Janvier
1829 -
Deux incendies. -
Un incendie a
eu lieu le 4 de ce mois dans la commune de Cesny-Bois-Halbout, il a
détruit deux maisons appartenant aux sieurs Laurent et Damien, une jeune
fille de 20 ans et un enfant d'un mois ont péri, au milieu des flammes.
- Un autre incendie a encore consumé deux bâtiments
composant la ferme du nommé. Lausaux, au Mesnil-Germain,
arrondissement de Lisieux. On attribue ce dernier à la malveillance. (Le
Journal de Caen et de la Normandie)
Février
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Présidence
de M. Daigremont-Manvieux, conseiller.
Séances
des 16, 17 et 18.
Il
était grand matin, le dix décembre dernier, lorsque la dame Sonnet, qui
demeure au Mesnil-Germain, s'aperçut que la porte de sa cave était
ouverte, quoiqu'elle fût certaine de l'avoir fermée la veille au soir,
elle conçut aussitôt des soupçons que la disparition de trois paniers,
contenant 120 fromages, vint confirmer. Les informations qu'elle
recueillit lui apprirent que la veille du vol, vers la nuit, on avait vu
se diriger vers sa maison un nommé Charles Denis, conduisant un cheval
avec des crocs propres à porter des paniers, et que, le lendemain, ce même
individu avait été vu portant des fromages.
Sur
ces indices, Denis fut arrêté et forcé d'avouer les faits qui lui étaient
reprochés. Il nia avoir fait usage d'une fausse clef pour s'introduire
dans la cave de la dame Sonnet, et affirma qu'il avait intention de payer
plus tard les fromages dont il s'était emparé.
Le
jury n'a ajouté foi qu'à une partie des assertions de l'accusé, et sur
la déclaration affirmative de culpabilité sur tous les points, excepté
sur les circonstances de fausse chef, Denis a été condamné à 5 ans de
réclusion et aux peines accessoires.
(Le Pilote du Calvados)
Décembre
1860 - Un vice. -
L'ivrognerie, ce vice affreux qui conduit inévitablement au crime
ou au suicide, vient encore de faire une nouvelle victime dans
l'arrondissement de Lisieux. La nommée Justine Drainville, qui était au
service d'un propriétaire de la commune de Mesnil-Germain, M. Dubourg, se
livrait habituellement à la boisson. Le 9 de ce mois, dans la matinée,
se trouvant légèrement ivre, elle fut, de la part de son maître,
l'objet de vifs reproches. Irritée du blâme qu'elle venait d'encourir,
la fille Drainville répondit que, pour se soustraire à de semblables
reproches, elle ne tarderait point à se noyer.
M.
Dubourg n'attacha aucune importance à cette sinistre menace de sa
domestique, qui s'occupa pendant le reste de la journée des travaux de la
maison. Le soir, elle quitta son maître sous le prétexte d'aller passer
la nuit auprès de sa mère infirme, âgée de 85 ans.
Le
lendemain matin, M. Dubourg, ne voyant pas revenir sa domestique, conçut
de vagues soupçons auxquels donnait plus de force la conversation de la
veille.
Après
d'infructueuses recherches, il prit le parti de se rendre près d'une mare
située non loin de son domicile, et il ne tarda pas à apercevoir le
corps de sa servante.
Appelé
aussitôt, l'homme de l'art n'eut qu'à constater le décès de cette
victime de l'intempérance. ( L’Ordre et la Liberté)
Septembre
1866 -
Décret impérial. - Par
décret impérial du 14 août 1866, la commune Mesnil-Germain est
autorisée à emprunter la somme de 1960 francs, pour l'agrandissement de
la maison d'école.
Janvier
1869 -
Un drame. -
Le 27 janvier, vers 6 heures du soir, le sieur Alexandre Coudret
dit La Rose, âgé de 67 ans, équarrisseur, à Mesnil-Germain, a été
trouvé mort à 100 mètres de son domicile sur un petit chemin rural. Il
avait près de lui une bouteille remplie de cidre.
On
suppose que cette mort a été amenée par une congestion cérébrale.
Janvier
1874
-
Adultère. -
Marie-Pulchérie
Lucas, femme Duchesne, 34 ans, journalière à Mesnil-Germain, et
Jean-Eugène Brisset, 45 ans, menuisier à Auquainville, poursuivis pour
adultère, devant le tribunal correctionnel de Lisieux, ont été
condamnés : la femme Duchesne à 3 mois de prison et 16 fr. d'amende, le
sieur Brisset à un mois de la même peine, et tous deux solidairement aux
dépens.
Juillet
1874
-
Incendie causé par un bolide
- On
écrit de Mesnil-Germain, que le mercredi 1er juillet,
un bolide a éclaté au-dessus de cette commune. Des parcelles en
ignition sont tombées sur une maison appartenant à M. Target,
propriétaire à Lisieux, occupée par M.Amand Leveneur. Un pressoir, une
cave, une écurie, une charreterie et deux greniers ont été consumés,
ainsi que cinq fûts contenant 8 000 litres de cidre et 120 litres d’eau-de-vie,
du bois débité, des équipages, des cercles, du foin, etc….. La perte
est évaluée à 10 000 fr. pour le propriétaire, et 2 000 fr. pour le
fermier.
Juillet
1880
- A propos de
congés. -
Il parait que la circulaire ministérielle accordant un jour de
congé à toutes les écoles, à l'occasion de la fête nationale, n'a pas
semblé bien sérieuse à l'institutrice de Mesnil-Germain, ou qu'elle n'a
pas cru devoir s'y conformer. En effet, elle a fait l'école le mercredi
14 juillet. On prétend, il est vrai, qu'elle a cédé en cela à la
demande des parents, qui avaient envoyé leurs enfants à l'école pour se
livrer à la récolte des foins. Mais elle pouvait toujours se dispenser
de faire la classe et conduire les enfants en promenade. Elle eût ainsi
donné le congé prescrit et ne se fût pas exposée à recevoir le sien.
Novembre
1890 - Les voleurs de
bestiaux. -
Le
nommé Alexis Lecamus s'était établi fermier à Mesnil-Germain, il avait
avec lui sa femme, son fils Edmond, 14 ans, et son frère
Modeste, 40 ans, déjà condamné, trois fois. Pour garnir son étable, il
lui fallait des vaches, avec l'aide des siens, il en vola trois : l'une à
Marolles, chez le sieur Dumoulin ; l'autre à Coupesarte, chez le sieur
André Mérouze, et la troisième au sieur Picot, des Authieux-Papion.
Cette peu intéressante famille vient de comparaître devant le tribunal
de Lisieux qui a condamné Alexis Lecamus et sa femme, chacun à 4 ans ;
Modeste Lecamus, à 3 ans, et Edmond Lecamus, à 6 mois.
Octobre
1893 -
La résurrection d’Emma.
-
Au mois
d'avril de l'année dernière, la famille Céré, demeurant à Lisieux,
impasse des Mathurins, était plongée
dans le deuil, par un
événement tragique. Le cadavre d'une femme avait été trouvé dans une
mare à Mesnil-Germain, et les constatations établissaient d'une façon
certaine l'identité de la noyée, reconnue par tous pour la femme du
sieur Géré.
La
jeune fille de la prétendue morte n'hésitait pas elle même à
reconnaître sa mère. La femme Emma Céré, 45 ans, vivait depuis
plusieurs années séparée de son mari, on la croyait en condition à
Livarot, bien portante, il n'y eut qu'une voix pour dire qu'elle était
venue se noyer volontairement à Mesnil-Germain.
L'inhumation
eut donc lieu, et l'acte de décès fut dressé, à la mairie de
l'endroit, en bonne et due forme. Mais, voilà que dernièrement une
lettre arrivait de Meulan (Seine-et-Oise), signée de la défunte.
On
crut d'abord à une farce, mais il a bien fallu se rendre à l'évidence,
car ces jours-ci Emma Céré est arrivée à Lisieux juste à temps pour
empêcher son mari de se remarier. L'histoire ne dit pas si elle a
été bien reçue. Quant au brave homme de Céré, quand on lui demande
des explications, il répond : « Ma fé, quand j'sieux arrivé, la
bière était fermée, je n'l'ai pas fait rouvrir, j'ai suivi l'cercueil
et j'ai pleuré comme un vieau…… ». (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1894 -
Mort accidentelle. -
Vendredi soir,
la femme Goubin, 50 ans, fermière à Mesnil-Germain, qui était occupée
à couler la lessive dans la bouillerie, est tombée dans le
trou à vidange qui sert à mettre les brocs. Quand on s'en est aperçu,
elle était asphyxiée par cette eau puante. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1894 - Immoralité.
-
Auguste Favrel, cordonnier à Mesnil-Germain, avait attiré chez
lui Les petites Marguerite Jacob, 7 ans, et Alice Lecamus, 8 ans. L'une
des enfants ne voulut sans doute pas se soumettre à ce que Favrel
exigeait d'elle, car il la frappa. Les cris de la petite fille furent
entendus d'un voisin qui entr'ouvrit la porte et vit des choses qui ont
déterminé le tribunal de Lisieux à juger cette affaire à huis clos.
Favrel a été condamné à treize mois de prison. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Médaille d’honneur.
- Une
médaille
d'honneur a été décernée à M. de Mély, maire de Mesnil-Germain
(Calvados) pour sa conduite lors de l'incendie du Bazar de la Charité.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1898 -
Mal
récompensé. -
Il
y a quelques jours, le sieur Galienne, cultivateur à Mesnil-Germain,
envoyait à Lisieux son domestique, le nommé Peschet, avec une voiture et
un cheval, avec recommandation de rentrer avant la nuit. Le soir, à 9
heures, Peschet n'étant pas rentré, le maître se coucha. Le lendemain,
il trouva son domestique dans son lit, de cheval et de voiture, point. «
J'ai eu peur, expliqua-t-il, d'attraper un procès pour défaut de
lanterne et je les ai laissés à Saint-Martin-de-la-Lieue ». Le sieur
Galienne dépêcha son gardien à la recherche de l'attelage. Celui-ci
trouva bien la voiture au bas de la côte de Saint-Martin-de-la-Lieue,
mais le cheval était tombé dans un précipice, où il parait avoir été
poussé par violence. La pauvre bête était morte. Quelques jours
auparavant, le sieur Galienne avait surpris son domestique lui volant de l’avoine,
puis, touché de ses regrets, il lui avait pardonné. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1900 -
Les suites de l’ivresse. -
Le
sieur Amand Becquemont, 54 ans, journalier au Mesnil- Germain, près
Livarot, était continuellement ivre depuis plusieurs jours. Voyant
sans doute tout en noir au lieu de voir tout en rose, il a mis à
profit l'absence de sa femme pour se pendre dans l'appartement attenant à
sa cuisine. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1901 -
Tentative de vol dans un bureau de poste.
- La
nuit, un individu resté inconnu a essayé de commettre un vol à la
recette auxiliaire des postes du Mesnil-Germain, canton de Livarot.
Heureusement, Mme Olivier, receveuse, entendit le bruit causé par les
coups de pioche que le voleur donnait au mur pour le défoncer, le
malfaiteur, voyant qu'il allait être couvert, prit la fuite.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1903 - Voleurs d'église.
- Des malfaiteurs
ont pénétré la nuit, dans l'église du Mesnil-Germain, près Livarot,
en brisant un vitrail du côté nord. Ils ont enfoncé la porte de la
sacristie, fouillé dans les tiroirs et enlevé 40 fr. qui se trouvaient
renfermés dans le tronc de charité. Les cambrioleurs ont brisé deux
autres troncs dans l'église, mais il n'y ont
trouvé qu'une pièce de 20 centimes' n'ayant pas cours. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1916
-
Les
braves.
- La
médaille militaire a été conférée à MM. Émile Morel, de Sept
Frères ; Maurice Rose, de Mesnil-Germain ; Octave Angot, de
Balleroy, mort au champ d'honneur
; Gustave Narcisse, de Caen, soldat au 74e ; Alphonse
Cathrin, de Caen, soldat au 23e territorial ; Furon, de
Tour-en-Bessin, caporal au 236e d'Infanterie.
Novembre
1916
- Formalités !
-
Comment
se fait-il donc que les familles des braves, morts pour la patrie, aient
tant de peine à recouvrer les sommes trouvées dans les vêlements de
leurs chers défunts ? Un de nos concitoyens, qui a perdu son fils au
front, a toutes les peines du monde à se faire rendre les 329 francs que
le pauvre garçon portait sur lui, restes d'une somme que son père lui
avait remise en partant ? On a pourtant renvoyé ses autres effets.
Pourquoi
aussi exige-t-on des familles de blessés frappés au champ de bataille,
mais morts seulement plus tard, à l'hôpital, des droits de succession,
alors qu'avec raison on en dispense celles
des tués pendant l'action ? Il y a là des mystères bureaucratiques à éclaircir.
Août
1917 -
Le temps qu’il fait. -
Après quelques
journées d'une chaleur excessive, des orages ont éclaté un peu partout,
dans notre région, retardant la récolte du foin qui, jusqu'ici,
s'opérait sans encombre. Pour quelques jours le temps est redevenu
maussade, pluvieux et froid. Espérons que ça n'est qu'une mauvaise
passe.
Août
1917 -
N’accueillez pas les déserteurs !
-
Malgré les nombreuses
condamnations déjà prononcées, malgré les avertissements donnés par
la Presse, des gens s'obstinent encore à donner asile à des déserteurs.
Ils ont bien tort. Un cultivateur de Mesnil-Germain, canton de Livarot, M.
Gouesmel, 57 ans, vient d'en faire la fâcheuse expérience. Inculpé
d'avoir recelé chez lui un déserteur, il a été arrêté et
conduit à Rouen où il passera devant le conseil de guerre.
Juillet
1922 -
Scène sanglante dans une ferme.
- Ces jours derniers. Mme Blanche Villeroy, ménagère à
Mesnil-Germain. travaillait à la fenaison, pour le compte des époux
Fontaine, cultivateurs au hameau du Chemin-Dieu, dans la même commune.
Dans
l'après-midi la journalière se présenta à la ferme pour demander une
cruche de cidre. Elle fut fort mal accueillie par Mme Fontaine et des
propos assez vifs furent échangés entre les deux femmes, « Vous
reviendrez quand mon mari sera là dit la cultivatrice après avoir repris
la cruche.
Mme
Villeroy revenait quelques instants après cette scène. Les métayers
étaient attablés. Ils reprochèrent à la journalière les propos
qu'elle avait tenus. Mme Fontaine ajouta qu'il était inutile d’insister
et comme la femme Villeroy paraissait outrée du nouveau refus, il se
précipita sur la malheureuse et la terrassa. Au même moment, la
fermière s'empara d'une fourche et en porta plusieurs coups à la
femme Villeroy, qui fut atteinte à la tête et aux bras.
Impressionnée par le sang qui s'échappait des blessures. Mme Fontaine
cria a son mari « Viens vite, je crois que je l'ai tué »…
Effrayés
des conséquences de leur acte, les époux Fontaine essayèrent d'arrêter
l'hémorragie. Ils lavèrent la plaie avec de l'eau salée et y
ajoutèrent des toiles d'araignée et du tabac à priser comme la
journalière s'était ranimée, après avoir pris un cordial, on lui noua
un mouchoir autour de la tète et elle repartit.
Avec
ces soins un peu sommaires, la blessée, qui voulait regagner son
domicile, dût s'arrêter en chemin, le sang s'échappait abondamment des
plaies mal cicatrisées. La malheureuse tomba au bord du chemin et
s'évanouit. Dans la soirée un passant. M. Lainé, ayant aperçu le corps
inanimé de la pauvre femme prévint le Maire de la commune, M. de Mély.
Le magistrat s'étant rendu sur les lieux, accompagné du
garde-champêtre, M. Rosé et du conseiller Municipal. M. Morin, crut que
la blessée allait succomber à ses blessures, il fit apporter un drap et
en couvrit le corps de la femme Villeroy. On se garda d'y toucher avant de
prévenir la gendarmerie et le Parquet.
Lorsque
les représentants de l'autorité arrivèrent dans le sentier, vers 11 h.
du soir, le cadavre n'était plus la. On ne remarquait, la lueur des
lampes électriques, que la foulée de l'herbe et des traces de sang, avec
un mouchoir également ensanglanté.
Les
gendarmes se rendirent au domicile de la femme Villeroy, ils eurent la
stupéfaction de trouver la victime couché dans son lit la journalière
était revenue de son évanouissement à la sensation du froid, avait pu
regagner sa maison. Elle avait emporté avec elle le drap, dont elle ne
s'expliquait pas la provenance.
Un
médecin appelé donna ses soins à la pauvre femme. Les époux Fontaine,
interrogé, ont prétendu que femme Villeroy n'avait pas été frappée
avec la fourche et qu'elle s’était blessée en tombant devant
leur porte. Il semblent contredire ces allégations. Ce drame a vivement
ému les habitant, de la région.
Août
1923
-
Fraude
de lait.
-
La
femme Salles,
née Marie
Bricole, 39
ans, cultivatrice
au Mesnil-Germain
est poursuivie
pour avoir
mouillé dans
la proportion
de 10 %
le lait
qu'elle livrait
à la Fromagerie
Bisson, de
Livarot.
Ces faits
lui rapportent
200 francs
d'amende. L'affichage
et l'insertion
du jugement
sont en
outre, ordonnés.
Août
1924
- La fraude du lait.
- Le
tribunal
prononce
une
amende
de
500
francs
contre
chacun
des
prévenus
Ci-après,
inculpés
de
falsification
de
lait
et
écrémage :
Ernest
Conard,
35
ans,
cultivateur
à
Tordôuet
;
la
femme
Prévost
née
Marie
Prévost.
38
ans,
cultivatrice
à
Familly ;
la
femme
Poirier,
née
Jeanne
Epoisne,
33
ans,
cultivatrice
au
Mesnil-Germain.
Janvier
1925 -
Fête religieuse. - Le
dimanche 11 janvier, une grande cérémonie aura lieu en l'église de
Mesnil-Germain, à l'occasion de la bénédiction du Chemin de Croix. Le
sermon sera fait par un prédicateur étranger. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Septembre
1926 -
Cérémonie religieuse. -
Les habitants
du Mesnil-Germain
feront bénir,
le dimanche
19 septembre,
sous la
présidence
d'honneur
de M.
le curé-doyen
de Livarot,
une statue
de la
Vierge,
qui sera
réédifiée
au carrefour
des routes
de Fervaques
et de
Vimoutiers (Hameau
de la
Chapelle-Noiremare).
Le matin,
à 9
h. 1/2,
messe en
musique,
procession
au monument
aux morts
et dépôt
d'une gerbe
de fleur.
A
3 h.
1/2, vêpres
en musique,
procession
de la
Vierge
encadrée
de fleurs,
sermon
par un
prédicateur
étranger.
Octobre
1926 -
Encore un vol de chevaux dans la région.
- Deux
juments
ont été
volées
au Mesnil-Germain
près de
Lisieux.
Elles
appartenaient
à MM.
Laurent
et Doye,
cultivateurs. En
outre,
M. Laisney,
également
fermier
au
même lieu
a été
victime
du vol
d'une carriole.
On
se rappelle
le fameux
voleur
de chevaux
Bruneaux,
qui a
occupé
successivement
à peu
près tous
les tribunaux
de la
région.
Cet individu
aurait
été vu
à Lisieux
dans la
journée
de Lundi.
Les gendarmes
ont des
soupçons
sur lui.
Novembre
1928 -
Exploit de brute. - Au
Mesnil-Germain, canton de livarot, au cours d'une scène de ménage,
Gustave Villeroy, 43 ans, journalier, s'est rué sur sa femme, Blanche
Levavasseur, 36 ans, et l'a frappée violemment à coups de bâton.
Quoique
sérieusement blessée, la pauvre femme s'est traînée chez un voisin,
qui a prévenu le maire.
Le
mari brutal a été arrêté, il a prétendu n'avoir porté que quelques
coups de pied à sa victime ! Celle -ci, qui est mère de trois enfants, a
dû être conduite à l'hôpital de Lisieux, avec deux côtes brisées et
une grave blessure au ventre.
Janvier
1932 -
Un préventorium pour jeunes filles.
- M.
de Mely, demeurant 26, rue de la Trémoille, à Paris, et maire depuis
cinquante-deux ans de la commune de Mesnil-Germain, vient de faire don à
la Ville de Paris d'une partie, 51 hectares environ, du magnifique domaine
de 180 hectares qu'il possède entre Livarot et Lisieux. Le généreux
donateur envisage d'ailleurs de léguer ultérieurement à la capitale le
surplus du domaine qui comprend 100 hectares, en herbages, et 80 hectares
en bois taillis de haute futaie, avec fermes.
M.
de Mely a mis comme condition à sa donation, ce que la Ville de Paris
s'est empressée d'accepter, qu'il sera édifié sûr ce domaine, un
préventorium de 150 lits, où les jeunes filles, fatiguées, anémiées,
guettées par la tuberculose, et désignées par le préfet de la Seine,
sur proposition des maires des vingt arrondissements de Paris, iront se
reposer et y recouvrer la pleine santé. Des lits seront réservés au
personnel féminin des services municipaux. (Source
: Le Moniteur du Calvados
Avril
1936 - Un
débitant se tire un coup de pistolet.
- Souffrant
douloureusement d'une plaie gangreneuse à la jambe droite et menacé de
subir une amputation, M. Gaston Grieu, 68 ans, débitant au Mesnil-Germain,
s'est suicidé en se tirant une balle dans la tête. L'arme dont le
désespéré s'est servi est un vieux pistolet de collection. La semaine
dernière déjà, M. Grieu avait tenté de se donner la mort en se
tailladant le bras gauche à l'aide d'un rasoir.
Dans
un cahier, M. Grieu avait laissé une lettre ainsi conçue : « Trop
contrarié de m'entendre reprocher que je n'ai pas le courage de réagir
contre le mal qui m'accable, je me retire
de ce monde si ingrat. Que ceux qui m'en veulent m'excusent ». (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
La mort atroce d’un grand mutilé.
- Alors
qu'il se rendait le matin à son travail,
M. Edmond Rose, journalier, aperçut M. Jules Morel, âgé de 56 ans, sans
profession, demeurant au hameau Hamars, qui gisait dans son jardin. M.
Rose s'approcha et constata que M. Morel avait cessé de vivre et portait
des traces effroyables de brûlures sur le corps, ses vêtements étaient
entièrement consumés. M. Rose prévint le maire de la commune et la
gendarmerie. L'enquête a permis d'établir que M. Morel, qui était grand
mutilé de la guerre, était tombé dans son foyer et qu'après avoir pu
péniblement se relever il se sera traîné jusqu'à l'entrée de son
jardin où il s'écroula. On a en effet retrouvé depuis l'âtre de la
cuisine jusqu'à l'endroit où le corps du malheureux était étendu une
traînée de cendre provenant de la combustion des vêtements.
M.
Morel était chevalier de la Légion cl 'honneur. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Près de Lisieux deux couples ont fêté le même jour leurs noces
d’or. -
M. et Mme Louis
Péril, et M. et Mme Léon Loquin, demeurant à Mesnil-Germain, ont
célébré leurs noces d'or. Les jubilaires comptent respectivement : M.
Péril, 72 ans, Mme Péril, 65 ans ; M. Loquin, 68 ans, et Mme Loquin,
69.
Entourés
de leurs enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants, les deux
couples furent reçus à la mairie, puis ils se rendirent à l'église du
village où une messe fut célébrée.
M.
Ménager, âgé de 84 ans, le vénérable curé de Montviette, qui avait
uni M. et Mme Péril, assistait à la cérémonie, et prononça une
délicate allocution. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1948 -
Des courses au Mesnil-Germain.
- Le
20 juin, à l'occasion de la fête patronale de la localité, la commune
de Mesnil-Germain organise des courses « amateurs » de chevaux
de toutes races.
Le
programme de la réunion comportera des épreuves de trot monté ou
attelé et des épreuves de plat ; chaque course sera dotée de 6 000
francs de prix. Pour les engagements,
écrire au maire sans plus tarder. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Une triste fin. -
En regagnant
dans la soirée son domicile, M. Belnoue, ouvrier agricole au
Mesnil-Germain, a trouvé sa femme, âgée de 52 ans, en proie à un
profond sommeil provoqué par de copieuses libations.
Au
petit matin, M. Belnoue constaté que son épouse avait cessé de
vivre.
Un
médecin ayant relevé des blessures à la tête de la défunte refusa le
permis d'inhumer. Une autopsie pratiquée par le docteur Bourrelier,
d'Orbec, sur la demande du Parquet, a conclu à une mort naturelle.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Quand la raison s'égare.
- Mlle
Simone Belmère, 28 ans, c'est pendue au domicile de sa mère au
Mesnil-Germain. La désespérée qui était atteinte de troubles mentaux,
avait déjà été hospitalisée dans un asile d'Alençon. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Le voleur n'attendent pas le nombre des années.
- Le
jeune R. H.... , 10 ans, du Mesnil-Germain, a dérobé à trois reprises
22 000 fr. à son père. Il faisait à un camarade, C. G......., 13 ans,
de généreux dont ( 20 000 fr. au total ). Afin que celui-ci puisse
acheter des jouets, G......, plus pratique donnait l'argent à sa mère
pour qu'elle lui achetât un costume. Celle-ci a remboursé 14 500 fr et s’est
engagée à solder le reliquat. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Une particulière pas commode.
-
Trois de ses vaches ayant pénétré dans un herbage où se trouve
la maison des époux Richard, Mme Claus, cultivatrice à Mesnil-Germain,
vint les chercher accompagnée de sa bonne Ginette Gautey, 17 ans.
Les
deux femmes furent fort mal accueillies par la dame Richard, 51 ans,
marchande de balais, qui après les avoir injuriées gifla la jeune
domestique et frappa Mme Claus d'un violent
coup de poing à l’œil gauche. Les victimes ont porté plainte à la
gendarmerie. (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1950 -
Tout se retrouve. -
Durant l'occupation, sur l'ordre des Allemands, plusieurs habitants
du Mesnil-Germain avaient remis aux autorités leurs postes de T.S.F. qui
furent déposés au presbytère. Le lendemain 9 appareils avaient disparu.
Or
ces jours derniers, M. Lesuffleur, agriculteur, devait acquérir la
conviction que son appareil n'avait pas quitté la région. Il devait peu
après récupérer son bien chez M. Armand Cherel, cultivateur au
Mesnil-Durand. Quatre autres propriétaires se présentèrent chez
celui-ci qui avisa les gendarmes à la suite d'une affaire de coups et
blessures dont il avait été victime.
L'enquête
ouverte par la maréchaussée aboutit à la découverte de trois postes au
domicile de César Logeard, de Tortisambert, qui prétendit les avoir
achetés 10 000 frs à la Vve Louisette Guénault, de
Ste-Marguerite-des-Loges. Celle-ci déclara que Ies appareils avaient
été pris, avec la complicité de Logeard, par son mari qui devait être
tué lors d'un bombardement. Bien entendu Logeard affirme que le défunt
est seul coupable du méfait.
Enfin
les enquêteurs ont appris qu'Albert Canu, cultivateur aux Loges, aurait
été en possession d'un appareil trouvé par hasard dans
un hangar de la ferme Cherel ou Logeard avait travaille, mais ce dernier
poste fut ensuite raflé par les Boches. (Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950 -
Un ennemi des chiens. -
La
maréchaussée de Lisieux était récemment saisie d'une plainte de M.
Victor Aunay, cultivateur au Mesnil-Germain pour destruction d'un chien de
berger pure race.
Au
cours de leur enquête, les gendarmes furent amenés à diriger leurs
recherches vers le domicile de M. Roland Trinité, 47 ans, cultivateur à
Mesnil-Durand, qui a la réputation de n'être pas tendre pour les animaux
divaguant sur ses terres. Ils effectuèrent des recherches et
retrouvèrent le cadavre du chien de M. Aunay sous un tas de marc de
pommes ; ils découvrirent également le cadavre d'un cocker, disparu
quelques mois auparavant et appartenant à M. Fernand Lasseur, ouvrier
agricole à Mesnil-Germain qui estimait à 25 000 frs la perte ainsi
éprouvée. M. Trinité dut reconnaître avoir tué d'un coup de fusil le
chien de M. Aunay et celui de M. Lasseur. (Le Bonhomme Libre)
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