15 Janvier 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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Les MONCEAUX |
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Canton de Lisieux |
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Novembre 1842 - Nouvelles locales. - Nous invitons les cultivateurs à vérifier par eux-mêmes le fait suivant que l'on nous donne comme étant de la plus grande exactitude, et qui doit étrangement modifier les idées reçues dans nos campagnes. C'est, nous assure-t-on, une erreur grave de penser que les corbeaux qui s'abattent sur les champs nouvellement ensemencés, nuisent à la production de ces terres, en enlevant une partie ne[1]table de la semence. Il paraît qu'un cultivateur qui avait pendant plusieurs jours gardé son champ pour le défendre contre l'invasion de ces oiseaux, étant parvenu à en tuer plusieurs et en ayant fait l'autopsie, a toujours remarqué qu'ils n'avaient dans le gésier que des vers, des mans et d'autres insectes nuisibles, tandis qu'il ne s'y trouvait pas un seul grain de blé. Cet agronome est un membre correspondant de la Société d'agriculture, et à l'heure qu'il est, c'est avec plaisir qu'il voit les corbeaux s'abattre par voliers sur ses terres ensemencées. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience du 28 novembre. —
Un délit de mendicité en réunion ont valu à Michel-Jean
Thiennotte, de Cerisy-la-Forêt, 3 mois d'emprisonnement. —
Viennent ensuite Louis Hébert, escoriateur, et Madelaine
Colleville, femme Jean Marie, tous les deux du Vernay, auxquels
l'accusation reprochait d'avoir, le 11 septembre dernier, à la
complicité l'un de l'autre, volé une bourse contenant 6 francs, au
sieur Persillet. Convaincus de ce vol, ils ont été condamné chacun en
15 jours de prison. — Un vol de trèfle commis, le 1er septembre, au préjudice du sieur Guerard, de Monceaux, amenait à la barre les deux complices Charles Margré, roulier à Ellon, et Pierre Laplanche, voiturier à Juaye, lesquels ont été condamnés chacun en 10 jours d'emprisonnement. — Enfin, pour terminer cette longue audience, le tribunal a prononcé une condamnation de un an et un jour d'emprisonnement contre François-Alexandre Prével, journalier à Longraye, convaincu d'avoir volé quatre draps au préjudice des époux Lacroix, du Vernay, le 3 septembre dernier. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre 1844 - Nouvelles locales. - Mardi de l'autre semaine, à la nuit close, le sieur Lessard, demeurant à Monceaux, traversant une des pièces de sa propriété. pour se rendre à son domicile, entendit marcher derrière lui. Au moment où il se retournait, il reçut à bout portant un coup de feu, dont la balle lui froissa l'oreille en enlevant son chapeau, et immédiatement après, l'assassin lui porta sur la joue gauche un coup de crosse de son fusil. Le sieur Lessard, quoique étourdi, lâcha au hasard dans la direction de l'homme qui l'attaquait un coup de pistolet, dont ce dernier ne fut pas atteint. M. Lessard portait cette arme sur lui depuis qu'il avait entendu qu'on s'était informé s'il vivrait encore longtemps, et présumant d'après ce propos qu'on pourrait bien attenter à ses jours. On ne connaît pas encore l'auteur de cet infâme guet-apens.
Mai 1845 - Nouvelles locales. - Un individu de la commune de Monceaux, accusé d'attentat à la pudeur sur la personne de sa propre fille, a été mis hier en état d'arrestation. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1846 - Nouvelles locales. - Les assises du Calvados s'ouvriront à Caen, le jeudi 6 août prochain, pour le 3e trimestre de 1846, sous la présidence de M. Renault, conseiller à la cour royale. Voici
les noms de MM. les jurés de notre arrondissement, appelés par le sort
pour ces assises ; MM. Néron, cultivateur à Anctoville ; Vautier,
cultivateur à Monceaux ; Gueroult, maire à Montfiquet ;
Grusec-Larivière, maire de Caumont. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin 1853 - Tribunal de Police correctionnelle. - Audience du 1er juin 1853. Le
double délit de coups et blessures, sur Victorine Madeleine, et
d'outrages envers l'adjoint au maire de la commune de Monceaux, imputé
à Louis-Adolphe Madeleine, âgé de 19 ans, journalier en la dite
commune, a été puni par un emprisonnement de quinze jours.
(Source : L’Indicateur de Bayeux)
Août 1855 - Tribunal de Police Correctionnelle. - Audience du 1er août 1855. — Une condamnation en deux mois d'emprisonnement a été prononcée contre Adélaïde Roger, femme de Jean Bellissent, âgée de 43 ans, journalière, née à Bayeux, demeurant à Monceaux, pour avoir, les 19 mai et 2 juin derniers, soustrait frauduleusement trois draps de lit au préjudice du sieur Joseph Bouttier, aubergiste en cette ville. —
Pierre André, cultivateur, demeurant à Geffosses, paiera une amende de
vingt-cinq francs, pour avoir conduit sur les moulières de Maisy une
voiture attelée d'un cheval. (Source :
L’Indicateur de Bayeux)
Mai
1884
- Orage. –
Samedi
soir, un violent orage a éclaté dans l'arrondissement de Bayeux, le
tonnerre est tombé à Monceaux, proche l'habitation de M. de Bonnechose.
Un peuplier a été littéralement haché par la foudre qui en a
transporté d'énormes blocs à une grande distance.
Avril
1887 -
Accident de voiture. -
Samedi soir, le
sieur Lepelletier, des Monceaux, près Pertheville-Ners, s'en revenait
du marché de Falaise avec sa femme et deux de ses amis, lorsque, un peu
au-dessus de la Hoguette, le cheval prit le mors aux dents et se jeta
contre un arbre. Les voyageurs, ont été projetés à plus de 10
mètres en avant, la dame
Lepelletier, qui se trouvait dans le derrière de la voiture, a eu une
épaule démise.
Janvier
1891 -
Accident. - Le
nommé Constant Cousin, 59 ans, journalier à Monceaux, étant occupé
dernièrement à casser du bois dans sa maison, fit un faux pas qui lui
Octobre
1891 -
La foudre. -
La semaine dernière, la foudre est tombée dans un herbage, à
Monceaux, et à tué, sous un pommier, un jeune poulain, d'une valeur de
5 à 600 francs,
appartenant au sieur Anger. Le pommier n'a pas été atteint par la
foudre.
Janvier
1892 -
Blessure accidentelle. -
La semaine dernière, à
Monceaux, le sieur Alexis Foin, ancien employé d'octroi à Bayeux,
était occupé à réparer la meule du moulin
qu'il possède à Monceaux. Cette meule, pesant environ 7 000 kilog.,
est sortie de son pivot et a blessé le sieur Foin, dont la jambe,
gauche a été brisée. On ne croit pas que l'amputation devienne
nécessaire. (Source : Le Bonhomme Normand)
)Juillet
1892 -
Mérite agricole. -
Ont été nommés chevaliers
: M. Braissac, conseiller municipal à Bemiéres-sur-Mer ;
Cochon-Labutte, maire de Livarot ; Bastard, éleveur à Fontaine-Henry ;
Delouey, maire de Bény-Bocage ; M. Couruel, éleveur à
Mézidon ; Roussel, fabricant de fromages à Boissey ; René
Poisson, propriétaire à Caen, membre de la Société d'encouragement
pour le cheval français ; Pierre Guillot,
cultivateur aux Monceaux. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre
1893 -
Suicide. -
Le sieur Louis Duval, 64 ans, propriétaire aux Monceaux,
s'est tiré un coup de fusil dans la tête. On l'a trouvé couché sur
son lit, il avait placé son arme entre ses jambes, la gueule du canon
tournée dans la direction de la tête et, à l'aide d'une ficelle
attachée à la gâchette, il avait fait partir le coup avec son pied.
La mort a dû être instantanée. Ce suicide est attribué aux douleurs
que lui causait un rhumatisme. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars
1894 -
Méchanceté. - Jeudi
matin, une vache de trois
ans, pleine de quatre mois, et appartenant à la veuve Boche,
propriétaire aux Monceaux, à été trouvée à bout de sang
par une profonde incision pratiquée au jarret de la jambe droite de
derrière. Le vétérinaire a prescrit de l'abattre.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Juillet
1897 -
Ce n’est pas la même chose.
-
Nous
avons dit qu'un sieur Chauvois, de Monceaux, n'était vu dresser procès
verbal, à la suite d'une rixe. Nous ajoutions qu'il y
a une quinzaine d'années Chauvois, avait attendu dans un bois un
huissier pour lui faire un mauvais parti. Le Journal de Bayeux, auquel
nous avions emprunté le fait déclaré aujourd'hui que cette histoire
est une méchante légende mise sur le compte de Chauvois, car s'il
avait attendu le huissier sur la route, c'était pour lui demander ce qu’il
lui devait. Ce qui n'est pas la même
chose.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mai
1901
-
Noyé.
-
Le sieur Lebreton, 44 ans,
propriétaire à Monceaux, avait envoyé, samedi, après midi, son
domestique à Lisieux pour chercher sa femme restée au marché.
Celle-ci, en rentrant, trouva son mari noyé dans une mare, voisine de
leur habitation, où il était tombé accidentellement. (Source :
Le Bonhomme Normand)
On avait fait appeler le docteur Dietx, qui déclara que les blessures étaient très graves. Après
un service à Monceaux, le corps de Madame Fossey a été transféré
mercredi à Cussy. ( Source : Le Moniteur du Calvados )
Octobre 1923 - Élection d’un adjoint. - M. René Lebreton a été élu adjoint des Monceaux au 2eme tour de scrutin par 5 voix sur 9 votants.
Avril 1927 - Geste de brute. - 17 pommiers ont été mutilés dans une propriété à M. Strassburger, aux Monceaux, canton de Lisieux. On soupçonne un ouvrier congédié.
Mai 1937 - Les bijoux étaient le produit d’un vol. - L'énigme causée par l'étrange trouvaille faite l'autre jour à Monceaux-en-Bessin, est éclaircie. C’est à la suite d'un vol commis par un jeune dévoyé de Monceaux, André Marie, dit Lacour, 21 ans, que le sac contenant du linge et des bijoux aurait été jeté dans la mare, après avoir été délesté d'une centaine de francs qu'il contenait. Le voleur, qui était sorti il y a un mois de la maison d'arrêt de Caen, aurait ensuite pris le train pour Paris où il ne tardera pas à être découvert. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Juin 1937 - Un voleur de bijoux est arrêté. – Nous avons relaté, il y a quelque temps, dans quelles conditions, on avait découvert, à demi enfoui dans une mare, à Monceaux, un sac à provisions contenant du linge, un bracelet, et un collier en or. On sut bientôt que ces objets avaient été dérobés à Caen, dans l'automobile de M. Huet, cultivateur à GonnevilIe-sur-Merville, ainsi qu'une montre en or, et un sac à main contenant une centaine de francs. Ces divers objets réunis représentaient une valeur d'environ 3 000 francs. Or, l'enquête menée par la gendarmerie de Bayeux, finit par établir que le voleur n'était autre que le fameux André Marie, dit Lacour, 21 ans, qui sortait de la prison de Caen où il venait de purger une peine de un mois de prison pour vol d'une bicyclette. En effet, chez lui, on trouva le sac à main de Mme Huet, mais vidé de son contenu, ou plus exactement, dans lequel il ne restait plus qu'une lettre de faire-part. Mais l'oiseau s'était envolé. Sur les indications fournies par la brigade de Bayeux, les recherches furent activement menées, et le voleur vient enfin d'être retrouvé à St-James, dans la Manche. (Source : Le Moniteur du Calvados)
La
délégation spéciale instituée pour remplir les fonctions de Conseil
municipal est composée ainsi qu'il suit : MM. Vicquesnel Maurice,
Legros Maurice, Dubois René. (Source : Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1939 -
L'élection de la municipalité de
Monceaux.
-
Ont été élus : Maire M. Lecesne Gustave, 9 voix sur 10 votants
; premier adjoint : M. Villaudière Henri, 9 voix ; deuxième adjoint :
M. Jéhanne Bernard, 9 voix. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1941
- Avis
à la population. -
Le chef des
Services régionaux de transmission des troupes d'occupation a pris
l'arrêté suivant : « Des
aviateurs anglais lancent depuis quelque temps au-dessus des
départements du Calvados, de l'Orne et de la Manche des
pigeons-voyageurs et invitent la population française à renvoyer ces
pigeons avec des nouvelles. Nous
espérons que la population française, songeant aux graves
conséquences de son geste, ne se prêtera pas à cette manœuvre, mais
livrera ces pigeons et tous leurs accessoires au bureau militaire
allemand le plus proche ou à la mairie. A
l'avenir, toute personne qui livrera des pigeons-voyageurs ou le
matériel servant à la transmission des nouvelles ou au lancement à
terre du pigeon recevra une récompense par l'intermédiaire des
Feldkommandanturs des départements du Calvados, de l'Orne et de la
Manche. Je compte sur la loyauté de la population et j'attends de toute personne qui découvrira des pigeons-voyageurs, etc., qu'elle les remette sans délai aux autorités allemandes ».
Janvier 1942 - Tickets de sucre. - Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205)
Janvier
1942
- Les
tickets de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils
seront utilisés en principe pour la charcuterie. Les tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement sans valeur.
Janvier 1943 - L'heureux effet de la Relève. - Le Ministère de l'Information communique « La Presse a en son temps publié les noms des prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de l’Information, Préfecture du Calvados. Il
est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces
retours pour le département est actuellement de 417. Il
y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours Voici donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ». Dimanche dernier, en gare de Compiègne, arrivait un nouveau convoi comprenant 1 147 prisonniers libertés par la Relève. Parmi ceux-ci s'en trouvaient 26 habitant notre région, qui furent accueillis, lundi, en gare de Caen, par diverses personnalités et une délégation de camarades libérés. Ils devaient ensuite trouver, au Centre d'Accueil du Lycée Malherbe, un copieux déjeuner, lui-même suivi d'une manifestation de sympathie. Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient : MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ; Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph Dodolin, d'Airan. Deux
nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine
de prisonniers. (Bonhomme Normand)
Novembre
1946 -
Le voleur ne manquait pas d’estomac.
- En
rentrant chez elle Mme Corblin, cultivatrice aux Monceaux, a constaté
que son habitation avait reçu la visite d’un malfaiteur qui s’est
emparé d’un demi-jambon, de camemberts
et de beurre. (Source : Le Bonhomme Libre)
Juin 1948 - Deux ferme cambriolées. - Des malfaiteurs se sont introduits au cours de la nuit dans la laiterie de la ferme de M. Jules Vigneron, aux Monceaux. Après avoir arraché le grillage fermant la fenêtre, ils ont volé 10 litres de crème, un fromage, 500 gr de beurre, une pompe à bicyclette et une dynamo. Préjudice : 4 000 francs. Durant
cette même nuit, des cambrioleurs ont pénétré dans la propriété de
M. Lebelhomme, agriculteur au Mesnil-Eudes. Ils ont dérobé un fusil de
chasse appartenant à M. Viqesnel,
cultivateur aux Monceaux, une paire de tenailles et des œufs retirés
à une poule couveuse. (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Une tournée de ramassage. - Les
laiteries de Mme Vigneron, 55 ans, cultivatrice et de M. Fromy,
cultivateur au Monceaux, ont été visitées par des cambrioleurs qui
ont dérobé chez la première, un kilo de beurre, 10 litres de crème
et sept Pont-l'Évêque,
soit pour 4 500 francs ; chez le deuxième, 10 litres de crème, 2 kilos
de beurre, un kilo de pot-au-feu, un seau, une casserole et des fruits.
(Source : Le Bonhomme Libre) |
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Château des Monceaux, par Lisieux (Calvados) |
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