1826
- Une fusion. - Le Mesnil-Durand fusionne avec la
commune de Pontaléry.
Mai
1833 -
Un vol.
- Le 5 de ce
mois, sur les 8 heures du soir, la femme du sieur Goupil, garde champêtre
de la commune de Mesnil-Durand, arrondissement de Lisieux, fut arrêtée
sur la route de Livarot par deux individus qui lui enlevèrent un sac
contenant environ 500 francs. D'après sa déclaration l'un d'eux était
revêtu d'une blouse bleue et coiffé d'un large chapeau, l'autre avait la
figure noircie et portait une casquette. On n'a pu obtenir d'autres
renseignements sur les auteurs de ce vol.
(Mémorial du Calvados)
Octobre
1834 -
Tribunal de police correctionnelle.
-
Audience du samedi 4 octobre 1834.
Présidence de M. Deslongchamps.
-
Le nommé Ferdinand Goupil, jeune homme âgé de 15 ans, est
connu dans la commune de Mesnil-Durand, où il demeure, pour avoir donné
différentes fois des preuves d'un caractère méchant et cruel. Goupil
figurait à notre audience correctionnelle du 26 septembre sous une prévention
accablante. Il était accusé d'avoir tiré un coup de fusil à
bout-portant sur un enfant de 8 ans, nommé Auney, qui habite la même
commune que lui. Voici les faits qui sont ressortis des déclarations des
témoins.
Le
25 août dernier, vers midi, le jeune Auney se rendit chez le père de
Goupil, pour y déposer des papiers que l'instituteur du village lui avait
dit de remettre à cet individu. Le jeune Goupil était seul dans la
maison, et tenait un fusil, lorsqu'Auney entra. En l'apercevant, Goupil s'ecria
: « ferme la porte ou je le tue ». A l'instant même il
l'ajusta, tira la détente du fusil, mais il rata. Alors Goupil releva le
chien, recoucha en joue le pauvre enfant, et lui lâcha le coup qui vint
l'atteindre à la mâchoire inférieure, à l'épaule et à l'articulation
moyenne du bras gauche. Le docteur Houard, appelé sur le champ, constata
la gravité des blessures.
Aujourd'hui,
les plaies de l'épaule et de la mâchoire sont à peu près cicatrisées,
mais le médecin n'a pu dire quel serait le résultat de la blessure du
bras.
L'affaire
est remise au 4 novembre prochain. Le père d'Auney s'est porté partie
civile. (Mémorial du Calvados)
Août
1861 - Par arrêté de M. le Préfet. - Par
arrêtés en date des 26 et 27 août, M. le préfet a nommé :
-
Maire de la commune de Saint-Pierre-du-Fresne, M. le vicomte de
Saint-Pierre (Marie-Ladislas). en remplacement de M. le vicomte de
Saint-Pierre, décédé.
-
Maire de la commune de Mesnil-Durand, M. Hamon
Descours (Charles), en remplacement de son père, décédé.
-
Maire de la commune de Mesnil-Bacley, M. Mignot (Pierre-Maurice).
-
Adjoint de la commune de Tortisambert, M. Ouin (Jacques. Aminthe).
-
Adjoint de la commune de Mesnil-Bacley, M. Lesaulnier (Alexis). ( L’Ordre
et la Liberté )
Mars
1867 -
Un accident. -
Dimanche dernier, à quatre heures du soir, le sieur Guillain,
journalier au Mesnil-Durand, canton de Livarot, se rendant chez lui,
rencontra sur la route un cheval attelé à une charrette chargée et
galopant à fond de train. Il voulut l'arrêter, et pour y parvenir il se
jeta à la tête.
-
Dimanche dernier, à quatre heures du soir, le sieur Guillain,
journalier au Mesnil-Durand, canton de Livarot, se rendant chez lui,
rencontra sur la route un cheval attelé à une charrette chargée et
galopant à fond de train. Il voulut l'arrêter, et pour y parvenir il se
jeta à la tête.
L'animal
était débridé, Guillain le saisit par la crinière, mais soit qu'il ait
été atteint par le brancard, soit qu'il ait perdu l'équilibre dans sa
course, Guillain, après avoir été entraîné sur un espace de 50
mètres environ, tomba devant la roue qui lui passa sur le corps. La mort
a été instantanée.
Le
cheval a été arrêté un peu plus loin par le sieur Bardel. Il
appartenait à M. Huchon, marchands de meubles à Lisieux.
Octobre
1873
-
Un parapluie hors prix.
- Il
y a 18 mois, environ, la dame Blot, âgée de 28 ans, demeurant à
Mesnil-Durand. arrivait au marché avec un vieux parapluie gorge-pigeon
qu'elle avait acheté 2 fr. 45 à un marchand ambulant, elle le déposa
dans une auberge, et en partant prit un autre parapluie
gorge-pigeon-glacé qui avait coûté 11 fr. à sa propriétaire, la dame
Valentin, d'Orbec. La dame Blot avait pu se tromper, il n'y avait pas
grand mal à cela, mais son erreur a duré 18 mois, et le tribunal de
Lisieux a pensé que ce fait constituait un vol et a condamné la
prévenue à 2 jours de prison.
Février
1883 -
Le Livarot triomphe.
– Au concours agricole de Paris le prix d'honneur des fromages
français a été accordé à M. Jumel, de Mesnil-Durand, pour ses
Livarots.
Octobre
1883 -
Deux noyés. –
Jeudi, à 9 heures du soir, le nommé Maurice Rossignol,
âgé de 30 ans, boulanger à Mesnil-Durand, et son garçon, nommé
Eugène Cudorge, âgé de 18 ans, étaient à la pèche sur le bord
de la rivière la Vie, prés Livarot. Ils étaient accompagnés de la
femme Rossignol, qui les éclairait avec une lanterne. La
rivière était très forte, par suite des dernières pluies. Au moment
où les pêcheurs s'approchaient de la rive, une masse de terre, minée
sans doute par les eaux, se détacha, et les malheureux qu'elle
supportait furent entraînés dans le courant très rapide à cet
endroit. La femme Rossignol, qui était un peu plus loin, assistait,
terrifiée, à cette catastrophe. Les corps des deux noyés n'ont été
retrouvés que le surlendemain, à quelques mètres seulement de l'endroit
où ils avaient disparu.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Lisieux :
Lisieux, école
de garçons ; Saint-Jacques,
école de garçons ; Livarot,
école de
filles ; Mesnil-Duraud,
école de filles ;
Ouville, école
de filles ;
Tortisambert, école
mixte ; Mézidon,
les deux écoles ;
Mesnil-Mauger, école
mixte ; Orbec, école
de garçons ; Vieux-Pont,
école mixte.
Mai
1888 -
Mort d’un travailleur.
- Jean
Bienvenu, 32 ans, travaillait à Mésnil-Durand, chez le sieur Moutier,
cultivateur. Appelé par le fermier, il voulut descendre, mais
malheureusement il s'appuya sur des chevrons et de vieilles lattes qui
cédèrent sous son poids et l'ouvrier tomba à la renverse sur le sol.
Jean Bienvenu a succombé le lendemain matin. C'était un excellent
travailleur, fort aimé de ses camarades, il laisse une veuve.
Février
1890 -
Découverte de cadavre. -
Lundi,
vers 7 heures 1/2 du matin, la veuve Desamaison, 86 ans, journalière,
demeurant au Mesnil-Durand, laquelle vivait seule, a été trouvée morte
dans son domicile. Cette femme était souvent prisé d'étourdissements,
ce qui a dû être la cause de la mort.
Septembre
1890 -
Grave accident. -
Mercredi, le nommé Malfllatre, cocher chez le sieur Bar, loueur de
voitures à Lisieux, se rendait à Livarot avec un break et quatre
voyageurs. A Mesnil-Durand,
il fut pris d'un étourdissement et tomba de son siège, les roues de la
voiture lui passèrent sur la poitrine. Relevé par les voyageurs,
Malfllatre fut ramené à Lisieux où le docteur de la Croix constata la
fracture de cinq ou six côtes. Son état est grave.
Mai
1894 -
Accident mortel. -
Le sieur Paul Leplat,
53 ans, journalier à Mesnil-Durand, était occupé à transporter des
pierres avec un tombereau à deux chevaux. Sur le bord du chemin se
trouvèrent des sacs de chaux déposés par le service des ponts et
chaussées. Les chevaux, effrayés, tournèrent brusquement, embarrassant
le sieur Leplat dans les guides. Il fut renversé et l'une des roues lui
écrasa une jambe et lui fit sans doute des blessures internes, car le
malheureux est mort sans avoir repris connaissance.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1896 -
Noyés en pêchant. - Le
sieur Émile Prévost, 29 ans, journalier aux Moutiers-Hubert, pêchait
dans la Touques, lorsque, perdant pied tout-à-coup, il s'est noyé.
—
Le sieur François Gautier, 45 ans, s'est noyé en pêchant dans la Vie,
à Mesnil-Durand. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Tué d’un coup de limon.
- Le
sieur
Emmanuel Lacroix, 34 ans, maçon à Saint-Germain-de-Livet, a été tué,
à Mesnil-Durand, d'un coup de limon dans la poitrine, en voulant
maîtriser les chevaux qu'il conduisait. Il laisse 4 enfants. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
La neige.
- Dès
samedi, il en est tombé
sur notre région. Mardi, elle a été plus abondante, mais sans tenir.
Dans les Alpes, il y a eu une véritable tourmente. Au col
de la Traversette, où trois de nos soldat ont été récemment engloutis,
la neige a atteint près de 5 mètres d'élévation.(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1897 -
Enfant
brûlées. -
Pendant
l'absence de ses parents,
la jeune Louise Rouxel, 8 ans et demi, était restée seule à la maison,
à Saint-Pierre-Canivet, avec ses deux petites sœurs, 6 et 2 ans. En
mettant une marmite sur le feu pour réchauffer la soupe, ses jupons
prirent feu. La pauvre enfant courut aussitôt se jeter dans un fossé
pour éteindre les flammes qui l'entouraient. A ses cris, des voisins
accoururent, mais la fillette était horriblement brûlée sur tout le
corps qui paraissait carbonisé, aussi, malgré tous les soins, elle ne
tardait pas à succomber.
—
La dame Rosey, garde-barrière au Mesnil-Durand, près Livarot, étant
allée laver du linge à une mare, a trouvé, à son retour, sa petite
fille aînée, 5 ans 1/2, affreusement carbonisée. La pauvre enfant
s'était approchée trop près du feu et ses vêtements s'étaient
enflammés. Son cadavre, tuméfié, était épouvantable à voir. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Incendie. -
Julien
Jourdain, 69 ans, a longtemps habité Mantilly, où il a laissé d'assez
mauvais souvenirs. Il fut soupçonné, il y a environ quatre ans, d'un
incendie volontaire de récoltes. Faute de preuves suffisantes, il
bénéficia d'une ordonnance de non-lieu et fut seulement poursuivi et
condamné devant le tribunal correctionnel pour vol. Devenu veuf, il fut
recueilli au mois de juin 1898 par son fils Julien, marié, fermier à
Mesnil-Durand. Il ne tarda pas à s'en plaindre, prétendant qu'il le
nourrissait mal et résolut de le quitter pour retourner à Mantilly.
Le
8 décembre dernier, en l'absence de ses enfants, il fractura la porte de
leur chambre à coucher, arracha les portes d'une armoire, brisa celle
d'un buffet dans l'espoir d'y trouver de l'argent. Ses recherches étant
demeurées infructueuses, il partit emportant seulement quelques
vêtements appartenant à son fils.
A
Coupesarte, il s'abrita de la pluie sous une meule de foin, appartenant à
un sieur Sauvey, cultivateur. Puis il mit le feu à la meule qui était
formée de 250 ou 300 bottes. Il se rendit
ensuite à la brigade de gendarmerie et déclara qu'il venait d'incendier
par imprudence une meule de récoltes en y jetant une allumette mal
éteinte dont il s'était servi pour allumer une cigarette.
Il
fut prouvé qu'il ne fumait jamais et il avoua. Les bottes de foin furent
brûlées ou détériorées causant au sieur Sauvey, non assuré, un
préjudice de 250 fr. Son défenseur, Me Hébert,
a obtenu du jury un verdict d'acquittement. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Septembre
1899 -
Effet de chagrin. -
Quand
Martin Morisse, 51 ans, fermier à Mesnil-Durand, est à jeun, il voit
tout en rose, quand il est gris, il voit tout en jaune. Puis, comme tous
les ivrognes, il voit double, c'est alors que, croyant voir sa femme en
galante compagnie, il tape dessus à coups de pieds et de poings. A la
fin, la pauvre femme a porté une plainte qu'elle a retirée, il est
vrai, mais trop tard.
«
Pourquoi battez-vous votre femme ? » demande le président au prévenu.
«
C'est quand j'sieux gris, man président ».
«
Mais pourquoi l'avez-vous frappée plus fort que d'habitude, le 30 juillet
?»
«
Chest d'chagrin ! »
«
De chagrin ?... »
«
Oui, man président... Parce que j'venais d'perd'e eune vaque, sauf vot'
respect ».
Ne
voulant pas encore augmenter son chagrin, le tribunal de Lisieux a
condamné Morisse à 15 jours de prison, mais avec la loi Bérenger. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 -
Menace de mort. -
Des
menaces de mort ont été
proférées par le nommé Courant, journalier
à Saint-Germain-de-Livet,
contre le sieur Gervais
Delaunay, propriétaire au
Mesnil-Durand, parce que celui-ci l'aurait fait condamner pour délit de
chasse.
—
Le nommé Philippe, 25 ans, cultivateur à Condé-sur-Noireau, étant
ivre, a également menacé de mort le sieur Fouquet, débitant, même
ville.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1901 - Accidents d’automobiles. - La
dame Victor Duval, cultivatrice au Mesnil-Durand, revenait de
Livarot en voiture, lorsqu'elle vit venir devant elle une automobile
marchant à toute vitesse. Elle crut prudent de descendre afin de tenir
son cheval, mais, au passage de l'automobile qui n'avait pas ralenti sa
marche, le cheval s'emballa et renversa la malheureuse femme qui tomba
sous les roues.
Le
conducteur de l'automobile a continué sa course à toute vitesse. La
blessée a été transportée à son domicile dans un état assez
alarmant.
—
Le sieur Louis Pinel, âgé de 39 ans, garde particulier, à Deauville, a
été renversé et blessé par une automobile démunie de sa trompe et
conduit par le sieur Tary, demeurant à Paris.
—
Deux tricycles passant à une vitesse insensée, à Luc-sur-Mer, ont
effrayé les chevaux attelés à la voiture de la dame de La Malessye. Les
chevaux se sont emballés et sont allés se jeter dans l'estaminet de
l'hôtel du Petit-Enfer, culbutant tout devant eux. Deux femmes et un
enfant qui se trouvaient dans l'estaminet ont pu se sauver sans accident,
mais la dame Lecreps, 70 ans, propriétaire à Mathieu, a été blessée
à la jambe.
Les
tricycles étaient conduits par MM. Oger, à Caen, rue de Strasbourg, et
Labbé, rue des Arènes, à Paris. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Morts subites. -
M. Fromage, maire du Mesnil-Durand, près Livarot, revenait de
procéder à une adjudication pour le compte de la commune lorsqu'il s'est
trouvé
subitement malade. Quelques instants après, il rendait le dernier soupir.
—
La veuve Alexandrine Champagne se trouvait seule à son domicile, à
Genneville, près Honfleur, lorsqu'elle se trouva prise d'un malaise
subit. Quelques instants après, sa petite-fille rentrant à la maison et
la voyant souffrante alla chercher du secours, mais à son retour elle la
trouva morte. La défunte était agée de 70 ans.
—
La gendarmerie de Pont-l’Évêque a constaté la mort subite du sieur
joseph Follebarbe, berger à Saint-Benoist, trouvé dans un champ, auprès
de la cabane où il couchait.
—
La demoiselle Roinsart, 40 ans, servante chez le sieur Héron, fermier à
Livarot, taillait le pain pour la soupe quand elle se sentit indisposée.
Quelques minutes plus tard, elle expirait.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1904 - Escroc
condamné. - Un
ancien clerc d'huissier, à Paris, le nommé Rouland, né à Valognes
(Manche), qui a commis de nombreuses escroqueries dans toute la Normandie,
vient de comparaître devant le tribunal de St-Lô. Il achetait des
immeubles, meubles vifs et mobilier, ne les payait pas et les
revendait.
Au
Mesnil-Durand, près Livarot, il avait loué une propriété importante
qu'il avait garnie de mobilier acheté dans les ventes. Rouland avait
été saisi, mais il avait détourné les objets sous séquestre. Il
a été condamné à huit mois de prison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1904 -
Médailles d’honneur
- Des médailles
et des diplômes d'honneur sont accordés aux cantonniers désignés
ci-après : MM. Marie, cantonnier à Graye-sur-Mer ; Charlotte, à
Tilly-sur-Seulles ; Hamel, à Évrecy ; Bouquerel, à Vaudeloges ;
Hélaine, chef cantonnier à Creully ; Desdoits, à Mesnil-Durand ;
Bonaventure, à St-Hymer ; Baillet,
à la Folle ; Léonard, à Saint-Gabriel ; Hurel, à Basseneville ; Viel,
à Biéville-sur-Orne ; Chesnais, à la Boissière ; Auvray, à
Saint-Benoît-d'Hébertot ; Ybert, à Arganchy ; Letallier, à
Morteaux-coulibœuf. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Jeu mortel.
- A Mesnil-Durand,
près Livarot, le nommé Georges Grisy, 20 ans, domestique chez la dame
Ouin, propriétaire, et un jeune soldat d'infanterie de marine, Octave
Panthou, 23 ans, en permission dans sa famille, se trouvaient ensemble
dans un herbage. Ils avaient bu et se trouvaient un peu excités. Ils
voulurent lutter pour se distraire.
Par
deux fois, Grisy avait jeté Panthou à terre, lorsqu'il se précipita sur
lui une troisième fois et, le serrant fortement à la gorge, il le
renversa à nouveau. Le « marsouin » resta étendu, sans mouvement.
Personne
ne s'en inquiéta d'abord, mais il mourut une heure après sans avoir
repris connaissance. Pendant ce temps, Grisy, inconscient, était allé
jouer aux dominos. L'autopsie a démontré que la mort était due à une
rupture de la base du crâne. Grisy a été arrêté et écroué à
Lisieux. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Parents indignes.
- Les époux Lerebourg,
au Mesnil-Durand, près Livarot, ont été poursuivis pour mauvais soins
et coups à la jeune Berhe Baron, 9 ans, fille
de la femme Lerebourg et belle-fille du mari.
Pendant
deux ans, l'enfant a été martyrisée par ses parents, les voisins
l'entendaient crier sans cesse, la pauvre petite manquait de
nourriture et de vêtements. Elle craignait tellement de rentrer à la
maison, que parfois elle restait à coucher dehors. Lerebourg, 56 ans, a
été condamné à 3 mois et la femme Lerebourg, à un mois, avec sursis.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1914
- La pêche au fusil. -
Flânant au bord de la rivière « La Vie », le sieur Henri
Jonchard, 31 ans, domestique à Mesnil-Durand, aperçut nageant à fleur
de l'eau, une jolie
truite qu'il tua d'un coup de fusil. A
l'audience il brille par son absence et attrape 30 francs d'amende par
défaut.
Novembre
1915 -
Sous les roues. -
Au Mesnil-Durand, près
Livarot, M. Jules Boutigny, 55 ans, au servies de Mme Martin,
cultivatrice, qui conduisait un chargement de pommes, est tombé
devant une roue de sa voiture, qui lui a passé sur le ventre. Il a
succombé le lendemain.
Septembre
1916
- Mortel accident de
voiture.
- M.
Jules
Tirard, 58 ans, gardien d'herbages à Mesnil-Durand, près Livarot, est
tombé du haut d'une voiture de mobilier qu'il déchargeait et s'est
brisé la colonne vertébrale. Il a succombé aussitôt.
Février
1917
- Les victimes du
froid. -
On a découvert, ces
jours derniers, dans un ruisseau, à Mesnil-Durand, prés Livarot, le
cadavre d'un sieur Péchet, âgé d'environ 65 ans. On
croit qu’il est mort d'une congestion occasionnée par le froid.
Février
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Ces jours derniers,
le froid a été un peu moins rude. Le thermomètre a remonté et le
baromètre a descendu. Puis ils sont repartis en sens inverse. C'est
tout de même le dégel, espérons-le. Mais un dégel sans pluie n'est
jamais bien sincère. Il est donc dit que les hivers de guerre sont
forcément des hivers froids. On n'a pas oublié celui si terrible de 1870
–71 ! L'hiver de 1917 aurait pu lui faire concurrence s'il avait
commencé quelques semaines plus tôt. A présent, nous marchons vers le
Printemps, les jours ont déjà rallongé pas mal et dans
l’après-midi le soleil commence à chauffer. Mais, c'est égal,
cette année le proverbe pourrait bien mentir qui assure que «
Jamais février n'a passé sans voir groseillier feuillé ».
Février
1917 -
Allô ! allô !. -
Si vous désirez téléphoner avec les départements limitrophes,
l'administration des postes vous fait signer un papier dans lequel vous
vous engagez à ne fournir aucun renseignement concernant la
défense nationale. Dans le cas où vous violeriez cette clause, on vous
couperait... devinez quoi ? Pas la tête, ce que vous mériteriez
pourtant, mais simplement la communication. A la bonne heure ! voila, un
régime vraiment paternel !
Septembre
1917 -
Un joli cadeau. -
C'est
celui que vient de nous faire la Croix-Rouge américaine. Elle a envoyé
35 000 fr. au Conseil général, pour être distribués entre les
familles de mobilisés les plus éprouvées du Calvados, à raison
de 100 fr. par famille. Hip !
Hip ! Hurrah ! for the Red-Cross !
Octobre
1917 -
Suicide. -
On a trouvé dans la mare de la ferme exploitée par M. Hébert, au
Mesnil-Durand, prés Livarot, le cadavre de son beau-père, M. Hippolyte
Lange, 75 ans. On croit à un suicide. Ces jours derniers, en effet, M.
Lange avait dit à son petit-fils, qui repartait pour le front, qu'il ne
le reverrait pas.
Avril
1918
-
En conseil de guerre.
-
Un
journalier de
Mesnil-Durand, Edmond
Hurel, classe
1908, détaché
à la terre,
comparaissait mercredi
devant le
Conseil de
guerre de
la 3e
région, pour
violences et
voies de
fait. Le
27 janvier,
il avait
eu une
vive discussion,
dans une
cour commune,
avec une
gardienne d'herbages,
Mme Roger,
et, à
bout d'arguments,
il l'avait saisie
par le
cou et
l'avait frappée
derrière la
tête. Elle
avait porté
plainte à
la gendarmerie
de Saint-Julien-le-Faucon.
Hurel a
été condamné
à trois
mois de
prison.
Juillet
1920
- Vol.
— Des malfaiteurs se sont introduits dans l'épicerie tenue par M.
Hamon, sur le bord de la route de Saint-Julien, et ont fait main-basse sur
un tas de marchandises, effets, chaussures, tabac, que M. Hamon
estiment à 2.000 francs. Les auteurs des vols sont activement
recherchés.
Août
1920 -
Une triste fin. -
Étonnés
de ne plus voir, depuis plusieurs jours, M. Alexandre Marie, dit Marinier,
73 ans, maçon au Mesnil-Durand, canton de Livarot, des voisins ont
pénétré dans sa chambre, et, ont trouvé son cadavre. La mort remontait
à une huitaine. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Une victime du travail. -
M. Alphonse Granval, 74 ans,
propriétaire de la scierie de Mesnil-Durand, canton de Livarot, a eu la
main gauche et la figure profondément entaillées par une scie. Il y a
quelques années, à la suite d'un accident analogue, M. Granval a déjà
subi l'amputation du poignet droit. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1921 -
Au manière de Pétrone.
- M.
Lebastard, gardien d'herbages au Mesnil-Durand, canton de Livarot, a
trouvé, dans un Bâtiment isolé dans un herbage, le cadavre de Pierre
Hébert, 49 ans, cultivateur dans la commune.
Depuis
son retour de la guerre, ce malheureux ne jouissait plus de ses facultés.
On suppose qu'il s'est suicidé en se coupant, à l'aide d'un rasoir,
l'artère du bras, à quelques centimètres du poignet. On a trouvé sur
lui 3 550 francs, et, le rasoir dont il s'est servi encore tout maculé de
sang. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1923 -
Première projections
cinématographique.
- Sous la
présidence de
M. Lanier,
inspecteur de
l'enseignement primaire
la première
séance de
projections cinématographiques
a eu
lieu dimanche
dernier
dans l'école
publique.
L'École de
Mesnil-Durand possède
ainsi un
moyen pratique
d'enseignement et
fort intéressant,
grâce à la
compréhension parfaite
de tous du but
à atteindre et
à l'initiative
heureuse de
M. Adam, instituteur
et spécialement
de M. Chalopin,
maire de
Mesnil-Durand.
Septembre
1923 -
Une fillette brûlée vive.
- Vendredi
dernier,
les époux
Chevalier,
gardiens
d'herbage
à Mesnil-Durand,
se rendaient
à leur
travail,
laissant
à la
maison leurs
quatre
enfants.
Quelques
instant
après le
départ
des parents,
une fillette
âgée
de sept
ans, s'approcha
de la
cheminée
où le
feu était
resté
allumé.
Elle s'amusa
à prendre
du bois
enflammé.
Tout-à-coup
une étincelle
tomba sur
son tablier.
L'enfant
se leva
aussitôt,
essayant
de retirer
le tabler
auquel
le feu
s'était,
communiqué.
Affolé,
ainsi que
ses frères,
elle sortit,
dans la
cour les
flammes
activées
par le
vent, entourèrent
complètement
la malheureuse
fillette
qui se
précipita
sur la
route ou
elle fut
secourue
par M.
Fouqnes.
Le docteur
Seibel,
appelé
peu après,
constata
que la
malheureuse
victime
avait le
dos complètement
brûlé,
et la
colonne
vertébrale
calcinée.
Elle a
succombé à d'horribles
souffrances.
Mai
1925 - Une fraude.
- Mme
Granval, demeurant
au Mesnil-Durand,
avait remis
à la femme
Fouques, 35
ans, receveuse
à la recette
auxiliaire des
postes, un
billet de
1.000 fr.
destiné à
une maison
parisienne. Ayant
appris que
la maison
destinataire n'avait
jamais reçu
cette somme,
Mme Granval
porta plainte
contre la
receveuse qui
prétendit qu'elle
avait oublié
le billet
de 1.000 fr.
dans un
tiroir. Poursuivie
devant le
Tribunal correctionnel
de Lisieux,
Mme
Fouques avait
été acquittée
le 9 janvier
dernier.
La Cour
d'appel la
condamne à
1 an de
prison avec
sursis et
100 fr.
d'amende.
Mars 1927 - A éclaircir. - Une enquête est ouverte contre
les époux Protet, gardien d'herbage au Mesnil-Durand, qui maltraiteraient
leur neveu de 8 ans, le laisseraient aller en haillons et l'obligeraient,
au lieu de l'envoyer en classe, à faire de durs travaux bien au dessus de
ses forces.
Juin
1937
- Deux
automobiles entrent en collision. Au
carrefour formé par la route de Mesnil-Durand et celle de Livarot à
Lisieux une collision s'est produite entre l’automobile de M. le
docteur Corchon, médecin à Saint-Julien-le-Faucon, qui se rendait à
Fervacques, et l'automobile de M. André Gacon, notaire à Saint-Claude,
{Jura), qui, accompagné de sa femme, se dirigeait vers Lisieux.
Le
choc fut très violent et les voyageurs furent assez grièvement blessés.
M, le docteur Sorel, de Livarot, fut appelé et leur donna les premiers
soins.
M.
le docteur Corchon, qui a des fractures de côtes, fut reconduit à son
domicile. M. Gacon porte des blessures à la face et Mme Gacon est
atteinte de fractures de côtes, tous deux ont été conduits à la
maison chirurgicale de la Providence où ils sont soignés par M. le
docteur Marie.
L'état
des blessés est grave, mais leurs jours ne sont pas en danger. Les
dégâts matériels sont importants. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1938 - Le mouvement de la population dans le Calvados. - Pendant
le premier trimestre 1938, il y a eu dans le Calvados : 1 958 naissances
contre 1 865 dans la même période de 1937.
On
a enregistré 1 983 décès contre 1 992 en 1937 : 523 mariages contre 502
; 55 divorces contre 60.
L'excédent
des décès est ainsi passé de 127 à 25 dans les deux périodes.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1938 - Retour de l'heure d'hiver. - Par
suite du rétablissement, dans la nuit du 1er au 2 octobre 1938, de
l'heure légale antérieure au 27 mars 1938, la journée du 1er octobre
aura exceptionnellement une durée de 23 heures.
A
cet effet, les horloges du Chemin de fer seront retardées d'une heure, à
l'expiration de la vingt-cinquième heure. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Septembre
1938 - Une auto se jette sur un camion. - Dans
la nuit de dimanche à lundi, une automobile conduite par M. Roger Marie,
ouvrier agricole, demeurant à Glos, se rendait à Livarot, quand, avant
de descendre la grande côte de Mesnil-Durand, il rencontra une voiture se
dirigeant vers Lisieux, qui n'avait pas mis ses phares en veilleuse.
Il fut ébloui et alla heurter un camion qui était en stationnement, sans
lumière.
Assez
sérieusement blessé, M. Marie fut transporté à l'hôpital, où il
reçut les soins du docteur Perthon. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juin
1939 -
Renversé par son cheval . - M.
Victor Guichard, 66 ans, domestique chez M. Vuillaume, cultivateur à
Mesnil-Durand, se rendait dans une propriété voisine en conduisant par
la bride un cheval attelé à un banneau .
Une
automobile vint à passer. Le cheval prit peur et s'emballa, faisant
tomber le conducteur. Relevé par les témoins de l'accident, M. Guichard
reçut les premiers soins de M. le docteur Sorel, de Livarot.
Il
fut transporté à l'hôpital de Lisieux où M. le chirurgien en chef
constata que le blessé avait la cuisse gauche fracturée. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 -
Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche.
Mai
1941 -
Séquestrée par sa mère.
- Alertés par
la rumeur publique, les gendarmes de Livarot se sont rendus chez les
époux L………., au Mesnil-Durand, où ils ont découvert,
enfermée dans un misérable local, dont la fenêtre était clouée, une
misérable jeune fille 17 ans, Cécile H….., issue, d'un premier mariage
de M. L………...
La
victime a déclaré que la vie était intenable pour elle, depuis le
remariage de sa mère, qu'elle n'avait vécu que grâce à la charité de
voisins, mais que, depuis le 2 mai, ses parents l'avaient
enfermée. Ceux-ci ont déclaré avoir agi ainsi pour l'empêcher de
vagabonder.
Septembre
1941
-
Un saboteur arrêté.
- Un soir, M.
Constant Cahours, journalier au Mesnil-Caussois, découvrait, sur le
chemin de Saint-Sever à Etouvy, un homme qui coupait un câble
téléphonique de l'Armée d'occupation.
Il
alerta le village et bientôt le saboteur était arrêté : il s'agissait
d'Auguste Guézet, 44 ans, né à Landelles, ouvrier agricole à
Campagnolles, qui fut remis aux gendarmes de St-Sever.
Les
habitants du Mesnil-Caussois et de Mesnil-Durand qui montaient la garde,
nuit et jour, devant des câbles, depuis une dizaine de jours, ont été
satisfaits que le saboteur qui, par deux fois, avait coupé le
câble, soit enfin arrêté. Il convient de préciser que Guézet est un
repris de justice qui a subi diverses condamnations par le Tribunal de
Vire.
Juillet
1943 -
Inauguration.
- Une fois de
plus, cette coquette paroisse du Pays d'Auge sera en fête la dimanche 18
juillet, puisque, outre une première messe solennelle célébrée par
l'abbé Morin, deux nouvelles statues en bois : Saint Antoine et sainte
Thérèse de l'Enfant Jésus, seront bénies.
C'est
(noblesse oblige) le réputé orateur, le chanoine Pelcerf, curé doyen de
St-Jean de Caen, qui, pour la circonstance se fera entendre. Il y aura du
monde aux offices fixés à 10 h. 45 pour la grand' messe et à 16 h. 30
pour les vêpres (heures de l'Europe centrale).
Juillet
1943 -
La
paroisse de Mesnil-Durand en fête.
- Quelle
solennité ! Six prêtres, dont l'un des plus brillants orateurs du
diocèse le chanoine Pelcerf, curé-doyen de St-Jean de Caen, qui se fit
entendre matin et soir au pieux agrément d'une foule de fidèles accourus
de toutes parts ; une église brillamment illuminée, une chorale qui fit
merveille, le bourg décoré avec un goût exquis. Tel est le bilan des
cérémonies religieuses qui se déroulèrent l'autre dimanche dans cette
ravissante paroisse du Pays d'Auge à l'occasion de la première messe de
M. l'abbé Morin et la bénédiction de la statue de St-Antoine,
véritable oeuvre d'art, et de la maquette de Ste-Jeanne-d'Arc.
Décidément,
le distingué curé est un récidiviste des grandes fêtes.
N'envisage-t-il pas de faire disparaître quelque jour le plafond de la
nef si préjudiciable à l'harmonie de l'édifice, pour faite place
à une voûte majestueuse ?
Novembre
1946 -
Pour préparer le réveillon.
- Après
s’être introduit par une fenêtre dans la Laiterie de M. Maurice
Joignaux, cultivateur au Mesnil-Durand, des malfaiteurs
ont emporté 10 kgs de beurre et 20 kgs de lard. Passant
ensuite dans la basse-cour, ils ont volé six poules et deux coqs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Un bâtiment agricole brûlé au Mesnil-Durand.
–
Un incendie que l’on attribue à l’imprudence d’un fumeur a
totalement détruit un bâtiment agricole appartenant à M. Maurice
Caveols, ainsi que 2 000 bottes de foin et une charrette à quatre roues.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Le temps qu’il a fait. –
Voilà au moins des « postvisions » qui n’amèneront
aucun sourire sur les lèvres des habituels détracteurs de la
météorologie et que nous
garantissons avec les savants observateurs de la station de l’O.N.M. de
Vire.
Le
Bocage n’a pas été épargné par la canicule. Durant la semaine
particulièrement chaude du
11 au 18 août, on a enregistré 28, 27, 32, 33, 34, 35, 30 et 31 degrés.
La
température 35° enregistrée la samedi 16 août constitue le record de l’année.
La hauteur de l’eau tombée au cours de l’orage de l’après-midi de
ce jour s’est élevée à 325 mm.,
la
plus forte dose enregistrée en 24 heures depuis le 1er
février 1946, date de remise en service de la station. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
Du producteur au consommateur.
–
Un cultivateur du Mesnil-Durand, M. Alphonse Marie, a surpris
Madeleine Villeroy, née Pitrou, 23 ans, de Saint-Germein-de-Livet, en
train de traire une vache dans son herbage. La « cliente » a
déclaré qu’elle opérait ainsi depuis une quinzaine de jours.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Trafic clandestin. -
Vérifiant les
bagages des voyageurs du car Vimoutiers-Lisieux à l'arrêt de Pontallery,
commune du Mesnil-Durand, les gendarmes de Saint-Julien-le-Faucon ont
verbalisé contre M. Jean Laroche, employé de chemin de fer à Paris et
saisi les 14 kgs 500 de beurre qu’il transportait.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Un chauffard écrase et fuit.
- Sur la route
de Livarot à Lisieux, un employé municipal de cette dernière ville, M.
Joseph Leveneur, 37 ans, qui dans la nuit, circulait à bicyclette, a
été accroché, au bas de la côte Mesnil-Durand, par une automobile dont
le conducteur, après avoir légèrement ralenti, poursuivit son chemin.
Projeté
sur le sol, M. Leveneur a été atteint de blessures superficielles à la
tête. Le chauffard est recherché. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un incendie au Mesnil-Durand.
-
Un sinistre s'est déclaré la nuit dans un bâtiment agricole de
la ferme de M. Maurice Willaume.
Les
pompiers de Livarot ont réussi à circonscrire le fléau qui a détruit
un grenier et une importante quantité de foin, causant 150 000 francs de
dégâts. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1949
-
Un motocycliste se jette sur un poteau télégraphique.
-
Aveuglé
par la pluie, un motocycliste, M. André Lemonnier, de Camembert (Orne)
qui revenait vers 5 heures du matin de la fête de Lessard-le-Chène, a
perdu le contrôle de sa machine en abordant un virage près du
Mesnil-Durand et s'est jeté contre un poteau télégraphique.
Le
blessé qui était atteint d'une fracture du crâne a été transporté à
la clinique des Buissonnets à Lisieux. ( Le Bonhomme Libre )
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