1er Mai 2025 |
UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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NEUILLY - la - FORÊT | ||
Canton de Isigny-sur-Mer |
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Patin, déclaré coupable de ce crime avec toutes les circonstances aggravantes, a été condamné en 15 années de travaux forcés. (Le Journal de Caen et de la Normandie)
Janvier
1833 -
Chiens enragés. -
Des chiens
enragés ont parcouru dernièrement l'arrondissement de Bayeux. L'un
d'eux a été tué dans la commune de Neuilly, mais on craint qu'il n'en
ait mordu beaucoup d'autres. Une vache appartenant au cantonnier de la
route départementale, demeurant au Pont-Bénard, commune d'Isigny, est
morte de cette maladie. Il
en est de même de deux autres appartenant au fermier de M. Adeline,
commune des Oubeaux. Plusieurs autres bestiaux mordus par ce chien, sont
en traitement. Il
serait à désirer que MM. les maires de cet arrondissement fissent
publier de nouveau l'arrêté de M. le préfet du 16 mai 1818. Il
est de leur devoir de donner en même temps aux gardes champêtres
l'ordre de séquestrer tous les chiens trouvés divaguant, et de
constater par des procès-verbaux réguliers les
contraventions qu'ils reconnaîtront. Ces procès-verbaux doivent être immédiatement transmis au maire du chef-lieu de canton, chargé de provoquer près le tribunal de police l'application des peines portées, soit par l'article 471, nº 15, soit même par l'article 475, nº 7 du Code pénal, modifié par la loi du 28 avril 1832. (Mémorial du Calvados)
Septembre
1843 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 29 août. — Diverses escroqueries d'argent commises
dans le mois de juillet dernier, au préjudice des sieurs Le Danois et
Guérin, ont valu un an et un jour d'emprisonnement au nommé Jean
Catherine, domestique, demeurant à Neuilly. —
L e tribunal a prononcé 3 mois de la même peine contre Léon Ternisier,
domestique, ayant demeuré à Lantheuil, reconnu coupable d'escroquerie
envers le sieur Héringue,
cultivateur à Vaussieu. —
Le nommé Louis Coispel, poissonnier à Grandcamp, s'était rendu
coupable d'une contravention aux lois sur la pèche maritime, le 31
juillet dernier, pour laquelle il a été condamné en 25 fr. d'amende. — Une condamnation par défaut en 15 jours d'emprisonnement, a été prononcée contre Marie Le François, de Cartigny-l'Epiney, accusée d'abus de confiance et de détournement d'effets d'habillements au préjudice de la fille Angélique Théresse. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1846 - Nouvelles divers. - Mercredi dernier, une rixe violente s'est engagée entre deux ouvriers occupés à la forêt de Neuilly, les nommés Langlois et Moriette. Ce dernier reçut un coup de bâton sur la tête, à la suite duquel il a succombé au bout de deux jours. La
justice est allée informer sur les lieux et a mis Langlois en état
d'arrestation. (source : L’Indicateur de Bayeux)
La
justice est allée informer sur les lieux et a mis Langlois en état
d'arrestation. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Juin
1846 -
Cour d’Assises du Calvados.
- Nous
achevons l'analyse , commencée dans notre avant dernier numéro, des
affaires criminelles soumises au Jury concernant notre arrondissement.
Les trois causes suivantes nous restent à analyser : —
Langlois, François, âgé de 37 ans, journalier, né à Mobecq,
demeurant à Neuilly, homme d'un caractère violent et brutal , adonné
à l'ivrognerie, était accusé d'avoir porté un coup de bâton et fait
une blessure au sieur Jacques Mariette, et de lui avoir occasionné la
mort, sans toutefois avoir eu l'intention de la donner. Déclaré
coupable, Langlois a été condamné a 7 ans de travaux forcés et à
l'exposition. Ministère
public, M. Savary. — Défenseur,
Me Debéranger.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Septembre
1846 -
Nouvelles locales -
Le nommé François Levieux, journalier, de la commune de
Neuilly, qui était sous le poids d'un mandat de justice, a été
arrêté hier par la gendarmerie de Formigny, sur les indications de M.
Mahouy, garde-champêtre à Trévières.
(source : L’Indicateur de Bayeux)
Juillet 1847 - Nouvelles locales. - Le 26 juin, dans la soirée, nommé Paul Basset, âgé de 39 ans, de la commune Neuilly, a été trouvé mort dans son lit, M. le juge de paix d'Isigny, accompagné d'un médecin, s'est rendu sur les lieux ; l'autopsie à fait connaître que cette mort est la suite d'un épanchement au cerveau. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Janvier
1850 -
Police correctionnelle.
- Audience
du 23 janvier 1850. — 16 fr. d'amende ont été infligés à Jean Jardin, âgé de 47 ans, journalier à Neuilly, pour outrages envers un agent de la force publique. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février 1852 - Cour d’Assises du Calvados. - La fille Virginie-Justine Lechevalier, âgée de 17 ans, née à Fougères (Manche), demeurant à Neuilly, accusée d'avoir, dans le mois de décembre dernier, soustrait frauduleusement des objets mobiliers au préjudice des époux Jean, dont elle était domestique à gages, a obtenu un acquittement. —
Ministère public, M. Mourier. - Défenseur, Me
Lepelletier. (source : L’Indicateur de Bayeux)
Février
1854 - Cour d'Assises du Calvados.
-
Présidence de M. le conseiller Courtoise.
- Audience du 6
février.
—
Le nommé Barbe ( Bienaimé ), domestique, domicilié à Neuilly,
convaincu de vol de chemises au préjudice de M. Legrand, chez lequel il
était domestique à gages, a été condamné à trois ans
d'emprisonnement.
Juin 1854 - Cour d'Assises du Calvados. - Présidence de M. le conseiller Lenteigne. Audience du 23. Au mois de février dernier, les époux Lebreton, demeurant à Neuilly (canton d'isigny) devaient une somme de 18 fr. au sieur Marie, épicier à Neuilly. Comme celui-ci ne recevait pas d'argent, il leur déclara qu'il ne leur livrerait plus de marchandises à l'avenir, s'ils ne payaient immédiatement leur dette. A quelques jours de là ils lui offrirent un billet de la somme de 84 fr., souscrit au bénéfice de Lebreton par le sieur Lambard de Confréville. Le sieur Marie accepta ce billet, après s'être informé de la solvabilité du signataire, se paya de ce dont il était créancier et remit à Lebreton et à sa femme la différence en argent et en marchandises. Bientôt après il négocia ce billet qui fut protesté à son échéance, le 15 septembre suivant. Le sieur Lambard méconnut positivement sa signature apposée au bas et déclara qu'elle était, ainsi que le billet, l'œuvre de sa nièce Félicité Datin, femme Lebreton. Il présenta, à l'appui, une lettre que lui avait adressée celle-ci, le 29 septembre, et dans laquelle elle le priait de ne pas méconnaître sa signature s'il ne voulait la perdre, elle avouait avoir fabriqué ce faux billet. La
justice est intervenue, Lebreton a pris la fuite, mais sa femme a été
arrêtée et traduite devant la cour d'assises. Déclarée coupable sur
tous les chefs par le jury, qui ne lui a pas refusé le bénéfice des
circonstances atténuantes, la femme Lebreton a été punie de 5 années
d'emprisonnement. (source Le Journal de Honfleur)
Septembre 1854 - Un drame. - Mardi dernier, dans l'après-midi, la cuisinière de M. Pierre Groult, propriétaire à Neuilly-la-Forêt, vaquait aux travaux du ménage, lorsque le domestique de la maison s'approcha d'elle, en faisant jouer la batterie d'un fusil dont il était porteur et qu'il ne croyait pas chargé, tant la capsule était oxydée et noire. La cuisinière ayant fait un mouvement brusque pour éloigner d'elle le canon du fusil, la crosse de cette arme heurta le sol, le chien s'abattit sur la capsule, et le coup, qui se composait de gros plomb, atteignit la malheureuse servante à la main, lui brisa les os du poignet et lui laboura l'avant-bras. Plusieurs médecins furent appelés, et l'un d'eux, M. Jouet, pratiqua, à quelques centimètres au-dessous du coude, l'amputation du membre blessé. L'étal actuel de la malade est aussi satisfaisant qu'on puisse le désirer. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Avril 1856 - Un vol. - La semaine dernière, à Neuilly (canton d'Isigny), des voleurs se sont introduits nuitamment, après en avoir enlevé la porte, dans un poulailler appartenant au sieur Girard, journalier, et ils ont fait main basse sur cinq poules, — les meilleures, bien entendu, — qu'ils ont saignées sur place. Dans le cours de la même nuit, les mêmes malfaiteurs se sont emparés d'un canard et d'un coq, dans une dépendance de l'habitation d'un sieur Legrand. Si le canard a eu le sort des poules, le coq est parvenu à s'échapper, et on l'a retrouvé sain et sauf dans le jardin du sieur Girard. La justice informe. Ces
vols sont, en somme, d'une assez médiocre importance, mais les
circonstances de nuit et d'effraction qui les accompagnent leur donnent
beaucoup de gravité. (Source : L’Indicateur de Bayeux)
La perle approximative est évaluée à 1 280 fr. Rien n'était assuré. Cet
incendie a pour auteur un enfant Demarais (Jean-Baptiste), âgé de cinq
ans, laissé seul à la maison avec son frère, âgé de quatre ans.
Avec une lampe laissée imprudemment à sa portée, il a mis le feu à
son lit, d'où la flamme s'est bientôt propagée à toutes les parties
du bâtiment. (L'Ordre et la Liberté)
Janvier
1859 - Incendie. -
Dans la nuit du 15 au 16 du courant, un
incendie accidentel s'est déclaré dans une loge de sabotier, située
sur la commune de Neuilly, et appartenant au sieur Groult (Pierre),
propriétaire à Grandcamp. La perte est évaluée à 144 fr. Rien
n'était assuré. ( Source : L’Indicateur de Bayeux)
Mars 1860 - Un incendie. - Le 28 février, un incendie considérable à éclaté en la commune de Neuilly, dans les bâtiments d'exploitation dépendant de la propriété du sieur Sorain, cultivateur. Un corps de bâtiment d'une longueur de 28 mètres a été la proie des flammes. La perte est évaluée à 2 785 fr. Rien n'était assuré. La malveillance paraît être étrangère à ce sinistre, dont la cause est inconnue. (L’Écho Bayeusain)
Novembre 1861 - Un accident de la route. - Samedi dernier, le sieur François Etienne, cultivateur à Neuilly, se rendait en voiture au marché de Bayeux, lorsque, quittant la route de Trévières pour prendre la route impériale, son cheval, qui était au trot, fit monter l'une des roues sur un pli de terrain au bord du fossé. La voiture versa, et le malheureux Etienne tomba si violemment contre terre, qu'il resta étendu sans connaissance et rendait beaucoup de sang par la bouche. Relevé
aussitôt par les époux Vallée, de Mosles, qui le transportèrent chez
eux, il expira quelques heures après, malgré tous les soins qui lui
furent prodigués, et sans avoir repris connaissance. Il était âgé de
75 ans. (Indicateur de Bаyеих.)
Décembre
1875
-
Fait divers. -
L'autre
semaine, du côté de Neuilly, on présentait un marmot aux fonts
baptismaux. Le
parrain, la marraine et le papa du petit, seuls sont présents. —
Quels noms donnez-vous à l'enfant ? demande le prêtre. —
Tiens ! chest vrai,
s'écrient ensemble le parrain, la marraine et le papa... J'n'y avons
brin songi... App'lez-lè comme vo voudrez, mousieu l’curé... Le
prêtre en souriant consulte le calendrier, et comme on se trouvait à
la Saint-Eloi, il baptisa le petiot sous le nom d'Eloi. Un nom prédestiné, paraît-il, car on dit que le papa supposé du marmouset est maréchal de son état.
Avril 1882 - Armée. - En ce moment, dans certaines garnisons de notre région, on tire au sort 75 hommes par bataillon, qui sont dirigés sur l'Afrique.
Mars 1899 - Tentative de viol. - Une tentative de viol a été commise sur la jeune Aimée Gallot, 15 ans, enfant de l'hospice, demeurant à Neuilly, près Isigny, par le nommé Pierre Lecaplain, journalier même commune. (source, le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 - Changement de nom.
- Par
décret, la commune de Neuilly, près Isigny, s'appellera désormais
Neuilly-la-Forêt. (source, le Bonhomme Normand)
Juillet
1901 - Bureau télégraphique.
- Par arrêté du Sous-Secrétaire d'État des Postes et des
Télégraphes, en date du 3 juillet 1901, est autorisé la création
d'un bureau télégraphique
à Neuilly la forêt.
Avril
1904 -
Voleurs de bestiaux. -
A
Neuilly, près d'Isigny, on a volé, dans un herbage, au sieur Guillouet,
propriétaire, une vache amouillante, à terme, sous poil bringe-caille,
écornée des deux cornes. Elle est estimée 300 fr. —
Dernièrement, on arrêtait à Pont-l’Évêque un nommé Blécher,
cherchant à vendre, à vil prix, une vache volée par lui près de
Lisieux. Sa complice, Ernestine Dazeville, 31 ans, habitant Orbec, avait
pris la fuite. On vient de la pincer au Havre et de la ramener à
Pont-l'Évêque.
—
L'autre matin, le sieur Léon Leterrier, propriétaire à Orbec, était
prévenu par sa gardienne d'herbages, que pendant la nuit, un génisson
de 27 mois, couleur rouge bringe, qui se trouvait avec plusieurs autres
bestiaux dans un de ses herbages de la Vespière, avait disparu. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Août
1907 -
Meurtre.
- Jeudi soir, vers 3
heures après midi, le " père Simon ", propriétaire
Neuilly-la-Forêt, a tué d'un coup de fusil la veuve Ledanois, sa
voisine et locataire, qui se trouvait à ce moment dans son jardin. La
mort fut instantanée. Le
coupable, arrêté par les gendarmes de Lison, a fait des aveux
complets. C'est une question d'intérêt existant depuis longtemps entre
lui et sa victime qui a été la cause du drame. Le Parquet de Bayeux, assisté du médecin légiste, s'est transporté sur les lieux, aux fins d'autopsie et d'enquête. Simon a été conduit dans la soirée à la maison d'arrêt de Bayeux.
Mai 1912 - Un train partant d'Isigny, a déraillé à 5 heures 13 du soir, près de la gare de Neuilly-la-forêt. La locomotive s'est littéralement enlisée dans le ballast, et il a fallu dépêcher de Lison deux machines de secours et une forte équipe pour la remettre sur rails. Pas d'accident de personnes.
Février 1913 - Nouvelles brèves. - Quoique divorcée du sieur Bernard, journalier à Neuilly-la-forêt, son ex-femme est allée le relancer, l'autre soir, au débit Marie, où il prend pension. Elle a hurlé une partie de la nuit devant la maison, puis est allée se coucher après avoir démoli une fenêtre et brisé des carreaux. Plainte a été portée.
Janvier
1917 -
La fraude du lait. -
Les
marchands de lait du canton d’lsigny sont en train de se distinguer.
Trois d'entre eux, Armand Viquesnel, 59 ans, de Maisy ; la femme
Janvier 1918 - Écrasé par un arbre. - Un journalier de Vouilly, M. Jules Basnel qui abattait des arbres dans un herbage situé au hameau du Pont-Bénard à Neuilly, a été écrasé sous un orme dont il ne put se garer à temps. M. Madeleine, Charpentier, pour le compte duquel l'abatage était effectué, et le jeune Quintaine qui aidaient à tirer sur l'arbre avec une corde, lui avaient crié de prendre garde et de ne pas passer de leur coté, mais il était trop tard, M. Basnel fut atteint à l'épaule gauche et à la tête. On fut obligé de scier le tronc du gros orme pour dégager le malheureux, qui avait la face contre terre et la tête enfoncée dans le sol. Il était âgé de 66 ans. Un journalier de Vouilly, M. Jules Basnel qui abattait des arbres dans un herbage situé au hameau du Pont-Bénard à Neuilly, a été écrasé sous un orme dont il ne put se garer à temps. M. Madeleine, Charpentier, pour le compte duquel l'abatage était effectué, et le jeune Quintaine qui aidaient à tirer sur l'arbre avec une corde, lui avaient crié de prendre garde et de ne pas passer de leur coté, mais il était trop tard, M. Basnel fut atteint à l'épaule gauche et à la tête. On fut obligé de scier le tronc du gros orme pour dégager le malheureux, qui avait la face contre terre et la tête enfoncée dans le sol. Il était âgé de 66 ans.
Octobre 1920 - Deux qui s’embrouillent. - La gendarmerie a arrêté à Neuilly-la-Forêt, canton d'Isigny, la femme Ranneville, veuve Giard, et son fils René 15 ans, dont les dépenses ont grand besoin d'être expliquées. René
Giard a été domestique de ferme chez M. Levers, à Le Perron (Manche).
Il dit avoir quitté sa place parce que son patron lui a donné un coup
de pied. Ce qu'il ne dit pas, c'est que son départ, coïncide avec la
disparition d'une somme de 2 775 fr., appartenant à un autre
domestique, M. Georges Marie. Interrogés à ce sujet, sa mère et lui
ont toujours varié dans leurs explications. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Novembre 1920 - Sous un train. - Mme Desplanques, ménagère à Neuilly-!a-Forêt, canton d’Isigny, attendait pour franchir le passage à niveau de la route de Montmartin à Bernesq, le passage du train venant de Caen. Elle regardait vers la gare et ne voyant rien venir, s’engagea sur la voie. A
peine arrivait-elle sur les rails que le train de marchandises venant de
Cherbourg la tamponnait en pleine vitesse. Le mécanicien a stoppé
aussitôt, mais la pauvre femme fût traînée pendant 25 mètres. On
n'a relevé qu'un cadavre affreusement mutilé. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Novembre 1921 - Brûlée vive. - On a trouvé chez elle, tombée dans le feu, ses vêlements en flammes, la veuve Letourneur, 66 ans, journalière à Neuilly-la-Forêt, canton d’lsigny. Des
voisins la retirèrent du foyer horriblement brûlée. La malheureuse
est morte dans la nuit. Elle était connue dans le pays pour se livrer
à la boisson. (Source : Le Bonhomme
Juillet
1922 -
Mortelle fainéantise.
- Le
garde-champêtre de Neuilly-la-Forêt, canton d'Isigny, surpris de ne
pas apercevoir un mendiant
nommé Blestel, se mit a sa recherche. Il le trouva mort dans le coin
d'un bâtiment. Paresseux et ivrogne, Blestel qui n'avait que 57 ans, a
préféré se laisser mourir de faim plutôt que de travailler.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 - Coups mortels. -
A la suite d'une violente discussion survenue à
Neuilly-la-Forêt, canton d'Isigny le nommé Lepetil, 28 ans, employé
de la voie, a frappé avec une telle
brutalité le jeune Le Hot, 18 ans, de Ravenauville (Manche), que le
malheureux est mort le lendemain des suites de ses blessures. Le
meurtrier a été arrêté. (Source : Le Bonhomme Normand)
Mars
1923 -
Un meurtre à Neuilly-la-Forêt.
-
Avant-hier,
dans la
soirée, une
discussion violent
a éclaté
à Neuilly-la-Foret, entre
le Jeune
Le Hot,
âgé de
18 ans,
demeurant a
Ravenauville (Manche)
et un
employé de
chemin de
fer, nommé
Lepetit
âgé de
21 ans.
Juillet 1923 - Cour d’Assises du Calvados. - Cette troisième session des Assises s'est ouverte sous la présidence de M. Malençon, conseiller à la Cour d'appel, assisté de MM. Lenormand et Lemoigne. Un acquittement. — Un cantonnier des chemins de fer de l'État, Georges Le Petit, 26 ans, à Neuilly-la-Forêt, canton d'Isigny est accusé d'avoir, frappé avec[1]brutalité Louis Lehot, 18 ans, boulanger à Ravenoville (Manche) en compagnie de son frère, matelot à Cherbourg, avait eu une discussion dans un café de Neuilly où ils étaient entrés en attendant l'arrivée du train de Cherbourg. Ramené sans connaissance à Ravenoville, par son frère, le jeune homme mourait quelques jours après des suites de ses blessures. D'après les renseignements recueillis, Louis Lehot, était bien considéré et, tranquille. Quant
à Le Petit, il n'a pas d'antécédents judiciaires mais il est réputé
violent et batailleur, surtout lorsqu'il a bu. Pourtant, il s'est
distingué pendant la guerre. Intoxiqué par les gaz et blessé, Le
Petit a été cité a l'ordre et décoré de la Croix de guerre. On l'a
acquitté. — Défenseur :
Me Dupont.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1926 -
Une mère
étrangle son
premier enfant
et ne
s'aperçoit pas
qu'elle allait
en avoir
un deuxième.
-
Les gendarmes
ont arrêté,
à Isigny-sur-Mer, au hameau
fontaine où elle s'était
engagée comme
domestique, Fernande
Noblet. Cette
jeune fille
ayant accouché
clandestinement,
le 14, d'un
enfant du
sexe féminin,
passa un
cordon autour
du cou
du nourrisson,
qu'elle enferma
ensuite, le
croyant mort dans une commode
dans sa
chambre. Après son accouchement, Fernande Noblet quitta sa patronne, Mme Lecène, cultivatrice, à Neuilly-la-Foret, s'était doutée de l'état dans lequel se trouvait sa bonne et fouilla les meubles de la chambre occupée précédemment par la jeune femme et découvrit, vivant encore, le bébé enfermé dans le tiroir.
Novembre
1927 -
Une grave affaire d'avortement. -
Ces jours derniers, le maire de
Neuilly-la-forêt, canton d'Isigny, recevait une lettre anonyme lui
indiquant qu'une jeune fille de 16 ans, Andrée Vasselin, était
enceinte et séquestrée par ses parents. Une
enquête, aussitôt ouverte par la gendarmerie, révélait les faits
suivants : La jeune fille, qui était en place chez un cafetier
d'Isigny, rentrait récemment chez ses parents et avouait qu'elle était
enceinte de 4 mois. Son
père, employé aux chemins de fer de l'État et très honorablement
connu faisait tout pour cacher la faute de sa fille, d'où la retraite
volontaire d'Andrée Vasselin. Or,
le 15 novembre, au cours même de l'enquête, Andrée accouchait avant
terme d'un enfant mort-né, du sexe masculin. Interrogée à la suite le
cette fausse-couche, elle reconnaissait, ainsi que sa mère, que des manœuvres
criminelles avaient été pratiquées, et elle accusait formellement le
docteur Boutrois, conseiller général et maire d'Isigny. Interrogé,
celui -ci a nié énergiquement, il avait bien rendu visite à Mlle
Vasselin, mais il n'avait pratiqué aucune des manœuvres mises sur son
compte par la mère et la fille. D'autre part,
les médecins légistes Guibé et Aumont, qui ont examiné la malade et
le fœtus, ont reconnu un avortement très habilement pratiqué. Inutile
de dire l'émotion suscitée dans tout le Bessin par cette délicate
affaire, émotion accrue encore sous l'action d'amitiés ou de rancunes
politiques s'exerçant pour ou contre le docteur Boutrois. Au
l'instant, le Parquet de Caen, où l'on se montre très discret, se
trouve en présence d'une accusation catégorique et d'une dénégation
non moins formelle. Un avenir prochain va nous apprendre où est
la vérité.
Novembre
1927 -
Autour de l'affaire de Neuilly-la-forêt.
- M.
Bosquet, juge d'instruction, poursuit activement et discrètement
l'enquête sur la grave affaire d'avortement que nous
avons relaté l'autre semaine. Vendredi dernier, il a entendu la jeune
Andrée Vasselin et sa mère qui ont confirmé leurs accusations contre
le docteur Boutrois, conseiller général et maire d'Isigny. Après
cet interrogatoire, le juge d'instruction a inculpé les deux femmes,
mais les a laissées en liberté provisoire. Elles ont choisi comme
défenseur Me Grandsard. Quant
au docteur Boutrois, qui a été entendu lundi à titre de témoin, il
continue a affirmer n'être pour rien dans cette avortement et à
se déclarer victime des manœuvres de ses ennemis politiques. D'une
façon générale, l'opinion publique, qui rattache l'affaire Vasselin
à la longue chaîne de faits dont la région d'Isigny est depuis
plusieurs années le théâtre, souhaite que le coupable soit
démasqué et inculpé. Dans notre pays, pourtant riche et prospère,
les gens trouvent trop facilement à la portée les moyens criminels de
se soustraire aux soucis et aux charges de la maternité. C'est ainsi
que peu de jours après l'accouchement
clandestin d'Andrée Vasselin, à Neuilly-la-forêt, une affaire
identique était découverte à
Janvier
1928 -
Coup de théâtre dans le scandale de Neuilly-la-Foret.
- Hier
matin,
de
bonne
heure,
M.
Bosquet,
juge
d'instruction,
était
à son
cabinet
pour
préparer
le
travail
de
la
journée,
qui
s'annonçait
chargée.
En effet,
le
magistrat
avait
convoqué
à son
bureau
tous
les
témoins
et
inculpés
nouveaux
et
anciens
dans
l'affaire
d'avortement
de
Neuilly-la-Forêt,
pour
les
confronter
avec
le
docteur
Boutrois,
qui
continuait
a
apporter
les
mêmes
dénégations
énergiques
aux
charges
qui
l'accablaient.
Juin
1928 -
L'affaire de Neuilly-la-Forêt.
- Elle
a bien perdu de son intérêt, cette histoire d'avortements, depuis le
tragique décès du docteur Boutrois. Néanmoins, il y avait foule,
vendredi dernier, devant le palais de justice de Caen, où allaient
comparaître, en correctionnelle, Andrée Vasselin, 16 ans, sa mère, 43
ans, Mme Vicquelin, 26 ans, de Grandcamp, et
Mlle Marie Tostain, 25 ans, de Cardonville, toutes quatre inculpées
d'avortement et de complicité. Mais les curieux en furent pour leurs
frais de déplacement, sur requête de M. le substitut Mengin, le
président Deshayes prononça le huis-clos aussitôt après
l'appel des témoins, parmi lesquels les docteurs Aumont et Guibé. Me
Grandsard, Delahaye et Abraham étaient au banc de la défense. Le
jugement a été renvoyé à quinzaine.
Juin 1928 -
L'épilogue de l'affaire de Neuilly. - Le tribunal
correctionnel de Caen a rendu son jugement dans l'affaire d'avortements
de la région d'Isigny. Les condamnations suivantes ont été
prononcées : Berthe Legrand, femme Vasselin, 43 ans, de
Neuilly-la-Forêt, 10 mois de prison pour complicité l'avortement, et
sa fille Andrée, 16 ans, 6 mois avec sursis pour un avortement ;
Jeanne Pierre, femme Vicquelin, 26 ans, de Grandcamp, 8 mois avec sursis
et 200 francs d'amende ; et Marie Tostain, femme Marie, 25 ans, de
Grandcamp, également 8 mois avec sursis et 200 francs d'amende, ces
deux dernières pour avortement. Ces quatre femmes étaient-elles seules
coupables ?
Janvier 1930 - Police correctionnelle. - Affaires de la région. — Constant Guillouet, 39 ans, mécanicien à Neuilly-la-Foret, rencontra près le hameau du Neufbourg, commune d'Isigny, la jeune Juliette Lejeune, âgée de 13 ans, qui rentrait chez ses parents à Neuilly-la-Forêt. Après
l'interpellation, il la terrassa et pour l'empêcher de crier lui
enfonça un mouchoir dans la bouche avec une telle violence qui lui
cassa une dent. A l'approche d'une voiture, il lâcha la fillette et
s'enfuit avec sa bicyclette, 6 mois. —
Noël Georges, 48 ans, journalier à Sallen a été surpris en
action de chasse au fusil le 19 juin. 100 fr. Confiscation de l'arme 200
fr.
Juin 1932 - Un rapide dans un troupeau. - A 200 mètres de la gare de Neuilly-la-Forêt, côté Cherbourg, se trouve un passage à niveau dans une courbe accentuée, ce qui réduit la visibilité. L'autre jour, après le départ d'un train omnibus, la garde-barrière, Mme Jouan, n'ayant pas entendu les deux coups de trompe annonçant l'arrivée du train transatlantique irrégulier, ouvrit le passage à un troupeau de 14 vaches, à M. Plossard, éleveur, adjoint au maire de Neuilly. A ce moment, surgit le rapide à 110 kilomètres à l'heure. Le mécanicien, voyant le troupeau sur la voie, renversa la vapeur mais ne put éviter les quatre dernières bêtes qui furent littéralement mises en charpie. L'action des freins fut réduite par les matières grasses sur les sabots, si bien que le train ne put être arrêté que 2 kilomètres plus loin. La
locomotive était couverte de débris d'animaux jusqu'à sa cheminée,
ainsi que les premières voitures et, entre deux wagons, on découvrit
une tête de vache décapitée qui avait fait Après
une heure d'arrêt à Lison
pour réparations, le transatlantique put continuer sa route, non sans
causer une grande gène à tout le trafic régulier. On s'étonne que
pour signaler des rapides, on n'ait pas encore trouvé de moyens plus
modernes que la trompe, dont se servit le preux Roland, à Roncevaux, il
y a près de douze siècles ! (Bonhomme Normand)
Février 1938 - Le suicide d’une septuagénaire. - Le cadavre de Mme Lefort, habitant à Neuilly-la-Forêt, a été découvert dans une mare proche de sa maison. Mme Lefort, âgée de 75 ans, se portait très bien et n'avait jamais parlé de mettre fin à ses jours, rien donc ne laissait prévoir sa funeste détermination. Le
docteur Dubost a délivré le permis d'inhumer. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Février 1940 - Une histoire de bicyclette. - Pierre Le Bellec, 25 ans, journalier à Lison, est actuellement mobilisé. Aussi fut-on fort surpris à Neuilly-la-Forêt en apprenant qu'il avait envoyé à ses parents, afin de la retrouver à son retour, une bicyclette en excellent état. Pierre Le Bellec, 25 ans, journalier à Lison, est actuellement mobilisé. Aussi fut-on fort surpris à Neuilly-la-Forêt en apprenant qu'il avait envoyé à ses parents, afin de la retrouver à son retour, une bicyclette en excellent état. Les
gendarmes de
Lison ayant
eu connaissance
du fait,
se livrèrent
à des
investigations et
profitèrent
d'une permission
de Le
Bellec pour
l'interroger sur
la provenance
de la
machine.
Mars
1940
- Une affaire à
éclaircir.
- M.
Pierre Le
Bellec, 25
ans, mobilisé,
avait envoyé
une bicyclette
à l'état
de neuf
à ses parents.
Les gendarmes
de Lison,
intrigués sur
la provenance
de cette
machine, profitèrent
d'une permission
de Le
Bellec pour
le questionner.
Janvier 1943 - L'heureux effet de la Relève. - Le Ministère de l'Information communique « La Presse a en son temps publié les noms des prisonniers rapatriés au titre de la Relève. Toutefois, une liste exacte de ceux-ci est à la disposition des personnes ayant besoin de renseignements au bureau du Délégué Départemental du Ministère de l’Information, Préfecture du Calvados. Il est particulièrement intéressant de faire savoir que le chiffre de ces retours pour le département est actuellement de 417. Il y a lieu d'ajouter que la cadence de ces retours sera maintenue jusqu'à fin février. Voici donc des résultats concrets de la politique du Maréchal et du Président Laval, qu'apprécieront les familles de ceux qui sont de retour parmi nous ».
Parmi ces rentrants, qui proviennent des stalags XA, XB et XC, se trouvaient : MM. Paul Buffard, de St-Germain-du-Crioult ; Jacques François, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Marcel Porée, de Juaye-Mondaye ; Eugène Corblin, des Monceaux, par Lisieux ; Léon Hardel, de Neuilly-la-Forêt ; André Chivet, de Lisieux ; Marcel, de Juaye-Mondaye ; Henri Baudry, de Soliers ; Théophile Leroy, de Pierrefitte-en-Cinglais ; Jules Bisson, de St-Germain-du-Pert ; Paul Grenier, de Meulles ; Gaston Jean-Pierre, de Crévecœur-en-Auge ; Eugène Maupas, de Trouville ; Émile Rocher, de Vignats ; Joseph Saint, de Grand-Mesnil ; Robert Aubrée, de Dozulé ; René Hubert, de Manerbe ; Paul Lebreton, de Tourville-sur-Odon, et Joseph Dodolin, d'Airan. Deux
nouveaux convois ont ramené à Caen, mardi et mercredi, une quarantaine
de prisonniers. (Bonhomme Normand)
Mars
1944 -
La grave
affaire de
marché noir.
- Nous
avons déjà
parlé de
cette affaire
qui fait
beaucoup de
bruit dans
la région.
Voici des
détails que
nous avons
recueillis
au cours
de notre
enquête. Déjà
les gendarmes
des brigades
environnantes avaient
saisi à
plusieurs reprises
de grosses malles
contenant des
denrées et
portant de
fausses adresses.
La rumeur
publique accusait
R...... d'être
l'auteur de
ces envois,
mais aucune
preuve n'avait
pu être
apportée. Les deux trafiquants font preuve d'un cynisme extraordinaire et, se prévalant de protections influentes, déclarent que le lendemain de leur libération ils recommenceront leur petit commerce sur une plus grande échelle. En attendant, les sévères sanctions judiciaires qui ne manqueront pas d'intervenir et que leur souhaite de tout cœur la population des environs, R...... et L.....
Mai
1944 -
Fait
divers. -
Albert
Ledolley, de NeuilIy-la-Forét et son frère, demeurant à Tribehou
(Manche), ont été arrêtés comme ils venaient d'abattre une vache,
qu'ils venaient de
voler, de nuit, dans un herbage à M. Bohier, de Neuilly.
Octobre
1945 -
Un résistant à l’honneur.
- M. Jean-Jules Picot, agriculteur à Neuilly-la-Forêt, vient
de se voir attribuer la Médaille de la Résistance. Nos félicitations
à ce brave. (source : Le
Bonhomme Libre)
Avril
1946 -
La route est belle. -
Deux
prisonniers allemands évadés du camp de Cherbourg, ont été arrêtés
à Neuilly-la-Forêt, par les gendarmes de Lison.
(source
: Le Bonhomme Libre)
Janvier
1947 -
L’écharpe tricolore. –
M.
Pierre Brohier a été élu maire de Neuilly-la-Forêt en remplacement
de M. Bigot, démissionnaire. (source
: Le Bonhomme Libre)
Juin
1947 - Un
atterrissage forcé.
–
Par suite de la rupture d’une canalisation, un bimoteur du
ministère des Transports a fait un atterrissage forcé dans un terrain
marécageux aux environs de la gare de Neuilly-la-Forêt. Les quatre
occupants de l’appareil n’ont pas été blessés. (source
: Le Bonhomme Libre)
Mars
1949 -
Une pompe en pièces détachées.
- En
se rendant dans une buanderie située à 400 mètres de son habitation,
M. Ernest Fabre, débitant à Neuilly-la-Forêt, a eu la désagréable
surprise de constater que la cuivrerie et la tuyauterie en plomb d'une
pompe avaient disparu. Il ne restait plus que le balancier et le piston.
Préjudice 8 000 francs. (Source : Le Bonhomme Libre) |
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CAFÉ-RESTAURANT DE LA GARE |
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NEUILLY-LA-FORÊT - 8 - Place de la Mairie et École de filles |
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NEUILLY-la-FORÊT (Calvados) - Rue de la Poste |
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NEUILLY - Rue de la Gare |
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NEUILLY-la-FORÊT - Le Bourg |
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NEUILLY-LA-FORÊT - Un côté du Bourg |
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NEUILLY - La Belle Croix |
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NEUILLY-LA-FORET. - Monument des soldats morts pour la France | |||
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NEUILLY-la-FORET. - 9 - Route d'Isigny | |||
NEUILLY-la-FORET (Calvados) - La Chaussée |
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Fontaine Saint-Siméon à NEUILLY |
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