Mai
1832 -
Cour d'Assises du Calvados.
- Séances
des 2, 3 et 4 mai 1852.
Mercredi
dernier la seconde session des assises de 1832 s'est ouverte, sous la présidence
de M. Berthauld, conseiller, par le discours d'usage adressé aux jurés
sur les devoirs et l'étendue de la magistrature temporaire dont ils sont
investis.
Les
affaires ont été appelées ensuite.
- Par une nuit du mois de janvier dernier, quatre
volailles disparurent du poulailler d'un sieur Lefebvre, cultivateur au
Mesnil-Patry. On allait accuser la martre ou le putois, quand des traces
d'un voleur d'une autre espèce furent remarquées, nous nous bornerons à
dire que c'étaient celle d'un journalier de la commune, Cyrille-Madelaine,
qui, forcé de faire l'aveu du vol, a été condamné à 5 années de réclusion.
(Le Pilote du Calvados)
Mai
1832 -
Difficultés liées à la récolte de pommes.
- Depuis
plusieurs années notre pays, dont la principale et pour ainsi dire la
seule boisson, est le cidre, a été fort malheureux, sous ce rapport.
Depuis deux ans surtout, la récolte des pommes a totalement manqué, et
les caves ou celliers sont actuellement presque entièrement vides.
Aussi,
advinrent une troisième vendange également fâcheuse, et une partie de
la population serait réduite à boire de l'eau.
Les
pommiers ont en ce moment la plus belle apparence, une partie sont arrivés
à la floraison qui se fait bien, les autres, qui fleurissent plus tard,
promettent beaucoup aussi, et si l'automne répond aux promesses
brillantes du printemps, tout annonce une bonne année. Si le vieux dicton
normand, qui promet beaucoup de pommes dans les années où il y a
beaucoup de hannetons, est vrai, nous devons avoir pour cette année de
grandes espérances, car le nombre de ces insectes est tel qu'on ne
l'avait vu depuis longtemps. Il est même des localités où le feuillage
des arbres est entièrement dévoré par les myriades de ces hôtes
passagers qui viennent y chercher asile et nourriture.
(Le Pilote du Calvados)
Juillet
1861 - M. le préfet du Calvados, accord des secours.
- Nous
avons publié, dans notre numéro du 27 juin dernier, la liste des
communes auxquelles M. le ministre de l'instruction publique, sur la
demande de M. le préfet du Calvados, avait accordé des secours.
Par
arrêté du 11 juin, M. le préfet a bien voulu répartir dans diverses
communes du département une somme de 5 959 fr. 29 с.
Voici,
par arrondissement, les sommes affectées à chaque commune :
Arrondissement
de Caen.
Airan,
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Amayé-sur-Orne,
- Travaux au presbytère. 50
fr.
Amayé-sur-Seulles,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Authie,
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Bonnemaison,
- Travaux à l'église et au presbytère.
100 fr.
Canteloup,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Carpiquet,
- Travaux à l'église. 150
fr.
Cormelles.
- Travaux d'utilité communale.
84,29 fr.
Épron,
- Classement des archives municipales. 23 fr.
Esquay-Notre-Dame
- Travaux an cimetière. 50
fr.
Saint-Germain-la-Blanche-Herbe.
- Travaux à l'église. 150
fr.
Hamars.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Landes.
- Travaux au cimetière. 50
fr.
Lasson.
- Travaux à l'église. 100
fr.
Loucelles.
- Travaux au cimetière et à l’église. 100
fr.
Maisoncelles-sur-Ajon.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Mesny-Patry.
- Travaux au presbytère. 100 fr.
Moult.
- Travaux au cimetière. 100
fr.
Plumetot.
- Classement et installation des archives.
100 fr.
Rosel.
- Travaux à l'église. 50
fr.
Tournay-sur-Odon.
Travaux au cimetière. 50
fr. ( L’Ordre et la Liberté )
Novembre
1868 -
Un accident. - Le
27 novembre, vers 11 heures du matin, M. Paul-Napoléon-Louis Pierre,
propriétaire et maire de la commune de Mesnil-Patry, qui conduisait au
grand trot un cabriolet attelé d'un cheval sur la route impériale de
Bayeux à Caen, est venu crocher la voiture de M. Terrier,
propriétaire-cultivateur à Saint-Germain-d'Hectot, qui passait sur la
même route. Les deux brancards du cabriolet de M. Pierre ont été
brisés et le cheval a pris la fuite, les entraînant avec lui.
Personne
n'a été blessé, le cheval a été arrêté au bureau d'octroi de la rue
de Bayeux par le sieur Jean Pierre, maçon, qui l'a ramené à son
propriétaire.
Avril
1874
-
Incendie. -
Un
terrible incendie a éclaté dimanche pendant la messe au Mesnil Patry,
canton de Tilly. Le feu prit dans un bâtiment de la ferme de M. César
Lefèvre, qui était couché chez lui presque impotent. La cour
s'emplissait de fumée, M. Lefèvre put faire sortir ses chevaux et ses
bestiaux. La chaleur était extrême, aussi la paille dont la cour était
pleine, s'enflamma-t-elle rapidement au moment où une toiture en feu
tomba. L'incendie se communiqua rapidement aux maisons voisines couvertes
toutes en chaume qui devinrent, au nombre de quatorze, la proie des
flammes.
A
la nouvelle du sinistre, les pompes de Cheux et de Fontenay-le-Pesnel
arrivèrent. Malheureusement la commune de Mesnil-Patry n'est pas
favorisée sous le rapport de l'eau, ce qui empêcha le concours des
personnes présentes d'avoir l'efficacité désirable. Trois ouvriers du
Mesnil-Patry ont été légèrement blessés en travaillant. Six familles
entières sont sans asile, La perte est estimée à près de 100,000 fr.
Une partie des bâtiments incendiés étaient assurés. Le feu a du être
mis par une main coupable.
Octobre
1884 -
Qu’attend on ? -
Depuis six mois, le préau de l'école de Mesnil-Patry est
en réparation, depuis cinq mois, la tuile est prête dans la cour. Les
enfants ont passé l'été sous l'ardeur du soleil, les laissera-t-on
passer l'hiver sous la pluie et la neige ?
Avril
1896 -
Les apparitions. -
La mère Tourneur, ménagère à Mesnil-Patry, se dit un
soir : « Faut qu'j'aille vais par mé même c'que nos vait à çu
Tilly-là ».
Elle
se rend donc au champ des apparitions, où elle prit l'étoile du berger
pour la sainte Vierge.
Aussi,
très convaincue, arrachât-elle, avant de partir une branche à l'arbre
miraculeux.
En
revenant, la brave femme s'arrêta de place en place pour prendre quelque
réconfortant qui puisse lui redonner des jambes pour arriver chez elle.
Ce
fut le contraire qui se produisit, naturellement.... A la cinquième
station, la mère Tourneur ne tenait plus debout. « Nom dé zou !
qu'elle se dit.... Chest pas dé Dieu possible... Chest pas la bonne
sainte Vierge que j'ai vue... Chest putôt l'diable ».
Et
elle jeta la branche qu'elle avait cueillie, sans se douter que la
faiblesse de ses jambes provenait non de ce qu'elle avait vu, mais de ce
qu'elle avait bu. (source B. N.)
Novembre
1914
-
Pour nos soldats.
-
MM. les Maires
du Mesnil-Patry et de Ste-Croix-Grand'-Tonne ont versé, le premier 219
fr. 50, le second 324 fr. 50, produits de souscriptions recueillies, dans
leurs communes, en faveur des œuvres pour les militaires. (Bonhomme
Normand)
Mai
1915 - Un garde-voie
écrasé. - On
a trouvé,
ces jours-ci, sur la voie, le cadavre d'un soldat du 23e
territorial, François Lefèvre, appartenant au poste de garde des voies
et communications de Mondeville. Le malheureux avait la tête broyée. On
ignore comment cet accident s'est produit. Lefèvre était cultivateur au
Mesnil-Patry.
Janvier
1919 -
Citations à l'Ordre du
Jour. -
Le
Général de Boissoudy, cite à l'ordre de l'armée :
M.
Bunel ( Jules-Alphonse ), lieutenant au 128e régiment
d'infanterie, avec le motif suivant : « Commandant de compagnie d'un
sang-froid à toute épreuve que rien ne peut troubler.
Le 14 octobre 1918, chargé du nettoyage d'une position importante, a fait
trois cents prisonniers avec un petit groupe de fantassins. Deux
blessures. Trois citations antérieures ».
M.
Jules Bunel, qui est l'objet de cette belle citation, est le frère de
Léon Bunel, éleveur au Mesnil-Patry.
-
Est cité à l'ordre du corps d'armée :
Jame
( Edmond ), 2e canonnier servant : « Soldat de premier
ordre, remarquable par son calme. Du 25 septembre au 6 octobre 1918, a
assuré heureusement le fonctionnement des liaisons téléphoniques de
première ligne continuellement coupées par les tirs ennemis. Croix de
guerre ».
M.
Jame est le fils de M. Jame, demeurant rue du Gaillon, et dont le frère
Jame ( Maurice ), est mort pour la France le 12 juillet 1917, à Œuilly
(Aisne). (
Source : Le Moniteur
du Calvados )
Juillet
1920 -
Un drame de l’ivresse.
- Au
Mesnil-Patry, Henri Frémont, domestique chez Mme Legoupil, étant
rentré, ivre, brisa le mobilier et le jeta dans la cour. Croyant sa vie
menacée, Mme Legoupil prit un fusil et fit feu sur son domestique qui
tomba mortellement blessé. (Source : Le Bonhomme Normand)
Août
1920 -
Chère eau-de-vie. - On
a arrêté ces jours derniers, le nommé Albert Martin, 20 ans, domestique
chez M. Bunel, cultivateur au Mesnil-Patry, canton de Tilly-sur-Seulles.
Il avait dérobé à son patron une douzaine de litres d'eau-de-vie
estimés à 480 francs. A 40 francs le litre. elle pouvait être bonne ! (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Chronique de la Cour d’Assises.
- Alphonsine
Marie, femme Legoupil, 39 ans, cultivatrice à Mesnil-Patry, avait comme
domestique Louis Frémont,
âgé de 37 ans. C'était un alcoolique tres violent. Il était la terreur
du pays. En avril, la dame Legoupil l'avait congédié et avait dû
demander l'intervention de la gendarmerie pour le faire sortir de chez
elle.
PIus
tard, cédant à ses menaces, elle le reprit à son service. En juin,
Frémont, étant ivre, injuriait tout le monde, se livrait à toutes
sortes d'extravagances. Mme Legoupil, qui s'était réfugiée dans sa
chambre, avec sa sœur et sa fille, fut prise de peur. Elle saisit un
fusil et tira un coup de feu sur Frémont. Elle l'atteignit, mais
craignant qu'il ne se jetât sur elle ou sur les siens, elle descendit et
tira sur lui un deuxième coup presque à bout portant. La mort fut
instantanée.
La
femme Legoupil, qui est une travailleuse et dirige une exploitation de 52
hectares depuis septembre 1914, date de la disparition de son mari,
mobilisé, obtient du jury un
verdict négatif, elle est acquittée. —
Défenseur : Me Grandsard.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1923 -
Un baptiseur de lait. -
Pour mouillage du lait,
Louise Chrétien, femme Laplanche, 41 ans, cultivatrice au Mesnil-Patry,
canton de Tilly-sur-Seulles, s'entend condamner à un mois de prison avec
sursis, plus l'affichage du jugement a sont domicile et sur le marché
St-Sauveur, à Caen. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1926
-
Scène de batterie.
-
M. Henri Frébet, mécanicien, conduisait une machine à battre
chez M. Fournaiseau, cultivateur au Mesnil-Patry. Son travail terminé, il
présenta la note au fermier. Celui-ci déclara qu'il verserait l'argent
au propriétaire de la machine. Comme le mécanicien insistait, étant
chargé de recouvrer lui-même, M. Fournaiseau le repoussa brutalement. Il
saisit une fourche et en frappa le mécanicien qui a porté plainte.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement.
Et c'est maintenant une température torride que nous avons à
subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage
semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier
à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible
et des dépenses considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
- Grâce
au crédit de trois millions alloué comme crédit est avancé par le
Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique calvadosien
s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers, 10 communes
ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté à 348 ou à
45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre
d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à
6463 en 1929.
Juin
1930 -
Un jeune domestique meurt subitement.
-
Au début de l'après-midi, M. Bruneau, cultivateur au Mesnil-Patry,
donnait l'ordre à son domestique Auguste Robert, 18 ans, pupille de
l'Assistance Publique, de transporter du fumier dans un jardin voisin, M.
Robert venait de s'éloigner quand son patron l'entendit pousser un cri.
Il
accourut aussitôt et aperçut le jeune homme étendu, râlant sur le sol.
Presque immédiatement, le domestique succombait. Il avait été foudroyé
par une embolie.
Janvier
1938 -
Un incendie agricole cause 40 000 francs de dégâts.
- A
son lever, vers 4 h. 45, M. Jean Guégan, 25 ans, ouvrier agricole au
service de M. Bunel, apercevait une vive lueur illuminer le ciel. Sortant
aussitôt, il constatait que des meules appartenant à M. Fiquet, 47 ans,
cultivateur au Mesnil-Patry, brûlaient à proximité du chemin de
Tilly-sur-Seulles à Norrey-en-Bessin. Il donna l'alarme.
Prévenu,
M. Fiquet accourait sur les lieux, mais les meules étaient déjà la
proie des flammes. L'une était composée de 2 200 gerbes de blé ; une
autre de 2 200 gerbes d'avoine
; une autre encore de 1 200 gerbes d'orge, et, la dernière de 2 200
bottes de graines de foin. 30 tonnes de betteraves déposées à
proximité de l'endroit du sinistre étaient rendues inutilisables.
Les
pertes s'élevaient à 40 000 francs. M. Fiquet n'était assuré que pour
27 500 francs.
L'incendie,
qui parait dû à la malveillance, avait pris naissance au sud est,
c'est-à-dire dans le sens du vent ce matin-là.
L'enquête
de la gendarmerie parait s'orienter du côté de deux personnes avec
lesquelles M. Piquet aurait eu des difficultés, il y a un certain temps,
mais avec lesquelles il s'était depuis remis. L'une d'elles a reconnu
être passée près des meules au moment du sinistre, en protestant
toutefois qu'elle n'était pour quoi que ce soit dans celui-ci.
(
Source : Le Moniteur du Calvados )
Janvier
1938 -
Le feu dans un
bâtiment agricole.
- Un
incendie a éclaté hier, vers 10 heures, dans un bâtiment agricole
dépendant de la ferme de Mme Bruneau. Ce bâtiment sert de cuisine
pour la cuisson des pommes de terre destinées à l'alimentation des
porcs, et on suppose que le tuyau qui traverse le plancher du grenier a
communiqué le feu aux solives.
Dès
qu'ils furent prévenus, les voisins attaquèrent le fléau à l'aide
d'une vieille pompe à bras et réussirent à circonscrire le
sinistre.
Lorsque
les pompiers de Caen, sous les ordres du capitaine Bonza et du lieu tenant
Foucher arrivèrent, tout danger était écarté, et le capitaine Bonza,
par mesure de précaution, fit enlever les solives proches du foyer pour
éviter tout nouveau retour possible d'incendie.
Les
dégâts qui n'ont pu être évalués ne seraient pas très importants. (
Source : Le Moniteur du Calvados )
Janvier
1942
- Tickets de
sucre. -
Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941
(titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et
seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets
de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205)
Janvier
1942
- Les tickets
de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils
seront utilisés en principe pour la charcuterie.
Les
tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement
sans valeur.
Juillet
1942 -
Un suicide. -
Fernand Cosson, 39 ans, domestique agricole chez M. Bunel, maire du
Mesnil-Patry, a été trouvé pendu par une corde accrochée au mur de
l'écurie où il couchait.
La
mort remontait à plusieurs heures. On ignore les causes de ce suicide.
(Bonhomme Normand)
Juin
1944 -
Libération. -
Le village fut libéré le 25 juin 1944 par les soldats
britanniques et canadiens lors de l'opération Epsom.
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Canton
de Tilly-sur-Seulles.
- Tilly-sur-Seulles
(D) ; Brouay (R) ; Cheux (R) ; Cristot D) ;
Fontenay-le-Pesnel (D) ; Grainville-sur-Odon (D) ; Juvigny
(R) ; Le Mesnil Patry (R) ; Mondrainville
(R) ; Norrey-en-Bessin (R) ; Rots (R) ; Saint Manvieu
(R) ; Saint-Vaast-sur-Seulles (R) ; Tessel (R) ; Vendes
(R). (Source : Le Bonhomme Libre) |