Mai
1833 - Le rattachement des communes. -
les communes de Cingal (39 habitants au recensement de 1831) et
Fontaine-Halbout (106 habitants au même recensement) sont rattachées
à celle de Moulines.
Février
1858 - Cour d’AssIses du Calvados. - Président
de M. Renault, conseiller. Audience du 1er février.
Le
nommé Leconte (Jules-Prosper) domestique, né le 22 janvier 1827, à
Sainte-Marie-Laumont, arrondissement de Vire, et domicilié à Moulines,
arrondissement de Falaise, était accusé d'avoir le 8 novembre dernier,
tenté de commettre une soustraction frauduleuse au préjudice du
desservant de la commune de Moulines, d’avoir soustrait de l’argent
et des objets mobiliers au préjudice du desservant, enfin d’avoir
soustrait une montre au préjudice de la servante du même desservant.
Pendant
que le curé et sa servante étaient à l’église, Leconte, en
escaladant au moyen d’une échelle une croisée du premier étage, et
en brisant un carreau de la fenêtre, s’introduisit dans le
presbytère. Il força d’abord un secrétaire, mais il n’y trouva
plus rien. Il parcourut les diverses parties de la maison, vola une
petite somme d'argent, du vin, de la galette, des confitures, de la
laine et quelques autres objets puis s’empara de la montre de la
servante qui se trouvait dans la chambre de cette dernière.
Les
soupçons s’étant portés sur Leconte, une perquisition fut faite
chez lui et la majeure partie des objets volés y furent découverts. Il
fut donc arrêté et fit des aveux complets.
Il
a été déclaré coupable sans circonstances atténuantes et condamné
à sept ans de travaux forcés.
(Source :
Le journal de Honfleur)
Août
1861 - Par arrêtés de M. le Préfet. - Par
arrêtés préfectoraux, ont été nommés :
-
Instituteur public à Moulines, M. Lecarpentier,
actuellement instituteur à Monfréville, en remplacement de M. Piéplu.
-
Instituteur à Monfréville, M. Martin, actuellement instituteur
à Etreham.
-
M. Lamare, élève maître breveté, est chargé de la direction
provisoire de l'école d'Etreham.
-
Instituteur public à Mosles, M. Colibœuf, actuellement
instituteur à Cesny-aux-Vignes, en remplacement de M. Martin. (
L’Ordre et la Liberté )
Mars
1862 - Par arrêtés de M. le préfet. - En
date du 20 février, sont nommé :
A
la direction provisoire de l'école d'Ernes, M. Lefèvre, en
remplacement de M. Vincent, auquel un congé est accordé pour cause de
maladie.
-
Instituteur public à Villers-Canivet, M. Lecarpentier, qui remplit les
mêmes fonctions à Moulines.
-
Instituteur provisoire à Fontenay-le-Marmion, M. Nicolle, aspirant
instituteur.
-
Institutrice de 2e
classe à Moulines, Mlle Lamy, actuellement institutrice
à Ouilly-du-Houley. ( l’Ordre et
la Liberté)
Octobre
1863 - Un suicide. -
Le 14 courant, le nommé Pierre Gruyer, cordonnier à
Moulines, profitant de l'absence de sa femme, s'est pendu dans sa
chambre.
Un
de ses voisins, accouru aux cris poussés par la petite fille de ce
malheureux, s'est empressé de couper la corde, mais il était trop
tard, Gruyer avait cessé de vivre.
On
attribue cet acte de désespoir au dérangement des facultés mentales
de Gruyer, qui déjà avait tenté de se noyer. (l’Ordre et la
Liberté)
Mars
1867 -
Le printemps en avance. -
La végétation est tellement
avancé dans notre contrée que les abricotiers sont en fleurs. D'ici
huit jours au plus, les poiriers et les guiguiers vont épanouir leurs
boutons nombreux cette année. Si la fin de l'hiver et le commencement
du printemps sont favorables, il y aura une récolte abondante.
L'herbe
pousse...... Les gros bœufs reparaissent...... Les dindes s'en vont
avec les gras jours.
Mai
1867 -
Le printemps. -
Hosanna!!!... Ou
en d'autres termes, pour ceux de mes lecteurs qui ne comprennent pas le
patois ! Quelle
chance !!!...
Le
joli mois de mai vient enfin de prendre dans un des douze compartiments
du zodiaque, la place qui lui est assignée depuis un temps immémorial.
Il
a même fait son entrée parmi nous, escorté de 24 degrés de chaleur.
Pour
un printemps avancé, celui-là peut se flatter de l'être... il tient
sans doute à marcher sur les brisées de son siècle.
De
cette température franchement exceptionnelle, il a surgi des
phénomènes sont nombre.
La
végétation a pris à Caen une activité tellement subite, tellement
irrésistible, qu'un épicier de la rue Saint-Pierre a eu le pied
traversé par la soudaine irruption d'une asperge, au moment où notre
homme bourrait tranquillement sa pipe dans le jardin qu'il possède dans
les Champs-Saint-Michel. Je sais qu'au premièr abord, se fait vous paraîtra
invraisemblable, mais au second.....
Juin
1867 -
Réparation des édifices religieux. -
Voici la liste des communes du Calvados auxquelles M. le ministre
des cultes vient d'accorder des secours, pour aider aux réparations de
leurs édifices religieux :
300
fr.à Tracy-sur-Mer ; 400 fr. à Saint-Sylvain ; 400 fr. à Soliers ;
300 fr. à Reviers ; 400 fr. à Putot-en-Bessin ; 400 fr. à
Saint-Pierre-Azif ; 500 fr. à Saint-Ouen-le-Houx ; 300 fr. Orbois
; 500 fr. à Moulines ; 800 fr. à
Saint-Martin-de-Fresnay ; 500 fr. à La Lande-sur-Drôme ; 300 fr. à
Les Iles-Bardel
; 200 fr. à Grandcamp ; 1000 fr. à Croissanville ;400 fr. à Cairon ;
500 fr. à Bures ; 400 fr. à Beuvron ; 300 fr. à Bény-Bocage ; 500
fr. à Saint-André-d'Hébertot ; 300 fr. à Saint-Aignan-de-Cramesnil ;
200 fr. à Saint-Vaast ;500 fr. à Ver ; 4000 fr. à Saint-Pair et
Saint-Laurent-du-Mont ; 5000 fr. à Touques.
Avril
1868 -
Un incendie. -
Le 15 de ce mois, à midi, un incendie dont les causes sont
inconnues, a consumé deux maisons et plusieurs objets mobiliers appartenant
aux nommés Cauvigny Hippolyte et Dubreuil
François, journaliers à Moulines.
Mars
1871 -
Nécrologie.
- M. Renault,
curé de Saint-Martin-des-Besaces est décédé à l'âge de 46 ans.
Un
nouveau deuil vient de frapper la communauté des RR. PP. missionnaires
de la Délivrande. Le R. P. David est mort le 16, à l'âge de 38 ans,
après une courte maladie.
M.
l'abbé Poupard, prêtre de Saint-Sulpice, professeur au séminaire de
Sommervieu, vient de mourir dans cet établissement.
Nous
apprenons aussi le décès de M. l'abbé Dussaulx, Curé de Moulines,
âgé de 51 ans.
Août
1891 -
Empoisonnements accidentelles.
-
Le sieur Guesdon, de
Moulines, voulant manger un peu de persil avec une tartine de beurre, se
rendit à son jardin pour en cueillir. Lorsqu'il rentra, sa femme lui
fit observer que ce n'était pas du persil qu'il avait cueilli, mais
bien du gant à la vierge (aconit). « Je m'en suis aperçu,
dit-il, mais je n'en ai mangé qu'une feuille et je ne me sent pas
bien ».
Cependant,
n'attachant aucune importance à ce fait, il se rendit à son champ pour
y semer du sarrasin, en compagnie du sieur Fautrard, qui devait lui
aider, et se mit à travailler à la charrue. Une heure et demie plus
tard, il dit à Fautrard : « Je vais rentrer à la maison, car
décidément je ne suis pas bien, j'ai envie de vomir».
Ils
partirent tous les deux. Arrivé chez lui, Guesdon ne put que dire : «
Je me trouve mal ! » Sa femme et Fautrard s'empressèrent autour
de lui, le couchèrent et Fautrard courut chercher un médecin. A son
arrivée, il ne put que constater le décès.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Octobre
1891 -
Ce qu’il en coûte d’être propriétaire.
-
Le curé et les membres
de la fabrique de Moulines ont écrit au conseil municipal de Caen pour
lui exposer que leur église a besoin d'un autel. Ayant peu de
ressources, ils s'adressent aux plus riches propriétaires du pays. Or,
la ville de Caen étant devenue, par l'acquisition des sources,
le plus Important propriétaire de Moulines, c'est à ce titre que
la fabrique espéré que la ville voudra faire quelque chose pour la
modeste église de ce village.
Sur
l'avis du maire, les conseillers municipaux de Caen ont répondu que,
dans la situation des finances de la ville, ils doivent réserver toutes
leurs ressources disponibles pour les indigents qui sont à sa charge.
Après
ce vote, il est à présumer que ce ne sera pas de l'eau bénite qui
nous viendra de Moulines. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1891 -
Une nouvelle industrie. -
Les eaux de
Moulines vont doter Caen d'une nouvelle industrie. Une grande
distillerie va être établie pour purifier lesdites eaux et les vendre
au public, vierges de tout calcaire. Cette idée est venue à la suite
de constatations faites par les marchands de vins qu'il était
impossible de se servir des eaux de Moulines pour les coupages. Mais, si
cette eau altère le vin et l'alcool, elle doit aussi troubler le cidre,
ce qui serait plus grave . (Source :
Le Bonhomme Normand)
Décembre
1893 -
Chronique judiciaire. -
Désiré
Postel, 48 ans, journalier à Espins, détention d'engins de chasse
prohibés, 80 fr.
—
Hippolyte Eury, 31 ans, domestique à Moulines, coups et
blessures, 6 jours et 100 fr. de dommages-intérêts. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Février
1897 -
Victimes du froid.
- La
semaine
dernière, on a trouvé, au Pré-d'Auge, sur la grand'route, le cadavre
de la nommée Pascal Hautin, veuve Delahaye, demeurant à Lisieux, chez
la veuve Alexandre, rue Petite-Couture. Ancienne ouvrière de fabrique
et très âgée, la veuve Delahaye ne vivait guère que de mendicité.
Elle parait avoir succombé à une congestion déterminée par le froid.
—
On a trouvé sans vie sur le bord d'un fossé, à Vaucelles, près
Bayeux, le corps
de la dame Duval, 59 ans. Elle avait succombé au froid.
—La
veuve Vasse, 55ans, née à Blangy-le-Château, domestique chez la veuve
Perrée, à Pont-l'Evèque, a été trouvée dans l'écurie, morte d'une
congestion causée par le
froid.
—
Un pauvre mendiant, le sieur Gilles Quillard, né à Pierres, a été
trouvé mort de froid sur la route de Moulines à Mesnil-Touffray.
(Source : Le
Bonhomme Normand)
Août
1898 -
Nous en apprenons de belles.
– Il
parait qu'au cours de l'enquête pour établir le préjudice que la
captation des eaux de Moulines a pu causer aux usiniers de la Laize on a
découvert que plusieurs sources n'avaient pas été véritablement
captées, c'est-à-dire qu'on les a captées au-dessous de la source
même, et qu'il suffirait qu'un malin les captât à la naissance de la
source pour laisser les habitants de Caen le bec — non pas dans l'eau,
— mais sans eau.
On
dit aussi qu'il y a des perforations dans les conduites d'eau et que par
ces perforations les eaux de Moulines ne se perdent pas, au contraire :
elles serviraient à recueillir
les infiltrations du sol, ce qui augmenterait d'autant le rendement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1903 - Fièvre aphteuse.
- Par
arrêté du préfet, est déclaré infecté le territoire des communes
de Moulines, Fresney-le-Vieux, Barbery, Tournebu,
Cesny-Bois-Halbout, Acqueville, Espins, Meslay, May, et Clinchamps.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Avril
1904 -
Incendies. -
D'un
bâtiment d'exploitation, à Bonnebosq, appartenant à M. Pouettre,
propriétaire. Pertes, 4 420 fr. Assuré.
—
De 3 hectares de bruyère et soixante pommiers aux sieurs Debaize et
Hébert, propriétaires à Moulines. Pertes, 400 fr. Non assuré.
—
D'un immeuble, à Crépon, à Mme Jean Pierre. Pertes, 1 000 fr.
Assuré.
—
D'une maison, à Honfleur, à Mme Bouvier. Pertes, 2 000 fr. Assuré.
—
D'un logement
au n° 43 de la place Victor-Hugo, à Lisieux, chez les époux Malherbe.
Pertes, 1 000 fr. Non assuré.
—
D'un bois de 18 hectares de sapins, sur les communes de Vieux-Fumé et
d'Airan, appartenant à la baronne des Rotours, à Avelin (Nord).
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1904 -
Jeunes incendiaires. -
Un
incendie, dû à l'imprudence de trois enfants de Moulines, près
Bretteville-sur-Laize, a détruit, au lieu dit la Côte[1]de
Bruyère, environ
3 hectares de bruyère et vignons, et une soixantaine de pommiers, à
MM. Alcide Debaize et Charles Hébert, propriétaires.
Les
dégâts s'élèvent à 400 fr., et ne sont pas assurés. C'est en
voulant brûler des herbes sèches ramassées sur place que les gamins
ont mis le feu. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Incendies.
- D'une meule
de 1 700 bottes de paille au sieur Louis Viel, à Moulines.
Pertes, 600 fr. Assuré.
—
A Fauguernon, d'un immeuble au sieur Hiaumet, à Lisieux, habité par le
sieur Legagneur, journalier. Pertes pour ce dernier, 1 000 fr. Non
assuré. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Octobre
1915
- Subvention. - Le Conseil
général a accordé une subvention de 120 francs à la commune de
Moulines pour « réparation aux lavoirs ».
Mars
1938 -
Résumé météorologie du mois de février.
- Le
mois de février 1938 a été caractérisé par une température moyenne
assez basse et une sécheresse très marquée.
Le
mois compte 16 jours de gelée, toutefois, les minimum ne sont pas
excessifs : 4° à Caen et Deauville, 7° à Lisieux et Fresné-la-Mère.
La moyenne mensuelle.
Malgré
le nombre de jours de gelée, la température est moyenne, grâce à la
faiblesse de la nébulosité qui permettait une forte radiation solaire.
Les différences entre les moyennes
des différents postes sont relativement faibles :
3° 43 à Vire, 4° 31 à Lisieux, 3° 43 à Caen.
Le
beau temps s'est maintenu pendant la plus grande partie du mois et les
pluies totales sont généralement très faibles. Dans l'ensemble du
département, les précipitations sont peu importantes : 10 m/m à La
Délivrande, 14 à Argences, 17 à Caen et à Moulines, 29 à la forêt de Balleroy, et 51 à la forêt de
Saint-Sever.
Une
chute de neige de 6 à 8 centimètres s'est produite dans la nuit du 13
au 14. Pour la première fois depuis longtemps, la neige s'est maintenue
au sol pendant plusieurs journées.
La
venue des froids au mois de février a été bienfaisante, grâce au
ralentissement qu'elle a apporté à la végétation, mais la
sécheresse est trop accentuée, du moins en ce qui concerne les
prairies. Les céréales ont une belle apparence, les herbages
reverdissent difficilement.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
La lutte contre les corbeaux.
- Comme
chaque année, à l'époque des semailles d'automne, apparaissent les
corbeaux qui commettent des dégâts importants
dans les ensemencements de céréales. C'est pourquoi nous croyons
devoir rappeler les procédés de lutte à préconiser en l'occurrence.
On
sait que les principales espèces de corbeaux nuisibles sont : la
Corneille noire, le Freux et le Choucas. Pour le Freux, on conseille la
destruction des jeunes au voisinage des nids qui doit s'effectuer au
mois de mai. Contre le Choucas, on aura recours au dénichage ou au tir
des parents. II s'agit là de procédés de lutte qui ne sont, par
conséquent, pas de saison. Par contre, la destruction des adultes est
à retenir contre la Corneille noire. Elle peut s'effectuer à l'époque
actuelle à l'aide de cornets. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Décembre
1938 -
La mort suspect d’un enfant. -
Le
parquet de Falaise a fait une descente à Moulines à la suite de la
mort suspecte du petit Jenvrin, âgé de 1 mois, dont la mère habite la
localité. Le Parquet fut prévenu par le docteur Gallemot, de
Bretteville-sur-Laize, qui, appelé à constater le décès, refusait le
permis d'inhumer.
Le
médecin légiste a procédé à l'autopsie du cadavre, afin de
déterminer les causes exactes de la mort. Celle-ci serait due à un
manque de soins. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Le Canton de Bretteville-sur-Laize a été ravagé.
- L'orage
de mercredi a causé dans la région de Bretteville-sur-Laize un
véritable désastre. Plantations et cultures ont été
littéralement anéanties par la chute de grêlons, dont nous avons
parlé hier et dont la densité était telle qu'au plus fort de l'orage,
il était impossible de distinguer quoi que ce soit à une distance de
quinze mètres, ont déclaré des témoins. Parmi les communes les plus
atteintes, on cite : Cesny-Bois-Halbout, Meslay, Acqueville, Barbery,
Fresney-le-Vieux, Moulines, Bretteville-sur-Laize, Gouvix,
Saint-Germain-le-Vasson, Urville. Fontaine-le-Pin, Cinteaux, Langannerie,
Cauvicourt, Rouvres, Maizières. Estrées-la-Campagne,
Bretteville-le-Rabet, Soignolles, Saint-Sylvain, Fierville-la-Campagne,
Bray-la-Campagne, Le Bû-sur-Rouvres, Condé-sur-Ifs, Vieux-Fumé,
Magny-la-Campagne, Ernes, Escures-sur-Favière, etc...
D'innombrables
vitres ont été brisées dans les agglomérations : aux Mines de Gouvix,
on en compte plus de 500.
Quantité
de volailles et plusieurs bestiaux, surpris par la montée rapide des
cours d'eau — qui, en certains endroits atteignent près d'un mètre
—. ont été noyés.
La
tornade, qui suivait la direction S.-O.-N.-E., s'est abattue sur une
largeur de sept kilomètres environ, envahie en dix minutes par une
trombe d'eau. Les dégâts sont particulièrement importants à la
Fromagerie Bourdon à Barbery. Portes et fenêtres ont été arrachées,
les meubles emportés, un coffre-fort, pesant plus de 200 kilos, a été
soulevé du sol et renversé, dans la maison d'habitation. Dans la
fromagerie elle-même, 12 000 camemberts en cours de fabrication, ont
été perdus, des moules à fromages ont été retrouvés à plus de 3
kilomètres de l'établissement.
Surprises
dans une cuisine, deux femmes ne réussirent à se sauver qu'en se
hissant, l'une sur un fourneau, l'autre sur un évier.
A
Moulines, chez M. Flais, un mur de 25 mètres de long sur 80
centimètres d'épaisseur, a été abattu.
Routes
et chemins ont été partout défoncés et plusieurs rendu s
impraticables. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Les dégâts de l’orage du 7 juin.
- Voici
quelles sont, après une première estimation, le montant des dégâts
causés dans quelques communes du canton de Bretteville-sur-Laize
par la tornade du 7 juin : Moulines, 300 000 francs ; Barbery, 1
million ; Bretteville-sur-Laize, 700 000 francs ; Gouvix, 500 000
fr. ; Urville, Saint-Germain-le-Vasson, chacune 100 000 fr. ;
Cauvicourt et Saint-Sylvain, chacune 2 millions ; Cintheaux, 800 000 fr.
; Rouvres, 900 000 fr. ; Maizières, 1 miilion ; Grainville, 600
000 fr. ; Bretteville-le-Rabet, 400 000 fr. ; Soignolles, 250 000 fr. ;
Le Bù-sur -Rouvres, 100 000 fr, ; Estrées-la-Campagne, 300 000
fr. ; Fresnay-le-Vieux, 300 000 fr.
Aucune
estimation n'a pu encore être faite pour la commune de Ouilly-le-Tesson,
qui a également beaucoup souffert.
Ajoutons
que dans le canton de Thury-Harcourt, les estimations suivantes ont
été faites : communes de Cesny-Bois-Halbout, 600 000 tr. ; Acqueville,
10 000 fr. (Source
: Le Moniteur du
Calvados)
Avril
1945 -
Un patriote. - Le comité départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de
sa séance plénière : M. Yves Jarry, de Moulines, Grand patriote
jouant un rôle très actif dans la résistance en camouflant de
nombreux requis à l’aide de fausses cartes. Arrêté sur
dénonciation, a réussi à s’évader après deux mois de détention.
Méritant au plus haut point.
Des citation bien méritées.
(Source
: Le Bonhomme Libre)
Mai
1945 -
Un patriotes. -
Le Comité Départemental de Libération a
l’ordre
du jour de sa séance plénière, avec inscription au
procès-verbal :
Julien
Flais,
de Moulines « Résistant de la première heure, a payé par la
détention les services rendus à la cause alliée. Relâché, a
continué sa tache patriotique par tous les moyens en son pouvoir.
Dénoncé à nouveau a pu se tirer d’affaire intelligemment. Le 17
août à Saint-Pierre-du-Bû, a guidé les chars canadiens leur
permettant de faire une vingtaine de prisonniers. Exemple de courage
civique, patriotique et d’abnégation ».
Ces
vaillants avaient bien mérités l’hommage dont ils ont été l’objet.
(Source : Le
Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Un brave. –
La Croix de guerre vient d’être décernée au caporal Daniel
Flais, de Moulines, ancien élève du Collège de Falaise, qui combat
dans les rangs du Corps expéditionnaire d’Extrême-Orient après
avoir courageusement servi parmi les F.F.I.
Avec
quatre camarades, le caporal Flais a mis en fuite un fort contingent de
Vietnamiens qui, au cours de l’engagement a perdu 5 hommes et laissé
entre les mains de la courageuse petite troupe, un matériel important
et des documents de valeur. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1947 -
Des taillis brûlent à Moulines.
- Un incendies
a ravagé quatre hectares de taillis appartenant à Mme Foucault. Les
pompiers de Caen ont été appelés à combattre le sinistre. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1949 -
Le Calvados à l'honneur.
- Enfin
! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un
nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir
discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours
des combats pour la libération.
Voici
l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en
espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt
ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.
Les
lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R
: régiment ; D : division.
Arrondissement
de Caen
Arrondissement
de Falaise.
Canton
de Bretteville-sur-Laize.
- Bretteville-sur-Laize
(C. A.) ; Bray-la-Campagne
(R) ; Bretteville-le-Rabet (R) ; Cauvicourt (D) ;
Cintheaux (D) ; Condé-sur-Ifs (R) ; Estrées-la-Campagne
(R) ; Fierville-la-Campagne (R) : Fontaine-le-Pin (R) ;
Gouvix (D) ; Grainville-Langannerie (R) : Grimbosq (R) ;
Maizières (R) ; Moulines (R) ; Les
Moutiers-en-Cinglais (R) ; Ouilly-le-Tesson (R) ; Rouvres
(R) ; Saint-Laurent-de-Condel (R) ; Saint-Sylvain (R) ;
Soignolles (R). (Source : Le Bonhomme Libre) |