1er Décembre 2024

UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS

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MESNIL - SIMON

Canton de Lisieux

Les habitants de la commune sont des Mesnil-Simonais, Mesnil-Simonaises


Avril 1844   -  Nouvelles locales.  -  La justice vient de s'emparer du nommé Jean Hauton, journalier à Grandcamp, sous la prévention d'être l'auteur d'un incendie qui a éclaté dernièrement en la commune du Mesnil-Simon, dans les bâtiments d'une dame veuve de Bréval, de Lisieux. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1862   -   Incendies.   -   Cinq incendies nous sont signalés dans le département depuis une quinzaine de jours.

- A Prêtreville, pendant que le sieur Frenel, tisserand, et sa femme étaient à dîner chez un de leur voisins, ont vint les avertir que leur maison brûlait. Lorsqu'ils arrivèrent chez eux, le feu, grâce aux secours que les habitante avaient organisés dès le premier moment, était déjà à moitié éteint. La toiture et une partie du mobilier ont été consumées. La perte qui se monte à 650 fr. environ, est couverte par une assurance de plus de 10 000 fr.

-       A Mesnil-Simon, un petit bâtiment servant à déposer différents outils, et situé loin de toute habitation a été réduit en cendres. Il appartenait au sieur Leroulier, menuisier. On estime le dommage à 300 fr.

-       A Harcourt, dans la nuit du 8 au 9 décembre, les cris au feu appelèrent en peu d'instants toute la population du bourg devant la demeure d'un boulanger, rue Pavée. Le bâtiment assez considérable, occupé par la boulangerie, a été fortement endommagé, et beaucoup d'ustensiles et de meubles mis hors de service, 2 000 bourrées environ présentaient aux flammes une proie trop facile pour que le sauvetage ait pu être bien efficace. Grâce au zèle des autorités, de la compagnie de pompiers, des habitants, on est parvenu à concentrer l'incendie dans son foyer et à préserver les maisons voisines. Il a pourtant été nécessaire d'entamer en partie la toiture d'un bâtiment attenant à celui du boulanger.

La perte totale est évaluée à 3,700 fr.

-        L'imprudence d'un enfant a occasionné, à Cesny-Bois-Halbout, la destruction d'une maison d'habitation, appartenant au sieur Alexandre, charpentier. Tout a été brûlé. L'immeuble est estimé à 4 400 fr et le mobilier à 450 fr.

La perte est couverte par une assurance de 4 600 fr.

-        Enfin, à Ouilly-le-Tesson, un commencement d'incendie a

été heureusement éteint dans une grange qui appartient au sieur Dugué, cultivateur. Lorsqu'on s'est aperçu que le feu était dans cette grange, il n'avait encore brûlé qu'une gerbe ou deux de blé, et il a suffi de quelques minutes pour l'éteindre. (Moniteur du Calvados).

 

Juillet 1877   -  Secours.  -  A Garcelles-Secqueville, 800 fr. pour restauration de son église ; au Mesnil-Simon, 3 000 fr. pour restauration de son église ; 900 fr. à St-Omer, pour son école ; 5 000 fr. à Espins, pour construction d'une école.  

 

Novembre 1884  -  Suicide.  -  Samedi matin, à Mesnil-Simon, on constatait le suicide du sieur Lesaunier, âgé de 70 ans, lequel s'était tué dans la nuit en plaçant son fusil entre ses jambes, la canon sous le menton, et en faisant jouer la gâchette à l'aide d'une corde enroulée à son pied gauche. 

La mort avait dû être instantanée, les mâchoires étaient broyées et toute la charge avait porté dans le cerveau. 

 

Juin 1888  -  Vol d’une vache.  -  Une vache, estimée 250 francs, a été prise, pendant la nuit, dans l'étable du sieur Robert Sauvage, propriétaire à MesmiL-Simon. 

 

Novembre 1889.   -   Mort accidentelle.   -   La veuve Hamel, née Jumel, âgée de 57 ans, fermière au Mesnil-Simon, étant allée puiser de l'eau à sa mare, est tombée dedans. Retirée quelques instants après sa chute, elle avait pu être rappelée à la vie, mais, le commencement d'asphyxie ayant été compliqué par un asthme dont cette femme était atteinte, elle est décédée le lendemain. ( Bonhomme Normand)

 

Juin 1894  -  Le baptême du lait.   -   Rien que d'un coup, le tribunal de Lisieux a fait afficher six extraits de jugement pour falsification de lait. Ils concernent : Léa Vicaire, femme Martin, 27 ans, fermière au Mesnil-Simon, condamnée à huit jours de prison (sursis) et 50 fr. d'amende. 

— Louise Belleuile, femme Bréard, 73ans, cultivatrice à St-Michel-de-Livet, condamnée à huit jours de prison (sursis), 100 fr. d'amende et 400 fr. de dommages-intérêts envers le sieur Lebourgeois, fabricant de fromages à Boissey. 

— Aurelle Auvray, veuve Pelhaitre, 48 ans, servante chez Jumel, à St-Martin-de-Mailloc, et Louis Jumel, 73 ans, chacun à huit jours de prison avec loi Bérenger et 100 fr. d'amende. 

— Marie Toutain, 21 ans, et Pierre Toutain, 60 ans, cultivateur au Pré-d'Auge, chacun vingt-quatre heures de prison (sursis).

—Delphine Bellier, femme Marre, 39 ans, ménagère à Grandchamp, canton de Mézidon, condamnée, à quinze jours de prison (loi Bérenger) et 100 fr. d'amende. 

— Victorine Marie, dite Ozanne, femme Lechevalier. 47 ans, à Cambremer, condamnée à huit jours (sursis) et 50 fr. d'amende. 

Mais il y en a encore d'autres à publier, car la dame Camus, demeurant à Cambremer, qui fournissait du lait écrémé de moitié à M. Lepetit, fabricant de fromages à Saint-Pierre-sur-Dives, a été condamnée à 50 fr. d'amende et à l'affichage. Si le tribunal s'est montré aussi indulgent, c'est que les époux. Camus se croyaient quittes avec M. Lepetit, auquel ils ont versé 2 000 f. à  titre d'indemnité. 

— Une dame Busnel, née Miniot, cultivatrice à Bray-la-Campagne, vendait depuis quelques mois à M. Lepetit, de Saint-Pierre-sur-Dives, du lait écrémé d'au moins 25 pour cent. Le tribunal de Falaise l'a condamnée à 100 fr. d'amende et 300 fr. de dommages-intérêts.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1895  -  Taureau furieux.  -  La semaine dernière, Alphonse Malfilâtre, 25 ans, domestique au Mesnil-Simon, passait en compagnie d'un autre jeune homme, nommé Dubois, dans un herbage où se trouvait un taureau qu'il avait l'habitude de soigner depuis plusieurs années et qui n'avait jamais paru méchant. Le taureau se jeta sur lui, le renversa, et lui fit au ventre une affreuse blessure. Dubois se précipita à son secours et parvint à éloigner la bête. Malfilàtre a été porté à l'hôpital de Lisieux. On espère le sauver. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1896  -  Les voleurs de poules.  -  Cultivateurs, veillez sur vos poulaillers ! L'approche des fêtes de Pâques et du tir aux coqs se fait sentir et les malfaiteurs redoublent d'audace. De tous côtés, on nous signale des vols de volailles. A Mesnil-Simon, on en a volé pour 130 fr. d'un coup au sieur Duval, fermier.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1898  -  Entre voisins.  -  Le sieur Cauchois, propriétaire au Mesnil-Simon, a été blessé assez gravement à la tète au cours d'une discussion avec le sieur Duval, son voisin. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1898  -  Tentative d’avortement.  -  Une enquête est ouverte contre la fille Ledain, 18 ans, au Mesnil-Simon, canton de Lisieux, suspecte d'une tentative d'avortement. (source B. N.)

 

Novembre 1898  -  Suicide.   -   Le sieur Ernest Launay, 50 ans, à St-Julien-le-Faucon, condamné la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Lisieux à 6 jours de prison pour mendicité et bris de clôture chez le maire qui lui avait refusé un secours, s'est noyé dans une mare au Mesnil-Simon. Ce suicide est attribué au désespoir du pauvre diable, qui était infirme, de se voir refuser du pain et interdire d'en demander.  (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1900   -   Mort de misère.  -  On a trouvé dans une masure, au Mesnil-Simon, le cadavre du nommé Legrain, 48 ans, mort de froid. La mort remontait à quinze jours environ. Détail typique : Le cadavre avait été dépouillé des deux pantalons que le sieur Legrain avait l'habitude de porter, et on a trouvé dans une pièce, à côté du cadavre, un vagabond en train de dormir.  (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1900 - Incendies. - A Heurtevent, d'un bâtiment à usage de boulllerie et buanderie, au sieur Mulois ; pertes, 500 fr. Non assuré.

— Au Mesnil-Simon, de deux maisons inhabitées, appartenant au sieur Serrurier, cultivateur à Orbec. Pertes, 5 000fr.

— Dans une vitrine à l'étalage du sieur Julienne, parfumeur à Caen. Pertes, 650 fr. Assuré.

— D'une maison habitée par le sieur Boissée, journalier à St-Germain-Langot. Pertes, 1 100 fr. Assuré.

— D'un bâtiment au sieur Quentin, à Orbec. Pertes, 2 000 fr. Assuré. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juin 1900   -   Nouveau genre de tentation.   -   La femme Alzina Dudouit, femme Ozanne, 35 ans, née à Tessy-sur-Vire (Manche), se trouvant sans ressources au Mesnil-Simon, arrondissement de Lisieux, voulait se faire arrêter.

Elle s'est dépouillée de tous ses vêtements et s'est exhibée ainsi devant le cantonnier, qui travaillait sur la route, et devant plusieurs personnes attirées par ce spectacle peu ordinaire. Cette femme a été arrêtée pour outrage public à la pudeur. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1900   -   Invités qu’on attend pas.  -   La dame Mathurine Follebarbe a 32 ans, elle habite ou plutôt aurait dû habiter avec son mari à Saint-Aubin-sur-Algot. 

Mais ayant fait la connaissance de Henri Grandière, 22 ans, charpentier, elle alla le trouver au Mesnil-Simon. Pour se garder à carreau, Grandière écrivit au mari de venir chercher sa femme et l'invita à dîner. Au lieu du mari invité, ce furent les gendarmes qui se présentèrent et qui constatèrent le flagrant délit, au grand désappointement de Grandière. « J'avais écrit à Follebarbe d'veni trachi sa femme », a-t-il dit pour excuse aux gendarmes. « Y n'est pas v'nu. J'pouvais-t'y f...che sa femme d'hors. J'l’y ait dis de s'couchi, et comm' y avait qu'un liet, je m'sieux couchi d'aveuque elle. Vos êriez fait comme mé, s'pè ? » 

—  C'est le tribunal de Lisieux qui s'est chargé de la réponse en condamnant la femme à quinze jours de prison et le bel Henri, son complice, à huit jours. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Vol important.  -   Pendant que le sieur Jules Guérin, 72 ans, propriétaire au Mesnil-Simon, était au marché de Lisieux, un malfaiteur lui a volé 2 150 fr. dans une armoire dont il avait fracturé la porte.

La servante étant allée soigner les bestiaux de la ferme, laissa malheureusement la clef à la porte de la maison. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1903    -   Paroles ministérielles.  -    M. Chaumié, ministre de l'instruction publique, vient de rappeler aux chefs d'institutions que : « dans les internats, les pères de famille seront toujours consultés sur la participation de leurs enfants aux exercices du culte, toutes facilités seront données aux élèves pour se conformer, sur ce point, aux volontés de leurs familles sans que les études puissent en souffrir quelque détriment ». (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1904  -  Animaux volés.   -   Une jument de 500 fr. au sieur Touyon, cultivateur, a été volée dans un herbage, à la Graverie, canton de Bény-Bocage. 

 On a volé, la nuit, dans un herbage où il était au pâturage un bœuf de 350 fr., à M. Laisné des Hayes, propriétaire à Mesnil-Simon, près Lisieux. 

 Une vache au sieur Albert Fouchet, à Geffosses-Fontenay, près Isigny, a disparu lundi dernier du champ de foire de Carentan. 

 Le sieur Pierre Lecouturier, cultivateur à Meuvaines, près Ryes, allant visiter six veaux au piquet, n'en a retrouvé que cinq, sans licols ni chaînes. Une génisse de 230 fr. n'a pu être retrouvée. 

— A Lieury, près Saint-Pierre-sur-Dives, trois vaches, d'une valeur de 1 100 francs, au sieur Raphaël Guillemine. cultivateur à Morières, ont été volées dans un herbage. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1904  -  Tentative d’assassinat et vol.  -   Un couple de vieillards, le sieur Alexandre Dufour, 79 ans, et sa femme, 74 ans, infirme et privée de ses facultés, habite une ferme isolée, au Mesnil-Simon, près Lisieux. 

Pendant la nuit, le sieur Dufour, couché au rez-de-chaussée, fut réveillé par du bruit dans sa cuisine. On avait brisé un carreau et ouvert une fenêtre. Aussitôt, deux malfaiteurs, un homme et une femme, entrèrent, frappèrent le pauvre vieux à la tête avec une bêche et un bâton, et essayèrent de l'étrangler. Comme il se débattait, ils l'arrachèrent du lit et le jetèrent sur le pavé où il resta évanoui en perdant beaucoup de sang. Pendant ce temps, les misérables fouillaient les armoires, s'emparaient de 1 800 fr. en or et billets et se retiraient sans être inquiétés. 

C'est le propriétaire, M. Laisné des Hayes, qui a trouvé Dufour le matin en venant le chercher pour aller au marché de Vimoutiers. 

La dame Dufour, qui était couchée au premier, ne s'était rendu compte de rien. L'état de Dufour ne parait pas désespéré. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Décembre 1904  -  Le crime du Mesnil-Simon.  -    L'enquête ouverte sur l'assassinat de M. Alexandre Dufour, cultivateur au Mesnil-Simon, assassinat suivi d'un vol de 1 800 francs, se poursuit toujours activement. 

On croit être sur la trace des coupables, car le parquet de Lisieux fait rechercher un nommé Perrin, breton d'origine, et une femme d'une quarantaine d'années sur la[1]quelle planent de graves soupçons. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1907  -  Une triste affaire.  -  La gendarmerie de St-Julien-le-Faucon vient de prévenir le procureur de la République qu'un viol a été commis à Mesnil-Simon, à deux kilomètres de  Lisieux. Le parquet se transporte sur les lieux du crime assisté du docteur Doisnel, médecin légiste. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1920  -  Inauguration des monuments commémoratifs.  —  L'inauguration des monuments élevés dans l'église et le cimetière à la mémoire des soldats de Mesnil-Simon, morts  pour la Patrie, aura lieu le dimanche 29 août.

A 10 heures, procession et service solennel ; à 3 heures et demie, vêpres, bénédiction de la plaque et du monument.

 

Mars 1923  -  Nécrologie.  -  On annonce la mort de M. Henri Jaworski, maire du Mesnil-Simon, décédé à l'âge de 77 ans.  

 

Juin 1923  -  Élection du Maire.  -  M. Lucien Gondouin a été élu maire de Mesnil-Simon, par 6 voix sur 10 votants, en remplacement de M. Jaworski, récemment décédé.

 

Janvier 1924   -  Arrestation.   -  Les gendarmes en tournée ont arrêté Désiré Leturgie, 65 ans, ferblantier, condamné par le Tribunal correctionnel. Il a été conduit à la maison d'arrêt, ( Source : Ouest-éclair )  

 

Septembre 1928  -  Mort suspecte d’un bébé.  -  Mandé pour constater le décès d'un enfant de 9 mois chez M. Jamet, à Mesnil-Simon, M. le docteur Corchon, médecin de Saint-Julien-le-Faucon, devant l'état d'amaigrissement du petit cadavre, a refusé le permis d'inhumer et a averti le parquet de Lisieux.
Les gendarmes au cours de leur enquête ont entendu les voisins du faux ménage Jamet et ont appris que la maîtresse du journalier ne s'occupe guère de ses trois enfants, âgés respectivement de 37 mois, 22 mois et 9 mois et qu'elle ne les sortait jamais.
L'aîné, à cause de cela ne sait pas encore marcher. Les deux survivants sont chétifs, mais les enquêteurs les ont trouvé propres. Les parents soupçonnés affirment que le bébé
est mort de la diarrhée verte et a toujours eu suffisamment à manger. Pourtant la concubine de Jamet n'achetait en tout qu'un litre et demi de lait pour ses trois bambins. L'enquête continue.

 

Mars 1932   -   Un suicide.   -    Au lieu dit « La Panthourie », au Mésnil-Simon, canton de Lisieux, on a retiré d'une mare, que recouvrait une couche épaisse de glace, le cadavre de M. Auguste Cudorge, 30 ans, domestique agricole chez son oncle, M. Cauchois, cultivateur à La Boissière.

Le malheureux avait disparu depuis le 8 février et toutes les recherches effectuées pour le retrouver étaient demeurées vaines. Accident ou suicide ? (Bonhomme Normand)

 

Mars 1940  -  Un grave incendie.  -  Mme Lecoq âgée  de 38 ans, gardienne d'herbage au service de M. Lenain, cultivateur à Mesnil-Simon, ayant besoin de sortir dans la cour de son habitation, s'aperçut, en se détournant, que le timent était la proie des flammes.
Immédiatement, elle rentra et sortit ses gosses, puis tenta, en jetant de l'eau sur le foyer, d'éteindre l'incendie Par malheur, le feu avait déjà pris de grandes proportions et elle ne put éteindre ce foyer. Immédiatement, elle prévint son patron. M. Lenain, qui a son tour, alerta et la gendarmerie de Saint-Julien-le-Faucon, et les pompiers des compagnies environnantes.
En arrivant sur les lieux, les gendarmes réussirent à sauver la plus grande partie du mobilier, mais tout autre secours devait s'avérer inutile. Le bâtiment fut complètement incendié.
De l'enquête ouverte par la gendarmerie de St-Julien-le-Faucon, il ressort que le feu n'a pu être mis que par une cause accidentelle.
Indiquons que les époux Lecoq, qui ont sept enfants, dont l'aîné à 12 ans et le jeune 2, ont subi un préjudice de 3 4.000 francs. Ils ne sont pas assurés.
Quant au propriétaire de la maison, M. Lenain, c'est un préjudice de 50.000 francs qu'il subit. Mais, là, il y a assurance. L'enquête continue.  

 

Juin 1940   -   Météorologie et parachutisme.  -   Depuis un mois, des atterrissages de parachutes étaient signalés à la gendarmerie de la région de Lisieux. On en avez vu au Mesnil-Simon, à Beuvillers, à Glos, à Ouilly-le-Vicomte, aux environs de Livarot.

Une enquête a permis de découvrir l'origine de ces parachutes.... inoffensifs. Tous les jours, vers 17 heures, une station météorologique installée depuis peu sur la côte procède à des  lancements de ballons sondes. Les ballons éclatent à une certaine hauteur et les appareils enregistreurs soutenus par de légers parachutes d'un mètre de diamètre, descendant au sol.

Les personnes qui trouveraient des appareils enregistreurs placés dans des boîtes contenant un mouvement d'horlogerie, sont invitées à les porter avec le parachute à la gendarmerie la plus proche.  

 

Décembre 1944  -  Un enfant écrasé dans la chute d’un fourneau.  -  Pendant l’absence de sa mère, Mme Yvonne  Gérard, gardienne d’herbage au Mesnil-Simon, un enfant de 18 mois est parvenu à décalée un fourneau de cuisine dont deux pieds reposaient sur une brique.

La cuisinière en basculant a écrasé le bambin. Abandonnée par son mari, en juin dernier. Mme Gérard était demeurée seule avec quatre enfants dont l’aîné a 7 ans : le père indigne sera poursuivi pour abandon de famille.  

 

Mars 1947  -  Au feu !     Un incendie a ravagé, au Mesnil-Simon, un bâtiment appartenant à M. Sauvage, marchand de porc à St-Julien-le-Faucon. Un pressoir et deux foudres renfermant chacun 4 000 litres de cidre ont été anéantis. Dégâts importants. (Source : Le Bonhomme Libre)

LE MESNIL-SIMON  (Calvados)

MESNIL-SIMON  -   La Varende, coté sud.

LE MESNIL-SIMON  -  Villa la Bruyère.

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