15 Janvier 2025 |
UN SIÈCLE D’HISTOIRE DU CALVADOS |
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MOULT |
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Canton de Bourguébus |
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Certain
qu'un
accident
grave
venait
de se
produire,
l'employé
se précipita
au secours
de la
victime.
L'homme
qui gisait
sanglant
et inanimé
avait
la jambe
droite
sectionnée
et une
blessure
profonde
a la
tète.
Pour
pouvoir
transporter
le blessé
sur la
berge,
M.
Brisson appela
aussitôt
deux
de ses
camarades,
placés
un peu
plus
loin,
ces derniers
accoururent. «
Ils m'ont
jeté
par la
portière
» «
Oui,
ils m'ont
jeté
par la
portière ». Autant
de questions
qui laissent
fort
perplexe
M. le
Chef
de brigade
et M.
le Commissaire
de la
brigade
mobile,
chargés
de l'enquête. La famille de la victime qui habite La Flèche a été prévenue par télégraphe. Ajoutons que dans la matinée le Parquet de Caen s'est transporté sur les lieux et M. le docteur Aumont a procédé à l'autopsie.
Janvier
1926 -
Mystère éclairci. -
Nous
avons relaté
dans quelles
circonstances tragiques
un employé
des chemins
de fer
de l'État,
M. Brisson,
attaché à
la gare
de Moult,
découvrit samedi
soir, sur
la voie,
après le
croisement
de deux
express, le
corps horriblement
mutilé d'un
voyageur âgé
d'une soixantaine
d'années qui
avant de
rendre le
dernier soupir,
déclara qu'il
avait été
précipité par
la portière,
déclaration répétée
quelque temps
après par
l'agonisant en
présence
de deux
autres employés,
MM. Dick
et Catherine. Les
trois hommes
avaient parfaitement
entendu le
vieillard prononcer
ces paroles
et il
ne pouvait
y avoir
le moindre
doute sur
la sincérité
de leur
témoignage. L'argent
trouvé sur
lui, environ
700 francs
était placé
sang ordre
dans toutes
les poches
du vêtement,
parmi les
objets les
plus hétéroclites
entre autres
deux sifflets
et plusieurs
clés. Ces
faits, joints
à la
présence de
deux billets
pour la
même
destination, ne
dénotaient-ils pas
un peu
due déséquilibre
mental causé
par la
sénilité. Enfin
si le
vieillard
avait été
victime d'une
agression, il
est fort
peu probable
que les
auteurs de
cette agression
eussent
attendu pour
agir que
l'express ralentit
son allure
à une
vitesse de
six kilomètres
à l'heure. M.
Émile Ruel,
qui était,
comme nous
l'avons dit,
correspondant d'un
journal d'Angers,
était très
connu et
très estimé
à La
Flèche, où
il enseigna
pendant de
nombreuses années.
L'ami dont
nous relatons
le témoignage
croit que
l'ancien instituteur
a dit
avant de
mourir qu'il
avait été
agressé pour
couvrir ce
que, dans
son esprit,
il considérait
comme une
faute. Il
y a quelques
jours, il
avait annoncé
à sa
sœur demeurant
à Vibois-Beaumont,
qu'il passerait
quelques jours
chez elle.
Juin
1926 -
Un homme
est broyé par une automobile,
le chauffeur
continue sa route. -
Hier
matin
un passant
qui suivait
la route
de Paris
pour
se rendre
à Cesny-aux-Vignes,
sur le
territoire du
canton
de Moult
trouva
non loin
de cette
localité
le cadavre
d'un
homme
d'une
quarantaine
d'années
étendu
sur le
bord
de la
chaussée,
baignant
dans
une mare
de sang.
Les
blessures
indiquaient
nettement
que le
malheureux
avait
été
renversé
et broyé
par une
automobile
au cours
de la
nuit.
On identifia peu après la victime, M. Fontaine de Méry-Corbon, une enquête est faite par la gendarmerie pour retrouver l'automobiliste auteur de l'accident qui a pris la fuite sans s'inquiéter des responsabilités encourues. M. le capitaine Bercier, commandant la brigade de Caen s'est rendu sur les lieux.
Janvier 1927 - Pauvre vieille. - L'autre soir, que M. Pierre Rouxelin, 44 ans, domestique chez Mme Leboucher, à Moult, venait en aide à une femme d'une soixantaine d'années, qui semblait souffrante, assise au pied d'un arbre, près de la gare. Il la conduisit dans l'écurie de sa patronne où il lui conseilla d'y passer la nuit. Mais le lendemain matin, la pauvre vieille était morte de congestion causée par le froid. C'était une nommée Marie Boissel, femme divorcée Hélaine, qui regagnait Billy, son pays natal, après avoir passé huit jours à l'hospice de la Charité.
Avril
1928 -
Un tragique voyage de noce.
- Mardi
matin,
à 11
h. était
célébré,
en l'église
Saint-Jean,
à Caen,
au milieu
d'une
nombreuse
affluence de
parents
et d’amis, le
mariage
de
Mlle Anne
Gosselin
avec
M. Jacques
Évrard,
industriel,
16, rue
Porte-Foin, à
Paris. Inutile
de dépeindre
la consternation
et le
désespoir
qui firent
place
à la
meilleure
des gaietés. Le
docteur
Marais,
qui l'a
examiné,
suppose
la fracture
de deux
ou trois
cotes.
MM. Mengin
et Bosquet,
du parquet
de Caen,
se sont
tendus
sur les
lieux
pour
procéder
à une
enquête.
Ils
étaient
accompagnés
de M.
le capitaine
de gendarmerie Bercier.
Novembre
1930 -
Tragique partie de chasse.
- On a
découvert dans un herbage voisin du calvaire de Moult, le cadavre d'un
couvreur de la localité, M. Ernest Maizeret, 25 ans. Le côté
gauche du visage se trouvait déchiqueté. Près du corps se trouvait un
fusil de chasse. On
suppose qu'en voulant passer par une brèche pratiquée dans un fourré,
M. Maizeret aura accroché la gâchette de son arme à une branche. Il y
a peu de temps, à ce même endroit, le fusil du couvreur s'était
déchargé et un hasard seul avait fait échapper ce dernier à la mort.
Janvier 1936 - Un cycliste blessé au passage à niveau de Moult. - Au passage à niveau de la gare de Moult-Argences, un cycliste, M. Maurice Anne, 33 ans, employé de chemin de fer, demeurant à Moult, a été heurté et renversé, alors qu'il tournait à gauche pour gagner la station, par une automobile pilotée par M. Auguste Chesnin, 32 ans, mécanicien, domicilié à Caen, rue Guillaume-Trébutien. Relevé
inanimé, M. Anne fut transporté dans la cabine de l'aiguilleur où il
reçut les premiers soins. Blessé à la tête. M. Anne se plaint
également de douleur au côté gauche. La
gendarmerie de Moult enquête pour établir les responsabilités
Février 1936 - Une octogénaire brûlée vive. - Un tragique accident s'est produit à Moult, qui a coûté la vie après d'atroces souffrances à une octogénaire, Mme veuve Lecas. Celle-ci, âgée de 87 ans, vivait à Moult, chez sa bru, Mme veuve Homais, habitant dans le milieu du bourg, en bordure de la route nationale, à l'angle du carrefour du chemin d'Argences à Saint-Pierre-sur-Dives. Dans l'après-midi, vers 15 h. 25, Mme Homais s'étant absentée pour quelques minutes, Mme Lecas voulut mettre dans sa chaufferette des cendres chaudes se trouvant, dans l’âtre de la cuisine. Malheureusement, la pauvre vieille s'approcha trop près de la cheminée et le feu se communiqua à ses vêtements. En un clin d’œil, ceux-ci furent la proie des flammes et Mme Lecas se trouva transformée en une véritable torche vivante. Lorsque Mme Homais, rentrant chez elle, entendit les cris de la pauvre femme et voulut pénétrer dans la cuisine, elle marqua d'abord un instant de recul. La pièce, en effet, était pleine de fumée. Aidée de voisins, elle put cependant éteindre le commencement d'incendie et porter secours à la malheureuse femme, qui gisait affreusement brûlée sur toutes les parties du corps. En plusieurs endroits, par l'effet de la chaleur, les chairs avaient éclaté et c'est après d'atroces souffrances que l'octogénaire rendit le dernier soupir, quelques heures plus tard. (source le Moniteur du Calvados)
Septembre 1936 - Le chariot chargé de lin flambe. - Vers 21 h. 30, des employés de l'usine Vervisch conduisaient au chemin de fer un chargement de lin, lorsque dans la cour de la gare de Moult, celui-ci bascula en partie, entraînant dans sa chute une lanterne accrochée à l'arrière du chariot de transport. Le feu se communiqua au lin qui, très rapidement brûla en totalité et incendia le chariot. Les flammes se propagèrent à une haie voisine qui fût en partie détruite. Les dégâts sont évalués à 7 500 fr. (source le Moniteur du Calvados)
Mars 1937 - Un journalier précipite d’un escalier, l’un de ses camarades. - Vers 21 h. 30, après de nombreuses libations, un journalier de Moult, Henri Chaloupe, 20 ans, emmenait à son domicile plusieurs amis parmi lesquels Robert Dumont, 25 ans, journalier agricole. Soudain, une querelle s'éleva entre ce dernier et Chaloupe, qui invita son antagoniste de quitter sur le champ la maison. Alors que Dumont obéissait, Chaloupe d'une violente poussée le précipita dans l’escalier de la hauteur du premier étage. Dumont
demeurant étendu, inanimé en gémissant, au bas des marches, Chaloupe,
descendit pour lui porter un cordial, mais lorsque sa victime reprit ses
sens, il se jeta à nouveau sur lui, le frappa et le piétina.
L'intervention du frère de Dumont
et d'un voisin, M Mézeray mil fin à cette scène odieuse. Dumont, qui
porte des plaies au visage et souffre de vives douleurs internes, a
porté plainte. (source
le Moniteur du Calvados)
Violemment projeté sur le sol, M. Mathelin fut relevé le nez fracturé et portant de multiples plaies à la face, au cuir chevelu, à la main et à l'épaule droites. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Le
marché du travail.
-
L'activité
est soutenue dans l'agriculture. Les
trois fonds municipaux de chômage allouent des secours à 263
chômeurs, dont 200 à Caen, 50 à Honfleur. Cette semaine encore nouvelle diminution du chômage dans le Calvados, se chiffrant par 26 chômeurs en moins, par rapport à la semaine précédente, le nombre de chômeurs passant de 289 à 263. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet
1937 - Pour
une gifle une septuagénaire se suicide.
- On
a découvert dans un herbage, au lieu dit « La Côte de Moult », le
cadavre de Mme Vve Gaudin, 72 ans, ménagère. La
septuagénaire s'était pendue à un pommier, peu après la pendaison,
la corde avait cédé et le corps était tombé face contre terre. Mme veuve Gaudin avait été très affectée par des poursuites dont elle était l'objet à la suite d'une gifle qu'elle avait porté à un enfant. Appelée à comparaître en justice, elle avait déclaré à une voisine qu'elle ne supporterait pas cette honte. (source le Moniteur du Calvados)
Novembre 1937 - Un « rebouteux » bien connu est poursuivi pour exercice illégal de la médecine. – Sur plaintes du Syndicat des Médecins et de clients mécontents, la Police Mobile enquête sur des faits d'exercice illégal de la médecine reprochés à un « rebouteux » bien connu dans la région, M. Cingal, de Moult. A différentes reprises déjà, M. Cingal avait été inquiété mais il était parvenu à échapper aux poursuites. Il semble qu'il n'en sera pas de même, cette fois, et que le guérisseur, qui bénéficie d'ailleurs d'une grande popularité, devra comparaître devant le Tribunal Correctionnel. (source le Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
On découvre,
pendu dans les bois de Moult, le cadavre d’un caennais.
- En
traversant un bois de sapins situé en bordure du chemin de G. C. 80,
près de la gare de Moult,
un journalier de la localité. M. Fossey, a découvert, pendu à un
arbre, à peu de distance du sol, le cadavre d'un homme dont les
rongeurs et les oiseaux Dans les vêtements de la victime, les gendarmes, prévenus, ont trouvé différents papiers d'identité, au nom de Félix Debray, âgé de 59 ans, ayant demeuré rue de l'Ancienne Halle, 1, à Caen, et dans cette même ville, chez Mme Halbique, rue des Teinturiers, 11. Ils ont également trouvé, dans un calepin, une lettre adressée par M. Debray, à une demoiselle Rosa Surbin, domiciliée à Paris, rue du Juge de Paix, lettre ainsi conçue : « Adieu ! Je meurs pour toi... ». Dans une autre missive, M. Debray demandait qu'une valise déposée chez M. Gervaix, maçon, rue des Teinturiers, 16, soit remise à Mlle Surbin. (source le Moniteur du Calvados)
Février
1938 -
L’odyssée d’un
artilleur.
- Les
gendarmes ont arrêté en état d'absence illégale, dans un débit
d'Argences, un jeune homme de Moult. Fernand Gosselin, 21 ans, engagé
volontaire pour quatre ans, le 27 février 1937, au 35e
Régiment d'Artillerie, en garnison à Vannes. Gosselin
a déclaré qu'ayant en poche une somme de 900 francs, il avait quitté
son régiment en compagnie d'un camarade, nommé Gelard, dans la soirée
du 4 février. Après une nuit de fête, les deux soldats avaient
pris un car pour Brest ou ils avaient déjeuné chez les parents de
Gelard. Ils s'étaient séparés en fin de journée. Après avoir
erré jusqu'au matin dans les rues de Brest, Gosselin avait
vainement essayé de prendre un billet de chemin de fer pour Moult, n'y
pouvant parvenir, il s'était rendu à Quimper en autobus et, là, avait
réussi à prendre le train pour Mézidon. Dans cette localité, il
avait rendu visite à son frère, puis, par la « Micheline » était
arrivé à Moult. Ce qui lui restait d'argent avait été employé dans
des cafés d'Argences et de Caen ( où il était venu à deux
reprises ) et dans des établissements de plaisir de cette dernière
ville. Lors de son arrestation, Gosselin ne possédait plus que 0 fr. 85... (source le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 - Le cheptel calvadosien.
- L'inventaire
des animaux de ferme présents dans le Calvados vient de fournir
d'intéressants renseignements. Il
y a dans le département 310 590 bêtes à cornes, dont 3 780 taureaux,
18 190 bœufs, 156 030 vaches, etc... Pour l'espèce chevaline, on compte 40 650 chevaux, dont 31 700 de trois ans et au-dessus. Il existe 62 810 porcs et 24 460 moutons et agneaux. (source le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Par peur de la guerre, elle se pend.
- On
a découvert, pendue dans un grenier, Mme Vve Gosse. 69 ans,
propriétaire à Moult, hameau de Beneauville. Mme Vve Gosse, qui avait perdu un fils en 1918 redoutait une nouvelle guerre. Elle s'était mise, d'ailleurs, dans l'idée qu'en cas de conflit, sa pension d'ascendant ne lui serait plus servie. (source le Moniteur du Calvados)
Assisté de Me Guibé, qui n'eut aucune peine à démontrer que, en réalité, ces travailleurs avaient été introduits en France pour exercer une profession industrielle. M. Vervich a été acquitté. (source le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Par peur de la guerre, un alcoolique se pend. - L'autre matin, vers 5 heures, M. Emile Jonval, 18 ans, cultivateur à Moult, quittait son domicile où — comme il lui arrivait souvent — il était, la veille, rentré ivre. Dans la soirée, inquiets de son absence prolongée, on père et sa femme se mettaient à sa recherche et le découvraient pendu, à l'aide d'une corde à bestiaux, dans un bois taillis situé au lieu dit « Le Plateau ». Les insectes avaient déjà commencé à ronger le visage du désespéré. Alcoolique,
M. Jonval était hanté par la peur d'une guerre prochaine. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Le rebouteux de Moult. - Nous avons relaté les faits qui ont motivé la comparution, devant le Tribunal correctionnel de M. Cingal Lucien, âgé de 74 ans, demeurant à Moult, pour exercice illégal de la médecine et blessures involontaires. Le
Tribunal ne retient pas contre le prévenu le délit de blessures
involontaires, mais condamne M. Cingal à 200 francs d'amende pour le
délit d'exercice illégal de la médecine. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Août 1938 - Pour des prunes. - Mme Vve Roberge, 52 ans, cultivatrice au hameau des « Pedouzes », a déclaré à la gendarmerie de Moult qu'elle avait surpris l'un de ses voisins, M. Raymond Ledanois, 54 ans, alors que ce dernier emportait deux sacs de prunes qu'il venait de dérober dans l'un de ses herbages. M. Ledanois oppose de formelles dénégations à l'accusation dont il est l'objet. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Une carriole mal éclairée est heurtée par une auto.
- Il
était environ 18 heures lorsque M. Pierre Trebucien maire de
Magny-le-Freule, qui se rendait en automobile de Caen a Lisieux,
traversa le hameau des Pedouzes sur le territoire de la commune de
Moult. Il
roulait à une allure d'environ 50 kilomètres à l'heure. Soudain
se dressa devant lui une haute masse noire sans éclairage.
L'automobiliste obliqua immédiatement à gauche, freina, mais bien que
prompte sa manœuvre ne put éviter le choc.
L'automobiliste
releva aussitôt la conductrice Mme Bonnetot, 49 ans, cultivatrice à
Moult et la conduisit dans une maison voisine où elle reçut les
premiers soins. Mme
Bonnetot s'en tire heureusement avec une forte commotion et quelques
contusions. Elle s'est cependant fait examiner depuis par le docteur
Derrien, d'Argences et nantie d'un
certificat médical, a déposé plainte à la gendarmerie. Les
premiers résultats de l'enquête indiquent cependant que l'accident
serait imputable au manque de visibilité du feu rouge arrière de la
voiture hippomobile, celui ci n'étant simplement constitué que par une
lentille fixée à la partie postérieure de la lanterne fournissant à
l'avant du véhicule l'éclairage blanc réglementaire.
(Source : Le Moniteur du Calvad
os)
Janvier 1939 - Pauvres petits ! - Alertés par la rumeur publique, les gendarmes ont ouvert une enquête sur le manque de soins dont deux enfants, âgés de 4 et de 2 ans, seraient victimes de la part de leurs parents, Paul Cordray, 34 ans, journalier, et Charlotte Mauger, 27 ans, de Moult. Rendus au domicile du faux ménage, les gendarmes y ont trouvé les bambins en mauvais état physique et repoussants de saleté. Vêtus sommairement, les pauvres petits couchent sans draps ni couvertures dans une pièce froide et encombrée de détritus, ils n'ont pour literie que de la paille et des chiffons. Abandonnés
durant toute la journée, les malheureux ont failli tout récemment
périr dans un commencement d'incendie qui s'était déclaré dans la
maison, en l'absence de Cordray et de sa maîtresse : sans
l'intervention des voisins, il est probable qu'ils auraient succombé à
l'asphyxie. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1939 -
Vol de récoltes. -
M.
René Lebreton, cultivateur à Moult, hameau de Pedouzes, a constaté
qu'une quantité d'environ 400 kilogrammes de carottes avaient été
arrachées dans un champ. Le cultivateur a porté plainte à la
gendarmerie, mais l'auteur du vol n'a pas été découvert.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1939 - Tribunal correctionnel. - Le 5 janvier dernier, M. Trêbution Pierre, 59 ans, propriétaire à Magny-le-FreuIe, circulait en automobile à Moult, sur la route de Caen à Lisieux, heurta la voiture hippomobile conduite par Mme Bonnetot, Mme Bonnetot a été blessée. Assisté de Me Tréhet, M. Trébution a été condamné à 16 francs d'amende avec, sursis et à deux amendes de 5 francs. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Renversé par une auto, un cycliste est tué.
- M.
Cauchy, 61 ans, retraité des Mines, à Argences, se rendait à
bicyclette à la gare de Moult, lorsqu'au carrefour de la gare, il a
été renversé par une automobile que conduisait M. Marc
el Dufour, chauffeur de
taxi, demeurant à Dunkerque. M, Cauchy a été tué sur le coup. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Janvier 1940 - La blouse séchait, elle a disparu. - Mme Angéline Lenière, demeurant à Moult, avait lavé une blouse et l'avait mise à sécher sur un fil devant son habitation. Quelques heures plus tard, cette blouse avait disparu. Au cours de l'enquête, les gendarmes devaient apprendre que cette pièce de linge se trouvait étendue sur une chaise, dans la maison de Charlotte Mauger, 28 ans. Entendue, la fille Mauger a opposé des dénégations formelles. L'enquête se poursuit.
Février 1940 - La surveillance des étrangers. - Contremaître dans une usine de teillage de lin à la Chapelle-aux-Pots (Oise), le nommé Odile Van de Colaere, 39 ans, sujet belge, est arrivé à Moult pour surveiller pour le compte de sa maison, la culture du lin dans la région. Malheureusement pour lui, il a oublié de se munir au départ du sauf-conduit indispensable pour tout déplacement. Il sera poursuivi.
Juillet
1940 -
Une bascule
est détruite
par le
feu.
-
Pour éviter
leur emploi
par l'armée
d'occupation, M.
Edmond Romain,
45 ans,
employé de
chemin de
fer, demeurant
à Chicheboville
et employé
à la
gare de
Moult, a
mis le
feu à
des planches,
laissées sur
le quai.
Mai 1941 - Avis à la Population. - La Feldkommandantur du Calvados rappelle à la population que toute personne découvrant soit sur la voie publique, soit dans une propriété privée des objets ou imprimés suspects, tels, par exemple, que des tracts jetés par avion, doit en faire la remise à l'autorité militaire allemande la plus proche.
Octobre
1941
- Un incendie suspect. - En
venant, comme chaque matin, vers 5 h. 45, vérifier la chaufferie à
l'usine de teillage de lin Vervisch, à Moult, M. Fritaut constatait que
le feu s'était déclaré et se propageait rapidement. Du reste,
deux autres foyers ne tardaient pas à se signaler à l'autre
extrémité du bâtiment. Malgré
la promptitude des pompiers de Caen,
ce bâtiment, de 70 m. de long sur 25, fut en grande partie détruit,
ainsi que la chaufferie, les machines et les teilleuses. Les
dégâts atteindraient près de 400 000 fr., et
30 ouvriers sont, de ce fait, en chômage. A noter qu'il y a quelques
années, un incendie identique s'était déclaré dans un autre Deux individus, logeant ensemble à Moult, Louis Devic, 19 ans, teilleur de lin, et Jean Pontois, 21 ans, ouvrier d'usine, ont été mis à la disposition de la justice. De graves présomptions pèsent sur Devic, qui aurait été aperçu quittant l'usine au moment où le feu éclatait. Devic, récemment congédié des établissements Vervisch, appartiendrait au parti communiste.
Décembre
1941
- Délimitation
de la région « Pays d'Auge ». - Elle comprend
pour le Calvados : a) Arrondissement de Lisieux (en entier, sauf
Thiéville) : b) Arrondissement de Pont-l'Evêque (en entier) ; c)
Les communes suivantes du canton de Troarn : Amfréville, Argences,
Bavent, Bréville, Bures, Cabourg. Canteloup, Cléville, Janville,
Merville, Petiville, Robehomme, St-Ouen-du-Mesnil-Oger, Sallenelles,
St-Pierre-de-Jonquet, St-Pair, Troarn, Varaville ; d) Les
communes suivantes du canton de Bourguébus : Airan,
Cesny-aux-Vignes, Moult : e) Les communes du canton de
Morteaux-Coulibœuf : Baron, Courcy, Louvagny, Moutiers-en-Auge,
Norrey-en-Auge.
Janvier
1943 -
Vols de bestiaux
continuent.
- On
note, deux bœufs de 17 000 fr, volés près de Moult, dans un herbage
à M. Maurice Lecour ; un bœuf de 7 000 fr., dans un pré à M.
Pierre Leroy, à Airan ; un veau de 18 mois dans l'herbage de M.
Duval, à Méry-Corbon. Ces deux derniers vols ont été commis après
section des barbelés de clôture. (Bonhomme Normand)
Janvier 1944. - Un crime mystérieux. - Un jeune homme de 18 ans est. découvert par sa mère, tue d,une balle dans la tête.
Mars
1944 -
Sans gêne.
-
Venu livrer
de l'avoine
chez M.
Victor Chautard.
négociant en
grains, le
cultivateur René
Jeanne, demeurant
à Billy,
41 ans,
a profité
de l'absence
du magasinier
pour dérober
deux sacs
d'avoine
qu'il a
transportés chez
lui.
Mai
1944 -
Sous la mitraille anglo-américaine.
- L'aviation
anglo-américaine a fait lundi de nouvelles victimes parmi les
cheminots. Une locomotive montant vers Lisieux a été attaquée aux
environs de Moult-Argences. Le mécanicien, M. Maxime Coulibeuf, du
dépôt de Caen, a été tué. Lundi
matin à 8 h. 80, le train postal venant de Cherbourg a été mitraillé
à St-Désir-de-Lisieux. Deux postiers ambulants. MM. Bertrand et
Orthean, ont été sérieusement blessés. Ils ont été hospitalisés
sur place et ont reçu la visite des autorités lexoviennes. L'express
de Rouen à Serquigny a été bombardé le même jour, vers 20 h., par
des avions anglo-américains. On compte 5 morts et une quinzaine de
blessés. Lundi
après-midi, le train de voyageurs allant de Coutances à St-Lô a été
mitraillé. Dix voyageurs ont été blessés. Près de Creuily, un camion de la Maison Lecordier, de Bayeux, a été mitraille par un avion anglais. Le chauffeur est sorti indemne, mais le livreur, M. Ménard, a été grièvement atteint à l'épaule droite et hospitalisé à Bayeux. (Journal de Normandie) Juin
1944 -
Une
série de
mitraillages.
-
Vendredi, vers
17 h.
10, deux
personnes qui
circulaient en
voiture hippomobile
sur la
route de
Paris, ont
été mitraillées
à proximité
de Cagny.
Elles ont
été gravement
blessées. A
Bellengreville,
un enfant
de 6
ans a
été sérieusement
touché
par une
balle, lors
de l'attaque
d'un train
de marchandises
qui passait
à quelque
distance
et dont
le mécanicien
a été
tué.
Juin
1944 -
La R.A.F. mitraille les civils.
- En passant à
Moult, un camion automobile et une voiture de tourisme, l’un et l’autre
français, ont été mitraillés. Fort heureusement, les occupants n’ont
pas été atteints. (Source :
La Presse Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Contre l’emploi abusif des autorisations de téléphoner. - Les autorités allemandes ont accordé à un certain nombre d’abonnés des autorisations pour téléphoner en dehors du circuit local. Cependant, il a été constaté que certains abonnés font un usage abusif de leur permis en mettant leurs appareils à la disposition de personnes non autorisées. La
Feldkommandantur 723 rappelle à ce sujet que les autorisation de
téléphoner ont été accordées aux intéressés à titre personnel et
seulement pour des communications très urgentes et qu’à
l’avenir si de nouveau
abus étaient constatés les autorisations des personnes mises en cause
seraient supprimées sans autre formalité.
(Source : La Presse
Quotidienne Caennaise)
Juin 1944 - Une déclaration américain sur « l’invasion ». - « L’invasion coûtera à l’armée américain des sacrifices comme celle-ci n’en a jamais connus », déclare l’amiral américain Youg. Selon
lui, l’invasion est imminente, et si la population des Etat-Unis ne
supporte pas avec courage de telles pertes, les morts américains seront
tombés en vain. (Source :
La Presse Quotidienne Caennaise)
Mars
1945 -
Des voyageurs indésirables.
-
Deux prisonniers allemands évadés d’un camp américain ont
été arrêtés par les employés de la gare de
Moult, dans un train de
marchandises où ils s’étaient dissimulés.
Mai 1945 - Des patriotes à l’honneur. - Le Comité Départemental de Libération a cité à l’ordre du jour de sa séance plénière, avec inscription au procès-verbal : Pour leur belle conduite durant l’occupation, et pendant le débarquement : M. Marivingt, à Moult - « A la chute d’un planeur, a réussi à soustraire les huit hommes d’équipage, et les cacher chez lui pendant une dizaine de jours. Leur a fait regagner les lignes alliées. Une seconde fois , a soustrait d’un planeur six anglais qu’il a hébergés et ravitaillés, leur faisant traverser les lignes , leur a permis de reprendre contact avec les troupes alliées ». Nous pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes. M. Lebourgeois à Moult – « A donné aide et assistance à deux officiers aviateurs, les hébergeant et les pilotant ensuite jusqu’aux lignes alliées ». Nous pouvons être fiers des ces vaillants compatriotes. (source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1946 - Au feu ! - 1 500 kilogs de foin ont été détruits par le feu dans un bâtiment appartenant au maire de Reviers. --
Par suite d’un court-circuit, un incendie a pris naissance dans la
voiture de M. Lethan, cultivateur à Moult. Le feu s’est communiqué
au garage où se trouvait la voiture, puis à la maison d’habitation
qui a été presque entièrement détruite malgré l’intervention des
voisins. (source : Le Bonhomme
Libre)
Juin
1946 -
La poudre d’escampette. -
La
gendarmerie de Moult ont rencontré sur la route un prisonnier allemand
et l’on reconduit au camp de Fleury-sur-Orne d’où il s’était
évadé. (source : Le
Bonhomme Libre)
Novembre
1946 -
La poudre d’escampette. -
Un
prisonnier boche évadé du camp de Fleury-sur-Orne a été appréhendé
par les gendarmes de Moult et reconduit à son dépôt. (source
: Le Bonhomme Libre)
Février
1947 -
Une auto prise en écharpe par une locomotive. – Sur
la route d’Argences à Vimont, au passage à niveau non gardé de la
voie reliant la Tuillerie du Fresne d’Argences à la gare de
Moult, une auto conduite par M. Charles Haud’huysse, courtier en lins
à St-Valerie-en-Caux, a été happé par une locomotive et traînée
sur une dizaine de mètres. Un passager de la voiture, M. Declerq,
courtier en lins, demeurant à Moult a été légèrement blessé au
front. La carrosserie du véhicule est irréparable. (source
Juin 1947 - La reconstruction à Moult. – Le projet de reconstruction et d’aménagement de la commune est déposé à la mairie jusqu’au 21 juin inclus. A
l’expiration de ce délai, un commissaire enquêteur recevra les 23,
24 et 25 juin, les déclarations qui pourront être faites sur l’utilité
dudit projet. (source : Le Bonhomme Libre)
Juillet
1947 -
Un ouvrier agricole grièvement blessé.
–
M. Jean Legoff, 49 ans, au service de M. Couffin, cultivateur à
Moult, hameau de Valmeray, conduisait dans un herbage une faucheuse
tirée par des chevaux. Comme il dégageait avec une fourche la machine
que l’herbe avait enrayée, les animaux se mirent en marche et la lame
de l’appareil sectionna un pied du malheureux conducteur. (source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet 1947 - La création d’un centre contre l’incendie à Moult. – Lors de la dernière réunion de l’assemblée municipale, le maire, M. Cuiller, a fait savoir à ses collègues qu’il avait reçu une communication de M. Léonard Gille, conseiller général du canton de Bourguébus, l’informant qu’il y avait lieu de prévoir que la commune serait choisie pour être le siège d’un service intercommunal contre l’incendie. Le matériel nécessaire serait fourni gratuitement par le département. Le
conseil a donné avis favorable au plan d’aménagement de la localité
établi par M. Feuillebois, urbaniste, et décidé d’entreprendre l’électrification
du hameau de la gare. Une décision définitive n’interviendra qu’après
entente avec la S.N.C.F. (source : Le Bonhomme Libre)
Août
1947 -
Des wagons déraillent en Gare de Moult-Argences.
–
Une rame d’une quarantaine de wagons poussée en direction d’un
heurtoir par une locomotive, a défoncé celui-ci. Les cinq
premières voitures déraillèrent et se couchèrent sur la voie
principale qui fut dégagée à l’aide d’une puissante grue amenée
de Caen. Cet accident a causé
certaines perturbations dans le trafic en retardant le
passage de certains trains. (source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1947 -
L’électrification des écarts à Moult.
–
Lors de sa dernière séance, le Conseil municipal de Moult a
décidé de prendre à la charge de la commune l’électrification du
hameau de la Gare. Le montant des travaux qui devrons être terminés
avant l’hiver, sera couvert par un emprunt contracté auprès du
Crédit Foncier. (source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
Un wagon de paille flambe en gare de Moult.
- Un incendie qui
aurait été provoqué par des flammèches échappées du foyer d’une
locomotive a détruit un wagon de paille chargé par M. Vauclin,
cultivateur à Saint-Aignan-de-Cramesnil, qui éprouve un préjudice
de 300 000 francs. Le manque d’eau entrava les efforts des cheminots
et des pompiers de Caen pour conjurer le sinistre. (source : Le Bonhomme
Libre)
Décembre
1947 -
Une heureuse initiative. -
La municipalité de Moult a décidé de faire édifier, à
l’intersection de la route de Paris et de St-Pierre-sur-Dives, un abri
destiné
Avril 1948 - Une auto dérape à Moult. - Un accident qui aurait pu avoir des conséquences plus graves s’est produit au lieu-dit Le Pont de Saint-Pierre. M. et Mme Leroy, habitant Saint-Pierre-sur-Dives, rue de Lisieux, se dirigeaient vers Caen en voiture automobile. Par suite de la route rendue glissante par la pluie, le véhicule dérapa et vint se jeter sur le parapet du pont. Sous le choc les occupants heurtèrent de la tête la partie supérieure de la voiture et se firent des blessures superficielles. Des
automobilistes de passage secoururent les blessés. Mme Leroy fut
conduite dans une clinique de Caen et M. Leroy chez le docteur Besnard
de Moult, où les premiers soins lui furent donnés. (Source : Le
Bonhomme Libre)
Juillet
1948 -
Une collision à Moult.
- Au carrefour de Moult, une automobile pilotée par M. Auguste
Pottier, cultivateur à Thiepval (Somme), a pris en écharpe une moto
légère conduite par M. Robert Lefranc, 23 ans, représentant de
commerce à Cabourg, qui projeté sur le bas-côté de la chaussée, à
été assez fortement contusionné. (Source : Le Bonhomme Libre)
Août 1948 - Blessé par l'explosion d'un canon. - A Troarn, M. Claude Perce, chalumiste à l'entreprise Mayen, de Paris, employé au dépôt de Moult, était monté sur la tourelle d'un chat et découpait au chalumeau un canon, lorsqu'une violente explosion se produisit : un obus resté dans le canon venait d'éclater. M.
Perce, grièvement blessé, fut transporté à l'hôpital de Caen. On
lui a extrait de nombreux éclats du bassin et des cuisses.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Une tournée qui finit par une tournée. - Effectuant une tournée de surveillance dans un champ à Moult, M. Eugène Ody, garde particulier de M. Lerat, demeurant à Cesny-aux-Vignes, a été insulté et frappé par un cultivateur d'Airan, Marcel Planterose, 41 ans, M. Ody à porté plainte. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre 1948 - Une bonne prise. - Informés par M. Maignan, cultivateur Caligny (Orne), qu’il l'avait été victime d'un vol de 60 quintaux d'orge, les gendarmes de Condé-sur-Noireau, ont appréhendé une heure plus tard, au cours d'un barrage sur la route, le conducteur d'un camion, nommé Mondet, originaire de Caligny et demeurant à Moult-Argences, qui transportait les céréales. Le chauffeur a reconnu être l'auteur de plusieurs vols commis depuis six mois dans la région. Un
complice, André Morin, de Bretteville-sur-Laize, qui par deux fois a
réussi à tromper la vigilance de la maréchaussée, est activement
recherché. Une perquisition opérée au domicile de Mondet, à Moult, a
amené la découverte de matériel automobile volé
en février à deux habitants de Caligny. Sa mère sera poursuivie pour
recel. (Source : Le Bonhomme Libre)
Novembre
1948 -
Un grave accident prés de Moult.
-
A 300 mètres du bourg, une auto pilotée par M. Pierre
Grasseland, chauffeur de taxi à Saint-Meen-le-Grand Atteint de fractures aux deux bras et de contusions à la tête, le cycliste qui avait perdu connaissance, a été transporté à I'hôpital de Caen. (Source : Le Bonhomme Libre)
Décembre 1948 - Moult va recevoir la Croix de Guerre. - Dimanche prochain, à 8 h. devant le Monument aux Morts, le général Coudreau, sous-chef de l'Etat-Major de l'Armée, remettra à la commune de Moult la Croix de Guerre que lui a décernée le Gouvernement. Une
séance récréative organisée par des anciens prisonnier et
combattants aura lieu le même jour, à 20 h. 30, salle des fêtes.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril 1950 - Un incendie ravage un château prés de Moult. - Lundi, vers 15 h., revenant en auto de Mayenne, M. Genillon, agriculteur, locataire du château d'Ingouville, apercevait en arrivant près de sa demeure des flammes s'échappant du toit. M. Genillon alerta aussitôt sa mère, ses domestiques et des voisins qui n'avaient pas encore constaté le danger. Les pompiers de Caen devaient se rendre sur les lieux et attaquèrent courageusement le sinistre qui se propageait dans les combles. Bientôt une partie de la toiture s'effondrait. A 16 h. le sinistre était maîtrisé. Les dégâts atteindraient 2 millions. L'immeuble
appartient à M. Braun, bien connu dans la région, actuellement au
Congo. ( Le Bonhomme Libre )
Juillet 1950 - Un wagon télescope deux locomotives. - Un accident matériel qui aurait pu avoir les plus graves conséquences s'est produit sur la voie ferrée reliant la gare de Moult-Argences à la Tuilerie du Fresne et à laquelle a été raccordée une ligne secondaire desservant un entrepôt de la Coopérative des Producteurs du Blé. Comme
des ouvriers procédaient au chargement d'un wagon de céréales,
celui-ci par suite, croit-on, d'un mauvais fonctionnement des freins se
mit soudainement en marche. La déclivité du terrain accélérant son
allure, le véhicule se dirigeant vers le Fresne traversa à vive allure
le passage à niveau non gardé de la route nationale nº 13 et alla
heurter, au terminus de la Tuilerie, deux locomotives en stationnement
qui déraillèrent en défonçant un mur de clôture. Encore
que les dégâts matériels soient importants, le hasard a du moins
permis que cet accident n'ait fait aucune victime. Il importe que des
mesures soient prises pour assurer la sécurité des usagers d'une route
très fréquentée. (Le Bonhomme Libre) |
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43 - MOULT (Calvados) - La grande Route |
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