Avril
1926 -
Élection de la reine de l’électricité.
-
Au cours
du bal
à orchestre organisé dimanche dernier
par le
Comité des Fêtes, et qui remporta
un grand succès,
les jeunes
de Littry
ont procédé
à l’élection d'une
de leurs
camarades comme reine
de la
fête de
l'électricité qui
aura lieu
le 13
juin.
Mlle Laurencia
Dumont a
été élue
reine, avec, comme
demoiselles d'honneur,
Mlles Suzanne
Jéhenne et
Denise Gaudemer.
Toutes nos
félicitation.
Juillet
1926 -
Érection d’un calvaire.
- Demain
1er août,
érection et
bénédiction d'un
calvaire à
Le Molay,
présidée par
Mgr Lemonnier,
assisté de
MM. Mgr.
Quirié et
Leboucher, vicaires
généraux.
A 10
h. 30,
grand'messe au
cours de
laquelle des
artistes se
firent entendre.
A 3 h.,
au presbytère,
remise d'une
gerbe par
les enfants
à Monseigneur.
A 3 h.
15, au
monument, réception
de Mgr
par la
municipalité. Procession
jusqu'à l'église,
pour les
vêpres, chant
du Magnifient.
Procession. Pose
du Christ
et bénédiction
du Calvaire.
Allocution.
Décembre
1926 -
Un
domestique écrasé au bourg de la Mine.
- Avant-hier
midi,
M. Arthur
Letellier,
domestique
au service
de M.
Lavarde,
cultivateur,
demeurant
au Quesnay-Guesnon,
qui conduisait
une charrette
charger de
foin
au domicile
de
son patron,
au Molay,
n'ayant
pu maîtriser
ses chevaux,
qui,
effrayés
au passage
du tramway,
bourg
de la
Mine,
s'emballèrent,
est tombé
à terre
et une
roue
de la
charrette
lui passa
sur le
corps.
Transporté
aussitôt
dans
une des
salles
de la
Mairie
de Littry,
M. Letellier
ne tarda
pas à
rendre
le dernier
soupir.
Le malheureux
domestique
qui
était
âgé de
40 ans,
laisse
une veuve
et cinq
enfants.
Le
décès
fut
constaté
par
M. le
docteur
Verney.
Mai
1927 -
Discussions sanglantes. -
Au marché de la Mine, prés Littry, une altercation eut lieu
entre M.Laniel, marchand de porcs à Ellon et M. Catherine, cultivateur
à Baynes, au sujet d'une vente. Brusquement, ce dernier frappa son
adversaire de violents coups de poing en plein visage, et le renversa
dans une cage à cochons.
M.
Laniel se fit panser et porta plainte.
Janvier
1928 -
Un octogénaire tamponné par un train.
-
Mardi
dernier,
vers
11 h.
33, M.
Victor
Legastelois,
85 ans,
propriétaire
à Saonnet,
qui traversait
la voie
pour
se rendre
à la
petite
vitesse,
a été
happé
par la
locomotive
du train
2385,
qui arrivait
en gare.
Projeté
sur
l'autre
voie,
il fut
relevé
la cuisse
gauche
brisée
et une
plaie
à la
tête. Transporté
dans
la
salle
d'attente,
il
y
reçut
les
soins
du
docteur
Durand,
médecin
du
réseau.
Avril
1928 -
Mouvement de la population.
-
En
1927,
Naissances :
48 ;
mariages :
9 ; Décès : 20.
Février
1929 -
Une grave affaire. - A la suite
d'une enquête habilement menée par la gendarmerie de Balleroy, une
femme Lelièvre, née Thiébot, a reconnu s'être fait avorter alors
qu'elle était dans un état de
grossesse très avancé. Sa complice, une femme Aymard, née Juliette
Jugan,
vient d'être mise en état d'arrestation en vertu d'un mandat d'amener
est transférée à Caen.
L'arrestation de la femme Lelièvre a été maintenue. C'est
deux femmes sont domiciliées à Littry.
Août
1929 -
Cochons disparus. -
M. Léon Brion fils, cultivateur à Englesqueville-la-Percée, se
trouvait sur la place du marché de Littry, à l'effet d'y vendre trois
" Messieurs de sée". M. Brion en demanda 1.675 francs, mais
n'en trouva que 1.500 francs. Ne trouvant pas l'offre suffisante notre
vendeur préféra les ramener chez lui. La faim se faisant sentir, M.
Brion, après avoir attaché ses porcs à des anneaux se rendit chez M.
Michel, restaurateur.
Mais
cruelle déception, à son retour les cochons avaient disparu. Les
premières recherches faites furent abord inutiles, et M. Brion
désespérait de pouvoir retrouver ses élèves lorsqu'il fut prévenu
que c’était par erreur qu'ils avaient été emportés par un
cultivateur qui se faisait connaître.
Février
1932 -
L’arrêt du train de Cherbourg en gare du Molay-Littry.
- La
Direction des Chemins de fer de l’Etat ayant eu connaissance d'un
projet de pétition pour l'arrêt au Molay-Littry du train 338 partant
de Cherbourg à 17 heures, a étudié la possibilité de donner
satisfaction aux intéressés.
Il
ressort de cette étude que le train 338 étant un exprèss de grand
parcours destiné à
établir une relation accélérée dans la soirée entre Cherbourg et
Paris, il convient dans l'intérêt général des voyageurs utilisant ce
train de limiter le plus possible le nombre de ses arrêts afin de ne
pas allonger la durée de son trajet.
Les
voyageurs du Molay-Littry peuvent d'ailleurs facilement le rejoindre à
Bayeux en utilisant le train 2.326 qui le précède de très peu entre
Lison et Bayeux. Ceux d'autres localités aussi importantes que Le
Molay-Littry ne disposent pas de cette facilité. Il n'est donc pas
possible en toute équité de faire desservir le Molay-Littry par le
train 338 sans accorder le même traitement à ces autres localités,
qui seraient plus fondées à en réclamer l'avantage.
Ces
nouveaux arrêts augmenteraient la durée du parcours du train 338 et
occasionneraient une dépense supplémentaire non négligeable. Ce
serait contraire aussi bien à l'intérêt des voyageurs qu'à celui du
réseau.
Il
est donc impossible dans ces conditions de répondre favorablement à
cette demande.
(Source : Le Moniteur du Calvados
Mars
1930 -
Vache volée et retrouvée.
-
Dans la cour de M. Gibreusy, restaurateur à La Mine, M. Patard,
de Rouxéville (Manche) retrouve attachée une vache estimée 2 200 fr.
qui lui avait été volée dans la nuit du 26 au 27 février dans une
établie de Cormolain, (Canton de Balleroy) où elle avait été
enfermée.
Craignant
d'être arrêté, le voleur a disparu. Les soupçons se portent sur un
garçon de 26 ans qui a pris un repas au restaurant indiqué et est
parti ensuite. La gendarmerie enquête. (Source : L’Indicateur de
Bayeux)
Mars
1930 -
AVIS. -
Le Maire de Littry a l'honneur de rappeler à la population que
le Conseil Municipal sera appelé prochainement à désigner la jeune
fille bénéficiaire du legs
Bourgeois pour 1930, et il invite les candidates à se faire inscrire
sans tarder au Secrétariat de la Mairie, les conditions sont les
suivantes :
Une
somme de 300 francs est destinée chaque année à récompenser une
jeune fille de Littry, pauvre ou de situation modeste âgée au moins de
18 ans honnête et de bonne conduite, qui aura fait preuve de
dévouement et de bons soins vis-à-vis de ses parents malades ou
infirmes ou de ses frères et sœurs orphelins. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1930 -
Coups. -
Émile
Legay étant ivre a porté des coups de pied et de poing à M. Albert
Benoist, journalier qui a porté plainte. Par ricochet, procès-verbal
à été dressé
à Mme Braynes, débitante, pour infraction à la loi sur l'ivresse,
ayant servi à boire à Legay qui était dans un… triste état
d'ébriété. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril
1930 - Cheval
emballé. -
M.
Louis Marie, garçon boucher chez M. Cardine, à Balleroy, effectuait
une livraison aux Petits-Carreaux, à Littry.
Tout
à coup le cheval s'emballa à environ 400 mètres des Ecoles, au moment
de la sortie qui coïncidait avec le passage de nombreux autos revenant
d'un enterrement.
Des
gendarmes de Balleroy en tournée tentèrent d'arrêter le cheval, mais
ne pouvant prendre les devants, ils montèrent dans une automobile et
arrivèrent à le maîtriser dans un petit chemin, au Molay, sans
accident.
(Source :
L’Écho du Bessin)
Décembre
1930 -
La pluie de boue sur la région de Bayeux.
-
Nous avons indiqué qu'une pluie de boue était tombée sur
Paris. Le phénomène n'a pas été constaté qu'en
la capitale. Il s'est manifesté également à Bayeux, un
habitant de la rue Saint-Loup notamment fut tout étonné de trouver
boueuse vendredi matin, de l'eau qu'il avait versée propre la veille
dans des baquets. A Littry et à Condé-sur-Seulles le
même phénomène a été observé. Il en a été de même dans les
environs de Granville (Manche).
Janvier
1932 -
Fichu, fichu ! -
Mme Veuve Duboscq, 30 ans, boulangère, rue de Balleroy, à
Littry-les-Mines, s'était approchée de son pétrin mécanique pour une
vérification, quand les franges de son fichu se trouvèrent
prises dans l'engrenage du pétrin en marche.
Mme
Duboscq, qui est une brave mère de famille, restée veuve avec cinq
enfants, fut entraînée et couchée sur la machine, qui lui fit d'assez
graves blessures.
Janvier
1932 -
Une pétition. - Une
pétition circule à Littry-les-Mines, Le Molay et communes
environnantes, pour solliciter de la Direction générale des Chemins de
fer de l'État, l'arrêt de l'express n° 338, qui passe à la gare du
Molay-Littry, vers 18 h. 25, et qui arrive à St- Lazare à 23 h. 32.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1932 -
Sale bête ! -
Mme veuve Léon Marie 75 ans, cultivatrice au Molay-Littry,
rentrait de l'herbage un jeune veau à la longe, quand la bête, prise
de peur, fit une embardée et entraîna Mme Marie qui roula plusieurs
fois sur elle-même. Relevée par des temoins, la pauvre femme fut
portée chez sa fille, Mme Marais, cultivatrice à Saonnet, avec
de multiples contusions et une cuisse cassée. (Bonhomme Normand)
Juillet
1932 -
Un ruban bien arrosé.
- Un
banquet amical, servi dans le salon de l'Hôtel de Ville de
Littry-la-Mine, fêtait dernièrement le ruban rouge et la nomination
comme conseiller du commerce extérieur de la France de M. Houyvet,
conseiller général de Littry-les-Mines.
Au
champagne, M. le docteur Verney, maire, en offrant un superbe bronze
d'art au nouveau décoré, retraça sa belle carrière, et M. Pinel,
sous-préfet, improvisa avec son éloquence habituelle un discours
remarquable. Très ému, M. Houyvet remercia ses amis et prononça
ensuite un magistral discours sur la crise économique. La « Marseillaise »
chantée debout par tous les convives et reprise par l'Harmonie
municipale clotura cette belle réunion. (Bonhomme Normand)
Mars
1936 - Un
cycliste meurt sur la route.
- L'autre
matin, le domestique de M. Cautrel allant porter du foin aux bestiaux de
son patron dans un herbage, trouvait dans la rue
des Anciennes-Ecoles, assis adossé au talus et ne donnant plus signe de
vie, un homme à côté duquel se trouvait une bicyclette.
Il
prévint le garde champêtre et le docteur Verney, maire de Littry, qui
vint procéder aux constatations et conclut à une mort naturelle.
L'individu
était bien connu dans la région où de nombreux méfaits commis lui
avaient valu maints démêlés avec la justice, c'est le nommé Maxime
Lefrançois, dit « Le Rouge », vannier
au Tronquay, âgé de 52 ans. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juin
1937 -
Le service téléphonique d’été du dimanche.
–
Du 6
juin au 31 octobre 1937 inclus, le service téléphonique sera prolongé
jusqu'à 21 heures pour les abonnés, jusqu'à 19 heures pour la cabine,
tous les dimanches et jours fériés :
1°
Dans tous les bureaux à service municipal situés au siège d'un
chef-lieu de canton.
2°
Dans tous les bureaux à service municipal desservant au moins 50
abonnés. Ce second point vise, dans, le département du Calvados, les
bureaux de Lion-sur-Mer, Littry, Luc-sur-Mer et Saint-Aubin-sur-Mer.
En
ce qui concerne les réseaux dotés de l'automatique, le service de la
cabine ne sera pas prolongé, si un poste à pré-paiement existe sur la
façade du bureau, ou si un abonné du réseau a accepté de mettre son
poste à la disposition du public. Dans ce dernier cas, un avis placé
sur la porte du bureau indiquera le nom et l'adresse de cet abonné. (Source :
Le Moniteur du
Calvados)
Août
1937 -
Le télégramme à bon marché.
- L'Administration
des P.T.T. rappelle que, désireuse de diffuser de plus en plus l'usage
du télégraphe en France, elle a maintenu le télégramme à bon
marché jusqu'à quinze mots au maximum. Profitez-en.
Pour
3 fr. 50, dans le département d'origine et les départements
limitrophes, ou 4 francs, pour les autres destinations, télégraphier
en toutes circonstances : relations d'affaires, de famille, de
courtoisie, d'amitié, etc..
Télégraphiez,
pendant vos vacances. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
La mauvaise bonne. -
M.
Frandemiche, demeurant à Littry, avait la désagréable surprise de
constater depuis quelque temps que l'argent filait vite dans sa maison.
Un beau jour, il fit part de ses ennuis au garde champêtre du pays.
Trois billets de 100 francs et un billet de 50 francs furent déposés
à l'endroit habituel où M. Frandemiche dépose son argent, après,
toutefois, avoir eu soin de relever le numéro de chaque billet.
La
voleuse ne tarda pas à être connue, car l'argent était dans le
porte-monnaie de la petite bonne qui ne put du reste renier son larcin.
Elle avoua en plus que, depuis le mois de Juin,
elle avait dérobé environ 500 francs.
Arrêtée
par les gendarmes de Balleroy, elle fut conduite devant M. le Procureur
de la République à Bayeux. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1937 -
Le
service de nuit à la gare du Molay-Littry.
- A
dater du 9 décembre (nuit du 8 au 9) le guichet de distribution de
billets de la gare du Molay-Littry sera fermé au passage du train 339
qui dessert cette gare à 3 h. 8.
A
partir de la même date il ne sera pas effectué d'enregistrement ni de
livraison de bagages pour ce train.
Toutefois,
ce train prendra les voyageurs porteurs d'un titre de circulation et les
bicyclettes et les voitures d'enfants seront acceptés comme bagages
mais seulement pour une station où la perception peut être effectuée
à l'arrivée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Un piéton renversé par une auto. - M.
Olivier, 27 ans, voyageur de commerce, demeurant à
ls-sur-Tille (Côte-d'Or), venant de Vaubadon, se rendait à Littry au volant de son automobile quand,
arrivé au village des Planquettes, il aperçut un groupe de trois
hommes qui parlaient sur la berne gauche de la route. L'un d'eux,
qui lui tournait
le dos et ne l'avait pas vu venir, se lança tout à
coup sur la chaussée pour rentrer dans sa maison située juste en
face.
Voyant
le danger, M. Olivier freina
aussitôt, mais ne put éviter que l'imprudent piéton ne se jetât
sur sa voiture.
Il
s'agissait de M. René Bâton, employé de chemin de
fer qui, projeté à terre par le choc, resta inanimé. Ses camarades s'empressèrent
autour de lui, tandis que l'automobiliste courait chercher
le docteur Durand, à Littry.
Le
praticien, qui l'examina constata
une fracture de la clavicule de l'épaule droite et diverses contusions
sur tout le corps.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Un neurasthénique se tue de deux coups de fusil.
- Mlle
Louise Nicole, cultivatrice, demeurant chez ses parents,
à Littry, a trouvé son frère, M. Marcel Nicole, 32 ans, étendu
sur le lit, son fusil près de lui. Voyant ses vêtements maculés de sang, particulièrement du côté gauche,
elle comprit que le malheureux s'était tué.
En
effet, M. Marcel Nicole avait eu,
pendant son service militaire, une pleurésie qui l'avait laissé dans un état maladif constant. Voyant
que la guérison totale ne venait pas, M. Nicole, pris de neurasthénie, décida de mettre fin à ses
jours, et se tira deux coups de fusil dans la région du cœur. Le médecin, mandé en hâte, ne put
que constater le décès.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juillet
1938 -
Un père de six enfants se suicide.
- M.
Dufour, 52 ans, cultivateur, demeurant à Littry, a été découvert
pendu dans sa chambre.
Il
était très affecté par le décès de sa femme survenu il y a peu de
temps. Le désespéré était père de 6 enfants. Une enquête est
ouverte par la gendarmerie de Balleroy. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Un enfant de deux ans tombe à l’eau et se noie.
- Le
petit Georges Lebenois, âgé de 2 ans 1/2, dont les parents résident
à Littry, au village de « Neufbourg »,
a été découvert noyé dans le lavoir communal, tandis que ses parents
étaient occupés aux travaux de leur ferme.
On
pense que le jeune enfant, en allant sur les bords du lavoir communal,
situé près de l'habitation de ses parents, voulut chasser les oies et
serait alors tombé à l'eau.
L'enfant
était souvent chez un voisin, M. Talbot. Ses parents ne s'inquiétaient
pas de son absence. Mais, apprenant qu'il n'y était pas on fit des
recherches, qui aboutirent, à la découverte
du cadavre.
Le
docteur Verney, de Littry, appelé aussitôt, ne put que constater le
décès. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
L'alcool qui tue. -
M.
Marceau Jolivet, âgé de 33 ans, sabotier, demeurant au village des
« Petits-Carreaux », à Littry, a été trouvé pendu à son
domicile. La mort
semblait remonter à une semaine environ et le corps était déjà dans
un état de décomposition avancée.
Le
docteur Verney, maire de Littry, a constaté le décès en présence de
M. Marguery, garde-champêtre, et des gendarmes de Balleroy. Ils ont
conclu au suicide et délivré le permis d'inhumer.
Le
désespéré s'adonnait à la boisson. Il a laissé en évidence
plusieurs lettres faisant part de sa tragique détermination.
(Source :
Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
Le mois d’octobre météorologique.
- Le
mois d'octobre 1938 a été, dans son ensemble, un mois normal, aussi
bien pour les températures que pour les pluies. La moyenne de
température 11° 07, diffère très peu de la normale 10° 99, et le
total des pluies qui atteint 78 m/m 6, est sensiblement égal à la
moyenne 78 m/m 8.
Le
mois fut très doux au cours des trois premières semaines, le maximum
journalier oscillant d'ordinaire entre 16° et 19°, tout comme en
certaines périodes de l'été. Le mois aurait présenté une moyenne
extraordinaire si des froids assez sensibles n'étaient survenus du 24
au 31.
Dans
toutes nos stations, on a noté un minimum de 3° au matin du 25, tandis
que le maximum ne dépassait guère 10° au cours de la semaine.
Cette,
période de froid, d'ailleurs transitoire, a ramené la moyenne
mensuelle à la normale et l'on note 10° 45 à Vire, 10° 49 à Littry.
Le
mois a été pluvieux du 1er
au 10 et du 25 au 31, mais les pluies ont été très inégalement
réparties. Alors que les précipitations étaient faibles à
l'embouchure de l'Orne, elles étaient intenses sur les collines du
Bocage. Au total, on compte 24 m/m à La Délivrande.
Ces
pluies abondantes ont été favorables aux prairies, elles n'ont pas
entravé les labours et les semailles. En somme, l'automne est très
favorable à l'agrculture et compense partiellement le déficit
provenant de la sécheresse du printemps. Abbé
GABRIEL. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
La fièvre aphteuse dans le département.
- Devant
la régression de l'épidémie de fièvre aphteuse et afin de libérer
aussitôt que possible les communes débarrassées de la maladie. le
Préfet du Calvados invite MM. les Maires du département à requérir
le vétérinaire sanitaire de leur commune pour faire lever l’interdit
qui
pèse sur elle si la maladie a disparu de son territoire.
Malgré
le recul de l'épidémie et alors que de nombreuses communes doivent
être certainement redevenues indemnes, la statistique mentionne, en
effet, toujours à peu près le même nombre de communes infectées.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Décembre
1938 -
Explosion d’une bouteille de gaz, provoque de sérieux
dégâts. -
Hier
matin, chez M. Massey, au bourg de la Mine, à Littry, on plaçait
dans la cuisine une bouteille de gaz.
Afin
de voir s'il n'y avait pas de fuite, on passa une allumette enflammée
sur le tuyau. Il devait y avoir une fuite, en effet, et le feu prit
aussitôt au conduit et se propagea à la bouteille.
Les voisins accourus aussitôt se mirent à l’œuvre pour étouffer ce
commencement de sinistre, mais ni l'eau, ni les extincteurs ne
parvinrent à éteindre les flammes.
Voyant
que l'incendie allait prendre des proportions, M. Dorey, qui se trouvait
là, réussit à crocheter la bouteille en flammes et au prix de grands
efforts et au risque même de se brûler, il parvint à la traîner
jusqu'au milieu de la place du Marché, tandis qu'on s'en allait sortir
la moto-pompe.
Malgré
tous les efforts, la malencontreuse bouteille continua à brûler un
moment encore. Au bout de dix minutes, elle fit explosion à la grande
émotion générale, on le devine, car la détonation fut violente.
Quatre-vingts
carreaux de diverses maisons voisines volèrent en éclats; quelques
toitures mêmes, dont celle du Café Marie, furent endommagées. Chez M.
Massey, les dégâts sont assez importants.
Par
la chaleur dégagée de la bouteille, le plafond de la cuisine est, en
grande partie, effondré. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre 1938 -
Un cheminot grièvement blessé.
- M.
Georges Mattray, âgé de 43 ans, employé de chemin de fer, demeurant
au Molay, travaillait sur un wagon chargé de foin, quand il fit une
chute sur la voie.
Relevé,
M. Mattray fut transporté à l'hôpital où on du procéder à la
trépanation.
Mai
1939 -
Un vannier blesse sa femme d’un coup de pelle.
- Mme
Augustine Legendre, vannière, demeurant à Littry, vit séparée de son
mari Léon Legendre, 57 ans, qui habite à quelques centaines de mètres
plus loin. Depuis, le Mois de janvier, Legendre à menacé sa femme de
mort à plusieurs reprises. Dernièrement il chercha à entrer chez
elle, et voyant qu'elle ne voulait pas lui ouvrir, il passa par la cave
après en avoir forcé la porte. Il frappa brutalement sa femme de coups
de manche de pelle sur le bras, puis lui donna un très violent coup de
pelle en pleine figure, la blessant gravement à la joue, et à nouveau
il la menaça de la tuer. Leur jeune enfant qui voulait défendre sa
mère reçut plusieurs coups de bâton. Pendant que sa femme était
allée se faire soigner, Legendre, qui était ivre, brisa la porte de la
cave, ainsi que celle de la maison des voisins.
Interrogé
par les gendarmes, Legendre qui est considéré comme un ivrogne
invétéré, toujours en dispute avec sa famille, est titulaire de
plusieurs condamnations, il prétend avoir été menacé par sa femme.
Il
a été arrêté pour coups, bris de clôture et ivresse. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les agriculteurs du Bessin, menacent de boycotter le marché de
Littry -
La municipalité ayant décide
l'augmentation des droits de place, pour le 1er juillet
prochain, le Comité de Défense Paysanne avait organisé, au café
Marie, une réunion de protestation. Au cours de cette réunion, les
cultivateurs, approuvèrent les explications qui leur furent données
par Néel, maire du Fournet, et Boullot. Un vœu de M. Bailhache, du
Breuil, demandant qu'on intervienne pour la diminution des droits sur
les autres marchés de la région et notamment à Bayeux, fut adopté.
Un ordre du jour fut approuvé à l'unanimité et une délégation se
rendit à la mairie où elle fut reçue par M. le Maire, entouré de
quelques conseillers municipaux qui promirent d'examiner la question
dans une prochaine réunion du Conseil Municipal.
Voici
l'ordre du jour :
«
150 cultivateurs représentant les cantons de Balleroy, Caumont,
Saint-Clair-s.-Elle, Isigny et Trévières, réunis à Littry, Salle du
Café Marie, le Jeudi 8 Juin 1939, sous la présidence
de M. Gaston Lesénécal, Maire de Mestry, assisté de MM. Albert Renouf,
conseiller municipal de Littry et de Léon Marie, conseiller municipal
d'Isigny, après avoir entendu les
explications de Néel et Boullot, protestent énergiquement contre
l'augmentation injustifiée des droits de place, décident de passer à
l'action, si c'est nécessaire, c'est-à-dire de faire la grève du
marché de Littry jusqu'à complète satisfaction ».
Une
protestation du Maire de Casiilty signée de tous les intéressés de sa
commune fut jointe à l'ordre du jour.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet
1939 -
Après s’être attaché deux pierres au cou, un horticulteur se
noie. -
Profitant que sa femme se trouvait au
cinéma, M. Marc Travignet, 33 ans, horticulteur à Littry, Village de
la Mine, s'est jeté dans une mare située à 400 mètres environ de son
habitation, après s'être attaché au cou, à l'aide de cordes, deux
pierres pesant ensemble 40 kilos.
M.
Travignet souffrait d'une maladie d'estomac. Il a laissé une lettre
expliquant par ses souffrances sa funeste détermination.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Un rat d’église. –
Pénétrant au matin dans l'église de
Vaubadon, M. l'Abbé Lhomme, curé de la paroisse, a constaté que
plusieurs troncs avaient été fracturés et vidés de leur contenu, un
seul avait résisté aux efforts du cambrioleur.
Par
ailleurs, à Littry, l'un des troncs de la chapelle de la Vierge située
dans un lieu écarté, a été également fracturé. Enfin, un vol
identique a été commis dans l'église de Ranchy. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Février
1940 -
Braconnier pincé.
-
Un
habitant
de
Littry
découvrant
des
piéges
et
des
collets
tendus
dans
la
carrière
de
M.
Dupont,
grainetier
à
Littry,
fit
part
de
sa
trouvaille
aux
gendarmes
de
Balleroy.
Ceux-ci
se
rendirent
sur
les
lieux
et
remarquèrent
dans
la
neige,
qui
couvrait
le
sol
à
ce moment,
des
pas
conduisant
directement
des
pièges
à
l'habitation
de
M.
Albert
Lebœuf,
68
ans,
village
de
Crémy.
Celui-ci,
questionné,
opposa
les
plus
vives
dénégations,
puis
il
finit
par
avouer
la
propriété
des
pièges
en
affirmant
qu'il
voulait
prendre
des
renards.
Il s'est
vu
dresser
procès-verbal.
Mars
1940 -
Un septuagénaire se pend.
- M.
Armand Lefèvre,
78 ans,
sans profession,
demeurant chez
son fils
à Littry,
au lieu
dit «
Les Planquettes »
a été
trouvé par
ce dernier
pendu dans
une
cave attenant
a l'habitation.
Le vieillard,
qui était
bien portant
et vivait
très heureux
chez son
fils, a
laissé
un écrit
indiquant sa
funeste
détermination, mais
sans en
préciser
les raisons.
Il n'avait
jamais
laissé pressentir
que la
vie lui
pesait et
on se
perd en
conjonctures
sur les
motifs de
cette triste
fin.
Le
décès a
été constaté
par le
docteur Verney,
maire de
Littry, en
présence des
gendarmes de
Balleroy.
Janvier
1941
-
Le froid qui tue.
-
Déjà
souffrant M. Aimable Ozouf, 48 ans, jardinier aux Landes de Cannebert à
Littry, rentrait de faire sa provision de viande à
Tournières,
quand il fut
terrassé
par une crise cardiaque provoquée
par le froid.
Son
cadavre devait être
retrouvé,
la face contre terre, au quartier des Hauts-Vents, près
du domicile
de M. Lemoigne.
Mai
1941
-
Avis à la Population.
-
La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que
toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une
propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par
exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à
l'autorité militaire allemande la plus proche.
Août
1941
-
Une fillette se noie dans une lessiveuse.
-
Tandis que M. Éric Poppé photographe à Littry, précédemment
à Caen, déjeunait en famille, sa fillette Gisèle, 2 ans,
jouait dans le jardin proche.
A
un moment, sa sœur aînée, Lily, 13 ans, allant voir ce que faisait le
bébé, l'aperçut avec effroi tombé la tête la première dans une
lessiveuse placée sous une gouttière à l'entrée du
jardin.
Malgré
tous les efforts possibles, la pauvre fillette ne put être ranimée. Ce
navrant accident est dû à la fatalité : il n'y avait, en effet, que
25 cm. d'eau au fond de la bassine !...
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des Services
régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris l'arrêté
suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis
quelque temps au-dessus des départements du
Calvados, de l'Orne et de la Manche des pigeons-voyageurs et invitent la
population française à renvoyer ces pigeons avec
des nouvelles.
Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie.
A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche.
Je
compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne
qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans
délai aux autorités allemandes ».
Décembre
1941
- Démissions
d'office. - Les
conseillers municipaux suivants sont relevés de leurs fonctions : MM.
G. Dauvorgne et B. Chrétien, de St-Aubin-sur-Mer, et E. Touzeau, de
Langrune (pour ne pas avoir assisté, depuis environ un an ou plus, aux
séances de leur assemblée communale) ; R. Jehenne, maire et conseiller
municipal d'Heuland (pour s'être livré, en présence du représentant
de l'État, à des Critiques particulièrement vives envers
l'Administration) ; A. Renouf, conseiller à Littry (pour vente de
bestiaux sans autorisation, vente de beurre
hors marchés, vente
de beurre sans tickets et hausse illicite).
Décembre
1941
- Faits
divers.
- S'étant
endormie près de sa cheminée, Mlle Marie Aublet, 75 ans, à Littry,
hameau du Neufbourg, est réveillée par d'atroces douleurs : ses
vêtements flambaient. Affolée, elle s'enfuit en criant dans la cour
où, peu après, on devait retrouver son cadavre
horriblement brûlé.
Novembre
1942 -
Un accident. -
Venant rendre
visite à son père, adjoint au maire du Molay, chez lequel il devait
passer plusieurs jours avec sa femme, M. Ernest Hébert, 37 ans,
employé de commerce, à Paris, rue de l'Arc-de-Triomphe, arrivait par
le train en gare du Molay.
lundi
soir à 18 h. 30. Avant l'arrêt du train, le voyageur descendit sur le
marche-pied. Alors qu'il se tournait vers sa femme pour lui demander les
colis, il perdit l'équilibre, roula et disparut sous le train dont les
roues le décapitèrent.
La
mort fut naturellement instantanée. Le corps de la malheureuse victime
fut transporté chez son père, demeurant tout près de la gare et qui
se trouvait là pour recevoir ses enfants. (Bonhomme Normand)
Février
1945
- Une mine
explose.
- Alors qu’elle
allait mettre des vaches au piquet, Mme veuve Romuald, de Livry, a
heurté une mine. Le pied gauche arraché, elle a été conduite
à l’hôpital de Bayeux.
(Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Une désespérées. -
Mme veuve Lecorché, 76 ans, de Littry, s’est suicidée par
pendaison dans la cave de l’habitation de son gendre. La désespérée
ne marchait plus que
difficilement et on attribue à ce fait sa fatale détermination. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1945 -
Les victimes des mines.
-
Deux habitants de Longues, MM. Émile Anquetil, 18 ans,
domestique agricole, et Albert Godefroy, 31 ans, ont sauté sur des
mines.
Le
premier a été tué et le second très grièvement blessé.
-
M. Charles Leforestier, 45 ans, cultivateur à Livry, a eu la
jambe gauche arrachée par l’explosion d’une mine. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Avril
1945 - Récompenses.
-
Nous apprenons que M. Eudes, pharmacien à Littry, a
obtenu cette année 4 médailles d'or et deux diplômes d'honneur pour
ses produits.
(Source : Le Bonhomme
Libre)
Février
1946 -
Un garde champêtre essuie des coup de feu.
-
Dans la nuit des malfaiteurs qui, suppose-t-on tentaient de
pénétrée dans la mairie de Littry pour y dérober des titres de
ravitaillement, ont tiré deux coup de revolver sur le garde champêtre
de la localité. M. Georgette, alors que celui-ci, logé dans le
bâtiment communal et réveillé par des bruits suspects, se
dirigeait vers la porte pour intervenir.
Par
bonheur, M. Georgette ne fut pas touché. Ce fut en vain que le garde se
lança à la poursuite de malandrins qui réussirent à lui échapper à
la faveur des ténèbres. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Des sanctions contre les parents négligents.
- Les
parents des enfants fréquentant les écoles sont informés que M. l’inspecteur
d’Académie a décidé en application
du Code de la famille, que 4 demi-absences non motivées dans un même
mois entraîneraient la suppression des allocations familiales pour le
mois en cours. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mars
1946 -
Une « saignante » leçon.
- Ayant
remarqué des traces abondantes de sang dans sa porcherie, M. Victor
Lebrun, cultivateur à Littry, en avait conclu à la disparition d’un
de ses animaux. Il n’en était heureusement rien et il apparaît
seulement qu’un voleur maladroit s’est saigné lui-même. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Mai
1946 -
Deux église cambriolées. -
Au
cours de la nuit, des malfaiteurs ont pénétré par effraction dans les
églises de Littry et de Campigny. Dans la première, ils ont forcé la
porte du tabernacle et se sont emparés d’un ciboire en argent doré,
les hosties que contenait celui-ci ont été éparpillées sur l’autel
par les malandrins qui ont d’autre par soustrait, dans la
sacristie, un calice et différents objets.
A
Campigny, ils ont également fracturé la porte du tabernacle, en argent
massif, et dérobé le ciboire qui y était déposé, opérant, là
encore, dans la sacristie, ils y ont fait main basse
sur deux calices, mais négligé un ostensoir d’une grande
valeur. Le montant des vols dépasse 250 000 francs. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Mai
1946 -
Au Conseil municipal du Molay.
- M.
Léon Pézeril a été élu adjoint en remplacement de M. Ropert,
démissionnaire. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1946 -
Des cambrioleurs incendiaires.
- Après
avoir dérobé pour 20 000 fr. d’outils dans une baraque édifiée au
bois de Bricquessard, prés de Livry, par l’entreprise
forestière Dupont, de Bayeux, des malfaiteurs ont incendié la
construction. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
Choses lystriennes. -
Lors
de sa dernière séance, le conseil municipal de Littry a prié le
Préfet d’intervenir pour que soient accordés les matériaux
nécessaires à la réfection de la mairie, les travaux de
déblaiement et d’étaiement de cet édifice s’élèvent à 25 211
francs que le maire a été autorisé à verser à l’entrepreneur, M.
Martin, de Bayeux.
Le
Conseil a été avisé qu’à la suite d’une réclamation concernant
le mauvais fonctionnement du téléphone, l’Administration des P.T.T.
a fait savoir qu’elle allait effectuer la révision des
circuits. Le maire a été habilité à déposer tous les dossiers de
réparations ou de reconstruction des bâtiments publics.
L’assemblée
a décidé qu’il sera procédé cette année au curage de tous les
lavoirs de la commune et que divers travaux seront effectués aux
écoles. Elle a regretté que la S.N.C.F. n’ait pas cru devoir donner
suite à une demande d’arrêt en gare de Molay-Littry des trains
express Paris-Cherbourg et vice-versa. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Un septuagénaire frappé d’insolation.
–
M. Georges Payen, 70 ans, demeurant chez ses enfants, rue des
Anciennes Ecoles à Littry, a été trouvé mort des suites
d’une insolation, dans un champ appartenant à M. Esseline. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Septembre
1947 -
Une maison est la proie des flammes à Littry. –
Un incendie provoqué par une fillette qui avait imprudemment mis
le feu à un tas de copeaux, a ravagé, au hameau de Cantepie, une
maison occupée par les familles Travers et Ballu. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
La fin tragique d’un enfant.
- En sortant de l’école,
le jeune Claude Lefèvre, 6 ans ½, de Littry, qui s’était accroché
derrière la voiture de M. Halley, cultivateur à Litteau, a perdu l’équilibre
et est tombé lourdement sur le sol. L’enfant est décèdé des suites
d’une fracture de la colonne vertébrale. (Source :
Le Bonhomme
Libre)
Novembre
1947 -
La ruée vers l’est.
- Les gendarmes de
Balleroy étaient informés que trois individus avaient été aperçus
dans un wagon en gare du Molay. Ceux-ci, des prisonniers boches évadés
du camp de Cherbourg, ont été retrouvés dans une cabane de cantonnier
de la S.N.C.F.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Décembre
1947 -
Un coup dur. -
Un ouvrier agricole de Littry, Charles Conflant, 25 ans,
désirant aller faire un tour à Paris, avait trouvé une occasion sur
la place du Marché de la Mine en la personne d’un chauffeur de
camion. Celui-ci lui aurait remis trois bons, représentant 30 litres d’essence
qu’il fit honorer avant son départ chez Mme Le bœuf, rue
de la Gare.
La
commerçante devait par la suite s’apercevoir que les tickets étaient
faux. Confiant, qui ignore l’identité du chauffeur devra répondre
seul d’un délit dont il se prétend la victime. (Source :
Le Bonhomme Libre)
Janvier
1948 -
L’arrestation de deux
voleurs de bestiaux. -
Un
courtier en bestiaux de Littry, M. Magloire, adjoint au maire de la
commune, marchandait deux vaches que proposait une femme sur le marché
de Bayeux. Offertes pour 90 000 francs, M. Magloire fit tomber le prix
à 60 000. Cette transaction trop facile l’incita à prévenir les
gendarmes.
Interpellée,
l'inconnu prétendit se nommer Mme Petitjean, cultivatrice à Colleville.
Prise en flagrant délit de mensonges, elle dut bientôt avouer qu'elle
s'appelait Louise Tonnelier, 41 ans, cuisinière à Nancy. Ayant
travaillé chez un cultivateur de Russy, elle était revenue dans notre
région pour voler deux vaches à son ancien patron, en compagnie d'un
ami Henri Garnier, 49 ans, courtier en photographie. La commère et sont
complices ont été écroués.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Notre élevage. -
Coïncidant avec le jour du marché, le
concours d'animaux gras et reproducteur organisé à Littry a connu une
affluence exceptionnelle. La matinée
fut consacrée aux opérations des différents jurys. Dans la salle des
fêtes eut lieu la proclamation des résultats. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Avril
1948 -
Deux ouvrier sautent sur une mine.
- M. Paul
Vincent, 27 ans, et Roger Corty, même âge, au service de M. Derouet,
cultivateur au Molay, étaient occupés à réparer
la clôture d'un champ. Comme ils enfonçaient un piquet celui-ci,
croit-on heurta une mine qui fit aussitôt explosion. Grièvement
blessés, les deux jeunes gens reçurent les soins du docteur Morice, de
Caen, qui séjournait dans la localité, avant d'être transportés à
l'hôpital de Bayeux. M. Roger Corty a notamment un avant-bras arraché
et souffre d'une profonde blessure à la cuisse. Son compagnon a perdu
un œil. (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1948 -
Le souvenir de M. Houyvet.
- Une
plaque commémorative a été apposée sur la façade de la mairie de
Littry à la mémoire de M. Houyvet, conseiller municipal, conseiller
général du canton de Balleroy, assassiné par les allemands le 10 juin
1944.
Coïncidant
avec la remise d'un drapeau à la section locale des anciens P.G.,
l'inauguration a eu lieu en présence d'une foule nombreuse. Des
discours furent prononcés par MM. Le docteur Verney, adjoint ;
Boivin-Champeaux, président de l'Assemblée départementale
et Lejoux, sous-préfet de Bayeux. Un service religieux fut ensuite
célébré à la mémoire du disparu. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Après l'accident mortel de Montfiquet.
- L'enquête
menée sur les circonstances de la mort de M. Jean Anger, 25 ans, de
Littry, tué par l'explosion d'une charge
de cheddite alors qu'il récupérait du matériel militaire pour le
compte de M. Edmond Kuntel, 26 ans, brocanteur, a entraîné contre
celui-ci l'établissement de deux procès-verbaux pour détention
illicite d'explosifs et récupération de débris d'avions américains
sans autorisation. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Le curage des rivières.
- Les
travaux de curage des rivières et ruisseau de la commune de Balleroy
commenceront le 16 juillet et se termineront le 29. Ces travaux
s'appliquent à la Drôme et à ses affluents.
Les
travaux de curage des rivières et ruisseaux de la commune de Littry
auront lieu le 15 août au 15 septembre. Les propriétaires et fermiers
obligés au curage sont mis collectivement
en demeure de remplir leurs obligations dans les délais prescrits. A
l'expiration des délais ci-dessus, le maire procédera à une
reconnaissance des travaux et fera exécuter immédiatement d'office les
travaux en retard et au frais des retardataires. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
La mauvaise graine. -
Deux
gamins de Littry, les jeunes D. M....., 16 ans, et son ami C. M...., 15
ans, ayant pénétré dans le Foyer Rural de la commune ont enlevé sept
siphons de lavabos et dix tuyaux de plomb estimés à 20 000 francs.
Une
partie des marchandises volées ont été achetées par Edmond Kuntel, 25
ans, chiffonnier, qui répondra du délit de recel. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948
-
Une magnifique réussite.
- En
dépit du temps défavorable, le festival de Musique de Littry a connu
une grande affluence. Tout avait d'ailleurs été mis en œuvre pour
faire de la journée un succès.
La
décoration de la commune était fort séduisante, 7 000 personnes
assistèrent aux concerts donnés par la musique de l'Air ! Citons parmi
Les sociétés qui remportèrent les premiers prix aux
concours : l'Accord Divais, la Cécilienne de Balleroy, la
Fraternelle de Cerisy-la-Forêt, l'Étoile Lionnaise. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Un tour de cochon. -
Au marché de
Littry un cultivateur de la commune, M. Gaston Décluse, avait acheté
un porc de 3 mois qu'il abandonna quelques minutes dans une cage. A son
retour le cochon s'était « envolé ». (Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1948 -
Les méfaits de la foudre.
- Au cours d'un
violent orage qui s'est abattu sur la région de Littry, la foudre est
tombée dans un champ appartenant à M. Boullot, maire de Saon, elle y a
déraciné un chêne et tué une vache. Au Breuil-en-Bessin une vache
appartenant à M. Roumier a été également foudroyée. A Crouay, un
cheval a été tué chez
un cultivateur. Rue de la Gare à Littry, la cheminée de la maison
occupée par Mme veuve Taillepied a été fortement ébranlée.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Août
1948 -
En tranchant la tête d'une oie....
- Une
ménagère du village des Petits-Carreaux, à Littry, Mme Ménard, avait
demandé à son fils, âgé de 11 ans, de l'aider à tuer une oie.
Elle
remit une serpe à l'enfant qui l'abattit sur le col de l'animal que sa
mère maintenait sur un billot, tranchant du même coup l'index droit de
celle-ci. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948
-
Nos braves.
-
M.
François Balloche, de Littry, vient de recevoir la croix de la Légion
d'honneur pour sa brillante conduite au cours des hostilités :
« Officier
marinier d'élite n'a cessé durant cinq ans de servir aux postes les
plus dangereux. A rallié les FNFL, en 1940, blessé en novembre 1940 à
son poste de combat sur sur le cuirassé « Courbet », alors
qu'il faisait partie de la DCA de ce bâtiment.
A
peine remis de ses blessures, rejoint le 1er régiment
de Fusiliers Marins Commandos, avec lequel
il participe au coup de main de Dieppe où sa conduite glorieuse
lui vaut la « Médaille Militaire » et la « Military
Métal Britannique ». Parachuté en France au début 1944 comme
saboteur, arrêté le 20 mars 1944, par la Gestapo, sauvagement
torturé, frappé, malgré de nombreuses blessure garda sa résolution
et son sang froid et laissa échapper aucune parole, sauvant ainsi de
nombreux camarades de l'arrestation et de la mort. Déporté à Dachau.
Deux fois cité » (Source : Le Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Une tentative de meurtre au Molay.
-
Une mésentente séparait depuis une battue au Tronquay, deux
gardes-chasse de la Fédération, M. Schwartz et Albert Marie, 40 ans,
domicilié à Monceaux-en-Bessin.
L'autre
soir, désireux de tirer vengeance de son collègue, Marie, après avoir
passé la journée chez sa tante à Saint-Martin-de-Blagny, se postait
dans le bois du Molay, à proximité
de la demeure de M. Schwartz.
Une
forme étant apparue le guetteur crut reconnaître son adversaire et
tira dans sa direction un coup de pistolet. Trompé par l'obscurité, le
meurtrier avait fait feu sur le fils de M. Schwartz qui ne fut pas
atteint.
Comprenant
que son affaire était mauvaise, Marie a tenté d’égarer l'enquête
des gendarmes de Balleroy pour déclarer finalement qu'il avait voulu
intimider M. Schwartz.
Inculpé
de tentative de meurtre, il a été incarcéré à la prison de Caen.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Les cloches de Littry seront-elles refondues ?
-
Lors de la dernière réunion de l'assemblée communale, le maire
a fait part à ses collègues d'un entretien qu'il a eu avec la
direction de la Maison Cornille, de Villedieu, pour la remise en état
des cloches de l'église. La refonte de celles-ci s'impose ainsi que la
réflexion totale du beffroi
; le principe des travaux ayant été accepté, une étude sera soumise
aux commissions intéressées.
La
traditionnelle
fête Sainte-Barbe aura lieu le 29 mai ; à cette occasion une course de
chevaux, contre la montre, dotée de 14 000 francs de prix se disputera
sur le parcours de La Mine-l'Embranchement et retour, les engagements
sont reçus au secrétariat de la mairie jusqu'au 25 mai contre
inscription fixée à 200 francs.
L'assemblée
s’est déclarée d'accord pour loger le nouveau chef de la
Philharmonique dans un local municipal aménagé à cet effet.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1949 -
Au feu ! -
Un incendie, dont on ignore les causes, s'est déclaré à
Littry, dans une carrière servant de dépôt d'ordures. Les flammes se
communiquèrent à un champ de foin voisin qui fut dévasté sur une
profondeur de 150 mètres environ.
Grâce
à l'intervention rapide des pompiers du bourg, la maison de M. Rilon
put être préservée, seul un petit hangar y attenant a été
endommagé. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Un ouvrier agricole tué par un taureau.
- En
allant détacher un taureau au piquet dans un herbage, M. Gustave
Troptot, 50 ans, ouvrier agricole au service de M. Lepleux, cultivateur
à Littry, a été renversé et piétiné par la bête devenue furieuse.
Averti
par une autre employée, M. Lepleux réussit à maitriser l'animal. Le
malheureux commis, qui portait de profondes blessures au cou, à la
jambe droite et des contusions sur diverses parties du corps a succombé
à l'hôpital de Bayeux, ( Le Bonhomme Libre )
Novembre
1949 -
Une vache blesse un ouvrier agricole.
- Piétiné
par une vache que rendait furieuse l'approche d'un taureau. M.
Ernest Mallard. 61 ans, au service de M. Marcel Paffray,
cultivateur à Liltry, a été relevé avec une jambe cassée et
transporté à l'Hôpital de Bayeux. ( Le Bonhomme Libre )
Février
1950 -
Les renards à deux pattes.
- Des
malfaiteurs qui semblent être au courant des habitudes de la maison,
ont fracturé de nuit la porte du poulailler de Mme Vve Marguerite
Dillée, négociante en vins, rue de la Gare à Littry.
Sept
poules et trois canards ont disparu ainsi que 80 kilos d'avoine
occasionnant à la propriétaire un préjudice de 6 000 francs.
Un
employé, M. Gérard Abdel, n'a pas retrouvé un imperméable et un
manteau déposés dans un local attenant à la basse-cour. ( Le Bonhomme
Libre )
Février
1950 -
Un réservoir de trop.
- Pour se livrer plus commodément au trafic clandestin
d'eau-de-vie, Paul Baudet, 37 ans, cultivateur à Littry, avait imaginé
d'installer sur son auto un réservoir supplémentaire de 60 litres.
En
inspectant la voiture, la maréchaussée a découvert le pot ... à
alcool qui pour être vide d'en dégageait pas moins bouquet
caractéristique.
Le
délinquant s'est refusé à indiquer les noms de ses clients. Sa
voiture a été saisie et un rapport adressé aux Contributions
Indirectes. ( Le Bonhomme Libre )
Mars
1950 -
Une conscience chargée.
- Les
gendarmes de Balleroy ont appréhende à Littry, un certain Pierre
André, 28 ans, ouvrier peintre chez M. Ménard, en résidence à
l'Hôtel des Sports.
André
avait été condamné en 1945 par le tribunal de la 3e
Région, à 6 ans de réclusion. dégradation civique, confiscation de
ses biens. 10 ans d'interdiction de séjour, pour atteinte à la
Sûreté de l'État. ( Le Bonhomme Libre )
Avril
1950 -
Tous les moyens ne sont pas bons.
-
Éprouvant des difficultés pour sortir un chargements de bois
d'un herbage situé à Littry, un nomme Lebenoist, demeurant rue
Bellefontaine à Bayeux, a emprunté une pièce de terre ensemencée
appartenant à M. René Michel, et enlevé quelques mètres de clôture.
Le
préjudice atteindrait 25 000 frs. Aux doléances de la victime,
Lebenoist aurait répondu « Il fallait par n'importe quel moyen que
j'enlève mon bois ». (Le Bonhomme Libre)
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