1er Février 2024 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MONTCHAUVET |
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Canton du Bény-Bocage |
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Environ
quatre heures après, des gendarmes de la brigade de Mesnil-Auzouf, en
revenant de la manœuvre, aperçurent le cheval abandonné. Aussitôt ils
firent des recherches et ne tardèrent pas à retrouver le malheureux
vieillard dans un état assez alarmant. Après lui avoir donné les premiers soins, ces braves militaires remirent le sieur Tirard à sa famille. ( L’Ordre et la Liberté)
Juin
1866 -
Un incendie. - Mercredi
de la semaine dernière, vers cinq heures du soir, le feu a complètement
détruit un corps de bâtiment, appartenant au sieur Dalibert, cultivateur
à Montchauvet (canton de Bény-Bocage). Ce sinistre est dû au mauvais
état de la cheminée. La perte est évaluée à 2000 francs environ. Rien
n'était assuré.
Mai 1868 - Un incendie. - Le 12 de ce mois, un incendie dans les causes sont inconnues, a consumé une maison, une grange et une étable au préjudice du sieur Leteneur Félix, cultivateur à Montchauvet.
Janvier
1869 -
Une condamnation.
- Pierre
Julienne, 29 ans, cultivateur à Montchauvet, à 30 francs d'amende, pour
avoir fait usage pour sa voiture d'une plaque indiquant un faux nom et un
faux domicile.
Avril
1870 -
Fait divers.
- Le
16 avril, en la commune de Montchauvet, un incendie accidentel a consumé
la couverture et la charpente d'un grenier, ainsi que de la paille et du
foin qui s'y trouvaient, le tout appartenant an sieur Jean- Baptiste
Marie, propriétaire audit lieu. Perte: 3 fr.
Mai 1870 - Fait divers. - Le 2 mai, vers 2 heures du soir, à Montchauvet, un incendie accidentel a consumé 140 ares de bruyère appartenant à M. le vicomte de Cagnac, propriétaire. La perte s'élève à 80 fr. environ.. Rien n'était assuré.
Mars
1871 -
Nécrologie.
- On annonce la
mort de deux membres du clergé de Bayeux : M. l'abbé, Ameline, curé de
Montchauvet, décédé cette semaine dans sa 52eme année. M.
l'abbé Lesueur, curé de Subles qui vient de mourir dans sa 35eme année.
Juillet
1874
-
Le réchauffement climatique.
- La
comète n'est pas étrangère aux grandes chaleurs que nous subissons. En
1811, une comète fut visible, et les chaleurs et la sécheresse furent
telles qu'un grand nombre de rivière tarirent, en 1846, nouvelle comète,
nouvelle sécheresse, l'eau devint tellement rare dans certains endroits
que des bestiaux périrent de soif. En 1811 comme en 1846, le vin fut
abondant et d'une qualité supérieure, on espère qu'il en sera de même
en 1874, aussi les cours des vins sont-ils en baisse de 10
Septembre 1874 - Effet de foudre. - La même nuit la foudre est tombée sur un bâtiment à usage de pressoir, situé à Montchauvet, et a occasionné un incendie qui a tout détruit. Ce pressoir, appartenant à M de Cugnac, propriétaire à Montamis, contenait 200 hectolitres de pommes et 2 000 boites de sainfoin, appartenant au fermier, le sieur Adolphe Birbot. Perle approximative 6 300 fr.
Octobre
1878
-
Secours aux communes. -
Le
Ministre de l'instruction
publique a accordé les secours ci-après à des communes du département
savoir : Saint-André-d'Hêbertot, 1 500 fr. pour travaux exécutés à
l'église ; à Parfouru-l'Eclin, 400 fr., pour solde de la construction du
presbytère ; à Saint-Martin-de-Fontenay 250 fr., pour l'acquisition
d'objets mobiliers destinés à l'église ; à Montchauvet, 1 900
fr. pour construction d'une salle de classe.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général, considérant que
les demandes de subvention sur les fonds de l'État, pour travaux aux
églises et aux presbytères, a été établi conformément à l'article 2
de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence de ces travaux,
ainsi que des charges et des ressources des communes. Prie M. le Ministre
de vouloir bien accorder aux communes les subventions demandées pour
travaux aux églises et aux presbytères, à Montchauvet, travaux
à l'église. Montant de la dépense 3 756,92 fr. déficit : 2 806,93
fr.
Avril 1879 - Répartition de secours pour les bâtiments communaux. - Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Montchauvet, travaux à l'église 150 fr.
Novembre
1883 -
Insultes à un prêtre. –
Le vicaire de Montchauvet, canton de Bény-Bocage, monté dans une
voiture qu'on lui avait prêtée, revenait d'assister à une inhumation,
lorsqu'il fut assailli par des vauriens qui l'insultèrent et lui
enlevèrent son chapeau. Nous aimons à croire que le parquet a fait
rechercher les coupables de cette lâche agression et qu'ils seront
punis.
Juin
1887 -
Les
fortes chaleurs.
-
Les
fortes chaleurs.
-
Les
fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos
pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler
une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de
la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements.
En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50
et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute
d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés.
L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température
exceptionnelle pour
Juillet 1887 - La sécheresse. - Si le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales, la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les légumes et les fruits ont soif. D'autre part, les vers rongeurs, qui font, sous terre, la guerre à nos récoltes, se développent à l'aise, la pluie ne venant plus les noyer. On demande un peu d'eau.
Août
1887 -
Le feu dans les bois et les champs.
-
L'incendie du bois d'Aunay, qui a
éclaté la semaine dernière, paraissait circonscrit, lorsqu'il a repris
vendredi comme de plus belle. On a de nouveau envoyé trois compagnies du
5e de ligne sur les lieux, secours impuissants dans ces bois
desséchés par deux mois et demi de sécheresse et composés, en grande
partie, de bruyères et de vignots. Aussi le feu s'est-il étendu et
a-t-il consumé près de 40 hect. de bois. L'eau qui est tombée mardi, a
pu seule arrêter les progrès du feu. Au premier moment, tout le monde à
perdu la tête, et on dit que les autorités d'Aunay, ont été dix heures
a se consulter avant de demander des secours a Caen. Des
incendies semblables se sont déclarés dans le département de l'Orne,
dans la forêt d'Écouves, de Montfort-sur-Rille et de la Ventrouze, mais
les dégâts sont moins considérables. A
Montchauvet, canton de Bény-Bocage, le feu à aussi pris dans un
bois appartenant à M. de Montamy. Les dégâts sont nuls. A
Deauville, deux hectares de sapins, appartenant à M. Donon, ont été
brûlés. Perte, 30 000 fr. A Clinchamps, une pièce de blé longeant la voie du chemin de fer, et appartenant à M. Gustave Bisson, a été en partie brûlée par les flammèches du chemin de fer. Perte, 1 000 fr. que la compagnie de l'ouest s'est engagée a payer.
Août
1887 -
L’incendie d’Aunay.
-
Cet
incendie, qui n'a pas
duré moins de 10 jours, est complètement éteint. Il y a cinq hectares de bois de brûlés. Mais, comme ces bois se composent en grande partie de bruyères et de vignots, la perte n'est que de 5 000 fr. pour le propriétaire M. de Grouchy, de la Ferrière-Duval.
Avril
1898 -
Disparition. -
Le
jeune Louis Vengeon, 13 ans, demeurant à Montchauvet, près Bény-Bocage,
a disparu. Toutes les recherches pour le retrouver sont demeurées
infructueuses jusqu'à
ce jour.
( Bonhomme-Normand.)
Janvier
1889 -
A chacun son du. -
Le sieur Edmond Drouet, débitant à Montchauvet, avait été
appelé devant le tribunal de commerce de Vire par Alcide Hébert,
représentant de commerce à Vassy, qui lui réclamait 500 fr. pour
marchandises fournies. Le tribunal, au contraire, rétablissant le compte
de Drouet sur les livres mêmes de Hébert, a condamné celui-ci à payer
à Drouet 29 fr. qu'il restait lui devoir et 20 fr. à titre de
dommages-intérêts. Hébert
aura donc 49 fr. à verser, plus les frais du procès, au lieu de 500 fr.
qu'il réclamait.
Juin
1893 -
A propos de sécheresse. -
La
plus grande que nous avions
eue en Normandie est celle de 1559. De Pâques à la Toussaint la chaleur
fut fort grande, dit M. de Bras. Le temps était toujours à l'orage et,
pendant plus de six mois, il ne tomba pas, ou très peu d'eau. L'hiver qui
suivit fut très doux et les violettes de mars parurent en janvier. Les
arbres, trop avancés, donnèrent peu de fruits.
( Bonhomme-Normand.)
Juillet
1893 -
Toujours
les taureaux. -
Le sieur
Mathurin Tourgis, cultivateur à Montchauvet, canton de Bény-Bocage, a
été grièvement blessé par son taureau. Cet animal lui a brisé la
rotule, et, après l'avoir renversé, s'est couché sur lui. Le taureau a
été abattu, il pesait 700 kilos.
( Bonhomme-Normand.)
Janvier
1896 - Singulière
idée d’ivrogne. -
Guillaume Leroux, 35
ans, est un Breton qui perd complètement sa raison quand il est ivre, ce
qui lui arrive malheureusement trop souvent. Une après-midi, Leroux se
trouvait dans le bourg de Montchauvet et, ne sachant comment passer son
temps et se faire remarquer des habitants de la localité, il ne trouvai
rien de mieux à faire que de se déshabiller, se couper ses vêtements en
morceaux et de se promener ainsi les mains sur la couture de ses cuisses.
Poursuivi pour outrage public à la pudeur et ivresse, Leroux à été
condamné par le tribunal de Vire à 10 jours de prison et 5 fr. d'amende.
( Bonhomme-Normand.)
Mai 1896 - Femmes disparues. - La dame Montier, née Victoire Lepeltier, 43 ans, a planté là son mari, habitant Montchauvet. On la suppose accompagnée, dans sa fuite, par Edmond Marie, journalier. Avant de partir, la dame Montier a eu soin, de se munir du petit magot, 950 fr., appartenant à la communauté. —
Jeudi, Maria Collette, femme Piquet, 37 ans, ménagère à Caen, rue
Damozanne,a quitté le domicile conjugal sans laisser son adresse.
( Bonhomme-Normand.)
Décembre 1898 - Suicides. - Le sieur Aimable Dupont, 50 ans, domicilié au Mesnil-Au-zouf, s'est coupé la gorge d'un coup de rasoir, à Montchauvet, près Bény-Bocage, chez sa mère, 70 ans, où il travaillait plusieurs jours par semaine. Il a expiré au bout de quelques heures. On dit que le désespéré se serait suicidé parce qu'une jeune fille du Mesnil-Auzouf, qui fut quelque temps au service de la mère de Dupont, serait enceinte de ses oeuvres. —
Une jeune fille de 18 ans 1/2, jouissant de la meilleure réputation,
s'est jetée dans l'étang du château de Versainville, près Falaise. Le
valet de chambre de M. de Versainville se jeta dans l'eau et parvint à
ramener le corps au bord de l'étang, mais la mort avait déjà fait son
oeuvre.
( Bonhomme-Normand.)
Novembre
1899 -
Incendies. - De 9 700 bourrées de vignots au sieur Lefèvre, à Noron,
près Balleroy. Pertes, 830 fr., assuré. —
De la garenne au sieur Ménil, à Lécaude.
—
A Montchauvet, d'un bâtiment au sieur Cahours, de St-Lo, et
exploité par le sieur Castel, de Mesnil-Auzouf. Pertes, 1 500 fr.,
assuré.
( Bonhomme-Normand.)
Janvier
1901 - Quatre noyés. -
On a
retiré au pont de Calix, sur le canal de Caen à la mer, le corps qu'on
croit être celui d'Emmanuel dit Marie, 61 ans, disparu de
Saint-Martin-de-Sallen où il demeurait. La mort doit être accidentelle,
quoique le corps porte au cou une
large blessure qui a dû être produite par l'hélice d'un vapeur. —
La dame Auguste Lecordier, 62 ans, habitant la Bigne, canton d'Aunay, est
tombée accidentellement dans une mare. Il est probable qu'elle avait un peu
bu, car il n'y avait que trente centimètres d'eau et il est
extraordinaire qu'elle n'ait pas pu se retirer. Toute idée de suicide doit
être écartée. La
dame Lecordier se disputait bien quelquefois avec son mari, mais jamais elle
n'avait manifesté l'intention de se détruire. —
Le sieur Victor Catel, 50 ans, est cultivateur à Montchauvet, canton de
Bény-Bocage. Il sortait d'un débit de la Ferrière-Durand, le soir. Ne
connaissant pas bien la route, il en a enjambé le talus et est tombé dans
un étang assez profond où il s'est noyé. Catel était veuf avec quatre
enfants. —
Le sieur Romain Doudeville, 47 ans, journalier à Vouilly, était à
travailler chez le sieur Tostain, cultivateur à Montfréville, près
Isigny. Le soir du 22 décembre, il quitta ses camarades, il était un peu
pris de boisson. Depuis, on ne l'avait pas revu. Son
cadavre a été retrouvé dans l'Aure où il sera tombé accidentellement en
prenant l'eau de la rivière pour le grand chemin.
( Bonhomme-Normand.)
Mars
1901 -
Mort tragique. -
Le sieur Yvray, 60 ans, marchand de nouveautés à Vassy, en
descendant l'escalier d'une maison, à Montchauvet, où il était allé
offrir de la marchandise, est tombé et s'est brisé la colonne vertébrale.
La mort a été instantanée.
( Bonhomme-Normand.)
Août 1903 - Cour d’Assises. - Amédée Mogis, 33 ans, vivait avec la veuve Lefrançois, 37 ans, et son fils de 17 ans. Ils habitaient Montchauvet, canton de Bény-Bocage. Tous les trois ne vivaient que de vols. Mogis a déjà été condamné cinq fois ; la veuve Lefrançois a une réputation déplorable. Ils ont comparu devant les assises pour divers vols commis à Estry, à Ondefontaine et à Montchamp. Mogis a été condamné à 8 ans de travaux forcés et à la relégation ; la veuve Lefrançois, à 2 ans de prison. Lefrançois fils est acquitté. Défenseurs : MMes Brochard, Lemonnier et Meheudin. — Jacques Goeller, 29 ans, un alsacien, journalier à St-Germain-du-Crioult, canton de Condé, convaincu d'avoir commis plusieurs vols à Vassy, a été condamné à 3 ans de prison. Déf. : Me Roger. —
François Laporte, 47 ans, originaire de Bretagne, a commis plusieurs vols
de peu d'importance à Lisores, canton de Livarot. Mais comme c'est un
repris de justice, il a été condamné à 5 ans de travaux forcés et à la
relégation. Défenseur : Me
Feltaine. Laporte a la spécialité de glisser entre les mains de ses
gardiens, il s'est déjà évadé de prison.
Février
1904 - Beau coup de fusil.
- A
Montchauvet, canton de Bény-Bocage, un chasseur, M. Léon Carcel, a tué
une laie pleine de cinq petits. Un sanglier, qui accompagnait la femelle, a
pris la fuite.
( Bonhomme-Normand.)
Juin
1904 -
Année d’abondance.
– Dans les vallées
normandes, des sources que l'on croyait taries jaillissent de nouveau.
C'est, parait-il,
présage d'une année d'abondance.
( Bonhomme-Normand.)
Juin
1904 -
Drame de famille.
- Hippolyte
Vautier, 28 ans. journalier à Montamy, vit séparé de sa femme qui s'est
retirée chez sa mère, la dame Tirard, cultivatrice à Montchauvet, à la
suite des mauvais traitements qu'elle subissait. L'autre
jour, Vautier se présenta chez la dame Tirard en demandant à voir sa
fille. La dame Vautier s'y étant refusée, son mari se précipita dans la
maison. Il se jeta sur son beau-père et le frappa avec une baïonnette
qu'il avait dissimulée sous sa blouse, en criant : « Mon petit bonhomme,
il faut que tu y passes ! » La
dame Vautier ayant voulu s'interposer, il la frappa aussi dans le côté
gauche, mais, par bonheur, l'arme dévia sur le corset ; puis il s'éloigna
en emportant sa fille âgée de six mois et laissant pour mort son
beau-père.
Vautier
est allé se constituer prisonnier à la brigade de gendarmerie de
Mesnil-Auzouf ; puis il a été écroué à la prison de Vire pour tentative
de meurtre. L'état
du sieur Tirard, heureusement, ne donne pas d'inquiétudes.
( Bonhomme-Normand.)
Juillet
1904 -
Incendies.
- D'un immeuble à
usage d'épicerie au sieur Émile Rosc, à Montchauvet. Pertes, 9 000 fr.
Assuré. Pertes pour la propriétaire, Mme Lepesant, à Bény-Bocage, 3
000 fr. Non assuré. —
D'un bâtiment de 20 mètres de long, à
usage de grange, écurie, etc..., contenant 1 200 bottes de foin, au sieur
Larcher et à sa belle-sœur, à St-Georges-d'Aunay. Pertes, 9 800 fr.
Assuré. —
De bruyères et de bois de sapins sur la montagne du «Pain de Sucre», à
Clécy. L'incendie a duré plusieurs jours.
( Bonhomme-Normand.)
Aout 1904 - Tentative de meurtre. - En juin dernier, Hippolyte Vautier, 28 ans, journalier à Montamy, canton de Bény-Bocage, s'était rendu chez ses beaux-parents, les époux Tirard, cultivateurs à Montchauvet, où sa femme, ne pouvant plus vivre avec lui, s'était retirée, emmenant son enfant, une petite fille de six mois. Vautier demanda à voir la petite et, n'obtenant pas de réponse, entra dans la maison. Son beau-père survint derrière lui et Vautier tirant, une baïonnette cachée sous ses vêtements, l'en frappa de plusieurs coups en criant : « Mon petit bonhomme, tu vas y passer ! » La dame Vautier voulut protéger son père ; elle fut frappée aussi au côté, mais l'arme glissa sur le corset sans la blesser. Elle
s'enfuit pour chercher des secours, pendant que Vautier s'acharnait sur son
beau-père qu'il laissa pour mort. Mais les blessures quoique n'étant pas
mortelles, ne sont
pas Vautier,
qui s'était constitué prisonnier le lendemain, a été traduit aux assises
et condamné à 7 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction de séjour.
( Bonhomme-Normand.)
Janvier
1914 - Chasse aux collets.
- Il y a quelques jours les gendarmes de Bény-Bocage ayant
appris qu'un sieur Pierre L..., 52 ans, journalier à Montchauvet, se
livrait au braconnage en tendant des collets le long de la chasse de
M. Lavenère-Lahont, se rendirent chez Mme Castel où il travaillait. Les
gendarmes se firent remettre les trois collets qui étaient dans son sac.
Malgré les protestations il dressèrent un procès-verbal pour chasse
sans permis avec engins prohibés.
Avril
1914 - Les bois de
Montchauvet en feu. - Il y a quelques jours, les gendarmes de
Bény-Bocage aperçurent de leur caserne une forte colonne de fumée
s'élevant au dessus du bois de Montchauvet et appartenant à M. Rocherolles,
demeurant à Paris. Il était environ 3 heures de l'après-midi. Une
demi-heure après toute la partie boisée comprise entre Montchauvet et
Montchamp, soit à 5 kilomètres de long sur 2 de large, était embrasée.
Le feu activé par un fort vent d'Est s'étendit avec une rapidité
étonnante dans la direction du hameau de Pont-d'Eloy. Plusieurs
maisons d'habitation bordant le bois étant en danger, les gendarmes firent
déménager celle des veuves Lepareur et Marie. Le maréchal des logis
de Bény-Bocage et les 25 ou 30 personnes accourues au son du tocsin
parvinrent à arrêter la marche du fléau. Se portant ensuite dans la
partie plantée de jeunes sapins, l'équipe improvisée ouvrit une
voie à la hâte pour couper le feu qui fut éteint vers 7 heures du soir.
Les dégâts sont très importants. La veille, à peu près à la même heure, 40 hectares de bruyère et quelques bouleaux épars étaient devenus la proie des flammes. La propriété longeant en partie la route est située à 300 mètres du bourg de Montchauvet. Heureusement les quelques maisons situées à 50 mètres du sinistre n'ont pas été atteintes. On recherche deux individus que l'on a vu prendre la fuite au moment où le feu s'est déclaré.
Septembre 1916 - Les écoliers aux champs. - Le gouvernement fait appel au concours des écoliers pendant les vacances, pour les travaux de la moisson. Le transport vers les exploitations agricoles de la jeunesse scolaire des agglomérations urbaines sera fait, gratuitement, par réquisition, aux frais de l'État. D'autre part, toutes les mesures seront prises pour protéger moralement et matériellement les Jeunes gens des écoles qui auront à cœur de consacrer leurs vacances aux travaux des champs. Les élèves disposés à répondre a cet appel devront se faire inscrire soit à la mairie de leur commune, soit à la Préfecture, office départemental de placement, qui fournira tous les renseignements utiles.
Septembre
1916 -
Une battue S.V.P.
- Pendant
que, sur le
front, nos poilus chassent le Boche, à l'arrière, les sangliers ravagent
les récoltes. C'est ainsi que, dans le Bocage, on en
a vu jusqu'à dix dans un seul champ. On peut se faire une idée de l'état
d'une pièce de terre après le passage de tel maraudeurs. Aussi les
habitants des communes les plus éprouvées : Saint-Charles-de-Percy, Montchauvet,
Montchamps, Saint-Pierre-Tarentalne et Bény-Bocage, demandent-ils
instamment qu'on les débarrasse de ces hôtes gênants.
Septembre
1916
- L’heure retrouvée.
- Dans
la nuit de samedi
à dimanche, on nous rendra l'heure qu'on nous avait prise il y a trois mois
et demi. A une heure du matin, les
Septembre 1916 - Le temps qu’il fait. - Depuis samedi, 23 septembre, nous sommes en automne Cette saison a débuté par plusieurs journées superbes, malheureusement précédées de gelées blanches qui ont fait tomber pas mal de feuilles. Souhaitons que la pluie traditionnelle de la Saint-Michel nous soit épargnée, celte année.
Octobre 1916 - Un meurtre à Montchauvet. - Les époux Castel, le mari, 58 ans, la femme, 45 ans, avaient divorcé il y a quinze ans, mais, après quelques mois de séparation, ils avaient décidé de reprendre la vie commune et, depuis, ils avaient continué de vivre ensemble. Le ménage ne marchait pas mieux qu'auparavant. La femme était de conduite légère et buvait. Le mari, bien que violent, est assez bien considéré. Les scènes étaient fréquentes entre les ex-époux, la femme se montrait la plus acharnée, surtout quand elle avait la tête un peu chaude. Un de ces derniers jours, la femme Castel, rentrant légèrement ivre, chercha querelle à son ex-mari, alité depuis quatre mois à la suite de rhumatismes. Elle l'injuria, le menaça et jeta une chaise sur son lit, puis elle sortit. Elle rentra bientôt armée d'un croc et d'un couteau. De nouveau, elle menaça son mari. Mais celui-ci qui, pendant son absence, avait réussi à s'emparer de son fusil, tira sur sa femme au moment où elle franchissait le seuil de la porte et la tua net. Castel été arrêté et conduit à la prison de Vire, mais, vu son état de santé, on l'a transféré à l'hôpital.
Avril 1921 - Le feu. - Dix hectares de sapins se trouvant sur la bruyère de Montchauvet, au lieu dit Le Pont Delouel, canton de Bény-Bocage, appartenant à M. Rocherolles, demeurant, à Paris, ont été détruits par un violent, incendie. Les dégâts, évalués à 10 000 fr., sont assurés. —
Un incendie s'est déclaré, rue de Montmorency, à Caen, dans un bâtiment
servant de remise à la ferme exploitée par M. Aubin. Le bâtiment a été
complètement détruit. Les dégâts, qui sont élevés, sont couverts par
une assurance.
( Bonhomme-Normand.)
Juillet 1922 - Cour d’Assises. - Deux acquittements. - François Mogis, 34 ans, journalier, est poursuivi pour incendie volontaire dans les bruyères de Montchauvet, canton de Bény-Bocage. Il fut rencontré pendant l'incendie rôdant dans les bruyères. On le soupçonna et on l'arrêta. Mogis a prétendu qu'il chassait, mais il a nié avoir mis le feu. Comme il n'a pas d'antécédents judiciaires, on l'a acquitté. — Défenseur : Me Martin. —
Inculpé de viol sur une jeune fille de 16 ans, Léon Leleyé, 20 ans,
cultivateur à Coulonces, canton à de Vire, comparait devant le jury.
Lelevé avait d'abord avoué son forfait mais ensuite était revenu sur ses
aveux. L'affaire est jugée à huit clos. Le jury prononce un verdict
d'acquittement. —
Défenseur : Me Richard.
( Bonhomme-Normand.) Octobre
1922 -
Incendie.
- Un.
incendie attribué
à la malveillance
s'est déclaré
le 23 courant,
dans la soirée
à Montchauvet au
lieu dit
La Froide dans
un bâtiment
à usage de
grange et
d'habitation,
appartenant à
M. Janvrin,
61 ans, cultivateur
à Montchauvet.
Tout a été
détruit
et les dégâts
se montent
à environ
10.000 francs.
Novembre 1922 - Incendie. - Eugène Bonvoisin, 62 ans, cultivateur à Montchauvet, n'est pas en très bons termes avec sa voisine, la veuve Lefrançois, 35 ans. A plusieurs reprises, Bonvoisin l'avait menacée de mettre le feu à sa maison. Un jour que le cultivateur avait bu plus que d'habitude, il a tenu sa promesse et mis le feu à la grange qui sépare sa maison de celle de Mme Lefrançois. Le feu se propageant rapidement a détruit les deux maisons. Le
préjudice pour Mme Lefrançois est évalué à 25 000 fr. en partie
assurés. M. Jenvrin, épicier, propriétaire de la maison occupée par M.
Bonvoisin, éprouve lui, au préjudice de 12 000 fr. Une enquête est
ouverte.
( Bonhomme-Normand.)
Décembre
1922 -
Mort subite. - En revenant de son travail,
M. Arsène Auvray, journalier à Montchauvet, canton du Bény-Bocage, a
trouvé sur la route, le cadavre de sa femme qui, souffrante depuis quelque
temps, avait succombé à une congestion. Mme Auvray, âgée
de 28 ans, laisse trois enfants.
( Bonhomme-Normand.)
Août
1926 -
Demande de subvention. -
M. le Maire de Montchauvet sollicite une subvention pour restaurer le
clocher de l'église. Cette demande est renvoyée à l'Administration qui,
après enquête, saisira la Commission compétente.
Mars 1927 - Le feu. - Dimanche dernier, le feu a pris à Montchauvet, à la toiture en chaume d'un bâtiment dépendant de la maison occupée par M. et Mme Lecoisne. Ceux-ci venaient justement de s'absenter. Aux appels du tocsin, les vêpres ont été interrompues et les habitants sont accourus pour combattre le sinistre. On a couvert les toits de chaume voisins de draps mouillés. La maison d'habitation a pu être protégée, mais une flammèche est tombée sur un immeuble dont la toiture a été entamée. On ignore les causes du sinistre. Les dégâts s'élèveraient à 60 000 francs. M. Lecoisne n'est pas assuré et le propriétaire, M. Antoine Madeleine, n'a qu'une police d'avant-guerre.
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à
subir, avec des 30° et même plus à l'ombre. L'absence
de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux
des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise.
Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage
semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la
température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop
fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Juillet
1929 -
Un orage. -
L'orage qui s'est abattu le 20 juillet, dans l'après-midi, a
occasionné d'importants dégâts à Montchamp et dans les environs. Précédé
qu'une très forte bourrasque, qui a dévasté plusieurs pièces qui
contenaient du foin, éparpillant de nombreux mulons, même à une grande
distance, la foudre est tombée
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables souffrances
physiques que cause une température aussi élevée, il faut ajouter le
manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de
puits, sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins
de leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à
des distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Mars
1937 -
Noyée dans 10 cm d’eau. -
L'antre
matin. Mme Cholot, journalière, demeurant à Montchauvet, est tombée
inanimée dans le ruisseau du village Montey, profond seulement de 0
m. 10. On ne put la ramener à la vie. .
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Aux producteurs de betteraves. -
MM. les
Agriculteurs du Département qui ne croient pas pouvoir se procurer, dans
leur région, la main d’œuvre nécessaire pour le binage et
le démariage des betteraves, sont priés de faire connaître à l'Office
Départemental de Placement et de main-d’œuvre, rue Georges-Lebret, à
Caen, avant le 21 mars courant, le nombre
d'ouvriers devant être occupés à ces travaux, ainsi que les conditions de
salaires.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Une affaire délicate. -
Une
plainte a été déposée à la gendarmerie de Bény-Bocage contre le sieur
Delatroette Julien, âgé de 31 ans, cultivateur à Montchauvet, pour
attentat à la pudeur sur plusieurs fillettes confiées aux soins de sa
belle-mère, la dame Lefrançois, 52 ans, cultivatrice au village Les
Fieffes, commune de Saint-Pierre-Tarentaine. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Un septuagénaire se pend. -
M.
Gédéon Tirard, 67 ans, demeurant au lieu dit « La Marchandière », à
Montchauvet, a été trouvé pendu, le 9 août au soir, à une poutre de son
grenier. Le désespéré s'adonnait à la boisson.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Août 1937 - Un violent incendie fait 100 000 fr. de dégâts. - Le feu a complètement détruit un corps de bâtiment couvert en chaume, comprenant : une cave, une grange, une écurie, une étable et, adossé à ce bâtiment, un hangar sous lequel se trouvaient une carriole et des machines agricoles. Dans la grange, il y avait environ 1 000 bottes de foin et de la paille, dans la cave se trouvaient 9 tonneaux dont quatre pleins de cidre. Tout a été détruit.
On
ignore les causes de ce sinistre qui fait supporter au propriétaire, M.
Lecoq, cultivateur à Montchauvet, un préjudice d'environ 100 000 francs.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Lasse de souffrir
elle se pend. - L'autre
matin, M. Marie, cultivateur à Montchauvet, village Les « Etournières »,
s'absentait de son domicile. Quand il rentra, il fut surpris
de ne pas trouver sa femme, née Patri Angèle, âgé de 50 ans, qui,
souffrante depuis longtemps, gardait presque constamment le lit. Il se mit
à sa recherche et la découvrit pendue à une poutrelle dans un local
voisin de la maison. La
désespérée avait déjà essayé de mettre fin à ses jours au mois de mai
1936. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars 1938 - Le feu détruit, une dizaine hectares de bruyères et de bois taillis. - Au lieu dit « La Chapelle au Cornu », à la limite des communes de Montchauvet et de Lassy, un incendie a ravagé une dizaine d'hectares de bruyères. Le feu, qui fut combattu par la gendarmerie et par les habitants des deux localités, n'a causé que des dégâts sans importance. Une enquête est ouverte sur les causes du sinistre qui, pendant quelque temps, menaça de gagner une maison d'habitation. D'autre
part, à Saint-Martin-de-Tallevende, le bois de la ferme de Clermont, appartenant
à M.
Victor.
Jullienne,
a été dévasté
par le feu sur cinq hectares environ. L’incendie, qui fut maîtrisé
après trois
heures de travail, aurait été provoqué, croit-on, par l'imprudence d'un fumeur.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1944 -
Fait divers.
- 4
individus masqués et armés se présentaient chez M. Émile Catherine,
cultivateur à Monfchauvet,, et exigeaient 100.000 fr. Après avoir tout
fouillé, ils sont repartis avec 8.000 fr., que M. Catherine avait retiré
de son portefeuille pour leur remettre. Il s'agirait de jeunes gens de la
contrée car les agresseurs prenaient grand soin de ne pas se faire
reconnaître.
Mars
1947 -
Un carrier écrasé par un éboulement.
–
Alors qu’il travaillait dans la carrière qu’il exploite à
Montchauvet, M. Henri Beauvais, 35 ans, d’Estry, a trouvé la mort par
suite d’un éboulement. (source,
Le Bonhomme Libre)
Août 1947 - Deux camions chargés de munitions explosent. – Dans les landes de Montchauvet, une équipe de démineurs s’apprêtait à procéder au déchargement de deux camions remplis d’obus lorsqu’une explosion se produisit à bord du premier véhicule qui effectuait une marche arrière. Quelques secondes après, une déflagration plus violente éclatait sur la seconde voiture. La plupart des ouvriers purent cependant trouver un abri dans une carrière voisine, mais le conducteur du premier camion avait été tué sur le coup ainsi que deux prisonniers. Cinq démineurs allemands grièvement blessés et deux français légèrement atteints ont été transportés à l’hôpital de Vire. Le
feu qui s’était communiqué aux bruyères environnantes et menaçait de
faire sauter un dépôt de plus de cent tonnes d’explosifs fut
énergiquement combattu par les pompiers de
Août
1947 -
Des bruyères en feu à proximité de dépôts de munitions.
–
Pour la seconde fois en peu de temps, les dépôts de munitions de
Montchauvet ont été menacées par un incendie de bruyères. Activement
secondés par les démineurs, les pompiers de Bény-Bocage et de Vire sont
parvenus à localiser le sinistre après de longues heures de travail.
(source, Le Bonhomme Libre)
Septembre
1948 -
Un vol d'explosif à Montchauvet.
-
En procédant à un inventaire de matériel de récupération
entreposé au lieu-dit « Les Bruyères », la Société
Métal-Fer a constaté la disparition de 3 tonnes de fusées en bronze et de
5 tonnes de cartouches. Le montant du vol s'élève à 300 000 fr.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin !
Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre
imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner
la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats
pour la libération. Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme. Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R :
régiment ; D : division. Arrondissement
de Vire. Canton
de Bény-Bocage : Montchauvet (D). (Source : Le
Bonhomme Libre)
Mai
1949 -
Une mesure qui s'impose. -
Sur demande du docteur Brillet, conseiller général du canton de
Bény-Bocage, l'Assemblée Départementale a pris la délibération
ci-après : Attendu
que des dépôts de munitions d'une très grosse importance sont constitués
depuis la fin de la guerre sur la bruyère de Montchauvet sise entre le
bourg de Montchauvet et de Montchamp, que des apports nouveaux y sont faits
journellement. Attendu
que ces dépôts constituent un énorme danger non seulement pour les fermes
environnantes, mais encore pour les deux bourgs précités, d'autant que le
feu est mis plusieurs fois chaque année dans ces bruyères. L'année
dernière, malgré l'appel des pompiers de plusieurs compagnies, de grosses
explosions se sont produites, celle-ci se reproduiront fatalement. Le
Conseil général émet le vœu que les pouvoirs publics intéressés
fassent disparaître au plus tôt ces dépôts et interdisent l'apport de
tout nouvel explosif, quel qu'il soit sur cette bruyère. (Source : Le
Bonhomme Libre) |
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