1er Mai 2025

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MONTFIQUET

Canton de Balleroy

Les habitants de la commune sont des ...

Novembre 1831    -    Refus de serment et perturbation des élections.   -   Dans notre dernier numéro, nous avons inséré une rectification concernant les élections municipales de Neuilly-le-Malherbe. Le refus de serment dont nous avons parlé a eu lieu en effet, mais dans la commune de Montfiquet, arrondissement de Bayeux, il n'y a donc eu qu'une erreur de nom, le fait que nous avons rapporté est parfaitement exact. Le procès-verbal du maire de Montliquet porte qu'après avoir ouvert la séance il donna lecture des articles de la loi du 21 mars dernier sur les assemblées communales, et que tous les électeurs se retirèrent au moment où il lut les dispositions de l'art. 47 qui exige qu'avant de voter chaque citoyen prète le serment au Roi et à la Charte. Les opérations électorales durent en conséquence être suspendues et le procès-verbal clos.

L'administration a dû prendre depuis des informations plus précises sur ce fait, présumant que la brusque retraite de toute l'assemblée, n'est que le résultat d'un malentendu. Il est d'observation que la population de Montfiquet est composée en grande partie de sabotiers qui vivent en quelque sorte nomades dans les bois et forets où les appelle leur industrie, et il est bien probable que les habitants auront mal compris le genre d'obligation exigée d'eux, croyant peut-être même qu'on leur demandait plus que ne l'a entendu la loi. (Le Pilote du Calvados)

 

Mars 1833    -    Un ouragan.   -    L'ouragan du 15 février a occasionné de grands ravages dans la forêt domaniale de Cerisy. On évalue la perte à plus de 20 000 francs. (Mémorial du Calvados)

 

Décembre 1844   -  Police correctionnelle.   -   Audiences des 10 et 13 décembre. Treize affaires ont été jugées dans ces deux audiences. Deux condamnations ont été prononcées pour divers délits de chasse, deux autres pour délits d'usure, et le reste pour divers motifs.

 Pierre Briouze, marchand de chevaux, et Caval, de la même profession, à Tilly, ont été condamnés, le premier en un mois de prison, et le second en quinze jours de la même peine, pour avoir exposé en vente, sur le marché de Villers, une jument atteinte de maladie contagieuse.

   Une condamnation, en 8 jours de prison a été prononcé contre Jean-Baptiste Fossay, journalier au Tronquay, convaincu de vol d'un paquet de balais, appartenant à la veuve Catherine.

   Reconnu coupable d'excitation à la débauche envers de jeunes mineures, Françoise Levesque, femme Desgrières, de cette ville, aura a subir 6 mois de prison, et 200 fr. d'amende.

   Pour avoir volé du bois dans la forêt de Cérisy, le nommé Jean Denize, de Montfiquet, a été condamné en 30 fr. d'amende.

   Des faits de la même nature commis dans la forêt de Neuilly, en novembre dernier, ont valu aux nommés Jean Marais et Jean Perruque, demeurant à Isigny, trois jours de prison à chacun.

Marie-Anne Levallois, impliquée dans cette affaire a été renvoyée acquittée.

— Une amende de 16 fr. a été prononcée contre Jean-Baptiste Martel, de St-Georges-d'Elle, pour un délit semblable, commis à Montfiquet.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1846   -  Nouvelles locales.   -   Les assises du Calvados s'ouvriront à Caen, le jeudi 6 août prochain, pour le 3e trimestre de 1846, sous la présidence de M. Renault, conseiller à la cour royale.

Voici les noms de MM. les jurés de notre arrondissement, appelés par le sort pour ces assises ; MM. Néron, cultivateur à Anctoville ; Vautier, cultivateur à Monceaux ; Gueroult, maire à Montfiquet ; Grusec-Larivière, maire de Caumont. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Octobre 1847   -  Nouvelles locales.   -  M. l'abbé Ruault, vicaire de Moitiers au diocèse de Coutances, vient d'être nommé curé de Montfiquet, canton de Balleroy.

Nous félicitons vivement, dit le Journal de Saint-Lô, la nouvelle paroisse que ce digne ecclésiastique est appelé à desservir. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Mars 1851   -   Un accident.   -  Un déplorable accident vient d'arriver dans la commune de Montfiquet. Le nommé Mézel, âgé de 70 ans, journalier, qui avait eu l'imprudence de monter sur le devant de sa voiture chargée de sable, et attelée de trois chevaux, a été précipité sous la roue qui lui a passé sur la poitrine. La mort a été instantanée. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Août 1852   -  Nouvelles locales.   -   Samedi dernier, une femme tomba dans un affluent de la Drome, à Montfiquet. Quoiqu'elle ne courût aucun danger dans ce ruisseau sans profondeur, elle se mit à crier, et deux gendarmes de la brigade de Vaubadon, qui passaient par là, mirent un louable empressement à calmer sa frayeur et à lui aider à se retirer de l'eau. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juin 1853   -  Tribunal de Police correctionnelle.  -  Audience du 1er juin 1853.

— François Vengeon, âgé de 58 ans, charbonnier, né et demeurant à Montfiquet, reconnu coupable d'avoir : 1° ouvert un cabaret ou débit des boissons à consommer sur place ; 2° débité des boissons sans avoir préalablement fait de déclaration au bureau de la régie, a été condamné, pour le premier chef, en six jours d'emprisonnement et en vingt-cinq francs d'amende ; et pour le deuxième chef, en deux amendes de chacune trois cents francs. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Février 1869   -   Un accident.   -    Dimanche matin, vers 10 heures et demie, le sieur Théophile Catherine, âgé de 20 ans, domestique chez le sieur Henry, cultivateur à Monfiquet, s'est noyé en voulant emplir d'eau une barrique à un étang. Le cheval qui est attelé à la voiture sur laquelle était placée la barrique, ayant perdu pied, a été également noyé.  

 

Juin 1878   -  Les suites de l’orage.  -  De nouveaux renseignements nous parviennent sur l'orage qui a éclaté la semaine dernière sur le Calvados. A Planquery. canton de Balleroy, les débats s'élèveraient à 28 000 francs. 

Cet orage a causé aux sieurs Lampérière, Lejemble et Tiphaigne, cultivateurs à Cormolain, canton de Caumont, une perte de 5 800 fr., que ne couvre aucune assurance. La foudre est tombée à Montfiquet, canton de Balleroy, chez M. Désiré Bazire, marchand de bois et charbons, et a mis le feu à un tas de sciures de bois. 

Plusieurs communes de l'arrondissement de Falaise, ravagées par la grêle, ont demandé la remise totale de leurs impôts.

 

Février 1880  -  Sauvagerie.  -  Dans la nuit de dimanche, plusieurs veaux, appartenant à M. Faucon, propriétaire à Vaubadon, et placés dans un herbage situé à Montfiquet, près la forêt de Cerisy, non loin de l'embranchement, ont été frappés à coups de couteau. Une enquête est ouverte.  

 

Février 1891  -  Attaque sur la voie publique.  -  La semaine dernière, un journalier, nommé Hippolyte Lefortier, âgé de 61 ans, a été brutalement assailli, et sans raison, sur la voie publique, à Montfiquet, par un individu resté inconnu, qui l'a roué de coups.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Incendies dans les bois.  -  Un commencement d'incendie s'est déclaré dans la forêt de Cerisy, commune de Montfiquet, et s'est étendu sur une surface d'un hectare environ. Ce commencement d'incendie est dû à l'imprudence d'un promeneur qui, après avoir allumé sa pipe, a jeté son allumette sur le sol sans l'éteindre. 

— Un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans la Forêt-l'Evêque, commune de Saint-Denis-Maisoncelles, appartenant à la marquise de Grandval. 60 hectares de bois et bruyères ont été la proie des flammes. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1893  -  Le gui.  -  Nous rappelons qu'un arrêté préfectoral ordonne a tout cultivateur ou propriétaire d'enlever le gui des pommiers. Des procès-verbaux seront dressés aux cultivateurs et propriétaires qui ne se conformeraient pas à cet arrêté. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1894  -  Brute et escroc.  -  Mardi, M. Bazire, maire de Montfiquet, envoyait Pierre Quesnel, son domestique  chercher avec sa voiture 50 sacs chez M. Corbel, négociant à Courseulles. Quand il rentra le soir, M. Bazire constata que son cheval était lardé de coups de couteau. M. Bazire estime son cheval à 300 fr. Il croit qu'il ne pourra pas le sauver. De plus, Quesnel est accusé d'avoir escroqué quelques francs sur la somme qu'il avait touchée pour son maître. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mars 1894  -  Question de droit.  -  Pierre Mette, 30 ans, domestique chez M. Bazire, maire de Montfiquet, est prévenu d'avoir chassé la nuit avec des collets sur la propriété de son patron. Jacques Bazire, 53 ans, est lui-même poursuivi pour complicité, ayant autorisé son domestique à tendre des collets pour détruire les biches et les cerfs qui venaient dévaster sa propriété riveraine de la forêt de Balleroy. 

Les défenseurs prétendaient qu'on aie droit de se défendre contre les animaux nuisibles. Le tribunal a condamné Bazire et Mette à 50 fr. d'amende, chacun. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1894  -  Bien tapé.  -  Le nommé Elisée-Clément Quesnel, 23 ans, au servie de M. Bazire, marchand de bois  à Montliquet, revenant de Bernières-sur-Mer en voiture, dans un complet état d'ivresse, fut pris, en route, d'une sauvage colère d'ivrogne, parce que son cheval n'allait pas assez vite à son gré. A défaut de fouet, il tira son couteau et en frappa la malheureuse bête de plus de vingt coups à la fesse droite. Chacun de ces coups ayant de 5 à 10 centimètres de profondeur, une abondante hémorragie se produisit, Clément Quesnel a été condamné à 10 fr. d'amende et 15 jours de prison. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Mai 1894  -  Musique.  -  Au concours du Havre, beau temps et foule. Ont obtenu des prix : Les Enfants de la Plage de Trouville, 29 exécutants ; la fanfare de Beuzeval-Houlgate, 31 exécutants, et la fanfare de Manerbe et Coquainvilliers, 20 exécutants. 

—La réunion musicale, en forêt, qui a eu lieu dimanche à Montfiquet, près Balleroy, a très bien réussi.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Février 1896  -  Tribunal de Bayeux.  -  Victorine Lévêque, 52 ans, journalière à Cricqueville-sur-Mer, 4 mois et Louise Lévêque, femme Jeannette, 29 ans, 2 mois, vols à Cricqueville.  

— Angeline Marie, femme Mahier, 29 ans, servante à Englesqueville, s'était louée à une dame Petit Dulongpré, qui lui a versé 12 fr. de vin, à un sieur Pain, cultivateur à Longueville, qui lui a donné 11 fr., enfin, au sieur Mouillard, cultivateur à Grandcamp, qui lui a remis 15 fr., mais elle ne s'est pas présentée chez ces personnes, 15 jours.

— Jules Yvon, 36 ans, et Jean Dupont, 37 ans, vol de cidre chez le maire de Montfiquet, chacun 6 Jours de prison.

— Victor Perrier, 29 ans, bris de c!ôture chez le sieur Chouquard, restaurateur à Bayeux, 2 mois

— Aimé Victoire, 25 ans, journalier à Caenchy, vol de cages à pommiers au sieur Hébert. 15 jours.

— Alfred Mahier, coups à la dame Marie, demeurant à Caenchy, 2 mois.

— Léon Gouet, 27 ans, journalier à Geffosses-Fontenay, vol de deux chiens au sieur Ravenel, 1 mois. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1903  -   Arrestation.  -  Le nommé Gustave Michel, 34 ans; domestique chez M. Bon Hélie, à Montfiquet, près Balleroy, a été arrêté pour un vol de 304 fr., chez la veuve Enée.

Michel possédait encore 200 fr. cachés sous de la paille. (Source : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1903  -   Dans la rivière.   -     Le domestique de M. Bazire, à Montfiquet, près Balleroy, le sieur Lemonnier, 45 ans, revenait d'Ecrammeville le soir, en voiture, quand, en passant le long de la rivière, son cheval fit un écart et tomba à l'eau, entraînant la voiture et le conducteur.

Ce ne fut que le lendemain matin que des passants, apercevant la voiture, retirèrent le cadavre de Lemonnier. Ce malheureux était marié et père de quatre enfants. Le cheval, qui a été aussi noyé, valait 650 fr. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

Septembre 1916  -  Perrine contre Péronne.  -  Revenant de la foire de Lessay avec cinq chevaux, M. Perrine, tondeur de chevaux à Caen, rencontra, près de Saint-Lô, un soldat qui lui demanda de faire route avec lui en montant sur un des  chevaux. Perrine y consentit, mais, arrivés dans la forêt, ce soldat devint agressif et proféra des menaces contre Perrine. Ce dernier jugea prudent de s'arrêter dans une auberge de Montfiquet, Là, le soldat, qui fut reconnu pour un sieur Péronne, de cette commune, recommençai menacer Perrine, qui, pour s'en débarrasser, lui flanqua un coup de bâton. Devenu furieux, Péronne se jeta sur le conducteur, le prit à la gorge et l'eût certainement étranglé sans l'Intervention de Mme Madelaine, l'aubergiste, et d'une voisine. L'arrivée inopinée des gendarmes mit fin à la scène et fit fuir Péronne. On le recherche.

 

Juin 1918  -  Décoration.  -  Le soldat Georges Le Petit, de Montfiquet, a été cité à l'ordre de la division et décoré de la Croix de guerre pour sa bravoure et son courage.

 

 Mai  1919  -  voies de fait.   La femme Bazire, journalière à Montfiquet, a frappé le 14 mai, de plusieurs coups de poing sur la tête et de plusieurs coups de pied, le jeune Gaston Le Brun, âgé de 10 ans, qu'elle accusait de lui avoir caché une serpe. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1920  -  Un satyre.   -   L'autre après-midi, en rentrant chez lui, M. Berranger, brigadier des Eaux et Forets, à Montfiquet aperçut un individu qui s'enfuit à son approche. Au même instant, il vit sa fille Germaine sortir d'un fossé voisin. Tout en larmes, elle lui raconta que le domestique de M. Lecordier, cultivateur à Balleroy, Fernand Trolong, 21 ans, avait tenté de la violer. 

Arrêté le lendemain. Trolong avoua, mais mit son acte sur le compte de l'ivresse. Il a été écroué à Bayeux. (Source  : Le Bonhomme Normand)  

 

Novembre 1920  -  Qui dit vrai ?   -   A Montfiquet, canton de Balleroy, deux fillettes ont dénoncé leur père comme ayant cherché à abuser d'elles. Le père, un journalier d'une trentaine d'années, nie énergiquement. 

Cet individu qui vit séparé de sa femme, est père de quatre enfants et a déjà été condamné pour vol. Une enquête est ouverte.  (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Avril 1922  -   Terrible accident de voiture.    -   M. Lenault, cultivateur à Montfiquet, canton de Balleroy, rentrait chez lui, en voiture, accompagné de sa belle-sœur, Mme veuve Marie, de la fille de celle-ci, ainsi que de M. Jehanne, instituteur à Lingèvres, et ses deux fils.

La voilure roulait dans le chemin, longeant la rivière, quand le cheval recula tout-à-coup. La voiture et ses occupants tombèrent à l'eau. Dans la chute, la petite Berthe Marie, 13 ans, fut tuée net. Les autres personnes purent être sauvées. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1922   -  Incendie.   -   Une maison située à Montfiquet, renfermant 12 000 kilos de foin, appartenant à M. Letemplier, a été détruite par le feu. Les dégâts évalués à 7 000 fr., ne sont pas assurés. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Décembre 1922   -  Triste !   -   On a arrêté Louis Levant 19 ans, domestique de ferme à Montfiquet, canton de Balleroy, reconnu coupable d'actes honteux de bestialité. Cette brute a avoué les faits qu'il a mis sur le compte de l'alcool. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mars 1929  -  Outrages à un garde-forestier.  -  A la suite d'arbres mal abattus sur le chantier, en forêt, de M. Levillain, à Montfiquet, le garde boul en fit observation à M. Levillain. Ceci ne fut pas de goût d'un des abatteurs, le sieur André Hamon, qui s'interposant, menaça le garde et lui mit le point sous le nez. Ce geste lui vaut d'être gratifié d'un procès-verbal.

 

Avril 1932   -   Peau neuve !   -   La charmante petite commune de Montfiquet, dans le canton de Balleroy, est fière de posséder, sur son territoire, la belle forêt domaniale de Cérisy (2 300 hectares) que la grand'route Bayeux-Granville traverse sur 7 kilomètres. Par contre, depuis 40 ans et plus, Montfiquet déplorait que son église fut désaffectée pour cause de vétusté.

Enfin, ces temps derniers, la restauration du vénérable édifice a été entreprise, les plâtres et les peintures sont déjà achevés et les deux cloches, fondues en 1869, sont parties, non pour Rome mais pour Villedieu, afin d'être remplacées par deux cloches plus importantes dont le baptême a donné lieu, dimanche dernier, à une émouvante cérémonie, présidée par le chanoine Lemercère, vicaire général. Victoire et Eugénie avaient pour parrains, MM. Georges Le Magnen et Eugène Morice, et comme marraines, Mmes Le Bœuf et Laisney.

Et dans quelques mois, celle petite paroisse de 163 habitants, possèdera une petite église toute blanche et toute neuve, formant un saisissant contraste avec les cabanes de sabotiers qui donnent à Montfiquet un cachet si pittoresque. (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1932   -   Le magot envolé.   -    Dimanche dernier, un peu avant midi, on a volé à Mme veuve Eudes, demeurant à Montfiquet, une somme de 10 400 fr., qui se trouvait dissimulée sous des fagots, dans le grenier de sa maison. Le voleur, qui court encore, a simplement laissé des obligations au porteur.

Pour pénétrer dans le grenier, il avait brisé des planches formant trappe à la hauteur du toit dans un pignon d'argile. (Bonhomme Normand)

 

Août 1937  -  Le feu en foret de Cerisy.  -  Mardi, vers 10 heures, un incendie s'est déclaré dans la forêt de Cerisy, au lieu « La Couture », commune de Montfiquet, en bordure de la route Caen-Saint-Lô. 

Immédiatement prévenus, M. Le Bœuf maire de Montfiquet, et M. Marie, brigadier des Eaux et Forêts, se rendirent sur les lieux du sinistre et en peu de temps s'en rendirent maîtres. 

L'herbe, et les jeunes semis, furent brûlés sur une longueur de 30 mètres et sur une surface de 5 à 6 ares. Les grands arbres ne furent pas attaqués. 

La gendarmerie de Balleroy a ouvert une enquête. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mars 1938   -   « Touchante » scène de famille.  -    M. Henri Bellée, bûcheron à Montfiquet et sa femme, habitent un appartement contigu à celui de ses beaux-parents, les époux Daguet.

L'autre soir, la jeune Mme Bellée voulut prendre fait et cause pour sa mère, que Daguet (son second mari), avait pris à parti. Ce dernier se retourna sur sa belle-fille, et saisit un couteau sur la table pour lui faire peur. Une bousculade s'ensuivit, dans laquelle le couteau inopportun fit une légère blessure au coude et au pouce droit, de la jeune femme.

Se prétendant trop souvent importunée par son beau-père, Mme Bellée a déposé une plainte contre lui pour coups, blessures et menaces de mort. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1939   -   Un accident mortel dans la foret de Balleroy.   -   Une violente collision s'est produite dans la forêt de Balleroy, au lieu dit « l'Embranchement », sur le territoire de la commune de Montfiquet, entre deux automobiles, venant l'une de St-Lô et se dirigeant vers Bayeux, et l'autre qui arrivait de Littry.

Dans cette dernière avaient pris place M. Théry, de Gouzancourt (Nord), sa femme, son fils, âgé de 8 ans et sa belle-mère.

Dans l'accident, Mme Théry a subi une violente commotion, elle a été transportée, ainsi que sa mère qui était sérieusement blessée, à la clinique de la rue d'Aprigny, à Bayeux. Atteinte de  multiples fractures du bassin, la mère de Mme Théry est décédée dans la soirée. (Source : Le Moniteur du Calvados)

 

Août 1939  -  un domestique agricole est renversé par une auto.     M. Le Play, agent d'assurances à Saint-Lô, circulait dimanche vers 14 h, 15 au volant de son automobile sur la route nationale de Paris à Cherbourg.

Arrivé à Montfiquet, l'automobiliste eut à doubler un troupeau de huit vaches qui allait dans la même direction. Le troupeau était conduit par M. Gustave Nicolle, employé au service de M. Jackson, à Saint-Martin-des-Entrées.

Apercevant l'automobile, le domestique se porta brusquement à gauche pour faire ranger les animaux, mais fut accroché par l'aile avant droite de la voiture. Très gravement blessé à la tête, M. Nicolle fut transporté à l'hôpital de Bayeux où il décédait des suites d'une fracture du crâne. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Avril 1940  -  Une carriole se renverse sur la route.  -  M. René Virginie, 26 ans, soldat permissionnaire à Montfiquet, revenait dans une carriole non bâchée de chez ses beaux-parents à Littry, en compagnie de sa famille. La voiture suivait le chemin dit la Rue de Laval, lorsque tout à coup le cheval prit peur d'un tas de gravier et fit un écart à droite.

Malgré tous ses efforts M. Virginie ne put le retenir, la roue droite monta sur le talus et la voiture se renversa au milieu du chemin. Tout le monde se releva sans la moindre égratignure, mais le jeune fils de M. Virginie, le petit Bernard, âgé de 18 mois, qui se trouvait dans les bras de sa grand-mère, en fut arraché et précipité sur la chaussée, entre les pattes du cheval. M. Virginie  se précipita pour relever son enfant. Le pauvre petit, qui portait une large coupure à la tête et avait l'œil droit enfoncé, avait déjà cessé de vivre.

Le docteur Verney de Littry arrivé peu après, ne put que constater le décès. Les gendarmes de Balleroy ont procédé aux constatations habituelles sur cet accident navrant qui a plongé une honorable famille dans le deuil.  

 

Mai 1940  -  Vol de bois.  -  M. Guillaume Mercier, 39 ans, exploitant forestier à Littry, a porté plainte pour vol d'une importante quantité de bois de chauffage, sur une coupe en forêt de Monfiquet. Les gendarmes de Balleroy enquêtent.

 

Janvier 1946  -  Une ferme est détruite par une explosion.  -  Une violente explosion a fait sauter à Montfiquet, sur la route de Torigni, la ferme de la Poterie, exploitée par les époux Hogarde. On a retiré de sous les décombres les corps de M. Hogarde, 32 ans, et de Mme Charlotte Rosier, 37 ans, mère de trois enfants. Mme Hogarde et une bonne qui étaient parties traire les vaches, doivent à cette circonstance d’avoir été épargnées.

D’après l’enquête menée par la gendarmerie de Balleroy, la catastrophe semble devoir être attribuée à l’explosion de poudre de guerre que M. Hogarde récupérait dans les environs et qu’il utilisait pour la fabrication de cartouches de chasse. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Février 1947  -  Une triste fin.     Au cours de sa tournée, M. Levieux, facteur des Postes à Montfiquet, a découvert dans une cabane où il vivaient misérablement, le cadavre de M. Gabriel Sébire, âgé de 71 ans. La mort provoquée par une congestion, remontait à 24 heures. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juin 1948   -   Après l'accident mortel de Montfiquet.   -  L'enquête menée sur les circonstances de la mort de M. Jean Anger, 25 ans, de Littry, tué par l'explosion d'une charge de cheddite alors qu'il récupérait du matériel militaire pour le compte de M. Edmond Kuntel, 26 ans, brocanteur, a entraîné contre celui-ci l'établissement de deux procès-verbaux pour détention illicite d'explosifs et récupération de débris d'avions américains sans autorisation.  (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Novembre 1949   -   Il avait volé un rouleau compresseur.   -   En octobre dernier la Maison Brillaud, du Mans, signalait la disparition d'un rouleau compresseur abandonné depuis la guerre en forêt de Montfiquet qu'elle avait acheté aux Domaines.

La maréchaussée de Balleroy apprenait que le cylindre d'un poids de 1 711 kilos avait été vendu pour 3 000 francs à Edmond Kunkel, brocanteur à Littry par un certain Gilles Tranquille, 39 ans, chiffonnier au même lieu qui avait quitté la commune depuis quelque temps. Revenu ces jours derniers au pays, Tranquille a été appréhendé et écroué à la prison de Caen. ( Le Bonhomme Libre )

MONTFIQUET  -  24 avril 1932  -  BAPTÊME DES CLOCHES

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