Mars
1926 -
Le recensement.
. -
Le chiffre
officiel
de la
population
de Mézidon,
d'après
le dénombrement
de 1926,
est de
1.897 habitants,
soit une
augmentation
de 205
habitants
depuis
1921 et
une augmentation
de 474
habitants
depuis
1911.
Avril
1927 - Broyé
par un train. -
Mardi soir, M. Émile Guillon, 61 ans, entrepreneur de battage à Jort,
traversait les rails en gare de Mèzidon, lorsque survint le train omnibus
331, de Paris à Bayeux. Tamponné, le malheureux a été relevé sans
connaissance et est mort peu après d'une fracture du crâne. Ce terrible
accident semble dû à l'imprudence de la victime.
Juin
1927 -
Odieux attentat. - Une
fillette de 5 ans 1/2, rentrant de l'école de Mèzidon, a été assaillie
par un jeune homme qui a tenté de la violer. Le misérable, dont
l'identité n'a pu encore être établie, est en fuite.
Une fillette de 5 ans 1/2, rentrant de l'école de Mèzidon, a été
assaillie par un jeune homme qui a tenté de la violer. Le misérable,
dont l'identité n'a pu encore être établie, est en fuite.
Une fillette de 5 ans 1/2, rentrant de l'école de Mèzidon, a été
assaillie par un jeune homme qui a tenté de la violer. Le misérable,
dont l'identité n'a pu encore être établie, est en fuite.
Février
1928 -
Un conducteur de train tombe sur la voie.
-
Le
chef
du
train
de marchandises
de
Mézidon
à
Sotteville,
passant
à
Lisieux,
à 11
h.
20, constata
jeudi,
en
arrivant
à Serquigny,
l'absence
d'un
de
ses
conducteurs.
La gare
de Serquigny
a aussitôt
demandé
des recherches
sur la
ligne.
Dans la
soirée,
le chef
cantonnier
de la
voie
à Courtonne-la-Meurdrac
a retrouvé
le disparu
sur l'accotement
de la
voie,
à 10 kilomètres
de Lisieux,
entre les
stations
de Courtonne-la-Meurdrac
et Saint-Mards-de-Fresne.
Il avait
une jambe
écrasée
et portait
des contusion
multiples
à la tète
et aux
bras.
Transporté
à l'hôpital
de
Lisieux,
le
docteur
Berthon,
chirurgien
en
chef
l'amputa
aussitôt
de
la
jambe
gauche.
Le
blessé
s'appelle
M.
Raymond
Duval,
demeure
à Sotteville-les-Rouen,
à 33
ans,
est
marié
et
père
de
trois
jeunes
enfants.
M.
Morel,
chef
de
gare
de
Lisieux
lui
a
rendu
visite
ce
matin.
Il
n'a
pas
encore
été
possible
de
connaître
les
causes
de
l'accident
et
M.
Duval
ne
peut
expliquer
comment
il
est
tombé
sur
la
voie
ni
les
circonstances
dans
lesquelles
sa
jambe
a
été
écrasée.
Janvier
1936 -
Mézidon partiellement envahi par les eaux. - La
nuit, la Dives en crue rapide a envahi une partie de Mézidon. L'adjoint
M. Alleaume, bien que souffrant, alerta les pompiers et fit prendre
les mesures nécessaires.
M.
Lacroix, remplaçant le maire absent, assura le ravitaillement des
sinistrés, prit des mesures de sécurité et félicita le gendarme Leroy,
qui sauva un habitant, M. Bosset, pris
dans le courant.
Il
faut noter, sur les lieux, la présence de M. Trébucien. conseiller
général, qui se mit à la disposition de la municipalité et du
capitaine et brigadier de la gendarmerie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1936 - Le maire de
Mézidon donne sa démission. -
Par
suite de son départ pour Paris, appelé par son administration, M.
Lavergne, maire de Mézidon, a donné sa démission de maire de cette
ville.
Élu
maire le 7 novembre 1933, réélu conseiller municipal en tête de liste
le 5 mai 1935, M. Lavergne avait été réélu maire le 18 mai dernier, a
l'unanimité de ses collègues.
Il
sera procédé, dimanche prochain, 8 mars, à l'élection de son
successeur. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mars
1936 - Élections
des maires.
-
Le
Conseil municipal de Mézidon a procédé à l'élection d'un maire en
remplacement de M. Lavergne, démissionnaire pour cause da départ.
M.
Lacroix, deuxième adjoint, a été élu par 11 voix sur 13 votants.
—
M.
Arthur Huard, maire des Autels-Saint-Bazile, a dû se démettre de ses
fonctions par suite de son départ pour Méry-Corbon.
M.
Gourpil Elie, a été élu maire par 6 voix sur 9 votants. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1936 - Le feu dans un
fournil. -
Vers
18 h. 10, un incendie s'est déclaré dans le fournil de la boulangerie
Aubin.
Mme
Aubin travaillait à son bureau-caisse dans son magasin, lorsqu'elle
aperçut une fumée épaisse qui s'échappait de la porte du fournil
communiquant avec le magasin et des fenêtres donnant sur la rue.
Affolée,
elle appela son mari et ses deux commis qui se reposaient au premier
étage et donna l'alerte. Les
pompiers de Mézidon arrivèrent bientôt sur les lieux avec leur
matériel, suivis de ceux de St-Pierre-sur-Dives. Leurs efforts
durent se borner à noyer les murs crevassés et le plafond, dont les
solives charbonnaient lentement.
Le
commandant d'armes de Percy, aussitôt avisé, s'était empressé
d'envoyer sa moto-pompe et les hommes qui la desservent. Mais fort
heureusement, ils n'eurent pas à intervenir.
Les
dégâts sont assez élevés. Tout ce qui était dans le fournil a été
brûlé, y compris l'installation électrique. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Les accidents de
la route. -
M.
Émile Postel, 48 ans, marchand de poissons à Mézidon, revenait de
Magny-la-Campagne par le chemin de grande communication
n° 88 pilotant une motocyclette à laquelle était attelée une remorque
contenant du poisson, des coquillages, des oeufs.
Alors
qu'il traversait le carrefour formé par les chemins 88 et 292, après
avoir signalé son approche, il a été pris en écharpe par un cycliste,
M. Emile Dufay, 39 ans, demeurant à Cagny, qui venait de Percy-en-Auge.
Le choc fut violent, à tel point que le vélo et la moto firent
tête-à-queue. Les deux conducteurs ont été blessés, notamment le
cycliste, qui fut transporté à son domicile, où il a reçu les soins du
docteur Duriez. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1936 - Des église sont cambriolées .
- Dans
la nuit du 7 au 8 octobre des cambrioleurs ont pénétré dans les
églises de Mézidon, Magny-la-Campagne, Magny-le-Freule, Mesnil-M.auger.
Ils ont pénétré dans les édifices en forçant les portes des
sacristies. Ils ont fracturé les portes des meubles, des troncs dont ils
ont emporté le contenu qui est vraisemblablement minime.
Des
traces de bougie ont été relevées dans les quatre églises. On a sans
doute affaire à une bande organisée voyageant en auto. Une enquête est
ouverte par la gendarmerie de Mézidon. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1936 -
Dans
les Sapeurs-pompiers.
-
«
Officiel ». — Sont nommés aux grades ci-après, dans le corps des
sapeurs-pompiers communaux : M. Profichet, sous-lieutenant à
Saint-Denis-de-Méré ; Lebreton, sous-lieutenant à Fleury-sur-Orne ; Collin,
sous-lieutenant à Mézidon.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1936 -
Un
voyageur est attaqué dans un train.
-
M. Hébert Albert, 21 ans, demeurant à Canon, revenait de
Caen par le train. En cours de trajet, il allait s'asseoir près d'un
autre voyageur quand ce dernier lui portait un violent coup de poing sous
l’œil gauche, sans aucune provocation de la part de M. Hébert.
A
l'arrivée en gare de Mézidon, cet individu fut gardé à vue et remis
entre les mains des gendarmes.
Une
enquête a été aussitôt ouverte et l'auteur de l'incident, un nommé
Habrant André, 33 ans, nomade, sans domicile fixe, qui a déjà eu 20
condamnations, aura à répondre une fois de plus de sa singulière façon
de se conduire dans un wagon de voyageurs.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1937 - La démission du maire de Mézidon. -
M.
le Préfet, à la date du 19 janvier 1937, a accepté la démission de M.
Lacroix de ses fonctions de maire et de conseiller municipal de Mézidon.
Il
a également accepté la démission de M. Lavergne de ses fonctions de
conseiller municipal de Mézidon.
Ces
deux démissions portent à cinq le nombre des sièges vacants au sein du
conseil municipal. (Source
:
Le Moniteur du Calvados)
Février
1937 -
Un suicide inexpliqué. -
Un
cultivateur du hameau de la Londe, M. Mathurin Ballay, 51 ans, s'est tiré
un coup de carabine dans la bouche. La mort a été instantanée. Le
défunt était bien considéré et on ne connaît pas les motifs de cet
acte de désespoir. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Les
inondations -
La crue de la Dives.
- Dans
la nuit du vendredi à samedi, les eaux ont envahi le bourg de Mézidon
depuis la ferme de Sainte-Barbe jusqu'à la mairie.
L'eau
a pénétré par immersion et par infiltration dans les maisons en bordure
da la rue Jules-Guesde.
Un
service de voiture a dû être organisé dans le quartier de la
Croix-Blanche pour le passage des piétons.
Dans
la vallée du Noireau
Par
suite de la persistance des pluies, les rivières la Druance et le Noireau
ont débordé.
Dans
la région de Condé-sur-Noireau tous les prés sont submergés. A
Thury-Harcourt, l'Orne était hier matin à la cote de 3 m. 10. La crue
s'accentue, mais ne se fait pas sentir à Caen où les chasses continuent.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
La
ligne de Mézidon à Dozulé coupée par l’inondation.
- Au
cours de la nuit dernière, par suite de la crue de la Dives, la voie
ferrée de Mézidon à Dozulé a été coupée, sur une
longueur de 300 mètres, entre Hottot-en-Auge et Méry-Corbon. La
circulation des trains a été interrompue.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin
1937 - Les
achats de chevaux pour l’armée.
- Par suite des fêtes se déroulant à Lisieux dans la semaine
du 7 au 11 courant , la séance d’achat de chevaux pour l'Armée qui
devait avoir lieu à Lisieux le 9 juillet, à 14 heures est remise â une
date ultérieure.
MM.
les
éleveurs pourront toutefois présenter leurs chevaux soit le même
jour à Pont-l’Evêque,
à 10 h. 30, soit à Mézidon, le mardi 20 juillet, à 8 h. 30. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937
- Un
train promenade en « Suisse normande ».
Innové
en 1933, ce voyage original et pittoresque obtient d’année en année la
faveur croissante du public et l'on peut escompter un beau succès, pour
l'excursion du dimanche 27 juin prochain.
La
promenade présente par elle-même un très vif intérêt. D'abord, la
modicité du prix pour effectuer le circuit Caen, Clécy, Berjou,
Pont-d'Ouilly, Falaise, Mézidon, Caen : 13 francs en 3° classe, 7 fr.
pour les enfants de 3 à 7 ans
(en deuxième classe, 18 et 9 fr.)
Puis
l'agrément du voyage dont est exclue toute banalité : on part de Caen à
8 h. 2, on s'arrête en pleine voie aux sites les plus pittoresques, dont
un « speaker » très documenté détaille les beautés. En côtoyant
l'Orne et la Noireau, on gagne Pont-d'Ouilly, ou l'on s'arrête 2 h. 30
pour s'ébattre et se restaurer aux hôtels à juste titre réputés, à
moins qu'on ne préfère faire la dînette sur l'herbe. . .
Entre
temps, le « pic-k up » déversé sur le train la note gaie de ses
harmonieux accents.
C'est
ensuite la Halte à Falaise, la visite de ses vieilles églises, de son
célèbre château, l'un des points culminants de l'histoire
normande.
Et
l'on rentre à Caen pour l'heure du dîner (19 h. 21), joyeux et sans
fatigue appréciable, connaissant mieux l'attrait enchanteur de jolis but
de promenade très proches où l'on retournera excursionner quelque jour
en famille. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Une fillette
renversé par un conducteur inexpérimenté.
- Samedi,
à 12 h. 45, la jeune Paillette Taillebois, 11 ans, se rendait à l'école
en suivant la rue Jules-Guesde, lorsque arrivée à la hauteur de la
boulangerie Mariette, elle fut renversée par une automobile venant en
sens inverse et qui doublait une voiture arrêtée.
La
fillette, atteinte d'une double fracture à la cheville gauche, fut
transportée à l'hôpital de Caen, après avoir été examinée par le
docteur Duriez.
L'enquête
conclut à la responsabilité de l'automobiliste, M. Léon Mette, âgé de
22 ans, agent d'assurances a Crèvecoeur-en-Auge, qui, d'ailleurs, ne
possède pas le permis de conduire. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
Quatre lignes vont être fermées le 1er mars au trafic
des voyageurs. - Par
application du plan de coordination des transports ferroviaires et
routiers dans le département du Calvados, approuvé par arrêté
ministériel du 31 janvier 1938, le service des voyageurs, bagages, chiens
et colis express sera supprimé à la date du 1er mars sur les
lignes de Falaise à Berjou ; Caen à Dozulé-Putot ; Mézidon à
Dozulé-Putot et Dives-Cabourg ; Caen à Vire.
Les
services seront assurés dorénavant par des autocars.
Les
horaires sont publiés à l'indicateur. Ils sont à la disposition du
public dans les gares et les bureaux des services routiers.
Les
prix du service routier seront légaux à ceux de la troisième classe sur
la voie ferrée (plein tarif, place entière et aller et retour). Des
réductions de 50 pour cent sur le plein tarif seront accordées aux
abonnés, ouvriers et scolaires, aux mutilés, aux familles nombreuses,
aux voyageurs de commerce, aux militaires et marins sur la présentation
des titres qui leur auraient donné droit à la réduction sur la voie
ferrée.
Les
bagages seront transportés par les services routiers au prix de 2 francs
par tranche indivisible de 10 kgs.
L'expédition
et la livraison des colis express se feront au bureau du correspondant du
service routier desservant la localité. Tous renseignements
complémentaires seront donnés
dans les gares et dans les bureaux des services routiers.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
La neige. -
La neige est tombée
cette nuit en abondance dans le sud du département, il y en avait ce
matin une épaisse couche dans la région de Falaise et de Villers-Bocage.
A Caen, où elle est tombée en moindre quantité, la neige n’a laissé
aucune trace. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Trop d’importations agricoles en 1938.
- nous
avons acheté à l'étranger pour 12 498 millions d'objets d'alimentation.
Nous
en avons exporté pour 4 milliards 396 millions. Déficit de notre balance
commerciale agricole : 8 milliards 100 millions, qu'il faudra payer en or.
L'harmonisation
des productions agricoles de la métropole et de nos colonies réduirait
ce déficit à deux ou trois milliards tout au plus.
Mais
le décret-loi qui instituait cette réforme n'a pas paru. Le déficit
continuera à courir et l'or à s'en aller. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Un important cambriolage à Mézidon.
- Dans la nuit de
lundi à mardi, un important cambriolage a été commis au domicile de
Mlles Maron.
L'individu
a pénétré par effraction dans l'habitation où il a dérobé une somme
de 1 100 fr. et une montre ancienne.
L'auteur
de ce vol serait un dangereux repris de justice, nommé Alphonse Chédot,
qui, il y a deux ans, avait commis dans la région, des vols importants,
pour lesquels il avait été condamné à la réclusion.
Détenu
à la maison centrale de Riom, il s'était fait passer pour fou et avait
été interné à l'asile de Clermont-Ferrand, d'où il s’est évadé.
Cet
individu bien connu dans la région ne tardera pas à être arrêté, il
est activement recherché. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Trop d’importations agricoles en 1938.
- nous
avons acheté à l'étranger pour 12 498 millions d'objets d'alimentation.
Nous
en avons exporté pour 4 milliards 396 millions. Déficit de notre balance
commerciale agricole : 8 milliards 100 millions, qu'il faudra payer en or.
L'harmonisation
des productions agricoles de la métropole et de nos colonies réduirait
ce déficit à deux ou trois milliards tout au plus.
Mais
le décret-loi qui instituait cette réforme n'a pas paru. Le déficit
continuera à courir et l'or à s'en aller. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Février
1939 -
Le cambrioleur de Mézidon est arrêté.
- Comme
on l'avait supposé, c'est bien le repris de justice Chédot, évadé de
l'asile d'aliénés de Clermont-Ferrand, où il avait réussi à se faire
admettre en simulant la folie, qui était l'auteur des cambriolages commis
à Mézidon chez Mlle Marion et M. Suiray. Chez ce dernier,
le malfaiteur avait été mis en fuite par le bruit de la vaisselle, qu'il
avait renversée en pénétrant par la cuisine. Heureusement d'ailleurs,
car le commerçant avait préparé, en vue du règlement d'une traite, une
somme de 8.000 francs qui pouvait être facilement trouvée.
L'enquête
menée par le maréchal des logis-chef Remingnen, commandant la brigade de
Mézidon, permit d'établir que Chédot avait pris le train le 31 janvier,
au matin, à la gare de Mézidon, à destination de Flers. La brigade de
cette ville, aussitôt avisée, put arrêter Chédot le 31, au soir, alors
qu'il se disposait à prendre le car pour Condé-sur-Noireau. Il fut
trouvé porteur d'un fusil de chasse, d'un important trousseau de clés,
de trois montres et d'un attirail complet de cambrioleur. Il a été
écroué à la maison d'arrêt de Flers.
Chédot
est vraisemblablement l'auteur du cambriolage de l'église de Livarot. Les
populations de la région de Mézidon seront soulagés d'apprendre cette
arrestation. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
232 réfugiés espagnols ont quitté le Calvados et la Manche pour
Hendaye. -
Le train quittant Caen à 7 h. 35, en direction d'Argentan et
d'Alençon, a emporté 142 réfugiés espagnols hébergés par notre
département et 50 autres en provenance de la Manche, un groupe
supplémentaire de 40 personnes du même département devant être pris en
cours de route à Argentan.
Tous
ces réfugiés rejoignent la frontière espagnole par Hendaye. Ceux qui
avaient été recueillis jusqu'ici par le Calvados venaient de
Courseulles, Langrune, Bernières, Cresserons, Douvres, Mondeville,
Villers-sur-Mer, Mézidon, Aunay-sur-Odon, Vire, Lisieux, Meuvaines
et quelques-uns de Caen. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1939 -
Une cycliste gravement blessée.
-
Dimanche, à 14
h., M. Aubin, boulanger à Mézidon, circulant en auto, est entré en
collision avec une cycliste, Mme Piédagnel, 25 ans, domiciliée à
Évreux. L'accident a eu lieu au carrefour du Breuil, à Mézidon.
La
cycliste, sérieusement blessée à la tête, a été transporté e dans
le coma à l'hôpital de Caen.
La
gendarmerie de Mézidon enquête. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts dans la région lexovienne.
- Au fur et à
mesure que les eaux et le limon qu'elles ont apporté disparaissent, les
dégâts de l'orage de mercredi se révèlent de plus en plus importants.
Les usines Mommers signalent 250 000 francs de dégâts. Un mur séparant
les jardins de la gendarmerie de celui de M. Lemoine, épais de 50
centimètres, a été renversé sur une longueur de 80 mètres. Tous les
logements de la gendarmerie et le rez-de-chaussée du collège Guzot ont
été envahis par les eaux. Dans les quartiers bas, les caves des maisons
ont été inondées, rues Rose-Harel, d'Orival, Blanches-Portes, du
Grand-Jardin, Ferdinand-Daulne et dans la rue Jean-Lefebvre,
le ruisseau Le « Cireux » a débordé et a abattu un mur chez
les Petites Sœurs des pauvres et à la communauté des Bénédictines.
La
maison de M. Delangle, rue du Héron, a dû être étayée. Chez M.
Touflet, un mur s'est écroulé.
Cependant,
et contrairement à des bruits ayant circulé dans la matinée de
vendredi, les ponts de la rue du Héron et du Gaz n'offrent aucun danger.
A Grais, on a signalé 90 centimètres d'eau à la fabrique de cidre, 1 m.
70 à la cidrerie de Blavet et 1 mètre aux établissements Leroy.
L'usine
Laniel, à Beuvillers, a également beaucoup souffert. A Glos, un torrent
d'eau s'est introduit dans la biscuiterie de M. Hamon et l'a complètement
dévastée.
A
Mézidon, à l’école des filles, le mur de soutènement de la
cour de récréation, en bordure de la rue Jules-Guesde, miné par les
eaux d'infiltration s'est abattu d'un seul morceau, avec la grille qui le
surmontait, sur une longueur de 25 mètres, obstruant la route d'un
trottoir à l'autre.
Il
n'y a eu heureusement aucun accident de personne.
Aussitôt
qu'il a reçu la nouvelle des dégâts causés par l'orage, M. Laniel,
député de Lisieux, s'est rendu auprès de M. le Ministre de l'Intérieur
et lui a demandé- de bien vouloir accorder aux sinistrés un secours
pouvant les dédommager des pertes dues à l'inondation. De plus, il est
venu vendredi à Lisieux et a visité, en compagnie de M. Le Gentil,
sous-préfet, la ville et, aux environs, les endroits dévastés.
Le
Conseil municipal de Lisieux s'est réuni vendredi soir, en session
extraordinaire, pour voter un crédit destiné à secourir immédiatement
les victimes du désastre. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Un cycliste est tué par une automobile.
- Un
cycliste,
M.
Letoumel, demeurant
à Mézidon,
a été
heurté
par une
automobile
que pilotait
M. Gaumont
Pierre,
garagiste,
demeurant
à Potigny.
Renversé
sur le
Renversé
sur le
Renversé
sur le
Renversé
sur le
sol,
M.
Letournel,
très grièvement
atteint, est
mort peu
après
l’accident.
L'enquête
est
faite par
la gendarmerie
de Mézidon.
L'accident
s'est passé
près de
la gare,
vers 20
h. 30.
Indiquons que
cet accident
s'est produit,
près du
pont de
Magny-la-Freule.
M. Letournel,
demeurant
à Mézidon.,
circulait
sans avoir
de lumière
à sa machine.
L'enquête
continue.
Janvier
1940 -
Renversé par une auto.
-
M. le
docteur
Adolph
Pencovici,
30 ans,
remplaçant
M. le
docteur
Duriez,
demeurant
à Mézidon, sortait
sa voiture
du garage
pour aller
faire une
visite.
Au
départ,
comme il
y avait
de la
buée sur
son pare-brise,
il l'essuya
avec un
chiffon.
C'est ainsi
qu'après
avoir fait
quelques
mètres,
ne prêtant
pas attention
à la route,
il heurta
un piéton
qu'il n'avait
pas vu.
Il s'arrêta
aussitôt
et se
porta au
secours
du blessé.
II s'agit
de M.
Fernand
Plisson,
55 ans,
contrôleur
betteravier,
demeurant
à Paris
et résidant
actuellement
à Mézidon.
Ce dernier
fut légèrement
blessé
dans l'accident.
Janvier
1940 -
Un concert qui finit mal pour son auteur. - Au
début
de Janvier,
le sieur
Duclos,
de Méry-Corbon,
promenait
à bicyclette
une formidable
« cuite »
et chantait,
hurlait
à tue-tête.
Arrivé
au
carrefour
du Bras
d'Or,
il descendit
de machine
et se
mit à
vociférer
des propos
orduriers
à l'adresse
des gendarmes.
Il
ne
se doutait
pas à
ce moment,
que deux
gendarmes
de Mézidon,
en surveillance
à cet
endroit
assistaient
à son
concert.
Jugez de
sa stupéfaction
lorsque,
surgissant
de l'obscurité
les deux
gendarmes
braquèrent
sur lui
leur lampe
de poche
et lui
dressèrent
procès
-verbal.
Janvier
1940 - Le
geste héroïque d'un chauffeur de chez nous.
- Nous
nous en voudrions de passer sous silence le geste héroïque d'un
chauffeur de la Société Nationale des Chemins de Fer Français à
Mézidon, qui, par son courage et son esprit de décision, évita une
véritable catastrophe.
Il y a
quelques Jours, M. Ernest Travadon, chauffeur au dépôt de Mézidon,
descendait en gare de ... « quelque part en France », de sa
locomotive attelée à un train de munitions.
Son
service était terminé et il allait
pouvoir goûter
quelques heures
Son
service était terminé et il allait
pouvoir goûter
quelques heures
Son service était terminé et il allait
pouvoir goûter
quelques heures
Son service était terminé et il allait
pouvoir goûter
quelques heures
d'un repos
salutaire en
attendant un
prochain départ
qui, peut-être
lui permettrait de
se rapprocher
de chez
lui,
lorsque, soudain,
il eut
son attention
attirée
par de
la fumée
sortant de
sous le
wagon attelé
derrière la
locomotive. Il
en fit
part à son
mécanicien qui
lui conseilla
de laisser
cela tranquille.
« Ne t'inquiète
donc pas,
c'est un
wagon qui
a quelque
peu chauffé,
ce n'est
rien du
tout ».
Peu satisfait
de cette
réponse, M.
Travadon voulut
contrôler la
provenance de
la fumée suspecte.
Bien
lui
en prit.
Il acquit
ainsi la certitude
que le
wagon commençait
à brûler.
Se rendant
compte du
danger que
constituait ce
foyer d'incendie,
étant donné
les circonstances,
le chauffeur
n'hésita pas
cependant
a se glisser
entre le
wagon et
son suivant,
à couper l'attelage
et, remontant
sur sa
machine, de
le transporter le
plus loin
qu'il lui
fut possible.
La locomotive
venait
d'être
décrochée
et n'avait
parcouru
qu'une
très courte
distance
vers le
convoi
laissé
en gare,
quand, une
formidable explosion
se produisit
ébranlant
toutes
les maisons
entourant
les bâtiments
de la
gare, descendent
un nombre
considérable de carreaux,
mais grâce
à la courageuse
initiative
de M.
Travadon,
non seulement
aucun
accident
grave n'était
à déplorer,
mais encore
les dégâts
étaient
réduits
au minimum.
Juin
1940 -
L'heure allemande.
- On sait
que l'Allemagne est à l'Est de la France et que, par conséquent, le
soleil s'y lève plus tôt.
La différence est assez grande pour faire un écart d'une heure entre
Paris et Berlin. Aussi nous a-t-on invités à avancer nos montres et nos
horloges dans la nuit de lundi à mardi. Nous étions déjà pourtant à
l'heure d'été ! Qu'importe, en cette belle saison que nous lever
une heure plus tôt !
Novembre
1940 -
Une fillette brûlée vive. - Un
tragique accident s'est produit dernièrement à Mezidon, au lieu-dit
« la Cour du Pressoir ».
Là
habitait les époux Picart dont la femme, récemment accouchée, était au
lit. Dans la pièce voisine, jouait la petite Nicole Picart, âgés de
deux ans et demi. Soudain, dans un geste charmant, la fillette
approcha du feu sa poupée, pour lui chauffer les pieds. Mais le jouet,
qui était en celluloïd, s'enflamma, brûlant la pauvre petite Nicole si
affreusement, qu’elle expira le lendemain dans d'atroces
souffrances.
Janvier
1941 - Un vieillard brûlé vif. - Samedi
après-midi, des voisins de M. Georges Hamel, 75 ans, retraité des
Chemins de Fer, demeurant quartier du Breuil, à Mezidon,
remarquaient une épaisse fumée sortant de sa maison.
Pénétrant
à l'intérieur, ils trouvèrent le vieillard, (qui, depuis longtemps,
était partiellement paralysé) tombé, la face en avant, dans le foyer
où flambaient des fagots. Ils ont retiré le corps, dont la tête
et le thorax étaient complètement carbonisés.
Octobre
1943 - Fait
divers. -
Lundi,
vers 13 h. 15, des avions anglais ont bombardé et mitraillés la gare de
Mézidon. On déplore la mort d'un ingénieur de la S. N. C. F. et de
quatre cheminots dont voici les noms : MM. Yves Quéré, ingénieur à la
S. N. C. F., 55 ans, chef de section au service de la voie, demeurant
à Caen : Louis Alexis
conducteur de draisine,
42 ans, demeurant à Caen ; Eugène Bouger, manœuvre à Cherbourg ;
Malbot, conducteur à Frénouville ; Clément, chauffeur à Caen. Dix
personnes ont été blessées, dont trois voyageurs se trouvant dans
un train en partance pour Caen. Ce sont : MM. Bartel, Fouques, Hamel
employés à la S. N. C. F. à Mézidon ; Bozec, Castion père et Castion
fils, Perron, travaillant pour le compte de
l'entreprise Dumez ; MM Paul Baduel, à La Guionne (Aveyrori) ; Frédéric
Sauerbech, à Lucé, près Chartres et Thibert, à Neuilly-sur-Seine.
Les uns et les autres ont été dirigés sur l'hôpital
de Caen, ou bien ont regagné leur domicile. Un avion a été abattu par
la D. C. A. française.
Novembre
1943 -
L'héroïsme
des cheminots. -
Chaque jour l'aviation anglaise s'attaque à nos trains et les
mitraille impitoyablement. Le personnel roulant ne compte plus ses
victimes.
Dans
une gare de la Manche, an cours d'une attaque d'avion, le chauffeur Louis
Roger du dépôt de Mézidon, grièvement blessé prit la place du
mécanicien Jean Canu, du même dépôt, qui venait d'être tué d'une
balle dans la tête, et ne quitta la machine que lorsqu'il l'eut garée.
Les
agents des chemins de fer donnent en ces circonstances un bel exemple de
courage et de sang-froid. Une proposition de citation à l’ordre de la
S. N. C. F . a été adressée en faveur de ces deux
serviteurs.
Mai
1944. Faits de guerre.
- Les actions de guerre qui n'étaient considérablement
raréfiées au cours de l'hiver, ont été fréquente durant ces deux
mois.
Le
trafic ferroviaire a subi, à nouveau, des attaques de l’aviation
anglo-américaine :
Le
24 mai à 16. h. 15, mitraillages
d'un train de marchandises à Saint-Crespin sur la ligne Paris-Cherbourg.
Chauffeur et mécanicien assez grièvement blessé, la locomotive hors
d'usage.
Le
9 avril à 17 h. 15, attaque de la
gare de Mézidon. Un civil français blessé, quelques dégâts
matériels qui n'ont pas occasionné une interruption de trafic.
Le
11 avril, à 3 h. 30, bombardement
de la gare de Caen. un mort et 8 blessés parmi le personnel de la
S.N.C.F. Dégâts matériels assez importants aux dépendances de la gare.
Un gazomètre de l’usine à gaz a été crevé et a pris feu. Plusieurs
maisons d'habitations endommagées.
Le
26 avril, à 10 h. 45, attaque de
la gare de Mesnil-Mauger, station de moyenne importance sur la ligne
Paris-Cherbourg. Trois morts, 2 blessés, dégâts matériels importants.
La distillerie Duriez, qui se trouve à proximité a subi de graves
dommages ainsi que quelques maisons.
Le
même jour, à 14 h. 55, nouvelle attaque en piquée de cette gare, 4
blessés. Voies à nouveau coupées, bâtiment de la gare anéantie.
Nouveaux dégâts à la distillerie Duriez.
Le
29 avril, vers 11 h. 15. Troisième
attaque de la gare de Mesnil-Mauger causant quelques dégâts matériels.
Maison du garde barrière détruites, réservoir d’eau percé, ligne de
Ste-Gauburge coupé.
Par
ailleurs de nombreux bombardements ont été effectués principalement sur
les localités situées en bordure de la mer.
Le
2 mars, vers 3 heures, deux bombes
incendiaires lancées sur le territoire de la commune de Clarbec ont
provoqué un incendie dans un bâtiment agricole causant un préjudice de
150 000 francs.
Trois
bombes non pas éclaté, pas de victime.
Le
7 mars, vers 18 h. 30, le château
d'eau de Merville-Franceville a été attaqué et percé de plusieurs
balles, pas de victime.
Le
13 mars, vers 17 h. 15, le car
Vire-Caen a été mitraillé à plusieurs reprises. Deux personnes ont
été blessées.
Le
24 mars, dans l’après-midi, le château d'eau d’Equemauville a
été rendue inutilisable à la suite d’un mitraillage qui a coupé une
ligne à haute tension et deux à basse tension
et endommagé quelques maisons situées à proximité.
Le
25 mars, vers 17 heures,
mitraillages du château d’eau de Arromanches-les-Bains. Peu de
dégâts.
Le
26 mars, vers 18 heures, une
formation de bombardiers chasseurs anglo-américain à bombardé le camp d’aviation
de Carpiquet près de Caen. J"ignore les résultats de cette attaque
qui n'a pas fait de victimes parmi la population civile.
Le
27 mars, dans l’après-midi, le
car postale Vire-Caen a été mitraillé à la sortie de Jurques. Cette
attaque a causé la mort de deux personnes et en a blessé quatre autres.
Le
20 avril, à 14 heures, une formation de 18 bombardiers
anglo-américains a lancé une cinquantaine de bombes sur la commune de
Merville-Franceville-Plage, on déplore 5 morts et 10 blessés.
Chutes
d’avions. Trois avions
anglo-américains ont été abattus par la D.C.A. allemande au cours des
opérations susvisées. Huit autres ont percuté au sol pour des raisons
non précisées.
De
même, deux appareils allemands sont tombés à Sallen et à Lion-sur-Mer.
Le
16 mars 1944, monsieur Langlois
Charles? cultivateur Moutiers-en-Cinglais, réquisitionné par les
autorités allemandes avec son camion pour effectuer des transports dans l’Eure
a été tué par des balles de mitrailleuse d’avion à Le Neufbourg.
Le
20 mars, le jeune Triholet Jacques,
âgé de 9 ans, demeurant à Cagny a été gravement blessé par
l'explosion d'une grenade allemande qu'il avait trouvé.
Le
26 mars vers 16 h. 30, trois jeunes
gens requis à l’organisation Todt à Ver-sur-Mer s'étant engagé dans
un champ de mines ont fait exploser de ces engins et ont été très
grièvement blessés.
Le
27 mars à 16 heures, l'ambulance
du sanatorium départemental de Saint-Sever a été atteinte par des
balles perdues d’avions qui combattaient au-dessus de la commune de
Neuville.
Melle
Michel, secrétaire de l’économat a été tué sur le coup et M. Marie,
chauffeur est décédé quelques jours après. Le chauffeur d'un autre
véhicule qui passait à ce moment a été également blessé.
Le
28 mars, un domestique de ferme et
un enfant de cinq ans, demeurant à Cartigny-l'Epinay, ont été tués par
l’explosion d'un obus que le premier venait de découvrir et qu'il
manipulait. (Source : Archives du Calvados)
Juin
1944 -
Les heures de camouflage.
- Le Directeur Urbain
de la Défense Passive rappelle à la population caennaise que le
camouflage des lumières doit être complet, pour la semaine du 4 juin
1944 au 10 juin 1944, de 22 h. 30 à 5 h. 15.
(Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Contre l’emploi abusif des autorisations de téléphoner.
- Les autorités
allemandes ont accordé à un certain nombre d’abonnés des
autorisations pour téléphoner en dehors du circuit local. Cependant, il
a été constaté que certains abonnés font un usage abusif de leur
permis en mettant leurs appareils à la disposition de personnes non
autorisées.
La
Feldkommandantur 723 rappelle à ce sujet que les autorisation de
téléphoner ont été accordées aux intéressés à titre personnel et
seulement pour des communications très urgentes et qu’à l’avenir
si de nouveau abus étaient constatés les autorisations des
personnes mises en cause seraient supprimées sans autre formalité.
(Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
Les restrictions de l’électricité.
- Pour les
départements les dispositions générales applicables à la consommation
de tous les établissements sont celles de la semaine précédente,
sous réserves de mesures plus restrictives qui pourraient être
appliquées dans certains départements en raison de la situation locale
de l’énergie électrique.
(Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin
1944 -
La R.A.F. mitraille les civils..
- Les avions
anglo-américains ont effectué hier soir toute une série de mitraillages
sur les routes de la région, ainsi que
sur des trains circulant entre Mézidon et Cherbourg. De nombreuses
personnes ont été tuées ou blessées.
(Source : La Presse Quotidienne Caennaise)
Octobre
1944
- Le
douloureux bilan de faits de guerre.
- La commune de
Mézidon est au nombre de celle qui ont le plus souffert des faits de
guerre. Il y a à déplorer une centaine de morts environ et autant de
blessés plus ou moins grièvement.
93
immeubles sont entièrement détruits, 24 très fortement endommagés, 382
partiellement endommagés.
Les
allemands ont volé de nombreux bestiaux, dévalisé les clapiers, les
poulaillers, les jardins, les arbres fruitiers, etc….
Lors
de l’évacuation des habitants, ils se sont livrés au pillage de tous
les logements, entassant dans leurs camions meubles, literie, linge,
vêtements, chaussures, batteries de cuisine, vaisselle outils de toute
nature, toutes les marchandises en magasin, etc…., brisant ce qu’ils
ne pouvaient emporter, justifiant une fois de plus leur réputation de
vandales.
Janvier
1945 -
La Municipalité de Mézidon.
- Le
Conseil municipal de Mézidon a élu maire M. Eugène Bruneau, et adjoint
M. Alfred Hélène, M. le docteur Pernet, président
du Comité de Libération, a été désigné pour compléter le Conseil.
Mars
1945
- Au Conseil
municipal.
- Le Conseil municipal
de Mézidon a, au cours de sa réunion donné son adhésion au Syndicat
des Communes sinistrées du Calvados. Puis il a pris connaissance de la
composition du Comité chargé de l’organisation des fêtes au profit
du Livret du prisonnier et décidé de lui adressé un souvenir ému à la
mémoire de M. Levieux, secrétaire de la mairie pendant 25 ans, et a
décidé que son nom sera donné à une rue nouvelle.
Octobre
1945 -
« Et que ça saute ! » avait dit la Compagnie de
Munitions de Mézidon. -
Dimanche dernier, l’entrepôt de munitions de Mézidon avait
invité la population à assister à une kermesse donnée au profit du
Foyer militaire de la 165° compagnie de munitions.
Après
la messe célébrée par M. le Curé d’Ecajeul à l’intention des
militaires tombés au champs d’honneur, une nombreuse assistance se
rendit au monument aux morts de Percy-en-Auge où une gerbe de
fleurs fut déposée par le chef d’escadron, Montis, directeur de l’entrepôt
de munitions. Une section en armes rendait les honneurs.
A
l’issue d’une impeccable présentation de la Société Hippique rurale
de Mézidon, sur le terrain appartenant à Mme Durand, le général
Laffite, commandant la subdivision de Caen, remit à la 165e
Compagnie, un fanion offert par l’U.F. Un défilé suivit, scandé par l’excellente
harmonie municipale. Une kermesse très réussie et un bal fort animé
terminèrent la journée.
Outre
la présence de M. le général Lafitte et de M. le Sous-préfet de
Lisieux, on remarque dans l’assistance , MM. Le Lieutenant-colonel Guet,
commandant le 730e bataillon de munitions. M. de Vernon,
les maires des communes environnantes, de nombreux officiers qui s’étaient
déplacés spécialement de Rouen et de Vernon, etc… (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1946 -
Deux pompiers blessés dans un incendie.
-
Pendant la nuit, un incendie s’est déclaré dans un bâtiment de
la ferme Dreanic, à Mézidon. Le sinistre fut combattu par les pompiers
de la localité, leurs camarades de Lisieux, mandés, n’eurent pas
à intervenir. La toiture du bâtiment a été détériorée. En
combattant le feu, le lieutenant Collin, commandant la Compagnie de
Mézidon, s’est démis une épaule, et un sapeur bénévole, M. Lucas, a
été légèrement blessé au cuir chevelu. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
La ruée vers l’est. -
Au cours d’une
inspection de wagons en gare de Mézidon, on a découvert trois
prisonniers allemands évadés d’une ferme de Grainville-sur-Orne.
Dans
la même station, un autre boche qui s’était enfui de chez M. Lair,
cultivateur à Rucqueville, a été arrêté alors qu’il se disposait à
prendre le train pour Paris. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Un coup de feu dans la nuit. -
En
tournée dans la commune, les gendarmes de Mézidon percevaient le bruit d’une
détonation provenant du domicile de M. Maurice Danger, 39 ans, manœuvre,
demeurant au lieu-dit « Le Rouillis ». Ce dernier leur
déclara que des individus avaient rôdé la veille autour de sa demeure
et qu’entendant à nouveau parler à proximité de chez lui, il s’était
cru menacé et avait tiré un coup de revolver en l’air. Danger a fait l’objet
d’une contravention pour détention d’arme. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Une récompense méritée. -
M.
Cathrin, ancien maire de Mézidon, qui, en juillet 1944, secondé par une
courageuse jeune fille , Mlle Germaine Huet, sauva deux officiers
aviateurs canadiens, vient de recevoir, ainsi que celle-ci, un diplôme du
Maréchal de l’Air Tedder. La même récompense a été attribuée à M.
Roland Huet, secrétaire de la mairie de Mézidon, qui, après
avoir, en collaboration avec M. le curé d’Ouézy, aidé de nombreux
réfractaires, apporta le plus entier concours à des pilotes alliés et
facilita la mission d’un parachutiste britannique. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
Un accident mortel en gare de Mézidon.
- M.
François Hurbec, 42 ans, employé S.N.C.F., domicilié à
Bonneville-sur-Touques, a été découvert mortellement blessé en
bordure de la voie. On suppose que le malheureux cheminot s’étant
trompé de train a voulu descendre du convoi en marche. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1946 -
La ruée vers l’est. -
M.
Henri Le Berre, employé à la S.N.C.F., à Mézidon, a appréhendé deux
prisonniers boches évadés du commando de déminage de
Fontaine-les-Bassets (Orne) (Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
Une récompense méritée. –
Le gouvernement des Etats-Unis vient de faire parvenir un diplôme
d’honneur à M. André Marie, place de la République à Mézidon, qui
aida des aviateurs alliés à échapper aux mains de l’ennemi.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1947 -
La série continue !….
–
Des agents ont appréhendé, route de Paris à Lisieux, trois
prisonniers boches employés dans des exploitations agricoles de
Saint-Pair et qui avaient faussé compagnie à leurs patrons.
-
A Mézidon, M. André
Collin, 17 ans, a mis la main au collet d’un « chleuh » qui
s’était enfui du commando de déminage de Cabourg et s’apprêtait à
prendre le train pour
Paris.
Deux
autres « cols verts » ont été également
« cueillis » à Magny-la-Campagne. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Juillet
1947 -
A la mémoire d’un
patriote Mézidonnais.
–
Les cheminots de Mézidon ont remis à la famille Drapeaud une
plaquette en souvenir de leur camarade Camille Drapeaud, déporté, mort
au camp de Buchenwald.
A
l’issue d’un service religieux célébré à l’intention du martyr
et à celui de sa femme, victime des bombardements de juin 1944, un
cortège se rendit au cimetière de Magny-le-Freule pour déposer la
plaquette sur la tombe de Mme Drapeaud. Un discours fut prononcé par M.
André Langlois, au nom de la section de « Résistance-Fer ».
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
La mauvaise graine. -
De
nombreuses déclarations ayant été constatées dans des logements en
construction, cité Lecœur, rue de Pressenssé à Mézidon-Canon ;
coffrages arrachés, vitres brisées, éviers bouchés avec du mâchefer,
etc...
Un
enfant de la localité, le jeune A........ 8 ans, a été surpris au cours
d'une ronde en train de casser à coup de talon des marches de ciment
fraîchement fabriquées. Le gamin a nié être l'auteur des autres
détériorations. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948
- Décoration.
- La commune de
Mézidon a reçu la croix de guerre 1939-1945 par décret du 11 novembre
1948 pour faits de résistance.
Juillet
1948 -
Un septuagénaire se noie. -
Près d'un bosquet voisin de la voie ferrée d'Argentan,
on a découvert dans un trou de bombe rempli d'eau, le cadavre de M.
Émile Beaudouin, 70 ans, boulanger à Mezidon. Le corps fut trouvé par
la belle-fille de M. Beaudouin et par la mère de celle-ci qui, inquiètes
d'une absence prolongée du vieillard, s'étaient mises à sa recherche.
On
croit que le septuagénaire, qui souffrait de sciatique, est tombé dans
la cavité en coupant de l'herbe. Mais l'hypothèse d'un suicide n'est pas
exclue, la victime avait eu, en effet, le jour même une discussion avec
un cultivateur qui lui avait reproché de cueillir des épis d'avoine, et
il est possible que M. Beaudouin, très susceptible, ait pris au tragique
l'observation dont il avait été l'objet. (Source : Le Bonhomme
Libre)
Août
1948 -
Une fillette tombe d'un train. - A
600 mètres de la gare de Mézidon, une fillette de 4 ans, Monique Feuset,
domiciliée à Duclair (Seine-Inférieure), qui se trouvait avec ses
parents dans le train de Caen à Mézidon est tombée sur la voie, la
portière du compartiment s’étant ouverte.
L'enfant
s'en est tirée avec de légères blessures aux jambes, aux bras et à la
bouche. Après avoir reçu les soins du docteur Pernet, elle a pu
poursuivre son voyage. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
In memoriam.
-
D’émouvantes cérémonies ont marqué le congrès départemental
des déportés qui s'est tenu à Mézidon. Accompagnés de MM. Trèbutien,
conseiller général ; Bruneau, maire ; des représentants des
anciens combattants, de Résistance-fer, des F.F.I. de Mézidon et de l'U.F.F.,
les délégués se rendirent au cimetière du Breuil pour se recueillir
devant les stèles érigées à la mémoire de Marcel Fleury, garagiste,
et de Camille Drapaud, employé de la S.N.C.F., morts au camp de
Buchenwald ; des allocutions furent prononcées par MM. Bruneau et Michel
de Bouard, président des déportés.
Une
messe avec le concours des Petits Chanteurs de la Manécanterie d'Yvetot
fut ensuite célébrée par M. l’abbé Lanier, doyen de Cambremer,
ancien déporté, qui invita ses camarades à rester unis dans le souvenir
des martyrs. Enfin les délégations allèrent rentre, devant le Monument
aux Morts, un dernier hommage aux combattants disparus au cours des deux
guerres. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un déraillement en gare de Mézidon.
-
Un train de marchandises qui circulait à faible allure sur
une voie de triage, à déraillé par suite d’un écartement anormal des
rails.
La
locomotive et le fourgon se sont couchés sur le remblai. Le mécanicien,
M. Rabelier, du dépôt d'Argentan, et le chef de train, M. Luc, ont été
fortement contusionnés. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
En sortant du cinéma. -
Deux jeunes filles honorablement connues de Mézidon ont
été prises à partie et frappées par une certaine J... T…..., 20 ans,
demeurant à Canon. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre
1948
-
Les boches ne partaient pas les mains vides.
-
Visitant en
gare de Mezidon les valises de plusieurs prisonniers allemands libérés,
les gendarmes y ont découvert ( à la grande désolation des quelques
« dames »
qui accompagnaient les Boches jusqu'au train de Paris ) une
certaine quantité de beurre et deux litres d'eau-de-vie de cidre que les
rapatriés emportaient pour fêter Noël en famille, ont-ils déclaré.
Le
détenteur de la cicasse s'étant vu infliger une amende de 3 000 francs
à payer illico demanda à s'absenter une demi-heure au bout de laquelle
il revint muni de la somme qui lui avait été obligeamment prêtée !
Il
y a des gens qui ont le cœur sensible... et la mémoire courte !
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter
leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division.
Arrondissement
de Lisieux.
Canton
de Mezidon. Mezidon
(C. A.) ; Les Authieux-Papion (D) ; Croissanville
(R) ; Lecaudes (R). (Source : Le Bonhomme Libre)
Février
1949 -
Les amusements stupides.
- Des poursuites
seront exercées contre trois jeunes gens de Mézidon, François Maujeant,
19 ans, Robert L....., et Bernard D........., 17 ans, qui, après de
copieuses libations, se sont livrés à des dépravation sur les
territoires de la commune, détériorant une pompe publique, arrachant une
pancarte, dépendant une porte. décrochant le panonceau de l'étude
notariale, déroulant du fil de fer sur un trottoir, brisant la
signalisation du passage à niveau, faisant sauter la porte du vestiaire
de l'école, dérobant du matériel dans la salle de gymnastique, et
causant des dégâts dans celle-ci.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Un cheminot arrache à la mort un voyageur imprudent.
- En
gare de Mézidon, un voyageur, ayant voulu monter dans un train en marche
est tombé entre la voie et le quai.
L'imprudent
aurait sans doute roulé sous les wagons si un courageux cheminot, M.
Lebrun, brigadier de manœuvres, demeurant rue E.-Manchon, ne s'était
précipité sur lui et ne l'avait maintenu hors d'attente du convoi.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949 -
Un tragique accident au dépôt de munitions de Percy-Mezidon.
- Une
violente explosion provoquée par un concours de circonstances
malheureuses s'est produite à l'E.R.G.M. de Percy-Mezidon.
Quatre
ouvriers étaient occupés à vider des obus en plein air, d'un côté
ceux qui venaient d'être déchargés, de l'autre ceux encore en charge.
La poudre extraite était déposée entre les deux tas.
Le
hasard voulut qu'au passage d'un camion, un obus vide roula sur le sol et
vint s'arrêter contre une roue du véhicule. La capsule éclata en
direction du tas de poudre qui s’enflamma en produisant une violente
déflagration. Tandis que deux hommes de l'équipe légèrement blessés,
MM. René Basley, 42 ans, de Bretteville-sur-Dives, et Célestin Mouton,
40 ans, d'Escures, parvenaient à s'enfuir, leurs autres camarades, MM.
Gaston Lemaréchal, 53 ans, de Mézidon et Albert Bouquet, 44 ans, d'Ouezy,
étaient tués sur le coup et carbonisés.
A
la suite de l'explosion plusieurs foyers d’incendie se déclarèrent sur
prés d'un hectare, ils furent combattus par les pompiers de Mézidon,
Saint-Pierre-sur-Dives et Caen. Le général Marchand, commandant la
subdivision, accompagné du colonel Gras, du Génie s'est rendu sur les
lieux. ( Le Bonhomme Libre
)
Juillet
1949 -
Tué par un taureau. -
M. Letonquéze, cultivateur, Hameau du Breuil, à Mézidon
avait envoyé son domestique, M. Georges Hervé, 56 ans, au début de
l'après-midi du 19 juillet pour couper des chardons dans un endroit
isolé où se trouvait un taureau de vingt mois.
Le soir, ne voyant pas revenir son ouvrier M. Letonquéze s'inquiéta et
envoya à sa rencontre un autre domestique. Celui-ci trouva son malheureux
camarade étendu mort sur le sol ; le cadavre était labouré de coup
de corne. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
L'aménagement d'un stade à Mézidon.
- Les
sportifs de Mézidon et de la région apprendront avec plaisir qu'un stade
est en voie de réalisation, la ville de Mézidon acceptant de mettre à
la disposition de la S.N.C.F. un magnifique terrain dont elle est
propriétaire sur le territoire de Canon.
La
S.N.C.F. accepterait de procéder à son aménagement étant entendu que
Mézidon abandonnerait à son profit la totalité de la subvention
accordée par l'État pour ces travaux . ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Deux cheminots blessés en gare de Mézidon.
- A
la suite d'une glissade, M. Louis Ruau, 54 ans, chef de manœuvre, a eu la
jambe droite broyée sous les roues d'un wagon.
Il
a été amputé à l'hôpital de Caen. Le blessé devait prendre sa
retraite dans quelques mois.
-
En descendant l'escalier du poste B. son service terminé, M. Joseph
Colin, homme d'équipe principal, a fait une chute et s'est fracturé la
jambe gauche. (Le Bonhomme Libre)
Juillet
1950 -
La médaille de la reconnaissance française. -
Des médailles de bronze
ont été attribuées. pour faits de résistance à : MM. Marguerie
Charles, 5 rue d'Auge, Caen (à titre posthume) ; Roland Jean,
rue Jules-Ferry, Mezidon ; Mme Degoussée Fernande, 23, rue
de la Fontaine, Trouville-sur-Mer ; MM. Eymond Léon,
Cormelles-le-Royal et Mouchel René, impasse Bon-Accueil, Caen. (Le
Bonhomme Libre)
Septembre
1950 -
Trop débrouillard. -
Un nommé Louis Briant, de St-Pierre-sur-Dives, se présentait
chez M. Robert Andre, 34 ans, comptable, rue Pressencé à Mézidon,
porteur de deux chaises qu'il venait, déclara-t-il, de vendre pour 600
francs à un entrepreneur de Thiéville qui devait venir en prendre
livraison à son domicile. Sans méfiance M. André fit l'avance de
l'argent. Peu après les chaises devaient disparaître.
Nouveau
coup de Briant qui répéta avec succès auprès d'autres personnes dont
Mmes André et Rouillard, belles-sœurs de M. André.
La
maréchaussée recherche l'aigrefin qui devra également répondre d'abus
de confiance au préjudice de Mme Montier, de Magny-la-Campagne, propriétaire
de deux chaises. (Le Bonhomme Libre) |