15 Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MONTEILLE |
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Canton de Mézidon-Canon |
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Le nommé Jean Baptiste Quesnel, âgé de 50 ans, voiturier, demeurant à la Houblonnière, s'était introduit, le 3 juin dernier, chez M. Le Rebours, percepteur de Monteille, en forçant la porte extérieure, et avait volé une assez grande quantité d'objets mobiliers, tant dans la cuisine que dans une autre pièce dont il avait également forcé la porte. Les voleurs avaient vainement forcé un secrétaire. Les effets volés ayant été retrouvés cachés dans un fossé, à peu de distance de la maison, M. Le Rebours s'embusqua avec quelques personnes, et le soir à 9 heures, saisit Quesnel au moment où il s'avançait en droite ligne vers son dépôt. Malgré ses dénégations, Quesnel a été condamné à 6 ans de réclusion, une heure d'exposition et 6 ans de surveillance. (source : Journal de Honfleur)
Novembre 1878 - Le mauvais temps. - Les pluies continuelles qui tombent depuis trop longtemps, ont mouillé considérablement les terres, les rivières débordent partout, il est impossible de semer le blé, les herbages des bas-fonds sont intenables pour les bestiaux qu'il va falloir mettre en stabulation. Aussi le prix des vaches grasses a-t-il diminué, les herbagers sont désolés, ils perdent ou ne font qu'un bénéfice insuffisant.
Novembre
1878
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Un homme à demi-écrasé. -
Mercredi,
le sieur Tranquille Martin, domestique chez M. Leveneur, à Monteille,
canton de Mézidon, conduisait une voiture chargée de six barils,
lorsqu'à 300 mètres environ de la route nationale de Paris à Cherbourg,
le cheval eut peur et jeta le conducteur sous les roues qui lui passèrent
sur le côté gauche de la poitrine et lui brisèrent deux côtes.
Mai 1888 - Les rigueurs de la régie. - Sur la plainte des contributions indirectes, le sieur François Labigne, débitant à St-Jacques de Lisieux, aura à payer 150 fr. d'amende plus les frais, pour avoir reçu sans expédition un demi-litre d'eau-de-vie de cidre. Mais
voilà qui est plus fort encore, les gendarmes rencontraient sur la route
de Mézidon à Monteille le sieur Jean Suzanne, charpentier, qui
portait quelque chose sous sa blouse. Les
gendarmes crurent que c'était un revolver, ils se trompaient, c'était
tout simplement une bouteille contenant deux petits pots d'eau-de-vie,
mais, comme Suzanne n'avait pas d'expédition, il a été condamné à 25
fr. et aux frais !
Mars 1891 - Mort accidentelles. - Joseph Turmeau, 35 ans, terrassier, né à Sillé-le-Guillaume (Sarthe), est tombé dans une mare, à Saiut-Ju!ien-le-Faucon. Les efforts du malheureux pour sortir de l'eau sont restés impuissants. —
La femme Marie Piel, 29 ans, demeurant à Monteille, a été trouvée
noyée dans une mare. On attribue cette mort à un accident.
Octobre 1893 - Les suites de l’ivresse. - La dame Tesson, cultivatrice à Monteille, canton de Mézidon, a trouvé dans son écurie le corps de son mari, Élie Tesson, âgé de 43 ans, la poitrine trouée d'un coup de feu. Auprès du cadavre était étendu le fusil avec lequel le malheureux avait mis à exécution son fatal projet. Mme Tesson avait-elle eu un pressentiment ? Peut-être, car elle avait eu la précaution de cacher toutes les cartouches de son mari. Tesson, en l'absence de sa femme, avait confectionné deux cartouches et chargé son fusil à double, coup, avant d'appuyer le canon sur sa poitrine, il avait fixé une ficelle à la double détente pour la faire jouer. Un seul coup a parti et a suffi pour le foudroyer. Élie Tesson a dû agir dans un accès d'alcoolisme. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars 1903 - Encore les voleurs d’églises. - Dans celle de Monteille, près Mézidon, les voleurs en ont été pour leurs frais, l'argent des troncs avait été mis en lieu sûr par le curé. — Dans celle de Mesnil-Mauger, où ils ont pénétré en brisant des vitres, les cambrioleurs ont enlevé la somme de 4 ou 5 francs, qui se trouvaient dans les tiroirs de la sacristie. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin 1903 - Pour rire un brin. - Si la femme Eugénie Levée, 32 ans, gardienne d'herbages à Monteille, n'avait pas été trouvée couchée avec Henri Belfort, 28 ans, maréchal ferrant à Crèvecœur, elle ne serait pas venue s'asseoir sûr les bancs de la correctionnelle. Il y a, en sa faveur, des circonstances atténuantes, car voilà quatre ans que Levée a quitté sa femme, sous prétexte qu'elle était trop bien avec son patron, en la laissant avec deux enfants. M. Levée est un mari genre gai. Chaque fois qu'on lui disait qu'il était le plus grand co...co du canton de Mézidon, il riait. C'est même pour se payer une pinte de bon sang qu'il a fait pincer sa femme en flagrant délit d'adultère. C'est en riant qu'il se retire, après avoir entendu condamner les deux coupables à 16 fr. d'amende, avec la loi Bérenger. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mai 1904 - Suicides. - Un jeune homme de 17 ans, Victor Charuel, domestique du sieur Letellier, fermier à Gonneville-sur-Dives, près Dozulé, a été trouvé pendu dans un grenier de la ferme. Il s'est suicidé après une discussion avec son père qui lui reprochait un vol de poules, prises à son patron. —
Pendant l'absence de sa
femme, le nommé Piel, 50 ans, journalier à Monteille, canton de
Mézidon, s'est pendu dans l'escalier de sa maison. Le malheureux était
atteint d'un —
A Saint-Pierre-du-Mont, canton d'Isigny, on a retiré de la rivière du
Véret le cadavre du sieur Pierre Delanoë, 52 ans, chaudronnier à
Englesqueville. La mort récente était due à un suicide. Cet homme
souffrait d'une maladie incurable et parlait souvent de se donner la mort.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier 1921 - Le grand « départ ». - M. Requier, maire de Monteille, canton de Mézidon, venait de monter en carriole et était prés à partir, lorsque son cheval s'emballa. Une des roues de la voiture heurta, violemment un des poteaux de la barrière de la cour. Projeté à terre, M. Requier fut tué sur le coup. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1929 -
La température. -
La chaleur après laquelle tout le monde aspirait en raison des
vacances et pour la maturité des récoltes, est survenue brutalement. Et
c'est maintenant une température torride que nous avons à subir, avec
des 30° et même plus à l'ombre. L'absence de vent rend encore cette chaleur plus difficile à supporter et les travaux des champs sont devenus très pénibles dans cette véritable fournaise. Cependant, mardi, le ciel commençait à se couvrir et l'orage semblait proche. Espérons que des pluies viendront rafraîchir la température, mais souhaitons cependant qu'elles ne soient pas trop fréquentes et que nous ayons un été suffisamment sec.
Septembre
1929 -
La sécheresse. -
Le temps magnifique dont nous jouissons a aussi ses inconvénients.
Aux cas d'insolation toujours possibles et aux véritables
souffrances physiques que cause une température aussi élevée, il
faut ajouter le manque d'eau qui commence à inquiéter sérieusement les
agriculteurs. Non
seulement, il ne pleut pas depuis plusieurs jours, mais l'année presque
entière a été d'une sécheresse inaccoutumée. A la campagne, les
cultivateurs qui n'ont pas de source sur leur propriété, ou de puits,
sont obligés d'aller chercher l'eau à la rivière pour les besoins de
leur ménage et pour abreuver les bestiaux, et de la faire charrier à des
distances quelquefois très grandes, d'où une gêne sensible et des
dépenses considérables. Les villes ne sont pas moins à plaindre. Pour abattre la poussière et donner un peu de fraîcheur dans les rues, elles sont obligées de faire arroser, ce qui grève incontestablement le budget.
Septembre
1929 -
Pour s'offrir une impression de fraîcheur. - Vous ne
devinerez jamais ce que fait ce petit paysan ! .. il a l'air de se boucher
les oreilles ! .. Il est en train de se rafraîchir ! .. Pendant les
chaudes journées d'été, quand vous faites de longues promenades, en
pleine campagne, sous un soleil ardent, loin du petit ruisseau, ou de
toute fontaine, vous désireriez certainement vous offrir au moins
l'illusion d'un peu de fraîcheur ? Voici
un moyen très simple qui vous procurera facilement une agréable
impression momentanée. Amenez au bout de votre langue le plus de salive
possible, et avec ce liquide, humectez fortement
l'index de vos de mains, sans attendre, posez l'extrémité humide de vos
index sur les lobes de vos oreilles. Retirez vivement vos mains. À ce
moment vous éprouverez une sensation de fraîcheur très nette qui
s'explique facilement.
Octobre 1929 - L'heure d'hiver. - Conformément à la loi du 24 mai 1923, c'est dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 octobre que l'heure d'été fera place à l'heure d'hiver, c'est à dire que les pendules devront être retardées de 60 minutes.
Octobre
1929 -
Contraint d'atterrir un avion de transport est détruit. -
Un avion transport venant de Cherbourg et se dirigeant vers le
Bourget a dû faire un atterrissage forcé l'autre après-midi, à
15 heures, sur le territoire de la commune de Monteille, près de Crèvecœur. L'appareil
a heurté des arbres et a été détruit. Le pilote et le mécanicien sont
indemnes.
Novembre 1937 - Le feu dans une distillerie . Un commencement d'incendie s'est déclaré au cours de la nuit dans les bâtiments de la distillerie de Monteille. Le feu qui avait pris naissance dans une pièce où étalent entreposés des sacs de marc séché, fut découvert par un ouvrier italien, M. Siméoni, qui se rendait au travail. Le feu, combattu d'abord à l'aide d'extincteurs et de la moto-pompe de l'usine, fut définitivement circonscrit par les pompiers de St-Julien-le-Faucon. Les dégâts atteignent 12 000 francs. L'incendie paraît avoir été provoqué soit par un court-circuit, soit par un brin de marc embrasé. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1938 -
Surpris, un cambrioleur réussit à disparaître.
- Ces
jours derniers, la fillette de Mme Thibout, gardienne d'herbage prévenait
cette dernière qu'elle venait d'entendre du bruit dans une maison
occupée par un ouvrier agricole, M. Clairet, à ce moment en traitement
à l'hôpital de Caen, et appartenant à M. Paul Léger, maire de
Monteille. S'étant approchée de l'habitation, Mme Thibout y
aperçut un individu inconnu d'elle. Elle prévint immédiatement M.
Léger qui interpella I’homme alors qu'il sortait de la maison. Celui-ci
déclara se nommer Marcel Fafin, 38 ans, journalier, sans domicile fixe,
puis il s'enfuit. Pénétrant
dans l'habitation, M. Léger constatait qu'une armoire et une malle
avaient été bouleversées. A son retour de l'Hôpital, M. Clairet
s'apercevait de la disparition d'une montre, d'une paire de chaussures, et
de différentes pièces de linge. Fafin,
qui paraît avoir quitté la région en compagnie de nomades, est
activement recherché. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1942 - Tickets de sucre. - Les tickets spéciaux de sucre de 50 gr. du 4e trimestre 1941 (titre C. 185) ont leur validité prorogée jusqu'à nouvel ordre, et seront employés pour les régimes concurremment avec les nouveaux tickets de 500 gr. du Premier trimestre 1942 (titre C. 205)
Janvier
1942
- Les tickets
de charcuterie. -
Le Préfet a arrêté que les tickets BA et BB de la feuille de
viande du mois de janvier 1942 auront chacune une valeur de 90 gr. Ils
seront utilisés en principe pour la charcuterie. Les
tickets-lettres, BC, BD et BE de cette même feuille sont provisoirement
sans valeur.
Août 1950 - Un bébé passe sous une vachère. - A Monteille, la petite Annie Beaudre, 2 ans et demi, jouait près d'une vachère attelée d'un cheval dans la cour de la ferme de son grand-père, M. Beaudre. L'animal
ayant fait un écart, l'enfant tomba à la renverse sous le véhicule dont
une roue lui heurta la tête. Atteinte d'une plaie profonde, elle fut
aussitôt transportée à l'hôpital. Fort heureusement il apparut à
l'examen que la blessure ne présentait pas de caractère de gravité. (Le
Bonhomme Libre) |
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VII "Le Mont de la Vigne" Monteille (Calvados) Côté Est |
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