15 Avril 2024 |
UN SIECLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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MONTIGNY |
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Canton d'Évrecy |
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Audience du 23 mai. La deuxième affaire concerne le nommé Lequier, âgé de 18 ans, auquel on reproche d'avoir déchargé son fusil presqu'à bout portant, sur le gendarme Nicollet, qui le poursuivait[1]pour délit de chasse, sur le territoire de Montigny (Falaise). Lequier, déclaré coupable du fait qui lui est imputé, mais sans intention de donner la mort, est condamné à 5 années d'emprisonnement, vu l'admission en sa faveur de circonstances atténuantes. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1866 -
Des vols. -
Chaque année à l'époque des jours gras, on constate une grande
quantité de vol de lapins, de poules, de coqs, de pigeons, en un mot de
tout ce qui peut servir à garnir la table en ces jours de gala
universel. Plusieurs
de nos correspondants nous informent que des vols de cette nature ont
été commis à Basly, à Troismonts, à Bény-sur-Mer, etc ..., sans
que l'on puisse mettre la main sur les voleurs. à
Montigny, on a été plus heureux, on a arrêté le nommé Lecire
au moment où il allait faire main-basse sur diverses volailles
appartenant au maire de la commune. Cet individu est également accusé d'avoir volé du foin.
Mars
1867
-
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement avancé dans notre contrée que les
abricotiers sont en fleurs. D'ici huit jours au plus, les poiriers et
les guiguiers vont épanouir leurs boutons nombreux cette année. Si la
fin de l'hiver et le commencement du printemps sont favorables, il y
aura une récolte abondante. L'herbe pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont avec les gras jours.
Mai
1867
-
Le printemps. -
Hosanna!!!... Ou
en d'autres termes, pour ceux de mes lecteurs qui ne comprennent pas le
patois ! Quelle
chance !!!... Le
joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments
du zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial. Il
a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur. Pour
un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient
sans doute à marcher sur les brisées de son siècle. De
cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des
phénomènes sont nombre. La végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment où notre homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il possède dans les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au premier abord, se fait vous paraîtra invraisemblable, mais au second.....
Juin
1883 -
La foudre.
– Les
derniers orages ont causé plusieurs accidents dans notre région. Vendredi,
la foudre est tombée sur la ferme de Lessard, à la Villette, et a mis
le feu à
une partie des
bâtiments. La perte est de 14 000 fr. en partie assurés. Au
fort de cet orage, trois passants réfugiés dans une maisonnette du
chemin de fer, près du village de la Hingrie, au sud du mont de Cerisi,
ont ressenti une violente commotion dans les membres inférieurs et
aperçu une étincelle électrique traversant l'appartement. A
Montigny, la foudre, en tombant sur un bâtiment couvert en
paillé, appartenant à M. Delivet, a occasionné un incendie qui a pu
être rapidement éteint. Lundi,
à La Bazoque, près Balleroy, le tonnerre est tombé sur la forge d'un
sieur Gassion, maréchal, occupé à ferrer un cheval. Le maréchal et
deux hommes, ainsi que le cheval, ont été renversés. Heureusement,
ils en ont été quittes pour la peur et une violente secousse. Le
tonnerre est tombé aussi, le même jour, dans le parc du château de
Balleroy, mais il n'a causé aucuns dégâts. Près
les abattoirs de Lisieux, la foudre a percé le toit de la maison de Mme
Langlois, aux Rouges-Fontaines, elle a dépouillé un arbre de son
écorce, sur la route de Livarot, elle a frappé à sa base la cheminée
de l'établissement de M. Bertre. A
Roques, et dans quelques autres endroits, elle a laissé des traces de
son passage sans causer de sérieux dégâts. Le canot « Pisse-Partout »,
de Trouville a disparu, on craint que surpris par l'orage, il n'ait
été englouti avec le patron Breton, qui le dirigeait.
Avril
1888 -
Incurie inexplicable.
-
On nous
prie d'attirer l'attention de qui de droit sur les faits suivants : les
enfants de Montigny, canton d'Évrecy,
vont à l'école à Maisoncelles et sont obligés de traverser la
rivière l'Ajon en passant sur un madrier long de 5 mètres et large de
60 centimètres. Des accidents pourraient se produire. Est-ce qu'on
attendra qu'il y ait un enfant de noyé pour remédier à cet état de
choses ?
Février 1894 - Suicides. - On a découvert, sur le bord d'un chemin rural allant de Longueville à Montigny, hameau d'Asniéres, le cadavre du nommé Emile André, journalier, célibataire, 27 ans, domicilié à Longueville. Cet individu s'est suicidé, paraît-il, en se tirant un coup de pistolet dans la bouche. On attribue ce suicide à de violents chagrins d'amour. —
Mardi matin, à Littry, le nommé Gustave Hue, 64 ans, journaIier, a
été trouvé pendu au hameau des Petits-Carreaux. Cause de ce suicide :
le manque de travail. (Source
B.N.)
Août
1928 -
L’auteur d’un vol important a été découvert.
- Dans
notre numéro
du 14
août,
nous avons relaté
le vol
dont
avait
été
victime
une demoiselle
Romain,
Novembre 1945 - L’heure des comptes. - La chambre civique a infligé les peines ci-après aux individus dont les noms suivent : Albert L………, 45 ans, cultivateur à Montigny : 20 ans de dégradation nationale. Robert L….., 40 ans, entrepreneur de couverture à Verson : 15 ans de dégradation et confiscation de la moitié de ses biens. Yvette P……., née L….., 38 ans, ménagère à Courseulles : 15 ans de dégradation. Benoit L……, 40 ans, boucher à Caen : 10 ans de dégradation et confiscation du quart de ses biens. Joseph B….., 21, même lieu : 10 ans de dégradation ; Marguerite B….., même lieu : 5 ans de dégradation. (source B. L.)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération. Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Arrondissement
de Caen
Canton d'Évrecy. - Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1949
-
À l'honneur.
-
Dimanche prochain, le colonel Gras, et M. Robiquet, chef de
division à la Préfecture, remettrons la Croix de Guerre au commune d'Éterville,
9 h. ; Vacognes, 10 h. ; Préaux, 10 h. 45 ; Montigny, 11 h. 30 ;
La Caine, 12 h. 15 ; Curcy, 15 h. 15, ; Hamars, 16 h. et
Saint-Martin-de-Sallen, 17 h. 15. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre 1949 - Un garde-chasse blesse son voisin d’un coup de fusil. - Lundi matin, M. Jules Grenet, 43 ans, journalier à Montigny, se rendait à la brigade de gendarmerie d'Évrecy, pour porter plainte contre son voisin, Louis Collard, 29 ans, garde-chasse. Celui-ci l'avait blessé légèrement au cou et à la figure d'un coup de feu. Le dimanche soir, alors qu'il rentrait chez lui, le chien de Collard avait voulu jouer avec sa petite chienne que son fils tenait en laisse. Pour chasser l'animal, il lui jeta un caillou. Le geste fut aperçu de Collard, qui arriva, fusil à la main et reprocha d'un ton très mécontent à Grenet d'avoir volontairement blessé son chien. C'est au cours de la discussion que le coup de feu partit et quelques plombs blessèrent Grenet. Interrogé par les gendarmes, le garde-chasse a prétendu que le coup était parti accidentellement et que d'ailleurs il ne s'était pas rendu compte que son voisin avait été atteint. Depuis
plusieurs années les deux hommes vivaient en mauvaise intelligence. Sur
mandat du Parquet de Caen, Collard a été écroué. ( Le Bonhomme Libre
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SCENE DE LA VIE NORMANDE - Tondeurs de moutons |
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