clinchamps-sur-Vire, était
monté sur une voiture qu'il chargeait de foin dans son champ. Pris d'un
étourdissement subit, il est tombé à la renverse, se fracturant la
colonne vertébrale. Cinq minutes après, le malheureux avait cessé de
vivre. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Deux trains qui se rencontrent.
- Un
tamponnement s'est produit, dans la nuit de samedi à dimanche, en gare du
Mesnil-de-Clinchamps, la première station après Vire, sur la ligne de
Granville.
Un
train, chargé de bestiaux, entrait en gare, lorsque, par suite d'une
erreur d'aiguillage, il vint prendre en écharpe un train de matériel. Le
choc fut si violent que la machine du train tamponneur et douze wagons de
bestiaux déraillèrent. Le mécanicien, le chauffeur et le
conducteur-chef de ce train ont été légèrement blessés. Une
enquête se poursuit activement pour
établir les responsabilités. (Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Incendies. -
D'un corps de bâtiment de 12 mètres de longueur, à usage de
pressoir et de grange, appartenant à la dame Tourgis, cultivatrice à
Clinchamps-sur-Vire. Pertes, 3 800 fr. Assuré.
—
Chez le sieur Lebas, aubergiste à Sousmont-St-Quentin. Pertes, 200
fr. Assuré.
—
D'une maison habitée par le sieur Besnard, cultivateur à la
Houblonnière. Pertes, 2 000 francs. Assuré. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1901 - Les plus courts jours .
- C'est
le 22 décembre que le soleil est entré dans le signe du Capricorne à
0,45 soir ; ce jour-là est le plus court des 365 jours de l'année que
nous allons quitter. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Avril
1903 - Morts subites. -
Le
sieur Victor Desmasures, 30 ans, boulanger à Clinchamps-sur-Vire,
rentrait de Campagnolles, ou il était allé faire une livraison ordinaire
de pain, quand, a peine descendu de voiture, il est tombé à la renverse.
On s'empressa de le relever, mais il avait cessé de vivre.
—
On a trouvé, morte dans son
lit, la veuve Gallier, 69 ans, vendeuse de croissants à Vire. Elle avait
succombé à une apoplexie foudroyante.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Suicides. -
Le cadavre du sieur Prosper Beaugeard, 68 ans, journalier à
Clinchamps-sur-Vire, a été trouvé dans un puits voisin de son
habitation. Le malheureux, qui était dans la misère, avait manifesté,
à plusieurs reprises, l'intention de se suicider.
—
Le sieur Jean-Baptiste Levallois, demeurant à Moyaux, près Lisieux, dans
un accès subit d'aliénation mentale, s'est pendu dans sa chambre.
—
On a découvert, dimanche, dans la rivière la Touques, à
Ouilly-le-Vicomte, le cadavre du sieur Frumence Carel, 65 ans, journalier
à Lisieux. Il était sorti, deux jours avant, de l'hôpital.
Se
trouvant sans domicile et sans pain, infirme et dans l'impossibilité de
gagner sa vie, Carel avait résolu de se suicider.
—
Eugénie Lefrançois, 49 ans, rentière à May-sur-Ome, s'est tuée d'un
coup de revolver dans la tête. Auparavant, elle avait télégraphié à
ses parents de venir la voir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1907 - Maires
suspendus. - A
la liste que nous avons déjà donnée des maires qui ont eu l'honneur
d'être suspendus par le préfet pour avoir refusé d'enlever les crucifix
dans les écoles, nous devons ajouter les noms de MM le vicomte de
Kéroman, maire de St-Pierre-de-Fresne, Champion, maire de Clinchamps
(arrondissement de Vire), Marguerite, maire de Neuilly-le Malherbe, et
Roberge, maire de St-Pierre-des-Ifs. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin
1912 - La
terreur des canards. - Jules Dumont, cultivateur, est
accusé par sa voisine, Mme Quérue, d'avoir décimé sa basse-cour en
tuant à coups de bâton trois de ses canards
et en blessant quelques autres. Dumont qui depuis longtemps est au plus
mal avec sa voisine a répondu qu’il était dans son droit, les canards
de la dame Quérue ayant envahi sa propriété.
Août
1920 -
Tragique suicide. -
Un
poseur aux chemins de fer, Émile Beauverger, 32 ans, demeurant à
Clinchamps, canton de St-Sever, a mis fin à ses jours en se faisant
écraser par un train. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Dans de mauvais draps. -
Mlle Lucie
Demê, 23 ans, domestique chez M. Jéhenne, propriétaire à
Clinchamps-sur-Vire, canton de Saint-Sever, est arrêtée
sous l'inculpation de vol de 21 draps, estimés 2 000 francs, au
préjudice de son patron.
Une
couturière de Clinchamps, Mme Georgette Letellier, qui en avait accepté
en paiement, dit-elle, de divers travaux faits pour la fille Demé, et les
avait vendus, bien qu'elle
en connût la provenance, a également été arrêtée.
Questionnées,
elles ont avoué s'en être appropriées seulement six. Pour les dix-huit
autres, il existerait des receleurs qu'on ne tardera certainement pas à
découvrir. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1921 -
Légion d’honneur. -
M. l'abbé Jean-Ernest Bailleul,
ancien vicaire de Clinchamps-sur-Vire, actuellement à l'Hôpital de Caen,
est nommé chevalier de la Légion d'honneur, pour faits de guerre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1922 -
Sauvage agression. -
Revenant
de Saint-Sever dans la soirée, M. Jules Haye, maçon à
Clinchamps-sur-Vire, et descendant la côte, sa bicyclette à la main, a
été attaqué par un individu qui, sans rien dire, lui a donné un coup
de poing, le faisant rouler dans le fossé de la route.
Comme
Haye essayait de se relever, l'individu le frappa d'un coup de couteau à
la gorge. Resté inanimé pendant un moment, M. Haye a réussi cependant
à se traîner jusqu'à une maison voisine où on l'a soigné. On
recherche encore le meurtrier. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 - Deux morts pour une.
- En descendant du train à Vire, M.
Lepage, 65 ans, de Villers-Bocage, est mort subitement sur le quai de la
gare. — M. Achille Leroy, conseiller municipal de Clinchamps-sur-Vire,
en apprenant la mort subite de M. Lepage, est tombé mort à son tour en
rentrant chez lui. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1923
-
Les belles familles.
-
M.
Cautru, député du Calvados et Mme Cautru, viennent d'être parrain et
marraine du vingtième enfant d'une belle famille de Clinchamps-sur-Vire.
Les époux Arsène Cahour, parents de ce jeune bébé ont encore 17
enfants vivants dont 10 sont à leur charge. Voilà de braves gens qui ont
bien mérité de la France. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1923 - Fatale imprudence.
- En
gare de Clinchamps-sur-Vire, M. Victor Desmonts, 73 ans, jardinier qui
avait eu l'imprudence de descendre à contre-voie au départ du train, est
tombé sous les roues. Son corps a été coupé en deux. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1923 - Dénominations
des commune.
- Le
conseil municipal
de Clinchamps,
Canton de
Saint-Sever, arrondissement
de Vire,
avait demandé
que cette
commune portât
à l'avenir le
nom de
Clinchamps-sur-Vire, afin
d'éviter les
erreurs qui
se produisent
dans la
transmission des
correspondances qui
étaient souvent
acheminées
vers la
commune de
Clinchamps-sur-Orne. On
proposa le
nom de
Clinchamps-Bocage mais
sur les
conseil de
l'archiviste départemental,
on s'arrêta
définitivement
au nom
de Mesnil-Clinchamps.
Janvier
1924 - Mari brutal. -
Le 7 janvier, MM. Canne et Cazabonne, employés des Contributions
indirectes à Saint-Sever, passaient vers 15 h. par le village des Hauts-Vents,
en la commune de Clinchamp, lorsque leur attention fut attirée par des
cris provenant de la ferme occupée par les époux Lelandais qui vivent en
désaccord depuis environ trois ans.
S'étant
transportés à la ferme, ils virent Lelandais qui, avec la dernière
brutalité, s'acharnait sur sa femme. Les deux employés arrivèrent à
temps, pour mettre fin à cette scène
de sauvagerie.
Mme
Lelandais, lasse des mauvais traitements qu'elle subit continuellement de
la part de son mari, s'est réfugiée dans sa famille en attendant que la
justice intervienne. (Source : Ouest-éclair)
Mars
1924 - Changement de nom. -
La commune
s'appelait Saint-Martin-des-Champs avant la Révolution. Elle prit alors
le nom de Clinchamps jusqu'en 1924, puis Mesnil-Clinchamps pour la
différencier des communes homonymes.
Septembre
1926 -
Fête sacerdotale.
- Dimanche
dernier, la
coquette bourgade
de Mesnil-Clinchamp
fêtait
le 25e
anniversaire sacerdotal
de son
curé, M.
l'abbé Lepage.
Les
maisons
étaient décorées
avec goût
et toutes
les personnes
du bourg avaient
apporté à la
préparation de
cette fête
leur concours
dévoué et
empressé.
Elles furent
récompensées de
leur zèle
car favorisée
par un
temps idéal,
cette petite
solennité obtint
le succès
désiré par
tous.
Mai
1927 - Horrible crime d'une mère. - Prise de
malaise, Juliette Leroquais, 24 ans, employé chez M. Delahaye,
cultivateur au Mesnil-Caussois, était reconduite par son patron chez sa
grand-mère, Mme Amédée, au Mesnil-Clinchamps. A peine arrivée, un
jeune fille mettait au monde un bébé qu'elle tuait aussitôt en
l'assommant contre un mur. Son crime accompli, l'ignoble mère
enterrait le petit cadavre dans le jardin.
Le
lendemain, pressée de questions, elle a avoué son acte abominable.
Janvier
1931 -
les aides aux jeunes filles. -
Dots attribuées en 1930 aux jeunes filles de familles nombreuses.
La Commission départementale, chargée de l’attribution des dots y a
donc eu à se prononcer pour cinquante attributions sur soixante et onze
dossiers constitués.
Mesnil-Clinchamps.
— Mlle Leroy Hélène, âgée de 19 ans, d'une famille de 7 enfants
vivants. Le père, d'une famille de 7 enfants, est petit cultivateur. Son
cheptel est peu important. De bons renseignements ont été
recueillis sur la candidate qui, à sa sortie de l'école, est restée
chez ses parents pour les aider à élever ses frères et sœurs. Elle
a ensuite coopéré avec sa famille aux travaux d'exploitation de la
ferme. Mlle Leroy a contracté mariage, le 20 mai 1930, avec M. Lecastry,
domestique de ferme.
—
Mlle Leteinturier Andrée, âgée de 22 ans, appartient à une famille de
5 enfants. Le père, d'une famille de 9 enfants, est petit cultivateur. De
bons renseignements ont été recueillis sur la postulante qui, après
avoir obtenu son certificat d'études primaires, a été placée chez
divers patrons auxquels elle a donné satisfaction. Elle a contracté mariage,
le 11 février 1930, avec M. Huquart, cantonnier aux chemins de fer de
l'État.
Février
1936 -
Emblavures de printemps. -
Les
pluies abondantes de l'hiver ont empêché la fin normale des emblavures
d'automne. En quelques endroits, certaines pièces
seront à refaire. Les agriculteurs devront se procurer, comme semences,
des variétés de blé d'origine française, susceptibles d'être
utilisées en février et mars. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1936 -
Le verglas. - Ce
matin, nos concitoyens ont eu la:
désagréable
surprise de trouver rues et routes enduites d'une couche de verglas,
produite par la congélation d'une pluie fine au contact du sol glacé par
le vent d'Est. Si les rues du centre, plus abritées, sont devenues plus
rapidement praticables à
la circulation, les voies des quartiers hauts et les routes, devenues de
véritables glissoires, ont été le théâtre d'accidents dont aucun,
croyons-nous, n'a été grave.
Toutefois,
en de nombreux endroits, et principalement dans les côtes au profil
accentué, les pannes d'auto et de cars se sont multipliées.
Les
tramways ont rendu les plus grands services en permettant aux habitants
des quartiers excentriques, de se rendre en ville avec le minimum de
risques. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février
1936 -
Un retraité meurt brûlé vif.
- Jeudi
matin, M. Roger, cultivateur de cette localité, village des
Quatre-Pommettes, s'étant aperçu qu'une odeur de brûlé provenait de la
maison de M. Costil,
57 ans, retraité des chemins de fer de l'État, fut pris d'inquiétude.
Il entra et trouva M. Costil entièrement carbonisé.
Suivant
quelques remarques faites par les gendarmes, il
est à présumer que M. Costil est d'abord tombé dans le foyer où ses
vêtements furent enflammés, puis était parvenu à se retirer du
feu. il se serait traîné jusqu'à la table dont le tapis est quelque peu
carbonisé. C'est près de cette table que
M.
Costil a trouvé une mort horrible. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 - Un
nouveau circuit de poste automobile rurale. -
L'Administration
des P.T.T. mettra en service, au mois de mars 1938, dans la région
Vire-Saint-Sever, un circuit de Poste automobile rurale qui desservira les
communes ci-dessous :
Saint-Martin-de-Tallevende ;
St-Manvieu-Bocage ; Mesnil-Caussois ; Mesnil-Clinchamps ;
Mesnil-Robert ; Campagnolles ; Coulonces,
Maisoncelles-la-Jonrdan, Roullours, Vaudry.
Des
postes de correspondants postaux et de distributeurs communaux seront
créés dans chacune des localités visitées.
Les
personnes résidant dans la partie agglomérée de la commune et
désireuses de se voir confier l'un ou l'autre emploi, sont invitées à
faire acte de candidature en adressant
leur demande sur papier libre, à M. le Directeur des Postes, à Caen.
(Source : Le Moniteur
du Calvados)
Janvier
1938 -
Un
nouveau circuit de la poste automobile rurale.
- L'administration
des Postes informe les
habitants des communes ci-après : Mesnil-Benoît, St-Manvieu-Bocage, Mesnil-Caussois,
Mesnil-Clinchamps, Mesnil-Robert, qu'un circuit de poste automobile rurale
desservant leur localité sera mis en activité le 16 mars 1938.
Les
correspondances destinées à chacune de ces communes, devront, à partir
du 15 mars, porter la mention : « par Vire
P.A.R. » et non plus « par Saint-Sever » ou « par Landelles » comme actuellement.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Une
grave collision à Clinchamps.
- Un
grave accident d'auto s'est produit au croisement de la route nationale Paris-Granville
et de la route de Clinchamps
au Champ-du-Boult, dans les circonstances suivantes :
M.
René Leconte, demeurant à Vincennes, venait de la direction de Clinchamps et abordait le carrefour
des Vignes, quand il entra en collision avec la voiture de M.
Barbier, instituteur à Sept-Frères, qui regagnait son domicile en
compagnie de sa femme.
Sous
le choc, qui fut très violent, Mme Barbier fut grièvement blessée
au côté droit et au bras gauche. Sur les conseils de M. le docteur Fontaine, de
Saint-Sever, elle
fut transportée d'urgence dans une clinique de Vire. M. Barbier
a été blessé au visage. Les deux voitures sont fortement endommagées.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1938 -
Un chef de station et sa femme maltraités par deux ivrognes.
- M.
Georges Édouard,, chef de station, intervint dans une discussion qui
mettait sa femme, aux prises avec deux voyageurs très excités, les
frères Boismartel, Gustave, granitier à Brouins, et Louis, soldat au
24° R. I., tous deux pris de boisson. Mme Édouard fut bousculée, le
chef de station fut brutalement frappé. Les frères Boismartel ont été
arrêtés. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Le pacage des Animaux. -
Sur
la proposition de M. Michel, Le Conseil d'Arrondissement, Considérant que
: une sécheresse persistante sévit actuellement dans notre région et
que beaucoup de petites gens possédant une vache ou deux, vont être
obligés de les vendre faute de nourriture.
Emet
le vœu : que les personnes qui ne possèdent
qu'une vache ou deux, soient autorisées, à titre exceptionnel, pendant
les mois de Juillet, Août et Septembre, et dans les endroits
non infectés par la fièvre aphteuse, à les garder sur les bermes des
routes nationales et les chemins de grande communication, étant entendit
que les dits animaux devront être tenus à la corde. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Dans l’encadrement d’une porte, un pendu. - Depuis
la mort de son gendre, survenue en mai dernier, M. Paul Lemardelet, 73
ans, sabotier, demeurant au Mesnil-Clinchamps, lieu dit « Le Pont
Tournant », avait pris l'habitude de coucher chez sa fille habitant une
maison toute proche de la sienne. Au domicile du vieillard, demeurait
seul le fils de ce dernier, M. Léon Lemardelet, 38 ans, cantonnier
auxiliaire des Ponts et Chaussées, qui, chaque matin, venait aider sa sœur
à soigner des vaches atteintes de la fièvre aphteuse.
L'autre
jour, surpris de ne pas voir arriver son fils, le septuagénaire se
penchait à une fenêtre donnant sur sa maison et apercevait, dans
l'encadrement de la porte de cette dernière, un corps se balançant
dans le vide. Il accourut aussitôt et découvrit, pendu, le cadavre du
cantonnier.
M.
Léon Lemardelet était de caractère renfermé, mais il n'avait jamais
parlé de se suicider.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Deux cyclistes entrent en collision.
- M.
Loisel, cultivateur à Clinchamps, revenait à bicyclette de
Mesnil-Benoist, en suivant le chemin de grande communication de Dampierre
à Champ-du-Boult, lorsqu'arrivé à environ deux cents mètres du
carrefour des Vignes, il aperçut, venant à vive allure de la route
nationale, un autre cycliste, M. Charles Pouchin, domestique chez Mme
Balle, à la Sablerie, même commune.
M.
Loisel tenta de l'éviter, mais M. Pouchin obliqua brusquement sur sa
gauche et fonça sur lui, le renversant et lui occasionnant une double
facture de la clavicule droite et écrasement total des os du nez. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1941 -
Des
colis saisis. -
II
s'agit de
deux colis
contenant du
beurre et
des oeufs
expédiés en
gare de
Saint-Aubin par
un habitant
de Beslon,
et d'un
autre de
même
façon expédié
en gare
de Mesnil-Clinchamps
par une
personne
de Landelles.
Le tout
a été
saisi et
distribué aux
indigents de
Saint-Sever
et Mesnil-Clinchamps.
Les constatations
ont été
faites dans
les gares
prénommées par
un contrôleur
du ravitaillement.
Septembre
1942 -
Des vols de denrées. - Au
Mesnil-Clinchamps, la distribution des denrées destinées aux prisonniers
et en particulier celles des paquets de cigarettes donnait lieu, depuis un
certain temps, a de nombreuses réclamations de la part des femmes de
prisonniers qui se plaignaient de ne pas toucher la totalité des produits
remis par le Secours National.
Une
enquête, ouverte par la gendarmerie de Saint-Sever, amena la découverte
de l'auteur de ces détournements, Edmond Decaen, 41 ans, instituteur et
secrétaire de la mairie de Mesnil-Clinchamps, chargé de répartir les
denrées et le tabac qu'il recevait du Secours National. Decaen, au
courant des graves accusations portées sur lui, s'apprêtait à fuir
quand les gendarmes vinrent lui mettre la main au collet, ainsi qu'à sa
femme, âgée de 49 ans, dont la culpabilité dans cet odieux trafic a
été établie. Tous deux ont été écroués. (Bonhomme Normand)
Décembre
1942 -
Non coupable. -
En septembre
dernier, la population de Vire et des environs apprenait avec émotion
l'arrestation de M. Decaen, instituteur et secrétaire de mairie au
Mesnil-Clinchamps, et de Mme Decaen, également institutrice, accusés
d'avoir dérobé des denrées au Secours National, notamment des
cigarettes destinées aux prisonniers, denrées qu'ils étaient chargés
de répartir. Les deux instituteurs avaient été arrêtés au moment même
où, disait-on, ils s'apprêtaient à fuir.
Après
une longue instruction durant laquelle les époux Decaen n'ont cessé de
protester de leur bonne foi, l'affaire vient de venir devant le Tribunal
Correctionnel de Vire. Au cours d'une audience passionnée, où de
nombreux témoins ont rendu hommage à la bonne foi et au dévouement des
inculpés, auxquels on ne pouvait faire grief que de négligence et de
manque total de surveillance, le Tribunal a entendu un sévère réquisitoire
de M. Guimbellot et une habile plaidoirie de Me
Tréhet.
Les
juges, estimant que les faits reprochés aux époux Decaen n'étaient pas
établis. les a relaxés des fins de la poursuite. Mais puisque les deux
instituteurs n'étaient pas coupables, pourquoi les avoir jetés en prison
pendant 3 mois et avoir ainsi troublé sans raison l'opinion publique qui
a tant besoin de calme ? (Bonhomme Normand)
Novembre
1943 -
Fait
divers.
- Le tram de
Granville. arrivant à Vire à 12 h. 45 a été mitraillé dimanche près
de Mesnil-Clinchamps. La locomotive a été atteints et deux wagons
criblés de balles. Immédiatement des secours se sont organisés pour
dégager les victimes.
Six
voyageurs avaient été tués. Ce sont : M. Barré Pierre, demeurant à
Vire ; Mme Aumont Céline, née en 1876 à la Colombe (Manche) et
domiciliée à Montbraye ; Mme Despraye Jeanne, 24 ans, d'Issv-les-Moulineaux ;
Mme Pinault, domiciliée à Neuilly-sur-Seine ; M. Wagner Simon, demeurant
à Paris ; M. Poliniére Henri, 20 ans, à la Papillonnière,
commune de Neuville-Vire.
Quatre
autres, assez grièvement blessés, ont été transportés à l'Hôtel-Dieu
de Vire. Il s'agit de MM, David Pierre, domicilié à Charenton, place du
Sergent-Bobillot ; Petit Charles, employé à la S.N.C.F., à
Paris, rue de Savoie ; Barré Fernand, né en 1915 à Vire,
électricien à Villedieu-les-Poeles ; Albrèche Roger, né en 1921 à
Montreuil-sous-Bois, pompier à Paris. Aussitôt alertées les
autorités locales se sont rendues a la gare pour procéder au transport
des victimes. le lendemain, le sous-préfet de Vire allait s'incliner
devant les dépouilles des morts et se rendait au chevet des blessés.
Juin
1945 -
Un soldat américain est pendu.
- Condamné
à mort pour meurtre par un tribunal militaire, un soldat de l’armée
américaine a été pendu le 21 mai au Mesnil-Clinchamps. Le jugement
avait été ratifié par le général Eisenhower. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Novembre
1945 -
L’heure des comptes. -
Au cours de ses dernières audiences la Cour de Justice a prononcé
les condamnations suivantes : 20 ans d’emprisonnement à la fille
J. C……, 17 ans, d’Orbec, dénonciation de sa mère, et de onze
habitants de la localité.
15
ans de travaux forcés à la femme Denise D……., cultivatrice au
Mesnil-Clinchamps, qui, ayant son cousin pour amant, s’était
débarrassée de son mari en le dénonçant comme détenant un fusil de
chasse.
8
ans de prison à Charles H…., 19 journalier, et 5 ans, à son père
Jules H…., manœuvre à Verrières, également poursuivis pour
délation.
3
ans à deux autres mouchards, Dominico Bossalini, 39 ans, plâtrier à
Bayeux et à la femme Marie B….., 43 ans, journalière à Troarn. Le
mari de celle-ci est frappé de l’indignité nationale. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
l'État c'est nous. -
M.
Louis Leprovost, 48 ans, cultivateur au Mesnil-Clinchamps, avait vendu à
MM. Delarue, brocanteur au Bény-Bocage et Le Feuvier, chiffonnier à
Tinchebray, 1 800 douilles d'obus laissées dans ses herbages.
Ces
opérations n'ont pas été du goût de M. Marcel Henri, négociant à
Vire, seul à agréé dans le canton pour la récupération des métaux
non ferreux, qui à porté plaintes (Source : Le Bonhomme Libre)
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