Février
1855 - Nouvelles locales.
- Le
18, un incendie accidentel s'est déclaré dans une chaumière occupée
par le sieur Deraine (Germain), journalier, demeurant au Mesnil-sur-Blangy.
La perte est d'environ! 5 francs. Cette contraction n'était point
assurée. Le corps du sieur Deraine, décédé la veille, était encore
dans son habitation au moment où le feu a pris. (Source : Le journal
de Honfleur)
Juin
1862 -
Par arrêté du 18 juin.
- M. le
préfet a nommé M. Hervieu (Léonor) maire de la commune de
Mesnil-sur-Blangy. (l’Ordre
et la Liberté)
Octobre
1865 -
On nous écrit. - Le
27 septembre dernier, vers 11 heures du matin, la dame Leproux (Benjamin),
demeurant au Mesnil-sur-Blangy, se rendait à un lavoir situé dans un pré
voisin de sa cour manable, à l'effet de laver quelques vêtements à son
usage, deux heures après, le sieur
Vachon, fils aîné, en passant près du lavoir, trouvait
la dame Leproux dans la mare, ne donnant plus signe
de vie. M. le Juge de Paix de Blangy, immédiatement prévenu,
s'est rendu sur les lieux, accompagné d'un médecin, et il a été
reconnu que la dame Leproux avait été frappée d'une apoplexie
foudroyante. La mort a dû être instantanée. (l’Ordre et la Liberté)
Avril
1869 -
Un incendie. - Le
17 de ce
mois, à deux heures du matin, un incendie dont la cause est inconnue a
éclaté dans un appartement à usage de four, situé à Mesnil-sur-Blangy,
appartenant à M. de Beaucourt, propriétaire à Paris, et exploité par
le nommé Charles Nicolas Borel.
100
bourrées, 12 bottes chanvre et divers objets mobiliers ont été
détruits avec le bâtiment.
Décembre
1855 - Nouvelles locales.
- C'est
avec autant d'empressement que de plaisir que nous reproduisons l'article
suivant du journal le « Pays-d'Auge »
On
nous écrit de Blangy :
MM.
Aubrée, membre du conseil général, et de Beaucourt, propriétaire au
Mesnil-sur-Blangy, viennent de mettre à la disposition de la commune de
Blangy, chacun une somme de trois mille francs, remboursable sans
intérêts, destinée à procurer du travail aux ouvriers inoccupés.
De
pareils actes n'ont pas besoin de commentaires, nous nous contenterons de
constater que c'est la troisième fois, cette année, que M. Aubrée nous
fournit l'occasion de citer son nom dans des circonstances analogues.
(Source : Le journal de Honfleur)
Décembre
1869 -
Fait divers.
- Jeudi
dernier, un incendie ayant éclaté au Mesnil, on envoya requérir le
secours de la compagnie de sapeurs-pompiers de Blangy, quelques minutes
après, une dizaine d'hommes partaient avec le matériel.
Afin
d'accélérer les secours, on attela un cheval sur la pompe dont deux
hommes maintenaient le timon.
A
la descente du bourg, le cheval prit peur et partit au galop, le sergent
Bride, qui tenait le timon, suivit quelque temps, mais, par suite de la
violence des secousses, une des roues s'étant détachée, sa chute
occasionna celle du malheureux Bride, qui, pris sous l'essieu, fut
traîné plus de vingt mètres sans qu'on pût arrêter le cheval.
Bride
a été relevé avec de graves blessures qui ont inspiré des craintes
sérieuses, on espère aujourd'hui qu'il en sera quitte pour une longue
incapacité de travail.
Cet
accident a vivement ému la population de Blangy qui, dans bien des
circonstances, avait su apprécier le zèle et le dévouement de celui qui
en a été victime.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En
1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux
périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut abondant et d'une
qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même en 1874, aussi les
cours des vins sont-ils en baisse de 10 fr. par hectolitre. A Marseille,
le thermomètre a marqué, à l'ombre, 40 degrés, à Paris, au soleil, 44
degrés. De nombreux cas d'insolation sont signalés.
Août
1874
- Accident. -
Mardi,
un accident dont les suites pouvaient être des plus graves, est arrivé
dans l'église du Mesnil-sur-Blangy, que l'on restaure en ce moment. M.
Picquenard, de Bernay, peintre, travaillait intérieurement sur un
échafaudage aussi mal assujetti que défectueux, lorsque les planches
firent jour dans le vide et occasionnèrent la chute du peintre,
d'une hauteur de trois mètres, sur des chaises, où il pouvait
être empalé. On constata qu'outre de fortes contusions, l'épaule était
luxée, mais sans fracture de l'omoplate ou de la clavicule. La victime se
trouve aujourd'hui aussi bien que le comporte la gravité de ses
blessures.
Mars
1877
-
Incendie. -
Un incendie, dont
la cause est inconnue, a éclaté, samedi soir, dans la commune du
Mesnil-sur-Blangy, et a consumé un corps de bâtiment à usage
d'habitation, appartenant à M. Edmond-Eugène Hervieu, propriétaire, aux
Anthieux-sur-Calonne, et quelques objets mobiliers, appartenant à M,
Honoré-Aimé Tubout, locataire dudit bâtiment. Les pertes approximatives
sont évaluées à 2 000 fr. pour la maison.
Mars
1877
-
Révision. -
Les
opérations du conseil de révision pour la formation des contingents de
la classe de 1876 auront lieu prochainement. L'administration rappelle que
c'est aux familles et aux jeunes gens à se procurer les pièces qui
doivent justifier devant le conseil de leurs droits à la dispense. Il
peut être accordé des sursis d'appel aux jeunes gens qui, avant le
tirage au sort, en auront fait la demande. Les jeunes gens doivent, à cet
effet, établir que, soit pour les besoins de l'exploitation agricole,
industrielle ou commerciale à laquelle ils se livrent pour leur compte ou
pour celui de leurs parents, il est indispensable qu'ils ne soient pas
enlevés immédiatement à leurs travaux.
Octobre
1878
-
Secours aux commune. -
Le
ministre de
l'instruction publique, sur l'avis du Conseil général, a accordé un
secours de 8 000 f à la fabrique de l'église de Mesnil-sur-Blangy, pour
l'aider à payer la dépense de restauration de cette église.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Pont-l'Evêque :
Le Mesnil-sur-Blangy, école
mixte ; Le
Torquesne, école
mixte ; Rumesnil, école
mixte ; Gonneville-sur-Honfleur,
école mixte ;
La Rivière-Saint-Sauveur,
école de
garçons ; Blonville,
école mixte ;
Clarbec, école de garçons ;
Trouville, les
quatre écoles ;
Villerville, école
de garçons.
Septembre
1882 -
De force ou de bonne volonté.
- Il
y a une vingtaine d'années, le marquis de Beaucourt faisait don d'une
maison d'école à la commune de Mesnil-sur-Blangy,
à la condition qu'elle serait dirigée par une religieuse. L'école ayant
été laïcisée, le donataire a repris son école, il faut donc en
construire une autre, et pour que M. de Beaucourt y contribue quand même,
le conseil municipal a, par malice dit-on, fait choix d'un terrain
appartenant au susdit marquis, et ayant vue sur son parc. M. de Beaucourt
prétend que ce point n'est pas central, et que même sur sa propriété,
on trouvera des terrains plus avantageux. L'affaire est soumise au
préfet.
Août
1883 -
Pauvres contribuables. –
La commune
du Mesnil-sur-Blangy avait une école de filles donnée par M. de
Beaucourt, à condition quelle serait dirigée par une religieuse. Dans
ces derniers temps, le conseil a décidé que l'école serait désormais
laïque. La donation de M. de Beaucourt se trouvait par là même
révoquée. Il a fallu s'occuper de construire une autre école. La
commune a choisi epour la bâtir un terrain appartenant à M. de Beaucourt
lui-même, et l’expropriation a été prononcée. Bien plus, on
a commencé les travaux. C'était trop se hâter, car la Cour de cassation
vient d'annuler le jugement d'expropriation, et les contribuables du
Mesnil-sur-Blangy, qui ne sont pour rien dans tout ceci, vont avoir une
jolie note à payer, pour frais, dommages-intérêts et occupation
illégale du terrain.
Mai
1884 -
Un maire condamné. –
Le tribunal de Pont-l'Evèque vient de condamner à 500 fr. de
dommages intérêts et à l'insertion du jugement, M. Gilles Leproux,
maire de Mesnil-sur-Blangy, pour avoir publié et affiché divers
documents injurieux pour le marquis de Beaucourt.
Août
1884 -
Les victimes du travail. –
Vendredi midi, un éboulement s'est, produit dans une
carrière d'argile à ciel ouvert, située sur le territoire de la commune
de St-Lambert, et a enseveli le nommé Désiré Bellou, âgé de 52 ans
cultivateur au hameau du Mardet. Retiré immédiatement et transporté à
son domicile, ce malheureux est mort quelques heures après l’accident.
—
A Mesnil-sur-Blangy, un chaudronnier de Pont-l'Evêque, la nommé
Prosper Haupais, est tombé au fond d'un puits de 12 mètres, pendant
qu'il était occupé à en réparer les tuyaux, et s'est cassé les deux
jambes, luxé une épaule et fait à la tête de graves contusions.
Décembre
1888 -
Garde champêtre trouvé mort.
- Sur
le territoire de Mesnil-sur-Blangy, on a trouvé le cadavre du sieur Jean
Tesson, 63 ans, garde champêtre de la commune. De l'enquête, il résulte
que cet homme, qui portait, aux propriétaires du Mesnil, des rôles de
prestation, avait accepté avec trop de facilité la goutte et les verres
de cidre qu'on offre en pareille circonstance. Il a donc succombé à une
congestion occasionnée par l'abus des boissons.
Juillet
1894 -
L’immoralité. -
Une tentative de viol a
été commise au Mesnil-sur-Blangy sur la jeune Florentine Paumier, âgée
de 11 ans, par un domestique habitant le pays. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Juillet
1895 - Les
vacances.
- Écoles
primaires du Calvados. Sortie : le mercredi soir 31 juillet, rentrée :
lundi 16 septembre. La distribution du lycée de Caen est fixée au 31
juillet, 9 heures du matin. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Août
1895 - Ce
qu’on apprend à propos de chasse.
- Le
nommé Jules Flaux, 19 ans, demeurant à Mesnil-sur-Blangy, avait été
dénoncé par un sieur Leproux. Le prévenu a prétendu que Leproux était
un traître qui n'avait pas même la reconnaissance de l'estomac, car il
avait mangé le gibier avec lui. Ce n'est pas tout, Flaux était porteur
d'un permis de chasse au nom de Drieu, et ce Drieu, à ce qu'il parait,
serait au mieux avec la mère du prévenu, qui s'en tire avec 60 francs
d'amende. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1896 -
Morts accidentelles.
- Dimanche
l'après-midi, le sieur Vaudeville, âgé de 27 ans, employé chez M.
Lamy, armateur, et demeurant à Caen, rue de Geôle, 89, est tombé sous
les roues de wagons en manœuvre en face le nouveau bassin, il a eu les
deux jambes brisées. Transporté à l'hôtel-Dieu, il y est mort en
arrivant. Vaudeville laisse une veuve et un enfant en bas âge.
—
Le sieur Louis Royer, 60 ans, journalier au Mesnil-sur-Blangy, a été
trouvé, noyé dans le ruisseau dit Douët-Vitrebec. Il était tombé à
la renverse en franchissant de nuit le torrent, la veille au soir, sur une
planche qui a basculé. On suppose qu'il était pris de boisson.
—
M. Auguste Jeannette, conseiller municipal à Trungy, en regagnant son
domicile, est tombé accidentellement dans un fossé plein d'eau et s'y
est noyé. (Source
: Le Bonhomme
Normand)
Décembre
1896 -
Le
Patois normand. - M.
Guerlin de Guer fils vient
de réunir en brochure, sous le titre « Introduction à l'étude des
parlers de Normandie », un travail des plus intéressants. M. Guerlin de
Guer termine sa courte préface en déclarant que son « plus vif désir
est de travailler en Normandie pour la Normandie et pour les Normands »
Cette idée est trop belle pour ne pas être encouragée.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1897 -
Une vieille affaire.
-
Le marquis
de Beaucourt et son fils, propriétaires au Mesnil-sur-Blangy, avaient
envoyé au procureur général, à Caen, une plainte dans laquelle ils
accusaient M. d'Hangest, propriétaire même commune, de corruption
électorale, de faux en écritures publiques et d'usage de faux. M. d'Hangest
cita ses dénonciateurs devant le tribunal de Pont-l'Evêque qui les
acquitta, sur appel devant la cour, les de Beaucourt ont été condamnés
chacun à 500 fr. d'amende et à 1 000 fr. de dommages-intérêts. Ils
viennent de se pourvoir en cassation. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1900 -
Les suites de l’ivresse. -
La
nommée Delphine Enguerrant revenait de travailler, le soir de chez le
sieur Halley, cultivateur au Mesnil-sur-Blangy. Cette femme, qui avait bu
un coup de trop, a pris l'eau d'un étang pour le grand chemin et y est
tombée. Son cadavre a été découvert le lendemain matin.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Découverte de cadavre.
- On
a trouvé, sur le territoire de Mesnil-sur-Blangy, le cadavre de la
nommée Rosalie Henri, 50 ans, des Authieux. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 - Le XXe
Siècle. - La fin du
siècle approche, dans quelques jours, le dix-neuvième siècle aura
vécu. Des fêtes se préparent de toutes parts, pour célébrer l'aube du
XXe siècle.
A
Rome, On s'apprête à murer, à St-Pierre, la fameuse porte jubilaire qui
fut ouverte le 31 décembre dernier, la Cérémonie s'accomplira avec la
pompe accoutumée, en présence
de pèlerins venus de tous les pays du monde, Léon XIII, lui-même,
officiera.
Dans
toutes les églises catholiques, des messes de minuit seront chantées le
31 décembre prochain.
Constatons
que dans le monde on commence à s'inviter pour le réveillon du 31
décembre. Il sera si agréable, sur le coup de minuit, de se souhaiter un
bon siècle ! Cela n'arrive pas si souvent. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1901 - Méfiez-vous des tireuses de cartes. - Nous
avons déjà parlé de la tireuse de cartes Esther, se donnant comme
somnambule égyptienne et se faisant forte de
guérir du « mal donné », autrement dit « sort jeté ».
La
voyante Esther ne croit pas au « mal donné », mais elle a une
entière confiance dans les cartes qui ne lui ont pas, cependant, annoncé
son arrestation et sa comparution devant le tribunal de Lisieux. Malgré
les avertissements de la presse, que de personnes se sont laissé duper
par cette Esther qui n'a rien d'égyptien, car elle est née à Caen sous
le nom d'Esther Dubus. Elle est aujourd'hui âgée de 38 ans. Elle
habitait le Havre d'où elle venait exploiter, avec profit, les
arrondissements de Lisieux et de Pontl'Évêque où elle a été
arrêtée.
Parmi
ses nombreuses victimes, citons une veuve Rousselle, demeurant au
Mesnil-sur-Blangy, venue pour la consulter au sujet d'une de ses filles.
Elle remit d'abord 51 fr., puis, la fille Esther, faisant le signe de la
croix sur une mèche de cheveux de la malade, déclara que c'était une
femme rouge qui lui avait jeté un sort, qu'il fallait, pour obtenir la
guérison, que cette femme disparût et que, pour la faire passer aux
oubliettes, il lui fallait 1 000 fr. La veuve Rousselle ne les avait pas,
heureusement, sans cela elle les eût sûrement versés.
Dans
les mêmes conditions, la soi-disant voyante a escroqué 51 fr. à la dame
Leprêtre, propriétaire à Saint-Ouen-le-Pin, et même somme à une
pauvre servante, la fille Cresté, en service à Bourgeauville.
Grâce
à sa calvitie, Émile Cochin, 46 ans, maçon à Pont-l'Évêque, s'en est
tiré avec 5 fr.
Comme
le président lui demandait si la voyante ne lui avait pas réclamé de
ses cheveux, le témoin a répondu : « Pas mèche, man président...
Guettez, j'ai la tête p'iée comm' voute genou ».
La
fille Dubus avait pour codétenue une fille Victorine Lecoq, 40 ans, qui
vendait une espèce de thé dont elle faisait porter, en forme de
scapulaire, un sachet sur la poitrine de ses clients malades.
La
fille Dubus ayant été déjà condamnée pour tentative de vol, le
tribunal de Lisieux lui a infligé quatre mois de prison, et à la fille
Lecoq, quarante jours de la même peine, avec la loi Bérenger. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1901 - Noyé
accidentellement. - La veuve Anne Thuillier, 68 ans, couturière au
Mesnil-sur-Blangy, s'est noyée dans une mare où elle était tombée accidentellement
en allant puiser de l'eau. On suppose que cette femme, qui buvait souvent,
était prise de boisson lorsqu'elle est tombée à l'eau. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1904 -
Les désespérés. -
Le
sieur Pierre Dumont, 23 ans, domestique à Ondefontaine, a été trouvé
pendu dans la cave du sieur Letanneur, son beau-frère, chez lequel il
habitait, depuis son retour du régiment. Avant de se suicider, Dumont
avait écrit sur un journal, trouvé dans une de ses poches : « Un
chagrin, je suis mort à 9 heures ». On croit à un accès de folie.
—
Au Mesnil-sur-Blangy,
près Blangy-le-Château, un cultivateur, le sieur Albert Bellière, a
été trouvé pendu dans son pressoir. Il se serait suicidé pour
échapper à des difficultés
financières qu'il ne pouvait surmonter.
—Aristide
Debaudre, 29 ans, demeurant chez ses parents,
à Castillon, près Balleroy, était atteint depuis quelque temps de
dérangement cérébral. Ces jours derniers, trompant la surveillance dont
il était l'objet, il quitta la maison paternelle et, depuis, il n'avait
pas reparu.
La
découverte sur le bord de la Drôme, au lieu dit le Bas-de-Noron, d’une
paire de sabots et d’un chapeau lui appartenant laissait supposer qu'il
s'était jeté à l’eau. On l’a effectivement retrouvé dans la
Drôme, à cet endroit. Il s'était attaché au cou deux poids pesant
ensemble 30 livres. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1924
-
Mauvais
parents.
-
Pour coups
et mauvais
traitements
sur leurs
enfants, âgés
de 12 et
7 ans,
Georges Conraye,
33 ans,
né au
Mesnil-sur-Blangy et
sa femme, née
Ernestine
Blin, 34
ans, journaliers
au Brèvedent,
sont condamnés,
le mari
deux mois
de prison
et la femme
à 25 francs
d'amende.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec
des 30° et même plus à l'ombre.
L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les
travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable
fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage
semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.
Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des
distances
quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses
considérables.
Les
villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner
un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser,
ce qui grève incontestablement le budget.
Octobre
1929 -
L'heure d'hiver. - Conformément
à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6
octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire
que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Novembre
1929 -
Le téléphone dans le Calvados.
-
Grâce au crédit de trois millions alloué comme crédit est
avancé par le Conseil général du Calvados, le réseau téléphonique
calvadosien s'étend avec une heureuse régularité. Ces temps derniers,
10 communes ont été pourvues de cabines téléphoniques. Cela à porté
à 348 ou à 45 % le nombre des communes calvadosiennes pourvues du
téléphone.
Parmi
celles -ci, nous relevons la commune de Courson, vingt autres communes
vont être prochainement pourvues. Pour l'ensemble du Calvados, nombre
d'abonnés, qui était de 3408 en 1927, est passé à 5904 en 1928 et à
6463 en 1929.
Juin
1948
-
Trop débrouillarde.
-
Louise
Jeanne, née Dionis, du Mesnil-sur-Blangy, avait été dénoncée à la
gendarmerie, sous l'accusation de percevoir indûment une prime mensuelle
d'allaitement de 1 300 francs, ceci depuis mars 1948.
Interrogée,
la femme Jeanne nia les faits, mais l'enquête menés auprès des services
de Sécurité Sociale de Lisieux permit de constater que la signature
apposée sur les certificats d'allaitement était apocryphe.
La
nourrice... sèche a dû reconnaître sa supercherie. Elle sera en outre
poursuivie pour utilisation de faux tickets de pain que son mari se
procurait par l'intermédiaire d'un camarade de travail. (Source :
Le Bonhomme Libre)
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