Novembre
1860
- Par
arrêtés.
-
Par arrêtés préfectoraux du 17 novembre :
Mme
Aubin, religieuse, actuellement institutrice provisoire à Clarbec, est
nommée institutrice communale, sans changer de résidence.
Mme
Mutel, religieuse, actuellement institutrice provisoire à
Fresney-le-Puceux, est nommée institutrice communale, sans changer de
résidence.
M.
Raquidel, élève de l'école de Montchauvet, aspirant au brevet de
capacité, est chargé, à titre provisoire, de la direction de l'école
de Mesnil-Eudes. ( L’Ordre et la Liberté)
Avril
1865 -
Par arrêté en date du 7 avril.
- M.
le préfet du Calvados a nommé maire de la commune de Mesnil-Eudes, M.
Fleuriot, conseiller municipal, en remplacement de M. Leterrier, décédé.
(l’Ordre et la Liberté)
Février
1869 -
Les jours gras. -
Les jours gras sont proches, de fins renards sont à l'affût
autour des poulaillers, c'est à leurs propriétaires à redoubler de
surveillance.
Mardi,
cinq poules ont été volés dans une cour à Mesnil-Eudes. Elles
appartenaient à M. Leblanc, aubergiste à Saint-Désir de Lisieux. Les
auteurs de ce vol sont jusqu'ici restés inconnus.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Lisieux :
Lisieux, école
de garçons ; Saint-Jacques,
école de garçons ; Mesnil-Eudes,
école mixte ; Le Pré-d'Auge,
école de filles ; Prêtreville,
les deux
écoles ; Livarot,
école de
filles ; Mesnil-Duraud,
école de filles ;
Ouville, école
de filles ;
Tortisambert, école
mixte ; Mézidon,
les deux écoles ;
Mesnil-Mauger, école
mixte ; Orbec, école
de garçons ; Vieux-Pont,
école mixte.
Mai
1888
- Lettre anonyme
arrivée à propos. -
La veuve Virginie
Lecherpin, propriétaire à Mesnil-Eudes, devait se remarier. Cela ne
faisait pas l'affaire de son garçon, qui perdait ainsi son privilège de
fils de veuve, au point de vue du service militaire. Ce garçon aurait,
tout donné pour faire rater cette union. Il a été servi à souhait. Sa
mère, ayant volé des poules à un voisin;
le vol a été
dénoncé par lettre anonyme et a enrayé le mariage.
Juillet
1888 -
Un œil crevé. -
Le sieur Briant, journalier
à Mesnil-Eudes, était assis à table avec sa femme, lorsqu'une
discussion s'éleva. L'homme, un alcoolique qui paraît ne pas jouir
toujours de ses facultés mentales, a lancé sa fourchette à la figure de
sa femme, et si malheureusement qu'il lui a crevé un oeil. Briant,
considéré depuis longtemps déjà dans le pays comme un homme brutal et
dangereux, a été arrêté.
Juin
1890 -
Chenilles, criquets et grenouilles.
- Dans
notre région, les chenilles ont dévasté une grande partie des pommiers.
— En Algérie, les criquets ont fait leur réapparition. Les
dégâts sont considérables. — A Yvetot
(Seine-Inférieure), une pluie de grenouilles s'est abattue sur une partis
de la ville. C'est par milliers que l'on comptait ces
batraciens sur les chemins.
Juillet
1892 - Tué d’un
coup de faux. - Dimanche
soir, vers 10 heures, le sieur Robine, journalier à Mesnil-Eudes,
accompagné de son beau-frère, eut besoin pour raccourcir son chemin de
traverser une cour appartenant à M. Alexandre Samin, cultivateur. Au
bruit que firent les deux hommes, Mme Samin fut effrayée et appela son
mari, celui-ci accourut pour empêcher Robine de passer et le poussa vers
la barrière, peut-être en le rudoyant quelque peu. Robine mécontent
ramassa deux ou trois pierres qu'il lança sur Samin sans le blesser,
mais, après qu'il eut franchi l'échalier, il tourna vers Samin une faux
dont il était muni et lui en porta un coup droit. Le talon de la faux
atteignit Samin au-dessus de l’œil droit, la victime tomba à la
renverse et s'évanouit tandis que Robine s'éloignait. On crut d'abord à
une blessure légère, mais un médecin appelé déclara qu'une opération
était indispensable.
Elle
a eu lieu à l'hospice de Lisieux. Les médecins ont constaté que le
crâne était horriblement fracturé, deux esquilles d'os considérables
ont été extraites, ainsi qu'une notable quantité de matière
cérébrale littéralement réduite en bouillie. Samin a expiré
jeudi.
On
s'est demandé si Samin n'était pas un peu gris lorsque l'accident lui
est arrivé. Il est démontré au contraire qu'il avait passé la journée
à Saint-Pierre-des-Ifs avec sa femme et ses deux enfants et qu'il était
absolument de sang-froid. Robine, lui, était légèrement pris de
boisson. Robine regrette amèrement sa violence, il est venu en demander
pardon à sa victime. Il a été arrêté.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 -
Phénomènes. -
On
parle beaucoup de l'arrivée à Paris d'une fille de 30 ans, connue sous
le nom de « femme homard, » parce qu'elle a les pieds et les mains
absolument semblables aux pattes du crustacé si renommé. Cette
fille-phénomène est née à Vire.
—
Au Mesnil-Eudes, chez le sieur Paul Lenormand, cultivateur, il est
né un veau avec une tête de bouledogue, les yeux d'une grosseur
démesurée, les oreilles courtes. Le corps repose sur
des pattes courtes de basset. Ce veau n'a pas de queue.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1893 - Les victimes du
travail. -
La
semaine dernière, trois ouvriers travaillaient au pressoir chez
Mme Gosset, propriétaire au Mesnil-Eudes. La vis vint à se rompre, le
sieur Poisson, 54 ans, fut projeté sur le mur où il se fendit le crâne.
Il est mort jeudi au milieu d'atroces souffrances.
Un
second ouvrier, le sieur Chennevarin, a été également blessé, mais son
état n'inspire pas d'inquiétudes. Le troisième, le sieur François, n’a
que quelques égratignures. Poisson était heureusement
célibataire. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
En tuant un écureuil. -
Mercredi,
à Mesnil-Eudes, Alfred Boulet, 20 ans, domestique, apercevant un
écureuil, cessa aussitôt son travail et courut à la maison de son
maître chercher un fusil à deux coups. A son retour, il tira sur
l'écureuil un coup de fusil et le tua. Comme il reposait son fusil par
terre, le deuxième coup partit on ne
sait comment et atteignit grièvement le malheureux Boulet au côté
droit. Son état est grave. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1894 - Un nouveau
Thomas. - Le sieur Thomas habite St-Denis-de-Mailloc. Sa petite fille
est en pension à Mesnil-Eudes. Etant allé la voir, l'enfant raconta à
son papa, qu’un voisin
venait faire des politesses à sa mère pendant qu'il était absent.
Thomas, comme son homonyme de l'antiquité, voulut voir pour le croire.
Et, au lieu de rentrer le lendemain, il partit le soir même, arriva dans
la nuit et trouva Georges Legendre, un voisin en chemise, avec sa femme.
Il flanqua le galant à la ponte, en
gardant ses vêtements
comme pièces à conviction et porta plainte pour adultère.
Legendre
a tout avoué. La femme Thomas a toujours nié, même à l'audience,
disant que ayant peur la nuit, elle avait appelé un voisin, mais qu’il avait
couché dans un autre lit que le sien. Dans ces conditions, Georges
Legendre, 26 ans, s’en est tiré avec quinze jours de prison, et la loi
Bérenger mais la femme, Anaïse Thomas, 32 ans, a attrapé deux
mois de la même peine, sans la loi Bèrenger. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1894 - Vol audacieux.
-
Des
voleurs se sont introduits dans la nuit de mercredi chez M. Vital Lecomte,
propriétaire au Mesnil-Eudes. Ils ont enlevé un coffre-fort du poids de
100 kilogrammes qu'ils ont transporté dans un pressoir se trouvant au
milieu d'un herbage. N'ayant pu en forcer la serrure, ils l'ont brisé à
coups de pince. Ce coffre-fort renfermait une certaine quantité de
monnaie et de billets à ordre. Les voleurs ont fait main basse seulement
sur le numéraire. Cette première opération terminée, les voleurs sont
retournés au chalet et ont pris un billet de la Banque de France qui se
trouvait déposé sous une statuette ornant la cheminée, puis ils se sont
emparés d'une bonbonne renfermant environ 25 litres d'eau-de-vie de
cidre, d'un pot rempli de beurre et de plusieurs lapins. Un chien de
garde, qui se trouvait attaché auprès de la maison, n'a donné aucune
voix pendant que ces malfaiteurs opéraient. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1895 - Vol de bestiaux.
- Jean
Heurtevent, 58 ans, et
Eléonore Coquerel, 46 ans, journaliers à Manerbe, ont été arrêtés
par la gendarmerie pour vol d'une vache au préjudice
de M. Gosset, propriétaire à Mesnil-Eudes.
—
Une génisse a été volée à M. Léon Ratte, cultivateur à Familly,
l'auteur du vol est inconnu.
—
Nous avons dit qu'une vache da 250 fr. avait été volée à Mme Doucel,
propriétaire à Mittois. La voleuse serait la fille de la dame Doucet,
une femme Ricard, demeurant à Caen. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1895 - Parents, veillez.
- Le
nommé Robine et sa femme, demeurant à Mesnil-Eudes, ont trois petits
enfants. S'étant absentés pour venir à Lisieux, ils laissèrent les
enfants à la garde de la mère Robine, qui passe pour être aux trois
quarts folle. La bonne femme n'a pas fait attention aux marmots et une
fillette de deux ans et demi est allée, en jouant, se jeter dans la mare
où on l'a trouvée noyée. (Source :
Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1895 - Veillez aux
poulaillers. -
L'approche de Noël met en campagne les voleurs de
volailles. On en a pris, au sieur Alexandre Chaplain, de Mesnil-Eudes, 26
d'un seul coup. La perte pour lui est de 225 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1896 -
Erreur déplorable. -
Un homme
furieux et avec raison, c'est le sieur Louis Froger, représentant de
commerce au Mesnil-Eudes. Il aurait été, en effet, arrêté par les
gendarmes de Livarot comme l'auteur d'un vol commis avec escalade et
effraction chez le sieur Théodore Blottière, cultivateur, et détenu à
la prison de Lisieux pendant plusieurs jours.
Heureusement,
il a pu établir qu'il n'était pour rien dans le vol et on l'a mis en
liberté.
Ce
serait une dénonciation calomnieuse qui aurait motivé, bien à tort,
l'arrestation du sieur Froger. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1899 -
La
neige. -
Lundi
la neige a tombé partout dans le département et le froid a été très
vif. Les arbres à fruits ont souffert. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1899 -
Mauvaise farce d'un mari. -
Six
vaches et deux taureaux
avaient disparu de la ferme de la dame Gibon, cultivatrice au
Mesnil-Eudes, près Lisieux. Elle porta plainte.
La
gendarmerie remarqua que le sieur Gibon, qui est en instance de
séparation avec sa femme, avait disparu aussi. Elle a constaté, après
enquête, que c'était lui qui avait volé
les vaches pour jouer un mauvais tour à sa femme.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1899 -
Triste accident. - Le
sieur Vital Lecomte, propriétaire et maire au Mesnil-Eudes, près
Lisieux, aidait à charger une voiture. Un pied lui ayant glissé tout à
coup, il est tombé lourdement, se brisant la rotule d'un genou.
Transporté
chez lui, l'infortuné maire, présumant trop de ses forces, essaya de se
lever, mais il tomba de nouveau et se cassa l'autre rotule. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1903 - Voleurs d’églises.
-
Des malfaiteurs inconnus ont dérobé, dans un tronc, une
somme de 60 francs, dans l'église de Saint-Aubin-sur-Algot, canton de
Mézidon.
—
Le sacristain de l'église Saint-Martin, à Condé-sur-Noireau, a surpris
la femme Catherine Steinhyser, 73 ans, originaire des Vosges, au moment
où, à l'aide d'une baguette enduite de glu, elle explorait le tronc de
saint Antoine de Padoue, d'où elle avait déjà extrait 7 fr. 50. Elle a
été arrêtée.
—
Des voleurs inconnus se sont introduits, la nuit, par effraction, dans
l'église de Beuzeval et ont fracturé plusieurs troncs. Le montant des
sommes soustraites n'est pas connu.
—
L'église du Mesnil-Eudes, près Lisieux, a été aussi visitée
par les cambrioleurs. Toutefois leur butin a été bien maigre, ils n'ont
trouvé à prendre qu'une bouteille de vin de messe
et trois sous dans un tiroir. ( Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1912 - Le
Maire Révoqué. - Par
décret présidentiel, M. Deshaies, maire de Mesnil-Eudes, vient d'être
révoqué. -
Mars
1913 - Une
femme brûlée vive. - En
rentrant, une servante de M. Gosset, propriétaire à Mesnil-Eudes
a trouvé dans la cuisine le cadavre affreusement carbonisé d'une
des bonnes de la ferme, Mme Paul Dubois, née Toutain, âgée de 32
ans. On ignore les causes de l'accident, mais une hypothèse semble
avoir quelque créance : Mme Dubois se sera approchée du feu et assoupie,
et une étincelle aura jailli dans ses vêtements. La chaise sur laquelle
elle semble s'être assise, ayant été retrouvée en partie brûlée,
confirme d'ailleurs cette hypothèse.
Août
1926 -
Demande de subvention. - Le Conseil général du Calvados, adopte les propositions de
M. le Préfet pour la répartition de la somme de 5 600 francs, pour subventions
aux communes en vue de les aider à acquitter les dépenses de réparation
aux maisons d'école et aux mobiliers scolaires. La somme de 5 600 francs
proposée se répartit ainsi qu'il suit :
Mesnil-Eudes. — Construction de préau et de privés à
l'école mixte 500 fr.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec
des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et
l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Août
1929 -
Une vache renverse et blessé une enfant.
-
Un jeune homme au service de M. Deshayes, cultivateur à
Mesnil-Eudes, conduisait une vache lorsque, rue de Caen, la bête échappa
à son conducteur et, affolée, renversa la petite Simone Lambert, 9 ans,
qui passait sur le trottoir, près de l'abbaye. L'enfant, assez
grièvement blessée au visage et sur le corps, a été pansée à la
pharmacie Morel est conduite au domicile de ses parents, chemin d'Assemont.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables
souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il
faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les
agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source
sur leur propriété, ou de puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à
la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les
bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très
grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui greve incontestablement le budget.
Juin
1932 - La restauration de l'église. -
L’église Notre-Dame (XIe
et XVIe
siècles) a pour caractéristique d’avoir sur son clocher quatre petites
lucarnes dans chacun de ses angles. L’intérieur de l’église a été
entièrement restauré en 1932 par A. Durand, peintre décorateur à Caen.
Août
1938 -
Un ouvrier agricole fait une chute grave.
M. Garnier
Marie, 53 ans, ouvrier agricole chez M. Joseph Foret, agriculteur, était
occupe à charger du foin sur une voiture, quand, par suite d'un manque
d'équilibre, il tomba sur la tête.
Transporté
à l'hôpital
de Lisieux, M. Garnier a reçu les soins de M. le docteur Berthon,
chirurgien en chef de l’établissement. Son état est grave. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Une cambrioleuse
s’endort ivre-morte sur le théâtre se ses exploits. Samedi,
dans la soirée, la gendarmerie a procédé à Mesnil-Eudes à
l'arrestation, en flagrant
délit de vol commis chez Mine Anglement, de la femme Huot, épouse
divorcée Paris, âgée de 60 ans, domiciliée à Lisieux, rue
Caroline-Duchemin,
En
rentrant du marché, Mme Anglement l'avait trouvée étendue ivre-morte
dans sa maison.
Cette
femme avait pénétré dans l'habitation en fracturant la serrure d'une
porte, elle avait ouvert les armoires, enlevé du linge et des bijoux
qu'elle avait mis dans un sac à provisions. Avisant des bouteilles
d'eau-de-vie et des liqueurs, elle s'en versa plusieurs rasades, mais elle
but plus que de raison et s'affala sur le sol dans l'ivresse la plus
complète.
Mme
Anglement, en la voyant dans cet état, et après avoir trouvé ses bijoux
et son linge dans le sac de la femme Huot, prévint par téléphone la
gendarmerie qui vint aussitôt chercher la voleuse. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mai
1941 - Avis à la Population.
- La
Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne
découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée
des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés
par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la
plus proche.
Septembre
1941
-
Au Mesnil-Eudes.
— Par arrêté préfectoral, M. Joseph Poret est délégué pour remplir
les fonctions de maire, au Mesnil-Eudes.
Octobre
1946 -
La chasse aux fritz. -
Deux
prisonniers boches, évadés de la ferme de M. Ballières, à
Escures-sur-Falvières, ont été découverts dans un bois au
Mesnil-Eudes. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Un bâtiment agricole et la proie des flammes.
- Un
sinistre dont les causes n'ont pas été établies à ravagé, au
Mesnil-Eudes, un bâtiment agricole isolé appartenant à M. Henri Gosset,
maire de Saint-Pierre-des-Ifs, où étaient entreposées 2 000 bottes de
foin. Le montant total des dégâts s’élève à 430 000 francs.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948
-
Deux ferme cambriolées.
-
Des
malfaiteurs se sont introduits au cours de la nuit dans la laiterie de la
ferme de M. Jules Vigneron, aux Monceaux. Après avoir arraché le
grillage fermant la fenêtre, ils ont volé 10 litres de crème, un
fromage, 500 gr de beurre, une pompe à bicyclette et une dynamo.
Préjudice : 4 000 francs.
Durant
cette même nuit, des cambrioleurs ont pénétré dans la propriété de
M. Lebelhomme, agriculteur au Mesnil-Eudes. Ils ont dérobé un fusil de
chasse appartenant à M. Viqesnel, cultivateur aux Monceaux, une paire de
tenailles et des œufs retirés à une poule couveuse. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
À éclaircir. -
Madame Justine Pauloup, 40 ans, ouvrière agricole au Mesnil-Eudes,
a informé les gendarmes que son ancien patron, M. Buquet, 67 ans,
l'aurait chassée de chez lui en la gratifiant de deux gifles et d'un coup
de pied au bas des reins.
Le
cultivateur a protesté contre cette accusation et invoqué le témoignage
d'une personne présente à la scène. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1949 -
La réparation d’un geste odieux.
- Durant
l'Occupation, un boche avait brisé d'un coup de revolver une statue de la
Vierge érigée au Mesnil-Eudes, en bordure de la route de
Saint-Pierre-des-Ifs. En réparation de cet acte stupide une effigie de
Notre-Dame de Lourdes vient à nouveau d'être érigée.
Une
nombreuse assistance prit part à la cérémonie que présida M. le
chanoine Marie. curé de Saint-Jacques de Lisieux, entouré de MM. des
curés de Bonnebosq et de St-Ouen-le-Pin. ( Le Bonhomme Libre )
Octobre
1949 -
Un journalier blesse sa femme d’un coup de bouteille.
- Gaston
Oman, 36 ans, ouvrier agricole, et sa femme, née Chenet, 52 ans,
domiciliés au Mesnil-Eudes étaient occupés à ramasser des pommes dans
un herbage. Une discussion éclata entre les deux époux. Oman qui avait
bu plus que de raison, saisissant une bouteille, en asséna un violent
coup sur la tête de sa femme.
Celle-ci
perdant son sang en abondance, reçut les premiers soins des témoins de
la scène qui avertirent les gendarmes. La blessée a été soignée à
l'hôpital de Lisieux pour une plaie profonde à la joue droite
heureusement sans gravité. ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949
-
Que la lumière soit.
-
La
municipalité du Mesnil-Eudes a lancé un appel aux habitants les invitant
à faire connaître par écrit les sommes qu'ils seraient disposés à
prêter pour l'électrification totale de la commune.
Cet
emprunt portant intérêt à 5% serait remboursé par voie de tirage au
sort. Les engagements de souscription sont reçus à la mairie, tous les
jeudis, de 10 h. à midi. ( Le Bonhomme Libre )
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