1er Novembre 2024

UN SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS

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MOYAUX

 Canton de Lisieux

Les habitants de la commune sont des Moyausains, Moyausaines


Octobre 1926  -  La Foire.  La foire de Moyaux aura lieu le jeudi 21 octobre prochain. Cette foire prend chaque année une plus grande extension. Les transactions sont nombreuses surtout pour les poulains. Il s'y vend en outre, beaucoup de chevaux, bœufs, vaches, moutons, porcs gras, porcs de lait.

Des primes seront accordées aux poulains mâles et aux pouliches présentées à la foire Poulains. 1er prix, 30 fr.; 2e prix, 20 fr.; Pouliches. 1er prix, 30 fr; 2e prix, 20 fr.

 Les poulains et pouliches concourant pour les primes seront examinés par la commission à 11 heures du matin. Les propriétaires sont priés de se faire inscrire à la mairie entre 8 h. 30 et 9 h. 30.

A l'occasion de la foire, fête foraine, jeux et divertissements, loteries, cirques, carrousels, etc.  

 

Mai 1936  -  Avis aux cultivateurs.  -   Afin de nous permettre de donner satisfaction à une demande de la direction des services agricoles du département, Messieurs les  cultivateurs  sont Invités à déclarer à la Mairie de Moyaux, avant le 31 Mai, la quantité de blé libre dont Ils disposent actuellement pour la vente.

 

Mai 1936  -  Bouilleurs de cru.  -  MM. les Bouilleurs de cru sont Informés que M. le Receveur des contributions indirectes se tiendra à la mairie de Moyaux, le Mercredi 27 Mai, de  14 h. à 17 h. (heure légale), pour percevoir le solde des droits sur l'alcool (régime du forfait). Se munir de son avertissement.

 

Juillet 1937  -  Un violent incendie éclate dans une boulangerie.  -  Un violent incendie qui a endommagé trois immeubles s'est déclaré dans la nuit de lundi à mardi au bourg de Moyaux.

Vers 3 heures, le commis de M. Dufourt, boulanger, qui préparait sa fournée, s'aperçut qu'un tas de bourrées situé non loin de la cheminée du four était en flammes.

Le commis donna aussitôt l'alarme. Les pompiers et les habitants arrivèrent aussitôt sur les lieux. Mais, le feu trouvant un aliment facile prit bientôt des proportions considérables et  l'on dut faire appel aux pompiers de Lisieux.

La boulangerie et deux autres maisons contiguës furent rapidement atteintes par les flammes.

Après plusieurs heures d'efforts, les pompiers aidés par les habitants se rendirent maître du sinistre.

La boulangerie de M. Dufourt, qui comprenait quatre pièces et une grange a été en partie détruite.

Dans l'une des maisons voisines, habitée par M. Paltot, le mobilier a été entièrement la proie des flammes. Chez M. Cardon, les dégâts sont très importants.

Les trois immeubles appartiennent à M. Delamare, propriétaire à Moyaux.

Les gendarmes de L'Hôtellerie ont ouvert une enquête. Il semble que l'incendie a été provoqué par une étincelle, échappée du four. Toute idée de malveillante doit être écartée.

Les dégâts s'élèvent à 250 000 francs. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un incendiaire de cinq ans.   -  M. Francis Roullier, ouvrier agricole, travaillant en journée, occupe avec sa famille une petite maison sise à Moyaux. Dans sa location,  est compris un bâtiment à l'usage de grange et de réduit qui se trouve de l'autre côté de la cour, situé devant sa maison, le tout appartient à une dame Normand.

Pendant que M. Roullier est parti travailler, sa femme fait le ménage et s'occupe de ses trois enfants.

Samedi, dans l'après-midi, après déjeuner, Mme Roullier ayant besoin d'eau était partie en chercher, lorsque tout à coup, arrivée près du puits, elle aperçut un de ses enfants, le  petit Joseph, âgé de 5 ans, qui venait de s'emparer d'un tison qu'il avait pris dans l'âtre de la cheminée.

Elle l'appela et lui cria de le jeter à terre, mais l'enfant, au lieu d'obéir, alla, le lancer sur le toit du bâtiment servant de grange.

Comme ce toit est en chaume, il prit feu rapidement et malgré tous ses efforts. Mme Roullier ne put empêcher le feu de se propager à tout le bâtiment.

L'alerte fut donnée aussitôt et les pompiers de Moyaux arrivèrent sur les lieux, sous les ordres du lieutenant Cardon, mais il était trop tard : l'incendie avait détruit complètement le  bâtiment.

D'après les constatations faites, les dégâts pourraient s'élever à environ 4 000 francs. L'enquête continue. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1938   -   Noces d’or sacerdotales.   -   Les noces d'or de M. l'abbé Mauquet, curé de Moyaux, seront célébrées en l'église de la commune, le jeudi 25 août.

A 10 h. 30, précises, procession au presbytère ; à 10 h. 15, messe en musique, sermon par le R. P. Pongheol.

A midi, dans la salle du Patronage, banquet. A 16 heures, Salut. (Source : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Un journalier se pend pour ne pas aller en prison.   -  Alphonse Gosselin, 36 ans, ouvrier agricole, demeurant à Moyaux, a été trouvé pendu dans l'escalier de son grenier.

Condamné par le tribunal correctionnel à 3 mois de prison, par défaut, pour coups et blessures, il avait disparu. C'est en le recherchant que le garde champêtre l'a découvert pendu.  (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Avril 1939   -   Une agression après boire.   -  M. Henri Hervo, 48 ans, entrepreneur de transports, demeurant à Broglie (Eure), a porté plainte pour coups et blessures contre Robert Donnet, 41 ans, ouvrier maréchal, et Albert Esnault, 18 ans, ouvrier maçon, demeurant tous deux à Moyaux.

S'étant rendu dans cette localité, M. Hervo était entré au débit Bellanger, où il trouva attablés Donnet et Esnault. Quand il sortit du café, il fut interpellé et assailli par ces deux  individus. On ignore encore jusqu'à présent les raisons de cette agression.

M. Hervo a la lèvre supérieure fendue et une plaie derrière la tête. Il s'est rendu à la gendarmerie de l'Hôtellerie, où il a porté plainte. (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Mai 1939   -   Une femme est grièvement blessée par une auto.   -   Dimanche soir, Mme Roullier, âgée de 37 ans, ménagère à Moyaux, circulait à pied sur la route, de Lisieux à Cormeilles, quand. à la suite d'une frayeur elle fit un brusque écart, au moment où survenait une automobile.

Accrochée par la poignée de la portière, Mme Roullier fut projetée violemment sur la chaussée.

L'automobiliste, M. Dessert, électricien à Asnières, s'arrêta et releva Mme Roullier. M. le docteur Boullard, de Cormeilles, l'examina, la pansa et fit venir l'ambulance municipale de Lisieux qui transporta la victime à l'hôpital.

M. le docteur Devaux, chirurgien, lui prodigua tous ses soins. Elle a une grave blessure au ventre et son état est alarmant. (Source  : Le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1945  -  Le danger des armes à feu.  -  M. René Fougy, cultivateur à Moyaux, a été blessé à la main gauche par un fusille qui lui a éclaté dans les mains.  (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Décembre 1947  -  Accident de chasse.  -  Au cours d’une partie de chasse, le chien de son fusil s’étant accroché dans la manche de son veston, M. Jules Morin, 19 ans, de Moyaux, a blessé à un bras son compagnon, M. Roger Vachon, 27 ans. Ce dernier a reçu dans une clinique de Lisieux les soins que nécessitait son état. (Source : Le Bonhomme Libre)

 

Octobre 1948   -   La table est desservie.   -   Mme Iyacinthe Angot, commerçante, à Moyaux, a constaté la disparition de 9 cuillers, 17 fourchettes et 14 serviettes de table. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -  Malveillance.   -   A Moyaux hameau du Pouplin, un inconnu s'est introduit dans l'atelier public de M. Marcel Delahaye, bouilleur de cru au Pin, et à enlevé la bonde d'un tonneau de pur jus.

Un cultivateur, M. Pierre Pesnel, passant devant le local, vit le cidre couler à flots et boucha l'orifice, mais plus de 350 litres étaient déjà perdus. M. Delahaye à porter plainte. (Source  : Le Bonhomme Libre) 

 

Octobre 1949   -   Un courageux passant arrache un cultivateur à la fureur d’un taureau.   -   Passant sur la route de Thiberville, M. Eugène Legrix, cultivateur à Moyaux fut alerté par les cris de M. Marqué, domestique de M. Fillatre. Ce dernier était aux prises avec le taureau de la ferme, subitement devenu furieux.

La situation de M. Fillatre était des plus critiques. M. Legrix, avec un à propos et un sang-froid remarquable, n'hésita pas à s'attaquer à l'animal, Il s'arma d'un bâton et partit à l'assaut de la bête furieuse qu'il frappa à bras retournés sur la tête. Le domestique se tenait auprès de la barrière qu'il tenait ouverte.

Cette attaque détourna les fureurs de la bête vers M. Legrix ce qui permit à M. Fillatre de se lever et de se traîner hors de l'herbage. Rompant brusquement avec son redoutable ennemi, M. Legrix se précipita vers la sortie.

M. Fillatre a dû être transporté à la clinique, tandis que le taureau sera acheminé vers la Villette. Toutes nos félicitations au courageux М. Legrix. ( Le Bonhomme Libre )

 

Juin 1950   -   Un cheval emballé provoque un accident.   -    Au carrefour de la Croix-Maillars, à Moyaux, un cheval emballé, attelé à une carriole, s'est jeté contre l'auto de M. Gabriel Humbert, commerçant, boulevard Carnot à Lisieux.

Le conducteur de la voiture hippomobile, M. Maurice Legrix, 22 ans au service de M. Plassart, cultivateur à St-Philbert-des-Champs, s'en est tiré avec des contusions légères.

Deux autres passagers, Mile Jacqueline Millet, 16 ans, a eu un poignet fracturé tandis que son frère Émile, 19 ans, était atteint d'une fracture double a un bras. (Le Bonhomme Libre)

MOYAUX (Calvados)   -   Entrée du Bourg

Route de Cormeilles

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