1er Mars 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS 1
MEUVAINES

Canton de Ryes

Les habitants de la commune sont des Meuvainois, Meuvainoises


Janvier 1842   -   On nous écrit de Meuvaines.   -   23 janvier 1842 : Aujourd'hui, vers 7 heures du matin, après un seul éclair, suivi d'un seul coup de tonnerre, la foudre est tombée sur une chaumière située au bord de la mer et servant d'habitation au gardien du pont qui sert à l'écoulement des eaux du marais.

Dans cette maison se trouvaient alors trois personnes, deux chiens, un oiseau en cage et quelques canards privés, dits appelants, et destinés à la chasse nocturne des canards sauvages. Il va sans dire que leur propriétaire, jeune chasseur des environs, bien connu pour son amour du gabion, faisait partie des habitants de la maison, au moment de la percussion électrique. Eh bien ! ni lui, ni aucuns de ses compagnons n'ont été gravement atteints, quoique tous ont été renversés, et que, dans l'ignorance où chacun était de la main qui le frappait, ils fussent tous disposés à en accuser leur voisin. Il a bien fallu enfin reconnaître qu'il y avait force majeure, d’autant que les dégâts fort insignifiants, quoique remarquables, des traces de la foudre, en accusaient le véritable auteur.

La cheminée abattue, tous les carreaux de la fenêtre cassés, sauf deux, une lanterne en fer percée comme si elle eût reçu un coup de fusil à plomb, toute la vaisselle bouleversée et deux assiettes débordées, sans que le fond et les bords, régulièrement séparés l'un de l'autre, aient été brisés.

Le jeune chasseur tenait d'une main son foulard, de l'autre un pot de beurre et du pain.  Le pot de beurre seul lui est resté à la main. Les autres objets ont été retrouvés dans le jardin, à quelques mètres de là.

L'un des chiens qui était emprunté, a rejoint son maître à deux lieues de Meuvaines, en peu d'instants, il est arrivé tremblant et la tête perdue, sans que son maître pût en deviner la cause.

Ce qu'il y a peut-être de plus extraordinaire en tout ceci, c'est qu'il n'y ait aucun malheur sérieux à déplorer, et que le feu n'ait pas même pris à la couverture en chaume qui a été soulevée. (Source  : L’indicateur de Bayeux)

 

Mars 1842  -   Nouvelles locales.   -   Un affreux événement est venu, dans la journée de dimanche, jeter la consternation dans la commune de Meuvaines ( canton de Ryes ).

Dans la nuit de samedi, vers deux heures du matin, un sieur François Renaud, âgé de 31 ans, qui depuis longtemps donnait des signes non équivoques d'aliénation mentale, a  brisé la tête de son père, vieillard septuagénaire, sous plusieurs coups de hache, et n'a abandonné sa victime, qu'après l'avoir laissée sans vie, la tête presque entièrement séparée du tronc. La mère de Renaud n'a pu échapper elle même que par la fuite aux suites de cet accès de folie furieuse.

Après ce meurtre, le malheureux s'est porté, à deux cents pas de là, vers la maison de son oncle, dont il s'est mis à enfoncer la porte à coups de hache, tandis que les trois personnes qui habitent cette maison ( le père et ses deux jeunes filles ), se dérobaient à la fureur de l'assassin, en sautant dans la cour par la trappe du grenier.

Arrêté alors par M. le maire de la commune et plusieurs gardes nationaux accourus sur les lieux, Renaud, toujours dans un état d'exaspération extrême, a été garrotté et livré dimanche matin à la gendarmerie de Bayeux, qui l'a immédiatement amené à la maison d'arrêt.

Il parait résulter des premières investigations auxquelles la justice s'est livrée, la certitude de l'état fréquent chez cet individu d'une folie dangereuse. (Source  : L’indicateur de Bayeux)  

 

Juillet 1845   -  Nouvelles Locales.   -   Dans la nuit de vendredi à samedi derniers, un violent incendie a détruit cinq maisons, dans la commune de Meuvaines, hameau de Maronnes. Malgré l'effort des habitants, les ravages de ce sinistre n'ont pu être arrêtés ont été la proie des flammes. Deux chevaux et deux vaches ont été brûlés. On attribue ce malheur à l'imprudence d'un nommé Vérolles qui aurait passé la nuit auprès de sa jument, sur le point de faire un poulain, la chandelle qu'il avait placée dans l'écurie aurait communiqué le feu à de la paille, c'est par suite de cette imprudence que l'incendie s'est promptement propagé aux habitations voisines. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1848   -   Police correctionnelles.   -   Audience du 27 avril 1848.  -  François-Gaspard Gouix, journalier, demeurant à Meuvaines, a été condamné en un an et un jour d'emprisonnement pour vol d'une certaine quantité de linge et d'une paire de botte, au préjudice du sieur Bâton. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1852   -  Nouvelles locales.   -   L'autorité administrative des communes de Crépon et de Meuvaines, accompagnée de la gendarmerie, a procédé à des perquisitions domiciliaires chez les sieurs Guy et Noël, à l'effet d'y rechercher des engins de chasse prohibés, dont ils étaient soupçonnés d'être détenteurs. Ces recherches sont demeurées sans résultat. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Décembre 1854   -  Tribunal de Police correctionnelle.   -   Audience du 13 décembre 1854. Ont été condamnés :

— Louis-Clément Vérolle, âgé de 40 ans, cultivateur, né à Crépon, demeurant à Meuvaines, en 25 fr. d'amende, pour tromperie sur la nature de la marchandise vendue par lui, en livrant pour un sac d'avoine un sac contenant trois quarts de sarrasin de Sibérie.

Le Tribunal a en outre ordonné l'affiche du jugement dans toutes les communes du canton de Ryes et son insertion dans les deux journaux de Bayeux.

— Louis Seigle et Baptiste Azire, cultivateurs, demeurant l'un et l'autre en la commune de Bernieres-Bocage, chacun en 16 francs d'amende et à la confiscation de leurs fusils sous une contrainte de 50 fr. pour délit de chasse sans permis de chasse. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1858   -   Des vols.   -   un vol de 265 fr. a été commis avec escalade et effraction au préjudice et au domicile de la veuve Youf, cultivateur en la commune de Tour.

— Vers la même époque un vol d'effets a été également commis à Meuvaines au préjudice d'un sieur Lamy. Les recherches pour découvrir l'auteur de ce vol, sont jusqu'ici demeurées sans résultat. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Novembre 1858   -  La sécheresse.   -   Les cultivateurs appellent en ce moment la pluie de tous leurs vœux :

« Entre la Toussaint et la Noël, rappellent-ils, il ne saurait trop pleuvoir ni trop venter. » L'application de cette sentence agricole serait surtout justifiée cette année. Les semailles ont été faites sans doute dans de bonnes conditions, mais les terres sont devenues légères par suite de la prolongation de la sécheresse et elles ont besoin d'être raffermies pour résister aux gelées qui s'annoncent de bonne heure. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Avril 1859   -  un audacieux malfaiteur.   -   Dimanche 13 mars, un audacieux malfaiteur, après avoir cassé un carreau, s'est introduit, pendant les vêpres, dans le presbytère de Meuvaines, canton de Ryes. En pénétrant dans la chambre de M. le curé, le premier objet qui frappe et fascine ses regards, c'est une bourse volumineuse, superbement rebondie, et d'un poids respectable. Le voleur rend grâces à Mercure, qui l'a servi à souhait. Il s'empare du butin, sans prendre la peine de vérifier si les espèces sont de bon aloi, bien sonnantes et suffisamment trébuchantes.

Les curés n'ont guère le moyen de thésauriser ; soit que notre voleur pensât que c'était là toute la réserve en numéraire de M. l'abbé Lecarpentier, soit qu'il fût effrayé par quelque bruit du dehors, il prit le parti de la retraite, en bornant là son expédition.

C’était fort heureux, car, s'il s'était avisé de forcer et de visiter le secrétaire, il y aurait trouvé une somme de 400 fr., appartenant à la fabrique.

Quant à la bourse d'un aspect si séduisant, elle avait trahi son homme, car elle ne contenait que de la monnaie de billon : le voleur était volé.

Le presbytère est entouré de murs, donnant sur la grande route, sur le cimetière et sur les dépendances d'une ferme. Il est plus que probable que c'est en franchissant cette dernière clôture que le malfaiteur s'est introduit.

On n'a pu encore découvrir le coupable. (L'Ordre et la Liberté.)  

 

Septembre 1859   -   Les marais.   -   Nous empruntons au rapport de M. l'ingénieur en chef sur le service hydraulique dans le département du Calvados, les passages suivants, qui sont relatifs aux marais de l'arrondissement de Bayeux : Marais de Ver, de Sainte-Croix et de Meuvaines.

— Les marais de Ver, à 25 kilomètres de Caen, dans l'arrondissement de Bayeux, contiennent environ 92 hectares. Ils sont administrés par un syndicat, en vertu d'un arrêté du 7 août 1856.

Ainsi que pour tous les marais placés sur le littoral, le mauvais état des terres tient à ce que les eaux sont retenues par les dunes. Comme celles-ci, sont assez fortes à Ver et s'opposent complètement à l'entrée des hautes mers, il a suffi de construire une buse à caplet pour assurer le dessèchement de tout le marais. Les dispositions exécutées en 1856 et 1857 ont déjà donné de très bons résultats, et l'on cultive maintenant le colza là où l'on récoltait de mauvaises herbes. La plus value dépassera certainement 600 fr. par hectare. ( L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1860   -   Un accident de la route.   -   Samedi dernier, la femme du sieur Crespin, garde-particulier à Englesqueville, et son fils, âgé de 3 ans, étaient montés, à Bayeux, dans la voiture de la femme Boudeville, qui devait les emporter à Courseulles. Étant arrivée au hameau de Maromme ( commune de Meuvaines ), la femme Boudeville arrêta son cheval dans la cour de l'auberge du sieur Dupart, pour lui faire manger l'avoine, pendant que, de son côté, elle allait chercher son mari à l'extrémité du village.

La femme Crespin et son enfant étaient restés dans la voiture. Tout-à-coup le cheval, qui n'était point attaché, partit au galop, traversa la grande route, et, en détournant le chemin qui conduit à la demeure de son maître, renversa la voiture.

On accourut au secours de la femme Crespin et de son enfant, mais, quand on les releva, ces infortunés étaient morts. ( L’Ordre et la Liberté)

 

Novembre 1867   -   Un incendie.   -   Le 10 de ce mois, à neuf heures et demie du soir un incendie accidentel a consumé une charretterie, une écurie, une grange, 1400 gerbes de blé 600 bottes de foin et plusieurs objets mobiliers appartenant au sieur Barette Jean-Louis, cabaretier, Leprivey Thomas, cultivateur à Meuvaines, et Morice Romain, propriétaire à Bazenville.

 

Mars 1868   -   Un incendie.   -   Le 29 mars dernier, un incendie attribué à l'imprudence, a éclaté en la commune de Meuvaines, et a consumé deux haies vives appartenant l'une au sieur Aubey Pierre, et l'autre au sieur Morin, cultivateur à Ryes. La perte approximative est de 50 francs pour chacun d'eux.  

 

Septembre 1873   -   Les pluies.   -   Nous voici revenu aux pluies. Depuis trois semaines, des ondées n'ont cessé de tomber. S'il faut en croire l'Observatoire, le mois de septembre finira comme il a commencé, celui d'octobre est annoncé comme très humide. Depuis quelques jours souffle aussi sur nos côtes un vent d'une extrême violence, la mer, exceptionnellement agitée semble parfois remué, jusque dans ses profondeurs. 

Ces changements de temps s'expliquent facilement d'ailleurs par l'approche de l’équinoxe, c'est-à-dire de la période où, par suite du mouvement de rotation de la terre autour du soleil, les journées auront, pendant deux ou trois jours, la même duré que les nuits. Vers le 23 septembre, les jours et les nuits ont exactement douze heures, puis les jours diminuent. Dans les premiers jours de septembre, les jours ont treize heures et demie. A la fin du mois, ils n'auront plus que onze heures trois quarts.

 

Septembre 1873   -   Accident de voiture.   -   Mardi, vers 6 heures du soir, M. le docteur Labbey, maire d'Asnelles, revenait de Crépon, canton de Ryes, lorsqu'à la côte de Meuvaines. son cheval se mit à ruer. M. Labbey pria le domestique de descendre pour voir à quoi cela pouvait tenir. En voulant mettre pied à terre, cet homme s'embarrassa dans les guides et fut traîné sur la route. Le cheval, se trouvant alors sans conducteur, se dirigea à travers champs et renversa la voiture. Le docteur Labbey est mort des suites de ses blessures. Mme Labbey et le domestique n'ont eu aucune blessure sérieuse.

 

Juin 1881  -  Les fantaisies de la foudre.  -  Mercredi, à quatre heures du matin, la foudre est tombée sur le clocher de la tour de l’église de Meuvaines. Elle a renverser la croix qui  domine cette tour a détruit le rouet de la cloche, sans toucher a cette dernière, a brisé complètement une magnifique statue de Notre-Dame-de-Lourdes, placée dans la chapelle de la Sainte- vierge, et  s'est fait ensuite un passage à travers le vitrail de cette chapelle. Les dégâts sont estimés à 6 000 fr. Pendant que la foudre tombait sur son église le curé de Meuvaines était à Tracy où le tonnerre tombait aussi. Décidément ce jour la les foudres du ciel le poursuivaient. Détail curieux, la statue de la Vierge qui était à côté de celle de Notre-Dame-de-Lourdes n’a pas été atteinte. Détail plus curieux encore, une pierre est venue briser le bras de St-joseph et lui crever un œil. Juste punition du ciel ! c'était celui qu'il  avait toujours tourné du côté de Notre-Dame-de-Lourdes. 

La foudre a frappé aussi la tour de Lantheuil qu’elle a renversée.

A Tracy-sur-Mer, le tonnerre est tombé sur un arbre, près l'habitation, de M. Jourdain, maire, de cette commune. 

A Isigny, l'orage a sévi aussi avec une grande violence. 

 

Octobre 1881  -  Le prix d’une maladresse.  -   La semaine dernière, à Meuvaines, un poulain  qui suivait sa mère a été renversé et écrasé par une voiture lancée à fond de train. Le conducteur de cette voiture, qui est un ancien maire des environs, a fouetté son cheval espérant n'être pas reconnu. Mais il a été trompé sous ce rapport et a dû payer le prix, du poulain estimé 400 fr. C'est à cette condition qu'il a pu éviter les suites fâcheuse de cette affaire.

 

Octobre 1894  -  Accident ou suicide.   -  Le cadavre de la femme Alexandre, née Zélia Boulet, demeurant à Meuvaines, a été trouvé dans un cours d'eau du marais. Les uns croient qu'en rentrant à Meuvaines, la malheureux, qui avait à traverser, sur une planche, un des larges fossés servant à l'écoulement des eaux, a perdu l'équilibre et s'est noyée. Les autres supposent qu'elle s'est suicidée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1895  -  Classe 1894.  -  Cette année, les conscrits de 1894 rejoindront directement et individuellement leur corps. Ils feront l'avance de leurs frais de route qui leur seront remboursés au régiment. Ceux qui seraient sans moyens recevront un mandat de l'intendance, avant le départ, sur la présentation d'un certificat du maire de leur domicile. Tout conscrit, pour un parcours de 1 à 25 kilomètres, aura droit à une indemnité fixe de 1 fr. 25. Au-dessus de 25 kilomètres, l'indemnité journalière sera accordée. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1895  -  Trois noyés.   -  Il n'y a plus de doute maintenant, le petit bateau « Marie-Louise », dont nous avons annoncé la disparition, est bien perdu avec les trois personnes qui le montait. On a retrouvé sous Meuvaines les corps de M. Everat et du novice Joseph Lemarchand et à Port, celui d'Émile Ledard. 

M. Everat était habitué de Courseulles, ancien sous-officier d'Afrique, il allait être nommé officier de réserve. Il est allié à la famille Crouss, dont les fils ont fait leurs études au lycée de Caen. Il avait fait construire une petite barque à Courseulles. L'autre dimanche, au matin, il allait à la pêche. Il repartit vers deux heures, avec le jeune Marchand et Émile Ledard. On les  aperçut en mer jusqu'à cinq heures, puis la voile disparut. Une lame aura fait chavirer le léger esquif. M. Everat laisse une jeune veuve de 24 ans et un enfant de 8 mois. Une souscription a été ouverte au profit de la mère d'Émile Ledard, cette malheureuse femme qui, en huit jours, a perdu ses deux enfants dans de tragiques circonstances. Elle a produit 700 fr. Le jeune Marchand était sans famille. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1896  -  Incendie.  -  Mercredi la nuit, un incendie, dont les causes sont inconnues, a complètement détruit la ferme de Mme de Saint-Paul, située, à Meuvaines, et exploitée par M. Lerossignol, maire. Perles, 35 000 fr., le fermier, dit-on, n'était pas assuré. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Août 1896  -  Incendiaire et voleur.   -   Dans la nuit du 28 au 29 avril, le sieur Gohier, 27 ans, domestique, mit le feu a une ferme située à Meuvaines, appartenant à Mme de Saint-Paul et exploitée par les époux Le Rossignol.

Le feu consuma entièrement ces bâtiments et presque tout ce qu'ils contenaient. Dans cette même nuit, il pénétra par effraction chez le sieur Val, voisin des époux Le Rossignol, il fouilla tous les meubles et s'empara de ce qu'il trouva à sa convenance.

Le 1er mai, il volait à Arganchy ; le 2, à St-Paul-du-Vernay. Le même jour, dans la soirée, il mettait le feu à la ferme du sieur Brisset, à Juaye-Mondaye et essayait de voler, mais sans y réussir. Le 3 mai au matin, à Audrieu, il mettait le feu à la ferme du sieur Regnault et le 4, à celle d'une demoiselle Leplux, de St-Paul-du-Vernay.

Ce fut cet incendie qui amena son arrestation. Il a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. Défenseur: Me  Levillain. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1897  -  Mort accidentelle.  -  On a trouvé dans un des fossés du marais de Meuvaines le cadavre du sieur Clément Mériel, 51 ans, capitaine au cabotage en retraite, né à St-Aubin, garde maritime à Ver-sur-Mer. On suppose que, trompé par l'obscurité, le malheureux aura heurté du front un des poteaux télégraphiques qui bordent ces fossés et, étourdi, sera tombé dans l'eau où il s'est noyé. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1900   -   Mauvais fils.  -  Le sieur François Alexandre, propriétaire à Meuvaines, a porté plainte à la gendarmerie de Ryes contre son fils, journalier à Ver-sur-Mer, qui, à diverses reprises, a exercé des violences sur lui.

A la suite d'une scène, il aurait arraché méchamment le robinet d'un tonneau et une certaine quantité de cidre aurait été perdue. 

— Procès-verbal a été dressé par la gendarmerie de St-Pierre-sur-Dives contre le jeune Victor Robbes, 18 ans, journalier à St-Georges-en-Auge, pour coups à sa mère dont il ne voulait pas supporter les observations. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1901  -  Élection d'un maire. -  M. Marcel Avril a été élu maire de Meuvaines, en remplacement de M. Le Rossignol, décédé.

 

Novembre 1904  -  Animaux volés.   -   Une jument de 500 fr. au sieur Touyon, cultivateur, a été volée dans un herbage, à la Graverie, canton de Bény-Bocage.

 On a volé, la nuit, dans un herbage où il était au pâturage un bœuf de 350 fr., à M. Laisné des Hayes, propriétaire à Mesnil-Simon, près Lisieux.

 Une vache au sieur Albert Fouchet, à Geffosses-Fontenay, près Isigny, a disparu lundi dernier du champ de foire de Carentan.

 Le sieur Pierre Lecouturier, cultivateur à Meuvaines, près Ryes, allant visiter six veaux au piquet, n'en a retrouvé que cinq, sans licols ni chaînes. Une génisse de 230 fr. n'a pu être retrouvée.

— A Lieury, près Saint-Pierre-sur-Dives, trois vaches, d'une valeur de 1 100 francs, au sieur Raphaël Guillemine. cultivateur à Morières, ont été volées dans un herbage. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1914  -  Police correctionnelle.  -  Coups.  -   Le 11 juin, Louis Cuiret, 49 ans, maçon à Meuvaines, buvait du cidre au débit tenu par la dame Jean Pierre, au même lieu. Une légère discussion s'éleva au cours de laquelle la dame Jean Pierre, née Léontine Onfroy, saisit un bâton et en porta plusieurs coups sur la tête de Cuiret qui voulait l'embrasser — dit-elle. Cuiret prétend au contraire que la femme Jean Pierre lui aurait dit qu'il ressemblait à son défunt père et elle se serait approchée pour qu'il l'embrasse. La dame Jean Pierre ayant reconnu avoir frappé Cuiret, est condamnée à 25 francs d'amende (sursis). (Source  : Ouest-Éclair)

 

Juillet 1916  -  Un déraillement.  -  Le tramway de Courseulles à Bayeux a déraillé, l'autre soir, près de la gare de Meuvaines. Aucun accident de personnes, mais les voyageurs qui se trouvaient dans le convoi ont été obligés de se morfondre dans la gare d'Asnelles, jusqu'à ce qu'on puisse les ramener à Bayeux, où ils sont arrivés sur la pointe de deux heures du matin. Ils n'en étaient pas plus contents.

 

Janvier 1920  -  Accident maritime.   -   L'autre nuit, un remorqueur anglais, le « Bouwman A-7 », chassé sans doute par la tempête est venu s'échouer à Meuvaines, en face la gare. Il avait une voie d'eau à l'arrière. Il venait d'être abandonné par son équipage, car on a retrouvé les machines en action, les poêles de l'Intérieur encore allumés, ainsi que le feu rouge à bâbord. 

Ce navire avait été aperçu, dans le courant de l'après-midi, à environ quatre milles au large de Luc. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Février 1920  -  Un enfant noyé.  -   A Meuvaines, canton de Ryes, le petit Pierre Le Person, 2 ans, jouant sur le bord d'une fontaine, près de la maison, est tombé à l'eau et s'est noyé. Avant de sortir, l'enfant avait dit à sa mère qu'il allait rejoindre son père qui jardinait non loin de là. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1920  -  V’la les masque !  -  La grippe « reprend du vif ». Sale maladie, s'il en fut ! Pour éviter !a contagion, des précautions sont utiles assurément. Reste à savoir si celles qu'on nous indique, par voie d'affiches, sont vraiment efficaces. Il faudrait n'approcher les malades que le visage recouvert d'un triple masque de gaze ou de tarlatane. Combien de personnes consentiront à se masquer ainsi, après Carnaval, et au risque de fiche le trac à ceux qu'ils auront à soigner.

Ne rions pas trop de la grippe cependant. Elle a fait ses preuves comme meurtrière et il vaudrait encore mieux suffoquer un peu derrière trois tarlatanes que d'étouffer pour de bon dans une péremptoire congestion.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Juillet 1929  -  La température.  -  La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et c'est  maintenant une température torride que nous avons à subir, avec des 30° et même plus à l'ombre.

L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et  que nous ayons un été suffisamment sec.

 

Septembre 1929  -  La sécheresse.  -  Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients. Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs.

Non seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de  puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des dépenses considérables.

Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.

 

Septembre 1929  -  Pour s'offrir une impression de fraîcheur.  -  Vous ne devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se boucher les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir ! .. Pendant les chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades, en pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de toute fontaine, vous désireriez certainement vous offrir au moins l'illusion d'un peu de fraîcheur ?

Voici un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive possible, et avec ce liquide, humectez fortement l'index de vos de mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos index sur les lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce  moment vous éprouverez une  sensation de fraîcheur très nette qui s'explique facilement.

Elle est produite tout simplement par l'évaporation de la salive qu'on vient de déposer sur les lobes des oreilles très sensibles au moindre variation de température. A vous de profiter  de cet excellent tuyau et de l'utiliser quand besoin s'en fera sentir !

 

Octobre 1929  -  L'heure d'hiver.  -  Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.

 

Novembre 1929  -   Ce que les gendarmes cherchaient pas.  -  A propos de vol de paille et de foin, au préjudice de M. Brion, journalier à Meuvaines, les gendarmes se rendirent dans le voisinage afin d'obtenir des renseignements pour faciliter leur enquête.

Étant entrés dans ce but chez les époux Auguste Philippe,  les gendarmes aperçurent deux madriers, qui constituent des épaves, dont ils demandèrent la provenance. La dame Philippe dit que ces madriers avaient été apportés par leur fils pour réparer le plancher de leur maison et que ces bois avaient été trouvés sur la plage où ils avaient été apportés pendant une tempête au mois de novembre 1928. Les gendarmes qui ne cherchaient pas ces madriers dressèrent néanmoins procès-verbal.  

 

Octobre 1930   -   Un domestique agricole meurt tragiquement.   -   M. Ernest Valognes, domestique à Meuvaines, chez M. Gustave Banville, quittait son patron vers 14 heures, il  était légèrement pris de boisson. Le lendemain matin vers 6 heures, MM. Adolphe Prempain et Désiré Seigle, domestiques trouvèrent le cadavre de Valognes étendu sur le sol, près de la propriété de M. Grosos, à Crépon. Le garde-champêtre prévenu fit transporter le corps chez M. Banville.

Le docteur Fournier de Courseulles, déclara que le décès était dû à une fracture de la colonne vertébrale. Valognes a dû heurter une pierre qui occasionna sa chute dans le ruisseau et le derrière de la tête porta sur le mur.

Valognes, né à Saint-Côme-de-Fresne, était âgé de 58 ans et célibataire.  

 

Novembre 1936  -   La tempête sur nos cotes du Bessin.  -  Sur tout le littoral du Bessin, la tempête a causé de gros dégâts.

La terrible tempête qui a débuté dans a soirée de samedi pour se poursuivre durant la plus grande partie de la nuit a causé sur toute la côte du Bessin des dégâts considérables et, en certains points, des travaux importants ont été absolument anéantis par les vagues.

Partant de Courseulles on trouve les premières atteintes de la mer à Ver, où il digue a subi quelques dommages mais sans gravité, c’est sur la route de Ver à Asnelles que l'on  commence à s'apercevoir de la violence à laquelle ont pu atteindre les éléments déchaînés.

La partie de la route, où une digue a été édifiée voilà quelques années, couverte de sable et de galets, montre qu'il ne faisait guère bon se trouver à cet endroit.

Plus loin on remarque une maison qui est édifiée à droite de la route, c'est-à-dire tout à fait en bordure de la mer et que les gens du pays appellent « la maison aux chiens ». Elle a subi quelques dégâts et le garde-chasse qui l'habite et surveille le marais avoisinant a dû l'évacuer avant-hier soir alors que l'eau commençait à l'envahir. Hier matin à son retour, il a constaté qu'une vingtaine de volailles composant sa basse-cour avaient été enlevées, ainsi que ses lapins. Les larges barrières qui fermaient l’entrée du jardin ont été transportées à une cinquantaine de mètres après avoir été arrachées. Partout d'ailleurs les clôtures sont en miettes et, par endroits, on retrouve d'énormes blocs de maçonnerie tout on se demande comment ils ont pu être ainsi transportés.

La partie de la place réservée aux cabines des baigneurs est complètement rasée.

Chez le baron Reille. le jardin est envahi par l'eau qui s'écoule en abondance, passant sous les portes, il en était de même pour la niche du chien dont l'occupant, qui n'avait pu être sauvé à temps, était noyé.

Du marais, complètement inondé, l'eau doit s'écouler par un certain nombre de ruisseaux et comme l'embouchure de ceux-ci se trouvait ensablée, l'inondation avait, à Meuvaines, gagné la route, qui était impraticable.

A Asnelles, la première estimation porte à une centaine de mille francs les dégâts causés.

A plusieurs endroits, la digue est sérieusement endommagée et devra faire l'objet d'importantes réparations. Mais ce sont les villas longeant la mer qui ont subi les plus fortes atteintes. Le mur de clôture surmonté d'une grille, qui garde la propriété du général marquis de Saint-Mars a été déplacé.

Arromanches, blottie dans son coin, a été à peu près épargnée, et l'on ne remarque qu'une brèche dans la digue, à l'extrémité droite et un épi détérioré près de la Brèche de Tracy.

Il faut ensuite gagner Port-en-Bessin et c'est là qu'en dépit de la protection de la jetée, la mer s'est faite la plus menaçante. Samedi soir ce fut pour certains habitants une véritable terreur, car nul ne pouvait aller plut loin que le petit édicule situé à l'entrée des bassins. Les pierres, les pavés, étaient arrachés et projetés contre les maisons. Il était  devenu impossible d'apercevoir la poissonnerie que les vagues recouvraient et des lames d'une violence inouïe enfoncèrent le bas des portes à l'hôtel de la Marine.

Hier matin, on a pu constater que les ravagea ne se limitaient pas là et que, sur une grande longueur, les énormes plot de pierres formant le parapet de la jetée avaient été enlevés comme des fétus de paille et précipités dans l'avant-port.

De mémoire de marin, on n'avait jamais vu semblable coup de mer, et l'émotion était grande dans la population maritime.

Plus loin, à Vierville, le réparations effectuées par la municipalité au boulevard de Cauvigny ont été anéanties et de nombreuses palissades ont été arrachées.

Des dégâts considérables ont été causés à Maisy, tandis que Graudcamp était à peu près épargné.

Dans le courant de la journée, M. Pinel, sous-préfet de Bayeux, a visité toute la région sinistrée, accompagné de M. Chabrun, ingénieur des Ponts et Chaussées.

Il a été reçu à Grandcamp par M. Damnecourt, président du Syndicat de défense du littoral, et à Port-en-Bessin, par M. Taussac, maire de la localité, qui lui ont exposé l'étendue des dégâts et exprimé l'espoir que le gouvernement apportera de larges secours pour la réparation des ouvrages sinistrés. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1937  -  Un chauffard tue un cycliste et prend la fuite.  -  Un accident mortel s’est produit samedi, vers 19 heures, sur te territoire de la commune de Meuvaines.

Un ouvrier agricole de cette commune, M. Boudeville, Agé de 40 ans, marié, sans enfants, qui circulait à bicyclette, tenant régulièrement sa droite, a été heurté, renversé et mortellement blessé par un automobiliste qui a pris la fuite.

Fort heureusement, un motocycliste, témoin de l’accident, put prendre en chasse l’automobiliste et, après avoir relevé le numéro d’immatriculation de sa voiture, s assurer qu'il s'arrêtait à Asnelles.

En possession de ce renseignement fort intéressant, le motocycliste alerta les gendarmes de Ryes.

Le chef de brigade Liagre et les gendarmes Desmedt et Denis, qui rentraient, d'une tournée de surveillance, se rendirent aussitôt sur les lieux de l'accident.

A ce moment, se présenta à eux un automobiliste, M. Lermitte, technicien en chauffage, 14, rue de Bel-Air, a Mennecy (Seine-et-Oise), qui leur déclina vouloir se disculper des soupçons qui pouvaient peser sur lui. Il prétendait avoir été pris en filature, à tort, par un motocycliste, et n'être pour rien dans l'accident.

Les gendarmes l'entendirent et, après lui avoir fait signer sa déclaration, se rendirent à Asnelles, où était remisée la voiture. Ils purent constater que l'avant de la voilure automobile appartenant à M. Lermitte portait des traces apparentes de choc et que ses phares étaient ou brisés ou fortement endommagés.

Les charges relevées contre lui, M. Lermitte dut reconnaître qu'il était bien l'auteur de l'accident. Les gendarmes l'appréhendèrent et le déposèrent à la chambre de sûreté de leur caserne en attendant la décision du Parquet de Bayeux.

Hier matin dimanche, les magistrats de Bayeux se rendirent sur place et, après avoir entendu les témoins et la déclaration du chauffeur maladroit, décidèrent sa mise en liberté provisoire. M. Lermitte a dû reconnaître devant les gendarmes enquêteurs qu'il ne possédait pas de police d'assurances contre les accidents. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   232 réfugiés espagnols ont quitté le Calvados et la Manche pour Hendaye.   -   Le train quittant Caen à 7 h. 35, en direction d'Argentan et d'Alençon, a emporté 142 réfugiés espagnols hébergés par notre département et 50 autres en provenance de la Manche, un groupe supplémentaire de 40 personnes du même département devant être pris en cours de route à Argentan.

Tous ces réfugiés rejoignent la frontière espagnole par Hendaye. Ceux qui avaient été recueillis jusqu'ici par le Calvados venaient de Courseulles, Langrune, Bernières, Cresserons,  Douvres, Mondeville, Villers-sur-Mer, Mézidon, Aunay-sur-Odon, Vire, Lisieux, Meuvaines et quelques-uns de Caen. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Les corbeaux incendiaires.   -   Les pompiers de Bayeux étaient alertés hier matin par l'appel strident de la sirène. Il s'agissait de sa rendre à Meuvaines où un fort feu de cheminée venait de se déclarer au château abritant, chaque année, la colonie de vacances du commandant Fabre et où se trouve hébergé actuellement encore un groupe important de réfugiés espagnols.

Le feu avait été provoqué par un nid de corbeaux bouchant en partie l'orifice de la cheminée en question, mais il y avait plus de peur que de mal et quand les pompiers arrivèrent sur les  lieux, après leur longue course, tout était fini. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Septembre 1939   -   La dernière dépêche de 15 h.      Le gouvernent a décrété la mobilisation générale et l'état de siège. Le premier jour de la mobilisation est le samedi 2 septembre. Le Parlement se réunira demain. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Septembre 1939   -   Prés de 500 petit parisiens sont hébergés dans la région de Bayeux.     473 petits parisiens sont arrivés hier après midi, à 16 h. 35, en gare de Bayeux. Ils ont  été reçus par M. Pinel, sous-préfet entouré de MM. Ledille, président du Tribunal Civil ; Brout, inspecteur primaire ; Dodeman, maire de Bayeux, ses adjoints et les membres du Conseil municipal ; Simon, président de l'Union Commerciale ; les membres du corps, médical de la Croix-Rouge, etc…

Une centaine de voitures avaient été réquisitionnées pour les conduire à Meuvaines, ou ils seront hébergés avec leurs surveillants et leurs infirmières — 563 personnes en tout — au château qui abrite l'Association générale des camps de vacances du commandant Fabre. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Juillet 1945  -  Conseil municipal.  -  Le Conseil municipal décide par suite de la réquisition du cantonnier communal pour certains travaux, de prendre des prisonniers allemands, pour  finir le nettoyage du cimetière et vraisemblablement pour des travaux ultérieurs.    (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Médailles de la Résistance .   -   Un décret pris par le général de Gaulle attribue la médaille de la Résistance à MM. Louis André, maire de Meuvaines ; le docteur Jeanne, maire de Bayeux ; l’abbé Quilici, organiste de la cathédrale de Bayeux et Piron, secrétaire de mairie de Parfouru-l’Eclin. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Septembre 1945  -  Pour la sécurité en mer .   -   Les marins pêcheurs apprendront avec plaisir que M. Louis André, maire de Meuvaines, vient d’obtenir la promesse formelle du capitaine de vaisseau commandant le 3e bureau au Ministère de la Marine, chargé du déminage, que la flottille de dragueurs basés au Havre va très prochainement se mettre au dragage et à la destruction des mines qui peuvent se trouver entre la presqu’île du Cotentin et l’estuaire de la Seine. (Source : Le Bonhomme Libre)  

 

Avril 1946  -  Deux prisonniers allemands blessés par une explosion.  -  Par suite croit-on d’une imprudence, deux prisonniers allemands qui récupéraient des détonateurs et des allumeurs sur la plage de Meuvaines, ont été blessés au visage par l’explosion d’une caisse de ces engins. (Source : Le Bonhomme Libre)

1119.    MEUVAINES   -   Sur la Plage

MEUVAINES   -  La Plage

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