1er Mai 2025

EUN SYIELLE D'HISTOUÈRE D'CALVADOS   

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NEUILLY - le - MALHERBE

Canton d'Évrecy

Les habitants de la commune sont des ...


Novembre 1831    -    Refus de prêter serment.   -    On dit que dans la petite commune de Neuilly-le-Malherbe, canton de Villers, les vingt et quelques électeurs municipaux ont refusé de prêter le serment exigé de tous les citoyens au moment de voter. On attribue ce refus à l'influence de certain hobereau qui croit encore et voudrait faire croire à la possibilité d'un second miracle en faveur de la légitimité.

Par cette absurde résistance cette commune ne gagnera rien autre chose que d'être mise en dehors de la loi municipale, et d'être administrée par un maire que lui nommera l'autorité supérieure. (Le Pilote du Calvados)

 

Novembre 1831    -    rectification.   -   M. le maire de la commune de Neuilly-le-Malherbe nous invite à rectifier l'erreur que nous avons commise en annonçant dans notre dernier numéro que les électeurs de la commune qu'il administre ont refusé de prêter le serment prescrit par la loi municipale.

M. le maire nous atteste qu'aucun de ces électeurs n'a refusé de remplir cette formalité, qui a été scrupuleusement observée par tous. (Le Pilote du Calvados)

 

Février 1833    -    Manque d'organisation de la garde nationale.   -    On nous mande de Neuilly-le-Malherbe que la garde nationale de cette commune n'est point encore organisée, et que les officiers mêmes n'ont pas pris l'uniforme. Nous ne pouvous penser, avec notre correspondant, que cet état de choses doive être attribué à certaine notabilité qui, uniquement pour garder sa place, aurait juré fidélité à la monarchie du 7 août. Celui qui trahirait ainsi sa conscience et son devoir serait par cela même trop méprisable pour pouvoir exercer la moindre influence sur les habitants. (Mémorial du Calvados)

 

Mai 1833    -   Cour d’Assises du Calvados.   -   Présidence de M. Daigremont Saint-Manvieux.  -   Séance du 6 Mai.

Dans cette première séance, deux individus sont allés successivement s'asseoir sur le banc des accusés.

Le premier est le nommé Hagron ( Louis-Nicolas ), âgé de 48 ans, journalier et mendiant, demeurant commune du Pin, arrondissement de Pont-L'Evêque, accusé d'avoir, dans le courant du mois de février dernier, volé 1º trois dindes, au préjudice d'un sieur Morel de la commune de Fauguernon ; 2º quatre poules, au préjudice d'une veuve Gaillard de la même commune ; 3º quatre autres poules, au préjudice d'un sieur Verger de Brévedent. Ces vols avaient été commis la nuit et dans des dépendances de maisons habitées ; le second présentait en outre le caractère d'effraction extérieure. L'accusé s'est reconnu coupable de ces différents crimes, mais, vu les circonstances atténuantes reconnues par le jury exister en sa faveur, il a été condamné seulement à deux ans d'emprisonnement.

-   Comparait ensuite le nommé Cécile dit Lebret, âgé de 23 ans, demeurant à Neuilly, arrondissement de Bayeux. Cet individu était employé depuis environ un mois, en qualité de batteur en grange, chez un sieur Roulland de la même commune, lorsqu'on s'aperçut qu'il avait volé une certaine quantité de blé. Il n'a pu nier le fait qui lui était imputé, et, déclaré coupable par le jury, mais avec des circonstances atténuantes, il ·a été condamné à deux ans d'emprisonnement.

(Mémorial du Calvados)

 

Août 1847   -  Police correctionnelle de Bayeux.   -   Audience du 20 juillet 1847.

   Le nommé Louis-Michel Gillette, journalier, demeurant à Neuilly, subira un mois de prison pour vol de bois.

   Les époux Vaudry, demeurant à Mosles, ont été condamnés en chacun un mois de prison pour différents vols.  (source : L’Indicateur de Bayeux)

 

Juillet 1864   -   Par arrêtés en date du 28 juin.   -    M. le préfet du Calvados a nommé :

-        Adjoint de la commune de Neuilly-le-Malherbe, M. Marie, en remplacement de M. Lebaron, décédé.

-        Adjoint de la commune de Venoix, M. Leroy, en remplacement de M. Lecornu, décédé.  (l’Ordre et la Liberté)

 

Juillet  1865   -   Tribunal correctionnel de Caen.   -   Présidence de M. Lentaigne, vice-président.  M. Lélu, Juge suppléant, occupant le siége du ministère public.

Audience du 24 Juin.

-        Marie, garde particulier, demeurant à Neuilly-le-Malherbe, comparaît sous la double prévention :

  D'avoir, à Neuilly-le-Malherbe, le 12 mai 1863, porté volontairement des coups et fait des blessures au sieur Queudeville.

  D'avoir, au même lieu, le 18 mai de la même année, porté des coups et fait des blessures volontaires au sieur Louis Revel dit Leprince.

Le prévenu, avant d'être garde particulier de M. de Saint-Paul, avait été condamné correctionnellement pour braconnage, il passe dans le pays pour un querelleur. Le 12 mai, il rencontra Queudeville, il lui offrit de venir boire avec lui, Queudeville, qui le voyait déjà ivre, refusa, Marie alors le battit et le renversa par terre.

Six jours plus tard une altercation du même genre eut lieu entre Revel et le prévenu, ils étaient tous les deux échauffés par la boisson, mais Marie eut le tort de s'abandonner trop à ses mauvais penchants, il frappa sans motif Revel qui a souffert longtemps des coups qu'il avait reçus.

Marie subira la peine de 2 jours d'emprisonnement et 16 fr. d'amende.

Défenseur, Me  Villey. (l’Ordre et la Liberté)

 

Mai 1869   -  Les récoltes.   -   les blés croissent avec vigueur surprenante ; les seigles ne sont pas moins magnifiques, et donnent lieu à de grandes espérances.

Les semis de mars, que, dans un moment de terreur l'on avait généralement condamnés, sont bien levés et couvrent la terre d'une végétation qui fait prévoir un rendement.

Les pommiers et les poiriers couverts de fleurs, paraissent d'immenses bouquets, dont la transformation s'opère dans de bonnes conditions. Nos colzas ont beaucoup souffert des intempéries de mars.

Dans l'Eure, ils sont pour la plupart ravagés par les pucerons, et bon nombre de champs ont déjà été retournés.  

 

Janvier 1872   -  Fait divers.   -   Le 13 janvier, le nommé Théophile Dupont, journalier, né et demeurant à Landes, canton de Villers-Bocage, était allé à Neuilly-le-Malherbe tirer une barrique de vin appartenant à un sieur Chrétien. Comme bien des sommeliers, le malheureux Dupont eut la funeste pensée de goûter au liquide qu'il était chargé de mettre en bouteilles, et il en but coup sur coup quatre verres. Il absorba ensuite quantité de cidre et d'eau-de-vie, si bien qu'il se tarda pas à se trouver dans un état complet d'ivresse.

Un sieur Thirard se chargea de le reconduire en voiture à son domicile, mais par malheur le véhicule ayant versé par suite du mauvais état des chemins, le nommé Dupont fut précipité à terre. Cette chute détermina une commotion cérébrale à laquelle l'infortuné succomba dans la nuit même. Dupont qui, d'ailleurs, était un bon ouvrier, laisse une femme et un enfant.  

 

Juin 1880  -  Secours aux communes.  -  Un secours de 1 300 fr. a été accordé à la commune de Fontenay-le-Pesnel, pour la construction d'une école de garçons et d'une école de filles. Il a été accordé à la commune de Neuilly-le-Malherbe un dernier secours de 600 fr. pour l'aider à payer la réparation de l'église et du presbytère.  

 

Avril 1879  -  Répartition de secours pour les bâtiments communaux.  -  Le Conseil répartit entre les communes inscrites ci-après une somme de 13 130 fr. à prélever sur le crédit de- 15 000 fr. porté au budget de 1879 sous le titre : Subvention pour acquisitions, travaux et réparations d'églises, mairies et autres édifices communaux. Neuilly-le Malherbe, établissement d'un lavoir. 100 fr.

 

Juillet 1895  -  Respect aux morts.  -  La semaine dernière, un enterrement avait lieu à Neuilly-le-MaIherbe. Par suite d’une incroyable maladresse, le cercueil fit la culbute dans  la fosse au moment où on le descendait. Dans l’après-midi, les parents du défunt revinrent au cimetière et furent indignés en voyant qu'on avait oublié de combler la fosse. Le fils, les gendres et le neveu du mort furent obligés de faire ce pénible travail. (source, le Bonhomme Normand)

 

Mars 1897  -  Chute de voiture.  -  La semaine dernière, la dame Castel, de Sainte-Honorine-du-Fay, était allée à Neuilly-le-Malherbe, en voiture, pour régler différentes affaires. Arrivée au milieu du bourg d'Évrecy, elle fut prise d'un étourdissement subit et tomba de voiture sous les pieds du cheval. Heureusement la bête était douce, elle continua son chemin tranquillement sans heurter sa conductrice et revint seule à son écurie. Revenue à elle, la dame Castel constata qu'elle n'avait point de blessures graves. Elle put descendre au bas du bourg et fut reconduite à son domicile en voiture. (source, le Bonhomme Normand)

 

Octobre 1899  -  Incendie attribué à la malveillance.  -  Le 8 octobre, vers 9 heures du matin, un incendie s'est déclaré à Neuilly-le-Malherbe, dans une propriété appartenant à Mme La marquise d'Auvers, demeurant à Biarritz, et louée à M. Le comte de Bougy, maire de Bougy.

Un corps de bâtiment, construit en pierres, couvert de tuiles et ardoises, d'une longueur de 62 mètres, à usage de grange, cave, pressoir, écurie et loge à porcs, a été complètement détruite. 6000 gerbes  d'avoine, 1500 gerbes d'orge, 1500 bottes de foin et 2000 gerbes de seigle, une machine à battre avec moteur à pétrole et un pressoir ont été entièrement détruits.  (source, le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1899   -   Quatre écrasés par des trains.   -  On a trouvé, mardi matin, en gare de Flers, à l'arrivée du train de Caen, dans le chasse-pierre de la machine, une casquette d’ouvrier renfermant un fragment de crâne humain et des débris de cuir chevelu mêlés à une boue sanglante. Cet ouvrier, dont l'identité n'a pu être établie, avait été écrasé par un train à St-Rémy-sur-Orne.

— À Coutances, un autre cadavre, absolument méconnaissable, a été trouvé sur la voie ferrée, c'est celui d'un individu qui a été broyé par un train, la tête était détachée du tronc.

— Un autre individu, également inconnu, a été broyé, dimanche, à Neuilly, par le train arrivant, à Caen à 10 heures 32 du matin. On croit que c'est un ouvrier ou un domestique qui revenait de faire des achats, car on a retrouvé un gâteau dont il était porteur. On ignore si l'on est en présence d'un accident ou d'un suicide.

— Trouvé aussi sur la ligne de Caen à Paris, à Romilly-la-Puthenaye (Eure) le cadavre du sieur Jean Michel, un breton travaillant à la réfection de la voie. On suppose que ce malheureux, ayant franchi la barrière de la voie pour aller prendre à Romilly le train qui devait le ramener à Conches, est tombé et a dù rester sans connaissance jusqu'au passage du train, qui lui a fracturé le crâne.  (source, le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1899   -   Le bulletin des parlers normands.   -   Langue et littérature populaire normande est entré dans sa troisième année.

Grâce à l'impulsion que lui a donnée son directeur, M. Ch. Guerlin de Guer, les collaborateurs y affluent de tous les points du département.

Abonnement : 3 fr. par an. Le numéro, 6 fr. 50. Conditions spéciales pour MM. les instituteurs. On s'abonne, à Caen, 111, rue Saint-Pierre. (source : le Bonhomme Normand)

 

Novembre 1899   -   Écrasé par un train.   -   Nous avons dit, dans notre dernier numéro, qu'un individu inconnu avait été broyé, en gare de Neuilly, par le train partant de Caen à 2 heures 32 du matin. Le corps du malheureux a été reconnu.

C'était celui du sieur Paul Henry, 49 ans, journalier aux Oubeaux, près Isigny. II s'en allait dans le département de la Manche voir sa mère malade. Henry avait voulu, malgré les avertissements de l'employé, passer devant la locomotive d'un train déjà en gare pour aller prendre celui de Caen devant le conduire à Carentan. Mais ce dernier, qui arrivait à toute vitesse, broya l'imprudent dont une partie de la tête disparut. Henry était marié et père de sept enfants. (source : le Bonhomme Normand)

 

Janvier 1907  -  Maires suspendus.  -   A la liste que nous avons déjà donnée des maires qui ont eu l'honneur d'être suspendus par le préfet pour avoir refusé d'enlever les crucifix dans les écoles, nous devons ajouter les noms de MM le vicomte de Kéroman, maire de St-Pierre-de-Fresne, Champion, maire de Clinchamps (arrondissement de Vire), Marguerite, maire de Neuilly-le Malherbe, et Roberge, maire de St-Pierre-des-Ifs. (source M. C.)

 

Avril 1913  -  Grave accident  -  Un grave accident est arrivé ces jours derniers à Neuilly-le-Malherbe. M. Louis Paul, domestique, qui revenait d'Aunay dans une voiture où se trouvait sa femme, voulut allumer sa lanterne en arrivant au pont des Landes. Soudain le cheval effrayé par une automobile s'emballa. Le domestique essaya de le retenir et fut traîné sur plusieurs mètres. À la fin, ayant reçu un coup de brancard, il roula sur le sol ; il a reçu un coup de pied de cheval ; une roue de la voiture lui passa sur la poitrine. Sa  femme voulu sauter sur la route,  mais elle tomba si malencontreusement qu'une roue lui passa sur la jambe gauche et la broya. Tous deux restèrent sur la route ; le mari était sans connaissance. Bientôt après, heureusement, une voiture conduite par M. Thorel, des Landes, arriva pour ramener les deux blessés à leur domicile. Ils ont été transportés d'urgence à l'hôpital de Caen. L'état du mari est de beaucoup plus grave ; il a eu le crâne brisé et un poignet démis.

 

Février 1921  -  Un an à l’ombre !   Une cultivatrice de Neuilly-Ie-Malherbe, Alphonsine Lepoil, femme Queudeville, était poursuivie devant le Tribunal correctionnel de Caen, pour avoir mouillé son lait dans la proportion de 40 à 42 %. Comme ce n'était pas la première fois que cette femme était condamnée pour le même motif, le Tribunal s'est montré particulièrement sévère en lui infligeant 1 an de prison sans sursis et 1 500 fr. d'amende, plus l'insertion dans les quatre journaux de la ville et l'affichage du jugement. (Source  : Le Bonhomme Normand)

 

Mai 1926  -  Le cresson coûte cher.  -  Le 26 Mars dernier, Louise Lecomte, mariée depuis peu avec un ouvrier agricole, Eugène Queudeville, et sur le point d'être mère, avait demandé
à son mari de lui apporter du cresson. N'en ayant pas trouvé dans le bourg de Neuilly-le-Malherbe, ils allèrent en cueillir dans la propriété de M. de Saint-Pol.

Chacun 16 fr. d'amende avec sursis.

 

Avril 1931  -  Demande de travaux.  -  Au cours de sa dernière session le Conseil général, dans sa séance du 3 octobre 1930, a émis un avis favorable à l'amélioration de tournants signalés comme dangereux dans la commune de Neuilly-le-Malherbe et a demandé que l'étude soit faite par le Service vicinal, étant entendu que la commune intéressée prendrait à sa charge la part des frais lui incombant, conformément à l'usage. 

M. le Maire de Neuilly-le-Malherbe a fait connaître que la commune n'avait pas les ressources nécessaires pour exécuter les travaux utiles. Dans ces conditions, le Conseil général, sa Commission des Travaux publics entendue, décide qu'il n'y a aucune suite à donner à la demande de la commune de Neuilly-le-Malherbe.  

 

Avril 1931  -  Subvention.  -  Un crédit de 15.000 francs est affecté au budget de. 1931, à titre de subventions aux communes, pour les travaux à exécuter aux maisons d'école  et pour le renouvellement des mobiliers scolaires. Un certain nombre de demandes ont été présentées. La Commission des Travaux publics propose de donner satisfaction à ces demandes à concurrence d'une somme totale de 9.700 fr., conformément aux propositions suivantes faites par M. le Préfet : Neuilly-le-Malherbe. — Réfections diverses à l'école mixte 300 fr.

 

Août 1932   -   Fatale imprudence d’enfant.   -   Un épouvantable accident s'est produit au château de Neuilly-le-Malherbe, canton d'Évrecy.

Le châtelain, le comte de St-Pol, offrait un pique-nique à une soixantaine d'invités. Dans l'après-midi, Mme de Toulongeon allait, en auto de louage, visiter des amis dans les environs, puis rentrait au château.

La voiture venait se ranger le long du perron quand, soudain, le jeune Antoine de St-Pol, petit-fils du propriétaire, s'élança devant la voiture. Sous les yeux des invités affolés, on vit l'enfant passer sous la roue avant droite de l'auto qui, pourtant, roulait à ce moment au pas. Dans l'émotion générale, le père de l'enfant, qui était assis près du perron, se précipita et transporla le pauvre petit dans les appartements où il mourut peu après.

La gendarmerie a ouvert une enquête sur ce douloureux accident. Tous les témoins ont été unanimes à reconnaître que le chauffeur n'était pas responsable et les malheureux parents ont refusé de porter plainte. Un autre fils de M. de Saint-Pol avait déjà succombé, il y a quelque temps, à un accident.

Dans ces si douloureuses circonstances, nous exprimons à la famille de Saint-Pol et, en particulier, au bon curé de Saint-Julien, nos condoléances émues.  (Bonhomme Normand)

 

Septembre 1936  -   Un garnement qui promet.  -  Enquêtant au sujet de l'empoisonnement de trois chiens appartenant à MM. Carabie et Delance, de Neuilly-le-Malherbe, les gendarmes d'Évrecy étaient amenés à interroger un gamin de dix ans, Jules Queudeville. Le garnement déclara être étranger à la mort des animaux mais avoua s'être rendu coupable de nombreux larcins au préjudice de différents habitants de la commune et notamment du vol de très nombreuses volailles qu’il attrapait en fixant un morceau de pain à un hameçon. La mère du garnement, qui paraît ne pas avoir ignoré les méfaits de son rejeton a été l'objet d'un procès-verbal. (source le Moniteur du Calvados)

 

Mai 1938   -  Diane braconnière.   -   Le 4 février dernier, à Neuilly-le-Malherbe, Prosper Eugénie, femme Queudeville, était surprise en flagrant délit de chasse en temps prohibé. Elle a été condamnée à 100 francs d'amende et à payer le prix du permis de chasse général, soit 200 francs. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1938   -   Une odieuse tentative.   -  Mme Renée C…….. âgée de 39 ans, cueillait de l'herbe pour ses lapins près de la carrière de M. Marie, lorsqu'elle fut abordée par deux de ses voisins, employés à la carrière, les frères Charles et Louis Tambourg qui, après avoir conversé avec elle pendant quelques instants, l'entraînèrent, malgré ses cris et sa résistance, dans une baraque proche où ils tentèrent de la violenter.

Mme C……. ayant porté plainte, la gendarmerie a ouvert une enquête. Les frères Tambourg ont fait des aveux et ont été écroués. (source le Moniteur du Calvados)

 

Juin 1938   -   Un cycliste gravement blessé dans une collision.   -   Un grave accident de la circulation s'est produit à 9 heures, sur la route de NeuiJly-le-Malherbe à Vacognes.

Un lourd camion appartenant à M. Paul Chieu, entrepreneur à Aunay-sur-Odon, et, conduit, par le chauffeur Ferdinand Morin, 32 ans. est entré en collision avec un cycliste, M. Auguste Madeline, 42 ans, charpentier au Locheur.

L'accident s'est produit dans un virage. Le cycliste, qui tenait sa gauche, a été gravement blessé à la tête et à l'épaule. Il venait de Landes-sur-Ajon. Il a reçu les soins du docteur Hauttement, de Viliers-Bocage.

Ajoutons qu'un procès-verbal a été dressé au chauffeur du camion pour défaut de permis de conduire les poids lourds et au cycliste pour avoir tenu sa gauche. (source le Moniteur du Calvados)  

 

Juin 1939   -   Une domestique polonaise est victime d’un odieux attentat .   -   La gendarmerie enquête au sujet d'un viol dont se serait rendu coupable sur la personne d'une domestique agricole de nationalité polonaise, Mme Véronica Pawlaz, 23 ans, au service de M. Hamelin, de Neuilly-le-Malherbe, un cultivateur de la localité, Louis L…….., 45 ans, marié et père de six enfants.

Le crime aurait été commis alors que Mme Pawlaz se trouvait seule à la ferme en compagnie de Louis L…….. qui était venu l'aider à soigner une vache malade.

Louis L…….. proteste de son innocence. En raison de sa situation de famille, il a été sursis à son arrestation.  . (Source  : Le Moniteur du Calvados)  

 

Août 1939  -  La distribution des prix à l’école chrétienne.    Ce fut une excellente journée à l'École Chrétienne de Neuilly-le-Malherbe à l’occasion de la distribution solennelle des prix. Mgr Lemercère, vicaire général de Bayeux, faisait le très grand honneur de présider cette cérémonie, il avait à ses côtés M. le chanoine Gohier, curé-doyen à Évrecy, M. le Maire de Neuilly ; M. le Maire du Locheur ; M. le comte de Saint-Pol ; M. et Mme Fernand Le Pelletier et un nombre considérable de parents d’élèves, d'amis et d'anciens élèves de la maison.

Après que M. le Curé eut salué Mgr Lemércère et dit quelques mots du travail de l'année scolaire qui s'achève, Mgr le vicaire général prit la parole à son tour. Toute l'assistance l’écouta avec une profonde émotion, tandis qu'il rappelait, avec des détails que lui seul connaît mieux que personne, les débuts et les développements de l'œuvre, le travail patient et l'austère abnégation du vénéré fondateur, M. l'abbé Marie, et le concours si dévoué de Mlle Savary, qui vint à Neuilly « provisoirement » au moment où les religieuses furent chassées par les lois iniques que l'on sait et qui, en réalité, continua pendant trente ans jusqu'à sa mort, en 1932, sa fonction de directrice d'école. Sans aucune interruption, l'école continue toujours l'œuvre de ses fondateurs, d'autres mains l'ont reprise en s'efforçant de réaliser le même idéal

Grâce à des dons généreux dont nous sommes particulièrement reconnaissants, les élèves se virent attribuer, en récompense de leur travail de l'année, de très beaux prix. L'assistance applaudit, en particulier les noms de Mlle M.- Th. Delanoë et de M. M. Marie, lauréats du concours des meilleurs élèves de France (enseignement libre), du certificat d'études primaires de l’enseignement public et du certificat d'études primaires de i'enseignement libre.

A la quête, la coupe fut gracieusement présentée par  Mme H. Avoies, maman de deux gentilles élèves de la maison.

Dans les intervalles du palmarès, les élèves charmèrent l'assistance en exécutant des mouvements d'ensemble, ballets, figures, saynètes, du goût le plus exquis, nos plus vives félicitations aux charmantes artistes qui sont venues compléter de leur si gracieux concours l'agrément de la journée.

Mais aussi nos plus affectueux remerciements à nos dévouées institutrices qui, après avoir assuré le travail fécond de l'année scolaire, ont su nous préparer une si jolie fête.

Et puis les enfants se sont envolés pour la longue période des vacances. Ils reviendront et, d'autre avec eux, à la rentrée du 2 octobre.

Les familles qui désireraient confier leurs enfants à l’école sont invitées à les faire inscrire au plus tôt, en s’adressant à M. le Curé de Neuilly-le-Malherbe,, par Evrecy. (Source  :  Le Moniteur du Calvados)

 

Janvier 1943   -   Faits divers.   -   M. Jules Ménard, 61 ans, cultivateur à Neuilly-le-Malherbe, était en train d'abattre un arbre quand, par suite de la tempête, cet arbre s'abattit soudain sur le malheureux qui fut tué net.  

 

Mai 1946  -  L’Amérique ne nous oublie pas.  -  La Croix-Rouge américaine vient de faire parvenir à l’Entr’Aide Française, 22 000 pièces de vêtements qui ont été réparties entre des pupilles de l’Assistance Publique, les Orphelins d’Épron et de Neuilly-le-Malherbe, les pensionnaires du Préventorium de Graye et les sinistrés des cantons d’Évrecy, de Troarn, et de Villers-Bocage. (Source, Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   Las de la vie.  -  Un jeune homme de Neuilly-le-Malherbe, M. André Avoies, 24 ans, s'est suicidé au domicile de ses parents en se tirant un coup de fusil de chasse en pleine poitrine. On a découvert près du cadavre une lettre dans laquelle le désespéré annonçait sa funeste résolution. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Juillet 1948   -   La cachette éventée.  -  Mme André Henri, 70 ans, demeurant à Neuilly-de-Malherbe, avait caché dans une armoire, sous une pile de draps, une somme de 40 000 francs. Le magot a disparu et le septuagénaire n'a pu que faire part de certains soupçons aux gendarmes. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Janvier 1949   -   Le Calvados à l'honneur.   -   Enfin ! Enfin ! Après Caen, Falaise, Lisieux, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, un nombre imposant de localités de notre département viennent de se voir discerner la Croix de Guerre que leur ont mérité leur martyre au cours des combats pour la libération.

Voici l'éloquent tableau d'honneur que nous sommes heureux de publier en espérant que ceux de nos villages encore oublié vienne bientôt ajouter leurs noms au livre d'or de l'héroïsme.

Les lettres placées entre les parenthèses indique lors de la citation : R : régiment ; D : division.

Arrondissement de Caen

Canton d'Évrecy.  -  Évrecy (A) ; Amayé-sur-Orne (D) ; Avenay (D) ; Baron-sur-Odon (R) ; Bougy (R) ; Rully (R) ; La Caine (R) ; Curcy (R) ; Esquay-Notre-Dame (D) ; Éterville (D) ; Feuguerolles-sur-Orne (D) ; Fontaine-Étoupefour (R) ; Gavrus (R) ; Goupillières (R) ; Hamars (R) ; Maizet  (R) ; Maltot (D) ; Montigny (R) ; Neuilly-Le-Malherbe (R) ; Ouffieres (R) ; Prèaux-Bocage (R) ; Sainte-Honorine-du-Fay (R) ; Saint-Martin-de-Sallen (R) ; Tourville-sur-Odon (R) ; Troismonts (R) ; Vacognes (R) ; Verson (R) ; Vieux (D). (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

Mai 1949   -   Sept Croix de Guerre.  -   Avec le cérémonial traditionnel, M. Villatte, secrétaire général de la Préfecture, a remis dimanche la Croix de Guerre aux communes de Neuilly-le-Malherbe, Bougy, Verson, Fontaine-Etoupefour, Baron et Tourville-sur-Odon.

A Verson, le représentant du Préfet qui était accompagné du docteur Gosselin, conseiller général du canton d'Évrecy, remit la Médaille d'Honneur Départementale à M. Dubosq, ancien maire et inaugura la rue du Général- Leclerc. (Source  : Le Bonhomme Libre)

 

1972  -  Une association.  -  Neuilly-le-Malherbe (137 habitants), est absorbé par Vacognes (109 habitants), qui conserve le statut de commune associée.

NEUILLY-le-MALHERBE   -   Le Pensionat

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