Novembre
1831 -
Refus de serment et perturbation des élections.
- Dans
notre dernier numéro, nous avons inséré une rectification concernant
les élections municipales de Neuilly-le-Malherbe. Le refus de serment
dont nous avons parlé a eu lieu en effet, mais dans la commune de
Montfiquet, arrondissement de Bayeux, il n'y a donc eu qu'une erreur de
nom, le fait que nous avons rapporté est parfaitement exact. Le
procès-verbal du maire de Montliquet porte qu'après avoir ouvert la
séance il donna lecture des articles de la loi du 21 mars dernier sur les
assemblées communales, et que tous les électeurs se retirèrent au
moment où il lut les dispositions de l'art. 47 qui exige qu'avant de
voter chaque citoyen prète le serment au Roi et à la Charte. Les
opérations électorales durent en conséquence être suspendues et le
procès-verbal clos.
L'administration
a dû prendre depuis des informations plus précises sur ce fait,
présumant que la brusque retraite de toute l'assemblée, n'est que le
résultat d'un malentendu. Il est d'observation que la population de
Montfiquet est composée en grande partie de sabotiers qui vivent en
quelque sorte nomades dans les bois et forets où les appelle leur
industrie, et il est bien probable que les habitants auront mal compris le
genre d'obligation exigée d'eux, croyant peut-être même qu'on leur
demandait plus que ne l'a entendu la loi. (Le Pilote du Calvados)
Mars
1833 -
Un ouragan. -
L'ouragan du 15 février
a occasionné de grands ravages dans la forêt domaniale de Cerisy. On évalue
la perte à plus de 20 000 francs. (Mémorial du Calvados)
Décembre
1844 -
Police correctionnelle. -
Audiences
des 10 et 13 décembre. Treize affaires ont été jugées dans ces deux
audiences. Deux condamnations ont été prononcées pour divers délits de
chasse, deux autres pour délits d'usure, et le reste pour divers motifs.
—
Pierre Briouze, marchand de
chevaux, et Caval, de la même profession, à Tilly, ont été condamnés,
le premier en un mois de prison, et le second en quinze jours de la même
peine, pour avoir exposé en vente, sur le marché de Villers, une jument
atteinte de maladie contagieuse.
—
Une condamnation, en 8 jours de prison a été prononcé contre
Jean-Baptiste Fossay, journalier au Tronquay, convaincu de vol d'un paquet
de balais, appartenant à la veuve Catherine.
—
Reconnu coupable d'excitation à la débauche envers de jeunes
mineures, Françoise Levesque, femme Desgrières, de cette ville, aura a
subir 6 mois de prison, et 200 fr. d'amende.
—
Pour avoir volé du bois dans la forêt de Cérisy, le nommé
Jean Denize, de Montfiquet, a été condamné en 30 fr. d'amende.
—
Des faits de la même nature commis dans la forêt de Neuilly, en
novembre dernier, ont valu aux nommés Jean Marais et Jean Perruque,
demeurant à Isigny, trois jours de prison à chacun.
Marie-Anne
Levallois, impliquée dans cette affaire a été renvoyée acquittée.
—
Une amende de 16 fr. a été prononcée contre Jean-Baptiste Martel, de
St-Georges-d'Elle, pour un délit semblable, commis à Montfiquet.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet
1846 -
Nouvelles locales. - Les
assises du Calvados s'ouvriront à Caen, le jeudi 6 août prochain, pour
le 3e trimestre de 1846, sous la présidence de M. Renault,
conseiller à la cour royale.
Voici
les noms de MM. les jurés de notre arrondissement, appelés par le sort
pour ces assises ; MM. Néron, cultivateur à Anctoville ; Vautier,
cultivateur à Monceaux ; Gueroult, maire à Montfiquet ;
Grusec-Larivière, maire de Caumont. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Octobre
1847 -
Nouvelles locales. -
M. l'abbé Ruault, vicaire de Moitiers au diocèse de Coutances,
vient d'être nommé curé de Montfiquet, canton de Balleroy.
Nous
félicitons vivement, dit le Journal de Saint-Lô, la nouvelle paroisse
que ce digne ecclésiastique est appelé à desservir. (source : L’Indicateur
de Bayeux)
Mars
1851 -
Un accident. - Un
déplorable accident vient d'arriver dans la commune de Montfiquet. Le
nommé Mézel, âgé de 70 ans, journalier, qui avait eu l'imprudence de
monter sur le devant de sa voiture chargée de sable, et attelée de trois
chevaux, a été précipité sous la roue qui lui a passé sur la
poitrine. La mort a été instantanée. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Août
1852 -
Nouvelles locales. -
Samedi dernier, une femme tomba dans
un affluent de la Drome, à Montfiquet. Quoiqu'elle ne courût aucun
danger dans ce ruisseau sans profondeur,
elle se mit à crier, et deux gendarmes de la brigade de Vaubadon, qui
passaient par là, mirent un louable empressement à calmer sa frayeur et
à lui aider à se retirer de l'eau. (source : L’Indicateur de
Bayeux)
Juin
1853 -
Tribunal de Police correctionnelle.
- Audience
du 1er juin 1853.
—
François Vengeon, âgé de 58 ans, charbonnier, né et demeurant à
Montfiquet, reconnu coupable d'avoir : 1° ouvert un cabaret ou débit des
boissons à consommer sur place ; 2° débité des boissons sans avoir
préalablement fait de déclaration au bureau de la régie, a été
condamné, pour le premier chef, en six jours d'emprisonnement et en
vingt-cinq francs d'amende ; et pour le deuxième chef, en deux amendes de
chacune trois cents francs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1869 -
Un accident. - Dimanche
matin, vers 10 heures et demie, le sieur
Théophile Catherine, âgé de 20 ans, domestique chez le sieur Henry,
cultivateur à Monfiquet, s'est noyé en voulant emplir d'eau une barrique
à un étang. Le cheval qui est attelé à la voiture sur laquelle était
placée la barrique, ayant perdu pied, a été également noyé.
Juin
1878
-
Les suites de l’orage. -
De
nouveaux renseignements nous parviennent sur l'orage qui a éclaté la
semaine dernière sur le Calvados. A Planquery. canton de Balleroy, les
débats s'élèveraient à 28 000 francs.
Cet
orage a causé aux sieurs Lampérière, Lejemble et Tiphaigne,
cultivateurs à Cormolain, canton de Caumont, une perte de 5 800 fr., que
ne couvre aucune assurance. La foudre est tombée à Montfiquet,
canton de Balleroy, chez M.
Désiré Bazire, marchand de bois et charbons, et a mis le feu à un tas
de sciures de bois.
Plusieurs
communes de l'arrondissement de Falaise, ravagées par la grêle, ont demandé
la remise totale de
leurs impôts.
Février
1880
- Sauvagerie.
- Dans
la nuit de dimanche, plusieurs veaux, appartenant à M. Faucon,
propriétaire à Vaubadon, et placés dans un herbage situé à
Montfiquet, près la forêt de Cerisy, non loin de l'embranchement, ont
été frappés à coups de couteau. Une enquête est ouverte.
Février
1891 -
Attaque sur la voie publique.
- La
semaine dernière, un journalier, nommé Hippolyte Lefortier, âgé de 61
ans, a été brutalement assailli, et sans raison, sur la voie
publique, à Montfiquet, par un individu resté inconnu, qui l'a roué de
coups. (Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Incendies dans les bois. -
Un commencement
d'incendie s'est déclaré dans la forêt de Cerisy, commune de
Montfiquet, et s'est étendu sur une surface d'un hectare environ. Ce
commencement d'incendie est dû à l'imprudence d'un promeneur qui, après
avoir allumé sa pipe, a jeté son allumette sur le sol sans
l'éteindre.
—
Un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans la
Forêt-l'Evêque, commune de Saint-Denis-Maisoncelles, appartenant à la
marquise de Grandval. 60 hectares de bois et bruyères ont été la proie
des flammes. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1893 -
Le gui. - Nous
rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou
propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront
dressés aux cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas
à cet arrêté.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1894 -
Brute et escroc. - Mardi, M.
Bazire, maire de Montfiquet, envoyait Pierre Quesnel, son
domestique chercher avec sa
voiture 50 sacs chez M. Corbel, négociant à Courseulles. Quand il rentra
le soir, M. Bazire constata que son cheval était lardé de coups de
couteau. M. Bazire estime son cheval à 300 fr. Il croit qu'il ne pourra
pas le sauver. De plus, Quesnel est accusé d'avoir escroqué quelques
francs sur la somme qu'il avait touchée pour son maître. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mars
1894 -
Question de droit. -
Pierre
Mette, 30 ans, domestique
chez M. Bazire, maire de Montfiquet, est prévenu d'avoir chassé la nuit
avec des collets sur la propriété de son patron. Jacques Bazire, 53 ans,
est lui-même poursuivi pour complicité, ayant autorisé son domestique
à tendre des collets pour détruire les biches et les cerfs qui venaient
dévaster sa propriété riveraine de la forêt de Balleroy.
Les
défenseurs prétendaient qu'on aie droit de se défendre contre les
animaux nuisibles. Le tribunal a condamné Bazire et Mette à 50 fr.
d'amende, chacun.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1894 -
Bien tapé. -
Le nommé Elisée-Clément
Quesnel, 23 ans, au servie de M. Bazire, marchand de bois
à Montliquet, revenant de Bernières-sur-Mer en voiture, dans un complet
état d'ivresse, fut pris, en route, d'une sauvage colère d'ivrogne,
parce que son cheval n'allait pas assez vite à son gré. A défaut de
fouet, il tira son couteau et en frappa la malheureuse
bête de plus de vingt coups à la fesse droite. Chacun de ces coups ayant
de 5 à 10 centimètres de profondeur, une abondante hémorragie se
produisit, Clément Quesnel a été condamné à 10 fr. d'amende et 15
jours de prison.
(Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1894 -
Musique. -
Au
concours du Havre, beau temps et foule. Ont obtenu des prix : Les Enfants
de la Plage de Trouville, 29 exécutants ; la fanfare de Beuzeval-Houlgate,
31 exécutants, et la fanfare de Manerbe et Coquainvilliers, 20
exécutants.
—La
réunion musicale, en forêt, qui a eu lieu dimanche à Montfiquet,
près Balleroy, a très bien réussi.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Février
1896 - Tribunal de
Bayeux. -
Victorine Lévêque,
52 ans, journalière à Cricqueville-sur-Mer, 4 mois et Louise Lévêque,
femme Jeannette, 29 ans, 2 mois, vols à Cricqueville.
—
Angeline Marie, femme Mahier, 29 ans, servante à Englesqueville, s'était
louée à une dame Petit Dulongpré, qui lui a versé 12 fr. de vin, à un
sieur Pain, cultivateur à Longueville, qui lui a donné 11 fr., enfin, au
sieur Mouillard, cultivateur à Grandcamp, qui lui a remis 15 fr., mais
elle ne s'est pas présentée chez ces personnes, 15 jours.
—
Jules Yvon, 36 ans, et Jean Dupont, 37 ans, vol de cidre chez le maire de Montfiquet,
chacun 6 Jours de prison.
—
Victor Perrier, 29 ans, bris de c!ôture chez le sieur Chouquard,
restaurateur à Bayeux, 2 mois
—
Aimé Victoire, 25 ans, journalier à Caenchy, vol de cages à pommiers au
sieur Hébert. 15 jours.
—
Alfred Mahier, coups à la dame Marie, demeurant à Caenchy, 2 mois.
—
Léon Gouet, 27 ans, journalier à Geffosses-Fontenay, vol de deux chiens
au sieur Ravenel, 1 mois.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Arrestation. -
Le nommé Gustave Michel, 34 ans; domestique chez M. Bon
Hélie, à Montfiquet, près Balleroy, a été arrêté pour un vol de 304
fr., chez la veuve Enée.
Michel
possédait encore 200 fr. cachés sous de la paille. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1903 - Dans la rivière.
- Le
domestique de M. Bazire, à Montfiquet, près Balleroy, le sieur
Lemonnier, 45 ans, revenait d'Ecrammeville le soir, en voiture, quand, en
passant le long de la rivière, son cheval fit un écart et tomba à
l'eau, entraînant la voiture et le conducteur.
Ce
ne fut que le lendemain matin que des passants, apercevant la voiture,
retirèrent le cadavre de Lemonnier. Ce malheureux était marié et père
de quatre enfants. Le cheval, qui a été aussi noyé, valait 650 fr.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1916 -
Perrine contre Péronne.
- Revenant
de la
foire de Lessay avec cinq chevaux, M. Perrine, tondeur de chevaux à Caen,
rencontra, près de Saint-Lô, un soldat qui lui demanda de faire route
avec lui en montant sur un des chevaux. Perrine y consentit, mais,
arrivés dans la forêt, ce soldat devint agressif et proféra des menaces
contre Perrine.
Ce dernier jugea prudent de s'arrêter dans une auberge de Montfiquet,
Là, le soldat, qui fut reconnu pour un sieur Péronne, de cette commune,
recommençai menacer Perrine,
qui, pour s'en débarrasser, lui flanqua un coup de bâton. Devenu
furieux, Péronne se jeta sur le conducteur, le prit à la gorge et l'eût
certainement étranglé sans l'Intervention de Mme Madelaine,
l'aubergiste, et d'une voisine. L'arrivée inopinée des gendarmes mit fin
à la scène et fit fuir Péronne. On le recherche.
Juin
1918 - Décoration. - Le soldat Georges Le Petit,
de Montfiquet, a été cité à l'ordre de la division et décoré de la Croix
de guerre pour sa bravoure et son courage.
Mai
1919 -
voies de fait. La
femme Bazire, journalière à Montfiquet, a frappé le 14 mai, de plusieurs
coups de poing sur la tête et de plusieurs coups de pied, le jeune Gaston Le
Brun, âgé de 10 ans, qu'elle accusait de lui avoir caché une serpe.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1920 -
Un satyre. -
L'autre après-midi, en rentrant chez lui, M. Berranger,
brigadier des Eaux et Forets, à Montfiquet aperçut un individu qui s'enfuit
à son approche. Au même instant, il vit sa fille Germaine sortir d'un fossé
voisin. Tout en larmes, elle lui raconta que le domestique de M. Lecordier,
cultivateur à Balleroy, Fernand Trolong, 21 ans, avait tenté de la
violer.
Arrêté
le lendemain. Trolong avoua, mais mit son acte sur le compte de l'ivresse. Il
a été écroué à Bayeux. (Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1920 -
Qui dit vrai ?
- A Montfiquet,
canton de Balleroy, deux fillettes ont dénoncé leur père comme ayant
cherché à abuser d'elles. Le
père, un journalier d'une trentaine d'années, nie énergiquement.
Cet
individu qui vit séparé de sa femme, est père de quatre enfants et a déjà
été condamné pour vol. Une enquête est ouverte.
(Source
: Le Bonhomme Normand)
Avril
1922 -
Terrible accident de voiture.
- M.
Lenault, cultivateur à Montfiquet, canton de Balleroy, rentrait chez lui, en
voiture, accompagné de sa belle-sœur, Mme veuve Marie, de la fille de
celle-ci, ainsi que de M. Jehanne, instituteur à Lingèvres, et ses deux
fils.
La
voilure roulait dans le chemin, longeant la rivière, quand le cheval recula
tout-à-coup. La voiture et ses occupants tombèrent à l'eau. Dans la chute,
la petite Berthe Marie, 13 ans, fut
tuée net. Les autres personnes purent être sauvées. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1922 -
Incendie. -
Une
maison située à Montfiquet, renfermant 12 000 kilos de foin, appartenant à
M. Letemplier, a été détruite par le feu. Les dégâts évalués à 7 000
fr., ne sont pas assurés.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1922 -
Triste ! - On
a arrêté Louis Levant 19 ans, domestique de ferme à Montfiquet, canton de
Balleroy, reconnu coupable d'actes honteux de bestialité. Cette brute a
avoué les faits qu'il a mis sur le compte de l'alcool. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1929 -
Outrages à un garde-forestier. -
A la suite d'arbres mal abattus sur le chantier, en forêt, de M.
Levillain, à Montfiquet, le garde boul en fit observation à M. Levillain. Ceci
ne fut pas de goût d'un des abatteurs, le sieur André Hamon, qui
s'interposant, menaça le garde et lui mit le point sous le nez. Ce geste lui
vaut d'être gratifié d'un procès-verbal.
Avril
1932 -
Peau neuve ! -
La charmante petite commune de
Montfiquet, dans le canton de Balleroy, est fière de posséder, sur son
territoire, la belle forêt domaniale de Cérisy (2 300 hectares) que la
grand'route Bayeux-Granville traverse sur 7 kilomètres. Par contre, depuis 40
ans et plus, Montfiquet déplorait que son église fut désaffectée pour
cause de vétusté.
Enfin,
ces temps derniers, la restauration du vénérable édifice a été
entreprise, les plâtres et les peintures sont déjà achevés et les deux
cloches, fondues en 1869, sont parties, non pour Rome mais pour Villedieu,
afin d'être remplacées par deux cloches plus importantes dont le baptême a
donné lieu, dimanche dernier, à une émouvante cérémonie, présidée par
le chanoine Lemercère, vicaire général. Victoire
et Eugénie
avaient pour parrains, MM. Georges Le Magnen et Eugène Morice, et comme
marraines, Mmes Le Bœuf et Laisney.
Et
dans quelques mois, celle petite paroisse de 163 habitants, possèdera une
petite église toute blanche et toute neuve, formant un saisissant contraste
avec les cabanes de sabotiers qui donnent à Montfiquet un cachet si
pittoresque. (Bonhomme
Normand)
Septembre
1932 -
Le magot envolé. -
Dimanche dernier,
un peu avant midi, on a volé à Mme veuve Eudes, demeurant à Montfiquet, une
somme de 10 400 fr., qui se trouvait dissimulée sous des fagots, dans le
grenier de sa maison. Le voleur, qui court encore, a simplement laissé des
obligations au porteur.
Pour
pénétrer dans le grenier, il avait brisé des planches formant trappe à la
hauteur du toit dans un pignon d'argile. (Bonhomme Normand)
Août
1937 -
Le feu en foret de Cerisy. -
Mardi,
vers 10 heures, un incendie s'est déclaré dans la forêt de Cerisy, au lieu
« La Couture », commune de Montfiquet, en bordure de la route
Caen-Saint-Lô.
Immédiatement
prévenus, M. Le Bœuf maire de Montfiquet, et M. Marie, brigadier des Eaux et
Forêts, se rendirent sur les lieux du sinistre et en peu de temps s'en
rendirent maîtres.
L'herbe,
et les jeunes semis, furent brûlés sur une longueur de 30 mètres et sur une
surface de 5 à 6 ares. Les grands arbres ne furent pas attaqués.
La
gendarmerie de Balleroy a ouvert une enquête. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - « Touchante » scène de famille.
- M.
Henri Bellée, bûcheron à Montfiquet et sa femme,
habitent un appartement contigu à celui de ses beaux-parents, les époux Daguet.
L'autre
soir, la jeune Mme Bellée voulut prendre fait et cause pour sa mère, que Daguet (son second mari), avait pris à parti.
Ce dernier
se retourna sur sa belle-fille, et saisit un couteau sur la table
pour lui faire peur. Une bousculade s'ensuivit, dans laquelle le couteau inopportun fit une
légère blessure au coude et au pouce droit, de la jeune femme.
Se
prétendant trop souvent importunée
par son beau-père, Mme Bellée a déposé une plainte contre lui pour coups, blessures et menaces
de mort.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1939 -
Un accident mortel dans la foret de Balleroy.
-
Une violente collision s'est produite dans la forêt de Balleroy,
au lieu dit « l'Embranchement », sur le territoire de la commune
de Montfiquet, entre deux automobiles, venant l'une de St-Lô et se dirigeant
vers Bayeux, et l'autre qui arrivait de Littry.
Dans
cette dernière avaient pris place M. Théry, de Gouzancourt (Nord), sa femme,
son fils, âgé de 8 ans et sa belle-mère.
Dans
l'accident, Mme Théry a subi une violente commotion, elle a été
transportée, ainsi que sa mère qui était sérieusement blessée, à la
clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux. Atteinte de multiples fractures
du bassin, la mère de Mme Théry est décédée dans la soirée. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
un domestique agricole est renversé par une auto.
– M.
Le Play, agent d'assurances à Saint-Lô, circulait dimanche vers 14 h, 15 au
volant de son automobile sur la route nationale de Paris à Cherbourg.
Arrivé
à Montfiquet, l'automobiliste eut à doubler un troupeau de huit vaches qui
allait dans la même direction. Le troupeau était conduit par M. Gustave
Nicolle, employé au service de M. Jackson, à Saint-Martin-des-Entrées.
Apercevant
l'automobile, le domestique se porta brusquement à gauche pour faire ranger
les animaux, mais fut accroché par l'aile avant droite de la voiture. Très
gravement blessé à la tête, M. Nicolle fut transporté à l'hôpital de
Bayeux où il décédait des suites d'une fracture du crâne.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Avril
1940 -
Une carriole se renverse sur la route.
- M. René Virginie,
26 ans, soldat permissionnaire à Montfiquet, revenait dans une carriole non
bâchée de chez ses beaux-parents à Littry, en compagnie de sa famille. La
voiture suivait le chemin dit la Rue de Laval, lorsque tout à coup le cheval
prit peur d'un tas de gravier et fit un écart à droite.
Malgré
tous ses efforts M. Virginie ne put le retenir, la roue droite monta sur le
talus et la voiture se renversa au milieu du chemin. Tout le monde se releva
sans la moindre égratignure, mais le jeune fils de M. Virginie, le petit
Bernard, âgé de 18 mois, qui se trouvait dans les bras de sa grand-mère, en
fut arraché et précipité sur la chaussée, entre les pattes du cheval. M.
Virginie se précipita pour relever son enfant. Le pauvre petit, qui
portait une large coupure à la tête et avait l'œil droit enfoncé, avait
déjà cessé de vivre.
Le
docteur Verney de Littry arrivé peu après, ne put que constater le décès.
Les gendarmes de Balleroy ont procédé aux constatations habituelles sur cet
accident navrant qui a plongé une honorable famille dans le deuil.
Mai
1940 -
Vol de bois. -
M. Guillaume Mercier, 39 ans, exploitant forestier à Littry, a porté
plainte pour vol d'une importante quantité de bois de chauffage, sur une
coupe en forêt de
Monfiquet. Les gendarmes de Balleroy enquêtent.
Janvier
1946 -
Une ferme est détruite par une explosion.
- Une
violente explosion a fait sauter à Montfiquet, sur la route de Torigni, la
ferme de la Poterie, exploitée par les époux Hogarde. On a retiré de sous
les décombres les corps de M. Hogarde, 32 ans, et de Mme Charlotte Rosier, 37
ans, mère de trois enfants. Mme Hogarde et une bonne qui étaient parties
traire les vaches, doivent à cette circonstance d’avoir été épargnées.
D’après
l’enquête menée par la gendarmerie de Balleroy, la catastrophe semble
devoir être attribuée à l’explosion de poudre de guerre que M. Hogarde
récupérait dans les environs et qu’il utilisait pour la fabrication de
cartouches de chasse. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Une triste fin. –
Au cours de sa
tournée, M. Levieux, facteur des Postes à Montfiquet, a découvert dans une
cabane où il vivaient misérablement, le cadavre de M. Gabriel Sébire, âgé
de 71 ans. La mort provoquée par une congestion, remontait à 24 heures. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1948 -
Après l'accident mortel de Montfiquet.
- L'enquête
menée sur les circonstances de la mort de M. Jean Anger, 25 ans, de Littry,
tué par l'explosion d'une charge de cheddite alors qu'il récupérait du
matériel militaire pour le compte de M. Edmond Kuntel, 26 ans, brocanteur, a
entraîné contre celui-ci l'établissement de deux procès-verbaux pour
détention illicite d'explosifs et récupération de débris d'avions
américains sans autorisation. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1949 -
Il avait volé un rouleau compresseur.
- En
octobre dernier la Maison Brillaud, du Mans, signalait la disparition d'un
rouleau compresseur abandonné depuis la guerre en forêt de Montfiquet
qu'elle avait acheté aux Domaines.
La
maréchaussée de Balleroy apprenait que le cylindre d'un poids de 1 711 kilos
avait été vendu pour 3 000 francs à Edmond Kunkel, brocanteur à Littry par
un certain Gilles Tranquille, 39 ans, chiffonnier au même lieu qui avait
quitté la commune depuis quelque temps. Revenu ces jours derniers au pays,
Tranquille a été appréhendé et écroué à la prison de Caen. ( Le
Bonhomme Libre )
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