Avril
1844 -
Nouvelles locales. -
La justice vient de s'emparer du nommé Jean Hauton, journalier à
Grandcamp, sous la prévention d'être l'auteur d'un incendie qui a
éclaté dernièrement en la commune du Mesnil-Simon, dans les bâtiments
d'une dame veuve de Bréval, de Lisieux. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Décembre
1862 - Incendies. -
Cinq incendies
nous sont signalés dans le département depuis une quinzaine de jours.
-
A Prêtreville, pendant que le sieur Frenel, tisserand, et sa femme
étaient à dîner chez un de leur voisins, ont vint les avertir que leur
maison brûlait. Lorsqu'ils arrivèrent chez eux, le feu, grâce aux
secours que les habitante avaient organisés dès le premier moment,
était déjà à moitié éteint. La toiture et une partie du mobilier ont
été consumées. La perte qui se monte à 650 fr. environ, est couverte
par une assurance de plus de 10 000 fr.
-
A Mesnil-Simon, un petit bâtiment servant à
déposer différents outils, et situé loin de toute habitation a été
réduit en cendres. Il appartenait au sieur Leroulier, menuisier. On
estime le dommage à 300 fr.
-
A Harcourt, dans la nuit du 8 au 9 décembre, les cris au feu
appelèrent en peu d'instants toute la population du bourg devant la
demeure d'un boulanger, rue Pavée. Le bâtiment assez considérable,
occupé par la boulangerie, a été fortement endommagé, et beaucoup
d'ustensiles et de meubles mis hors de service, 2 000 bourrées environ
présentaient aux flammes une proie trop facile pour que le sauvetage ait
pu être bien efficace. Grâce au zèle des autorités, de la compagnie de
pompiers, des habitants, on est parvenu à concentrer l'incendie dans son
foyer et à préserver les maisons voisines. Il a pourtant été
nécessaire d'entamer en partie la toiture d'un bâtiment attenant à
celui du boulanger.
La
perte totale est évaluée à 3,700 fr.
-
L'imprudence d'un enfant a occasionné, à Cesny-Bois-Halbout, la
destruction d'une maison d'habitation, appartenant au sieur Alexandre,
charpentier. Tout a été brûlé. L'immeuble est estimé à 4 400 fr et
le mobilier à 450 fr.
La
perte est couverte par une assurance de 4 600 fr.
-
Enfin, à Ouilly-le-Tesson, un commencement d'incendie a
été
heureusement éteint dans une grange qui appartient au sieur Dugué,
cultivateur. Lorsqu'on s'est aperçu que le feu était dans cette grange,
il n'avait encore brûlé qu'une gerbe ou deux de blé, et il a suffi de
quelques minutes pour l'éteindre. (Moniteur du Calvados).
Juillet
1877
-
Secours. -
A
Garcelles-Secqueville, 800 fr. pour restauration de son église ; au Mesnil-Simon,
3 000 fr. pour restauration de son église ; 900 fr. à St-Omer, pour son
école ; 5 000 fr. à Espins, pour construction d'une école.
Novembre
1884 -
Suicide. - Samedi
matin, à Mesnil-Simon, on constatait le suicide du sieur Lesaunier, âgé
de 70 ans, lequel s'était tué dans la nuit en plaçant son fusil entre
ses jambes, la canon sous le menton, et en faisant jouer la gâchette à
l'aide d'une corde enroulée à son pied gauche.
La
mort avait dû être instantanée, les mâchoires étaient broyées et
toute la charge avait porté dans le cerveau.
Juin
1888 -
Vol d’une vache.
-
Une vache, estimée
250 francs, a été prise, pendant
la nuit, dans l'étable du sieur Robert Sauvage, propriétaire à
MesmiL-Simon.
Novembre
1889. -
Mort accidentelle. -
La veuve Hamel,
née Jumel, âgée de 57 ans, fermière au Mesnil-Simon, étant allée
puiser de l'eau à sa mare, est tombée dedans. Retirée quelques instants
après sa chute, elle avait pu être rappelée à la vie, mais, le
commencement d'asphyxie ayant été compliqué par un asthme dont cette
femme était atteinte, elle est décédée le lendemain. ( Bonhomme
Normand)
Juin
1894 -
Le baptême du lait. -
Rien
que d'un coup, le tribunal de Lisieux a fait afficher six extraits
de jugement pour falsification de lait. Ils concernent : Léa Vicaire,
femme Martin, 27 ans, fermière au Mesnil-Simon, condamnée à huit
jours de prison (sursis) et 50 fr. d'amende.
—
Louise Belleuile, femme Bréard, 73ans, cultivatrice à St-Michel-de-Livet,
condamnée à huit jours de prison (sursis), 100 fr. d'amende et 400 fr.
de dommages-intérêts envers le sieur Lebourgeois, fabricant de fromages
à Boissey.
—
Aurelle Auvray, veuve Pelhaitre, 48 ans, servante chez Jumel, à
St-Martin-de-Mailloc, et Louis Jumel, 73 ans, chacun à huit jours de
prison avec loi Bérenger et 100 fr. d'amende.
—
Marie Toutain, 21 ans, et Pierre Toutain, 60 ans, cultivateur au
Pré-d'Auge, chacun vingt-quatre heures de prison (sursis).
—Delphine
Bellier, femme Marre, 39 ans, ménagère à Grandchamp, canton de
Mézidon, condamnée, à quinze jours de prison (loi Bérenger) et 100 fr.
d'amende.
—
Victorine Marie, dite Ozanne, femme Lechevalier. 47 ans, à Cambremer,
condamnée à huit jours (sursis) et 50 fr. d'amende.
Mais
il y en a encore d'autres à publier, car la dame Camus, demeurant à
Cambremer, qui fournissait du lait écrémé de moitié à M. Lepetit,
fabricant de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives,
a été condamnée à 50 fr. d'amende et à l'affichage. Si le tribunal
s'est montré aussi indulgent, c'est que les époux. Camus se croyaient
quittes avec M. Lepetit, auquel ils ont versé 2 000 f. à titre
d'indemnité.
—
Une dame Busnel, née Miniot, cultivatrice à Bray-la-Campagne, vendait
depuis quelques mois à M. Lepetit, de Saint-Pierre-sur-Dives, du lait
écrémé d'au moins 25 pour cent. Le tribunal de Falaise l'a condamnée
à 100 fr. d'amende et 300 fr. de dommages-intérêts.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Août
1895 - Taureau
furieux.
- La
semaine dernière, Alphonse Malfilâtre, 25 ans, domestique au
Mesnil-Simon, passait en compagnie d'un autre jeune homme, nommé Dubois,
dans un herbage où se trouvait un taureau qu'il avait l'habitude de
soigner depuis plusieurs années et qui n'avait jamais paru méchant. Le
taureau se jeta sur lui, le renversa, et lui fit au ventre une affreuse
blessure. Dubois se précipita à son secours et parvint à éloigner la
bête. Malfilàtre a été porté à l'hôpital de Lisieux. On espère le
sauver. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Avril
1896 -
Les voleurs de poules. -
Cultivateurs, veillez
sur vos poulaillers ! L'approche des fêtes de Pâques et du tir aux coqs
se fait sentir et les malfaiteurs redoublent d'audace.
De tous côtés, on nous signale des vols de volailles. A Mesnil-Simon, on
en a volé pour 130 fr. d'un coup au sieur Duval, fermier.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Février
1898 -
Entre
voisins. -
Le sieur Cauchois,
propriétaire au Mesnil-Simon, a été blessé assez gravement à la tète
au cours d'une discussion avec le sieur Duval, son voisin.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mars
1898 -
Tentative
d’avortement. - Une
enquête est ouverte contre la fille Ledain, 18 ans, au Mesnil-Simon,
canton de Lisieux, suspecte d'une tentative d'avortement. (source
B. N.)
Novembre
1898 -
Suicide. -
Le sieur
Ernest Launay, 50 ans, à St-Julien-le-Faucon, condamné la semaine
dernière par le tribunal correctionnel de Lisieux à 6 jours de prison
pour mendicité et bris de clôture chez le maire qui lui avait refusé un
secours, s'est noyé dans une mare au Mesnil-Simon. Ce suicide est
attribué au désespoir du pauvre diable, qui
était infirme, de se voir refuser du pain et interdire d'en
demander. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1900
-
Mort de misère.
-
On a trouvé dans une masure, au Mesnil-Simon, le cadavre du nommé
Legrain, 48 ans, mort de froid. La mort remontait à quinze jours environ.
Détail typique
: Le cadavre avait été dépouillé des deux pantalons que le sieur
Legrain avait l'habitude de porter, et on a trouvé dans une pièce, à
côté du cadavre, un vagabond en train de dormir.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1900 - Incendies. - A Heurtevent, d'un bâtiment à usage de
boulllerie et buanderie, au sieur Mulois ; pertes, 500 fr. Non assuré.
—
Au Mesnil-Simon, de deux maisons inhabitées, appartenant au sieur
Serrurier, cultivateur à Orbec. Pertes, 5 000fr.
—
Dans une vitrine à l'étalage du sieur Julienne, parfumeur à Caen.
Pertes, 650 fr. Assuré.
—
D'une maison habitée par le sieur Boissée, journalier à
St-Germain-Langot. Pertes, 1 100 fr. Assuré.
—
D'un bâtiment au sieur Quentin, à Orbec. Pertes, 2 000 fr. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Nouveau genre de tentation.
-
La femme Alzina Dudouit, femme Ozanne, 35 ans, née à
Tessy-sur-Vire (Manche), se trouvant sans ressources au Mesnil-Simon,
arrondissement de Lisieux, voulait se faire arrêter.
Elle
s'est dépouillée de tous ses vêtements et s'est exhibée ainsi devant
le cantonnier, qui travaillait sur la route, et devant plusieurs personnes
attirées par ce spectacle peu ordinaire. Cette femme a été arrêtée
pour outrage public à la pudeur. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Invités qu’on attend pas. -
La
dame Mathurine Follebarbe a 32 ans, elle habite ou plutôt aurait dû
habiter avec son mari à Saint-Aubin-sur-Algot.
Mais
ayant fait la connaissance de Henri Grandière, 22 ans, charpentier, elle
alla le trouver au Mesnil-Simon. Pour se garder à carreau, Grandière
écrivit au mari de venir chercher sa femme et l'invita à dîner. Au lieu
du mari invité, ce furent les gendarmes qui se présentèrent et qui
constatèrent le flagrant délit, au grand désappointement de Grandière.
« J'avais écrit à Follebarbe d'veni trachi sa femme », a-t-il dit
pour excuse aux gendarmes. « Y n'est pas v'nu. J'pouvais-t'y f...che
sa femme d'hors. J'l’y ait dis de s'couchi, et comm' y avait qu'un liet,
je m'sieux couchi d'aveuque elle. Vos êriez fait comme mé, s'pè ?
»
—
C'est le tribunal de Lisieux qui s'est chargé de la réponse en
condamnant la femme à quinze jours de prison et le bel Henri, son
complice, à huit jours. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Vol important. -
Pendant que le
sieur Jules Guérin, 72 ans, propriétaire au Mesnil-Simon, était au
marché de Lisieux, un malfaiteur lui a volé 2 150 fr. dans une armoire
dont il avait fracturé la porte.
La
servante étant allée soigner les bestiaux de la ferme, laissa
malheureusement la clef à la porte de la maison. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mai
1903 - Paroles ministérielles.
- M.
Chaumié, ministre de l'instruction publique, vient de rappeler aux chefs
d'institutions que : « dans les internats, les pères de famille seront
toujours consultés sur la participation de leurs enfants aux exercices du
culte, toutes facilités seront données aux élèves pour se conformer,
sur ce point, aux volontés de leurs familles sans que les études
puissent en souffrir quelque détriment ». (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Animaux volés. - Une
jument de 500 fr. au sieur Touyon, cultivateur, a été volée dans un
herbage, à la Graverie, canton de Bény-Bocage.
—
On a volé, la nuit, dans un
herbage où il était au pâturage un bœuf de 350 fr., à M. Laisné des
Hayes, propriétaire à Mesnil-Simon, près Lisieux.
—
Une vache au sieur Albert
Fouchet, à Geffosses-Fontenay, près Isigny, a disparu lundi dernier du
champ de foire de Carentan.
—
Le sieur Pierre Lecouturier,
cultivateur à Meuvaines, près Ryes, allant visiter six veaux au piquet,
n'en a retrouvé que cinq, sans licols ni chaînes. Une génisse de 230
fr. n'a pu être retrouvée.
—
A Lieury, près Saint-Pierre-sur-Dives, trois vaches, d'une valeur de 1
100 francs, au sieur Raphaël Guillemine. cultivateur à Morières, ont
été volées dans un herbage. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Tentative d’assassinat et vol.
- Un
couple de vieillards, le sieur Alexandre Dufour, 79 ans, et sa femme, 74
ans, infirme et privée de ses facultés, habite une ferme isolée, au
Mesnil-Simon, près Lisieux.
Pendant
la nuit, le sieur Dufour, couché au rez-de-chaussée, fut réveillé par
du bruit dans sa cuisine. On avait brisé un carreau et ouvert une
fenêtre. Aussitôt, deux malfaiteurs, un homme et une femme, entrèrent,
frappèrent le pauvre vieux à la tête avec une bêche et un bâton, et
essayèrent de l'étrangler. Comme il se débattait, ils l'arrachèrent du
lit et le jetèrent sur le pavé où il resta évanoui en perdant beaucoup
de sang. Pendant ce temps, les misérables fouillaient les armoires,
s'emparaient de 1 800 fr. en or et billets et se retiraient
sans être inquiétés.
C'est
le propriétaire, M. Laisné des Hayes, qui a trouvé Dufour le matin en
venant le chercher pour aller au marché de Vimoutiers.
La
dame Dufour, qui était couchée au premier, ne s'était rendu compte de
rien. L'état de Dufour ne parait pas désespéré. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Le crime du Mesnil-Simon. -
L'enquête
ouverte sur l'assassinat de M. Alexandre Dufour, cultivateur au
Mesnil-Simon, assassinat suivi d'un vol de 1 800 francs, se poursuit
toujours activement.
On
croit être sur la trace des coupables, car le parquet de Lisieux fait
rechercher un nommé Perrin, breton d'origine, et une femme d'une
quarantaine d'années sur la[1]quelle
planent de graves soupçons. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1907 -
Une triste affaire. - La gendarmerie de St-Julien-le-Faucon vient de
prévenir le procureur de la République qu'un viol a été commis à
Mesnil-Simon, à deux kilomètres de Lisieux. Le parquet se
transporte sur les lieux du crime assisté du docteur Doisnel, médecin
légiste. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1920 - Inauguration des
monuments commémoratifs. — L'inauguration des monuments
élevés dans l'église et le cimetière à la mémoire des soldats de
Mesnil-Simon, morts pour la Patrie, aura lieu le dimanche 29 août.
A
10 heures, procession et service solennel ; à 3 heures et demie, vêpres,
bénédiction de la plaque et du monument.
Mars
1923 -
Nécrologie.
- On
annonce la
mort de
M. Henri
Jaworski, maire
du Mesnil-Simon,
décédé à
l'âge de
77 ans.
Juin 1923
- Élection
du Maire. -
M. Lucien
Gondouin
a été
élu maire
de Mesnil-Simon,
par 6
voix sur
10 votants,
en remplacement
de M.
Jaworski,
récemment
décédé.
Janvier
1924 - Arrestation. -
Les gendarmes en tournée ont arrêté Désiré Leturgie, 65 ans,
ferblantier, condamné par le Tribunal correctionnel. Il a été conduit
à la maison d'arrêt, ( Source : Ouest-éclair )
Septembre
1928 -
Mort suspecte d’un bébé.
- Mandé
pour constater
le décès
d'un enfant
de 9 mois
chez M.
Jamet, à
Mesnil-Simon, M.
le docteur
Corchon, médecin
de Saint-Julien-le-Faucon,
devant l'état
d'amaigrissement du
petit cadavre,
a refusé
le permis
d'inhumer
et a averti
le parquet
de Lisieux.
Les
gendarmes au
cours de
leur enquête
ont entendu
les voisins
du faux
ménage Jamet
et ont
appris que
la maîtresse
du journalier
ne s'occupe
guère de
ses trois
enfants, âgés
respectivement
de 37 mois,
22 mois
et 9 mois
et qu'elle
ne les
sortait jamais.
L'aîné, à
cause de
cela ne
sait pas
encore marcher.
Les deux
survivants sont
chétifs, mais
les enquêteurs
les ont
trouvé propres.
Les parents
soupçonnés
affirment que
le bébé
est
mort de
la diarrhée
verte et
a toujours
eu suffisamment
à manger.
Pourtant la
concubine de
Jamet n'achetait
en tout
qu'un litre
et demi
de lait
pour ses
trois bambins.
L'enquête continue.
Mars
1932 -
Un suicide. -
Au lieu dit « La
Panthourie », au
Mésnil-Simon, canton de Lisieux, on a retiré d'une mare, que recouvrait
une couche épaisse de glace, le cadavre de M. Auguste Cudorge, 30 ans,
domestique agricole chez son oncle, M. Cauchois, cultivateur à La Boissière.
Le
malheureux avait disparu depuis le 8 février et toutes les recherches
effectuées pour le retrouver étaient demeurées vaines. Accident ou
suicide ? (Bonhomme Normand)
Mars
1940 -
Un
grave incendie.
- Mme Lecoq
âgée
de
38 ans,
gardienne d'herbage
au service de
M. Lenain,
cultivateur à Mesnil-Simon,
ayant besoin
de sortir dans la
cour de
son habitation,
s'aperçut,
en se détournant,
que le
bâtiment
était la
proie des
flammes.
Immédiatement, elle
rentra et
sortit
ses gosses,
puis tenta,
en jetant
de l'eau
sur le
foyer, d'éteindre
l'incendie Par
malheur, le
feu avait
déjà pris
de grandes
proportions et
elle ne
put éteindre
ce foyer.
Immédiatement,
elle prévint
son patron.
M. Lenain,
qui a son
tour, alerta
et la gendarmerie
de Saint-Julien-le-Faucon,
et les
pompiers des
compagnies
environnantes.
En arrivant
sur les
lieux, les
gendarmes
réussirent à
sauver la
plus grande
partie du
mobilier, mais
tout autre
secours devait
s'avérer inutile.
Le bâtiment
fut complètement
incendié.
De l'enquête
ouverte par
la gendarmerie
de St-Julien-le-Faucon,
il ressort
que le
feu n'a
pu être
mis que
par une
cause accidentelle.
Indiquons que
les époux
Lecoq, qui
ont sept
enfants, dont
l'aîné à 12
ans et
le jeune
2, ont
subi un
préjudice de
3 4.000
francs. Ils
ne sont
pas assurés.
Quant
au propriétaire
de la maison,
M. Lenain,
c'est un
préjudice de
50.000 francs
qu'il subit.
Mais, là,
il y a
assurance. L'enquête
continue.
Juin
1940 -
Météorologie et parachutisme.
-
Depuis un mois, des atterrissages de parachutes étaient signalés
à la gendarmerie de la région de Lisieux. On en avez vu au Mesnil-Simon,
à Beuvillers, à Glos, à Ouilly-le-Vicomte, aux environs de Livarot.
Une
enquête a permis de découvrir l'origine de ces parachutes....
inoffensifs. Tous les jours, vers 17 heures, une station météorologique
installée depuis peu sur la côte procède à des lancements de
ballons sondes. Les ballons éclatent à une certaine hauteur et les
appareils enregistreurs soutenus par de légers parachutes d'un mètre de
diamètre, descendant au sol.
Les
personnes qui trouveraient des appareils enregistreurs placés dans des
boîtes contenant un mouvement d'horlogerie, sont invitées à les porter
avec le parachute à la gendarmerie la plus proche.
Décembre
1944 -
Un enfant écrasé dans la chute d’un fourneau. - Pendant
l’absence de sa mère, Mme Yvonne Gérard,
gardienne d’herbage au Mesnil-Simon, un enfant de 18 mois est parvenu à
décalée un fourneau de cuisine dont deux pieds reposaient sur une
brique.
La
cuisinière en basculant a écrasé le bambin. Abandonnée par son mari,
en juin dernier. Mme Gérard était demeurée seule avec quatre enfants
dont l’aîné a 7 ans : le père indigne sera poursuivi pour
abandon de famille.
Mars
1947 -
Au feu ! –
Un incendie a ravagé, au Mesnil-Simon, un bâtiment appartenant à
M. Sauvage, marchand de porc à St-Julien-le-Faucon. Un pressoir et deux
foudres renfermant chacun 4 000 litres de cidre ont été anéantis.
Dégâts importants. (Source : Le Bonhomme Libre)
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